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colonio

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Tout ce qui a été posté par colonio

  1. On garde 2 BCA et 2 régiment d'infanterie TAP 1 batterie TAP et 1 montagne pour les 2RA, 1 cie génie TAP et montagne les 2 RG, donc de quoi faire un GTIA montagne ou TAP en permanence. Et avec le reste on fait une brigade médiane et GIBBS a ses rangers.
  2. Tout à fait, mais on reviens au même pb, On a 2 BB qui pourrait aligner chacune 3/4 GTIA blindés pour pouvoir durer. Là ou la BIM ne peut que s'autorelever avec 1 GTIA. Le sujet étant l'utilité des spé j'en montre la limite. Gibbs tu es en train de dire que la présence des alpins en afga tous les mandats hiver ne se justifiait pas. On peut imaginer des TAP ou des amphibies saisir une tête de pont et repartir. Mais en montagne çà sert à quoi sinon contrôler le milieu un certains temps? Tout à fait, mais on reviens au même pb, On a 2 BB qui pourrait aligner chacune 3/4 GTIA blindés pour pouvoir durer. Là ou la BIM ne peut que s'autorelever avec 1 GTIA. Le sujet étant l'utilité des spé j'en montre la limite. Gibbs tu es en train de dire que la présence des alpins en afga tous les mandats hiver ne se justifiait pas. On peut imaginer des TAP ou des amphibies saisir une tête de pont et repartir. Mais en montagne çà sert à quoi sinon contrôler le milieu un certains temps?
  3. En ouverture de théatre ok, mais pour les alpins comment concevoir que leur actions ne soient que ponctuelle?
  4. Oui car dans le cas précis, on parle de déployer une unité à capacité unique. Sur un engagement générique, on suppose que toute unité d'infanterie peut faire le job, donc n'importe quelle brigade peut relever une autre. Si l'on considère comme là, que c'est un engagement montagne spécifique la brigade doit assurer son autorelève elle ne peut donc ni déployer un volume important, ni se consacrer à d'autres taches (opex ou opint).
  5. avec la dotation en VHM ils peuvent armer un GTIA je pense. En théorie un BCA coeur du GTIA inf à 2 cies ils peuvent durer. Sur un cycle 1 BCA se prépare, 1 est déployé, 1 rentre. Le PB se pose plus sur les appuis avec 1 RG 1 RA et R ABC. Maintenant ils seront peut être moins sollicité en volume. Si le GTIA est à 2 cies inf transformés en 2 SGTIA inf, celà mobilisera quand même 2 cie inf, 1 cie génie, 1 escadron ABC, 1 batterie d'artoche, 1 UCL, d'autre fonctions ajoutées JTAC, GCM, trans, EOD...Mais comme je le disais selon le dimensionnement exact du GTIA çà peut changer.Donc à priori la BIM doit pouvoir s'autorelever sur un GTIA montagne permanent. Mais elle ne fait rien d'autre au même moment donc quelqu’un le fait pour eux.
  6. Ben en fait c'est le coeur du sujet, doit on conserver des spé alors qu'on ne peut pas les "jouer" à fond. Je pense que c'est un luxe, après effectivement tout dépend le volume qu'on entend engager d'un bloc par une mise en place ou dans un milieu particulier pour espérer avoir un effet suffisant dans une opération. Et de savoir aussi si cette capacité doit durer ou pas dans le temps. A mon sens au vue de nos capacité 1 GTIA "spécial" est le grand max.
  7. L'idée de véhicule spécifique par spé est alléchante. Mais on s'en sort plus.Pourquoi pas un VCI lourd chenillé avec 1 40CTA pour les RI des BB? On a pas les moyens tout simplement. Mieux vaut augmenter dans un premier temps l'effectif et la puissance de feu des sections. Moins cher et plus important.
  8. Petite question concernant ce sujet. Est ce qu'un des intervenants a rencontré un de ces nouveaux migrants et parler avec lui?
