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  1. Lors de JT de 13h00 de ce jour, un reportage est passé sur les combats au Nord-Est du Nigéria. Dans celui-ci, furtivement, l'on voit un véhicule blindé chenillé, que j'ai pris pour un PzIII :O Alors je me suis sans doute trompé, mais qq'un pourrait-il infirmer, confirmer ou me dire si c'est possible (bon, je sais que certaines armées ont encore des Shermas, mais qd même ...).
  2. J'ai une question, relative à la guerre de 1937 en Espagne. Les Allemands (et d'une certaine manière les Soviétiques) sont ceux qui se sont le plus engagés et ont le plus glanés d'information durant ce conflit. Est ce que ça signifie que seuls ceux qui se battent réellement peuvent tirer les enseignements réels ? Ma question s'attache évidemment aux pays de l'ouest qui ne se battent pas en Ukraine. Tireront ils de bons (!meilleurs ?) enseignement que les Russes ? Ne risque on pas de voir l'armée Russe mise devant ses faillites opérationnelles se réformer à vitesse grand V ? Ou bien est ce que ce n'est pas tant la présence dans un conflit mais la militarisation d'un état qui lui permets de se mettre en ordre de bataille ? Ainsi l'Italie qui participât à ce conflit n'en fit rien, trop handicapée par son retard industriel. Et les Soviétiques tirèrent bien plus du formation de Khalkin Gol que de la guerre d'Espagne
  3. Je retranscrit une petite uchronie qui avait été commencé sur un site wiki il y a plusieurs années par un contributeur qui ne l'avait pas achevé, l'idée de départ est que le Coup des Généraux le 23 avril 1961 réussisse et qu'en contre coup le PCF prennent le pouvoir en France métropolitaine. J'ai deux autres très courts textes écrits persos que je mettrait après j'ai imaginé la partie militaire, la fin du conflit et les conséquences internationales puis un point de divergence : https://althistory.fandom.com/fr/wiki/Guerre_civile_française_(1962-1965) 7 décembre 1895, Éthiopie Le Royaume d'Italie fini par remporté la Première guerre italo-éthiopienne lorsque qu'à la bataille d'Amba Alagi le 7 décembre 1895, le raïs Mekonnen Welde Mikaél est tué par une balle perdue italienne brisant ainsi le moral de son armée. Suite a l'annexion de l'Éthiopie, les territoires français et britanniques des Somali sont isolés dans la région et durant la grande guerre de 1914-1918 sont échangés en 1915 pour inciter l'entrée en guerre de l'Italie du côtés des Alliés. L'exploitation de l'Afrique orientale italienne permet a l'Italie d'accroître légèrement son économie et son armée. En 1943, suite au débarquement en Italie, la République de Salo dirigé par Mussolini continue d'avoir une zone d'occupation en France et des unités combattantes qui assurent la défense de la côte d'Azur aux côtés des Allemands. Le débarquement de Provence en 1944 conduit à des batailles assez intenses, et lors de lors de leur retraite dans la Vallée du Rhône, les troupes de l'Axe pratique la politique de la Terre brûlée. Les débuts, et l'exil de de Gaulle Sauts de parachutistes venant d'Algérie sur le sud de la France Le 23 avril 1961, les généraux Maurice Challe, Edmond Jouhaud, Raoul Salan et André Zeller proclament le gouvernement de de Gaulle "Traître à la France" pour avoir mené secrètement des négociations avec le FLN. Des révélations sur celles-ci, avec des rumeurs d'abandon des colons et des indigènes soutenant la France et le payement par les sociétés pétrolières de sommes aux indépendantistes pour qu'ils ne touchent pas aux installations pétrochimiques, par la presse font qu'une partie de l'armée française se soulève en faveur de l'Algérie française. Le lendemain alors que le président de la république se rend à la télévision pour prononcer un discours afin de condamner le coup d'état, les casernes proches de Paris et la foule en colère des partisans de l'Algérie française prennent d'assaut, aidés de militaires, l'Assemblée nationale. Les 4 généraux d'Alger http://img.over-blog-kiwi.com/1/05/24/00/20160423/ob_380bdf_de-g-a-d-zeller-jouhaud-salan-chal.jpg Les parachutistes arrivent par avion sur la métropole après un ravitaillement en Corse et prennent d'assaut les installations de la police. Les députés sont évacués, et de Gaulle est évacué in extremis par ses partisans et la garde nationale à l'aéroport d'Orly où il prend un vol pour Londres. A Alger, les généraux créent l'Armée de l'Algérie Française et appellent les Français à prendre les armes contre le gouvernement. Le tiers des