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  1. En 91 après la guerre du golfe, la France décide d'acheter quelques AN124. La décision est prise au plus haut niveau de l’État, en partie grâce à l'influence du frère du président (qui avait déjà milité pour les C141 en 1967) mais aussi avec le Retex de la guerre du Golfe (et le manque flagrant d'avions de transport stratégique) qui ne fait qu'insister sur une de nos grosses lacunes. La chute de l'URSS a ouvert le marché soviétique donc l'achat des AN124 n'est pas forcement une aberration surtout que les avions comparables se limitent au C5B (qui n'est plus en production depuis 2 ans) ou au C17A qui vient de faire son premier vol mais ne sera pas disponible à l'export avant plusieurs années et n'a encore rien démontré. L'achat des AN124 permettra d'acheter moins de C130H (on s’arrête à ceux déjà commandé en 91) et on pourra peut-être même se passer des KC135 (même si les AN124 ne réduisent pas nos besoins de ravitailleurs, ils permettent juste de réduire l'utilisation comme avion de transport à long rayon d'action des C135F) On se sert (donc on paye) presque depuis l'an 2000 de l'équivalent de 4 AN124 avec le contrat SALIS (enfin je crois que c'est autour de 1200 Heures par an donc 4 avions à 300Heures par an) et même dans les années 90, on avait des accords (payant) avec les compagnies aériennes pour réquisitionner des gros porteurs (principalement des 747 et DC10) J'ai du mal à estimer nos besoins capacitaires en transports stratégiques, mais une douzaine d'AN124 (il y avait jusqu'à 12 C141 de prévu en 67) permettraient de transporter presque 1 000 tonnes de matériel par jour ce qui ne serait pas forcement excessif pendant certaines crises. Avec 12 AN124, la France aurait pu proposer ses surcapacités de transport stratégique à ses alliés et déployer du matériel plus lourd lors de ses opérations militaires. La France aurait pu faire des opérations militaires plus lointaine et plus brutale (les troupes françaises peuvent arriver rapidement en plus grand nombre et avec plus de matériel et repartir presque aussi vite) On pourrait envisager de s'américaniser avec des détachements bien plus lourd qu'actuellement. Sinon on aurait aussi été plus crédible quand on demande à des alliés africains de nous aider vu qu'on serait capable de les transporter. Bon ce n'est qu'une uchronie, mais je crois qu'en 91 il y aurait eu les conditions politiques et militaires de s'équiper d'une petite flotte d'avions de transport stratégique. On a raté l'occasion en 67 (des C141) pour des raisons politiques qui sont resté valable à l'époque du C5 (Pompidou aurait pris la même décision que De Gaulle pour le C5A et Mitterrand aurait eu du mal à justifier des C5B en pleine guerre froide alors que c'était un président de gauche surtout que le C5B est un peu moins rustique que l'AN124) Bon l'occasion aurait peut-être pu concerner des C5B en 87 vu qu'on a acheté des C130 à cette époque. D'ailleurs en 87 on avait plus besoin de C5B que de C130.
  2. Et si l'Alaska avait été annexé par le Canada ? Texte écrit à la va vite à l'origine sur le forum des uchronies francophones en juillet 2022 Carte de l'Alaska Russe Développement de l'Alaska Lors de la guerre de Crimée, en été 1854, la Royal Navy s'empare des quelques colonies de l'Alaska russe (ce qui a failli arriver OTL, il semble que la météo puis le désintérêt de Londres ait fait annuler ce coup de main). Lors du traité de Paris de 1856, l'Empire russe consent à la perte de ce territoire ayant moins de 3000 sujets russes qu'il ne peut défendre contre un dédommagement. Rattaché au Canada britannique, des cartographes envoyés par l'administration du Territoire du Nord-Ouest découvrent les gisements d'or à Nome en 1870 déclenchant une vaste ruée vers l'or supérieure à celle de la Ruée vers l'or du Fraser en 1858 transformant des entreprises minières éphémères en entreprises pérennes qui enverront des géologues explorer cette vaste région de manière rigoureuse. Les précurseurs de ce qui deviendra la police montée y entreront dans la légende en y faisant régner l'ordre dans des conditions très difficiles et évitant que les migrants ne subissent l'insécurité du Far-west, un genre cinématographique, le Far-north, leur rendra hommage. Les découvertes des gisements d'or du Klondike vers 1881, des vastes mines de charbon puis l'exploitation des champs pétrolifères dans les décennies qui suivent font de la côte Pacifique une importante région industrielle attirant une partie des migrants tentant leur chance en Amérique. L'accroissement démographique est très important, Vancouver en 1900 dépasse les 100 000 habitants tandis que le Canada dépasse les 7 millions de citoyens (5,3 millions OTL) L'effort de guerre durant le Premier Conflit mondial multiplie le nombre d'usines dans le pays dès l'hiver 1914. De nombreux ouvriers des États-Unis traversent la frontière pour y travailler, les conditions de travail avec des syndicats respectés y étant meilleurs que chez eux. Durant l'entre-deux-guerres, l'industrie canadienne continue son expansion et noué des liens étroits avec son principal marché au sud de la frontière. La crise économique de 1929 touche fortement le Canada, mais l'accession au pouvoir du parti nazi fait qu'une partie de la migration des juifs allemands s'installe dans ce pays. Les inquiétudes de ceux-ci sont prises aux sérieux par les responsables canadiens. Le réarmement démarre dès 1935, en collaboration avec la métropole britannique, les deux premiers porte-avions canadiens sont mis sur cale en même temps que les premiers de la classe Illustrious en Grande-Bretagne en 1937. L'US Navy qui tique de voir sa voisine disposée de tels bâtiments parvient à ajouter un porte-avions de plus au plan de réarmement de Roosevelt. La Seconde Guerre mondiale Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939, le Canada parvient à assurer sa part de l'escorte des convois à travers l'Atlantique, et lance aussitôt la construction de deux autres porte-avions. Le Corps Canadien envoie 2 divisions aux côtés de la BEF, mais ils seront refoulés par les forces allemandes, les navires canadiens rallier aux britanniques et aux français parviennent à évacuer 355 000 soldats alliés de Dunkerque. Le programme britannique Tube Alloys concernant l'arme atomique voit le Laboratoire de Montréal, fondé début 1941 après le début de la construction en 1939 d'un réacteur au graphique par Georges Laurent, devenir un important pilier de la recherche nucléaire. L'attaque de Pearl Harbor voit le Canada confronté à un nouvel adversaire. Les deux porte-avions entrant en service début 1940 sont transférés début 1942 dans le Pacifique. Alors que la bataille de Midway voit en juin 1942 la déroute de la flotte japonaise perdant 4 porte-avions, l'attaque sur les Aléoutiennes est aussi un échec cuisant. Les japonais ont sous-estimé la jeune marine canadienne et sont surpris lorsque les pilotes de l'aéronavale et les patrouilles de reconnaissance d'hydravions parviennent au prix de très lourdes pertes et d'un Illustrious envoyé par le fond a coulé les deux portes-avions nippons engagés dans l'affaire et une grande part des navires de transport. Perte du navire canadien compensé les deux autres de cette classe entrant en service. Une demi-douzaine de porte-avions d'escorte bien plus rapide à construire sont mises à l'eau également jusqu'en début 1945. Des F2 Banshees au survolant le HMCS Bonaventure en 1950. Pour son aéronavale, le Canada s'équipe en majorité de production sous licence de conception américaines. La perte de la moitié de leur force aéronavale en moins d'une semaine à frapper de stupeur l'état-major japonais. L'offensive en Malaisie s'enlise, ka force C, deux brigades d'infanterie Canadiens envoyés en renfort en novembre 1941 destiné initialement à Hong Kong, parviennent de justesse a empêché la chute du ''Gibraltar du Pacifique''. Des politiciens japonais réalistes sachant le rapport de force de force entre les Alliés et l'Empire du Soleil Soleil parviennent avec l'aide de l'amiral Yamamoto à dépose Hideki Tōjō en août 1942. Ce coup de force vit Yasuhito Chichibu, le frère belliciste de l'empereur, abattu sur son ordre après avoir été convaincu par Nobuhito Takamatsu, son autre frère d'abandonner les frais. Des négociations sont entamées avec les occidentaux et le KMT qui, malgré ses réticences, acte pour un statu quo ante bellum. Les forces japonaises en Chine se replient en Mandchourie. Staline est à la foi soulagé de voir s'évanouir totalement le risque d'un second front et frustré de n'avoir pas l'opportunité de grappiller du terrain en Asie du Nord Est. Un cessez-le-feu est signé pour le théâtre d'Asie Pacifique le 1er septembre 1942. L'attention des alliés est toute entière portés sur l'Europe. Hitler et Mussolini sont choqués de voir le second front distrayant les Alliés se refermer aussi vite alors que l'invasion de l'URSS ne se passe pas exactement comme prévu. Les nouvelles divisions de Marines mises sur pied font leur baptême du feu en Méditerranée, Sicile en mars 1943, Sardaigne, Crête, Corse tombent en quelques semaines. Un débarquement a Anzio sous le commandement fougueux, voir téméraire, de Patton permet la chute de Rome le 6 juin 1943 alors que que Mussolini tentant de s'échapper aux troupes de Pietro Badoglio nommé premier ministre de l'Italie est capturé par le 1er détachement du service spécial américano-canadien par hasard le lendemain. Le débarquement de Provence en février 1944 puis celui de Normandie en avril 1944 débutent la phase finale de la guerre en Europe de l'Ouest. La 1ere armée canadienne regroupant 250 000 h, avec des blindés britanniques et américains construit sous licence au Canada, appui efficacement les offensives alliées et pénètre dans la Ruhr en janvier 45 après avoir repoussé les contre-offensives en Belgique. Hitler devenu totalement irrationnel n'est plus écouté par ses proches, la résistance allemande s'effondre. Les avant-gardes alliées sont à Prague et aux portes de Berlin fin février 1945. Hitler se suicide le 8 mars, et des le 10 son successeur capitule pour éviter que l'armée rouge ne pénètre plus avant en Allemagne. Soldats canadiens avec un drapeau nazi capturé en France en 1944 L'après guerre Si le Canada avec ses 20 millions d'habitants en 1945 (12 millions OTL) ne peut être considéré comme un des Cinq Grands à la nouvelle Organisation des Nations Unies avec un siège permanent au conseil de sécurité, elle obtient plusieurs postes clés dans l'organigramme de cette dernière. Le programme Manhattan fit exploser Gadget, la première bombe A, le 1er mai 1945. Cet essai fut retransmis par radio et les premières télévisions, décision prise par Truman, alors que les relations avec Staline commence se dégrader. Les anglo-canadiens feront leur premier essai atomique commun, nommé Hurricane en Australie le 3 février 1952. Ottawa décidant d'avoir sa propre force de frappe, l'aviation canadienne s'équipe de V Bombers a rayon d'action intercontinental fabriqué sous licence permettant à l'industrie aéronautique canadienne de se développer. Test atmosphérique d'un obus nucléaire de 0,5 kt dans l'Alberta le 4 août 1962. C'est le dernier avant le passage aux tests souterrains. Si le Avro Canada CF-105 Arrow fut un formidable intercepteur qui resta le plus performant du NORAD de son entrée du service en 1962 jusqu’à l'arrivée des F-15 de l'USAF en 1976, son coût très élevé et son manque de polyvalence ne lui permit pas d'être exporté dans les années 1960. Prototype du CF-105 Arrow en vol en 1961 Mais sa réalisation malgré les demandes discrètes de son puissant voisin du sud permit à ses entreprises Canadair et De Havilland de participer aux programmes de supersoniques civils et militaires américains et européens. Suite à l'effondrement de l'URSS en décembre 1989, le Canada avec ses 11,7 millions de km2 est devenue le plus grand pays du monde en superficie. En 2023, le Canada et ses 50 millions d'habitants sont là 7e puissance économique mondiale juste en dessous de la France.
