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La France et ses programmes UAV/UCAV


Philippe Top-Force
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Je dis que cette exigence n'est pas inhérente aux drones mais aux cellules aéro militaires plus généralement. Ce n'est donc pas une priorité "drone" première. Faites un avion furtif, il sera dronisable ...

C'est une façon  de voir ... mais couteuse !

Il suffit simplement de lancer un programme neuf de successeur du Rafale éventuellement dronisable pour ... dedans 20 ans...  je cours de ce pas en parler à Martine Aubry :lol:

Aussi il serait moins dépensier d'envisager une mise en "low production" du Neuron , même sans tous les développements de type automatisation poussée de la mission envisagés...

Car sinon :

Au Sahel, en A-Stan, dans le golfe d'Aden, à nos frontières, pour la surveillance de sommets/évenements dans le cadre de bulles opérationnelles, etc, etc, etc ... , demain en Syrie ?

bon, on a pas besoin de tirer des missiles à chaque fois, mais ce qui est sûre c'est que des besoins, on en a.

Je pense effectivement qu'il faudrait des Males trépannelle à Hélice Fissa...

Voire idéalement des trucs optionnellement pilotables  comme pouvait l'être le Patroller pour les endroit type Sahel où il n'y a pas de relai satellite.

Mais " le demain en syrie", cela voudra dire dans les faits, envoyer les Rafales avec pod Reco NG en milieu aérien contesté ...

donc à risquer de perdre des pilotes...

Si on avait des Neuron Ops...

Et ben on risquerait moins vite de ne pas y laisser des pilotes...

Et moi, cela me gave de perdre du monde quand la République n'avait qu'à anticiper le problème  :-\

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Mais " le demain en syrie", cela voudra dire dans les faits, envoyer les Rafales avec pod Reco NG en milieu aérien contesté ... donc à risquer de perdre des pilotes...

On a des satellites pour voir de loin.

Quand a la survivabilité d'une reco rapproché ... pour le moment les drones ne sont pas survivable pour un sous, les jets qui vont bien le sont nettement plus. Le but du jeu c'est d'envoyer des drone au casse pipe? ou d'avoir une mission risquée certes mais qui a vraiment une chance de ramemer les image qui vont bien. Si on a pas besoin des images pas besoin de prendre de risque ni d'envier un drone!

D'ailleurs pour l'observation artillerie contre le pacte de varsovie on avait des drone rapide a reaction, de maniere a ce qu'il soit un tant soit peu survivable.

CL289

Image IPB

Longueur : 3,7 m

Envergure : 380 mm

Poids maximum au décollage : 300 kg

Lancement : par rail monté sur TRM 10.000

Propulsion au décollage : booster à poudre

Propulsion en vol : turboréacteur simple étage

Récupération : parachute et ballonnets d’atterrissage

Vitesse de croisière : 720 km/h

Autonomie : 30 minutes / 400 km

Altitudes : de 125 à 3.000 m

Charges utiles :

> caméra optique large champ

> capteur IR

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Ceux-là n'ont que la légitimité des "systémiers" qu'ils sont. Il leur manque encore ce qui fait la différence entre un avionneur et un fabricant de jouets radio-commandés.

Après que ça plaise ou pas c'est un autre problème. Mais il faudra bien comprendre un jour que s'obstiner à miser sur des incapables ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick.

+100, pas mieux!

Voila qui expose de matière absolue pourquoi les Dassault fanboys n'ont rien compris à l'affaire.

Faire un UAS (Unmanned Airborne System), ce n'est en rien l'affaire d'un avionneur contrairement à ce que tu écris.

C'est exactement la même réponse qu'à ceux qui veulent des drones furtifs :

N'importe quel avion est dronisable, et ses caractéristiques de vol sont importantes certes mais ce n'est rien en comparaison de son potentiel opérationnel, et ça, ça s'appelle une chaine de mission.

Et un avionneur n'y comprend rien à cela, un systémier, si.

Après pour ce qui est de la gestion d'un programme (ou de la com' à faire autour et des réseaux à avoir), certains s'en sortent mieux que d'autres.

Pour franciser un reaper, c'est à dire mettre une chaine de mission française sur une cellule US, il faut un systémier.

Pour faire un MALE 2020, on peut demander une conception de cellule à Dassault, oui, mais pour le système UAS, surement pas.

Voire idéalement des trucs optionnellement pilotables  comme pouvait l'être le Patroller pour les endroit type Sahel où il n'y a pas de relai satellite.

