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penaratahiti

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Messages posté(e)s par penaratahiti

  1. J'arrive pas à trouver d'infos à ce sujet mais on pourrait envisager un mode passif de missile patriot qui verrouille une cible aérienne sur la base de ses émissions radar (calibré sur les émissions d'un A-50 au hasard, donc cible peu manœuvrante avec trajectoire prévisible, et vol bien lobé pour gagner en portée ), dans le style du mode HOJ (home on jam) de l'AMRAAM ?

    Et passage en pitbull en phase terminale pour affiner la trajectoire, se faisant détecter par le système d'autoprotection de l'avion tardivement, d'où le largage des leurres.

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  2. il y a 8 minutes, CANDIDE a dit :

    Je pensais que les sous-marins étaient mieux protégés ! 

    Heureusement qu'il y en a toujours un en patrouille !

    à part le fait qu'ils sont à l'air libre, toute la presqu'île de Crozon est une zone d'exclusion aérienne pour les aéronefs civils, et les approches maritimes de la base sont ce qu'il y a de plus surveillé sur le territoire.

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  3. il y a 19 minutes, Vince88370 a dit :

    Les russes ont fait une petite présentation de leur systèmes de frappe longue porté avec de l'islanker et MLRS 

    Le plus intéressant reste la présence de Gerasimov revenu d'entre les morts 

     

    Pour Gerasimov, on n'a pas la date de la prise de vue donc ça n'a pas de valeur (comme les affirmations qu'il est mort tant qu'on n'a pas de preuve d'ailleurs).

  4. il y a 4 minutes, Ronfly a dit :

    Je dirais le feu flash inférieur.

    effectivement, cf. à 1:00 dans la vidéo, c'est le strobe (feu blanc à éclat) :

     

     

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  5. il y a 7 minutes, rogue0 a dit :

    Repost du fil ops militaire avec d'autres détails, et des vérifications préliminaires

    https://www.twz.com/news-features/what-does-a-shahed-136-really-cost

    Une fuite/piratage de documents iraniens donnerait des détails sur le contrat des drones iraniens Shahed à la russie.
    A prendre avec les pincettes d'usage pour des documents fuités (source anti iranienne ? ou anti russe?):

    En gros :
    pour 6000 drones, le prix unitaire "tout compris" (avec transfert de licence technologique, et l'usine) serait autour de 200 000$.
    Après amortissement de l'usine et sans les licences techno, le prix "flyaway" serait plutôt de l'ordre de 50 000$ (au lieu des premières estimations de 20 000$).
    Le contrat global aurait été réglé à l'Iran ... via 2 tonnes d'or.

    Commentaire perso:
    C'est assez cohérent (car les Shahed ont pas mal de mesures de durcissement (multiples récepteurs GPS/Glonass/Beidou/Galileo contre le brouillage GNSS, cage de faraday anti EMP, etc).
    Et les ukrainiens ont dû faire plein de compromis pour optimiser les coûts sur leurs drones longue portée (en carton) : 
    à eux seul, les moteurs (copie de) Rotax coûteraient 10k$

     

    ça ne change pas trop l'équation économique de la défense aérienne anti-drone (les SAM chers ne sont plus la panacée universelle) , mais ça donne une idée plus réaliste de ce que ça nous coûterait.

    Note importante : ce coût compte pour les drones longue portée.
    Les drones tactiques de champ de bataille eux sont encore moins chers.

     

    6000 * 200 000 $ = 1 200 000 000 $

    2 tonnes d'or au cours de 2022 = 120 000 000 $

    ==> soit les 2 tonnes d'or ont servi à payer 10 % du marché, soit il y a une erreur d'un facteur 10 dans le prix ? ou alors d'autres contreparties en nature...

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  6. Il y a 2 heures, ARPA a dit :

    Ça dépend s'il est déjà partiellement démarré ou non. Et on ne parle pas d'un A330, mais d'un "avion de guerre" A330MRTT (version française FAS) qui a peut-être un temps de démarrage différents.

    En période de crise, il est tout à fait envisageable que le MRTT d'alerte reste sous tension avec une partie de ses systèmes les plus long à démarrer déjà allumé.

    S'il faut une heure pour faire "chauffer" l'avion, rien n'interdit de demander à un mécanicien de rester dans l'avion pour s'en charger. Le reste de l'équipage n'est pas à bord (donc il courre) mais une grosse partie de la mise en route est faite. Le Poker correspond à la mission aérienne qui finit un exercice nucléaire de plusieurs jours, on a simulé une crise nucléaire internationale donc il est possible que l'avion soit passé peu de temps avant d'une alerte en heures à une alerte de quelques minutes.