  3. Ce court texte a été écrit à l’origine en 2014 pour le site uchronique suivant : http://1940lafrancecontinue.org/ La CED décrit dans celui-ci consiste en une force conjointe sous commandement des gouvernements d’Europe de l’Ouest.- Pour ceux qui sont intéressés, l’histoire se situe sur le fil suivant, « la construction européenne FTL » : http://www.1940lafrancecontinue.org/forum/viewtopic.php?t=805&start=60&postdays=0&postorder=asc&highlight= Préambule uchronique Mai 1940, le gouvernement français décide de continuer la lutte contre l’Allemagne depuis l’Afrique du Nord. La Seconde Guerre mondiale se termine en Europe à la fin de l’année 1944. La fraternité d’armes entre les nations françaises et britanniques durant ce titanesque conflit et la réalité de l’Entente Cordiale depuis la précédente Grande Guerre font que Londres place désormais la politique de coopération avec l’Europe continentale au même rang que les relations spéciales avec les États-Unis. Des projets d’alliances militaires renforcées d’après-guerre se mettent en place en plus des accords économiques en Europe de l’Ouest. En complément de l’OTAN se mettant en place face au bloc de l’Est, la France, le Royaume-Uni et les états du Benelux décident de fonder, après de longues négociations, la Communauté Européenne de Défense en 1953. Préparatifs Le Santa Cruz Suite à la course à l’armement accélérée avec le Chili et le Brésil depuis les années 1970, l’Argentine décide, malgré le marasme économique que connaît le monde suite aux crises pétrolières, d’avancer son programme d’accroissement de sa puissance militaire dont l’achat de sous-marins. Le premier sous-marin de la classe TR1700, le ARA Santa Cruz (S-41) (66 m de long, 2100 tonnes de déplacement, 37 membres d’équipage), voit donc sa construction accélérée dans le chantier naval ouest-allemand de Nordseewerke et sort en mer en janvier 1982. Une période d’entraînement »plus » qu’intense a lieu pour qu’il soit opérationnel le plus tôt possible vu les objectifs que la junte au pouvoir a à cette époque et, surtout, compléter les livraisons d’autres armements tels que les avions Super Etendart et les missiles antinavires Exocet. L’invasion des Malouines programmée à l’origine le 1er avril 1982 est retardée pour prendre en compte ces impératifs et améliorer l’équipement des troupes et a lieu finalement le 15 juin 1982. L’effet de surprise est total malgré ce retard. Buenos Aires avait estimé que le coût financier d’un conflit pour récupérer cet archipel sans réel valeur à plus de 10 000 km de l’Europe pour une Grande-Bretagne subissant également un marasme économique ferait reculer celle-ci. Mais Londres devant ce coup de force obtient le soutien politique, puis militaire de ses alliés de la Communauté Européenne de Défense dans ce conflit. Paris décide d’engager la Marine Nationale dans l’opération de reconquête pour démontrer qu’une tentative de ce genre sur ses propres territoires d’outre-mer ne resterait pas impunie. Premier combat Les HMS Scylla (F71) et La Galissonnière (D638) Le 1er septembre 1982, le Santa Cruz est à 1000 km au large de Buenos Aires pour compléter son entraînement et surveiller l’avancée de l’armada européenne dont la position est donnée régulièrement à l’État-major argentin par l’ambassade soviétique. Il est accompagné par le ARA San Luis (S-32) du Type 209 (55 m de long, 1000 tonnes de déplacement, 31 membres d’équipage) qui est à 30 km de lui. La frégate britannique HMS Scylla (F71) de classe Leander (113 m de long, 2500 tonnes de déplacement, 260 membres d’équipage), sortant directement du chantier naval après des travaux de remise à niveau (antinavire Exocet et SAM Sea Wolf) lancée en 1980 bâclés dans l’urgence, est en conserve avec l’escorteur d’escadre anti-sous-marin français La Galissonnière (D638) (113 m de long, 3750 tonnes de déplacement, 275 marins) et le destroyer HMS Sheffield (D80) de lutte antiaérienne (128 m de long, 4820 t de déplacement, 287 marins) en avant du gros de la flotte en mission d’éclairage encore loin de la zone d’exclusion qu’un sous-marin nucléaire d’attaque britannique et le premier SNA Rubis français doivent sécuriser. Un appui aérien est programmé de la part des porte-avions franco-britanniques mais le délai d’arrivée sur place est de plusieurs dizaines de minutes au minimum pour les Alizés de lutte anti-sous-marine qui sont en permanence en vol, soit pour des faux buts engendrés par des cétacés, soit le plus souvent pour surveiller les 2 SNA soviétiques de classe Victor II et November (assez facilement repérés grâce aux informations des »cousins » d’Outre Atlantique) et la flottille de pêche du COMECON (1) qui colle aux basques de la flotte depuis Gibraltar. Les officiers de la flottille sont fébriles. Ils ont reçus au cours de la traversée des dossiers sur la marine argentine qui bien que modeste par rapport aux vieilles puissances d’Europe s’est modernisée depuis les années 1970 et suite aux accrochages avec le Chili à un personnel ayant connu le baptême du feu. Le Lynx HAS1 du Sheffield plus performant que l’Alouette III de La Galissonnière est l’hélicoptère mis en alerte en ce jour ou l’ultimatum des Européens demandant le retrait des forces argentines des îles occupées se termine. Le sonar DUBV 43 de La Galissonnière détecte un contact sur son bâbord à 20 km, il s’agit du Santa Cruz qui manœuvre ne pensant pas que l’avant garde était si proche. La petite flottille naviguant loin de la force principale en zigzaguant a échappé ce jour là au repérage satellitaire. Le Lynx décolle quatre minutes après et les équipages des navires sont mis en alerte. Toute l’attention est dirigée sur bâbord alors qu’à tribord, le San Luis qui a repéré également la flottille se met silencieusement en position. Les capitaines des sous-marins sont également inquiets avec l’expiration de l’ultimatum. Le Lynx arrivé sur zone, lance son sonar et tente de repérer ce contact inconnu. Le Santa Cruz tente de se dérober mais, malgré les travaux continus depuis sa livraison, a toujours des soucis; lors d’une plongée à grande vitesse, une pièce métallique se détache lourdement de la coque le faisant signaler à tous les sonars du secteur. L’équipage du Lynx lance des grenades d’exercice pour le harceler et l’obliger à faire surface pendant près d’une heure. Le San Luis de l’autre côté de la formation entend ces détonations et le vacarme du sous-marin, l’équipage pense que le Santa Cruz subit une attaque en règle de la part des franco-anglais. Le capitaine du San Luis, qui a réussi pendant que tout le monde se focalisent sur son confrère, à se placer à portée de tir du HMS Scylla (F71) qui est l’arrière de la formation, décide de lancer une salve de quatre torpilles SST-4. L’une de celles-ci arrive à toucher la poupe et à détoner, des vérifications sur les torpilles ont eu lieu au début des opérations et quelques anomalies – pas toutes- ont été réparées (2). Les cloisons étanches mal fixées ne remplissent que partiellement leur rôle et le navire commence à s’enfoncer lentement. 14 machinistes meurent à leur poste, une dizaine d’autres sont blessés. Tir du Malafon Pris par surprise, le commandant de La Galissonnière riposte en tirant un missile porte-torpille Malafon sur le sous-marin déjà repéré. Le Santa Cruz qui est arrivé en larguant tous ses leurres a évité la torpille lâchée par le Lynx mais n’a pas le temps de se retourner que la torpille L4 lâchée par le Malafon entre dans l’eau à moins d’un mille marin et percute son hélice. Il parvient à faire surface et à évacuer 20 de ses 29 membres d’équipage avant de sombrer par le fond. Le capitaine, le timonier et des mécaniciens s’étant sacrifiés pour maintenir le bateau en surface le maximum de temps permettant cette évacuation. De son côté, le San Luis en immersion périscopique voyant arriver les Alizés décide de plonger profondément et d’évacuer la zone avant que les recherches ne s’organisent… Le Sheffield aide son compatriote et le prend en remorque tandis que La Gallissonière monte la garde et que les avions de lutte ASM traque le San Luis. Les survivants du Santa Cruz sont secourus et deviennent les premiers prisonniers de guerre argentins de ce conflit. Le premier sang a coulé, chacun pensant que l’autre camp a tiré le premier… (1) Conseil d’assistance économique mutuelle, organisme de coopération économique des États communistes durant la Guerre Froide. (2) Dans notre réalité, aucune de la dizaine de torpilles ouest-allemandes tirées par la flotte argentine durant le conflit n’a fonctionné.
