Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

johnsteed

Members
  • Compteur de contenus

    288
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par johnsteed

  1. johnsteed

    Drone aérien

    Ce n'est pas si cohérent. La configuration aérodynamique des drones monomoteur fait que lorsque le moteur tombe en panne, il se transforme en planeur. Quand on se sert des Reaper, personne n'objecte qu'il est monomoteur. L'Allemagne n'est pas aussi vaste que l'Afrique et avec sa finesse aérodynamique, un Reaper peut très bien se dérouter vers un aéroport avant de crasher. Il y a longtemps que l'on aurait du lancer un équivalent du successeur du Reaper extrapolé du Neuron ou au moins un équivalent du Reaper actuel !
  2. C'est une question que j'ai posée il y a quelques jours dans le fil consacré à l'Allemagne suite aux propos de la ministre allemande et avant que @Patrick nous livre un tour d'horizon historico-politique bien utile. Je pense qu'il y a effectivement des choses à faire, toutes proportions gardées. J'envisageais de faire des propositions dans votre sens dans un post d'ici que j'arrive à trouver un peu de temps pour l'écrire.
  3. Je ne sais pas s'il existe sur ce forum un sujet dédié à la géopolitique en général avec les contextes historiques. Mais il me semble que l'intervention de la ministre allemande pourrait avoir de bon d'enfin faire le point sur les tenants et les aboutissants historiques. Les stratégies élaborées depuis le 19ième siècle pourraient être mise en lumière et confrontées à quelques lectures. Milton Friedman, Samuel Huntington, Pierre Papon, Jeremy Rifkin... l'école de Chicago... J'en oublie. Bref, il y a de quoi dire et surtout de quoi réfléchir et être pragmatique plutôt que de s'entêter. Si les Allemands ne veulent pas de notre Europe de la défense, à nous d'observer le monde, de le comprendre et d'élaborer quelque chose qui soit en phase avec nos idées plutôt que d'espérer que les choses se passent comme nous souhaitons. Je ne sais pas s'il s'agit d'un héritage de l'époque romantique mais nous imaginons le monde à travers des sentiments que nous sommes (peut être) bien seuls à éprouver. A tort ou à raison...
  4. johnsteed

    [Rafale]

    Est ce que les suédois et les brésiliens n'auraient pas fait le choix du cargo plutôt que le convoyage pour des raisons de coûts ? S'ils ne sont pas pressés, entre le tarif de l'heure de vol et la tonne de fret cargo, peut être qu'il n'y a pas de petites économies. Après c'est sûr que c'est moins classe... C'est un peu comme quand on transporte des chars sur de longues distances. Les chars peuvent rouler sur 2000 km avec ravitaillements. Mais on préfère les mettre sur un camion. Ca consomme moins, ça défonce moins les routes et en plus dans ce cas là, c'est plus rapide.
  5. Il y a plusieurs manières de décompter. - Vous décomptez pour les deux candidats dans chaque bureau et vous remontez les résultats pour chacun en même temps. - Vous décomptez pour les deux candidats séparément et vous accumulez les résultats pour chaque candidat pour éviter d'avoir à remonter 10 000 fois 50 bulletins. Si ceux qui comptent pour l'un regroupent leur décompte un escalier apparait dans la courbe qui n'a pas lieu d'être pour l'équipe d'en face qui remonte ses résultats tous les 50 bulletins. C'est l'explication qui me parait la plus probable. Après ça n'exclue d'autres possibilités.
  6. Un gros bureau a du faire son décompte dans son coin et il vient de remonter ses résultats. Ce n'est pas si. intrigant. Ca arrive aussi chez nous ce genre de chose quand on dépouille les bulletins tout au long de la soirée.
  7. Pas trop d'accord (même si je comprends votre réflexe) Ma réflexion ne découle pas uniquement de cette dernière communication (auquel cas vous auriez raison). En revanche je la perçois comme une conclusion d'attitudes observées depuis longtemps. C'est une sorte d'épilogue. D'autre part De Gaulle, n'était pas que la France (au sens électoral, oui). Ce serait oublier les avancées qu'il a permises de concert avec Konrad Adenauer. Il avait une vision de l'Europe des nations (voir une de ses historiques conférences de presse) qui mérite d'être prise en considération et peut être mise à jour.
  8. Ce que nous voyons là, c'est l'officialisation que nous sommes devenus les valets politiques et économiques des états unis. Et que nous nous en satisfaisons. Un certain C d Gaulle doit pleurer dans sa tombe...
  9. Si ce A200M voit le jour, je pense qu'il sera exactement sur le créneau du C130 super hercule ou son évolution mais avec deux moteurs d'A400M à la place de 4. En outre, le TP400 peut être détaré et allégé comme la famille de CFM56 a pu l'être mais il me semble que ce ne sera même pas nécessaire. Enfin, le TP400 est un triple corps (2 corps HP BP et une turbine libre axe hélice) qui lui confère un meilleur rendement thermique. Oui, c'est plus lourd, mais il consomme moins et peut voler plus haut (meilleur potentiel de compression). 2 TP400 fournissent l'équivalent des 4 moteurs du C130 actuel. Avec le temps les avions ont toujours besoin de davantage de puissance. Quand l'A200M arrivera les évolutions du C130 afficheront une puissance comparable.
  10. D'après ce que j'ai pu entendre, il semble qu'une capacité inférieure à l'A400M, c'est à dire quelque chose comme le C130J soit très utile. Un temps, une version militaire de l'ATR 42 a été envisagée mais non réalisée. L'armée s'est tournée vers le CASA C295 qui est un équivalent avec les mêmes moteurs et vers le C130 qui se situe une grosse gamme au dessus. Or, si l'armée us touche les C130 à 65m$, nous les avons payé 150m€, certes avec des fournitures. C'est le même topo avec les hawkeyes. Dès que les us sont en position de monopole, ils facturent sans faire de cadeau. Si l'Europe constitue un marché, que l'armée en a besoin, nous avons tout à gagner à le développer chez nous, d'autant que nous en avons les compétences. De plus un bimoteurs serait plus efficace qu'un quadri question rendement.
  11. johnsteed

