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La France et ses programmes UAV/UCAV


Philippe Top-Force
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Il y a 18 heures, gargouille a dit :

Étonnant deux missiles sous un drone français !!!!:chirolp_iei:

De ce qu'ils disent, c'est joli pour un statique, mais il y a encore beaucoup, beaucoup de boulot d'ici l'intégration, qualif, emploi ops etc.

"- De l'ordre de 3 ans ?

- Au moins quelque chose comme ça. Au moins"

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il y a 29 minutes, floflo7886 a dit :

De ce qu'ils disent, c'est joli pour un statique, mais il y a encore beaucoup, beaucoup de boulot d'ici l'intégration, qualif, emploi ops etc.

"- De l'ordre de 3 ans ?

- Au moins quelque chose comme ça. Au moins"

Il vaut mieux 3 ou 4  ans que jamais.

Et puis à voir avec la date mise en service opérationnel du Patroller.

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Il y a 11 heures, floflo7886 a dit :

De ce qu'ils disent, c'est joli pour un statique, mais il y a encore beaucoup, beaucoup de boulot d'ici l'intégration, qualif, emploi ops etc.

L'autorisation politique d'avoir des RPA armés surtout.

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Trouvé dans un compte-rendu du sénat sur les drones d'observation:

Citation

La semaine dernière, à Niamey, je me suis rendu compte que la quasi-totalité des opérations militaires qui sont menées aujourd'hui dans la bande sahélo-saharienne nécessite un survol quasi permanent par des drones. Or seul un des cinq drones Reaper dont nous disposons aujourd'hui à Niamey vole, parce que nous ne sommes pas en capacité de former nos pilotes, compte tenu de l'impossibilité de survoler le territoire national. De nombreux terrains ne peuvent donc être survolés, dont ceux de l'opération Barkhane - c'est essentiellement pour l'opération Sabre que les drones fonctionnent.

Le débat en commission:

http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20170522/etr.html

le rapport lui-même:

http://www.senat.fr/rap/r16-559/r16-559.html

Argumentation d'un des rapporteurs sur pourquoi il faut armer les Reaper:
 

Citation

 

En 2013, il a été décidé d'acquérir des drones MALE Reaper non armés. Nous pensons qu'il faut désormais remettre en cause ce choix.

Je donnerai deux éléments pour montrer que l'armement de nos drones ne constituerait pas une révolution.

Tout d'abord, de nombreux pays disposent déjà de drones armés, dont certains sont régulièrement utilisés au Moyen-Orient. En Europe, le Royaume-Uni utilise 10 drones Reaper armés ; l'Italie a obtenu à la fin de 2015 l'autorisation américaine d'armer ses 6 Reaper et, en janvier 2016, l'Allemagne a annoncé la location à partir de 2018 de 3 à 5 drones Héron TP israéliens armés. L'Allemagne a d'ailleurs demandé expressément que le projet de drone MALE européen soit armable. Hors de l'Europe, de nombreux États utiliseraient également des drones armés : Pakistan, Irak, Iran, Nigeria, Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, Égypte, Turquie...

Par ailleurs, les drones MALE des forces françaises sont déjà extrêmement présents dans la « boucle » des missions de frappe aérienne, car ils procèdent au guidage des missiles Hellfire des hélicoptères et des bombes guidées laser des Mirages 2000 D. Ce sont les pilotes et les opérateurs de drones qui illuminent les cibles.

Ensuite, et surtout, les drones armés permettraient d'améliorer l'efficacité de nos forces et de soulager l'aviation. L'endurance exceptionnelle du drone MALE lui permet en effet, dans la profondeur d'un théâtre d'opérations, d'attendre le dévoilement des cibles dissimulées et d'observer longuement leur environnement. L'emport de missiles ou de bombes guidées permettrait alors de « réduire la boucle » entre le repérage et la neutralisation, économisant ainsi la durée nécessaire à l'arrivée de l'avion ou de l'hélicoptère, durée qui peut être très significative sur un théâtre aussi immense que la bande sahélo-saharienne.

Nous optimiserions également l'efficacité et la précision du traitement de la cible en étant certains de bénéficier des meilleures conditions d'engagement.

Un drone armé pourrait par exemple « traiter » une cache d'armes au moment où des combattants y accèdent, alors que ceux-ci auraient probablement le temps, s'il fallait attendre l'arrivée d'un avion, de se disperser ou de se déplacer vers une zone densément habitée, rendant toute frappe impossible. La frappe aérienne via le drone permettrait sans conteste de diminuer de manière très importante le risque de dommages collatéraux, le pilote du drone ayant une idée très claire et directe de l'état du terrain sur lequel il va déclencher son tir.