  4. Je retranscrit une petite uchronie qui avait été commencé sur un site wiki il y a plusieurs années par un contributeur qui ne l'avait pas achevé, l'idée de départ est que le Coup des Généraux le 23 avril 1961 réussisse et qu'en contre coup le PCF prennent le pouvoir en France métropolitaine. J'ai deux autres très courts textes écrits persos que je mettrait après j'ai imaginé la partie militaire, la fin du conflit et les conséquences internationales puis un point de divergence : https://althistory.fandom.com/fr/wiki/Guerre_civile_française_(1962-1965) 7 décembre 1895, Éthiopie Le Royaume d'Italie fini par remporté la Première guerre italo-éthiopienne lorsque qu'à la bataille d'Amba Alagi le 7 décembre 1895, le raïs Mekonnen Welde Mikaél est tué par une balle perdue italienne brisant ainsi le moral de son armée. Suite a l'annexion de l'Éthiopie, les territoires français et britanniques des Somali sont isolés dans la région et durant la grande guerre de 1914-1918 sont échangés en 1915 pour inciter l'entrée en guerre de l'Italie du côtés des Alliés. L'exploitation de l'Afrique orientale italienne permet a l'Italie d'accroître légèrement son économie et son armée. En 1943, suite au débarquement en Italie, la République de Salo dirigé par Mussolini continue d'avoir une zone d'occupation en France et des unités combattantes qui assurent la défense de la côte d'Azur aux côtés des Allemands. Le débarquement de Provence en 1944 conduit à des batailles assez intenses, et lors de lors de leur retraite dans la Vallée du Rhône, les troupes de l'Axe pratique la politique de la Terre brûlée. Les débuts, et l'exil de de Gaulle Sauts de parachutistes venant d'Algérie sur le sud de la France Le 23 avril 1961, les généraux Maurice Challe, Edmond Jouhaud, Raoul Salan et André Zeller proclament le gouvernement de de Gaulle "Traître à la France" pour avoir mené secrètement des négociations avec le FLN. Des révélations sur celles-ci, avec des rumeurs d'abandon des colons et des indigènes soutenant la France et le payement par les sociétés pétrolières de sommes aux indépendantistes pour qu'ils ne touchent pas aux installations pétrochimiques, par la presse font qu'une partie de l'armée française se soulève en faveur de l'Algérie française. Le lendemain alors que le président de la république se rend à la télévision pour prononcer un discours afin de condamner le coup d'état, les casernes proches de Paris et la foule en colère des partisans de l'Algérie française prennent d'assaut, aidés de militaires, l'Assemblée nationale. Les 4 généraux d'Alger http://img.over-blog-kiwi.com/1/05/24/00/20160423/ob_380bdf_de-g-a-d-zeller-jouhaud-salan-chal.jpg Les parachutistes arrivent par avion sur la métropole après un ravitaillement en Corse et prennent d'assaut les installations de la police. Les députés sont évacués, et de Gaulle est évacué in extremis par ses partisans et la garde nationale à l'aéroport d'Orly où il prend un vol pour Londres. A Alger, les généraux créent l'Armée de l'Algérie Française et appellent les Français à prendre les armes contre le gouvernement. Le tiers des effectifs se joignent au soulèvement, ceux qui ne le souhaitent pas désertent ou fuient dans les bases françaises en Allemagne de l'Ouest. A Alger, les généraux créent l'Armée de l'Algérie Française et appellent les Français à prendre les armes contre le gouvernement. Le tiers des effectifs se joignent au soulèvement, ceux qui ne le souhaitent pas désertent ou fuient dans les bases françaises en Allemagne de l'Ouest. Drapeau de l'AAF Une grande partie des députés quittent la France et rejoignent de Gaulle au Royaume-Uni, une poignée dont Jean-Marie Le Pen soutient le putsch , le PCF appel à la résistance nationale contre "le coup d'état fasciste". Depuis Marseille, les parachutistes de l'AAF prennent le contrôle du sud du pays peu à peu et procèdent à des arrestations contre les cadres du PCF. La junte militaire d'Alger est toutefois coupée de ses ravitaillements avec Paris et les communistes parisiens se soulèvent contre l'armée. Maurice Thorez arrive après deux semaines de combats de rues à reprendre la capitale avec l'aide des Francs-Tireurs et Partisans qui affluent de la province, il y a plus de 11 000 morts. Le 10 juin, il proclame la république populaire de France place de la Concorde. Sur le plan international Les partenaires occidentaux de la France ne savent d'abord comment réagir devant l’aggravation des événements dans ce pays membre du conseil de sécurité des Nations Unis et se contentent d'évacuer leurs ressortissants et de sécuriser les installations de l'OTAN sur le territoire national tout en continuant publiquement à considérer De Gaulle comme le représentant légitime de cette nation. Le président Kennedy ayant à gérer le désastre de la baie des Cochons du 17 avril 1961 reste au tout début attentiste et ordonne aux troupes américaines en France - dans l'immense majorité des unités de l'USAF - de rester dans leurs bases et d'évité toute provocation Le Politburo voit lui d'un bon œil la possibilité de faire passer la France dans son orbite et Khrouchtchev envisage de ressortir les méthodes utilisées durant la guerre d'Espagne avec l'envoi direct de conseillers militaires auprès des FTP et en attendant apporte un soutien matériel et moral au PCF et au niveau diplomatique de De Gaulle qui tente de reconstituer ses forces à partir des unités restées fidèles, soit la majorité de la Marine Nationale, celle ci hésitant toutefois à couler les transports entre la France et l'Algérie, et les Forces Françaises en Allemagne. Une des premières initiatives des forces gaullistes fut le sabotage des installations servant à la création de la force de dissuasion, les trois prototypes de bombe A sur le site de Reggane sont rendu inopérantes et les principaux physiciens chargés du programme sont exfiltrés avec l'aide de la CIA qui a surveillé de très près l'initiative française d'avoir une force nucléaire indépendante. Lors du sommet de Vienne le 3 juin 1961, les deux dirigeants des superpuissances prirent des positions dures. Le jeune président américain étant convaincu que permettre que la France rejoigne le bloc de l'Est signerait une défaite majeure pour l'OTAN dont les membres Européens seraient prit entre deux fronts. Et surtout, sur le plan intérieur, après les accusations de lâchage des anticastristes, il ne peut se permettre un autre désastre sur le plan de la politique extérieure. Des membres du Parti Communiste Italien rejoignent leurs camarades en France tandis que l'Espagne de Franco et le Portugal de Salazar soutiennent, dans la limite de leurs faibles moyens et discrètement pour ne pas courroucer les États-Unis, l'AAF qui reste très isolée sur le plan international. Au Maghreb, les représentants politiques du FLN exilés en Tunisie décident de profiter de la situation pour reconstituer leurs forces militaires et ainsi reprendre la lutte contre "l'occupant Français". Contact est pris avec le gouvernement de la RPF pour obtenir de l'aide. Maurice Thorez accepte de fournir des armes au FLN et promet l'indépendance de l'Algérie une fois l'AAF vaincue. Le Gouvernement soviétique s'engouffre dans la brèche et envoie en Tunisie des conseillers militaires pour aider à l'instruction des troupes de l'ALN. L'objectif fixé par le Politburo est de pouvoir reprendre les actions militaires dès janvier 1963. Le 1er septembre 1961, L'AAF envoie aux États-Unis le général Salan comme émissaire auprès de l'administration Kennedy qui jusqu'ici persiste dans son refus de reconnaître un État Français non élu démocratiquement. En octobre 1961, les États-Unis assurent à De Gaulle leur soutien inconditionnel et renvoient Salan à Alger. L'AAF coupée de l'appui des États-Unis se trouve dans l'impossibilité de prendre le contrôle du nord de la France. Sans armes et dollars sa situation est critique fin 1961. Des pourparlers s'engagent donc avec De Gaulle afin de réconcilier l'AAF avec le gouvernement de ce dernier pour y restaurer la souveraineté Française et de l'ordre sur le territoire métropolitain. Au plan intérieur: situation en France: juin 1961 - décembre 1961 Drapeau de la République Populaire de France La France est dès juin 1961 coupée en deux zones. Au sud, l'AAF a pu s'installer fermement dans les départements de la côte méditerranée et, avec l'appui des Espagnols, est arrivée à contrôler les départements des Landes (40), du Gers (32), des Hautes-Pyrénées (65), des Pyrénées-Atlantiques (64), la Haute-Garonne (31) et l'Ariège (09). Dans les autres départements, le RPF a réussi à installer ses