    Le successeur du CdG

    Les chiffres dont je dispose (sur Internet, ça vaut ce que ça vaut) sont plutôt ceux ci: Rayon d’action : F-35A 1 080 km / F-35B 869 km / F-35C 1 138 km = 615 mn Ca doit varier selon l'armement emporté, les profils de vols, donc ça reste une indication. Si on suit votre calcul, l'augmentation de 50% de ces chiffres nous amène à 1700 km = 922 nm qui sont ceux du Rafale que vous citez. Pour les drones, j'y reviendrais en détails plus tard, mais je ne me fais pas trop de soucis pour leurs capacités à suivre le NGF pour plusieurs raisons, dont celles ci: Les drones sont souvent envisagés en configuration aile volante, ce qui leur donne une efficacité aérodynamique supérieure. Donc même un gabarit inférieur jusqu'à un certain point, pourrait convenir. Ils sont susceptibles d'être ravitaillables en vol comme les Rafales le sont en configuration "nounou" Une manière d'économiser sur les coûts de développement serait d'imaginer, plutôt qu'un développement d'une cellule dédiée d'envisager une version sans pilote du NGF. Là où nous avons des Rafales mono et biplaces, nous aurions des NGF biplaces (par exemple) et sans pilote. Tout le volume et la masse consacré au pilote seraient dévoué, avec gain, à l'électronique et au carburant. Dans cette configuration, le drone va même plus loin que le NGF... Le point négatif serait qu'on ne profite pas de la possibilité qu'offre une cellule de drone spécifique capable d'encaisser des G nettement supérieurs (>20). Un NGF avec pilote ne sera jamais construit avec des contraintes aussi fortes.
  12. johnsteed

    Le successeur du CdG

    J'ai deux sources. une pas super fiable (Wiki) mais ça donne une idée. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle_(porte-avions) L'autre c'est une source proche qui m'a confirmé cette config même si elle n'est pas systématique. En général, elle ne l'est pas surtout s'il est prévu d'accueillir des aéronefs d'autres nations en cours de mission. Au delà, j'essaie d'estimer les configs "idéales" telles que prévues sur les PA. Ensuite, en pratique, on ajuste...
  13. johnsteed

    Le successeur du CdG

    Aujourd'hui sur le CDG, il y a 2 Pédro, 2 NH-90 et un Panther. Ca fait juste un de plus.
  14. johnsteed

