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rendbo

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Tout ce qui a été posté par rendbo

  1. ce serait bien que le MinDef communique sur le jour et l'heure de passage du convoi mortuaire sur le pont Alexandre III pour que ceux qui se sentent concernés puissent rendre un dernier hommage... et même qu'il envoie aussi quelques troupes en civil, histoire de faire croire aux caméras TV que ce soldat qui a donné sa vie pour la France n'est pas enterré oublié des siens (à titre personnel, je demanderai à TOUS les ministère d'envoyer quelques fonctionnaires)...
  2. je ne pense pas que l'Iran soit tant un catalyseur que cela dans cette expension : les monarchies du Golfe se disputent entre elles la direction que doit prendre le sunnisme et l'Islam. pour être le vainqueur, il faut donc convertir un maximum de musulmans à leurs idées.
  3. rendbo

    Littoral Combat Ship

    à slalomer entre les bancs de sable ? :oops:
  4. rendbo

    Le F-35

    non, je pense qu'il ne s'en fiche pas. c'est juste que tout le monde dit depuis trop longtemps "too big to fail", et qu'en plus en parallèle le gouvernement US a éliminé la saine concurrence alternative interne au projet (le moteur qui devait être développé par RR par exemple). L'un et l'autre font qu'on peut avancer pépère tout en facturant un max. je pense aussi que le F35 a maturité sera un super avion, mais pas au prix annoncé, et certainement pas aux performances promises. mais je fais confiance aux US pour adopter les tactiques, et à leur service de com' qui nous expliquera que ce qui manque n'était pas indispensable, que leur avion est 5G++, et que... et au pire des cas, si l'avion devait être annulé, les avancées techniques permettraient d'avancer sans avoir besoin de réinvestir des millions et de débroussailler des technologies. par contre, à titre personnel, je me demande quelle est la confiance que l'on peut accorder à LM pour l'avenir (si je ne m'abuse, tous les projets actuels LM sont foireux, à part peut être dans la branche véhicules)
  5. rendbo