    Lors de cet exercice, je suis presque sûr que cet avion bougera quelques instants (moins de 5 minutes) après que le dernier membre d'équipage soit monté à bord.

     

    Du même style, sur les porte-avions Clemenceau, il fallait "longtemps" (plus d'une heure) pour mettre en route les catapultes. Donc l'une d'elles devait être  toujours partiellement en service pour pouvoir catapulter un avion en moins d'une heure en cas d'urgence dès qu'il y avait un avion à bord, même si c'était une journée sans vol de prévu.

    Si tu as un mécano qui a déjà préparé l'avion, avec ground power unit connectée, plan de vol renseigné, FMC programmé, tu as mis en route en moins de 5mn effectivement.

    Sur la photo par contre je ne vois pas de GPU connecté. L'avion peut être préparé en autonomie avec son APU mais tu vas consommer un peu pendant ton alerte (210 kg/h), ce qui peut être acceptable en regard du volume embarqué (111 t).

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  7. Il y a 2 heures, g4lly a dit :

    Sans forcément décoller par exemple ... tu peux déjà déplacer l'avion ... si un ciblage a été fait sur les parking ou était les avions il y a 10 minutes et que les menaces ne sont pas retaské à la dernière seconde les missiles ne tomberont pas sur ton avion.

    Pour l'IRS il me semble bien que l'alignement peut se faire en vol au besoin - c'est pas idéal mais c'est fonctionnel si la procédure qui va bien est respectée - ... c'est le cas sur pas mal d'avion militaire depuis longtemps, et ça semble aussi le cas sur les liner civil récent.

    Si c'est une frappe nuke, déplacer l'avion sans décoller c'est le perdre.

    Je crois que tu peux faire un fast align avec recalage GPS en vol mais j'imagine qu'en poker ils s'entraînent aussi à se passer de GPS en partant du principe qu'il est brouillé. 

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  8. il y a 17 minutes, Teenytoon a dit :

    3 minutes de plus ou de  moins ça change quoi quand la machine ne démarre pas avant... Ca met combien de temps à démarrer un A330 ?

    Elle est bizarre ta question. 

    T'as potentiellement un missile en vol pour détruire ta base dans 10-15 mn mais tu marches tranquilou avec ton cigare ?

    Le chemin critique pour ton temps de démarrage c'est l'alignement de ton IRS (centrale inertielle), compter 10mn pour un A330. 

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  9. il y a 37 minutes, Eau tarie a dit :

    Tout ceci est classifié très cher :combatc:. Donc les sachants ne diront rien.

     

     

    en tout cas, le soum n'est pas à l'arrêt mais à vitesse très réduite (quelques nœuds) pour avoir un minimum de stabilité de la plate-forme de tir ; ça c'est pas confidentiel :biggrin:

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  10. Il y a 3 heures, Alexis a dit :

    Le Scalp sans problème c'est intégré y compris pour les 2000D non modernisés. L'AASM des essais ont été réalisés on en avait parlé.

    En revanche, le 2000D non modernisé n'a pas de canon. Sauf bien sûr à imaginer que des exemplaires destinés à l'Ukraine aient été modernisés avec un canon, ce qui n'est probablement pas impossible.

     

    Edit : correction

    à la limite un crash programme pourrait accélérer l'intégration d'une nacelle canon avec l'adaptation du calculateur balistique, mais vu comment ça tire des roquettes lobées de chaque côté, le straffing ne me parait pas être la priorité

  11. Il y a 1 heure, Fanch a dit :

    Il y a des gilets adaptés pour les opérations maritimes avec des bouées intégrées qui se gonflent automatiquement.

    étonnant en effet, chez nous les commandos (et le GIGN puisqu'ils doivent avoir le même matos) sont équipés en gilets avec système de gonflage automatique HAMMAR, du type BG-FM de Plastimo :

    https://betalight-tactical.com/products/plastimo-tactical-lifejackets

    l'avantage du gilet français vs US c'est qu'on peut inhiber le système de gonflage automatique, peut-être que les Seals préfèrent ne pas porter de gilet que d'avoir un gonflage intempestif dans certaines situations ?