    Le successeur du CdG

    Suite à mes estimations concernant le NGF sur un autre fil, j'en avais profité pour faire de même avec notre futur porte-avions. Pour schématiser, les F-14 opéraient sur les Nimitz (22 embarqués) et les F-4 Phantom sur les Forrestal (~70 000 T). On peut chercher à à extrapoler notre futur Charles de Gaulle 2 ou Jeanne d’Arc pour la parité, comme on voudra. En plus ça embête les islamistes qui détestent combattre une femme... Une sainte de surcroit ! Kitty Hawk: 73 300 T - 323,8 mètres Forrestal: 80 600 T - 326 mètres Nimitz: 88 000 T - 333 mètres Gerald Ford: 95 000 ~ 100 000 T - 335 mètres (Même dessin de coque que les Nimitz) Dans tous les cas, ce sera l’énergie disponible à bord qui bornera les caractéristiques du navire. La surface mouillée de la coque impacte directement la trainée donc la puissance initiale nécessaire. S’y ajoute une vitesse max de l’ordre 27 nœuds. Au delà, chaque nœud gagné coûte très cher pour un intérêt limité. Les catapultes électromagnétiques et les éventuelles armes à énergies dirigées augmentent également les besoins électriques. Avec des réacteurs K22 de 220 - 250 mW, j’arrivais à une sorte de Nimitz / Forrestal compact. 70 - 75 000 T pour ~ 300 mètres de longs, voir aparté ci dessous. Considérant les habituels dépassements de 10% en devis de masse, comme pour l’actuel PAN Charles de Gaule qui est passé de 36 000 T initialement envisagé à 42,500 aujourd’hui, on peut imaginer un porte avions de 78 000 < 80 000 T max à terme pour 300 - 305 m. Je ne vois pas un NGF de 40 T là dessus. Et la littérature disponible ainsi que mes évaluations personnelles me conduisent à imaginer un NGF de 35 T (Version NGF 2 dans mon tableau) J’ai lu chez Mer & Marine que chez Dassault et dans l’armée de l’air, la navalisation du NGF n’est pas bien perçue car elle limite le devis de masse. Ceci pourrait indiquer que les contraintes du futur ASN4G poussent à une masse max du NGF dans la limite haute. Pour limiter les coûts dans une enveloppe réaliste, le DGA se sert peut être de la navalisation pour modérer la masse masse maximale au… minimum. Au passage, ça m'a permis d'évaluer les dimensions du futur ASN4G. Mais au cas où je tombe juste et que ce soit considéré comme confidentiel, je vais garder le résultat pour moi. J’ai également le souvenir de sources indiquant que les Rafales étaient plus à l’étroit qu’espéré sur le Charles de Gaulle. La pratique au jour le jour, c’est difficile à prévoir.... Or, ce qui coute cher, ce sont les avions, les réacteurs nucléaires ainsi que les systèmes et armements (électronique, missiles…). Dès lors, entre un navire de 260m et un de 300 mètres, la différence se situe essentiellement en terme tonnage de tôle dont le coût est dérisoire en regard du reste. Par conséquent, la puissance donnée disponible pour la propulsion et un objectif de vitesse maximale de 27 nœuds fixe la trainée maximale autorisée à la coque. Au delà de l’efficacité hydrodynamique du profil de cette coque, c’est en première approximation la surface mouillée qui impacte la trainée. Au passage, plus une coque est longue, toutes choses égales par ailleurs, meilleure est l'efficacité. Toutes ces considérations ainsi que d'autres que je ne mentionne pas ici me conduisent aux caractéristiques indiquées plus bas. Caractéristiques envisagées à terme. Porte-avions Charles de Gaulle et/ou Jeanne D'Arc: Longueur: 300 - 305m Déplacement: 75 000 T Max Propulsion nucléaire: 2 K22 de 230 ~ 250 mW chacun. 3 Catapultes Emals: 2 à l'avant, 1 sur piste oblique. Fonction CATAPO Parc aviation: 2 Hawkeyes, 2 Pédros, 2 NH-90 (ISR RESCO), 2 H-160 HIL (Polyvalent, ISR), 3 drones MALE type Successor embarqués (=> plus un rêve qu'une prévision, mais bon... c'est ce qu'il faudrait). Panachage de NGF 35 T et Rafale 24,5 T: 42 Rafales 12 NGF et 24 Rafales 20 NGF et 12 Rafales 30 NGF Possibilité d'embarquer en option: 6 drones de combat et d'attaque type Neuron (SEAD, ISR...),
  15. Je l'avais lu sur Internet. Tout comme l'épaisseur de coque épaisse des Seawolf d'ailleurs.
  16. Supprimé. Sincèrement désolé, je crois bien avoir lu ça dans la presse, d'autant que ça concernait un ancien navire retiré du service. Dans le doute, j'ai supprimé.
  17. Ca existe déjà dans les photomultiplicateurs utilisés pour détecter les neutrinos par scintillation. Mais ce n'est pas du matériel que l'on trimbale le dimanche à la campagne. Ca ressemble à ça
  18. Pour commencer sur de bonnes bases qui restent raisonnablement accessibles à tout un chacun: Les premiers chapitres du cours (exceptionnel) de Macanique Quantique de Richard Feynman (une légende hélas méconnue du grand public, ce professeur). Lire au moins les 4 premiers chapitres qui restent très digestes comparés à d'autres cours. Ca date, mais c'est une très bonne référence en matière de vulgarisation pour acquérir les bases. C'est par là que j'ai commencé. Si je devais exprimer une opinion, je dirais que tout le monde devrait le lire. Ca devrait relever de la culture générale. Plutôt que de regarder la TV réalité... Collectivement on y gagnerait tous. https://www.feynmanlectures.caltech.edu/info/ Choisissez le volume 3 (mais vous pouvez tout lire, ne vous privez pas !) Je l'ai en version ebook fr pdf si ça intéresse du monde. Une fois les bases acquises, il devient possible d'en comprendre les évolutions qui ont eu lieu depuis. Vous trouverez ici un aperçu très accessible. https://www.cea.fr/multimedia/Documents/publications/clefs-cea/CLEFS66-FR-FINAL.pdf