    Le F-35

    tu sais, nous technicien de tous niveaux de l'échelle, on virerait plutôt le manager qui est souvent un nul placé là alors qu'il ne connait rien... et puis ensuite on guillotinerait sans doute les financiers qui pinaillent sur le cout d'une vis, nous disent qu'on est trop cher en nous demandant de perdre notre temps à remplir les 28 formulaires pour ladite vis. et au final pour compenser on achètera une vis chinoise dont ne connait ni les propriétés mécaniques, ni la composition... et qui cassera à la première occasion.
  6. sans jugement de valeur : au niveau des populations mondiales, peu de monde serait choqué si l'ONU pouvait/décidait d'engager dès aujourd'hui une action militaire pour forcer Israel à respecter les décisions votées... nous sommes déjà à 4 ou 5 générations de la seconde guerre mondiale, et pour grand nombre il ne reste que des faits historiques sans affects. et quand les informations du 20h nous montrent des images d'aujourd'hui, la violence n'est pas dans un livre d'histoire, elle est actuelle, sous notre nez, acceptable/intolérable ou pas.
  7. une news de l'afp reprise par l'agrégateur yahoo... L'Union européenne (UE) a fustigé la colonisation israélienne à Jérusalem-Est occupé et annexé, estimant qu'elle visait à empêcher la création d'un Etat palestinien, et appelé les pays membres à la sanctionner financièrement. "Pour que la solution à deux Etats se réalise, Jérusalem doit devenir la future capitale de deux Etats, Israël et la Palestine", affirment dans leur rapport pour 2012 les chefs de mission de l'UE à Jérusalem-Est et à Ramallah (Cisjordanie) , déplorant qu'"Israël perpétue activement son annexion illégale de Jérusalem-Est". "Si l'application de l'actuelle politique israélienne continue, en particulier la colonisation, la perspective de Jérusalem comme future capitale de deux Etats, Israël et la Palestine, deviendra quasiment impraticable", selon le document, dont l'AFP a obtenu copie. La colonisation est "systématique, délibérée et provocatrice", selon les chefs de mission de l'UE, qui y voient "la plus grande menace pour une solution à deux Etats". Ils lui reprochent de "saper la confiance entre les parties, mettre en péril les perspectives physiques de création d'un Etat palestinien viable et contigu et de rendre les compromis nécessaires à la paix plus difficiles à mesure que la population des colonies augmente", relevant que plus de 200.000 Israéliens habitent à Jérusalem-Est. Le rapport pointe en particulier la colonisation sur le flanc sud de Jérusalem qui menace de créer un "tampon effectif entre Jérusalem-Est et Bethléem (Cisjordanie) d'ici la fin 2013" et le projet E1 qui "diviserait la Cisjordanie en deux parties séparées nord et sud". "Toute activité de colonisation se produit presque invariablement avec le soutien du gouvernement israélien et de la municipalité de Jérusalem", selon les auteurs, qui précisent que "l'Etat d'Israël est en mesure d'arrêter toute expansion de la colonisation". En conséquence, le rapport recommande aux 27 Etats membres d'"empêcher les transactions financières, de les décourager et d'informer sur leurs conséquences problématiques, y compris en ce qui concerne les investissements étrangers directs, en faveur des activités, des infrastructures et des services dans les colonies". Il appelle également à "assurer la stricte application de l'Accord d'association Israël-UE, notamment que les produits fabriqués dans les colonies ne bénéficient pas du traitement préférentiel" prévu par cet accord et à s'assurer qu'aucun programme de financement de l'UE ne profite aux colonies. "La mission d'un diplomate est de jeter des ponts et pas d'encourager la confrontation", a réagi le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor à l'AFP. "Ces consuls ont donc échoué dans leur mission diplomatique", a-t-il estimé, en référence aux chefs de mission de l'UE. Hanane Achraoui, membre du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a en revanche salué dans un communiqué "une sonnette d'alarme sur la nature destructrice de la politique d'Israël", disant "espérer que ce rapport sera entériné par Bruxelles et appliqué collectivement et individuellement de manière concrète et tangible". Le document, envoyé à Bruxelles, recommande aussi d'"intensifier les efforts de l'UE pour contrer la colonisation dans Jérusalem-Est et autour qui constitue une menace particulière pour la solution à deux Etats". Israël considère Jérusalem comme sa capitale "unifiée et indivisible". Mais la communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion en 1967 de la partie orientale occupée de la ville, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
  8. tu parles des indiens ou des hindous ? l'un est une nationalité, l'autre un pratiquant d'une religion ;)
  9. Les barons de la coke de Gao : une enquête du Figaro Depuis quelques années ils avaient élu domicile dans un quartier de Gao, quartier surnommé "cité de la cocaïne". Visite guidée grâce au reporter du journal Le Figaro Thierry Oberlé. Alors aujourd'hui, les grandes villas blanches, sont désertes, depuis le début de l'intervention française. Les riches demeures ont été pillées. Même les jacuzzis ont été démontés. Mais jusqu'à... il y a encore peu de temps, ces maisons abritaient notoirement plusieurs parrains du trafic de cocaïne. La "Mali connection" est donc mise à mal, par l'arrivée des militaires français. L'intervention française a complètement bouleversé les règles de ce trafic de cocaïne. l'article complet est disponible ici, mis uniquement pour les abonnés : http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/02/21/10001-20130221ARTFIG00728--gao-au-mali-sur-la-trace-des-barons-de-la-coke.php sinon vous pouvez écouter le reportage récapitulatif sur france info : http://www.franceinfo.fr/decryptage/hyper-revue-de-presse/hyper-revue-de-presse-aod-899943-2013-02-22
  10. un peu d'humour noir de la part d'amnesty international
  11. rendbo

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    d'ailleurs comment fonctionne les contrats de location ? si le bail n'est pas renouvelé, le constructeurs récupère les machines avec x milliers d'heures, et tente, par exemple dans le cas dassault/france, de les refourguer d'occaz à l'AdlA ou de les relouer à une autre force ? mais si personne n'en veut, il doit perdre un fric monstrueux !!!
  12. rendbo

    Le JSF menacé au Canada !!!!