effectifs se joignent au soulèvement, ceux qui ne le souhaitent pas désertent ou fuient dans les bases françaises en Allemagne de l'Ouest. A Alger, les généraux créent l'Armée de l'Algérie Française et appellent les Français à prendre les armes contre le gouvernement. Le tiers des effectifs se joignent au soulèvement, ceux qui ne le souhaitent pas désertent ou fuient dans les bases françaises en Allemagne de l'Ouest. Drapeau de l'AAF Une grande partie des députés quittent la France et rejoignent de Gaulle au Royaume-Uni, une poignée dont Jean-Marie Le Pen soutient le putsch , le PCF appel à la résistance nationale contre "le coup d'état fasciste". Depuis Marseille, les parachutistes de l'AAF prennent le contrôle du sud du pays peu à peu et procèdent à des arrestations contre les cadres du PCF. La junte militaire d'Alger est toutefois coupée de ses ravitaillements avec Paris et les communistes parisiens se soulèvent contre l'armée. Maurice Thorez arrive après deux semaines de combats de rues à reprendre la capitale avec l'aide des Francs-Tireurs et Partisans qui affluent de la province, il y a plus de 11 000 morts. Le 10 juin, il proclame la république populaire de France place de la Concorde. Sur le plan international Les partenaires occidentaux de la France ne savent d'abord comment réagir devant l’aggravation des événements dans ce pays membre du conseil de sécurité des Nations Unis et se contentent d'évacuer leurs ressortissants et de sécuriser les installations de l'OTAN sur le territoire national tout en continuant publiquement à considérer De Gaulle comme le représentant légitime de cette nation. Le président Kennedy ayant à gérer le désastre de la baie des Cochons du 17 avril 1961 reste au tout début attentiste et ordonne aux troupes américaines en France - dans l'immense majorité des unités de l'USAF - de rester dans leurs bases et d'évité toute provocation Le Politburo voit lui d'un bon œil la possibilité de faire passer la France dans son orbite et Khrouchtchev envisage de ressortir les méthodes utilisées durant la guerre d'Espagne avec l'envoi direct de conseillers militaires auprès des FTP et en attendant apporte un soutien matériel et moral au PCF et au niveau diplomatique de De Gaulle qui tente de reconstituer ses forces à partir des unités restées fidèles, soit la majorité de la Marine Nationale, celle ci hésitant toutefois à couler les transports entre la France et l'Algérie, et les Forces Françaises en Allemagne. Une des premières initiatives des forces gaullistes fut le sabotage des installations servant à la création de la force de dissuasion, les trois prototypes de bombe A sur le site de Reggane sont rendu inopérantes et les principaux physiciens chargés du programme sont exfiltrés avec l'aide de la CIA qui a surveillé de très près l'initiative française d'avoir une force nucléaire indépendante. Lors du sommet de Vienne le 3 juin 1961, les deux dirigeants des superpuissances prirent des positions dures. Le jeune président américain étant convaincu que permettre que la France rejoigne le bloc de l'Est signerait une défaite majeure pour l'OTAN dont les membres Européens seraient prit entre deux fronts. Et surtout, sur le plan intérieur, après les accusations de lâchage des anticastristes, il ne peut se permettre un autre désastre sur le plan de la politique extérieure. Des membres du Parti Communiste Italien rejoignent leurs camarades en France tandis que l'Espagne de Franco et le Portugal de Salazar soutiennent, dans la limite de leurs faibles moyens et discrètement pour ne pas courroucer les États-Unis, l'AAF qui reste très isolée sur le plan international. Au Maghreb, les représentants politiques du FLN exilés en Tunisie décident de profiter de la situation pour reconstituer leurs forces militaires et ainsi reprendre la lutte contre "l'occupant Français". Contact est pris avec le gouvernement de la RPF pour obtenir de l'aide. Maurice Thorez accepte de fournir des armes au FLN et promet l'indépendance de l'Algérie une fois l'AAF vaincue. Le Gouvernement soviétique s'engouffre dans la brèche et envoie en Tunisie des conseillers militaires pour aider à l'instruction des troupes de l'ALN. L'objectif fixé par le Politburo est de pouvoir reprendre les actions militaires dès janvier 1963. Le 1er septembre 1961, L'AAF envoie aux États-Unis le général Salan comme émissaire auprès de l'administration Kennedy qui jusqu'ici persiste dans son refus de reconnaître un État Français non