Mais " le demain en syrie", cela voudra dire dans les faits, envoyer les Rafales avec pod Reco NG en milieu aérien contesté ...

donc à risquer de perdre des pilotes...

Si on avait des Neuron Ops...

Et ben on risquerait moins vite de ne pas y laisser des pilotes...

Et moi, cela me gave de perdre du monde quand la République n'avait qu'à anticiper le problème  :-\

Bon, j'ai pas compris le rapport avec Martine (Cf. ma remarque dans le topic "crise financière" ...) par contre, plusieurs éléments retiennent mon attention :

- la référence aux satellites. Beaucoup pensent l'utilisation des MALE comme celle des satellites militaires d'observation : c'est une erreur. En terme d'imagerie, un drone ne remplacera pas les satellites.

- Rafale avec POD reco NG => observation, pourquoi citer le nEUROn, un UCAV ? il n'est pas prévu de monter des POD sur nEUROn, sur MALE, à voir.

- "donc à risquer de perdre des pilotes..." dans un scénario "intervention avec les US" en Syrie, le risque est minimisé vu leur Air Force Super Power + pluie de Cruise pour supprimer tout ce qui ressemble à un SAM ou un shelter vu par satellite auparavant.

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Envergure : 380 mm

Poids maximum au décollage : 300 kg

Lancement : par rail monté sur TRM 10.000

Propulsion au décollage : booster à poudre

Propulsion en vol : turboréacteur simple étage

Récupération : parachute et ballonnets d’atterrissage

Vitesse de croisière : 720 km/h

Autonomie : 30 minutes / 400 km

Altitudes : de 125 à 3.000 m

Charges utiles :

> caméra optique large champ

> capteur IR

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ils sont devenus quoi ces drones?

Il pourrisse dans un hangar probablement ... il ont été retiré du service a la fin 2010.

L'image c'est leur dernière excursion au Tchad dans l'Eufor.

Pendant ce temps la capacité drone rapide est au point mort ... des projet devait prendre la suite EADS Surveyor, mais la aussi pas de nouvelle, ça a du passer aux oubliettes. En même temps l'artillerie visiblement c'est un peu la dernière roue du carrosse.

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Longueur : 3,7 m

Envergure : 380 mm

Poids maximum au décollage : 300 kg

Lancement : par rail monté sur TRM 10.000

Propulsion au décollage : booster à poudre

Propulsion en vol : turboréacteur simple étage

Récupération : parachute et ballonnets d’atterrissage

Vitesse de croisière : 720 km/h

Autonomie : 30 minutes / 400 km

Altitudes : de 125 à 3.000 m

Charges utiles :

> caméra optique large champ

> capteur IR

ils sont devenus quoi ces drones?

Ils ont été mis à la casse car en fin de vie ou équivalent

Le successeur proposé à l'époque par DA et Sagem était une sorte de cruise missile dronisé et avec aile déployable pour faire de la permanence en vol à plus petite vitesse :

Le SLOW FAST

http://www.defense-update.com/products/s/slowfast.htm

Image IPB

http://en.wikipedia.org/wiki/Dassault-Sagem_SlowFast

Je me demande quel drone tactique on pourrait dévelloper sur une base type Scalp avec aile plus déployable, liaison bidirectionnelle, pas de charge militaire mais uniquement une charge utile type pico radar SAR par exemple... ??? ? 

Une sorte de FireShadow+

Bon, j'ai pas compris le rapport avec Martine (Cf. ma remarque dans le topic "crise financière" ...) par contre, plusieurs éléments retiennent mon attention :

- la référence aux satellites. Beaucoup pensent l'utilisation des MALE comme celle des satellites militaires d'observation : c'est une erreur. En terme d'imagerie, un drone ne remplacera pas les satellites.

- Rafale avec POD reco NG => observation, pourquoi citer le nEUROn, un UCAV ? il n'est pas prévu de monter des POD sur nEUROn, sur MALE, à voir.

- "donc à risquer de perdre des pilotes..." dans un scénario "intervention avec les US" en Syrie, le risque est minimisé vu leur Air Force Super Power + pluie de Cruise pour supprimer tout ce qui ressemble à un SAM ou un shelter vu par satellite auparavant.

