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Métal_Hurlant

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Tout ce qui a été posté par Métal_Hurlant

  1. Disons qu'en 39/45 pour détruire des blindés adverses il fallait engager sois même d'autres chars ou des canons, ce qui entrainait nécessairement des pertes. Dans le cas présent, avec les drones c'est 0 pertes humaines pour les opérateurs, et probablement la mort pour les équipages des blindés...
  2. Les drones TB2 ont fait une démonstration de leur capacité de "tueurs de chars" grâce à leur missiles MAM-L https://en.wikipedia.org/wiki/MAM_(Smart_Micro_Munition) Petits mais diablement efficaces : 1m de long, 16cm de diamètre, 22 kg, 8 km de portée
  3. Article en partie accessible seulement : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/18/olivier-roy-l-armenie-a-cru-au-mythe-de-la-russie-chretienne_6060140_3232.html Olivier Roy : « L’Arménie a cru au mythe de la Russie chrétienne » TRIBUNE Outre son déséquilibre militaire flagrant avec l’Azerbaïdjan, Erevan a considéré à tort, comme certains géopoliticiens, que Moscou restait le dernier rempart de l’Occident contre l’islam. Or, c’était mal connaître sa volonté de reconquérir son pré carré, analyse le politiste dans une tribune au « Monde ».
  4. Un éditorial du Monde : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/16/l-accord-rcep-un-premier-defi-pour-joe-biden-face-a-la-chine_6059918_3232.html L’accord RCEP, un premier défi pour Joe Biden face à la Chine
  5. Cela ne concerne pas directement la défense, on peut même dire que les intérêts stratégiques de certains partenaires sont diamétralement opposés (Vietnam et Chine par exemple) mais j'ai le sentiment que les conséquences de cet accord qui concerne certaines des économies les plus dynamiques de la planète vont entraîner des bouleversements majeurs à moyen terme... Et si c'était l'étape qui signifiait le grand décrochage entre l'Asie (et surtout la Chine) et l'Occident ? A l'heure où USA et Europe sont empêtrés dans la crise du Covid, la Chine, la Corée du Sud repartent de plus belle dans une croissance soutenue, tout en ayant maitrisé la propagation du virus. Evidemment il est toujours hasardeux de prédire l'avenir (qui avait imaginé la crise actuelle, la disparition de l'URSS...) mais l'énorme coup de booster que devrait créer cet accord de libre échange risque de propulser la Chine en tête de peloton. à suivre... https://www.capital.fr/economie-politique/la-chine-signe-le-plus-vaste-accord-de-libre-echange-au-monde-1385914 La Chine signe le plus vaste accord de libre-échange au monde ! Quinze pays d'Asie et du Pacifique ont signé un important accord commercial. Le Partenariat régional économique global (RCEP) devient l'accord commercial le plus important du monde en termes de Produit intérieur brut. C'est une première. Quinze pays d'Asie et du Pacifique ont signé, dimanche 15 novembre, un important accord commercial, promu par la Chine, à l'occasion de la clôture d'un sommet virtuel de l'ASEAN qui avait débuté jeudi. Ce Partenariat régional économique global (RCEP) devient l'accord commercial le plus important du monde en termes de Produit intérieur brut, selon des analystes, et concernera plus de deux milliards d'habitants. Il vise à créer une gigantesque zone de libre-échange entre les dix États de l'Asean (Indonésie, Thaïlande, Singapour, Malaisie, Philippines, Vietnam, Birmanie, Cambodge, Laos et Brunei), la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. La réponse chinoise aux États-Unis "Je suis heureux qu'après huit années de négociations complexes, nous puissions terminer officiellement aujourd'hui les négociations du RCEP", a déclaré le Premier ministre vietnamien Nguyen Xuan Phuc, dont le pays assure la présidence tournante de l'ASEAN. Ce pacte, dont l'idée remonte à 2012, est considéré comme la réponse chinoise à une initiative américaine aujourd'hui abandonnée. Il "consolide les ambitions géopolitiques régionales plus larges de la Chine autour des "nouvelles routes de la soie" ("Belt and Road Initiative" en anglais)", analyse Alexander Capri, professeur à la Business School de l'Université Nationale de Singapour. "C'est en quelque sorte un élément complémentaire" de cet instrument-phare de la stratégie d'influence de Pékin sur le