élu démocratiquement. En octobre 1961, les États-Unis assurent à De Gaulle leur soutien inconditionnel et renvoient Salan à Alger. L'AAF coupée de l'appui des États-Unis se trouve dans l'impossibilité de prendre le contrôle du nord de la France. Sans armes et dollars sa situation est critique fin 1961. Des pourparlers s'engagent donc avec De Gaulle afin de réconcilier l'AAF avec le gouvernement de ce dernier pour y restaurer la souveraineté Française et de l'ordre sur le territoire métropolitain. Au plan intérieur: situation en France: juin 1961 - décembre 1961 Drapeau de la République Populaire de France La France est dès juin 1961 coupée en deux zones. Au sud, l'AAF a pu s'installer fermement dans les départements de la côte méditerranée et, avec l'appui des Espagnols, est arrivée à contrôler les départements des Landes (40), du Gers (32), des Hautes-Pyrénées (65), des Pyrénées-Atlantiques (64), la Haute-Garonne (31) et l'Ariège (09). Dans les autres départements, le RPF a réussi à installer ses représentants politiques et militaires. Dans les départements sous son contrôle, la RPF ordonne aux membres du parti communiste de s'emparer des leviers étatiques. De nombreux préfets sont emprisonnées ou fusillés. Sur la période considérée, on estime à 15000 le nombre des victimes de la purge engagée par le PCF. Le 12 septembre 1961, au congrès de PCF, tenu au château de Versailles, Maurice Thorez annonce officiellement la dissolution de la 5ème république, la suppression de toutes les formations politiques non communistes, l'adoption de l'Internationale comme hymne de la RPF ainsi que la nationalisation de l'ensemble des moyens de production afin de reprendre "aux fascistes les territoires français perdus". Il est demandé aux forces armées des États-Unis de quitter la France. La durée du service militaire obligatoire est portée de 4 ans. Le 4 novembre 1961, le premier ministre Henry Rol-Tanguy annonce la création d'un comité de refonte du système juridique Français. Cette structure a pour objectif de réformer l'organisation judiciaire et les codes civil et pénal. La direction de ce comité est confiée à Georges Marchais. La première proposition de cet organisme est de proposer la création de tribunaux populaires chargés de statuer sur les crimes des dirigeants de la 4ème et de la 5ème République. Vincent Auriol et René Coty seront condamnés à 20 ans d'emprisonnement en décembre 1961. De Gaulle est condamné par contumace à la peine capitale. A Alger, le gouvernement militaire cherche une solution diplomatique pour rompre son isolement. Des escarmouches avec des éléments armés sont quotidiennes sur la frontière tunisienne. Le général Salan, de retour des États-Unis, propose aux généraux Challe, Jouhaud et Zeller de renouer avec de Gaulle pour mettre fin à cette crise qui les dépasse.Fin novembre 1961, dans le plus grand secret, Constantin Melnik, coordinateur des services secrets auprès de Michel Debré, se rend à Alger pour engager les pourparlers avec les responsables de l'AAF. Le 18 décembre 1961, est annoncée à Alger la création d'un gouvernement d'union nationale (GUN). La constitution de la 5ème république est confirmée et de nouvelles élections prévues pour juin 1962. De Gaulle reprend les commandes et nomme à la tête du GUN Michel Debré. Le général Salan est nommé ministre de la défense. Les troupes françaises sont placées sous le commandement du général Massu. Janvier 1962: le tournant. Le 2 janvier 1962, en réponse à la création du GUN, Maurice Thorez annonce que la RPF désire devenir membre du Pacte de Varsovie. Il demande à l'Union soviétique de faire parvenir en France des troupes pour résister à la pression des fascistes d'Alger et gouvernement "national-socialiste de De Gaulle". L'URSS accède à la demande de Thorez qui dans le même temps entame un blocus des bases américaines et canadiennes de l'OTAN en France. Le 6 janvier, le président Kennedy, après concertation avec son état-major, demande au NORAD de placer son pays en DEFCON 2. Dans le même temps, la Grande-Bretagne place ses troupes en état d'alerte. La Royal Navy est déployée dans la Manche et en mer du Nord. Harold Macmillan, Premier ministre conservateur de la Grande-Bretagne, dans un discours célèbre à la chambre des communes déclare :" Time has come once again to choose between freedom or slavery. I already did my choice...:" . Le 7 janvier, un convoi de transport de troupes et de matériels soviétiques en route pour Le Havre