    soyons honnête, si l'amitié américaine est importante, l'amitié est une relation de confiance qui se travaille au quotidien, et dans la durée. à l'heure actuelle, les US ne sont pas particulièrement amicaux. ils mentent à leurs alliés pour les emmener dans des guerres inutiles, facturent leurs prestations, refusent certains upgrades,... et les pigeonnent sur le matos vendu. à titre personnel, un ami comme ça, j'appelle ça un "presque ennemi". ensuite pour ce qui est de la géostratégie, le US ne laisseront JAMAIS une puissance ennemie mettre le pied au Canada ou menacer leur sécurité (supérieure à toute). donc même si à la surprise générale (et improbable) le rafale était choisi, les US feront avec et protègeront leur espace comme il se doit en collaboration avec le Canada
  13. une explication sur les différents groupes en présence au Nord Mali est parue sur rue89, avec cartes et vidéos (http://www.rue89.com/2013/02/12/coup-detat-touaregs-salafistes-la-crise-au-mali-pour-les-nuls-231070) : Coup d’Etat, Touaregs, salafistes : la crise au Mali pour les nuls Deux semaines après son coup d’Etat, la junte militaire malienne a rendu les armes. Le président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, doit prendre la tête du pays le 12 avril et organiser un scrutin présidentiel dans les quarante jours. Sa tâche sera ardue : le pays est toujours coupé en deux. Le 22 mars dernier, une junte militaire menée par Amadou Aya Sanogo, un lieutenant, a renversé le Président du pays Amadou Toumani Touré (ATT) ; les putchistes reprochaient au Président son laxisme dans le règlement de la crise qui secoue le Nord du Mali depuis la mi-janvier. Depuis le 17 janvier, le Mouvement national de lutte pour la libération de l’Azawad (MNLA), un groupe armé de Touaregs, a en effet entrepris de conquérir le Nord du pays. Les Touaregs, peuple nomade implanté dans cette région avant l’arrivée des Français en Afrique de l’Ouest, ont toujours regretté que leur territoire ait été intégré au Mali lors de sa création en 1960. Ils rêvent de créer un nouveau pays. Le but du MNLA était donc de contrôler les garnisons et villes du Nord du pays, qui réunit les villes de Gao, Tombouctou et Kidal. Face à cette offensive, les soldats maliens, mal équipés et peu soutenus par Bamako, ont fui leur position. C’est à cette débâcle que la junte militaire voulait mettre un terme en renversant ATT. Elle l’a en fait encouragée. Le chaos qui suit la chute du président malien a permis au MNLA de maîtriser tout le Nord du pays une dizaine de jours plus tard. Mais les rebelles touaregs ont été dépassés sur le terrain par un autre groupe de Touaregs : Ansar Dine. Ce dernier a contribué à la libération de certaines villes du Nord du pays depuis janvier. Les vrais objectifs d’Ansar Dine, très différents de ceux du MNLA, ont fini par apparaître au grand jour. Ansar Dine, mouvement salafiste, veut instaurer la charia sur l’ensemble du Mali : il n’est pas question pour lui d’accepter la scission du pays en deux Etats indépendants. Ansar Dine a depuis pris le contrôle de certaines villes du Nord, comme Tombouctou, délogeant le MNLA de ses positions. Les salafistes semblent depuis en position de force dans cette partie du pays : un groupe dissident d’Aqmi (Al Qaeda au Maghreb islamique), mouvement avec qui le chef d’Ansar Dine, Iyad ag-Ghali, a des liens, a enlevé le consul et sept membres consulaires algériens. Des membres de Boko Haram, groupe islamiste nigérian proche d’Al Qaeda, ont aussi été aperçus dans le Nord du Mali. Coup d’Etat, révolte touarègue dans le Nord, coup de force des islamistes : la crise que traverse le Mali est complexe, ses acteurs nombreux. Rue89 vous aide à y voir plus clair. 1 - La junte militaire : Une prise de pouvoir éphémère Lorsque, le 22 mars, le Mali attire l’attention des médias étrangers, il est trop tard : le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE), un groupe de militaires en colère, vient de renverser ATT. Amadou Aya Sanogo, le lieutenant à la tête de cette junte, a pour premier réflexe de suspendre la Constitution « jusqu’à nouvel ordre », ainsi que toutes les institutions du pays. L’ORTM, la télévision nationale, diffuse la déclaration de la junte, représentée par son porte-parole Amadou Konaré. La principale raison de son opposition au chef de l’Etat se trouve au Nord du pays : depuis le 17 janvier, villes et garnisons sont attaquées par une rébellion touarègue, dont les membres cherchent à obtenir l’indépendance de la région. Le CNRDE reproche au pouvoir en place à Bamako sa mauvaise gestion de la crise. Interviewé le 27 mars par un journal malien, Amadou Aya Sonago justifie son geste : « Les militaires meurent et les attaques continuent, mais personne n’est informé à temps réel. [...] En plus, les troupes confrontées à l’ennemi n’ont pas souvent de secours. [...] Plus grave, nos hommes ne recevaient pas le matériel dont ils devaient disposer pour faire leur travail. » 2 - Le MNLA : Pour l’indépendance des Touaregs du Mali L’armée malienne connaît en effet depuis le 17 janvier de grandes difficultés dans le Nord du pays. Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), au sein duquel différents groupes armés touaregs ont fusionné, a entrepris la conquête de cette partie du pays. Le mouvement, créé en octobre 2011, a profité des retombées de la révolution libyenne. Après la chute de Kadhafi, des milliers de Touaregs auparavant enrôlés dans l’armée libyenne depuis les années 1990 se sont réfugiés dans le Sahel. Ils ne sont pas rentrés chez eux les mains vides : les armes et munitions dont ils disposent ont rendu possible une offensive de grande ampleur dans le Nord du pays. Le but du MNLA est de conquérir l’Azawad, un territoire qui réunit les régions maliennes de Gao, Kidal et Tombouctou. Masin Ferkal, de l’association Tamazgha en faveur de l’Azawad, précise : « Avant la colonisation, l’Azawad était plus vaste, il recouvrait tout le territoire des Touaregs, au Mali, mais aussi au Niger et en Libye... Il comprenait aussi à l’Est le territoire des Toubous, un autre peuple autochtone. » Une revendication vieille de plusieurs dizaines d’années Le peuple nomade des Touaregs s’étend sur cinq pays du Sahel : Mali, Algérie, Libye, Niger et Burkina Faso. Il fait partie de la famille des Amazighs. Ces derniers sont les habitants du Nord de l’Afrique présents avant l’arrivée des Arabes au VIIe siècle. Des îles Canaries à l’oasis de Siwa, en Egypte, il réunit Kabyles, Chaouis, Rifains ou encore Chleuhs, autant de peuples revendiquant leur différence culturelle en Afrique du Nord. Amadou Aya Sonago ne s’attendait pas à ce que son coup d’état donne un coup de pouce à la rébellion touarègue qu’il souhaitait combattre. Et pourtant, il est tombé à pic pour le MNLA. L’attaque lancée en janvier s’est accélérée début avril. En trois jours, les principales villes du Nord, Gao, Tombouctou et Kidal sont tombées entre ses mains, parfois sans grande résistance. Le 6 avril, le MNLA a déclaré l’indépendance de l’Azawad. Mosa ag-Attaher, porte-parole du MNLA, explique à Rue89 : « Ce n’est pas une rébellion, c’est une révolution qui s’inscrit dans un mouvement commencé dès 1958 lors de l’indépendance du Mali : nous avions demandé à la France de ne pas être rattaché à ce pays. » Les revendications touarègues sur l’Azawad sont en effet anciennes. En 1958, lorsque le mouvement de décolonisation est amorcé, les Touaregs adressent une lettre à Charles de Gaulle, lui demandant que leur territoire ne soit ni divisé, ni intégré à des pays dans lesquels ils ne se reconnaissent pas. La France, pendant un temps, avait envisagé la création d’un pays sahélien : en 1957 voit le jour l’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS), une entité politico-économique autonome allant de l’Algérie au Tchad, sur laquelle la souveraineté française était accentuée. Le but de la France, qui venait de découvrir la présence de pétrole dans le Sud de l’Algérie, était de contrôler le Sahara, qu’elle considérait comme une zone riche en ressources naturelles. En 1963, le projet a été abandonné, en partie à cause de l’opposition du président Modibo Keita, premier président du mali indépendant. Une rébellion touarègue plus solide que les précédentes L’indépendance du Mali n’a cependant pas découragé les Touaregs, qui se sont soulevés à plusieurs reprises contre l’incorporation de leur territoire à ce nouveau pays. En 1963, 1990 et 2006, ils ont pris les armes, accusant le pouvoir central de marginaliser leur peuple. Alors qu’ils militent pour l’amélioration de leurs conditions de vie, en-deçà de celles du Sud du pays, ils ne demandent pas l’indépendance du territoire où ils vivent. Apparue en 2012, cette velléité est une première : les moyens militaires et humains du MNLA lui permettent aujourd’hui de défendre une position qui lui était avant hors de portée. Le rétablissement des institutions dissoutes par le coup d’Etat du 22 mars n’a pas amoindri les revendication du MNLA. Mosa ag-Attaher, affirme que toute arrivée de troupes dans l’Etat proclamé de l’Azawad sera considéré comme une agression, et que des combats ne sont pas à exclure. 3 - Ansar Dine : Un mouvement salafiste dirigé par un Touareg La conquête des villes du Nord ne s’est cependant pas faite par les seuls membres du MNLA. Elles ont souvent été prises, en parallèle, par Ansar Dine, un groupuscule armé salafiste créé en décembre 2011. Le MNLA explique que durant les premiers mois de la révolte touarègue, les deux mouvements « sans avoir d’alliance », libéraient simultanément les villes du pouvoir malien. Depuis, la « rupture » est consommée. Mosa ag-Attaher : « En mars, nous avons rencontré les leaders d’Ansar Dine. Alors qu’avant ils proclamaient vouloir l’indépendance de l’Azawad, nous nous sommes rendu compte que leurs objectifs étaient très différents des nôtres. » Si le MNLA veut un Etat indépendant à tendance laïque, Ansar Dine entend imposer les préceptes d’un islam dur sur l’intégralité du territoire malien. Interviewé par Jeune Afrique, l’intermédiaire d’Iyad ag-Ghali