monde. "Dans les circonstances mondiales actuelles, le fait que le RCEP ait été signé après huit ans de négociations apporte un rayon de lumière et d'espoir au milieu des nuages", a déclaré le Premier ministre chinois Li Keqiang après la signature virtuelle. Booster les économies "Cela montre clairement que le multilatéralisme est la bonne voie et représente la bonne direction de l'économie mondiale et du progrès de l'humanité", a-t-il ajouté. Le RCEP, dont les membres représentent 30% du PIB mondial, sera "une étape majeure pour la libéralisation du commerce et de l'investissement" dans la région, a estimé Rajiv Biswas, économiste en chef pour l'Asie et le Pacifique du consultant IHS Markit. La signature de cet accord intervient dans un contexte de forte crise économique en raison de l'épidémie de Covid-19 pour les dix membres de l'Association des nations du sud-est asiatique (ASEAN). Ils espèrent beaucoup de cet accord, qui devrait leur permettre de booster leurs économies en rendant leurs produits moins chers à l'exportation, et en facilitant la vie de leurs entreprises via une harmonisation des procédures. De l'importance du commerce Mais beaucoup de signataires luttent encore contre le coronavirus et espèrent que le RCEP les aidera à atténuer le coût de la pandémie, qui a donné un énorme coup de frein à leurs économies. L'Indonésie est récemment entrée dans sa première récession depuis deux décennies, tandis que l'économie philippine s'est contractée de 11,5% en glissement annuel au troisième trimestre 2020. Le Covid a rappelé à la région pourquoi le commerce est important et les gouvernements sont plus désireux que jamais d'avoir une croissance économique positive", a déclaré Deborah Elms, directrice exécutive de l'Asian Trade Center, une société de conseil basée à Singapour. L'Inde, la grande absente L'accord comprend également la propriété intellectuelle, mais exclut tout ce qui touche à la protection des travailleurs et à l'environnement. L'Inde devait également rejoindre ce pacte commercial sans précédent mais a décidé l'an dernier de s'en retirer par crainte de voir des produits chinois à bas prix envahir son marché. New Delhi a toutefois la possibilité de rejoindre cet accord plus tard. Ce pacte commercial est également largement considéré comme le moyen pour la Chine d'étendre son influence dans la région et d'en déterminer les règles, après des années de passivité de la part des Etats-Unis pendant la présidence de Donald Trump. En janvier 2017, ce dernier avait retiré son pays du grand projet concurrent, le Traité de libre-échange transpacifique (TPP), promu par son prédécesseur démocrate Barack Obama.
  6. Incroyable ! Le 13h00 de TF1 a ouvert son jt avec la situation au HK ! (doivent se lasser du Covid 19 et des attentats...) Sur le terrain les azéris accordent un délais aux arméniens pour évacuer les zones prévues dans l'accord :
  7. Une analyse de Jean-Dominique Merchet de la bataille de Chouchi, qu'il compare à celle de Monte-Cassino en Italie (1944) https://www.lopinion.fr/video/actu/haut-karabakh-point-situation-40e-jour-conflit-228408
  8. Un court reportages TV sur les habitants du HK qui se résignent à partir :
  9. Si les azéris n'ont eu que 1.700 morts en 44 jours de combat, ça ne me semble pas beaucoup, ils s'en tirent bien. Mais il est fort possible que les chiffres avancée de part et d'autre soient inexactes et sous-évalués
  10. Très bonne vidéo, une bonne présentation pour celui qui veut comprendre les enjeux de cette histoire compliquée Dommage qu'elle commence par une longue séquence de pub...
  11. D'après Poutine, plus de 4.000 morts et plus de 8.000 blessés durant les 44 jours de conflit
  12. Non, par contre la vidéo concerne la Libye, pas la Syrie...
  13. Pourtant je lis l'article de RAIDS n°412 intitulé "Quelques leçons tirées par l'appareil militaire russe de l'intervention en Syrie" Je relève ce passage (page 61) : "...En éliminant les signaux correspondant à des objets volants non menaçants comme les petits drones lents, les conduites de tir des Pantsir russes ont été pris en défaut, ce qui conduisit à leur destruction..."
  14. hum hum ça a l'air facile. Pourtant il me semble avoir lu que les russes ont eu bien des soucis avec ces fameux TB2 !? (je n'ai pas suivi de près les opérations en Syrie...)