et Dunkerque est repéré en mer Baltique par un avion Fairey Gannet ouest-allemand. Le 8 janvier, le Général de Gaulle demande officiellement aux États-Unis une aide militaire et financière. Le gouvernement américain accepte. Le 13 janvier, les forces de l'OTAN stationnées en RFA se massent à la frontière française. Le général De Gaulle, refusant de revivre les affrontements fratricides de 1941 en Afrique, demande le remplacement de ses troupes de première ligne par des unités britanniques et américaines. Konrad Adenauer, chancelier de la RFA, tente une médiation entre les belligérants mais sans succès. L'ONU discute vainement sans pouvoir apaiser les tensions. Le 14 janvier, le monde croit basculer dans une guerre généralisée quand un bâtiment de la Royal Navy grenade un sous-marin au large d'Anvers. Le monde retient son souffle mais le sous-marin n'est pas de la flotte soviétique. Le bâtiment envoyé par le fond est un des rares navires de la RPF qui s'est aventuré trop près de la flotte anglaise. Ce bâtiment de la classe Aurore sombre entraînant au fond de la mer du Nord son équipage et les espoirs de la RPF de trouver un soutien ferme de l'URSS. Comprenant que l'OTAN à la ferme intention de s'opposer au passage du convoi et que le risque d'un conflit nucléaire est trop fort, le gouvernement soviétique ordonne à ses navires de rebrousser chemin le 15 janvier. La tension baisse... Le 16 janvier, le gouvernement de la RPF lève le blocus des bases de l'OTAN en France et les forces américaines passent en DEFCON 3. Toutefois, le 17 janvier à l'aube, dans les rues d'Alger, la DS du général De Gaulle est l'objet d'un attentat perpétré par des membres du FLN armés par la RPF. Le général succombe dans la nuit. Le 18 janvier, le président du Sénat Gaston Monnerville devient Président de la République par intérim. D'origine Guyanaise, avocat reconnu et talentueux, militant des droits de l'homme, il est le premier homme de couleur amené à diriger l’Exécutif de l’État Français. Il va considérablement influer sur l'avenir de son pays. Le président Gaston Monnerville 8 janvier 1962 - 1er janvier 1963: La mutation de l’État Français AMX-13 équipé de missiles SS.11 du 8e régiment de Dragons stationné en Allemagne de l'Ouest en attente de transfert pour l'Algérie. Il rejoindra ensuite Marseille après entrainement. Gaston Monnerville fixe comme priorité à Michel Debré d'organiser les élections présidentielles comme prévu par l'article 7 de la constitution de 1958. L'élection est décidée pour le 28 février 1962 sur l'ensemble des départements et territoires contrôlés par les ex-forces de l'AAF. Le président par intérim demande aux États-Unis et à la Grande-Bretagne d'assister la marine Française pour le transfert de ses forces stationnées en RFA vers l'Algérie et les ports de Marseille et Toulon. Il demande au général Franco de retirer ses troupes du sud de la France pour laisser la place aux forces de Massu. Le résultat des élections présidentielles du 28 février 1962 confirme Gaston Monnerville dans ses fonctions pour un mandat de 7 ans. Dès lors, il entame une politique de redressement national et fait modifier la constitution de 1958 pour faire non seulement face à la RPF mais aussi mettre fin au conflit en Algérie. Dès lors, son gouvernement, toujours mené par Michel Debré, va travailler dans l'ombre pour mettre en œuvre ses directives. A la conférence de Rome du 20 au 25 mars 1962, le président Monnerville propose de créer 7 états fédérés: la République de France, la République d'Algérie, la République des Antilles françaises, la République de Guyane française, la République de Nouvelle-Calédonie, la République de la France-Pacifique et la République de la Réunion. Chaque état sera compétent en matière de police, justice, éducation, fiscalité, action économique locale, santé et action sociale. L’État fédéral assurera la coordination des politiques des États fédérés et sera seul compétent en matière de défense et d'affaires étrangères. La nouvelle constitution ayant lieu sur les territoires contrôlés par le gouvernement est adoptée par référendum le 15 octobre 1962 avec 62% de oui et entre en application le 1er janvier 1963. Gaston Monnerville est élu premier président de la Fédération des États Français (FEF). Le gouvernement fédéral s'installe provisoirement à Alger. Cette nouvelle architecture met définitivement fin à la crédibilité du FLN mais relance le conflit avec la RPF. Opérations militaires en France: novembre 1962 - avril 1964 Les M47 d'un des régiments de chars de combat de la 1ère armée transportés par un train de la Direction Centrale du Génie en novembre 1962. Suite à l'assassinat du général De Gaulle et jusqu'à la fin de l'année 1962, les opérations militaires vont se limiter à de simples escarmouches. La RPF ne dispose pas des moyens nécessaires pour s'assurer du contrôle des départements du sud de la France. Suite au retrait du soutien direct de Moscou, ses approvisionnements stratégiques coupés, la RPF se retrouve isolée en Europe de l'Ouest. La création de la FEF coupe l'herbe sous le pied du gouvernement Rol-Tanguy. A contrario, le soutien financier et militaire des États-Unis commence à arriver en Afrique du Nord. En novembre 1962, l'armée du général Massu lance une vaste offensive en direction de Bordeaux. L'armée de la RPF n'est pas en mesure de stopper l'avance de la 1ère armée, les hélicoptères Alouette II équipés de missiles SS.11 bien que vulnérables face à une DCA vont se révèler très efficaces pour détecter et détruire les bouchons antichars des FTP. Bordeaux est libéré le 24 décembre 1962, quelques jours seulement avant l'entrée en vigueur de la constitution fédérale. Plus à l'Est, la deuxième armée française partie de Toulouse s'empare d'Albi, Rodez et Mende. Au large, la flotte fédérale des États français et la Royal Navy combinent leurs efforts pour organiser un blocus des côtes. L'étouffement des approvisionnements de la RPF se renforce jours après jours. Progressivement les troupes communistes reculent devant la pression des forces fédérales. Le 1er mars 1963, le général Massu rend compte au gouvernement de la libération totale du département de la Dordogne (24). Limoges est prise le 26 mars et Angoulême le 27. Les colonnes blindées fédérales libèrent des villes dont les infrastructures ont été bien souvent détruites. Les populations comparent les exactions commises par les communistes à celles perpétrées par la "SS" et la milice. Le 6 juin 1963, une brigade fédérale amphibie appuyées par les parachutistes du général Bigeard débarque en Vendée. Le 8 juin, les forces communistes encerclées à la Roche sur Yon se rendent. Pour éviter un désastre, l'armée de la RPF se replie au Nord de la Loire, c'est la panique... Les dernières poches de résistance au sud de la Loire sont petit à petit réduites. Fin décembre 1963, le haut commandement militaire fédéral estime à quelques mois le temps nécessaire pour reprendre le contrôle de l’hexagone. Avec le soutien des États-Unis et des livraisons importantes de blindés et d'artillerie autoportée, la 3ème armée fédérale, créée en février 1963, passe à l'offensive en janvier 1964 et s'empare de Lyon le 2 avril 1964. L'espoir: décembre 1964 Timbre soviétique à l'effigie de Thorez. http://img.over-blog-kiwi.com/0/55/58/72/20140427/ob_f7a802_thorez-en-1964.jpg La fin de l'année 1964 voit les opérations terrestres ralentir et une intense campagne aérienne s'engager pour réduire les capacités militaires de la RPF. Exsangue, militairement à la limite, le gouvernement communiste sollicite une cessation des hostilités le 21 novembre 1964. Une rencontre entre Maurice Thorez et Gaston Monnerville est organisée le 2 décembre 1964 sur la base américaine de l'OTAN de Châteauroux. Le président de la FEF impose une reddition sans condition et offre à Thorez un sauf conduit pour la destination de son choix. Il lui laisse 48 heures pour accepter son offre sous peine d'autoriser l'armée fédérale à poursuivre ses actions offensives. Le 4 décembre 1964, Maurice Thorez s'envole pour Moscou. Le 5, les troupes fédérales reprennent leur marche vers le nord sans aucune opposition armée. Paris est sous le contrôle des parachutistes de Bigeard le 7 décembre. Thorez, déjà affaiblie par une longue maladie et ne tenant plus que par la force de sa volonté décède le même jour en apprenant la nouvelle. Le 15 décembre, la 2ème armée Fédérale prend possession de Lille, tandis que la 3ème fait jonction avec les forces de l'OTAN sur le pont de Kiel le 18 décembre. Le gouvernement fédéral s'installe au Château de Vincennes le 22 décembre 1964 après 42 mois de guerre. Janvier 1965 - mars 1965 Bien que le territoire national soit libéré les troubles ne cessent pas. L'avancée des troupes fédérales a été facilité par l'effondrement rapide des structures militaires de la RPF. Toutefois, de larges zones du territoire de la république de France ne disposent pas de forces de