affirme : « Il n’y a pas de problème entre nous et le MNLA, ils suivent leur chemin et nous suivons le nôtre. Ansar Dine ne connaît que le Mali et la charia. » Le MNLA dépassé par Ansar Dine sur le terrain ? Faute de nombreux journalistes présents dans le Nord du Mali depuis la rébellion, le rapport de force entre le MNLA et Ansar Dine est difficile à évaluer. Plusieurs sources rapportent que le groupe islamiste contrôle plusieurs villes du Nord. Selon Al Jazeera, il a par exemple délogé le MNLA du centre de Tombouctou. Soucieux de ne pas voir son mouvement assimilé aux islamistes, le MNLA a envoyé début avril un ultimatum aux combattants d’Ansar Dine. Ceux-ci devaient avoir quitté la ville avant le 6 avril s’ils ne voulaient pas être attaqués. Les menaces n’ont jusqu’à présent pas été mises à exécution. Le MNLA déclare que la lutte contre Ansar Dine n’est « pas une priorité », qui est davantage la défense des nouvelles frontières de l’Azawad (non reconnues par la communauté internationale). Iyad ag-Ghali, un chef historique de la lutte touarègue Il est surtout difficile pour le MNLA d’attaquer Iyad ag-Ghali. Le chef d’Ansar Dine est lui aussi touareg, proche de la chefferie des Ifoghas, tribu dont une partie des membres du MNLA est issue. Une attaque contre ce chef serait d’autant plus mal acceptée d’une partie des Touaregs qu’Iyad ag-Ghali est encore respecté parmi ces derniers : c’est lui qui a mené la révolte touarègue de 1990 et signé les accords de Tamanrasset avec le gouvernement en 1991. Il demeure un symbole de la lutte touarègue, même si le sentiment de la population est partagé à son égard depuis qu’il a adhéré au salafisme dans les années 1990. Son discours a en effet mué au fil des ans. Envoyé en Arabie saoudite en 2007 pour y être conseiller consulaire, il sera expulsé du pays en 2010, accusé d’entretenir des liens avec Al Qaeda. Les Occidentaux ont depuis fait appel à lui à diverses reprises lors des prises d’otages afin qu’il serve d’intermédiaire avec Aqmi. 4 - Aqmi : Une idéologie proche d’Ansa Dine La présence d’Aqmi dans le Nord du pays est un autre défi qui attend le MNLA et le Mali. La branche africaine d’Al Qaeda, implantée dans cette zone depuis 2003, n’a jamais été combattue avec acharnement par le Mali, ni les pays alentours, comme l’Algérie, dont sont originaires la plupart de ses membres. Sa mission est la même que celle d’Ansar Dine, mais ses moyens divergent : le groupe islamiste malien ne capture pas d’otage, ne décapite pas ses prisonniers. Bien que la présence d’Aqmi soit à relativiser, elle doit être observée avec attention. Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), groupe dissident d’Aqmi, a revendiqué l’enlèvement du consul d’Algérie et de six membres de sa mission enlevés à Gao le 5 avril. RFI relate également la présence de combattants de Boko Haram, mouvement islamiste du Nigeria auteur de plusieurs attentats ces dernières années : « Boko Haram-Aqmi, les relations se renforcent chaque jour. Certes, contrairement à Aqmi, Boko Haram n’a toujours pas fait allégeance à Al Qaeda, mais une branche de cette secte séjourne aisément sur les terres des islamistes dans le Sahel. Ils reçoivent une formation militaire dans le maniement des explosifs. Ils reçoivent aussi une formation idéologique. » Ses liens avaient avec Al Qaeda avaient déjà été évoqués en juin 2011, lors de l’attaque d’une église au Nigeria revendiquée par Boko Haram. Le MNLA, repoussoir d’Aqmi dans le Nord du Mali Le MNLA réfute tout lien avec ces différents groupes. Les Touaregs avaient en effet combattu Aqmi en 2006, après qu’Ibrahim Ag-Bahanga, leader d’une petite rébellion touarègue à la frontière algérienne, a demandé à l’organisation islamiste de quitter le Nord du Mali. Mokhtar ben Mokhtar, un des leaders d’Aqmi, avait été déclaré mort, bien qu’il ait en réalité survécu. Aqmi a rencontré des difficultés pour s’étendre dans le nord du Mali : les Touaregs qui y vivent ont une pratique de l’Islam beaucoup plus modérée et voient d’un mauvais œil l’arrivée de ses combattants qui sèment le trouble et font fuire les touristes. Le MNLA refuse de devoir porter la responsabilité du coup de force des islamistes survenu après le coup d’Etat. Mosa ag-Attaher souligne : « Aqmi existait avant la proclamation de l’Etat de l’Azawad. Le Mali a laissé tous ces groupes terroristes, narcotrafiquants s’installer dans cette région. On ne va pas réussir à les chasser du jour au lendemain. » Le MNLA souhaite être intégré à la lutte antiterroriste menée par les différents pays de la région. Une proposition qui n’a pas intéressé ces derniers. Dans un communiqué publié le 6 avril, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a sous-entendu ne pas faire de différence entre le MNLA et les autres groupes armés présents dans l’Azawad : « La Commission rappelle à tous les groupes armés du Nord du Mali que le Mali est “un et indivisible” et qu’elle usera de tous les moyens, y compris le recours à la force, pour assurer l’intégrité territoriale du pays. »
  14. rendbo