  15. Les stations de contrôle ok. Encore faut-il les trouver... Et si elles étaient en Turquie ? Pas question de frapper sur leur territoire !!
  16. Cas d'école, imaginons que ce soit l'armée française qui luttait contre les azéris. Un AWACS qui survole (à distance) toute la zone avec quelques rafales en stand by prêts à lâcher leurs missiles air-air, est-ce la bonne formule pour détecter et abattre les TB2 ? Pour les munitions rôdeuses, y a t-il un moyen de les brouiller ou aveugler ?
  17. Reportage au coeur des combats. Du grand journalisme ! Vidéo de la bataille de Shusha / Shushi le 7 novembre. La vidéo montre les chars NKR T-72 et les BMP-2 IFV jouant un rôle central dans la contre-attaque, qu'ils pourraient utiliser parce que les intempéries ont empêché l'emploi efficace de TB2.
  18. "...Gros plan du lanceur arménien et du missile du "Elbrus" (Scud-B) système de missiles, qui a été détruit par l'Azerbaïdjan à la mi-octobre dans la région frontalière de l'Arménie entre Vardenis et Sotk..."
  19. D'où provenaient les centaines de T-72, véhicules blindés, syst. SAM, ect... qu'ils possédaient avant ce conflit ? Des stocks de matos du temps de l'URSS j'imagine, ou alors en partie donné par les russes pour pas grand chose. Inutile d'imaginer que ce petit pays pauvre d'à peine 3 millions d'habitants puisse reconstruire une armée puissante, sauf si Poutine décidait de les réarmer sans argent en contre-partie (mais quoi d'autre ?)
  20. Les arméniens qui étaient resté au HK abandonnent leur maison et partent pour l'Arménie. Certains mettent le feu plutôt que de la laisser aux azéris...
  21. Les arméniens ont déjà du mal à avaler le récent accord, j'imagine leur tête si les turcs viennent sur le terrain faire la police : https://www.lemonde.fr/international/article/2020/11/12/en-armenie-des-opposants-contestant-l-accord-sur-le-haut-karabakh-arretes_6059448_3210.html En Arménie, des figures de l’opposition n’acceptant pas l’accord sur le Haut-Karabakh arrêtées Ils ont été interpellés, selon le service d’enquête du parquet, pour « organisation illégale de désordres de masse violents », alors qu’ils dénoncent l’accord signé sous l’égide de Moscou. Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h22, mis à jour à 11h48 extrait : Une délégation russe se rendra en Turquie Une délégation russe est par ailleurs attendue vendredi en Turquie pour discuter du contrôle conjoint du cessez-le-feu au Haut-Karabakh par Moscou et Ankara, a annoncé jeudi le ministre turc des affaires étrangères. L’accord mettant fin aux hostilités ne fait pas mention d’un quelconque rôle turc dans sa mise en œuvre. Mais Ankara, allié de Bakou, affirme qu’il contrôlera conjointement avec Moscou l’application du cessez-le-feu. Un mémorandum sur la création d’un centre conjoint de contrôle a été signé mercredi soir lors d’une cérémonie virtuelle par les ministres de la défense de la Russie et de la Turquie, selon Ankara. « Nous discuterons des modalités du fonctionnement du centre conjoint d’observation et de contrôle du cessez-le-feu avec la délégation russe », a déclaré jeudi le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavusoglu, lors d’une conférence de presse à Bakou, retransmise par les télévisions turques. Selon M. Çavusoglu, « la Turquie aura le même rôle que la Russie » dans ce centre qui se chargera d’une surveillance « terrestre et aérienne » des éventuelles violations du cessez-le-feu. Ce centre sera établi dans un lieu choisi par l’Azerbaïdjan, selon les autorités turques. Des diplomates français et américains sont également attendus prochainement à Moscou pour des discussions au sujet du Haut-Karabakh, a annoncé jeudi le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov. La Russie, la France et les Etats-Unis coprésident le groupe de Minsk, que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a chargé de jouer les médiateurs dans ce conflit.
