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johnsteed

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Messages posté(e)s par johnsteed

  1. Le 22/03/2024 à 22:09, FATac a dit :

    Pour ma part, je reste sur une série I :

    • L'impitoyable
    • L'irréductible
    • L'insaisissable
    • L'intrépide

    Avec L'infatigable en joker (parce que 5 SNLE, finalement, ça pourrait peut être valoir le coup en dépassant la juste suffisance vu l'époque que nous vivons).

    Mine de rien, ces noms envoient un message :

    • L'impitoyable, parce que si l'on décide de recourir à la FOST, alors il y aura nécessairement des victimes potentiellement innocentes
    • L'irréductible, parce que le recours à la FOST est, etffectivement, un dernier recours
    • L'insaisissable, parce qu'il faut bien mettre en avant que la "riposte" viendra sans que l'adversaire n'ait eu la possibilité de la contrer
    • L'intrépide parce que la chance sourit aux audacieux.

    Tout ça est très gaulois !!

    Pour prolonger dans l'imagerie gauloise associée aux baffes mémorables :

    • Astérix
    • Obélix
    • Idéfix
    • Panoramix

    En référence à la potion magique et la détermination. Au delà de la blague, je trouve que ça irait bien en plus. Ils pourront peindre le kiosque des SNLE en casque romain avec les barres de plongées.

    Dans la série des "R" il y a aussi

    • Rrrrrrrrrrrr !!!

    Sinon plus classique.

    • Durandal
    • Joyeuse
    • Hauteclaire
    • Courtain ou Sauvagine

     

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  2. il y a 9 minutes, Titus K a dit :

    En gardant la possibilité de monter un MICA IR dessus ?

    Oui. Le saumon offre un volume non négligeable toute proportion gardée avec son renflement avant interne. Plus que le corps d'un MICA à cet endroit là en tout cas.

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  3. Plutôt que de mobiliser un point, le 3 en l'occurrence, pourquoi ne pas intégrer ces dispositifs de guerre électronique dans des saumons d'ailes dédiés puisqu'on les sait facilement démontables depuis l'appel d'offre de la marine indienne ?

    Ca permet d'y gagner en trainée et de libérer le point 3 pour autre chose.

    Les becs de bords d'attaques pourraient également accueillir un petite antenne pendant que le reste de l'électronique est logé dans l'aile, mais ça me semble plus compliqué à intégrer.

  4. Il y a 6 heures, Teenytoon a dit :

    Perso j’ai toujours été étonné par la petite taille des soutes d’un Canadair. 
    pour la dronisation, j’y croirais le jour où on dronisera l’appui feu de troupes au sol imbriquées avec l’ennemi.

    Parce que c’est précisément ça dont il s’agit. 

    C'est vrai que c'est assez comparable. Mais à un petit détail près...

    - Pour l'appui feu des troupes, le feu, il vise et il tire !  ;-)

  5. il y a une heure, Teenytoon a dit :

    Qu’est-ce qui t’étonnes dans le fait qu’un avion trois fois plus petit emporte deux fois moins d’eau ?

    L’AT-802 a une masse à vide de 3 t contre 13 t pour le CL-415.

    C’est même plutôt une belle performance. 

    Justement, je suis tout aussi étonné que @Desty-N  mais par la bonne performance de l'AT-802. Sa masse max est de 50% de celle du Canadair dont effectivement c'est très logique. Mais visuellement le CL-415 semble faire 4 fois l'AT-802. Et quand on regarde la motorisation c'est un rapport de presque 4 aussi (4840 ch vs 1295 ch). Donc l'AT-802 fait presque deux fois mieux par cheval que le CL-415. Très belle performance ou alors l'AT-802 est considéré comme sous motorisé pour manœuvrer et ne peut pas faire aussi bien que le CL-415 selon les situations mais je n'ai pas d'information pour étayer ça.

    En tout cas l'idée de se baser sur une machine conçue pour l'épandage est bien vue car le cahier des charges dans ce domaine est exigeant en particulier en termes de manœuvrabilité, agilité... Je me souviens avoir discuté avec un gars qui en faisait avec un hélicoptère et j'avais été très impressionné par son pilotage et en particulier ses virages: En bout de champs la machine montait avec le rotor à la verticale, le rotor de queue pivotait en lacet avec les bouts des pales qui passaient à moins de 1m (!!?!) du sol et repartait dans la direction opposée. C'était de la voltige. J'avais demandé s'il était casse cou, quid des procédures ? ou si tout ses collègues faisaient comme lui mais il m'avait expliqué qu'avec l'expérience tous les pilotes en arrivaient à ce niveau de maîtrise et que ça n'avait rien d'exceptionnel. Si les avions d'épandage offrent la même agilité et précision de pilotage ça expliquerait pourquoi des machines de ce domaine donnent de bons résultats quand on les adapte pour les feux de forêts.