Martine car elle veut diminuer les couts de l'armée ... tandis que toi, tu ne veux rien de moins qu'un super programme hyper couteux de remplacement du Rafale (du typhoon) et développant aussi des UCAV  :lol:

Pour les Satellites, le problème c'est pas cela , c'est que ta satcom elle va transférer comment les info du fin fond du Sahel sans liaison satellite...  :oops:

Pour l'intervention type Syrie, c'est sur que si tu l'envisages que sous le super parapluie US, on n'a même plus besoin de discuter de drones comme de ravitailleurs comme de SSGN comme de PA ...  :happy:

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Martine car elle veut diminuer les couts de l'armée ...

Martine , elle veut, mais elle représente quoi ou qui, à part elle-même ?

D'ailleurs elle ne veut pas diminuer les coûts (démarche de rentabilité capitaliste  :lol:), elle veut diminuer le budget, nuance.

Alors que notre cher leader a annoncé une potentielle intervention en Syrie ; ce qui n'est pas en phase avec une réduction de budget de la défense.

tandis que toi, tu ne veux rien de moins qu'un super programme hyper couteux de remplacement du Rafale (du typhoon) et développant aussi des UCAV  :lol:

:rolleyes:

Remplacement du Rafale ? ?  :rolleyes:

Tu n'as pas du me lire. Un programme UCAV 2030 (COUT lissé !!). Un programme MALE 2020 (COUT lissé aussi !!).

Deux programmes pluri-annuels avec roadmap capacitaire identifiée, cohérente et sensée.

Pas des objectifs "Star War" de drones remplaçant des satellites ou étant plus furtifs que l'espion de césar dans Asterix (ouais, je sais : top référence ... mais certains rêveur dans des MOD en sont là  :-[)

Quand au Rafale pendant ce temps-là, il vit sa vie, rien à voir ...

Je ne voit pas où c'est hyper-couteux ... d'autant que je considère aussi des programmes pluri-étatiques et non seulement franchouillard.

donc hypothèse haute drone MALE 2020 : 3 M€ sur 3 pays contributeurs en 8 ans => 3/24 = 125 mio€/an.

Offre Dassault pour Héron-TP, 3 systèmes : 750 mio/€  :lol: (pour un drone déjà développé, inférieur en capacité et avec un savoir-faire en Israël ...)

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Tu n'as pas du me lire. Un programme UCAV 2030 (COUT lissé !!). Un programme MALE 2020 (COUT lissé aussi !!).

Deux programmes pluri-annuels avec roadmap capacitaire identifiée, cohérente et sensée.

Pas des objectifs "Star War" de drones remplaçant des satellites ou étant plus furtifs que l'espion de césar dans Asterix (ouais, je sais : top référence ... mais certains rêveur dans des MOD en sont là  )

Quand au Rafale pendant ce temps-là, il vit sa vie, rien à voir ...

Je ne voit pas où c'est hyper-couteux ... d'autant que je considère aussi des programmes pluri-étatiques et non seulement franchouillard.

donc hypothèse haute drone MALE 2020 : 3 M€ sur 3 pays contributeurs en 8 ans => 3/24 = 125 mio€/an.

Offre Dassault pour Héron-TP, 3 systèmes : 750 mio/€   (pour un drone déjà développé, inférieur en capacité et avec un savoir-faire en Israël ...)

Enfin , un programme !!!

Sauf que je n'y vois aucun moyen d'aller faire de la Reco au dessus d'une Lybie qui aurait reçu des S-300 avant 2030. .

Les Youesses le font en Iran déjà avec les RQ-170 et bientôt leur predator -C Avenger.

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Les Youesses le font en Iran déjà avec les RQ-170

et avec quel succès ...  :P

Sauf que je n'y vois aucun moyen d'aller faire de la Reco au dessus d'une Lybie qui aurait reçu des S-300 avant 2030. .

Il est majeur de comprendre quelque-chose : Avoir un drone, même furtif, ne dispense pas de faire de l'intelligence, du renseignement préalable (Satellite, infos locales, etc ...)

Et donc autant que faire se peut, les missions planifiées d'observation ont à éviter les sites SAM et leur rayon d'action, tel que l'auraient planifiés les chasseurs pilotés, d'ailleurs.

Pour les Satellites, le problème c'est pas cela , c'est que ta satcom elle va transférer comment les info du fin fond du Sahel sans liaison satellite...  :oops:

On parle de drone volant à 30-45 kft, pas d'un gars au fin fond du Gers cherchant à avoir des barres sur son portable ...

Il est toujours possible d'avoir des stations relais sol, navire en mer ou avions relais.

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et avec quel succès ...  :P

ben oui, on peut perdre du matos... Mais c'est beaucoup mieux quand on montre un drone qu'un pilote de U2 ;)

Il est majeur de comprendre quelque-chose : Avoir un drone, même furtif, ne dispense pas de faire de l'intelligence, du renseignement préalable (Satellite, infos locales, etc ...)

