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christophe 38

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Tout ce qui a été posté par christophe 38

  1. comment expliquez vous, le nuage que l'on voit sur la premiere, la deuxieme seconde du film ; ce ne sont pas des cumulo-nimbus ... je n'ai pas l'experience pour savoir si c'est une explosion missile, à proximité... mais, cela ne me semble pas naturel...
  2. Juste un instant pour changer de continent, un article d'un journal en ligne de la Reunion, au sujet du tir sur cible avec lance roquettes, façon puzzle https://www.clicanoo.re/article/faits-divers/2023/08/21/les-douanes-interceptent-des-armes-de-guerre-destinees-a-madagascar-64e2cac267834 et, nous, sur Mayotte, depuis la mi juin, nous en sommes à 60 h d'eau par semaine avant durcissement (le reste est coupé, bien sur)
  3. heu... les roussettes (chauves souris locales, frugivores) nous racontent que de temps en temps, des perturbateurs vont faire un tour dans la mangrove... et plus personne ne les revoit. dans certains villages, ça se ferait. et, ce ne sont pas les plus agités (comprendre que là où ça se fait, les voyous preferent aller faire les cons ailleurs)
  4. en additif, il y a eu redéploiement des circonscriptions : les villes de moins de 30 000 habitants passant sous controle gendarmesque sauf certains cas (je pense sur la cote basque, pour la continuité territoriale sur le littoral et pour que la police garde les prefectures (pour le moment, mais, mon petit doigt me dit que ça ne durera pas). https://lavoixdugendarme.fr/le-ministre-de-linterieur-enterre-les-redeploiements-police-gendarmerie-preconises-par-le-livre-blanc/ https://www.vie-publique.fr/rapport/38437-zones-de-competence-de-la-police-et-la-gendarmerie-nationales https://medias.vie-publique.fr/data_storage_s3/rapport/pdf/194000175.pdf Il y a des communes, comme Persan Beaumont 95, qui sont passées gendarmerie Les gendarmes ont su vendre au ministre de l'époque que 30 militaires pouvaient faire le travail de 100 policiers.... (habitant en secteur Gie, j'ai du mal avec la fermeture de la brigade à 18h30, contre un commissariat ouvert à H24, du mal avec une patrouille le matin et autant l'apres midi... contre une présence constante sur la VP... mais, c'est comme ça)
  5. disons que, depuis l'arrivée de l'APORTT, en janvier 2020 (arreté portant sur l'organisation du temps de travail dans la police), les compteurs d'heures supp ont été scindés en 2 : jusqu'à 160 h d'HS, c'est le compteur actif (et, en cas de dépassement, le fonctionnaire a un mois pour prendre ce qui dépasse, ensuite, c'est le chef de service, le commissaire qui va voir le gradé gestionnaire pour imposer les prises) ; on dira donc qu' un compteur à 160 heures est possible. qu'au delà de 160, ce compteur s'appelle historique ; il ne peut plus etre enrichi et a vocation a disparaitre, soit payé, soit posé. imaginons un cas de figure possible : un policier qui prend la retraite un 31 décembre. il a donc acquis ses 25 congés annuels et ses 16 RTT. (41 jours + 2 possible s'il pose ses CA dans certaines periodes). le Compte epargne temps est bloqué à 60 jours (volontairement, je ne parle pas de celui de 2008, ni de la crise covid qui a permis de monter à 70 j), imaginons encore que le collegue ait 160 h supp, donc 1 mois si on ajoute ses CA, ses RTT et ce CET, (27 + 16 + 60), cela donne 103 jours de travail ; un gros 5 mois plus les heures supp. donc, le collegue peut s'arreter de travailler 6 mois avant son départ en retraite et poser ses jours.
