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alex...

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  1. Exact. Et en clair, une tendance à grouper les "lourds" (enfin...) en Flandre et à vider la Wallonie des principales unités.
  2. Si je puis demander, ça se trouve ou, cette info pointue sur la RN entre 1801 et 1805?
  3. Bon, ben reste à réactiver les carabiniers cyclistes. Des vélos, on pourra peut-être se le permettre. (Et encore, des pas chers.)
  4. Ca, c'est une autre question, en effet. Pour le reste, si rattachement il y a, ce ne sera pas une opération bilantaire, mais une opération d'égo: je pense que la France est un des rares pays à accepter le temps venu ne démarche de ce genre pour de simples raisons de prestige et de sens de l’Histoire. De même, les wallons pourraient avoir exactement le même genre d’impulsion, sans même chercher une nouvelle « mamelle nourricière » comme les flamands et les belgicains le prétendent d’une manière insultante. Dans ces circonstances, 3 ou 4 mios de nouveaux concitoyens méritent bien un petit régiment en plus, et la conservation des traditions d’une ou l’autre escadrille francophone, comme à Cazaux. Sait-on jamais. (NB: faudra pas compter sur la capacité des wallons à financer des Rafale, note…) :lol:
  5. Et voilà. Exactement comme De Crem répondant à Gennart: rien sur le fond. Attitude typiquement flamande: ce ne peut qu’être frustrations francophones. Quel dommage, cette incapacité à examiner ses propres turpitudes. Non, je n’ai jamais dit cela. J’ai dit que le sujet communautaire est tabou depuis les lois de 36 et que c’est la première fois (sauf rares exceptions, dont la sortie de Delcroix) que l’on remet la question sur le tapis de manière aussi franche. Je ne parle pas de la capacité à parler l’autre langue, mais de la question du grade de « bilingue légal ». C’est pas la question d’une caissiere Delhaize capable de dire dank u à un client. Oui, « souffrance-berg ». Non. C’est au compte de l’Histoire. C’est au compte de la 4eme DI flamande d’active, mais considérée comme hors de combat par Michiels dès avant la bataille tellement elle était rongée par l’activisme flamingant, c’est au compte des centaines de milliers de soldats flamands rendu et retournés chez eux dès avant le 28 mai, au compte de l’infanterie de ligne exclusivement wallonne au 28 mai. Ce sont les mémoires de Van Overstraeten révélant que Léopold III hésite dès le 15 mai à suivre l’exemple néerlandais car il connait le manque de combativité des unités flamandes et craint une partition des opinions… Visionnaire, le Léo… Ce sont des faits historiques. Qui bizarrement, n’ont jamais été officiellement traités…
  6. C'est un socialiste (et c'es t un con). Le PS wallon n'a aucun intérêt dans un rapprochement à la France qui ferait perdre à ses édiles les prébendes, avantages divers, clientélisme endémique qui fait leur micro-pouvoir dans une région comme la wallonie, mais qui serait mise au pas ou diluée dans un grand ensemble...
  7. Je pense que les unités d’infanterie légère valent sans doutes les unités françaises, au niveau matériel et entraînement. Au plan aérien de même. Le régiment Sambre et Meuse: oui, mais le souvenir est vivace dans la région belge concernée. Figure-toi que la tradition orale familiale a fait parvenir à les oreilles encore toutes jeunes (il y a quelque 30 ans) le récit d’aïeux namurois cachant des soldats napoléoniens des cosaques après Waterloo…
  8. On ne sera certainement pas d’accord sur ce point. Je note simplement, une expérience valant sans doute l’autre que (i) les francophones ne parlent jamais suffisamment bien le nl dans le milieu professionnel. Les flamands sont, à ma connaissance, le seul peuple à moquer l’étranger tentant de baragouiner leur langue. Allemands, italiens, anglais, je n’ai vu cela nulle aprt ailleurs. Et c’est spécialement vrai avec les francophones de Belgique. (ii) L’exigence de connaissance du nl ne s’étend pas aux autres étrangers, bizarrement. J’ai eu de nombreux collègues US et UK habitant Overijse « waar vlamingen thuis zijn » qui y ont passé les 5 ans d’ « amnistie fiscale sous régime expat » sans piper mot de flamand. Un francophone y eut été littéralement lapidé, en tout cas sa maison peinturlurée. (iii) Oui, il reste des bastions francophones, mais je note que le middle management et progressivement les CA tendent à se flamandiser à une vitesse accélérée. L’entreprise que j’ai quittée à Malines quand j’ai été embauché en France a vu le staff dont le faisait partie, comptant 2 francophones, un français, être exclusivement flamandisé après le départ des expats US. Cela a commencé avec les bureaux d’avocats d‘affaires, des connaissances francophones ont souffert chez fortis à l’époque du triomphe flamando-néerlandais avant de se marrer en voyant les flamands ramper devant les français de BNP, in ’t Frans, en naar Parijs aub… UCB, Delhaize, ABinbev pour ce qui reste sont en voie de flamandisation. (iv) ne pas oublier que toutes les ex-entreprises publiques, jadis bilingues, sont maintenant exclusivement flamandes: La Poste, SNBA, la RVA, belgocontrol, si l’on excepte un ou deux administrateurs… NB/ cela répond aussi à la question de Tancrède: pourquoi les wallons ne réagissent pas? Simplement parce que la force la plus puissante au niveau wallon est le PS, et que le PS n’est intéressé que par le casage de quelques copains dans les CA des entreprises publiques. Le reste, ma foi…
