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Eh voilà un nouveau sujet: Sources:http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Golfe_%281990-1991%29 http://guerredugolfe.free.fr/ http://www.tempetedudesert.com/sommaire.html http://www.stratisc.org/strat_5152_BETERMIERA.html Opération Daguet: http://guerredugolfe.free.fr/daguet.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Daguet http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/publications/cahiers_drex/cahier_retex/retex2.pdf http://theatrumbelli.hautetfort.com/album/champs_de_batailles/DAGUET%202.html http://guerredugolfe.free.fr/solidarite.htm http://www.netmarine.net/g/dossiers/golfe/index.htm http://www.revuemilitairesuisse.ch/node/32 http://www.ecpad.fr/ecpa/PagesDyn/result.asp?reportageid=1025[/

Comme j'étais tombé sur des références éparses à cela dans quelques ouvrages, j'ai fait un petit essai sans prétention sur cette campagne de terrorisme lancée par Saddam Hussein en 1991 « Les membres des services secrets irakiens ont la réputation d'être les Dupondt du Moyen-Orient. » Richard Clarke Un tel manque de professionnalisme est quelque peu gênant pour un pays lorsqu'il s'engage dans du terrorisme d'Etat. C'est pourtant ce que fit l'Irak en 1991. L’Irak prépara une capacité d’action terroriste contre les États-Unis entre l'invasion du Koweït en août 1990 et le début de l’opération « Tempête du Désert » le 17 janvier 1991 . Les Etats-Unis eurent rapidement vent de la chose et firent immédiatement pression sur l’organisation de libération de la Palestine (OLP) et les autres groupes terroristes ayant des liens avec l’Irak pour qu’ils ne se mêlent pas de l’affaire. Un autre front fut de surveiller des suspects et leur logistique pour prévenir un attentat. Le Counterterrorism Center (CTC) de la CIA coordonna ses efforts avec les services d’autres pays. L’Irak ayant la réputation d’avoir utilisé ses ambassades et organisations internationales pour soutenir le terrorisme, celles-ci furent la cible d’une surveillance particulièrement étroite. Environ 200 diplomates irakiens et 500 étudiants, commerciaux et touristes furent expulsés, arrêtés ou mis sous surveillance. Le Joint Special Operations Command (JSOC), le discret commandement militaire américain qui supervise les opérations antiterroristes, mit sur pied trois forces opérationnelles prêtes à réagir à toute situation, l’une focalisée sur le Moyen-Orient, la seconde sur l’Europe et la troisième sur le reste du monde. Malgré ces précautions, deux attaques ne furent pas arrêtées. La première eut lieu le 18 janvier 1991, lorsqu’une une bombe fut posée par un Irakien dans la résidence de l’ambassadeur US John Monjo à Djakarta, en Indonésie. La bombe fut trouvée et neutralisée avant qu’elle n’explose. La seconde tentative eut lieu le lendemain. Deux Irakiens tentèrent de poser une bombe de nuit à la bibliothèque du Thomas Jefferson Cultural Center administrée par l'US Information Service, à Manille aux Philippines. Un des hommes, Ahmed J. Ahmed, voulu amorcer son engin, et c’est là que le potentiel comique de la tentative se fait sentir. S’éclairant à l’aide d’un briquet (!) pour voir le minuteur dans le noir, il le recula au lieu de l’avancer, déclenchant l’explosion. Ahmed fut tué sur le coup et éparpillé sur quelques mètres carrés. Son complice, Saad Kadhim, survécut sonné, et fut retrouvé peu après dans un hôpital par les hommes du Diplomatic Security Service (DSS). Les deux Irakiens portaient des passeports jordaniens, rédigés exclusivement en arabe (contrairement aux vrais passeports jordaniens), qui semblaient neufs et dont les numéros se suivaient. Les agents du DSS examinèrent le fichier des entrées du service de l’immigration philippin et repérèrent quatre autres détenteurs de passeports similaires qui avaient quitté le pays pour la Thaïlande quelques jours plus tôt. Des groupes d’intervention thaïs ne tardèrent pas à faire une descente dans des lieux suspectés de servir de planques et à arrêter quelques Irakiens détenteurs de passeports aux numéros qui se suivaient. En juin 1991 l'Irak lors d’une déclaration à l'ONU affirma renoncer au terrorisme. Moins de deux ans plus tard, les services secrets irakiens se faisaient à nouveau prendre en flagrant délit lors d’une opération mal préparée et menée par des agents mal entraînés, visant à assassiner l’ancien président George Bush au Koweït. Après une frappe de missiles de croisière sur le QG de son service de renseignement, Saddam Hussein ne fut plus impliqué dans une entreprise terroriste contre les USA.

La bataille de Mossoul est en train de commencer. Or, elle durera probablement des mois, sera un sujet en elle-même quoique lié à la fois à l'Irak et à l'E.I., et pourrait s'avérer déterminante et - peut-être - décisive. Je propose de la traiter dans un fil séparé... si vous êtes d'accord. Un essai intéressant du Colonel Goya sur son blog Mossoul, la bataille des cinq armées