  6. re, pour rappel, il y a quelque chose entre 20 et 25 millions d'heures supp et 75 millions entre les CET et les repos pénibilité spécifiques (des heures obtenues quand tu travailles la nuit, le dimanche ou les feriés... dans mon ile, le volume représente quelque chose aux alentours de 110-120 equivalent temps plein (120 mecs en vacances une année de 1607 H pour écluser le stock) faire des heures est le seul moyen de pouvoir faire face aux éléments, aux evenements ; les prendre ensuite est un autre souci la boite prefere les racheter pour éviter que ces heures soient posées en "liberable", en fin de contrat avec des départs anticipés (le gars est en congés pendant X mois et cela entraine un surplus de boulot pour les autres ; administrativement, il est toujours dans les effectifs et n'est pas encore remplacable)
  7. ce n'est pas n'imp' ce sont les evenements qui commandent ; imagines toi que tu finisses ta vacation à 18h00 ; tu es dans un commissariat de Marseille et tu as été appelé pour un feu de pinede ; tu ne peux pas quitter les lieux sans qu'on t'ai autorisé, sans que tu sois relevé, sans que l'evenement soit fini... (remplace feu par flingage ou accident sur l'autoroute).. tu es, comme mes collegues, embarqué sur un vecteur nautique. Tu as embauché à 18h et tu finis à 06h08. A 05h30 l'avion de surveillance maritime repère une embarcation de clandestins ; le PC te demande d'aller l'intercepter... (je passe le temps, le délai pour rejoindre, le temps pour convaincre le pilote de s'arreter (comprendre que ce ne sont pas des formalités et que le mec n'est pas forcement d'accord) ; une fois que tu as embarqué tous les passagers, tu rentres (parfois 2 heures de transit), tu remets les passagers aux collegues et le pilote aux OPJ ; toi, tu dois t'occuper de la barque, de la redaction de ton PV, de nettoyer le bateau pour que l'équipe suivante puisse etre immédiatement operationnelle (avec le plein (1200 l maxi)). Tout ceci te fait débaucher vers 11h00 au lieu de 06h ; ces 5 h sont coef 1.5 (multiplié par le nombre de personnels).. J'ai eu des collegues qui ont fini à 02h au lieu de 20h00... et derriere, tu enchaines ensuite pour une autre vacation de 12h.. ce sont les evenements qui commandent
  8. re, techniquement, au début de l'interpellation, il y a ce que certains d'entre nous appellent "le PV de chique" ; le mec est interrogé sur le motif de son interpellation et il nous raconte n'importe quoi, il chique. Il retourne au frais, reflechir. Pendant ce temps d'autres sont entendus... On reprend le premier, par exemple, et on l'interroge sur une sequence précise, (tout en sachant tres bien ce qui s'est passé)... Soit il chique encore, soit il commence à donner des infos ; il retourne au frais Ensuite, on travaille sur questions : on met en opposition ce qu'il a déclaré avec les éléments que nous connaissons (mais, pas trop), pour le destabiliser et qu'il se rende compte que l'on sait... et on exploite, ensuite, les nouveaux éléments qu'il nous a donné... tout ceci plus ses temps de repos (obligatoire, sa visite médicale s'il la demande, l'avocat à la 20eme heure... ce sont des séquences imposées et chronophages qui font qu'on demande ou pas une prolongation avant presentation devant le magistrat)
  9. dans mon cas, lors du précédent contrat mahorais, je n'ai pas eu de congés pendant 3 ans et au retour, j'avais, contractuellement, 9 mois de congés. J'avais 1200 heures supplémentaires, 25 congés annuels, 16 RTT, 120 jours de CET... en résumé, j'ai arreté de travailler 20 mois avant d'etre à la retraite. 20 mois payés pour se balader et qui ont compté dans mes trimestres pour la retraite (parti à 80%)