sécurité assez bien organisées et équipées pour tenir le terrain, rétablir l'ordre et protéger les populations. Aux pillards ordinaires, soldats démobilisés de l'armée de la RPF, s'ajoutent des unités communistes mobiles qui dès la première quinzaine de janvier 1965 vont commencer à mener des actions de sabotage et de harcèlement des forces fédérales. Le 17 janvier 1965, un convois de ravitaillement en carburant circulant sur la Nationale 23 en direction d'Angers (49) fait l'objet, à hauteur de la petite commune de Pellouailles-les-vignes, d'une attaque violente par un commando d'une trentaine d'hommes. Sur les 25 citernes du convois, seules 5 parviennent à s'extirper du brasier. Le bilan humain est lourd. Côté militaire, 45 soldats fédéraux sont tués et 50 autres blessés. Parmi les civils, on dénombre 49 morts dans l'incendie qui ravagera pendant deux jours le village et ses alentours. Le dimanche 24 janvier 1965, l'église de Sucé-sur-Erdre (44) est soufflée par une explosion à l'heure de l'office. On retrouve dans les décombres 82 victimes et 47 blessés graves. Pour les experts du génie envoyés sur place, l'utilisation d'explosifs militaires ne fait aucun doute. Des affiches placardées sur les murs de la mairie de Sucé sur Erdre, revendiquant cette dernière action au nom du "commando Robespierre", sont retrouvées le lendemain par les gendarmes. Dans l'ouest de la France, entre le 25 janvier et le 2 février, 10 autres attaques meurtrières sont réalisés et revendiquées de façon semblable. Pour répondre à ces exactions, l'état de siège est décrété dans le grand Ouest par le gouverneur par intérim de la république de France fraichement nommé: François Mitterrand. Parallèlement, le gouvernement fédéral décide le maintien sous les drapeaux des réservistes mobilisés depuis 1962 et le transfert de la 1ère armée fédérale sur zone. La Brigade Bigeard installe son état-major à Angers dans les bunkers du château de Pignerolles (ex QG de la Kriegsmarine pendant la 2e guerre mondiale). Les autres régions françaises sont moins touchées par des actions clandestines. Les services de renseignement découvrent rapidement que les plus déterminés des anciens soldats de la RPF se regroupent dans les pays de la Loire, en Bretagne et en Normandie. Quelques arrestations sont réalisées par la gendarmerie mais les renseignements récupérés ne permettent par de déterminer avec précision le volume exact de la menace. L'ennemi frappe fort et juste ce qui laisse à penser que des agents extérieurs l'encadrent. Preuve en est faite le 16 février, à l'occasion d'une opération de ratissage dans la forêt de Lanouée dans le Morbihan, quand un agent est-allemand est arrêté. A l'occasion des interrogatoires, l'homme en question, un dénommé Carsten Schmitt reconnait être un conseillé militaire envoyé par son pays en 1963 pour former les cadres de l'armée de la RPF et resté en France pour raisons privées mais il réfute une quelconque responsabilité dans les actions menées. La RDA demande la libération immédiate de son ressortissant dont elle avait perdu la trace lors des opérations militaires de 1964. Quelques jours plus tard, des armes allemandes sont saisies dans un camion à la frontière Belge. Le torchon brule entre Vincennes et Berlin-est. Au conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur de la FEF demande une condamnation de la RDA mais l'URSS oppose son droit de véto à cette résolution. Le capitaine Carsten Schmitt est emprisonné. La RDA rappelle son ambassadeur et demande à la représentation française à Berlin-est de quitter son territoire. Début mars, une nouvelle cargaison d'armes et de munitions est interceptée lors de son déchargement sur les plages au nord de St-Nazaire. 4 gendarmes sont tués lors cette opération mais deux ex officiers de la RPF sont capturés. Les deux hommes révèlent que les armes ont été déchargées par un sous-marin soviétique à 6 miles des côtes. 