Autre exemple : la présence de drones armés en soutien permanent des forces au sol permettrait de les dégager plus rapidement d'une embuscade. Le drame d'Uzbin n'aurait peut-être pas eu lieu si un drone avait appuyé et renseigné les forces au sol. Niamey, j'ai senti l'angoisse des équipages des drones à l'idée qu'ils puissent, faute d'armement, être de simples spectateurs au-dessus d'un théâtre ou leurs collègues seraient pris à partie.

En dehors de ces cas de frappes « d'opportunité », les drones armés peuvent également être employés pour surveiller et suivre dans la durée une cible de haute valeur sur un théâtre d'opérations, puis la neutraliser quand les conditions sont réunies.

Enfin, il s'agirait de soulager une aviation de combat et des ravitailleurs déjà employés au maximum de leurs capacités. Les cibles d'opportunité ou celles n'exigeant qu'une puissance de feu réduite pourraient ainsi être avantageusement « traitées » par des drones.

Ces différents exemples concernent plutôt les drones de théâtre MALE, en l'occurrence les drones Reaper. L'analyse est différente s'agissant des drones tactiques SDTI, désormais les Patroller. Les armer n'offrirait pas un avantage militaire significatif. Étant donnée leur portée moindre, ils sont plutôt utilisés au niveau de la brigade où il existe généralement un hélicoptère ou une pièce d'artillerie rapidement mobilisable une fois la cible repérée par le drone. En outre, l'intérêt principal du drone réside dans ses capacités d'observation. En armant lourdement un drone tactique, on s'oblige à réduire ces capacités.

La question de l'armement des drones se focalise donc essentiellement sur le drone MALE Reaper de l'armée de l'air. D'un point de vue technique, cela ne poserait pas de problème. Il sera en revanche probablement nécessaire d'obtenir l'accord de l'administration et du Congrès américains, mais le Royaume-Uni et l'Italie l'ayant obtenu, la France devrait également pouvoir en bénéficier.

Bien entendu, il y a eu des débats juridiques ou éthiques aux États-Unis, au Royaume-Uni ou encore en Allemagne sur cet armement des drones. Nous avons toutefois voulu montrer dans notre rapport qu'il y a sur ce sujet une certaine confusion.

Confusion d'abord entre drones armés et robots ou « systèmes d'armes létaux autonomes », dits « SALA ». Un drone armé n'est pas habité, mais il est bel et bien piloté par un humain, qui déclenche manuellement le tir. Parler ici de « déshumanisation » de la guerre n'est donc pas justifié. Quand ils existeront, les systèmes véritablement autonomes poseront certes des problèmes juridiques et éthiques plus complexes, mais nous n'en sommes pas encore là.

Il y a ensuite confusion entre une arme et la manière de s'en servir. On sait que l'emploi des drones armés au Pakistan, au Yémen ou encore en Somalie a soulevé des questions de légalité internationale. C'est que j'appelle le syndrome Good Kill, du nom du film que vous avez peut-être vu. Ce qui a fait débat sous l'administration Obama, c'est l'utilisation de drones en dehors du cadre d'opérations militaires et de conflits armés, sans que le pays concerné ait forcément donné son accord explicite, pour des opérations clandestines de recueil de renseignement et des frappes ciblées. Les États-Unis se sont appuyés de manière très extensive sur la notion de légitime défense. Le statut des opérateurs de drones a également fait l'objet de débats.

À la suite de ces débats, le président Obama a finalement dû annoncer en avril 2016 quelques mesures de transparence, telles que la publication du nombre de frappes de drones et de victimes, ainsi que du cadre juridique des interventions. Quelques mesures ont également été prises par le gouvernement britannique.

Soyons donc clairs sur ce point : il ne s'agit pas pour les armées françaises d'employer des drones en dehors de la légalité internationale, par exemple pour des exécutions extrajudiciaires. Nos drones armés seraient employés dans le cadre juridique des OPEX, le cas échéant sous mandat du Conseil de sécurité. La France est d'ailleurs l'un des pays qui respectent le plus strictement le droit international en la matière.

En outre, il faut souligner que la « chaîne d'engagement » pour une opération où le drone tire lui-même serait identique à celle en vigueur pour toutes les opérations déjà menées par des avions de combat ou par un couple drone-avion de combat. C'est cette chaîne d'engagement qui garantit la légalité et la légitimité de la mission. Elle repose sur un processus précis d'identification de la cible, de vérification des règles d'engagement, d'estimation préalable des dommages collatéraux, et, enfin, de décision par l'autorité en charge sur le théâtre d'opérations. Plus le risque de dommage collatéral est fort, plus on remonte la chaîne d'autorité. Même dans une opération menée sous la direction d'un autre pays au sein d'une coalition, une décision de frappe peut être annulée par une autorité française. Tout cela a déjà lieu et continuerait d'avoir lieu avec des drones armés.

La permanence du drone permettrait même de choisir le meilleur moment pour la neutralisation de la cible.