    Le F-35

    où l'avion peut il tenir le temps entier du discours sans défaillance (suivi d'un crash lamentable sur la foule et le speaker) ?
  15. Les politiciens sont des gens pragmatiques. soyons honnête, s'il ne faut pas perdre la face/l'honneur, ce genre de débat s'est sans doute lancé avec un feu vert entériné des américains. au même titre qu'il fallait un OTAN fort pour les épauler contre le communisme/Russie, il faut un Japon fort pour préparer les enjeux de demain dans le Pacifique et en mer de Chine...
  16. à un moment donné, il faut e demander si à force de jouer au con, il n'y a pas quelqu'un qui poussera le bouchon trop loin, et l'autre partie qui appuiera sur un bouton en se sentant réellement en danger. est ce que vous connaissez les règles d'engagement des chinois et des japonais ? imaginons que si l'un des navires illumine et tire à coté pour impressionner (une sorte de coup de semonce), que se passe t'il ? un navire japonais peut il riposter (sur un malentendu) sans attendre l'accord de son EM/gouvernement ? même question pour les chinois, même si j'imagine moins les jap' lancer les "hostilités".
  17. une partie de la classe politique américaine pense que la Russie est l'ennemi d'hier et de demain, l'autre voit cet ennemi de demain dans la Chine...
  18. malheureusement non : les jihadistes sont des combattants, la convention de Genève s'applique (troisième révision, celle de 1949), définition du terme combattant... c'est la négation des américains sous GW Bush (entre autre sur la torture, et le traitement des prisonniers en général) qui nous met cette fausse idée en tête.
  19. même si l'Irak n'est pas une super puissance (pas plus que la Chine d'ailleurs), c'est ce que disait Saddam lors de la première guerre du golfe... on voit où ça l'a mené.
  20. je ne pense pas qu'il parle d'exécution de personnes qui se seraient rendues. l'esprit serait plutôt de monter à l'assaut en ne cherchant pas à minimiser les dégats dans le camps d'en face au risque la vie de nos soldats
  21. je ne sais pas si notre fafa national déconne mais on peut lire ça sur les agrégateurs de news : je ne vois pas dans ce cas pourquoi on serait encore en train de charger des km de matos dans le ferry, et je ne pense pas que la situation soit encore assez stable pour qu'on s'en aille après s'être fait une petite bise. de plus, avec ce genre de déclaration, les adversaires doivent se dirent que le gros de la tempête est passé, et qu'encore quelques mauvais jours à faire le dos rond avant que ce ne soit de nouveau la fête du slip...
  22. rendbo