1965 : La réplique occidentale Devant cette implication directe de l'Union Soviétique dans le soutien à une guérilla et d'actes de terrorisme en Europe Occidentale, les gouvernements de l'Alliance Atlantique décident une nouvelle fois d'apporter un soutien à la France. Mais en minimisant les risques d'une conflagration générale dont personne ne veut. Des officiers de l'armée de terre française vétérans de la Résistance et de la lutte contre-insurrectionnelle en Indochine et Algérie ainsi que des anciens du FLN recrutés dans les forces de sécurité de la nouvelle république d'Algérie sont consultés à Vincennes pour établir un plan d'action visant à réduire ces mouvements communistes. Un corps de gardes-côtes ressemblant les moyens des Douanes et de la Gendarmerie maritime se met en place pour surveiller les eaux territoriales et fouillé tout navires de pêche et cargos suspects. Une gigantesque aide sociale est accordé aux populations les plus exposés pour les désolidarisés des mouvements extrémistes. La lutte contre la corruption visible permet aux nouvelles autorités de se faire respecter. Les opérations homo du SCEDE ne se cachant même sous la façade de la Main rouge visant les trafiquants d'armes à travers l'Europe du nord et le bassin méditerranéen redoublent d'intensité. Escadre de lutte anti-sous-marine de l'US Navy en Atlantique Nord. Les alliés ne voulant pas participer directement à ce qui reste officiellement une affaire intérieure française décident d'intensifier la surveillance du transit de marchandises venant de l'autre côté du rideau de fer, l'espionnage des ports de d'Europe de l'Est et d'organisé des manœuvres de lutte anti-sous-marine impromptu dans l'Atlantique Nord pour gêner au maximum le transit des sous-marins soviétiques venant de la Péninsule de Kola. Les États-Unis, bien qu'impliqué de plus en plus au Vietnam, décident d'améliorer au plus vite les lignes d'hydrophones du réseau SOSUS se situant du côté européen de l'Atlantique. Une nouvelle ligne de sonars est disposé de la Bretagne à la Galice pour détecter toute intrusion. Un long travail de traque policière permet de démanteler les dernières cellules de la RPF durant l'hiver 1965/1966. Moscou constatant l'échec de la guérilla arrête les frais, son image étant déjà trop ternie auprès des opinions occidentales et du tiers-monde qui ont constaté que son idéologie n'était finalement que la façade à un impérialisme aussi violent et encore plus cynique que celle des États-Unis qui ont profité de cette attaque affaiblissant une France qui se voulaient indépendante pour s'affirmer une fois de plus comme le garant des démocraties et l'Unique Leader du Monde Libre. La reconstruction Malgré des soubresauts de violence du à d'ultimes fanatiques, la population française, lasse du conflit, s'attaque à reconstruire le pays. Si au niveau diplomatique, le rang de la France est devenu celle d'une puissance moyenne n'ayant plus les moyens de s'affirmer autonome pendant la décennie nécessaire à ré-accumulé le capital politique et économique perdu durant la guerre civile - le projet de supersonique franco-britannique par exemple ne se concrétisant pas -, la politique économique fédérale de ce que l'on appelle la Francafrique permet un développement accéléré des deux rives de la Méditerranée. Le pétrole et l'agriculture en Algérie sont exploités au maximum et le réseau de transport en métropole et en Afrique du Nord remit à niveau. Les administrations à tout les échelons pour des motifs de paix sociale s'exercent à éviter que les populations locales ne soit mises de côté, les initiatives locales sont encouragés en parallèle aux recommandations du Commissariat général du Plan chargé de l'économie au niveau fédéral. Les pays francophones d'Afrique Noire nouvellement indépendants forment un Marché Commun sur le modèle européen et s’intègrent dans la nouvelle sphère économique de la Fédération. Le Maroc et la Tunisie parviennent à établir des relations cordiales avec cette dernière et mènent plusieurs grands travaux réunissant le Maghreb. Le programme électronucléaire français des années 1970 est lancé directement en construisant des réacteurs américains construit sous licence sans passé par les réacteurs expérimentaux envisagés au début des années 1960. La quasi-indépendance énergétique permet à la FEF de traverser sans trop de soubresauts les crises pétrolières des années 1970/80. Les conséquences du conflit au niveau mondial Les retours d'expérience des conflits algériens et français ont une forte incidence en Asie du Sud-Est et en Europe. Le gouvernement du Sud-Vietnam demande en effet une aide technique à la Fédération des États Français pour contrecarrer les progrès du Việt Cộng. S'étant rendu compte que la puissance de feu brute n'était pas une solution à long terme, les forces américaines sur place sous l'impulsion d'observateurs de la CIA et du Pentagone qui ont suivit l'affaire française adopte les recommandations de la mission de la FEF et mettent en place une stratégie de