  22. Un article du Washington Post ; L'essentiel en traduction automatique : https://www.washingtonpost.com/world/europe/nagorno-karabkah-drones-azerbaijan-aremenia/2020/11/11/441bcbd2-193d-11eb-8bda-814ca56e138b_story.html Les drones azerbaïdjanais dominaient le champ de bataille du Haut-Karabakh - et ont montré l'avenir de la guerre Les frappes de drones - visant des soldats arméniens et du Haut-Karabakh et détruisant des chars, de l'artillerie et des systèmes de défense aérienne - ont fourni un énorme avantage à l'Azerbaïdjan dans la guerre de 44 jours et ont offert la preuve la plus claire à ce jour de la transformation des champs de bataille par des drones d'attaque sans pilote. La gamme croissante de drones relativement peu coûteux peut offrir une puissance aérienne aux pays à une fraction du coût de maintien d'une force aérienne traditionnelle. La situation au Haut-Karabakh a également souligné comment les drones peuvent soudainement déplacer un conflit de longue date et laisser les forces terrestres fortement exposées. «Les drones offrent aux petits pays un accès très bon marché à l'aviation tactique et aux armes à guidage de précision, ce qui leur permet de détruire les équipements beaucoup plus coûteux d'un adversaire tels que les chars et les systèmes de défense aérienne», a déclaré Michael Kofman, analyste militaire et directeur des études sur la Russie à l'AIIC. groupe de réflexion sur la défense à Arlington, en Virginie. «Une force aérienne est une chose très coûteuse», a-t-il ajouté. «Et ils permettent l'utilité de la puissance aérienne pour des nations plus petites et beaucoup plus pauvres.» En Azerbaïdjan, les vidéos des frappes de drones ont été publiées quotidiennement sur le site Web du ministère de la Défense du pays, diffusées sur des grands écrans dans la capitale, Bakou, et tweetées et retweetées en ligne. Ils ont également été étudiés par des analystes militaires occidentaux pour suivre les progrès militaires rapides de l'Azerbaïdjan. Les drones armés font de plus en plus partie de la guerre depuis que le Pentagone a déployé son Predator en Afghanistan à la suite des attentats du 11 septembre. Des drones lanceurs de missiles sont maintenant produits dans de nombreux pays, dont la Turquie, la Chine et Israël, et ont été utilisés par diverses parties dans des batailles, y compris la guerre par procuration en Libye. En quelques mois, cependant, le Haut-Karabakh est peut-être devenu l'exemple le plus puissant de la façon dont des drones d'attaque petits et relativement peu coûteux peuvent changer les dimensions des conflits autrefois dominés par les batailles terrestres et la puissance aérienne traditionnelle. Il a également mis en évidence les vulnérabilités de systèmes d'armes, de chars, de radars et de missiles sol-air, même sophistiqués, sans défense de drone spécifique. Et cela a soulevé un débat sur la question de savoir si l'ère du char traditionnel pourrait toucher à sa fin. L'Azerbaïdjan a utilisé sa flotte de drones - achetée à Israël et à la Turquie - pour traquer et détruire les systèmes d'armes arméniens dans le Haut-Karabakh, brisant ses défenses et permettant une avance rapide. L'Arménie a constaté que les systèmes de défense aérienne du Haut-Karabakh, dont beaucoup étaient d'anciens systèmes soviétiques, étaient impossibles à défendre contre les attaques de drones, et les pertes se sont rapidement accumulées. Franz-Stefan Gady, chercheur sur l'avenir des conflits à l'Institut international d'études stratégiques, a déclaré que les équipements militaires traditionnels tels que les chars et les véhicules blindés ne deviendraient pas obsolètes. Mais le Haut-Karabakh a montré «l'importance toujours croissante» de l'utilisation de drones armés avec d'autres armes et des forces terrestres hautement entraînées, et «les conséquences exponentiellement plus dévastatrices de ne pas le faire dans les guerres futures», a-t-il déclaré. «Pertes massives» La région séparatiste d'Azerbaïdjan avec une population majoritairement arménienne s'est détachée à la fin des années 80, entraînant la guerre et la perte humiliante par l'Azerbaïdjan de l'enclave et de sept districts environnants. Un processus de plusieurs décennies, mené par les États-Unis, la France et la Russie, n’a pas abouti à un règlement. L'Arménie s'est contentée du statu quo d'un conflit gelé, conservant son territoire. Mais l'Azerbaïdjan, frustré par un processus de paix qui, selon lui, n'a rien livré, a utilisé ses richesses pétrolières de la mer Caspienne pour acheter des armes, y compris une flotte de drones turcs Bayraktar TB2 et de drones kamikazes israéliens (également appelés munitions à flâner, conçues pour planer dans une zone avant de plonger. sur une cible). Lorsque les combats ont repris le 27 septembre, les vidéos de drones diffusées sur grand écran à Bakou et sur YouTube ont attisé le soutien populaire à la guerre, alors même que l'Azerbaïdjan cachait des chiffres sur ses propres morts à la guerre.