  9. Avec tout çà et pour répondre à la question posée dans le sujet j'en conclue que la réponse est: non pas vraiment.
  10. Les alpins peuvent fournir les SGTIA amphibies ce serait pas plus simple. Et pour faire plaisir à tout le monde on trouve un nouveau nom au VHM je propose Véhicule Articulé Pour La Haute Montagne La Plage Et Autres Destinations De Vacances Et Loisirs. VAPLHMLPEA2DVEL çà claque,
  11. Je suis d'accord avec serge, d'autant que testé un concept tactique avec du matos qui quitte notre inventaire est un non sens.
  12. Globalement la particularité de l'infanterie légère, car adaptée à un milieu difficile, ou à une mise en place difficile (montagne,Para,aéromobile, jungle, amphibie dans certains cas...) c'est leur difficulté à disposer d'une puissance de feu mobile avec une empreinte logistique réduite. A cet égard les AML étaient effectivement un système adapté, mieux encore le wiesel léger, chenillé,en version canon,120,AC... C'est précisément ce qui donnerait du sens au spécialité, de pouvoir dire nous sommes indispensables sur ce théâtre car les seuls aptes en autonome à y manœuvrer. Mais pour celà il faudrait que ses matériels soient disponibles en nombre,et que le volume de personnels, par brigade au moins, formés à les servir soient important. Hors la politique n'est pas à l’échantillonnage, pour des raisons de couts. Les industriels ne font plus rien de léger. La doctrine zéro mort oppose la protection et la manœuvre pour des raisons politiques. Le VHM est symptomatique, capacité à engagé 1 SGTIA amphibie issu d'une compagnie, d'un régiment .Il va falloir un concours de circonstance très favorable pour être disponible et indispensable au moment M. Si le VHM était la monture des amphibiens français avec au moins une brigade équipée en version mortier, génie, AC. Là çà aurait du sens. Mais si c'est pour à la fin, pour des raisons X, avoir besoin des appuis des autres, caesar, VBCI ou servir avec les vecteurs de tout le monde çà perd de son sens. On peut aussi penser à l'envers pour comprendre. Serval, manœuvre dans l'adrar des ifogas. Un milieu très particulier qu'un massif montagneux en zone désertique. D'un coté un GTIA motorisé (VAB, 10RC) de l'autre un GTIA à pied mis en place par camion plateau.A priori toutes les troupes arrivent soit de métropole soit de pays africains au terrain différent, donc peu de chance que les uns ou les autres soient plus aguerris ou préparés. Donc ni les hommes, ni le matériel, ni une connaissance tactique particulière ne semble à priori complètement adapté au milieu. Hypothèse 1 la France dispose d'une brigade désert avec des hommes qui ne font que celà, disposent d'un véhicule qui grimpe dans les cailloux, a développée une tactique spécifique au combat dans les montagnes désertiques. La brigade en question est en alerte permanente en cas d'engagement dans le désert, capable de déployer sur cours préavis ses hommes, ses matériels. Hypothèse 2 la France dispose d'unités tournantes sur un système d'alerte, avec un entrainement et des matériels génériques. Mais capables de combattre à peu près partout et donc capables de s'agréger en unité ad hoc sur du matériel prépositionné et standardisé. Militairement parlant, on s'apercoit que l'on remplace les paras par des alpins ou même des mécas. Que l'on remplace le GTIA motorisé par un GTIA mécanisé ou mixtes, que l'on mette des paras, des alpins, des marsouins, des mécas dans les VAB. Le résultat sera le même. En revanche l'hypothèse 1 mobiliserait 10 à 20% des ressources humaines, matériel et financière de l'ADT; ou plutôt immobiliserait pour un hypothétique engagement. Notre système est le bon compte tenu de la variété, la fréquence et du volume de nos engagements. Après la forme peu bien entendu évolué pour parfaire ou mieux conserver des spécialités. Mais ni un échantillon très spécialisé, ni une masse trop spécialisée n'a de sens. Donc au fond, la BP est bien équipée pour un combat générique car çà correspond à 99% de ses engagements.On comprend bien celà en regardant nos choix de véhicules, moyens (à part les XL) mais à forte mobilité stratégique.