  10. re, il y a 2 sortes d'officiers, ceux qui sont article 10 et le reste. Les articles 10, ils ont rang de chefs de services et sont primés (600 euros par mois), 25 jours de congés annuels et 14 RTT ; les heures ne sont pas comptées puisque primées. les autres peuvent travailler en hebdo, en nuit... et "marquent" les heures supp ; précisément, ils badgent (normalement) ; le pointage permet de s'assurer et de fiabiliser les dépassements. Ils ont 3 mois pour prendre ces heures (RCB, RCR et RCBh, pour les collegues) ; passé ce délai, elles sont ecretées (perdues). imagine une équipe de 4 policiers (OPJ) qui travaillent sur un reseau de passeurs de clandestins. une fois que le tuyau est arrivé à leurs oreilles et avec l'accord d'un juge, le premier est mis sur écoute... Exploitation des écoutes... (ça peut se faire durant les heures de travail) ; reperage de ses contacts, reperage des lieux de rendez vous, peut etre envoi de 2 effectifs pour faire des photos (soit des sites soit des tronches)... écoutes (encore) ; arrivée d'une embarcation de clandestins ; decision de taper (avis au magistrat, bien sur), rappel des effectifs, prise de service (tot ou tres tot pour etre en place, planqué avant que ça n'arrive), beachage, interception, interpellations et interpellations partout (pas que sur le site) de ceux qui font partie du reseau.. et là, on part sur 96 h de garde à vue ; donc, les temps de repos des flics sont calés sur les temps de repos en GAV des clients ; on est loin des 8 h de travail quotidien... ces heures s'accumulent et peuvent etre éliminées de 2 manières : soit en prenant des repos qui sont retirés de ce compteur, soit en se les faisant payer, lors des campagnes de paiement... chez nous, la validation de ces heures suit un protocole dans lequel la hierarchie signe (est au courant du volume)... simplement, il faudrait nettement plus d'effectifs pour que ces heures ne soient pas realisées ou rapidement prises et, ce n'est pas avec 30 à 40 000 démissions en 4 ans qu'on s'y dirige.
  11. re, j'ai un collegue qui a 120 jours sur les 2 CET, 160 heures supp et 480 heures et repos pénibilité spécifique (c'est un "crédit" d'heures qui "tombent" pour les dimanches ou feriés travaillés, pour les nuits travaillées ; c'est un credit d'heures qui peuvent se prendre en repos. donc, ses 120 jours de CET, c'est 120 jours ouvrés de repos, 160 heures sup, c'est 20 jours ouvrés de 8 heures 480 heures de RPS, c'est 60 jours ouvrés ce total correspond à 200 jours ouvrés (travaillés) et, là dessus, on rajoute le prorata de congés annuels et le prorata de RTT. (pour idée, 2024 aura 251 jours ouvrés) donc, si le collegue pouvait choisir de prendre ces jours et heures en repos, il toucherait sa paie, serait en vacances et comptabiliserait une annuité... (et pour certains, ils décrocheraient du travail plus tot, avant la retraite)
  12. le seul souci, c'est qu'ils étaient descendus de voiture, que le secteur était calme, donc, que personne n'avait mis son casque (ça impressionne quand tu controles avec un casque de maintien de l'ordre et ce n'est pas pratique quand tu fais la course derriere les clandos et qu'il fait 36-38° en ressenti)
  13. et, sinon, je viens de lire 2 articles que je permets de vous proposer : un point de vue médical et, surtout la derniere phrase. Le préfet de police de Paris envisage le refus des arrêts maladie des policiers Actualité Les Essentiels Publié le 5 août 2023 par Marcel GARRIGOU-GRANDCHAMP Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a annoncé ce vendredi 4 août que « certaines demandes d’arrêts maladie seraient refusées… » ! Communication censée rassurer les français, le pouvoir politique et/ou surtout dissuader les fonctionnaires de police encore en activité de basculer, en s’appuyant sur la jurisprudence du conseil d’état n°450533 du 21 avril 2023 qui faisait suite à un conflit datant de 2018 entre l’administration pénitencière et des gardiens de prison : https://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/2023-04-21/450533 L’employeur des fonctionnaires de police, le ministère de l’intérieur (ou à Paris la Préfecture de police) ne peut en temps ordinaire REFUSER un arrêt maladie, tout au plus le CONTESTER en sollicitant l’avis d’un médecin agréé ! Mais ils ne sont pas assez nombreux et cela a un coût ! Sauf que face à des circonstances exceptionnelles il peut effectivement refuser un arrêt maladie en s’appuyant sur cette décision du CE qui précise