représentants politiques et militaires. Dans les départements sous son contrôle, la RPF ordonne aux membres du parti communiste de s'emparer des leviers étatiques. De nombreux préfets sont emprisonnées ou fusillés. Sur la période considérée, on estime à 15000 le nombre des victimes de la purge engagée par le PCF. Le 12 septembre 1961, au congrès de PCF, tenu au château de Versailles, Maurice Thorez annonce officiellement la dissolution de la 5ème république, la suppression de toutes les formations politiques non communistes, l'adoption de l'Internationale comme hymne de la RPF ainsi que la nationalisation de l'ensemble des moyens de production afin de reprendre "aux fascistes les territoires français perdus". Il est demandé aux forces armées des États-Unis de quitter la France. La durée du service militaire obligatoire est portée de 4 ans. Le 4 novembre 1961, le premier ministre Henry Rol-Tanguy annonce la création d'un comité de refonte du système juridique Français. Cette structure a pour objectif de réformer l'organisation judiciaire et les codes civil et pénal. La direction de ce comité est confiée à Georges Marchais. La première proposition de cet organisme est de proposer la création de tribunaux populaires chargés de statuer sur les crimes des dirigeants de la 4ème et de la 5ème République. Vincent Auriol et René Coty seront condamnés à 20 ans d'emprisonnement en décembre 1961. De Gaulle est condamné par contumace à la peine capitale. A Alger, le gouvernement militaire cherche une solution diplomatique pour rompre son isolement. Des escarmouches avec des éléments armés sont quotidiennes sur la frontière tunisienne. Le général Salan, de retour des États-Unis, propose aux généraux Challe, Jouhaud et Zeller de renouer avec de Gaulle pour mettre fin à cette crise qui les dépasse.Fin novembre 1961, dans le plus grand secret, Constantin Melnik, coordinateur des services secrets auprès de Michel Debré, se rend à Alger pour engager les pourparlers avec les responsables de l'AAF. Le 18 décembre 1961, est annoncée à Alger la création d'un gouvernement d'union nationale (GUN). La constitution de la 5ème république est confirmée et de nouvelles élections prévues pour juin 1962. De Gaulle reprend les commandes et nomme à la tête du GUN Michel Debré. Le général Salan est nommé ministre de la défense. Les troupes françaises sont placées sous le commandement du général Massu. Janvier 1962: le tournant. Le 2 janvier 1962, en réponse à la création du GUN, Maurice Thorez annonce que la RPF désire devenir membre du Pacte de Varsovie. Il demande à l'Union soviétique de faire parvenir en France des troupes pour résister à la pression des fascistes d'Alger et gouvernement "national-socialiste de De Gaulle". L'URSS accède à la demande de Thorez qui dans le même temps entame un blocus des bases américaines et canadiennes de l'OTAN en France. Le 6 janvier, le président Kennedy, après concertation avec son état-major, demande au NORAD de placer son pays en DEFCON 2. Dans le même temps, la Grande-Bretagne place ses troupes en état d'alerte. La Royal Navy est déployée dans la Manche et en mer du Nord. Harold Macmillan, Premier ministre conservateur de la Grande-Bretagne, dans un discours célèbre à la chambre des communes déclare :" Time has come once again to choose between freedom or slavery. I already did my choice...:" . Le 7 janvier, un convoi de transport de troupes et de matériels soviétiques en route pour Le Havre et Dunkerque est repéré en mer Baltique par un avion Fairey Gannet ouest-allemand. Le 8 janvier, le Général de Gaulle demande officiellement aux États-Unis une aide militaire et financière. Le gouvernement américain accepte. Le 13 janvier, les forces de l'OTAN stationnées en RFA se massent à la frontière française. Le général De Gaulle, refusant de revivre les affrontements fratricides de 1941 en Afrique, demande le remplacement de ses troupes de première ligne par des unités britanniques et américaines. Konrad Adenauer, chancelier de la RFA, tente une médiation entre les belligérants mais sans succès. L'ONU discute vainement sans pouvoir apaiser les tensions. Le 14 janvier, le monde croit basculer dans une guerre généralisée quand un bâtiment de la Royal Navy grenade un sous-marin au large d'Anvers. Le monde retient son souffle mais le sous-marin n'est pas de la flotte soviétique. Le bâtiment envoyé par le fond est un des rares navires de la RPF qui s'est aventuré trop près de la flotte anglaise. Ce bâtiment de la classe Aurore sombre entraînant au fond de la mer du Nord son équipage et les espoirs de la RPF de trouver un soutien ferme de l'URSS. Comprenant que l'OTAN à la ferme intention de s'opposer au passage du convoi et que le risque d'un conflit nucléaire est trop fort, le gouvernement soviétique ordonne à ses navires de rebrousser chemin le 15 janvier. La tension baisse... Le 16 janvier, le gouvernement de la RPF lève le blocus des bases de l'OTAN en France et les forces américaines passent en DEFCON 3. Toutefois, le 17 janvier à l'aube, dans les rues d'Alger, la DS du général De Gaulle est l'objet d'un attentat perpétré par des membres du FLN armés par la RPF. Le général succombe dans la nuit. Le 18 janvier, le président du Sénat Gaston Monnerville devient Président de la République par intérim. D'origine Guyanaise, avocat reconnu et talentueux, militant des droits de l'homme, il est le premier homme de couleur amené à diriger l’Exécutif de l’État Français. Il va considérablement influer sur l'avenir de son pays. Le président Gaston Monnerville 8 janvier 1962 - 1er janvier 1963: La mutation de l’État Français AMX-13 équipé de missiles SS.11 du 8e régiment de Dragons stationné en Allemagne de l'Ouest en attente de transfert pour l'Algérie. Il rejoindra ensuite Marseille après entrainement. Gaston Monnerville fixe comme priorité à Michel Debré d'organiser les élections présidentielles comme prévu par l'article 7 de la constitution de 1958. L'élection est décidée pour le 28 février 1962 sur l'ensemble des départements et territoires contrôlés par les ex-forces de l'AAF. Le président par intérim demande aux États-Unis et à la Grande-Bretagne d'assister la marine Française pour le transfert de ses forces stationnées en RFA vers l'Algérie et les ports de Marseille et Toulon. Il demande au général Franco de retirer ses troupes du sud de la France pour laisser la place aux forces de Massu. Le résultat des élections présidentielles du 28 février 1962 confirme Gaston Monnerville dans ses fonctions pour un mandat de 7 ans. Dès lors, il entame une politique de redressement national et fait modifier la constitution de 1958 pour faire non seulement face à la RPF mais aussi mettre fin au conflit en Algérie. Dès lors, son gouvernement, toujours mené par Michel Debré, va travailler dans l'ombre pour mettre en œuvre ses directives. A la conférence de Rome du 20 au 25 mars 1962, le président Monnerville propose de créer 7 états fédérés: la République de France, la République d'Algérie, la République des Antilles françaises, la République de Guyane française, la République de Nouvelle-Calédonie, la République de la France-Pacifique et la République de la Réunion. Chaque état sera compétent en matière de police, justice, éducation, fiscalité, action économique locale, santé et action sociale. L’État fédéral assurera la coordination des politiques des États fédérés et sera seul compétent en matière de défense et d'affaires étrangères. La nouvelle constitution ayant lieu sur les territoires contrôlés par le gouvernement est adoptée par référendum le 15 octobre 1962 avec 62% de oui et entre en application le 1er janvier 1963. Gaston Monnerville est élu premier président de la Fédération des États Français (FEF). Le gouvernement fédéral s'installe provisoirement à Alger. Cette nouvelle architecture met définitivement fin à la crédibilité du FLN mais relance le conflit avec la RPF. Opérations militaires en France: novembre 1962 - avril 1964 Les M47 d'un des régiments de chars de combat de la 1ère armée transportés par un train de la Direction Centrale du Génie en novembre 1962. Suite à l'assassinat du général De Gaulle et jusqu'à la fin de l'année 1962, les opérations militaires vont se limiter à de simples escarmouches. La RPF ne dispose pas des moyens nécessaires pour s'assurer du contrôle des départements du sud de la France. Suite au retrait du soutien direct de Moscou, ses approvisionnements stratégiques coupés, la RPF se retrouve isolée en Europe de l'Ouest. La création de la FEF coupe l'herbe sous le pied du gouvernement Rol-Tanguy. A contrario, le