  13. Je pense que le retour des 120 dans l'infanterie en l'état actuel des choses seraient une grave erreur -L'artillerie est déjà réduit à peau de chagrin concernant les vecteurs, si les fantassins font leur boulot c'est la fin. -L'artillerie n'est pas qu'un pourvoyeur de feu sol sol.Mais une chaine d'appui qui combine et déconflicte les différents appuis rens et feu, hélico, CAS, drones, appui feu naval, canons etc. Il parait logique qu'il soit sous la même coupe avec les mêmes procédures et systèmes de gestion. -L'infanterie n'aligne pas pour l'instant des effectifs suffisants en interne, les sections par exemple ne sont pas quaternisées. Donc la seule alternative qui pourrait à mon sens justifier leur retour, c'est le passage en GTIA permanent. Encore faudrait il qu'il soit alors projeter en tant que tel.
  14. Non mais les SGTIA et les GTIA sont la norme depuis la 2°GM, on peut imaginer ce que l'on veut transformer la cie en plus dans les RI en SML en SRR en cuistots selon les besoin et envie de chacun. Mais l'ADT a des besoins et une logique de filières avec derrière une réalité économique. Comme je l'expliquais tout le monde doit être tailler à l'identique pour être interchangeable.Les besoins en mêlée sont les plus importants pour l'instant. Aussi parce que la première préoccupation c'est sentinelle qui justifie d'ailleurs la déflation plus lente des effectifs. Sentinelle à 7000 hommes =21000 hommes consommés soit 10000 (livre blanc) +11000 (les nouveaux).
  15. Sans GPB et sans felin on ne fait pas de combat aujourd'hui. Même en jungle on sort les GPB c'est dire. Pour le parapente, le pb c'est que ce n'est pas un système de mise en place ou d'exfiltration massif.
  16. colonio

    AMX 10P

    je les aurait transformé en bunker, il doit y avoir encore beaucoup de mun.
  17. De mémoire lors d'un entrainement en montagne dans les années 90 on faisait du 500m/h et il parait que c'est pas mal, c'était avant félin, les GPB, les ERYX etc.
  18. C'est pourtant la réalité, comment veux tu faire avec si peu d'hommes a faire tourner sur des théâtres différents, sans parler du théâtre national? Je trouve le résultat plutôt correct notamment pour une armée expéditionnaire qui doit donc par définition s'adapter sans cesse.
  19. Oui normalement on occupe d'abord les points hauts de part et d'autre du col. Mais à priori les cds étaient libres de leur action sans chef pour leur ordonner de faire comme ceci ou comme celà. Maintenant des facteurs autres ont pu dicter les choix, météo, effectif,fatigue etc. Effectivement les 2 bataillons ne semblaient pas faire la même chose. Après que faire de mieux pour les unités au contact, rien de plus. Le manque d'appui tiens plus des circonstances que de la formation des hommes au combat montagne. Après ce que dit gibbs par rapport à la taille des brigades, l'autre option pourrait être un système tournant avec des périodes ou les unités changeraient de brigade. Pour avoir toutes les étiquettes, certainement difficile et couteux. Ou des compagnies spécialisées par régiment, peu d’intérêt si la cie en question est engagée sur un autre type de terrain.
  20. Donc rien à voir avec les compétences tactiques de l'unité engagée. Pour revenir au sujet.
  21. Uzbeen n'a rien à voir, à l'époque nous n'étions pas en "guerre" et nous y sommes rentrés brutalement. Pourquoi est ce que ce jour là on aurait pris plus de précautions que les jours précédents alors que tout ce passait bien? Ce n'est pas une question de compétences tactiques intrinsèques mais de non compréhension d'un environnement stratégique par toute une armée.