  19. Ca veut tout et rien dire: "Système de radiofréquences multifonctions" revient à dire que ça utilise des fréquences radios... La belle affaire. Un récepteur radio FM, c'est un système de radiofréquence multifonction. Si la valeur "10 000" (et 10 000 fois dans quel(s) domaine(s) déjà....) est de la même inspiration, autant confier le plan média à Trump. C'est pas sérieux. De plus en plus d'équipes y compris chez nous s'intéressent aux effets de l'intrication quantique dans le domaine des radars. L'autre système auquel vous faites référence repose, si je vous comprends bien, sur les émissions dites d'opportunitées (TNT, réseaux cellulaires...) qui sont un exemple de radars mutistatiques. Ca existe déjà mais au sol. C'est surtout intéressant face aux aéronefs furtifs.
  20. La seule technologie que j'imagine capable de procurer un tel gain c'est celle des radars quantiques.
  21. J'ai vu passer ça: http://www.opex360.com/2020/09/24/les-deputes-insistent-pour-recreer-une-filiere-francaise-de-munitions-de-petit-calibre/ Ca fait longtemps que cette histoire m'inspire le raisonnement suivant. Je profite de l'actualité pour vous le soumettre. Il y a quelque chose dans cette histoire que je ne comprends pas, peut être parce qu’il me manque des données. Je serais très intéressé si quelqu’un parmi vous pouvait m’éclairer. Nous sommes un pays ou les coûts de productions en général (impôts, taxes diverses, prélèvements sociaux….) sont plus élevés qu’ailleurs. Simultanément notre pays consomme un quantité de munitions de petits calibres plus importante qu’un pays comme la Belgique par exemple, mais on pourrait en citer d’autres. Or ces pays produisent ces munitions de petits calibres pour eux et pour l’export. Si je me livre à une petite estimation à la louche des ordres de grandeurs en présence, je fais le constat suivant: - Le ministère de la défense, ou l’état pour faire simple, achète disons une base 100 de munitions à un pays lambda. Une partie de cette somme est utilisée pour produire les munitions et le reste est versé en salaires des employés et en taxes et impôts divers dans ce pays lambda. Donc une partie des montants dépensés va suivre le cycle économique propre à ce pays. Notre commande contribue ainsi à faire tourner le système économique de ce pays lambda. D'une certaine manière quand nous achetons, nous votons pour le système économique du pays producteur. La base 100 de départ se décompose en d'une part qui nous revient en termes de valeurs des munitions et la part qui fait tourner la machine industrielle. - De la même manière, lorsque l’état passe une commande à une entreprise française, il y a deux étapes. La première concerne la mise en place de l’appareil de production, dont j’ai cru comprendre qu’il existe des fournisseurs français, mais qui n'intervient qu'une fois. La seconde est similaire à la commande passé pour le pays lambda. Sauf que dans ce cas, les employés payent des impôts en France, consomme leur nourriture et le reste, donc paye la TVA essentiellement en France… Comme le taux de prélèvement dans notre pays se situe autour de 50%, nous nous retrouvons avec ~50% qui retourne à l’état. Mais en plus, on a fait tourner des commerces dans notre pays, donc nous maintenons une activité, une consommation « de vie de tous les jours » supérieure à ce que l’on aurait eu dans le premier cas. Puisque notre pays est plus cher que le précédent, il nous faut dépenser une base disons 200 pour que la commande soit honorée. Mais avec toutes les retombées et surtout l’avantage de faire passer un système du mode chômage au mode « l'activité tourne » donc on dépense et on contribue à faire tourner notre système, j’ai du mal à m’imaginer que ce ne soit pas intéressant. Naïvement, mais même si je m’intéresse à l’économie je n’en suis pas spécialiste, il m'apparait que même avec des coûts de productions supérieurs, notre économie s’y retrouve encore tant que l’on reste en dessous d’un seuil de différentiel de compétitivité. Je ne sais pas si les détails de ce calcul existent et sont disponibles au public. Mais quand on prend en compte tous les bénéfices économiques au sens global (sans tenir compte des arguments d’indépendance nationale à ce stade) j’ai du mal à imaginer que l’on soit perdant. D’une manière générale, mon impression, sans doute fausse du coup, c’est que nous avons pratiquement toujours intérêt à garder chez nous les industries même peu profitables (sans aller jusqu’à produire des T-Shirts…) surtout quand nous consommons nous même une grande quantité. Ca permet de donner des emplois à des personnes peu qualifiées et nous restons présents sur des marchés. Sans parler des perspectives pour prendre notre part du gâteau à l’export. Et le jour où une évolution technologique se présente, nous n’avons pas plusieurs trains de retards irrattrapables sur la concurrence étrangère. Si je résume, il faut être présent, même à faibles bénéfices, sur le plus de marchés possibles. Comment réfute t on ce point de vue ?
  22. johnsteed