soutien financier et militaire des États-Unis commence à arriver en Afrique du Nord. En novembre 1962, l'armée du général Massu lance une vaste offensive en direction de Bordeaux. L'armée de la RPF n'est pas en mesure de stopper l'avance de la 1ère armée, les hélicoptères Alouette II équipés de missiles SS.11 bien que vulnérables face à une DCA vont se révèler très efficaces pour détecter et détruire les bouchons antichars des FTP. Bordeaux est libéré le 24 décembre 1962, quelques jours seulement avant l'entrée en vigueur de la constitution fédérale. Plus à l'Est, la deuxième armée française partie de Toulouse s'empare d'Albi, Rodez et Mende. Au large, la flotte fédérale des États français et la Royal Navy combinent leurs efforts pour organiser un blocus des côtes. L'étouffement des approvisionnements de la RPF se renforce jours après jours. Progressivement les troupes communistes reculent devant la pression des forces fédérales. Le 1er mars 1963, le général Massu rend compte au gouvernement de la libération totale du département de la Dordogne (24). Limoges est prise le 26 mars et Angoulême le 27. Les colonnes blindées fédérales libèrent des villes dont les infrastructures ont été bien souvent détruites. Les populations comparent les exactions commises par les communistes à celles perpétrées par la "SS" et la milice. Le 6 juin 1963, une brigade fédérale amphibie appuyées par les parachutistes du général Bigeard débarque en Vendée. Le 8 juin, les forces communistes encerclées à la Roche sur Yon se rendent. Pour éviter un désastre, l'armée de la RPF se replie au Nord de la Loire, c'est la panique... Les dernières poches de résistance au sud de la Loire sont petit à petit réduites. Fin décembre 1963, le haut commandement militaire fédéral estime à quelques mois le temps nécessaire pour reprendre le contrôle de l’hexagone. Avec le soutien des États-Unis et des livraisons importantes de blindés et d'artillerie autoportée, la 3ème armée fédérale, créée en février 1963, passe à l'offensive en janvier 1964 et s'empare de Lyon le 2 avril 1964. L'espoir: décembre 1964 Timbre soviétique à l'effigie de Thorez. http://img.over-blog-kiwi.com/0/55/58/72/20140427/ob_f7a802_thorez-en-1964.jpg La fin de l'année 1964 voit les opérations terrestres ralentir et une intense campagne aérienne s'engager pour réduire les capacités militaires de la RPF. Exsangue, militairement à la limite, le gouvernement communiste sollicite une cessation des hostilités le 21 novembre 1964. Une rencontre entre Maurice Thorez et Gaston Monnerville est organisée le 2 décembre 1964 sur la base américaine de l'OTAN de Châteauroux. Le président de la FEF impose une reddition sans condition et offre à Thorez un sauf conduit pour la destination de son choix. Il lui laisse 48 heures pour accepter son offre sous peine d'autoriser l'armée fédérale à poursuivre ses actions offensives. Le 4 décembre 1964, Maurice Thorez s'envole pour Moscou. Le 5, les troupes fédérales reprennent leur marche vers le nord sans aucune opposition armée. Paris est sous le contrôle des parachutistes de Bigeard le 7 décembre. Thorez, déjà affaiblie par une longue maladie et ne tenant plus que par la force de sa volonté décède le même jour en apprenant la nouvelle. Le 15 décembre, la 2ème armée Fédérale prend possession de Lille, tandis que la 3ème fait jonction avec les forces de l'OTAN sur le pont de Kiel le 18 décembre. Le gouvernement fédéral s'installe au Château de Vincennes le 22 décembre 1964 après 42 mois de guerre. Janvier 1965 - mars 1965 Bien que le territoire national soit libéré les troubles ne cessent pas. L'avancée des troupes fédérales a été facilité par l'effondrement rapide des structures militaires de la RPF. Toutefois, de larges zones du territoire de la république de France ne disposent pas de forces de sécurité assez bien organisées et équipées pour tenir le terrain, rétablir l'ordre et protéger les populations. Aux pillards ordinaires, soldats démobilisés de l'armée de la RPF, s'ajoutent des unités communistes mobiles qui dès la première quinzaine de janvier 1965 vont commencer à mener des actions de sabotage et de harcèlement des forces fédérales. Le 17 janvier 1965, un convois de ravitaillement en carburant circulant sur la Nationale 23 en direction d'Angers (49) fait l'objet, à hauteur de la petite commune de Pellouailles-les-vignes, d'une attaque violente par un commando d'une trentaine d'hommes. Sur les 25 citernes du convois, seules 5 parviennent à s'extirper du brasier. Le bilan humain est lourd. Côté militaire, 45 soldats fédéraux sont tués et 50 autres blessés. Parmi les civils, on dénombre 49 morts dans l'incendie qui ravagera pendant deux jours le village et ses alentours. Le dimanche 24 janvier 1965, l'église de Sucé-sur-Erdre (44) est soufflée par une explosion à l'heure de l'office. On retrouve dans les décombres 82 victimes et 47 blessés graves. Pour les experts du génie envoyés sur place, l'utilisation d'explosifs militaires ne fait aucun doute. Des affiches placardées sur les murs de la mairie de Sucé sur Erdre, revendiquant cette dernière action au nom du "commando Robespierre", sont retrouvées le lendemain par les gendarmes. Dans l'ouest de la France, entre le 25 janvier et le 2 février, 10 autres attaques meurtrières sont réalisés et revendiquées de façon semblable. Pour répondre à ces exactions, l'état de siège est décrété dans le grand Ouest par le gouverneur par intérim de la république de France fraichement nommé: François Mitterrand. Parallèlement, le gouvernement fédéral décide le maintien sous les drapeaux des réservistes mobilisés depuis 1962 et le transfert de la 1ère armée fédérale sur zone. La Brigade Bigeard installe son état-major à Angers dans les bunkers du château de Pignerolles (ex QG de la Kriegsmarine pendant la 2e guerre mondiale). Les autres régions françaises sont moins touchées par des actions clandestines. Les services de renseignement découvrent rapidement que les plus déterminés des anciens soldats de la RPF se regroupent dans les pays de la Loire, en Bretagne et en Normandie. Quelques arrestations sont réalisées par la gendarmerie mais les renseignements récupérés ne permettent par de déterminer avec précision le volume exact de la menace. L'ennemi frappe fort et juste ce qui laisse à penser que des agents extérieurs l'encadrent. Preuve en est faite le 16 février, à l'occasion d'une opération de ratissage dans la forêt de Lanouée dans le Morbihan, quand un agent est-allemand est arrêté. A l'occasion des interrogatoires, l'homme en question, un dénommé Carsten Schmitt reconnait être un conseillé militaire envoyé par son pays en 1963 pour former les cadres de l'armée de la RPF et resté en France pour raisons privées mais il réfute une quelconque responsabilité dans les actions menées. La RDA demande la libération immédiate de son ressortissant dont elle avait perdu la trace lors des opérations militaires de 1964. Quelques jours plus tard, des armes allemandes sont saisies dans un camion à la frontière Belge. Le torchon brule entre Vincennes et Berlin-est. Au conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur de la FEF demande une condamnation de la RDA mais l'URSS oppose son droit de véto à cette résolution. Le capitaine Carsten Schmitt est emprisonné. La RDA rappelle son ambassadeur et demande à la représentation française à Berlin-est de quitter son territoire. Début mars, une nouvelle cargaison d'armes et de munitions est interceptée lors de son déchargement sur les plages au nord de St-Nazaire. 4 gendarmes sont tués lors cette opération mais deux ex officiers de la RPF sont capturés. Les deux hommes révèlent que les armes ont été déchargées par un sous-marin soviétique à 6 miles des côtes. 