     

    il y a une heure, Teenytoon a dit :

    Droniser un avion bombardier d’eau ? :blink:

    Au risque de vous surprendre, je pense que nous y viendrons mais ça prendra du temps. Le développement à y consacrer est colossal mais d'énormes progrès ont été faits et sont en cours dans l'automatisation du pilotage : Décollage, vol, atterrissage, suivi de terrain. Catapultage, appontage et bientôt, ravitaillement en vol alors que certains pensaient qu'on y parviendrait jamais. On en est à concevoir des phases de combats comme on programme un jeu d'échec, à automatiser des essaims de drones... Au niveau des voitures, quand on épluche la quantité d'éléments gérés par la conduite automatique (évitement des piétons, des vélos, des poussettes, gestions des phares arrivant en face, reflets en tout genre....) c'est déjà impressionnant de constater le résultat obtenu même si ce n'est pas encore prêt.

    Je me souviens d'un professeur de Sup Aéro qui disait que dans tout le vol (vol civil classique) le plus dur à automatiser c'était le roulage au sol. C'était dans les années 90.

    Bref, je prends peut être des risques en pronostiquant ça mais avec ce que je vois autour de moi, je pense qu'on y viendra et peut être plus vite que ce que l'on croit aujourd'hui car les solutions sont à portée. Au départ un drone sera moins efficace qu'un pilot expérimenté mais on pourra en envoyer en plus grande quantités et avec moins de scrupules. On industrialisera une activité qui aujourd'hui relève de l’orfèvrerie grâce à l'expérience des pilotes. Et quand un drone se crashera dans l'incendie eh bien on ne perdra pas un pilote.

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  6. Le 01/08/2023 à 13:21, Banzinou a dit :

    Taïwan étudie l’allongement de la durée de vie de ses 2000-5DI biplace

    https://focustaiwan.tw/politics/202307310026

     

    La même nouvelle est reprise et discutée ici

    4 à 1 pour les Mirage 2000 face à des F-16

    Où l'on apprend de la bouche d'un gradé local que les Mirage 2000 ont mis un 4-1 face à des F-16 "agressors" ce qui aurait convaincu de ne pas jeter les Mirage tout de suite. Pour une fois où ce ne sont pas des français qui le disent....

    Citation

    En novembre 2022, au cours de l’exercice « Tien Lung » [« Dragon du ciel »], organisé par la force aérienne taïwanaise [RoCAF, pour Republic of China Air Force], quatre chasseurs-bombardiers F-16 devaient simuler l’attaque de l’île tandis que quatre Mirage 2000-5 étaient censés les en empêcher. Le résultat de cette confrontation a été donnée par le portail d’information NOWnews au début de cette année. Et il est apparu que les avions de conception française eurent clairement le dessus lors de cette confrontation.

    En effet, le lieutenant-colonel Zhuang Weibo, de la 2e Escadre de chasse tactique, basée à Hsinchu, a confié que le « score » avait été de 4 à 1 en faveur des Mirage 2000-5. Cela étant, les conditions dans lesquelles s’est déroulée cette simulation de combat aérien n’ont pas été précisées. Mais il est intéressant de noter que le rôle des assaillants a été confié par l’état-major taïwanais à des F-16.

    Ils ne leur manquent plus que de prendre des Rafales... Quitte à ce que les chinois râlent autant y aller.

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  7. Il y a 5 heures, Patrick a dit :

    Safran est engagé dans la production d'un moteur à réaction pour l'avion de combat français de 6ème génération avec une poussée de postcombustion de 125 kN,

    Je note que c'est la première fois à ma connaissance que l'on apprend la poussée envisagée par Safran pour le NEFE. Il serait intéressant de connaître ses sources parce que les approximations de son article laissent songeur.

    Ca validerait plutôt la version 1 du NGF (NEFE à 12800 kN PC et 8533 kN à sec) telle que je l'avais envisagée en 2020. Donc malgré les doutes, la valeur donnée dans l'article parait cohérente.

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  8. Il y a 4 heures, herciv a dit :

    Il a évolué à plus de 100 km d'altitude. Il était donc visible depuis l'observatoire du pic du midi jusqu'à la Bretagne.