  22. si nous ne disposons pas de force pointues dans un domaine mais de force généralistes, celà ne nous empêche pas de disposer d'expertise. Nous conservons grâce aux centres nationaux et aux centre outre mer de centres qui conservent et font évoluer des domaines spécifiques. Grâce au brassage de cadres nous disposons de personnels capables de rapidement instruire des hommes dans un domaine spécifique .L'avantage d'un tel système est de pouvoir mettre facilement à niveau des troupes pour un engagement spécifique. Par exemple pour un déploiement à SANGARIS aujourd'hui une unité passera forcément par une formation protection contre la foule et un CENZUB. Demain imaginons que nous devions nous engager subitement dans un long conflit en jungle, les troupes permanentes de guyane sont immédiatement projetable et les centre au gabon et guyane sont capables de "rafraichir" d'autres unités. Sans parler au sein des unités engagées des cadres qui reviennent de ces destinations, ceux qui ont suivi des stages équivalents à l'étranger etc. On peut imaginer en effet des unités en charge de suivre un domaine spécifique. Mais il faut alors qu'elles s'articulent surtout pour assurer la montée en puissance des autres dans ce domaine. Par exemple si demain la France doit se lancer dans la conquête de Fallouja il est plus intéressant d'utiliser les instructeurs et la FORAD du CENZUB pour former les troupes forcément nombreuses qui vont y participer plutot que d'y envoyer un échantillon de spécialistes très bon mais pas assez nombreux . Le système, centre d'expertise, formation de cadres assurant l'instruction décentralisée dans les régiments, pour maintenir un niveau de base et accompagner une montée en puissance ponctuelle, est le seul qui assure la polyvalence nécessaire et le maintien des compétences. Après on pourrait disserter sur la nature des savoirs faire nécessaires et l'organisation interne de ce système.
  23. Bon comme je suis un peu à l'origine du sujet je précise ma pensée. Le pb n'est pas une quelconque querelle de chapelle. Certaines unités sont sensés être plus aguerris à certains milieux ou à certaines techniques parce qu'elles les pratiquent plus souvent. Premier point, plus souvent ne veut pas dire régulièrement. La France ne dispose pas d'assez d'infanterie pour se permettre le luxe de déployer des unités selon des spécialités supposées. C'est pour celà que l'on n'y trouve pas de vraies infanteries légères ou mécanisées, mais plutôt une infanterie médiane. Toutes les unités sont déployées sur l'ensemble des théâtres et ont la même formation de base (écoles) et le même entrainement (centre nationaux et outre mer). La différence peut se faire uniquement sur les possibilités des régiments à s'entrainer sur leur garnison (POD préparation opérationnelle décentralisée) en fonction de leur implantation et des possibilités et facilités qu'offrent leur implantation, la présence et disponibilité d'experts etc.Un chasseur alpin a à priori plus de facilité à s'entrainer en montagne qu'un légionnaire à nimes. Encore faut il voir l'emploi du temps de l'unité et donc ses priorités. Ainsi au cours de ma carrière (21 ans ) j'ai eu l'opportunité de m'entrainer en centre spécialisé en jungle, en montagne, en milieu désertique, en ZUB...A noter qu'il n'y a que les chasseurs alpins a être étiquetés à un milieu. Compte tenu du brassage de cadres dans nos armées il est rare de ne pas avoir dans un régiment des personnels ayant eu une formation ou une expérience plus ou moins poussée dans un domaine. Donc souvent on se retrouve projeté dans un milieu particulier sur lequel nous avons au moins des notions élémentaires nécessaires à une maitrise correct, sur des structures et des matériels qui en revanche ne sont pas toujours les nôtres.Mais là c'est pareil, pas de problème majeur. Nous sommes des généralistes du combat d'infanterie. Donc pour reprendre le cas de l'afga, le combat ne faisait pas appel à des savoirs faire montagne hyper spécifiques(franchissement vertical, infiltration en skis, etc.) mais à un combat motorisé. Les tactiques spécifiques au milieu (occupation des hauts, reco de col etc.) sont à la portée à priori de tout le monde, les contraintes climatiques surmontables par tous. Les chasseurs alpins, sans rien enlever à leur mérite, n'ont donc pas put apporter une plus valu particulière.Comme une unité TAP qui saute dans le désert à la frontière lybienne ne fait pas basculer les choses. Mais elle a une option tactique et l'utilise, le lendemain il faudra quand même remonter dans les VAB (comme tout le monde je dirais). Donc pour le matériel (sujet initial) les alpins, les TAP ou le 92° RI ont besoin des mêmes armes, car combattront dans les mêmes milieux. Aujourd'hui un chasseur alpins a plus de chance de faire plus de savane ou de désert que de montagne. Le reste est une histoire de communication, à laquelle, je sais, certains sont sensibles. Mais une photo ou un reportage d'un fantassin dans un hélicoptère ne fait pas de lui un spécialiste incontournable du combat aéromobile. C'est toutefois signe que la com fonctionne.
  24. On en reparlera sur le fil que GIBBS souhaite ouvrir sur le sujet.
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