1965 : La réplique occidentale Devant cette implication directe de l'Union Soviétique dans le soutien à une guérilla et d'actes de terrorisme en Europe Occidentale, les gouvernements de l'Alliance Atlantique décident une nouvelle fois d'apporter un soutien à la France. Mais en minimisant les risques d'une conflagration générale dont personne ne veut. Des officiers de l'armée de terre française vétérans de la Résistance et de la lutte contre-insurrectionnelle en Indochine et Algérie ainsi que des anciens du FLN recrutés dans les forces de sécurité de la nouvelle république d'Algérie sont consultés à Vincennes pour établir un plan d'action visant à réduire ces mouvements communistes. Un corps de gardes-côtes ressemblant les moyens des Douanes et de la Gendarmerie maritime se met en place pour surveiller les eaux territoriales et fouillé tout navires de pêche et cargos suspects. Une gigantesque aide sociale est accordé aux populations les plus exposés pour les désolidarisés des mouvements extrémistes. La lutte contre la corruption visible permet aux nouvelles autorités de se faire respecter. Les opérations homo du SCEDE ne se cachant même sous la façade de la Main rouge visant les trafiquants d'armes à travers l'Europe du nord et le bassin méditerranéen redoublent d'intensité. Escadre de lutte anti-sous-marine de l'US Navy en Atlantique Nord. Les alliés ne voulant pas participer directement à ce qui reste officiellement une affaire intérieure française décident d'intensifier la surveillance du transit de marchandises venant de l'autre côté du rideau de fer, l'espionnage des ports de d'Europe de l'Est et d'organisé des manœuvres de lutte anti-sous-marine impromptu dans l'Atlantique Nord pour gêner au maximum le transit des sous-marins soviétiques venant de la Péninsule de Kola. Les États-Unis, bien qu'impliqué de plus en plus au Vietnam, décident d'améliorer au plus vite les lignes d'hydrophones du réseau SOSUS se situant du côté européen de l'Atlantique. Une nouvelle ligne de sonars est disposé de la Bretagne à la Galice pour détecter toute intrusion. Un long travail de traque policière permet de démanteler les dernières cellules de la RPF durant l'hiver 1965/1966. Moscou constatant l'échec de la guérilla arrête les frais, son image étant déjà trop ternie auprès des opinions occidentales et du tiers-monde qui ont constaté que son idéologie n'était finalement que la façade à un impérialisme aussi violent et encore plus cynique que celle des États-Unis qui ont profité de cette attaque affaiblissant une France qui se voulaient indépendante pour s'affirmer une fois de plus comme le garant des démocraties et l'Unique Leader du Monde Libre. La reconstruction Malgré des soubresauts de violence du à d'ultimes fanatiques, la population française, lasse du conflit, s'attaque à reconstruire le pays. Si au niveau diplomatique, le rang de la France est devenu celle d'une puissance moyenne n'ayant plus les moyens de s'affirmer autonome pendant la décennie nécessaire à ré-accumulé le capital politique et économique perdu durant la guerre civile - le projet de supersonique franco-britannique par exemple ne se concrétisant pas -, la politique économique fédérale de ce que l'on appelle la Francafrique permet un développement accéléré des deux rives de la Méditerranée. Le pétrole et l'agriculture en Algérie sont exploités au maximum et le réseau de transport en métropole et en Afrique du Nord remit à niveau. Les administrations à tout les échelons pour des motifs de paix sociale s'exercent à éviter que les populations locales ne soit mises de côté, les initiatives locales sont encouragés en parallèle aux recommandations du Commissariat général du Plan chargé de l'économie au niveau fédéral. Les pays francophones d'Afrique Noire nouvellement indépendants forment un Marché Commun sur le modèle européen et s’intègrent dans la nouvelle sphère économique de la Fédération. Le Maroc et la Tunisie parviennent à établir des relations cordiales avec cette dernière et mènent plusieurs grands travaux réunissant le Maghreb. Le programme électronucléaire français des années 1970 est lancé directement en construisant des réacteurs américains construit sous licence sans passé par les réacteurs expérimentaux envisagés au début des années 1960. La quasi-indépendance énergétique permet à la FEF de traverser sans trop de soubresauts les crises pétrolières des années 1970/80. Les conséquences du conflit au niveau mondial Les retours d'expérience des conflits algériens et français ont une forte incidence en Asie du Sud-Est et en Europe. Le gouvernement du Sud-Vietnam demande en effet une aide technique à la Fédération des États Français pour contrecarrer les progrès du Việt Cộng. S'étant rendu compte que la puissance de feu brute n'était pas une solution à long terme, les forces américaines sur place sous l'impulsion d'observateurs de la CIA et du Pentagone qui ont suivit l'affaire française adopte les recommandations de la mission de la FEF et mettent en place une stratégie de guerre anti-insurrectionnelle inspiré des méthodes de la guerre d'Algérie avec l'infiltration des réseaux communiste, retournement d’agents, et création d’une paranoïa façon « bleuite » déstabilisant le Front national de libération du Sud Viêt Nam. L'administration de Saïgon, de gré ou de force, est contrainte à passer aux normes modernes et les officiels incompétents et corrompus démis de leur fonction. Phan Quang Dan., un social-démocrate que même les communistes vietnamiens estiment arrive au pouvoir en 1971 avec des mesures fortes de lutte contre la corruption et contre la pauvreté, accompagné d’une amnistie pour les rebelles qui rejoindrait l’armée sud-vietnamienne Cela permet la République du Viet Nam de survivre aux assauts de la République démocratique du Viêt Nam qui continuent jusqu’au débuts des années 1980 et d'entamé un long processus de rapprochement après la fin de la Guerre Froide. L'ancien président du Sud Vietnam Nguyễn Văn Thiệu - officiellement simple civil - avec des généraux après la victoire d'An Loc en 1972. Considéré comme corrompu par nombres d'observateurs, le strict contrôle de son administration après l'épuration de la fin des années 1960 permet d'éviter qu'il ne dégrade la situation par des initiatives malencontreuses. Il passera la main à des technocrates plus compétents lors des élections de 1971. En Europe de l'Est, le Printemps de Prague de 1968 dans la vague des manifestations estudiantines mondiales - qui en aparté touche la France métropolitaine à un degré bien inférieur que ses voisins vu que les étudiants sont mobilisés pour achever la reconstruction du pays - est rejoint par une forte vague de protestations en Pologne. Les mouvements sont soutenus par les services occidentaux qui fournissent armes et conseils en représailles a l'ingérence soviétique en France auparavant. Si ils sont tout les deux écrasés comme à Budapest en 1958, l'URSS démontre une fois de plus que les régimes communistes ne tiennent qu'aux baïonnettes de l'Armée Rouge. Les mouvements communistes sont discrédités à travers le monde, même Castro tente alors une véritable politique non-alignée et accordent des concessions au Vatican qui fait l'entremetteur entre Washington et La Havane pour un rétablissement des relations diplomatiques et commerciales normales entre les deux nations . Nixon qui rentre triomphant de sa visite à Pékin en février 1972 renouvelle une surprise diplomatique totale en atterrissant à La Havane pour le jour de Noël 1972 et faisant une accolade à Castro devant la cathédrale de la Vierge Marie de l'Immaculée Conception dans la vieille ville. Le régime castriste se concentre sur sa politique intérieure et son économie et ne soutient plus matériellement les diverses guérillas d'Amérique latine et d'Afrique. Nixon qui à réussi à retirer les troupes terrestres américaines du Viet Nam - mais garde dans la région une force aéronavale puissante qui cassera plusieurs fois les offensives du Nord Viet Nam au cours des années - parvient également à mettre sur pied un système d'assurance-maladie en montrant aux plus conservateurs des sénateurs ce qui arrive si le peuple est mécontent dans une démocratie comme la France, cette politique lui vaut un second mandat triomphant et les quelques rumeurs sur les à-cotés de sa politique intérieure ne parviennent pas à entamer sa crédibilité malgré la démission de son vice-président Spiro Agnew poursuivi pour évasion fiscale. Au Chili, Allende élu en 1970 parvient à convaincre les responsables américains que son programme est progressiste mais pas communiste. Ne voulant pas salir son image après sa réconciliation avec Castro, l'administration de Washington déconseille donc aux généraux de l'armée chilienne de lancer leur projet de coup d'état. La perte d'influence politique à travers le monde et une économie en perte de vitesse font que les responsables soviétiques se rendent comptent que la course aux armements n'est plus tenable. Se réformer ou périr sont les deux seules options dès 1980. Notant les réformes qui commence à faire de la Chine une puissance économique, le PCUS s'en inspirent et si le rideau de fer s'écroule en 1984, le KGB et l'armée empêchent la dislocation totale de l'Empire soviétique. Les ex-pays satellites d'Europe centrale sont finlandisés militairement et rejoignent la Communauté Économique Européenne, les pays baltes parvenant tout de même à redevenir indépendants.