guerre anti-insurrectionnelle inspiré des méthodes de la guerre d'Algérie avec l'infiltration des réseaux communiste, retournement d’agents, et création d’une paranoïa façon « bleuite » déstabilisant le Front national de libération du Sud Viêt Nam. L'administration de Saïgon, de gré ou de force, est contrainte à passer aux normes modernes et les officiels incompétents et corrompus démis de leur fonction. Phan Quang Dan., un social-démocrate que même les communistes vietnamiens estiment arrive au pouvoir en 1971 avec des mesures fortes de lutte contre la corruption et contre la pauvreté, accompagné d’une amnistie pour les rebelles qui rejoindrait l’armée sud-vietnamienne Cela permet la République du Viet Nam de survivre aux assauts de la République démocratique du Viêt Nam qui continuent jusqu’au débuts des années 1980 et d'entamé un long processus de rapprochement après la fin de la Guerre Froide. L'ancien président du Sud Vietnam Nguyễn Văn Thiệu - officiellement simple civil - avec des généraux après la victoire d'An Loc en 1972. Considéré comme corrompu par nombres d'observateurs, le strict contrôle de son administration après l'épuration de la fin des années 1960 permet d'éviter qu'il ne dégrade la situation par des initiatives malencontreuses. Il passera la main à des technocrates plus compétents lors des élections de 1971. En Europe de l'Est, le Printemps de Prague de 1968 dans la vague des manifestations estudiantines mondiales - qui en aparté touche la France métropolitaine à un degré bien inférieur que ses voisins vu que les étudiants sont mobilisés pour achever la reconstruction du pays - est rejoint par une forte vague de protestations en Pologne. Les mouvements sont soutenus par les services occidentaux qui fournissent armes et conseils en représailles a l'ingérence soviétique en France auparavant. Si ils sont tout les deux écrasés comme à Budapest en 1958, l'URSS démontre une fois de plus que les régimes communistes ne tiennent qu'aux baïonnettes de l'Armée Rouge. Les mouvements communistes sont discrédités à travers le monde, même Castro tente alors une véritable politique non-alignée et accordent des concessions au Vatican qui fait l'entremetteur entre Washington et La Havane pour un rétablissement des relations diplomatiques et commerciales normales entre les deux nations . Nixon qui rentre triomphant de sa visite à Pékin en février 1972 renouvelle une surprise diplomatique totale en atterrissant à La Havane pour le jour de Noël 1972 et faisant une accolade à Castro devant la cathédrale de la Vierge Marie de l'Immaculée Conception dans la vieille ville. Le régime castriste se concentre sur sa politique intérieure et son économie et ne soutient plus matériellement les diverses guérillas d'Amérique latine et d'Afrique. Nixon qui à réussi à retirer les troupes terrestres américaines du Viet Nam - mais garde dans la région une force aéronavale puissante qui cassera plusieurs fois les offensives du Nord Viet Nam au cours des années - parvient également à mettre sur pied un système d'assurance-maladie en montrant aux plus conservateurs des sénateurs ce qui arrive si le peuple est mécontent dans une démocratie comme la France, cette politique lui vaut un second mandat triomphant et les quelques rumeurs sur les à-cotés de sa politique intérieure ne parviennent pas à entamer sa crédibilité malgré la démission de son vice-président Spiro Agnew poursuivi pour évasion fiscale. Au Chili, Allende élu en 1970 parvient à convaincre les responsables américains que son programme est progressiste mais pas communiste. Ne voulant pas salir son image après sa réconciliation avec Castro, l'administration de Washington déconseille donc aux généraux de l'armée chilienne de lancer leur projet de coup d'état. La perte d'influence politique à travers le monde et une économie en perte de vitesse font que les responsables soviétiques se rendent comptent que la course aux armements n'est plus tenable. Se réformer ou périr sont les deux seules options dès 1980. Notant les réformes qui commence à faire de la Chine une puissance économique, le PCUS s'en inspirent et si le rideau de fer s'écroule en 1984, le KGB et l'armée empêchent la dislocation totale de l'Empire soviétique. Les ex-pays satellites d'Europe centrale sont finlandisés militairement et rejoignent la Communauté Économique Européenne, les pays baltes parvenant tout de même à redevenir indépendants.
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