    D'autre part à ces altitudes il n'y a presque plus de vapeur d'eau et les température descende à 150 k. Les trainées qu"on voit sont purement les rejets du Vmax et pas de la condensation aqueuse. D'autre part les régimes de vents sont largement inconnus mais sont probablement très stables. Doc les phénomènes de cisaillement ne peuvent pas être aussi nombreux ni aboutir à des boucles fermées.

    Désolé mais surement pas. Je suis rarement sûr de moi mais là je suis très étonné par les réactions sur le forum.

    D'une part le Vmax n'est pas propulsé.

    D'autre part faisons un simple calcul: à 6000km/h soit 1666m/s le rayon de virage sous 10g est de plus de 28km. Ce qui revient à prendre plus de 28g pour un rayon de virage de 10km.  (a=v^2/r). Sans propulsion il dégraderait toute se énergie au bout de 2 ou 3 virages. La trajectoire du VMax doit ressembler à celle d'une ligne TGV en plus grande. Si les trainées anguleuses observées correspondaient à des trajectoires, vus les angles, on aurait affaire à un ovni plus que sportif en train de prendre 3000g+ !!?!

    Les fumées sont celles du propulseur de la fusée sonde dispersées par les vents. Rien d'autre.

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  9. Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

    d'étudier l'aménagement d'une soute et de concevoir un châssis, sur un des futurs projets du RAFALE.

    Je ne connais pas les termes utilisés en interne chez Dassault mais "une soute" est un terme qui peut décrire l'emplacement dédié à l'antenne satellite par exemple ou un autre équipement interne et pas nécessairement une soute à armement avec ouverture en vol, etc... ? Ou bien est ce que ça implique avec une haute probabilité que l'on parle d'une soute d'armement ?

    Dans ce dernier cas, ce serait une information et une évolution d'importance.

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  10. Il y a 6 heures, g4lly a dit :

    Pour le moteur vertical je suis tres dubitatif ... les entrée d'air et les échappement ne semblant pas compatible avec la position verticale de la turbine.

     

    Il y a 5 heures, HK a dit :

    C’est probablement ce moteur électrique qui est installé verticalement.

     

    Ce n'est pas ce que l'on m'a raconté, ou alors ai je mal compris. Il n'y a pas de moteur électrique sur le rotor de cette machine et si c'était le cas je pense qu'il serait plus petit que le volume ajouté par rapport au H130.

    Le premier but visé était la simplification de la boite de transmission parallèle plutôt qu'orthogonale. Et je réaffirme que l'on m'a bien dit que la turbine était verticale avec prise d'air par le bas et échappement vers le haut dans les pales, ce qui en prime a pour effet de diluer la signature IR. (Moi je craignais pour la températures des pales mais mon interlocuteur pas du tout). D'ailleurs quand on compare le H130 habituel et le DisruptiveLab l'espace ajouté semble bien occuper dans les 80+cm en hauteur ce qui est à peu prêt la longueur de la turbine hors échappement (1m en tout). Je ne pense pas que ce soit pour faire un hélicoptère mezzanine duplex.

    Ceci dit visuellement j'ai aussi du mal à imaginer la turbine verticale ou alors c'est bien dissimulé car on distingue une prise d'air à tribord et un échappement bâbord arrière. Ils ont peut être adapté le moteur... Mais ce que l'on m'a rapporté est bien ce que je vous ai dit. On saura bien un jour si mes sources sont dignes de confiance ou non mais dans ce derniers cas je serais le premier surpris. 

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  11. il y a 11 minutes, g4lly a dit :

    C'est une hybridation parallèle pas série les deux moteur électrique et thermique son relié ensemble a la boîte.

    Dans un premier temps oui. Pour la suite je n'ai pas la même information mais vous en savez peut être plus que moi.

    il y a 11 minutes, g4lly a dit :

    Mais à connaissance il n'est pas prévu de "freinage regeneratif".

    Si. C'est (vaguement) mentionné ici. "Electric motor can be used in a reversible way....". Ceci dit, cette phrase décrit exactement ce que vous dites.

    En revanche, Il m'a été indiqué que c'est le but recherché en tout cas. A voir si c'est maintenu dans le temps. Au fil du développement des surprises peuvent apparaitre et les objectifs changent.

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  12. Je n'ai pas eu le temps de poster ces derniers temps mais je suppose que vous avez vu passer l'information dans la presse.

    Je poste ici mais j'ai vu qu'il y avait un fil dédié au Démonstrateur Racer. N'hésitez pas à déplacer mon post au cas où.

