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colonio

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Messages posté(e)s par colonio

  1. Le 14/09/2019 à 11:06, Fusilier a dit :

    Tiens, et quelle est la raison qui pourrait justifier ce retour. ? 

    Les CFIM n'apportent rien. On perd juste du temps à trimbaler les cadres loin de leur garnison. Le soutien est en partie assuré par les régiments (véhicules). La formation reste majoritairement à la charge des cadres des régiments. Alors pourquoi ne pas faire l'instruction dans les régiments. Les belges qui avaient un système similaire font marche arrière.Si les CFIM fonctionnaient ce fil n'existerait pas.

     

    Le 15/09/2019 à 03:53, Fanch a dit :

    pas possible car pour certaines catégories/spécialisation il faut beaucoup plus que cinq ans pour avoir un retour sur investissement. De même la possibilité de se planter (concours EMIA, BSTAT, CTE,...) est une bonne chose 

    Il n'y a pas de fidélisation donc pas de retour sur investissement, dans ce cadre la fidélisation et la longueur du contrat n'ont donc aucun lien . Pour fidéliser les compétences l'armée aujourd'hui paie les militaires en échange de lien au contrat, aujourd'hui les examens se font déjà tous les 5 ans quand tu regardes. Pour les examens je ne suis pas d'accord, ce système permet à certains de perdre 2, 3 ans pour passer et repasser un examen, pendant ce temps ils sont peu utiles. Les examens ( et pas les concours qui sont une variable RH) sanctionnent un niveau à atteindre, ils sont adaptés à la future fonction,  donc celui qui ne l'a pas n'a pas le niveau et doit rester dans la catégorie inférieure.   

  2. 1. Changer la pyramide des grades -EVAT éxécutant (servant d'arme ,pilote etc.)-EVAT encadrant (chef d'équipe)-Sous off niveau 1(BSAT)- Sous off niveau 2 (BSTAT)-off semi direct. Terminé et répartir la masse salariale de façon à ce qu'il y ai un vrai écart entre chaque. Assurer en parallèle une prime d'ancienneté mais que jamais une catégorie ne puisse atteindre le niveau de rémunération de la catégorie supérieure. Bref inciter financièrement à rester et progresser.

    2. Mettre des vrais examens entre chaque catégorie et tout le monde sous contrat de 5 ans avec possibilité d'accéder à l'examen de la catégorie supérieure une seule fois au bout de 5 ans dans l'inférieure. Permet de créer des cadres de façon plus élitiste.

    3. Commission de renouvellement de contrat régimentaire au vue des notes à l'examen de niveau supérieur et réétudié à chaque contrat. Permet de virer les crapauds et autres vieux qui ne s'adaptent plus.

    4. Supprimer les CFIM, classes dans les régiments, retour des CBI.

    Bref un système élitiste et juste

     

  3. Il y a 23 heures, Scarabé a dit :

    Le problème reste que quand des officiers de  barkhane organisent des choura au fur et mesure des opérations et des traverser de village. 

    Le retex de ces réunions de renseignements est toujours le même. Les chefs de villages disent qu'avant quand ils étaient sous domination des islamistes ils avaient de la sécurité. 

    Maintenant que barkhane  est la leur quotidien n' a pas changé par contre ils ont de l'insécurité et des massacres de population dans les villages. 

    Rien qu'avec ça on à perdu la guerre

    Souvenons nous de l'esprit Lyautey on prend un village à l'aube et on ouvre le marché à Midi. Serval a sus le faire Barkhane ne sais plus le faire. 

    https://www.cmra.fr/actualite-281-mali-reouverture-du-grand-marche-de-gao-incendie-lors-d-un-raid-jihadiste.html

    400739_522539771125086_1838153345_n.jpg?

     

        

    Qu'est ce qu'il dirait si barkhane partait?

     

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  4. Oui les deux sont si intimement liés que les deux cas sont justes. Les djihadistes ont besoin de financer leurs combattants, les trafiquants profitent du vide sécuritaire créé par les djihadistes. A celà on rajoute des milices ethniques et autonomistes qui vivent de quoi à votre avis? Et ont occasionnellement et selon les secteurs des relations avec les GAT vu qu'elles se sont battus avec à une époque et qu'elles partagent des liens tribaux et familiaux. Donc tout le monde fricottent avec tout le monde au gré des intérêts de l'endroit ou du moment. Nous on ne fait justement pas les gendarmes, c'est le boulot d'une autre force qui elle mériterait un débat.