  5. Petit texte sur une entreprise fictive se situant dans l'univers du roman uchronique ''Au bord de l'abime'' ou la Guerre du Pacifique s’achève début 1944 suite à la mise hors jeu des militaristes nippons par une partie de la classe politique conscient que la défaite est inévitable face à la puissance industrielle allié; L'Empire du Japon parvient à une paix de compromit et devient l'allié des États-Unis face aux ''Rouges'' tandis qu'Hitler ne survit pas à un attentat. J'ai écrit cela en 2017 sur le forum uchronique : https://forumuchronies.frenchboard.com/t429-le-workshop#6111 J'ai ouvert un fil également sur ce GROS pavé de Thomas Diana extrêmement documenté sur la vie politique japonaise qui à ouvert le site suivant ou il retranscrit les chapitres de ces romans : https://auborddelabime.com/home/ Largement inspiré de l'animé ''Rocket Girls'' qui est disponible en VOSTF sur Anime Ultime : http://www.anime-ultime.net/file-0-1/2467/Rocket-Girls-vostfr https://en.wikipedia.org/wiki/Rocket_Girls ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________ ''Solomon Space Society'' La première entreprise spatiale privée de l'Empire du Japon. Air & Cosmos junior, HS 27, novembre 2017, L'industrie spatiale, p.35-37 La Solomon Space Society plus connu sous son sigle TripleS, est devenue en une décennie un des acteurs montants de l'industrie spatiale en passant de simple base de lancement bon marché à concepteur de lanceurs légers et performants. Les débuts Avec le lancement du programme nucléaire des forces impériales japonaises au début des années 1960, la recherche d'un vecteur balistique a incité les autorités de Tokyo à investir dans la course a l'espace en voyant les superpuissances s'engager dans cette voie. Une grande base de lancement sous administration militaire et civile est construit à Hengchun a l'extrémité sud de Formose qui servira a lancé Osumi, le premier satellite japonais en 1966 et, avec l'accord de la Grande-Bretagne et des États-Unis, une station de suivi télémétrique avec des pas de tirs pour fusées-sondes est bâti sur l'île X dans l'archipel des Salomon tout proche de l'équateur sous la responsabilité de l'agence spatiale impériale japonaise (JISA), une structure civile qui versent un loyer aux autorités locales. Les travaux débutent fin 1963 et se termine mi 1965, la construction d'un petit port et d'un réseau de transport adapté prenant du temps. Militaires philippins et américains en 2017 lors d'un exercice à la station de télémétrie. Le premier tir d'une fusée sonde Lambda depuis le site est effectué le 25 décembre 1965 - jour anniversaire de Hiro Hito -. Cette base de moyenne importante de la JISA employé environ 200 ingénieurs, techniciens et personnels administratifs japonais ainsi leurs familles pour les contrats longue durée et quelques centaines de salomoniens pour la logistique. Bien situé, ses installations de télémétrie et de suivi satellites ont étaient régulièrement améliorées ainsi que ses pas de tirs qui ont étaient utilisés pour plusieurs programmes scientifiques utilisant des fusées sondes d'Asie de l'Est et Australiennes. Les relations entre les universités et scientifiques océaniens avec leurs collègues nippons seront primordiales pour l'avenir, elles seront en partie animés par l'ingénieur Friedrich W. "Fred" David. Ce juif autrichien a travailler chez l'entreprise allemande Heinkel avant l'arrivée des Nazis, il part ensuite au Japon et travaille pour Mitsubishi et Aichi Kokuki aux programmes d'avions de chasse Mitsubishi A5M et Aichi D3A avant d'émigrer en Australie en 1939 ou il sera ingénieur en chef pour la Commonwealth Aircraft Corporation puis les Australian Aeronautical Research Laboratories. Son carnet d'adresses permet de mettre en relations des ingénieurs australiens et japonais autrefois ennemis. Le premier tir d'une fusée sonde non-japonaise à lieu le 14 avril 1969 - 25e anniversaire du traité de Manille mettant officiellement à la guerre du Pacifique -, il s'agit d'un Terrier américain acheté par une université australienne et emportant une expérience de chercheurs nippo-australo-neo-zélandaise : La fusée Terrier australienne prêt au lancement en avril 1969 Un certain nombre d'ingénieurs australiens débauchés après la fin des activités spatiales du « Woomera Rocket Range » au début des années 1970 s'expatrient dans l'île X pour continuer leur passion et l'immense majorité y passeront une retraite aisée vu le faible coût de la vie des Salomon. La manne financière et les infrastructures construites par le Japon contribue au développement de l'île X et permet a sa petite population de moins de 10 000 habitants de ne pas trop s'offusquer du dédain affiché par une partie des japonais. Certaines tribus prennent grand plaisir a assisté au lancement des ''feux d'artifices'' et parie sur le succès ou l'échec des lancements . De base de lancement à concepteur À la fin des années 1990, une baisse des crédits de l'agence spatiale impériale japonaise et la crise politique interne des Salomons conduisant au déploiement de casques bleus australiens et japonais fait douté de la pérennité du site qui est en concurrence avec les bases de lancement construite récemment par les autres ''dragons asiatiques''. Suite à l'intérêt de plusieurs sociétés aéronautiques japonaises de disposer de leur propre astroport a l’instar de star-up américaines, un accord est trouvé pour transférer la base a un consortium privé réunissant les zaibatsu HIH et Mitsubishi, des laboratoires publics tels RIKEN et privés avec un droit de regard des gvt japonais et salomonien - symbolique pour ce dernier -. La société est fondée le 1er mai 2004 et le site destiné à être un astroport à part entière transféré à celle-ci le 1er janvier 2005. Les chambres de commerce Australiennes et Néo-Zélandaises facilitent les relations avec cette nouvelle entité de jeunes pousses prometteuses. La société Rocket Lab fondée par l'ingénieur néo-zélandais Peter Beck en 2006 se voit ainsi contacté par TripleS intéressé par son concept de fusée légère Electron pouvant être produit rapidement et à moindre coût que les lanceurs conçus au Japon grâce l'impression tridimensionnelle. Avec les fonds japonais et l'aide d'ingénieurs australiens et américains, ce projet avance plus rapidement que prévu et, après un premier tir échoué le 4 janvier 2013 réussit a placé deux nanosatellites en orbite le 8 octobre 2015. Le rythme de lancement est, en 2017, d'une fusée toute 45 jours. Le site de construction étant à Cairns dans le Queensland australien. La TripleS est également intéressé par un projet de lanceur dérivé d'une fusée-sonde de l'université de Tokyo qui a eu une large subvention de sa part et l'aide de ses ingénieurs. La SS-520 est le plus petit lanceur de satellites jamais conçu avec une masse de 2,6 t pour 9,5 m de hauteur. Il peut emporter un nanosat de 4 kg en orbite. Après un vol réussi le 1er novembre 2017, elle se propose de le commercialisé sous le nom de Positron. Le pas de tir de la fusée Electron
  6. Je pensait qu'il y avait un fil sur un ''what il'' concernant Mers El Kebir mais je ne le trouve pas ??? Je signale un roman britannique ou "Somerville parvient finalement à un accord avec la flotte française à Mers el-Kébir. L’amiral Darlan décide de se ranger au côté des anglais en créant une quatrième république sur le sol africain. " http://daidin.wordpress.com/2014/04/21/un-tournant-du-destin-roger-branfill-cook/ L'auteur à une prédilection pour les batailles navales "décisives" mais pour une fois qu'un anglais fait l'éloge des forces françaises, on ne va pas s'en privé
  7. Bonjour a tous. J'ignore si c'est a cet endroit que je doit mettre ce fils mais dans la mesure ou il est avant tout historique. Enfin vous messieurs les modo vous le déplacerez en cas de besoin. Alors je me suis lancé dans le dessin de navire imaginaire il y a quelques temps. Navires entre la période de 1890 a 1950. Ces navires sont certifié pouvant avoir existé grace a un logiciel très utilisé dans le milieu des maquettiste. Je préviens déjà: je ne ferais aucune correction. En effet ils ont déjà passé le teste de la vraisemblance sur un autre forum composé entre autre d'ingénieurs naval, de maquettiste, de marin professionnel. Bref ils sont valable et vraisemblable. Bon maintenant j'explique mon uchronie: Je trouvais dommage de ne pas donner un pays a ces bateau alors j'ai décidé de reprendre en main la flotte de 2 pays et de créer un point de divergence. Ces pays sont Espagne et Roumanie. Alors je précise pour tout les enquiquineurs qui n'ont qu'une attente quand on parle d'uchronie: discutailler pendant des jours de la vraisemblance (comme Rochambeau...) que une uchronie est une histoire de fiction faisant entrer un point de divergence a partir d'un évènement ayant existé. Churchill avait écrit une uchronie qui se passait dans un monde ou la confédération avait vaincu l'union ce qui est impossible nous le savons. La fin de la marine espagnole c'était la guerre de hispano américaine. J'ai donc fait entre la divergence a partir de ce point: Si Cervera n'avait pas perdu sa flotte? Donc la bataille qui l'a détruite se solde par un match nul grace a des renforts arrivé d'Europe quelques semaine plus tot. Les Philippines sont perdu puisque pour garder Cuba le roi a négligé la défense des Philippines. A Cuba sur terre l'armée espagnole tient. Les USA toutefois sortent vainqueur de cette guerre puisqu'ils occupent quand même 1 quart de l'ile. Les deux pays négocient: Cuba restera espagnol toutefois les USA loueront un petit morceau de territoire ou il construiront bien des années plus tard la prison de Guantanamo. Malgré cette demi-victoire l'Espagne est ruiné. Pourtant le roi essaye de maintenir sont pays dans la cours des grands. Un insurrection éclate a cuba et oblige la couronne a faire de cette colonie une province sous domination avec un gouvernement (ce qui fait de Cuba a l'Espagne ce que l'Écosse est aux Royaume Uni). Dans les années 30, une guerre civile éclate. Le pays va se diviser en 3 camps: Les communistes (et autre gauchiste) qui tiennent la majeure partie du pays ainsi que la capitale obligeant le roi a s'enfuir ; les Franquistes qui sont installés dans le sud et qui tiennent les