    L'Inde

    Je pense que vous avez raison mais je voudrais apporter une petite précision. Je n'imagine pas que l'on puisse modifier la "signature de base" d'un aéronef ou même celle acoustique d'un navire qui est un peu comme son ADN. En revanche, on peut la brouiller en temps de paix et supprimer ce brouillage quand ça devient vital. On est davantage dans du masquage, maquillage, camouflage que dans de la transformation pure. J'espère être assez clair car la nuance est faible mais significative sur le plan technique. Tout se passe un peu comme dans une partie de poker. Il y a le jeu que dont on dispose dans un premier temps et le bluff qui relève du pari des futures cartes que nous même et l'adversaire recevront. Ensuite la redistribution partielle du jeu révèle les possibilités de chacun. La nuance entre la réalité et la métaphore, c'est qu'il nous est possible de construire donc de connaître nos futures cartes (dès la conception de l'avion) avant de les dissimuler. Et comme l'adversaire en fait autant, il apparait que la part du renseignement est cruciale. Un conflit est avant tout une guerre de l'information.
  23. johnsteed

    L'Inde

    Il y a une autre phrase très intéressante. Rien de nouveau mais c'est le genre de chose dont on ne parle pas souvent dans la presse, même spécialisée.
  24. Oui, j'ai volontairement simplifié à l'extrême pour isoler les paramètres les plus saillants sur lesquels on peut jouer en expliquant que la poussée vient de la dilatation des gaz qui vient de la température.... Je fais référence à l'équation d''état. Peu importe ce qui produit la chaleur, c'est l'augmentation du volume qui au final produit la poussée. Et le carburant n'ai rien à faire à ce stade, ce serait une résistance électrique ou autre chose, ça n'y changerait rien. La technique actuelle ne permet pas d'aller au delà des 2010*K, donc.... La compression permet aussi de maintenir la performance en haute altitude.
×
×
  • Créer...