que : « … l’administration ne peut en principe interrompre le versement de la rémunération d’un agent lui demandant le bénéfice d’un congé de maladie en produisant un avis médical d’interruption de travail qu’en faisant procéder à une contre-visite par un médecin agréé. Toutefois, dans des circonstances particulières, marquées par un mouvement social de grande ampleur dans une administration où la cessation concertée du service est interdite, et la réception d’un nombre important et inhabituel d’arrêts de travail sur une courte période la mettant dans l’impossibilité pratique de faire procéder de manière utile aux contre-visites prévues par l’article 25 du décret du 14 mars 1986, l’administration est fondée, dès lors qu’elle établit que ces conditions sont remplies, à refuser d’accorder des congés de maladie aux agents du même service, établissement ou administration lui ayant adressé un arrêt de travail au cours de cette période. Ces agents peuvent, afin de contester la décision rejetant leur demande de congé de maladie, établir par tout moyen la réalité du motif médical ayant justifié leur absence pendant la période considérée. Ils peuvent également, malgré l’absence de contre-visite, saisir le conseil médical, qui rendra un avis motivé dans le respect du secret médical.…» Quant à « établir par tout moyen la réalité du motif médical ayant justifié leur absence pendant la période considérée », les agents seront bien en peine de le faire s’agissant d’informations sensibles couvertes par le secret professionnel et qui n’ont pas à être divulguées à l’employeur ! Je rappelle ici que le volet n°1 d’un arrêt maladie qui comporte les « éléments d’ordre médical justifiant l’arrêt » n’est jamais remis à l’administration mais conservé par l’assuré en cas de contrôle. La seule alternative pour les fonctionnaires de police, avec le soutien de leurs syndicats, sera de saisir le CONSEIL MÉDICAL seul à même d’examiner des données de santé couvertes par le secret médical. En allant plus loin, je pense que le CE en incitant les policiers à justifier auprès de leur administration « … par tout moyen la réalité du motif médical ayant justifié leur absence pendant la période considérée… » incite à enfreindre la loi 2002-303 du 4 mars 2002 et son article L1110-4 sur le secret médical « … Le fait d’obtenir ou de tenter d’obtenir la communication de ces informations en violation du présent article est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 Euros d’amende….» Par ailleurs refuser la prescription d’un arrêt de travail établi par un médecin c’est mettre en doute son avis et le suspecter de rédiger des arrêts de complaisance contrevenant par là à l’article R.4127-28 du code de la santé publique alors que les médecins généralistes (MG) subissent actuellement une vague sans précédent de contrôle sur les prescriptions d’indemnités journalières : 1 200 MG risquent une Mise Sous Objectif (MSO) pour 6 mois d’ici le 01/09/2023 ! C’est également, pour l’employeur, prendre le risque d’être accusé à juste titre de « faute inexcusable » si d’aventure l’un de ces fonctionnaires, armé je le rappelle, en souffrance, en épuisement professionnel voire en burn-out par le surmenage qui leur a été imposé (gilets jaunes, Covid, réforme des retraites, émeutes…) et à qui il aurait refusé un arrêt maladie, venait à faire une tentative d’autolyse. Dr Marcel GARRIGOU-GRANDCHAMP, Région Auvergne Rhône-Alpes, CELLULE JURIDIQUE FMF et, pour l'autre, un changement d'axe sur les réclamations : Colère des policiers : le malaise persistera "tant que nous n'aurons pas d'amélioration de conditions de travail", prévient le syndicat Unité SGP Police-FO Il maintient, "pour une durée indéterminée", son appel à utiliser le "code 562" où seules les activités essentielles de la police sont assurées. Article rédigé par France Info Radio France Publié le 05/08/2023 08:06 Temps de lecture : 2 min. "Le malaise est très fort dans la police nationale, et ça va rester encore un bon moment tant que nous n'aurons pas d'amélioration de conditions de travail", prévient