«De toute évidence, le facteur décisif dans ce conflit est l'intervention de la Turquie aux côtés de l'Azerbaïdjan. Ils semblent coordonner fortement l'effort de guerre », a-t-il dit, ajoutant qu'il semblait que la Turquie avait transféré des mercenaires syriens en Azerbaïdjan deux semaines avant le conflit.Et puis il y avait les drones. Leurs cibles comprenaient des positions fortifiées des années 1990. «Il y a eu des pertes massives», a déclaré de Waal. «Il est possible qu'environ un tiers des chars arméniens aient été détruits. C'est évidemment un facteur critique dans la prise de tous ces territoires. Incapables d'égaler la puissance des drones de l'Azerbaïdjan, les forces arméniennes, démoralisées et déchirées par le covid-19, ont subi une série de calamités militaires. 'Très difficile à cacher' Des responsables arméniens et du Haut-Karabakh ont déclaré qu'ils n'avaient d'autre choix que de signer la trêve de mardi pour éviter de nouvelles pertes en vies humaines et en territoire. Au début de la guerre, l'Azerbaïdjan a utilisé 11 avions An-2 de l'ère soviétique lents qui avaient été convertis en drones et les ont envoyés bourdonner au-dessus du Haut-Karabakh comme appât pour les systèmes de défense aérienne arméniens - les incitant à tirer et à révéler leurs positions, après quoi ils pourraient être touchés par des drones. L'Azerbaïdjan a utilisé des drones de surveillance pour repérer des cibles et a envoyé des drones armés ou des drones kamikazes pour les détruire, ont déclaré des analystes. La Turquie, qui a participé à des exercices militaires conjoints avec les forces azerbaïdjanaises en Azerbaïdjan au cours de l'été, soutient son allié mais nie toute implication directe dans les combats. Mais l'Azerbaïdjan a probablement profité de l'expérience de la Turquie concernant son utilisation récente de drones en Syrie ainsi qu'en Libye, où ses drones ont battu les systèmes de défense aérienne de fabrication russe Pantsir S1 utilisés par les forces du général renégat Khalifa Hifter en mai. Des vidéos publiées par les deux parties au Haut-Karabakh - y compris des frappes de drones et des soldats avançant dans des villages et des villes - ont permis aux analystes militaires de comptabiliser les coups confirmés. Stijn Mitzer, un analyste rédigé sur le blog des affaires militaires Oryx , a noté que les deux parties ont utilisé la propagande pour faire valoir leurs gains militaires, mais que l'analyse des séquences vidéo a permis de vérifier les affirmations. Le groupe a publié une liste du matériel militaire détruit, y compris des preuves photographiques ou vidéo pour chaque char et système d'armes.Leur décompte , qui enregistre les pertes confirmées par des photographies ou des vidéos, indiquait les pertes arméniennes à 185 chars T-72; 90 véhicules blindés de combat; 182 pièces d'artillerie; 73 lance-roquettes multiples; 26 systèmes de missiles sol-air, dont un système Tor et cinq S-300; 14 radars ou brouilleurs; un avion de guerre SU-25; quatre drones et 451 véhicules militaires. L'Azerbaïdjan, a conclu le groupe, avait visuellement confirmé les pertes de 22 chars, 41 véhicules blindés forcés, un hélicoptère, 25 drones et 24 véhicules. Le décompte complet des pertes des deux côtés ne peut être vérifié indépendamment, mais les pertes arméniennes semblent nettement plus élevées, selon des analystes militaires. Le chef du Haut-Karabakh, Arayik Harutyunyan, a déclaré mardi que tout le Haut-Karabakh aurait été pris "en quelques jours" si les combats avaient continué, citant les "très lourdes pertes humaines" infligées par les drones. Malcolm Davis, analyste principal à l'Australian Strategic Policy Institute, a écrit sur le site Web RealClearDefense que des systèmes tels que le drone kamikaze deviendront probablement plus répandus à mesure que la technologie s'améliorera et que les coûts diminueront. «C'est un game-changer potentiel pour la guerre terrestre », a-t-il écrit.