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  5. Il y a 23 heures, g4lly a dit :

    ... pourquoi pas une multidotation par section ... permettant une polyvalence aux groupes.

    • Les groupes d'appui pouvant utiliser des MAG ... mais pas seulement ... on peut imaginer un groupe de voltige se doter d'un MAG aussi en fonction de la mission.
    • L’intérêt de la minimi 7.62 pour la voltige ... c'est pas plus simple de permettre en multidotation un FM 7.62 - canon lourd - privilégiant la précision mais aussi capable de vider un chargeur de 30 sans se décomposer.

    Pour l'emploi de la doucette débarqué ... c'est assez spécial. Soit la mission l'exige et il faut tout une logistique autour pour la trimballer a dos d'homme ... soit la mission le permet parce qu'on reste très près des véhicules. En gros pourquoi pas ... mais je ne suis pas certain que ce soit ultra utile débarqué ... sauf sur des positons défensive, ou contre des sniper en localité.

    • SCAR-H 16" ... 3.9kg
    • Minimim 7.62 Mk3 16" ... 8.8kg
    • MAG 20" ... 11.8kg

    Le pb est assez simple, l'approche pragmatique serait de dire les sections devraient avoir 4 groupes mais ce n'est pas le cas actuellement et les effectifs en opex sont à 3 groupes. Le groupe appui a un sens dans une sections à quatre groupes. Dans une section à 3 groupes autant avoir 3 groupes de voltige avec armement d'appui en surdotation pour permettre une plus grande modularité. L'approche retenue est un jour on sera à 4 groupes et donc on reste sur ce principe pour pas montrer qu'on peut faire autrement et se faire bouffer un groupe le jour d'une ènième réforme.

    Pour la 12,7 on s'est aperçu à la cie lors d'un exercice que si le groupe MMP a 1 mit 7,62,  les groupes appui des sections de voltige 2, le groupe MMP ,appui du niveau cie, est moins puissant. Donc logiquement un appui cie doit avoir un effet différent de celui des sections et travailler avec une allonge différente. Donc hormis un LGA ou une 12,7  il y a guère de solution. D'autant que l'on a déjà des appuis zonal et indirect (mo81) et des appuis directs de précision (TELD).1 groupe MMP à 5 paxs doit pouvoir trimbaler une 12,7 d'autant plus facilement si son véhicule n'est pas trop loin, et fournir un appui direct de "masse". Car même avec un petit différentiel de portée entre 1 mi 7,62 et 1 mag avec trépied on reste sur un écart effet, portée trop faible.Après peut être existe il d'autre solution, canon SR sur trépied de plus de1000m de portée avec une munition AP qui décoiffe par exemple.

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  6. Il y a 11 heures, Clairon a dit :

    Pourquoi pas de CG MkIV ?

    1° Car au moment de la définition de la trame AC (2014-15) de l'infanterie, seul le MkIII existait et était plus lourd

    2° On aurait eû deux armes différentes, alors que l'on voulait "simplifier" dans une certaine mesure le nombre et le type d'armes et que l'on était familier de l'AT4 depuis les années 90.

    3° L'AT4 CS HE a une portée intéressante (entre 500 et 1000 m) qui se rapproche de celle du CG, même si la munition doit être moins puissante

    Enfin, il devrait y avoir deux binômes AT4 CS "longue portée" (c-a-d soit les HE, soit AC ER avec aide à la visée Aimpoint FCS51) au sein du groupe antichar, avec possibilité de "bascule" en MAG 7,62 ou panachage 1 binôme MAG/1 binôme AT4 CS Longue portée, et au sein de chaque groupe de combat un certain nombre d'AT4 "courte portée" distribué auprès des GV en fonctions des besoins et du terrain.

    Clairon

    Il y aura moins de MMP que de milan dans les RI.

    Les javelin c'est fini pour les unités régulières.

    Les groupes MMP seront en double dot MAG, les groupes appuis des sections seront en double dot minimi 7,62.

    Pour les moyens courte portée...la suite au prochain épisode.