samedi 5 août sur franceinfo Bruno Bartoccetti, secrétaire national du syndicat Unité SGP Police-FO en charge de la zone Sud. Vendredi, le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux et le préfet de police de Paris Laurent Nuñez ont assuré dans deux notes internes que les arrêts maladie injustifiés pris par les policiers seront refusés après que des fonctionnaires ont utilisé ce moyen pour protester contre l'incarcération d'un agent de la Bac de Marseille soupçonné de violences contre Hedi début juillet. Pour Bruno Bartoccetti, "il s'agit là d'un bras de fer juridique et administratif entre certains policiers qui sont en arrêt maladie et un directeur général" de la police nationale. Il estime que ces agents "vont prendre leurs responsabilités et très certainement reprendre le travail", mais affirme que "c'était prévu pour la grande majorité" d'entre eux. Un état de "burn-out collectif" Bruno Bartoccetti rappelle que son syndicat ne s'est "jamais exprimé sur ces arrêts maladies" et a plutôt appelé à utiliser le "code 562", situation où seules les activités essentielles des policiers sont assurées. "Nous sommes toujours restés dans la position de répondre aux attentes des victimes sur les appels de police-secours et de pouvoir être disponibles pour les victimes qui s'adresseraient à nous", précise le syndicaliste. Le syndicat maintient d'ailleurs son appel : "Nous restons pour l'instant sur une durée indéterminée dans ce code 562", affirme Bruno Bartoccetti. Il évoque par ailleurs un état de "burn-out collectif" au sein de la police et suggère que soit ainsi menée "une réflexion générale" et collective sur ce sujet. Bruno Bartoccetti dénonce les conditions de travail des policiers qui "sont très fatigués car ils ont beaucoup donné ces derniers mois, voire ces dernières années". "Travailler 10 heures par jour, 10 jours d'affilée, c'est très dur pour les policiers", d'autant qu'ils voient "avec beaucoup d'inquiétude la Coupe du monde de rugby et les Jeux olympiques [et paralympiques] où on va nous supprimer nos jours de congé, nos jours de repos", déplore-t-il. là, on ne parle plus de solidarité au collegue embastillé... changement de sémantique (il n'empeche que c'est vrai : la cour des comptes impose à la police de vider les 25 millions d'heures supplémentaires en crédit et les 29 millions d'heures en repos pénibilté spécifiques et en CET) ce document date de 2021 (comprendre que d'autres heures ont été faites depuis) et que d'autres seront faites le mois prochain et l'an prochain (mondial de rugby et JO)... la solution mise en place, par la boite, est une arnaque. Elle propose, pour solde de tout compte, de payer ces heures supp à 13.2 euros pour les heures faites ces 12 derniers mois, et à 12 euros et quelques centimes les heures d'avant ; ces heures sont défiscalisées, pas celles faites avant 2019. (defiscalisées, mais apparaissent dans le revenu fiscal de reference) le probleme que j'y vois, c'est que le prix n'y est pas : d'une part, il s'agit d'heures supp, qui devraient etre majorées ; d'autre part, le tarif ne tient pas compte du grade : pour les gradés et gardiens de la paix, le tarif est celui d'un gardien de la paix au 4° echelon (la grille des salaires, metropole, province, 0% de majoration (en gros, pas Paris et sa banlieue, Lyon et Marseille). enfin, et surtout, un policier, sur la totalité de sa carriere, va faire (possiblement) des milliers d'heures supp ; s'il pose, s'il prend ces heures, il genere des trimestres pour sa retraite (comme tout le monde, quand on part en congés annuels ou en RTT) ; avec le paiement, rien du tout ; pour solde de tout compte. alors, croire que payer 13 balles l'heure supp va arranger le burn out... c'est du foutage de gueule. il y a une solution, mais, elle n'est pas à l'avantage de la boite : c'est payer, autour de 15 balles ces heures et les placer sur un compte epargne retraite ; celui ci permettrait à celui qui est rentré tard d'avoir son compte de trimestres à l'age légal du départ... mais, au ministere, ça ne les interesse pas.