    D-Light => DisruptiveLab

    Concernant le D-Light pour Disruptive Light, l'hélicoptère a volé en fin d'année dernière d'après mes informations. Il a été présenté officiellement fin novembre. En revanche son nom a encore changé pour DisruptiveLab.

    Comme annoncé, la machine est basée sur le H130 largement transformé pour l'occasion. En effet la turbine est positionnée à la verticale ce qui permet d'avoir une boite de transmission parallèle plutôt qu'orthogonale. Les gains sont attendus surtout en terme de facilité de maintenance, simplicité et fiabilité. Dans une moindre mesure également en performance. L'idée est de généraliser ces avancées à toute la gamme des hélicoptères de l'entreprise.

    La prochaine étape dont je ne pouvais pas parler jusqu'à présent consiste à découpler complètement la turbine du rotor. A la manière des voitures hybrides, la turbine entrainerait un alternateur lié à une batterie tandis que le rotor serait entrainé par un moteur électrique. L'avantage attendu entre autres choses, consiste à récupérer l'énergie en descente grâce au côté réversible de l'électrique. Cette étape auparavant appelé D-Light 2 est semble il intégré au sein programme DisruptiveLab qui regrouperait tout ça. Je suis moins bien informé au niveau du marketing qui en plus change tout le temps.

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    Pas d'autres info pour l'instant concernant les NH-90/Racer/H160 militaire pour lesquels j'avais posté. Dès que j'en aurais des diffusables, je reviens vers vous.

     

    Le 26/07/2022 à 23:47, Teenytoon a dit :

    @johnsteed tu travailles chez Airbus helicopters où tu es juste un très bon enquêteur avec de très bons contacts de haut niveau ? :laugh:

    En tout cas merci pour toutes ces infos.

    Non pas du tout.  Dans le cadre de mon travail, je suis souvent amené à côtoyer des personnes bien informées et j'en déduis ce que mes connaissances permettent.

    Je viens de m'apercevoir que ma présentation qui doit dater de 10 ans au bas mot a disparue :huh:. Quand j'aurais un peu de temps je la referais.

     

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  13. Il y a 6 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Mais je ne peux rien partager, je ne vais quand même pas vous donner l'architecture de l'armée de l'air Colombienne; même si je le voulais ça s'exprime avec des outils spéciaux, c'est trop compliqué à exprimer en langage courant.

    Je suis curieux. On pourrait avoir une idée d’à quoi ressemble ces outils spéciaux ? Un genre d’organigramme dynamique ? Ca appartient à quel(s) genre(s) d’outils / applications ?

     

    Il y a 9 heures, Patrick a dit :

    C'est un peu bas pour l'EF, trop bas pour le Gripen E (ce sont les prix du Gripen C/D en usage "temps de paix"), trop bas pour le F-16V qui est un peu plus haut, et trop haut pour le Rafale qui est un peu plus bas.

    Suggestion en passant:

    A moins que ça existe déjà sans que je le sache. Ne pourrait on pas imaginer un outils sous la forme d'une page web, sur ce forum ou ailleurs qui centraliserait ce que l'on sait ou ce que l'on pense être le plus probable concernant diverses données des appareils ? Une sorte de monitoring de données intéressantes en fonction des informations glanées de manière supposées fiables (les déclarations officielles par exemple). Outils que l'on alimenterait au fur et à mesure des publications et de leur degré de fiabilité.

    Pour chaque appareil, on pourrait avoir:

    • Coût heure de vol
    • Coût d’achat
    • Cadence de production
    • Fermeture de chaine production estimées.
    • SER
    • Performance AESA
    • Taux de disponibilité :biggrin:  (veiller à bien le définir celui là)
    • Eprouvé au combat face au S300 ?
    • ...
    • .

    On pourrait rajouter ce que l'on juge pertinent. Les valeurs sont indiquées en fonction du moment sur une courbe de temps. Ce que l'on savait à telle date et comment ça a évolué au fil du temps. Ce que l'on savait, que l'on croyait et ce que l'histoire à montré après coup. Bref, une sorte de tableau de bord / monitoring de ce que l'on pense savoir ici. Je sais que le Wikipédia fait déjà un peu ça mais ce serait en plus précis.

    Avec un serveur une petite bdd et d'un peu de taf ça me parait faisable.

    Au passage dans le dernier Air&Cosmos il y a un tableau comparatif de différentes technologies utilisées (et des SER) dans les chasseurs actuels. Le comparatif a pour but d'illustrer à quel point la notion de génération (4, 4,5,5..) n'est pas pertinente. Je ne sais pas si je peux en poster une copie ici, légalement.