colonies africaines. Les Royalistes au nord est et qui controle toujours la perle de l'empire: Cuba. Les communistes sont soutenue par l'URSS et gauchiste de toute l'Europe. Les Franquistes par l'allemagne Nazi et l'Italie Fasciste les Royaliste par la grande bretagne, la france, la norvège et la suède (ce dernier fournira un grand nombre d'excellents canons Bofors). La Suisse soutient financièrement le roi qui a un grand nombre de compte dans la confédération. Après de nombreuse années de lutte incertaine le roi et Franco signent un accord mutuel et arrive a renverser la balance et a vaincre. Le roi empèchera tout massacre. A partir de ce moment le roi et franco vont devenir a l'espagne ce que mussolini et Victor emmanuel sont a l'italie. Le pays restera neutre durant la WWII. Pour la Roumanie la divergence est nettement plus simple: ce pays désire être une force majeure de la mer noire. Vaincu pendant la WWI le pays se retouve en 1918 dans le camps des vainqueur malgrè tout. Pendant l'entre deux guerre ils vont s'échiner a domminer la mer noire. Avec la disparition quasi totale de la flotte rouge de mer noire dans les années 30 le cuirassé garde côte de pays devient l'un des plus puissant navire de mer noire, son seul véritable opposant étant l'ex Goeben Turque. Durant la WWII le pays rentre en guerre au côté de l'axe. Sa puissante force navale n'arrivera pas a changer la donne. Toutefois les navires causeront pas mal de dommage a la flotte russe de mer noire et retarderont l'avance des russes durant la seconde partie de la guerre. Le manque d'engagement de la flotte roumaine rendra furieux Hitler dès le début. Il aimerait bien récupérer notamment le cuirassé garde côte. Les Roumains sous la pression nazi engageront une seule fois le gros de leur force contre Sébastopol. Mais la ville est conçu pour contrer des cuirassé de la taille du Goeben et les Roumains décrocheront sous peine d'être détruit. Les roumains a la fin de la guerre retournent leur veste et la flotte tirera quelques obus sur les rares navires allemand. Après guerre elle est saisi par l'occupant communiste toutefois Staline effectuera la demande spéciale que la totalité des navires soient rendu dès la fin de l'occupation. Voila ces deux pays me permettent de jouer sur 2 tableaux très différent: D'un côté un pays ouvert sur l'Atlantique qui essaye de maintenir son empire colonial et sa flotte bien que ruiné. De grands navires moyennement entretenus, peut modernisé et des équipage moyennement formés. D'un autre côté un petit pays très riche durant l'entre 2 guerre qui modernise constamment ses navires et les entretient a la perfection avec des équipages très bien formés et entraînés. Petit navire typique des pays donnant sur une mer fermée. Voila mon projet. Je commence avec le cuirassé garde côte Roumain (profila l'échelle 1/300eme comme tout les autre en fait) En premier lieu les caractéristiques: Bucharest, Romania Coastal Battleship laid down 1915 Displacement: 5 868 t light; 6 250 t standard; 6 694 t normal; 7 049 t full load Dimensions: Length overall / water x beam x draught 360,89 ft / 360,89 ft x 72,18 ft x 18,24 ft (normal load) 110,00 m / 110,00 m x 22,00 m x 5,56 m Armament: 4 - 10,00" / 254 mm guns (2x2 guns), 500,00lbs / 226,80kg shells, 1915 Model Breech loading guns in turrets (on barbettes) on centreline ends, evenly spread 6 - 5,98" / 152 mm guns (5 mounts), 107,15lbs / 48,60kg shells, 1915 Model Breech loading guns in turrets (on barbettes) on side, all amidships 4 - 3,54" / 90,0 mm guns in single mounts, 22,24lbs / 10,09kg shells, 1915 Model Breech loading guns in deck mounts on side, evenly spread 2 - 4,13" / 105 mm guns in single mounts, 35,32lbs / 16,02kg shells, 1935 Model Anti-aircraft guns in deck mounts on side, evenly spread 6 - 1,85" / 47,0 mm guns in single mounts, 3,17lbs / 1,44kg shells, 1930 Model Breech loading guns in deck mounts on side, evenly spread Weight of broadside 2 822 lbs / 1 280 kg Shells per gun, main battery: 150 Armour: - Belts: Width (max) Length (avg) Height (avg) Main: 7,87" / 200 mm 180,45 ft / 55,00 m 10,83 ft / 3,30 m Ends: 1,57" / 40 mm 98,43 ft / 30,00 m 10,83 ft / 3,30 m 82,02 ft / 25,00 m Unarmoured ends Upper: 0,79" / 20 mm 180,45 ft / 55,00 m 0,00 ft / 0,00 m Main Belt covers 77 % of normal length - Gun armour: Face (max) Other gunhouse (avg) Barbette/hoist (max) Main: 7,09" / 180 mm 1,97" / 50 mm 7,09" / 180 mm 2nd: 3,15" / 80 mm 0,98" / 25 mm 2,36" / 60 mm - Armour deck: 2,76" / 70 mm, Conning tower: 7,09" / 180 mm Machinery: Oil fired boilers, steam turbines, Geared drive, 2 shafts, 13 352 shp / 9 961 Kw = 20,00 kts Range 4 000nm at 13,50 kts Bunker at max displacement = 799 tons Complement: 369 - 481 Cost: £0,833 million / $3,331 million Distribution of weights at normal displacement: Armament: 353 tons, 5,3 % Armour: 2 177 tons, 32,5 % - Belts: 803 tons, 12,0 % - Torpedo bulkhead: 0 tons, 0,0 % - Armament: 441 tons, 6,6 % - Armour Deck: 879 tons, 13,1 % - Conning Tower: 54 tons, 0,8 % Machinery: 506 tons, 7,6 % Hull, fittings & equipment: 2 802 tons, 41,9 % Fuel, ammunition & stores: 826 tons, 12,3 % Miscellaneous weights: 30 tons, 0,4 % Overall survivability and seakeeping ability: Survivability (Non-critical penetrating hits needed to sink ship): 11 785 lbs / 5 346 Kg = 23,6 x 10,0 " / 254 mm shells or 2,5 torpedoes Stability (Unstable if below 1.00): 1,23 Metacentric height 4,5 ft / 1,4 m Roll period: 14,3 seconds Steadiness - As gun platform (Average = 50 %): 67 % - Recoil effect (Restricted arc if above 1.00): 0,34 Seaboat quality (Average = 1.00): 1,34 Hull form characteristics: Hull has a flush deck Block coefficient: 0,493 Length to Beam Ratio: 5,00 : 1 'Natural speed' for length: 19,00 kts Power going to wave formation at top speed: 53 % Trim (Max stability = 0, Max steadiness = 100): 50 Bow angle (Positive = bow angles forward): 0,00 degrees Stern overhang: 0,00 ft / 0,00 m Freeboard (% = measuring location as a percentage of overall length): - Stem: 20,83 ft / 6,35 m - Forecastle (18 %): 17,55 ft / 5,35 m - Mid (50 %): 14,27 ft / 4,35 m - Quarterdeck (18 %): 14,27 ft / 4,35 m - Stern: 14,27 ft / 4,35 m - Average freeboard: 15,62 ft / 4,76 m Ship tends to be wet forward Ship space, strength and comments: Space - Hull below water (magazines/engines, low = better): 66,5 % - Above water (accommodation/working, high = better): 134,4 % Waterplane Area: 17 247 Square feet or 1 602 Square metres Displacement factor (Displacement / loading): 111 % Structure weight / hull surface area: 119 lbs/sq ft or 583 Kg/sq metre Hull strength (Relative): - Cross-sectional: 0,90 - Longitudinal: 2,65 - Overall: 1,00 Hull space for machinery, storage, compartmentation is excellent Room for accommodation and workspaces is excellent Good seaboat, rides out heavy weather easily http://i32.servimg.com/u/f32/11/24/41/62/g3436311.png http://i32.servimg.com/u/f32/11/24/41/62/g3402710.png Un peut d'histoire: En 1913 la Roumanie passe commande au chantier de Götaverken d'un cuirassé garde côté. Lancé en 1915 il effectue ses essais sur en Baltique avec un noyau d'équipage Roumain. La guerre des puissance alliés contre l'empire Ottoman oblige la Roumanie (neutre a l'époque) a patienter en attendant que la situation s'améliore. En 1916 la Roumanie déclare la guerre aux puissance centrale. La Suède prend le controle du navire et oblige l'équipage Roumain a quitter le bord pour faire respecter sa neutralité. La guerre tourne court pour la Roumanie et en raison de sa défaite face a l'Allemagne l'avenir du cuirassé est pour le moins incertain. Mais la victoire des alliés change tout et la Roumanie récupère ses territoire et se retrouve dans le camps des vainqueurs. Par ailleurs profitant de l'effondrement de l'empire ottoman et d'un ballotement au niveau du détroit du Bosphore (et des Dardanelles) la Roumanie qui viens de récupérer son cuirassé le fait appareiller pour gagner Constantana. Quelques mois plus tard le navire est inscrit sur les listes de la flotte. Durant l'entre deux guerre le navire mène une carrière bien remplis. A Partir des années 30 il devient un des plus puissant navire de la mer noire, son seul opposant sérieux étant l'ex Goeben. Le navire se modernise, dans les limites possible des chantiers Roumains, profitant de l'excellent niveau de la Roumanie (authentique a cette époque la Roumanie se hisse a un niveau équivalent de celui de l'Italie, liberté en plus). Grace a ses mise a jours, a un entretient excellent et a un bon entrainement de l'équipage le navire se présente a l'aube de la WWII comme étant parfaitement opérationnel. La Roumanie tombe sous le giron allemand qui ont des vues sur le cuirassé toutefois grave a l'arrivé de Antonescu au pouvoir le navire reste Roumain. Malgré les réclamations allemande le cuirassé se borne a des missions d'escorte ne se risquant que très peut au combat. A noter la tentative d'attaque sur Sébastopol qui sera vite repoussé grace a la puissance des fortifications russes. Le navire coulera quand même 5 cargo russe, 1 mouilleur de mine, 4 vedettes rapide et quelques navire mixte tel que des chalutier armé. Toutefois en 1943 au cours d'un engagement avec des vedettes russe et en raison de l'absence de couverture efficace il encaisse sans 2 torpilles. Sauvé de justesse par l'efficacité de son équipage le navire est mis en cale sèche pour être réparé. Il ressort quelques mois plus tard des chantiers. On a profité de ses réparations pour augmenter la DCA. Il passe le reste de la guerre a effectuer des patrouilles côtières et ne se risquera au combat que pour soutenir l'armée allemande contre les russes désormais aux portes de la Roumanie. Les Roumains grace a un accord avec les russes retourne leur veste et entre dans le camps des Alliés. Le cuirassé tirera quelques salves contre des navires allemands. Le navire passe sous controle russe en 45. Ces derniers ne l'utilise que très peu et dès la fin de l'occupation militaire de la Roumanie le navire est rendu au gouvernement de Bucarest. Modernisé il restera en service jusqu'en 1958 date a laquelle il sera mis en réserve. 4 ans plus tard il est ferraillé. Le profil présente le navire a la veille de la WWII
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