En outre, les opérateurs du drone ne sont pas soumis au même stress intense que les pilotes d'avion, ce qui peut finalement minimiser le risque d'erreur et de dommage collatéral par rapport à une opération conjointe drone et avions de combat.

Il faut enfin rappeler que la France ne possède que quelques drones MALE - une douzaine à terme -, et que ce faible nombre interdit de facto d'opter pour la politique d'utilisation massive des drones armés qui est reprochée à certains pays.

Pour l'ensemble de ces raisons, nous préconisons l'armement des drones Reaper français.

Toutefois, afin de garantir tant le soutien de la population que l'efficacité militaire à long terme de cette technologie en évitant des « effets en retour » négatifs, il nous paraît souhaitable de mettre en place quelques mesures de transparence.

Outre une information régulière de la représentation nationale, il serait utile que le Gouvernement communique pour expliquer que les éventuelles frappes de drones des armées françaises ont bien lieu en accord avec le droit international. Un bilan des frappes, avec le nombre de combattants ennemis neutralisés et les éventuels dommages collatéraux, pourrait être périodiquement publié, comme les Américains s'y sont engagés. En cas de dommage collatéral important, les résultats des investigations menées pourraient être rendus publics, sauf considérations opérationnelles.

Il pourrait également être utile de discuter avec les partenaires de la France utilisateurs de drones armés sur d'éventuelles lignes directrices communes pour leur utilisation, car, compte tenu de la place prépondérante que prennent les drones dans les opérations militaires, nous ne pourrons pas faire l'économie d'une réglementation de l'usage qui en sera fait. Enfin, cette question de l'armement des drones doit rapidement faire l'objet d'un débat au Parlement.

Bref, il est temps de sortir de cette situation étrange où nous n'utilisons une technologie qu'à la moitié de son potentiel au détriment de l'efficacité et de la sécurité de nos forces.

 

 

Modifié par hadriel
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Il y a 3 heures, Philippe Top-Force a dit :

DEYKOKsWsAA5GgL.jpg

Je suis loin d'être le premier à le demander @Philippe Top-Force, mais pourrais-tu écrire une petite phrase résumant le cadre des différentes photos que tu postes sur différents fils ? Sinon ça donne vraiment l'impression de quelqu'un qui se contente de "balancer" des photos sans même savoir de quoi elles traitent.....C'est frustrant.

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il y a 8 minutes, ascromis a dit :

Je suis loin d'être le premier à le demander @Philippe Top-Force, mais pourrais-tu écrire une petite phrase résumant le cadre des différentes photos que tu postes sur différents fils ? Sinon ça donne vraiment l'impression de quelqu'un qui se contente de "balancer" des photos sans même savoir de quoi elles traitent.....C'est frustrant.

Il se sert du forum pour archiver ses tweet, alors les explications ....

Modifié par clem200
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il y a une heure, ascromis a dit :

Je suis loin d'être le premier à le demander @Philippe Top-Force, mais pourrais-tu écrire une petite phrase résumant le cadre des différentes photos que tu postes sur différents fils ? Sinon ça donne vraiment l'impression de quelqu'un qui se contente de "balancer" des photos sans même savoir de quoi elles traitent.....C'est frustrant.

Oui ce serait sympa, il me semble que dans le passé que tu avais fait cet efforts pour des photos, et puis des fois tu répètes une info (lien) juste donnée.

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Il y a 19 heures, ascromis a dit :

Je suis loin d'être le premier à le demander @Philippe Top-Force, mais pourrais-tu écrire une petite phrase résumant le cadre des différentes photos que tu postes sur différents fils ? Sinon ça donne vraiment l'impression de quelqu'un qui se contente de "balancer" des photos sans même savoir de quoi elles traitent.....C'est frustrant.

Tu veux des explications, fais comme les autres, passes par MP, la plupart du temps, j'y réponds quand j'ai le temps. ...En plus, ça fait 13 ans que j'en donne des explications, des réponses, ou des avis.

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il y a 6 minutes, ascromis a dit :

Je vous prie, monsieur, de bien vouloir accepter mes excuses les plus sincères concernant mes propos.....

Si ça te fais c**er tant que ça de donner des réponses ou des explications, je sais pas, lances toi dans l'apiculture ou la philatélie, mais arrêtes de poster sur un forum public alors !

Sans déconner !

Au fait, il y a quoi de particulier sur la photo en question ?

Henri K.

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il y a 2 minutes, ascromis a dit :

Rien du tout, c'est juste le patron du 01/033 "Belfort" qui faisait un point presse devant des journalistes.

Tu vois, on ne sait pas forcément ce que tu sais déjà. :laugh:

Donc plus de 800 missions réalisées dans le cadre de BSS ? C'est intensif.

Henri K.

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