  9. Je pense que les wallons sont plus "bonhommes" et plus belgicains (càd attachés, jusqu'à l'aveuglement, à l'unité belge). Il n'y a pas, ou moins, de malice, et aucun dessin nationaliste. A fortiori à l'ABL qui reste très unitariste, surtout chez les francophones. On se souvient par contre d'un ministre flamand déclarant après le massacre (dans des circonstances ridicules) de 10 paras d’une unité francophone « qu’il ne démissionnerait pas pour 10 paras wallons ». Au sujet de la « grosse brigade », je dis, attention: l’armée, quelque soit sa taille, est toujours un symbole étatique primordial, et la Belgique n’échappe pas à ce symbolisme, d’autant moins que la symbolique nationaliste flamande est essentiellement articulée sur deux fables militaires. Et puis, imaginons une séparation. Si l’on suit un scénario façon chasse néo zélandaise incorporée dans la RAAF, l’armée française dirait-elle non à une grosse brigadouille wallonne? De l’infanterie d’assault formée et entrainée, des special ops? Avec un cursus quasi intégré au stade ultime de la formation des forces aériennes? Avec des traditions assimilables (le régiment Sambre-et-Meuse, c’est nous, après tout, non?) Je ne sais pas, je pose la question…
  10. Je me permets d'attirer l'attention des posteurs sur le caractère absolument étonnant de cette sortie. Pour la 1ere fois un officier sup francophone se permet de soulever le tabou communataire à l'armée, enterré depuis 1936, année de la partition des unités (aux funestes conséquences en 1940.) Un peu de contextualisation (attention, c'est compliqué): (i) Un officier supérieur en belgique doit être bilingue "légal", ce qui signifie passer un examen linguistique lui conférant un titre de bilinguisme parfait français néerlandais. La réaction du lecteur aux commentaires selon lequel "il n'y a pas suffisamment de francophones passant ou réussissant cet examen » pourrait être de penser qu'après tout, les francophones n'ont qu’a s'y mettre et réviser un peu... Or, il faut savoir que l’examen est organisé par des représentants de l’autre communauté linguistique. Et que les examens de flamands accédant au titre de bilinguisme légal ont été comparés et jugés nettement plus difficiles que l’examen dans l’autre sens (français pour les flamands). La langue est utilisée, à l’armée comme ailleurs, par les flamands, pour empêcher l’accession des francophones à des postes supérieurs. Autre exemple, la magistrature bruxelloise. Bien que la ville soit à 95 % francophone, elle est administrativement considérée comme paritaire, et donc la moitié de la magistrature est flamande. Dans le lot, un bon nombre de magistrats « bilingues légaux » mais … pas suffisamment de francophones car l’accès au titre est défendu par un examen qu’un bon praticien ne peut réussir tant il est difficile. Ancien avocat au barreau de bruxelles, j’ai des souvenirs ému de juges flamands bilingues légaux baragouinant le français… J’ajoute que même l’attitude des juges est différente face à des avocats de l’autre communauté: des juges francophones aidant des vaches espagnoles flamandes, et des juges flamands feignant de ne pas comprendre des avocats francophones au néerlandais parfait… Idem dans les entreprises: un francophone n’est jamais jugé suffisamment bilingue ou connaître suffisamment le néerlandais, ce qui lui barre automatiquement l’accès à des postes supérieurs. Mais ironiquement, dans un pays comptant nombre d’expats, seuls les belges francophones sont concerné par cette exigence. J’ai connu des américains, des anglais, des espagnols, des français habitant des années en flandre et travaillant avec des flamands dont on n’attendait, curieusement, absolument pas qu’ils parlent le néerlandais… (ii) Allons plus loin: les clés de répartition. En principe, les postes d’officiers supérieurs sont répartis à 50/50 entre flamands et francophones, tandis que la troupe est répartie à 60/40, en fonction de la population: 1/6 flamands, ¼ de francophones. Il y a quelques années, le chômage étant ce qu’il est en Wallonie, et, autre facteur réel, l’intérêt pour une carrière militaire étant plus vivace chez les francophones, un ministre avait proposé de faire sauter cette clé. C’était peu après la professionnalisation, on empilait des candidatures en attente en Wallonie tandis que des unités flamandes n’étaient plus ops que sur le papier par manque de bras. Enorme tollé en flandre: pas question. Or, ici, que révèle ce colonel? En fait, la clé 50/50 des offs sups n’est pas respectée par la flandre. En clair, ils refusent d’une part de modifier la clé 60/40 pour la troupe, mais violent la clé 50/50 sous le prétexte du manque d’offs bilingues… C’est en cela que la sortie du Col. Gennart est unique: elle lève le tabou de cette situation de flamandisations rampante de l’armée belge. (iii) On me rétorquera que « de toutes façons, ça marche bien » et que « les unités s’entendent bien ». Oui et non: on se souvient de ces unités flamandes arborant le drapeau flamand plutôt que le drapeau belge. On sait que l’école des sous officiers située en flandre suite à la fermeture de l’école francophone est un enfer pour les wallons, à un point tel que cela a un effet sur le recrutement de sous offs francophones. Et l’on sait, de toute façons, que la fracture scindant l’armée belge est née administrativement en 1936, et a été marqué au fer rouge de l’histoire sur la Lys en mai 1940. Au 28 mai 1940, à la reddition de l’armée belge adossée à la mer, en Flandre, on sait que toute l’infanterie de ligne restante était wallonne, tout comme la majorité des supports. On sait qu’il n’y aura virtuellement aucun flamand dans la RAF, ou avec la brigade belge d’Angleterre… Cette histoire là est aussi taboue, et elle transcende la situation présente… Les francophones, comme moi, commencent à se dire que, finalement, avec l’armée française, on serait peut-être mieux…
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