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  12. il y a 21 minutes, Titus K a dit :

    J'ai cru que c'était un compte parodique ... mais non c'est vraiment le ministère des affaires étrangères RU

    GD9QElIWUAI0D8L?format=jpg&name=medium

    non en fait c'est la main du gars tout à gauche, il a un bras gauche de 2m de long... p***** de débiles.... pas mal VZ qui est des 2 côtés de la photo... la fraude étant de faire croire que c'est la main de VZ

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  13. il y a 13 minutes, PolluxDeltaSeven a dit :

    Les deux solutions sont encore très viables. Ça dépend de ce qu'on cherche à faire, de la structure de la plateforme, etc.

    Niveau plaques sur les flancs, on avait les vieux 707 Phalcon, et le système a été repris sur l'EL/W-2085.
    Par contre sur le dérivé EL/W-2090, ils ont gardé le radome au dessus de l'avion.

     

    Bref, les deux existent, et pour encore longtemps.

     

    pour l'EL/W-2090, le choix du radôme a surement été dicté par l'existence de la solution A-50 permettant d'éviter de valider une nouvelle formule aérodynamique, de garder les cheminement de câble, etc...

  14. Le 09/01/2024 à 15:17, Wallaby a dit :

    Chapitre 1 - La stabilité russe

    La solidité de la Russie a été l’une des grandes surprises de la guerre. Elle n’aurait pas dû l’être ; il était facile de la prévoir et il sera facile de l’expliquer.

    Pour montrer l’énormité d’une erreur de perception qui s’est étalée sur toutes les années Poutine, partons du titre d’une chronique parue dans Le Monde le 2 mars 2022, signée de Sylvie Kauffmann, éditorialiste du journal : « Le bilan de Poutine à la tête de la Russie est une longue descente aux enfers d’un pays dont il a fait un agresseur. »

    Voilà comment le grand journal de référence français décrivait une période qui, après l’effondrement des années 1990, fut précisément celle de la sortie des enfers. Il ne s’agit pas ici de dénoncer, de s’indigner, d’accuser de mauvaise foi – les personnes qui pensent ainsi sont sincères –, mais de comprendre comment de telles absurdités ont pu être écrites alors qu’il était si facile de voir que la Russie allait beaucoup mieux.

    Entre 2000 et 2017, phase centrale de la stabilisation poutinienne, le taux de décès par alcoolisme est tombé en Russie de 25,6 pour 100 000 habitants à 8,4, le taux de suicide de 39,1 à 13,8, le taux d’homicide de 28,2 à 6,2. Cela signifie, en chiffres bruts, que les décès par alcoolisme sont passés de 37 214 par an à 12 276, les suicides de 56 934 à 20 278 et les homicides de 41 090 à 9 048. Et c’est un pays qui a vécu cette évolution qu’on nous déclare pris dans « une longue descente aux enfers ».

    Comme nous l’apprend David Teurtrie dans son ouvrage de 2021, la Russie a réussi, en l’espace de quelques années, non seulement à atteindre l’autosuffisance alimentaire, mais à devenir l’un des plus importants exportateurs de produits agricoles au monde. Un splendide pied de nez à l’époque soviétique qui fut, comme on sait, marquée par l’échec de l’agriculture.

    En 2012, la Russie produisait 37 millions de tonnes de blé, en 2022 80 millions. En 1980, au moment de l’arrivée au pouvoir de Reagan, la production de blé américaine s’élevait à 65 millions de tonnes. En 2022, elle n’était plus que de 47 millions.

    Premier exportateur de centrales nucléaires.

    « Concurrence véritable entre les Gafa et leurs équivalents locaux » (Teurtrie)

    En avril 2015 était lancé le Système national des cartes de paiement (NSPK), « qui garantit le fonctionnement des cartes délivrées par des banques russes sur le territoire national même en cas de sanctions occidentales » (Teurtrie)

    Les sanctions occidentales de 2014, si elles ont causé quelques difficultés à l’économie russe, ont aussi été pour elle une chance : elles l’ont obligée à trouver des substituts à ses importations et à se redéployer en interne. Dans un article d’avril 2023, l’économiste américain James Galbraith a estimé que les sanctions de 2022 ont eu le même effet.

    Shlapentokh (1926-2015) était né soviétique, et juif, à Kiev. Il fut l’un des fondateurs de la sociologie empirique en langue russe à l’époque brejnévienne. Son Freedom, Repression, and Private Property in Russia a été publié en 2013 aux Cambridge University Press. Quand on l’a lu, il devient facile de définir le régime de Poutine, non comme l’exercice du pouvoir d’un monstre extraterrestre subjuguant un peuple passif et demeuré, mais comme un phénomène compréhensible, qui s’inscrit dans la continuité d’une histoire générale de la Russie.