  14. et, pour arriver à cet objectif, comment faire ? quelle serait la vie d'une personne ? comment s'habiller ? comment manger ? comment.............. surfer sur le Net (ordi tel, cloud...) comment se déplacer ?? bref, est ce realiste, un jour ?
  15. je pense que c'est du corporatisme, basique : à 8 000 km, sauf à connaitre l'équipage qui est intervenu... quand on est professionnel, on en reste aux faits ; les faits indiscutables, ce sont les supports techniques, les films-videos... le reste ne sont qu'interpretations (parfois exactes..................... parfois) je vais te "rassurer" ; j'ai eu travaillé border line, mais, je n'ai jamais blessé/abimé un interpellé au point qu'il aille à l'hopital (coté "usage de l'arme", avant (2000), j'ai eu 10 usages différents de l'arme, de 2 coups à pffffff beaucoup, mais alors, beaucoup. et les 2 fois où je suis passé devant les boeufs, j'étais un coupable ideal, mais, ce n'etait pas moi qui avait merdé (l'auteur ne voulait pas se dénoncer et il fallait que je me dégage les cuisses sans le balancer). en prenant du grade, je me suis rendu compte que je devenais un exemple pour mes équipiers et qu'il fallait donc etre pondéré (pas trouillard, mais garder la main, donc devoir, parfois freiner les ardeurs). les voix discordantes ? non : les rares qui tentent de racoler n'ont pas d'écho, c'est aussi une forme de discordance. Comme a répondu un collegue ces jours derniers, personne en métropole ne s'émeut que nous ayons des blessés à coups de pierre (double fracture tibia peronné et recemment, 15 points de suture au niveau du sourcil gauche ; elle a failli perdre l'oeil). Personne, en métropole, ne s'émeut de nos difficultés professionnelles, de notre vie (14 h, minimum, de coupures d'eau, tous les jours, depuis fevrier, et ce, peut etre, si tout va bien, jusqu'en décembre..). la solidarité sur une bavure, pas pour moi : j'appelle cela de la complicité.
  16. nous échangeons, entre collegues du meme département, sur whats'app.. et certains intervenants trouvent que notre position, localement, ne rejoint pas les autres (pas de 562, pas de CMO, pas plus que d'hab et pas suite à cet évenement). En gros, certains n'ont pas encore assimilé qu'il a eu récuperation des images et que les faits, vu à la camera, ne correspondent pas à la version vendue... et voudraient que nous soyons solidaires de la bavure (enfin, ce qui, à mes yeux, est une bavure)
  17. hummmmm malheureusement, on n'en est pas encore là (cf les messages sur Whatsapp entre nous)
  18. Je pense (mais, ce n'est que moi), que la direction nationale du syndicat a cru les flics et a foncé... Je crois que (mais ce n'est que mon avis) que Marseille est un gros vivier d'adherents et que Paris n'a pas voulu clasher. je suis loin et je ne vois pas forcément tout ce qui se passe, mais, j'ai été choqué (encore) par la reaction du départemental Alliance qui, au sortir du tribunal, au moment où le baqueux repartait au zonzon, était dans le déni de la realité. la realité, pour moi, ce sont les images "brutes" des cameras ; pas d'affect, pas d'à priori, des faits, que les faits (et, encore, on n'a pas le son) et maintenant, pour Paris, comment s'en sortir sans se dédire, sans dégat ???