  14. Il y a 5 heures, Chimera a dit :

    il dispose d'un radar AESA avec une meilleure couverture, car celui du F-16 ne fait qu'un balayage électronique, mais l'antenne est fixe, alors que celle du Rafale se déplace sur les côtés.

    Il n'y aurait pas une confusion avec le projet Aesa de l'Eurofighter, là ? Ou l'on parle d'une agilité des lobes supérieures ? (ce qui serait étonnant comme détails dans un journal généraliste)

     

    Il y a 5 heures, Chimera a dit :

    Alors que son coût d'exploitation est presque aussi élevé que celui de l'Eurofighter, une heure de vol du Kfir coûte actuellement près de 18 000 dollars (cher parce qu'il n'y a presque pas d'opérateurs, de pièces de rechange ou de support), le Rafale se situe entre 15 000 et 17 000 dollars, l'Eurofighter entre 19 000 et 21 000 dollars, le F-16 entre 9 500 et 11 000 dollars et le Gripen entre 7 500 et 8 000 dollars.

    C'est conforme à ce que l'on a pu apprendre par ailleurs ? Je trouve le F-16 plutôt bas dans cette estimation, non ?

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  15. Quelque chose comme ça ? Il n'y a pas toutes les vitesses ni les dates pour que ça est reste assez lisible mais il y a déjà quelques informations pour se rendre compte.

    39 000 km/h c'est un maximum quand le vaisseau "retombe" sur la terre à son retour après avoir atteint son maximum d'énergie potentielle. A l'aller, l'idée c'est d'économiser au maximum son énergie. Donc peu importe si ça prend un peu plus de temps. On met juste l'impulsion qui suffit. Si à l'aller, on veut maximiser l'économie d'énergie, on pourrait imaginer que le vaisseau s'arrête pile au point d'équilibre (qui n'en est pas un dans la durée d'ailleurs) Terre - Lune. Donc on fait un compromis pour ne pas mettre 3 mois pour y aller non plus. On est dans la recherche d'un optimal selon les contraintes de la mission.

     

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  16. Le 08/11/2022 à 02:47, Patrick a dit :

    D'où l'intérêt du Shortfin pour la marine française... :rolleyes:

    Ce serait tentant mais je pense que les économies n'y seraient pas. Nous nous retrouverions avec 2 types de sous marin dont un en unique exemplaire et avec des performances dégradées par rapport aux autres, des tactiques, des procédures qui lui seraient propre.... Les sous-mariniers iraient à reculons. Juste pour l'anecdote, et même si ça n'est pas dimensionnant, savez vous comment les équipages appellent le Perle depuis sa réparation avec l'avant du Saphir ?

    - Le Périr.... 

    Bon, c'est dérisoire je suis d'accord. Mais il faut savoir ce que l'on veut et avec notre savoir faire, un Shortfin, ce serait mégoter. En plus on cherche à augmenter le nombre de réacteurs pour justifier les couts de la ligne de prod.

    Bref, je n'y vois qu'une fausse solution car de fausses économies. C'est comme d'acheter un outils sous dimensionné pour bricoler à la maison. Au final, tu payes le matériel qui aurait pu suffire puis le matériel de pro une fois que tu t'es aperçu que le premier ne te suffit pas. Donc plus cher et pour rien. Bien tenté mais au final, c'est moins économe. Nous nous retrouverions à payer 90% d'un SNA pour 60% de ses performances.

    Si nous voulons un 7ième ou 8ième sous marin, ce sera un SNA. Il faut qu'on trouve de solutions en ce sens. C'est à l'industrie de s'adapter, pas le contraire (dans une certaine mesure)

    Les problèmes liés aux équipages, aux contraintes industrielles sont bloquantes. C'est vrai. Mais si on ne cherche pas de solution, ça veut dire qu'on ne peut même pas envisager l'idée d'un second PANG non plus. Et je pense que des solutions, il y en a. Sinon on va se retrouver comme avec les réacteur nucléaires civils qui manquent de soudeurs. C'est une affaire de gestion donc ce n'est pas insurmontable.

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  17. Entendu à l'instant sur LCI:

    - Le porte parole du ministère de la défense Ukrainien précise que depuis des mois, il y a des discussions à propos de la fourniture d'avions de combats. Il demande des avions de combats de 4ième génération y compris occidentaux, dont des Rafales. Le nom de DA a été cité par les autorités ukrainiennes selon la correspondante Laurence Haim. 

    Le porte parole indique être conscient que ça prend du temps et qu'il y a des difficultés ce que l'on sait déjà. 

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