     

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  7. Concernant les hommes, bien que je ne soit pas à leur place, ils doivent bien constater  et mieux que personne les effets de ce qu'ils font. Après pour ce qui est de donner du sens, leur action en a, évidemment.Leur chef remet en cause l'emploi des moyens pas la finalité. J'ai vu un reportage sur le patelin, effectivement y a du boulot pour les boites de BTP pour un bout de temps.Mais surtout et là pour moi j'ai un peu de mal à comprendre, le CDC écrit dans une revue spécialisé défense pour justement donner son avis . Donc c'est ni la pravda ni le canard enchainé. Comment le mindef peut se rendre compte du truc après?Si ils veulent pas que çà arrive il donne des consignes pour.On ne peut pas reprocher à quelqu’un qu'on laisse se baigner de revenir mouillé. Tout çà ressemble un peu aux histoires dans les sports co entre clubs,fédérations,entraineurs et joueurs; à la fin tout le monde est perdant. 

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  8. J'ai lu dernièrement un article US sur le sujet des dommages aux infrastructures en combat ZUB. L'auteur constatait que du fait des tactiques de combat, la ville finissait in fine en ruines. C'est un sujet qui prends effectivement du sens face à un ennemi asymétrique, dilué sciemment dans l'espace urbain. Surtout quand  le but est de contraindre cet ennemi par une action d'influence sur les populations et les opinions  et que du même coup sa destruction physique entraine des effets contreproductifs sur les perceptions. Mais au fond c'est tout le problème de la three blocks war. L'article du CDC du 68°RA, outre la polémique qu'il suscite, a le mérite de faire réfléchir sur cette réalité. Je pense personnellement qu'un engagement au sol peut, selon la qualité d'emploi tactique de la troupe, réduire, sans trop d'illusions toutefois, les dégâts aux infrastructures. Du point de vue de la réalisation de but politique, l'utilisation de troupes au sol étant rare, elle a d'autant plus d'effets directs et indirects. Elle permet en tout cas effectivement et s'est primordial dans le continuum des opérations d'occuper, au moins un temps voulu, le terrain. Je ne pense pas en revanche que nos armées aient aujourd'hui les moyens de solutionner le problème de la destruction des ZUB.

    Quand au colonel, mes 25 ans de service ne me permette pas encore de le juger. Mais je ne pense pas que quiconque ai toujours été en parfait accord avec les choix tactiques ou stratégiques voir politiques de la France sur les théâtres d'opérations. Ce qui ne nous empêchent pas de porter les armes au nom de nos concitoyens et d'essayer de bien le faire. Car dans notre système politique actuel se sont eux qui décident de notre engagement et de la façon de le mener et que l'on se doit de respecter ces choix. Après charge à eux de s'informer sur les différentes options possibles. Personnellement quand je veux changer de chaudière je ne me renseigne pas à la boulangerie.

           

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  9. Si nous n'avons pas envoyé de GTIA ou autre c'est que l'on a pas voulu et pas que l'on a pas pu.

    Pourquoi réduire ce type d'intervention au prisme de nos engagements habituels.

    Je pense qu'il était possible de le faire à trois conditions. Définir un but politique clair avec un effet tactique précis et limité, construire une force efficiente et soutenable, définir un objectif temporel. Et bien sur communiquer dessus afin que l'opinion soutienne ce choix au détriment d'autres éventuels. En français celà aurait pu donner: dans le but de porter un coup décisif à l'EI au moyen orient je veux engagé le volume d'un GTIA pour appuyer la reconquête de Mossoul pendant 6 mois, sachant qu'en contrepartie la sécurité intérieure durant cette période reposera sur les seules FSI dont c'est le boulot.

    Impact politique positif  en national ou international, pertes acceptables et acceptées au lendemain des attentats avec l'appui d'une bonne com, possibilité de peser directement sur la façon de faire la guerre, gain diplomatique à long terme. Petit effort, gros rendement.

    Maintenant on ne connait pas tous les tenants et aboutissants dans la région. Et d'autres choix ont été fait sans doute, je l'espère, en connaissance de cause.

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  10. Le 03/10/2018 à 06:02, g4lly a dit :

    La question n'est pas de savoir si ca a un sens ...

    ... mais de savoir si en vrai sur le terrain ... les sections ne se retrouvent pas agir comme si elle était isolé ou quasi.