  23. Un long article sur le site de Forbes, richement illustré de vidéos, photos, cartes... Je mets quelques extraits (traduction automatique) : https://www.forbes.com/sites/sebastienroblin/2020/11/11/endgame-in-nagorno-karabakh-two-weeks-that-may-reshape-the-caucasus/ Fin de partie au Haut-Karabakh: deux semaines qui pourraient remodeler le Caucase Sébastien Roblin Pendant 28 ans, le NKR a vaincu les tentatives sporadiques de l'armée azerbaïdjanaise de reprendre la région. Mais une offensive concertée lancée par l'Azerbaïdjan le 27 septembre 2020 s'est déroulée de manière assez différente car la puissance de feu des drones achetés par Bakou à la Turquie et à Israël a infligé des pertes stupéfiantes aux véhicules, à l'artillerie et aux défenses aériennes arméniennes .Le cessez-le-feu oblige l'Arménie à concéder à l'Azerbaïdjan une grande partie du territoire autrefois contrôlé par le NKR, ce qui équivaut à une victoire sans précédent pour l'Azerbaïdjan et son allié, la Turquie. (...) Lorsque le troisième cessez-le-feu a immédiatement éclaté le 26 octobre, il était clair que les commandants arméniens ont reconnu leur vulnérabilité à Lachin. Les forces arméniennes ont fait un bond pour défendre le couloir et ont monté une contre-offensive dans le sud-ouest destinée à soulager la pression sur Lachin. Cette mobilisation a réussi à contenir l'avance azerbaïdjanaise sur la route nord de Lachin. Pour la première fois depuis les premiers jours de la guerre , des images diffusées par les forces arméniennes semblaient montrer des pertes importantes sur les véhicules blindés azerbaïdjanais. (...) Alors que la défense féroce rendait impossible l'avancée des routes de montagne étroites, des déclarations officielles et des séquences vidéo ont montré que l'Azerbaïdjan a pivoté pour déployer de petites formations d'infanterie débarquée et des forces spéciales (les soi-disant «groupes de reconnaissance de sabotage») pour infiltrer les montagnes jusqu'à la au nord et à l'est du couloir.Les images de combat montraient de plus en plus d'affrontements entre ces groupes et les patrouilles arméniennes dans les zones sauvages. À ce stade du conflit, les forces arméniennes ont semblé utiliser plus largement la couverture pour atténuer la présence écrasante de drones azerbaïdjanais. Les équipes de défense aérienne arméniennes survivantes ont réussi à abattre au moins deux drones TB2 turcs, le type responsable du plus de dégâts. Cela reflète peut-être l'Arménie déployant ses systèmes de défense aérienne Buk-M1-2 et Tor-MK2M plus modernes avec une plus grande portée. Les soldats arméniens ont déclaré aux journalistes que leurs anciens systèmes sol-air SA-8 Osa et SA-13 Strela-10 ne pouvaient pas engager le TB2 à son altitude maximale de fonctionnement. Cependant, au moins un Tor a été détruit par des frappes de drones azerbaïdjanais alors qu'il cherchait à se cacher dans un garage. Les images de combat publiées par l'Azerbaïdjan, quant à elles, ont révélé qu'il déployait des armes supplémentaires pour le conflit qui n'avaient pas été plus tôt, telles que les missiles antichars israéliens Spike NLOS , qui ont une capacité semblable à un drone pour flâner ou être redirigés par un opérateur. .D'autres images montrent des drones azerbaïdjanais observant des cibles qui sont ensuite frappées par des roquettes d'artillerie EXTRA. L'Azerbaïdjan a également déployé des types supplémentaires de munitions de flânage tels que l'Orbiter israélien 1K et le SkyStriker en plus du drone Harop kamikaze, plus connu. L'Arménie, quant à elle, a publié des images montrant qu'elle avait développé son propre drone kamikaze, utilisé lors d'une frappe sur une installation azerbaïdjanaise, comme indiqué ci-dessous. (...) Les forces arméniennes ont également fait un usage accru des drones de surveillance, y compris ce qui semble être des Orlan-10 de fabrication russe, à en juger par les caractéristiques de l'interface utilisateur. (...) Le 26 octobre, l'Azerbaïdjan a également tenté un assassinat ciblé apparent avec une frappe de drone sur une jeep transportant le ministre de la Défense du NKR, le général