    Attaque E.T

    partant du postulat que + les pilotes de F22 semblent avoir des soucis en altitude, + le F35 ne peut voler que s'il fait beau, + les anglais ne développent toujours pas les capacités du Typhon + le gripen est asthmatique de naissance + le T50 n'est pas encore prêt j'ouvre en urgence les point d'emport du rafale pour des gros missiles anti satelites (américain, la France a des lacunes qu'elle ne peut pas combler en 40 jours), que je fais équiper avec des têtes nucléaires. au premier signe d'agressivité des aliens, les rafales contre attaquent et détruisent le gros de la flotte ennemie. le monde applaudit, sauf les allemands qui nous félicitent du bout des lèvres en nous rappelant que c'est pas tout ça, mais il faudrait (surtout) trouver une solution politique avec les aliens.... (au vu du postulat de départ, toute ressemblance avec la réalité est bien sûr impossible dans cette réponse)
  23. je commence à me poser la question d'un "allié" tel que le MNLA : ils ne remplissent que des vides, comme des vautours qui ne s'attaquent qu'à la charogne. plutôt que de "prendre" des villes sans défenses, il me semble qu'ils devraient oeuvrer plus directement au travail en cours pour paraitre crédible. Or pour l'instant, il ne me semble pas qu'ils aient donné une seule bonne raison à l'état malien d'ouvrir des négociations, ou de proposer des solutions gagnant-gagnant
  24. même info un peu plus développée sur opx 360 ( http://www.opex360.com/2013/02/05/le-radar-de-controle-de-tir-dune-fregate-chinoise-verrouille-un-navire-japonais/ ) : [...] Cette fois, le dernier incident en date a eu lieu le 30 janvier dernier, en mer de Chine orientale, semble plus sérieux. Selon Itsunori Onodera, le ministre nippon de la Défense, le radar de contrôle de tir d’une frégate chinoise s’est verrouillé sur un navire d’escorte des Forces d’autodéfense japonaise, situé à 3 km de distance, ainsi que, quelques jours plus tôt, sur un hélicoptère. “Se servir de ce type de radar est tout à fait anormal (…) et cela pourrait créer une situation très dangereuse à la moindre erreur”, a affirmé, ce 5 février, Itsunori Onodera, qui a aussi ajouter que le gouvernement japonais allait demander à la Chine de “s’abstenir de ce genre d’actions dangereuses”. Le navire chinois impliqué dans cet incident serait une frégate de type 053H3 (code Otan : Jiangwei II) notamment armée de 8 missiles antinavires YJ-83. En attendant, l’ambassadeur chinois à Tokyo a été convoqué, une fois de plus, au ministère japonais des Affaires étrangères pour une incursion de navires gouvernementaux chinois dans les eaux de l’archipel Senkaku/Diaoyu. Ce différend territorial a conduit le Japon à augmenter ses dépenses militaires pour la première fois depuis 11 ans et à revoir sa politique de défense. Il est également question d’une modification de la Constitution pacifiste du pays.
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