    Bien entendu, la Russie n’est pas devenue une démocratie libérale.

    Le régime de Poutine est surtout remarquable par quelques traits qui, à eux seuls, signent une rupture radicale avec l’autoritarisme de type soviétique. D’abord, comme l’a rappelé James Galbraith, un attachement viscéral à l’économie de marché.

    Attachement indéfectible de Poutine à la liberté de circulation. Avec lui, les Russes ont le droit de sortir de Russie et ils le conservent en temps de guerre. Où l’on retrouve l’une des caractéristiques de la démocratie libérale : une liberté totale de sortie.

    Absence complète d’antisémitisme.

    Ce qui distingue fondamentalement l’économie russe de l’économie américaine, c’est, parmi les personnes qui font des études supérieures, la proportion bien plus importante de celles qui choisissent de suivre des études d’ingénieur : vers 2020, 23,4 % contre 7,2 % aux États-Unis [Japon 18,5 %, Allemagne 24,2 %, France 14,1 %]. Malgré la disproportion des populations, la Russie parvient à former nettement plus d’ingénieurs que les États-Unis. Je suis conscient du caractère partiel de ce calcul, qui ne tient pas compte du fait que les États-Unis importent des ingénieurs.

    La disparition de notre aptitude à concevoir la diversité du monde nous interdit une vision réaliste de la Russie. Il était évident que la Russie post-communiste allait conserver des traits communautaires malgré l’adoption de l’économie de marché ; l’acceptation, à des degrés divers, dans toutes les classes de la société – plus forte dans les milieux populaires, plus mitigée dans les classes moyennes –, d’une certaine forme d’autoritarisme et d’aspiration à l’homogénéité sociale.

    Il subsiste en Russie suffisamment de valeurs communautaires – autoritaires et égalitaires – pour qu’y survive l’idéal d’une nation compacte et que réapparaisse une forme particulière de patriotisme.

    Shlapentokh soulignait, quant à lui, que jamais les conditions de vie en Russie n’avaient été aussi bonnes, liberté comprise, que sous Poutine.

    L’arrestation de Mikhaïl Khodorkovski en octobre 2003 fut l’occasion pour l’État et les oligarques de mettre les choses au point. Poutine leur laissa leur argent, et seulement leur argent. En vérité le mot « oligarque », qui inclut la notion de pouvoir (arkhè), ne décrit plus correctement la réalité russe. Il est amusant de constater que la chasse aux « oligarques » russes lancée en Occident depuis le début de l’invasion de l’Ukraine a généralisé outre-Atlantique la notion d’une Amérique vraiment oligarchique. Ses oligarques à elle peuvent, contrairement à leurs confrères russes, intervenir, et massivement on le verra, dans le système politique américain.

    Mais la Russie a une faiblesse fondamentale, qui est sa basse fécondité, trait qu’elle partage à vrai dire avec l’ensemble du monde le plus développé.

    La Russie est entrée dans une phase de contraction de sa population masculine potentiellement mobilisable. C’est la raison pour laquelle évoquer une Russie conquérante, capable d’envahir l’Europe après qu’elle aura abattu l’Ukraine, relève du fantasme ou de la propagande. La vérité est que la Russie, avec une population décroissante et une superficie de 17 millions de kilomètres carrés, loin de vouloir conquérir de nouveaux territoires, se demande surtout comment elle va continuer d’occuper ceux qu’elle possède déjà.

    L’armée russe a choisi de faire une guerre lente pour économiser les hommes.

    Les dirigeants russes sont lucides ; et préserver la souveraineté de leur pays est pour eux une exigence morale. Essayons de nous mettre à leur place. Ils savent que leur population va décliner. Qu’en déduisent-ils ? Non pas, comme le pensaient les Américains, que ce serait une folie d’attaquer, mais que, ce déclin ne devenant dangereux qu’à moyen et long terme, il faut agir au plus vite, parce que plus tard, il sera trop tard.