Jalel Harutyunyan. Comme l'opérateur de drone a ciblé la jeep transportant Harutyunyan plutôt que les camions les plus importants, il semble très probable que le raid ait été basé sur les renseignements azerbaïdjanais. L'attaque aurait blessé le général, obligeant un remplaçant à prendre ses fonctions. (...) Apparemment convaincus d'avoir correctement supprimé les défenses aériennes arméniennes, les hélicoptères de combat Mi-35 de l'armée de l'air azerbaïdjanaise et les jets d'attaque Su-25 Frogfoot ont également commencé des frappes limitées sur les positions arméniennes. Ce dernier surtout pourrait livrer des munitions beaucoup plus lourdes que le TB2.Les affirmations faites par les deux côtés sur d'autres Frogfoots abattus (l'Arménie possède également des Su-25 et en a perdu un au début du conflit) n'ont pas été confirmées par des preuves visuelles. Les forces arméniennes et azerbaïdjanaises ont également malheureusement continué à se cibler mutuellement sur les populations civiles urbaines avec de l'artillerie à roquettes et des missiles balistiques. Alors que l'artillerie azerbaïdjanaise a continué à bombarder 24 heures sur 24 contre Stepanakert et Shusha / i, les 27 et 28 octobre, des missiles et des roquettes arméniens, ces derniers chargés d'armes à sous-munitions selon Amnesty International , ont tué 26 civils à Barda, en Azerbaïdjan - un bain de sang a été témoin par les journalistes du New York Times.Le 9 novembre, quelques heures avant la fin des hostilités, des séquences vidéo ont également semblé montrer que les troupes arméniennes avaient lancé des missiles balistiques sophistiqués Iskander-E sur une cible inconnue, un geste longtemps pensé pour signaler une escalade de la guerre. Au-delà d'attaques délibérées et indirectes contre des civils, l'auteur a vu (mais ne publiera pas ici) des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrant des crimes de guerre commis par des soldats des deux côtés, y compris les abus ou le meurtre de prisonniers de guerre et de civils, la mutilation des décédés et tourmentant les parents de soldats décédés par téléphone. Bataille pour Shushi / Shusha Les commandants arméniens espéraient probablement tenir suffisamment longtemps pour que les conditions hivernales arrêtent les opérations militaires - et en particulier les opérations aériennes -, gagnant du temps pour que la pression internationale oblige l'Azerbaïdjan à abandonner son offensive. Mais au début de novembre, il est devenu évident qu'au lieu de capturer la ville de Lachin, les forces azerbaïdjanaises avaient réussi à percer en avançant vers le nord à travers les montagnes en direction de Shusha / Shushi (les noms azerbaïdjanais et arménien de cette ville respectivement). (...) Alors que le temps couvert commençait par intermittence à faire échouer l'opération de drone, l'Arménie a rassemblé ses formations blindées restantes dans le but de retarder l'avance azerbaïdjanaise. Mais des images publiées le 7 novembre montrent une infanterie et des chars arméniens recevant des tirs à la périphérie de Shushi / Shusha en provenance de la ville elle-même, indiquant que les unités azerbaïdjanaises en avaient probablement capturé au moins une partie. (...) Moscou a fourni un certain soutien à l'Arménie en déplaçant des formations de troupes russes près de la frontière, apparemment avertissant les forces azerbaïdjanaises de ne pas lancer d'attaques transfrontalières. Des avions de combat russes ont également lancé une frappe meurtrière le 26 octobre tuant 50 miliciens alliés à la Turquie à Idlib, en Syrie, dans ce qui a été largement perçu comme un coup de semonce dirigé contre la Turquie. (...) Les observateurs militaires du conflit devraient également noter comment la prolifération des drones armés et des munitions flottantes a atteint un point où les États petits et moyens peuvent les utiliser de manière décisive dans un conflit. La guerre a également montré que de nombreux systèmes de défense aérienne existants se révéleront incapables de faire face à la menace des systèmes sans pilote présents.
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