    Exemple a Uzbeen ... deux section à quatre kilomètre l'une de l'autre ... sans appui réciproque.

    La plupart du temps les sections ... et même les groupes sont assez étalés ... et sont factuellement isolé dans le sens ou il ne peuvent compter systématique sur appui ou soutien immédiat des éléments voisins.

    C'est en cela que les sections devraient être massivement et organiquement capable de la plupart des éléments de leur mission. Devoir demander de l'aide ... c'est perdre du temps beaucoup de temps ... et laisser alors l'ennemi imposer son tempo.

    En localité un groupe incapable de faire un trou d'homme dans un mur en béton ... c'est un groupe de touriste par exemple.

    Si l'infanterie dispose des capacités des autre armes en propre ses effectifs deviennent ingérables. Tous les voltigeurs emportent déjà une foultitude d'armes et munitions pour combattre, si il emportent du matériel pour les autres missions ils ne peuvent plus remplir leur mission principale. Donc de facto pour continuer à conserver un nombre suffisant de voltigeurs il faut que quelqu’un d'autre réalise l'autre mission. En France ce problème est géré par l'intégration de renfort IA. C'est un choix certes discutable mais qui permet à chacun de se concentrer (équipement, formation...) sur sa partie de la mission.Donc la structure qui est massivement et organiquement capables des éléments de sa mission s'est le SGTIA.

    Uzbeen s'est le bon exemple du problème d'un engagement sans appui interarmes. 

    "La plupart du temps les sections ... et même les groupes sont assez étalés ... et sont factuellement isolé dans le sens ou il ne peuvent compter systématique sur appui ou soutien immédiat des éléments voisins."

    Ben non justement. Pour appuyer une unité la condition indispensable est d'avoir la liaison avec l'unité appuyée. Donc un groupe est en permanence à portée d'appui d'un autre groupe en meure de l'appuyer.Si il le veut le CDU peut  renforcer la section des éléments IA pour augmenter son autonomie pour la réalisation de sa mission ,c'est un DIA. On ne perd pas de temps parce que c'est la structure de travail habituel à l'entrainement ou en OPEX et que les écoles nous forment spécifiquement à manœuvrer avec ces structures.

     

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  11. Pour engager une section isolée, il faudrait qu'elle dispose en propre des capacités des autres armes au moins en partie. Sinon çà n'a pas de sens.Mais comme l'infanterie n'a ni les moyens ni les savoir faire pour par exemple neutraliser un IED ou guider un appui aérien elle doit être renforcée par des appuis IA.Si on lui donne ces capacités, ce qui peut se faire ailleurs, alors on réduit de facto l'utilisation des autres armes à des taches spécialisées complexes. Auquel cas leur volume sera remis en cause.

    J'étais en stage à l'EG, je parle de brèchage de murs à l'explo avec l'instructeur. Ce dernier trouve super que l'infanterie dispose à terme de roquettes pour le brèchage à distance et pense que les savoir faire de brèchage au contact devraient être enseigné à toutes les armes. Effectivement n'importe qui peut apprendre à fabriquer un croisillon pour percer un mur. Mais dans ce cas l'on peut justifier d'une augmentation du volume de fantassins pour réaliser cette nouvelle tache, on peut aussi justifier de l'inutilité de sapeurs pour faire des choses dont on est capable. Bref à la fin on peut justifier de la disparition de quelques compagnies de sapeurs et se contenter d'avoir des pontonniers, des enfouisseurs de mines, des EOD etc.Je lui ai demandé si le fait d’être au chômage technique l'intéressait?

     Donc je suis d'accord avec Gibbs et je pense que la section ne doit pas être envisagée comme un pion autonome. Mais comme un pion performant dans son cœur de métier et organisé pour faciliter l'intégration des renforts IA. C'est à dire disposer à effectif constant d'une puissance de feu variée et optimale et d'une structure modulable. A ce titre les variations possibles jouent sur l'équipement et la doctrine d'emploi .Ces deux éléments devant concourir au deux objectifs cités plus haut.

    En France, l'infanterie est capable de réaliser les missions quelque soit sa spécialité, la spécialité étant une sorte de cerise sur le gâteau pour des taches particulières et ponctuelles. C'est plus un atout qu'un problème à mon sens. 

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