    Mais nous savons aussi que les Russes n’ont pas l’éternité devant eux, et qu’ils devront obtenir, en cinq ans, une victoire définitive. Il leur faut donc abattre l’Ukraine et vaincre l’OTAN dans un délai limité, sans jamais leur permettre de gagner du temps, par des négociations, des trêves ou, pire, par un gel du conflit. Washington ne doit plus se faire d’illusions : c’est la victoire que veut Moscou, rien de moins.

    le § sur la baisse de l'alcoolisme sous Poutine à tempérer par les derniers évènements :

    Alcohol Dependency in Russia Increases for First Time in a Decade - The Moscow Times

     

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  15. il y a 13 minutes, g4lly a dit :

    On ne pose plus de radar sur le dos, souvent on préfère des plaques sur les flancs avec des complément sur le nez ou la queue.

    exemple stp ? tous les exemples récents ont une antenne sur le dos (certes droite & pas un disque) : GlobalEye, Wedgetail, Erieye...

    il n'y a que certains concepts chinois du KJ-3000 qui n'ont pas d'antenne sur le dos.

     

  16. Il y a 8 heures, g4lly a dit :

    Surtout qu'a priori les gendarme on le "châssis mou" - le châssis joueur, très amusant en daily aux allures routières raisonnable -. Mais pour avoir discuter avec quelques utilisateur trackday même le châssis S n'est pas très stable à haute vitesse - les circuit rapide ne sont pas si courant donc ça ne saute pas forcément aux yeux - d’où le kit aéro proposé dessus depuis.

    On image que proche de la Vmax avec les impondérable de la route ouverte ça peut vite devenir compliqué.

    Mauvaises surprises pour les gendarmes avec leur bolide Alpine A110

    Récemment, les Alpine A110 utilisées par les équipes rapides d’intervention (ERI) de la Gendarmerie pour intercepter les chauffards ont fait les gros titres de la presse en raison de plusieurs accidents. Bien que déjà observé avec les précédentes Renault Mégane R.S., ce phénomène a intrigué le magazine Auto Plus quant à la sécurité et à la performance de ces véhicules, en service depuis seulement l'année dernière.

    Première piste: les réglages du châssis

    Le journal spécialisé a décidé d'enquêter sur cette série d'accidents en interrogeant des gendarmes mais aussi un ancien pilote d'essai et metteur au point de l'Alpine A110. Avant tout, Auto Plus met les choses au point: les qualités de pilote des gendarmes ont peu de chance d’être en cause, en raison de la qualité de leur formation dispensée par une société de pilote privée. Mafgré cela, ils semblent pourtant éprouver des difficultés avec le comportement des Alpine A110, en particulier à des vitesses élevées. Les réglages du châssis, délibérément conçus pour allier confort quotidien et sportivité, peuvent devenir délicats à gérer à très haute vitesse, selon l’ancien pilote d’essai Yannick B.

    L'article précise d’ailleurs  que des modifications ont été apportées aux premières versions des Alpine A110 pour améliorer leur stabilité à haute vitesse. Les nouvelles versions, dotées de moteurs plus puissants (300 chevaux) et de réglages de châssis différents, ont été livrées en juin 2023 pour offrir une meilleure stabilité.

    Le délicat choix des pneumatiques

    Mais des accidents ont eu lieu avec ce nouveau réglage. Pour Auto Plus, en sus du problème de châssis, les Alpine A110 pourraient souffrir de certains choix de pneumatiques dans certaines conditions. "À un certain degré d’usure, ces gommes peuvent rendre la voiture compliquée à piloter à haute vitesse", pointe Auto Plus, qui précise que "rouler vite sous la pluie avec des Michelin Pilot Super Sport est évidemment beaucoup plus 'Rock ‘n’ roll' qu’avec une monte plus polyvalente, par exemple un Michelin Pilot Sport 5, très à l’aise sur le sec et le mouillé, mais moins performante que son cousin Super Sport sur le sec".

    En conclusion, le journal spécialisé estime que chaque ERI doit désormais "trouver sa monte pneumatique adéquate en fonction de sa situation géographique pour assurer l’usage de leurs fonctions avec le maximum de sécurité".

    ---

    Effectivement les Michelin SS ne sont pas réputé pour leur progressivité sur le mouillé ... mais c'est un peu le cas sur le reste de la gamme aussi. La limite est largement retardée par contre il n'y sont pas progressif ... On a déjà ça sur Primacy et PS, ça peut être assez traitre quand on a pas l'habitude ... on se sent des ailes parce que ça tient le mouillé comme le sec ... et d'un coup ... Ooooops ça glisse trop beaucoup.

    la hiérarchie va demander aux Gendarmes de ne pas intercepter en Alpine quand il pleut, problème réglé, plus d'images gênantes, hiérarchie contente.

    dommage de subir ce choix politique alors que des Cupra auraient mieux fait le taf, avec en plus la possibilité d'emporter des pax en place arrière et de la place pour l'équipement de sécu...

     

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