  19. vas y, fait le et surtout démerde toi et assume ! t'es tu donné la peine de regarder le pourcentage de flics qui ont voté pour le bloc Alliance PN-UNSA (49.45% des 77% de votants) ? as tu entendu parler du bloc syndical, qui regroupe 12 autres syndicats ? regarde aussi bien qui les compose en gros, 1 flic sur 2, en gros 75 000 sur 150 000 (dans ce qui reste, il y a les civils, les administratifs) Donc, du haut de ta méconnaissance, tu veux virer un flic sur deux ?? à un an des JO où on peine à recruter des vigiles parce qu'on n'aura pas assez de flics (reservistes inclus) ? explique nous comment tu comptes faire face à ce taux d’absents ( virés ) pour faire les missions et sécuriser les sites et les villes ... merci edit : juste comme ça, en passant, crois tu vraiment que si virer les pénibles, surtout vu le nombre de ceux qui te déplaisent, était la solution, pourquoi n'est elle pas mise en place depuis toutes ces années ? Pourquoi, ici, ce n'est meme pas une chimère ??? arrete de faire fonctionner l'affect et essaie de passer uniquement sur le factuel.
  20. bonjour merci pour ces deux dernieres contributions, mesurées, posées, argumentées. concernant les propos rapportés du collegues (ne bondissez pas, lisez jusqu'au bout), c'est normal : effet tunnel (lui n'a vu que ses faits ou les faits de ses collegues qui vont dans le sens de leur récit), plus le temps passe, plus on se crée un récit acceptable ..... jusqu'au moment où l'on est confronté à la realité des images (les images sont neutres, elles ne sont pas racistes ou anti flic, elles sont) et la solidarité du groupe (en intervention, l'équipage dépend des uns et des autres et, lors d'une nuit, lors du travail, on est parfois border line ; notre "tete", notre securité depend du groupe, d'où cette "fidelité". Coté hierarchie, tout le monde sait bien qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs et que "forcément", il doit se passer des choses illégales (dans le sens "contraire à la loi")... Pas vu, pas pris... assermentés, effet de groupe... et ça passe jusqu'à ce que ça ne passe plus. heureusement que la camera est là pour dire ce qu'il s'est passé (c'est valable dans les deux sens : si c'etait des flics pris à partie, nous serions bien content d'avoir un fil à tirer pour savoir le fin du fin) edit : il y a des causes qui dépendent du syndicat et d'autres, de l'avocat.
  21. disons qu'il faut des qualifications judiciaires.. qu'il faut une formation, une assermentation des petites choses qui font qu'on ne peut pas y placer des secretaires... et, les collegues du pool plaintes peuvent aussi prendre des auditions de personnes interpellées (donc, là, il faut aussi un peu de technique, de vice, pour les amener à reconnaitre les faits ...................... reprochés)
  22. je reprenais la derniere ligne du post un peu au dessus
  23. merci (et, un meurtre avec prémeditation, c'est un assassinat, de meme qu'avec un guet apens) mais, comme azety a l'air de connaitre la tenue bleue marine... je titillais. en exagerant, azety nous écrit que (puisqu'il parle de meutre) les deux se sont levés en se disant qu'ils allaient tuer quelqu'un ce jour là... (et que le baqueux a du se dépecher avant la fin de sa vacation). et, quand je parle de l'absence de presomption d'innocence, azety confirme en le traitant de meurtrier (celui qui a commis un meurtre) ; plus expéditif que les magistrats.
  24. hum tu parles bien le droit... mais, je pense que tu t'emportes ; tu connais la différence entre un homicide et un meurtre, je présume ? (edit : pour le reste, je déplore que, sur les faux, tu aies raison ; j'en connais (retrait de la qualité d'OPJ, GAV, presentation... pour la suite, c'est trop tot)
  25. il pratique l'art du compromis... mais, à trop pratiquer, ça perd sa saveur. (il n'empeche que je suis quand meme remonté comme un coucou suisse en pensant à la minute de silence à l'assemblée (sans le A majuscule) pour le minot de Nanterre tandis que nous avons des camarades gendarmes ou des policiers qui meurent sous les balles ou en action... et qui ne génèrent pas cette marque de respect) (je rappelle que la présomption d'innocence n'existe pas pour la police)
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