Et donc autant que faire se peut, les missions planifiées d'observation ont à éviter les sites SAM et leur rayon d'action, tel que l'auraient planifiés les chasseurs pilotés, d'ailleurs.

à se demander pourquoi les Ricains pensent que pour contrer les stratégies de déni d'accès, il est crucial d'avoir des drones orbitant sur zone pour les Times sensitives target et notamment pour ces SAM dont les radars ne sont allumés que brièvement comme cela a été le cas en Serbie ...

"Il est majeur de comprendre"comme tu le dis que les SAM ou les TEL ne sont pas  marqués d'une grande croix au sol pour être  visible par satellite

On parle de drone volant à 30-45 kft, pas d'un gars au fin fond du Gers cherchant à avoir des barres sur son portable ...

Il est toujours possible d'avoir des stations relais sol, navire en mer ou avions relais.

35-40kft, cela t'etend tellement l'horizon radio ...
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Voila qui expose de matière absolue pourquoi les Dassault fanboys n'ont rien compris à l'affaire.

Faire un UAS (Unmanned Airborne System), ce n'est en rien l'affaire d'un avionneur contrairement à ce que tu écris.

C'est exactement la même réponse qu'à ceux qui veulent des drones furtifs :

N'importe quel avion est dronisable, et ses caractéristiques de vol sont importantes certes mais ce n'est rien en comparaison de son potentiel opérationnel, et ça, ça s'appelle une chaine de mission.

Et un avionneur n'y comprend rien à cela, un systémier, si.

En attendant la chaîne de mission proposée par les systémiers se termine par un maillon faible qui ne vaut pas tripette. Exclure un véritable avionneur de l'affaire c'est se condamner à échouer. Il est tout aussi évident qu'un avionneur ne fait pas tout tout seul, puisqu'il joue le rôle d'ensemblier pour les systémiers. Il s'agit donc bien d'une affaire collégiale, comme c'est le cas avec n'importe quel avion de combat.

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Dans le DSI n°81 en page 98, vous avez une belle analyse par le commandant en second de l'escadron de drones 1/33 Belfort portant sur la France a besoin d'orbites permanentes de surveillance Armée Multicapteur OPSAM

A lire,

Image IPB
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N'importe quel avion est dronisable, et ses caractéristiques de vol sont importantes certes mais ce n'est rien en comparaison de son potentiel opérationnel, et ça, ça s'appelle une chaine de mission.

Et un avionneur n'y comprend rien à cela, un systémier, si.

J'avais eu la chance de discuter à plusieurs reprises avec Jean Charles Drouillot lors de l'elaboration de leur proposition drone :

Très clairement, même si ils avaient l'aptitude droniser "n'importe quel avion" , il y avait eu une très grosse réflexion d'amont sur le profil des ailes adaptée à offrir le meilleur profil de vol possible.

D'où la solution d'un profil bien particulier et ce, en ayant rejeté presque tout ce qui existait sur le marché d'avion à hélice . Cela allant de l'air-Tractor  au Grob 560.

Il ne comprenait pas non plus la logique du Mantis ("deux turboprop, cela consomme deux fois plus et hop on se retrouve à 8t")

Surtout, il déplorait que la DGA ne se soit pas engagée d'emblée sur un appareil low observable comme le Sea Avenger !!!

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Dans les Echos de ce jour :

http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/industrie/defense/221147540/industrie-defense-choix-leurope-declin

Industrie de défense : le choix entre l'Europe ou le déclin

LE CERCLE- L'alternance qui vient de se produire en France relancera-t-elle le projet d'Europe de la défense dont il est si difficile de mesurer les progrès depuis que le traité de Maastricht en a fait un objectif en 1992 ?

Écrit par Bertrand de Cordoue, Ancien directeur à l’Agence européenne de défense

En dépit des intentions affichées à cet égard par le président élu, la réponse à cette question sera négative si on commet l'erreur classique, et narcissique, de croire qu'il suffirait que Paris marque sa volonté d'aller de l'avant pour que la construction européenne s'étende enfin à la défense.

Cette ambition ne pourra prendre forme qu'à condition d'admettre une réalité simple : la France n'est plus une nation entièrement souveraine en matière de défense. Sa place au Conseil de sécurité et sa force de dissuasion lui conservent un statut particulier, mais elles ne sont plus la garantie ni de son indépendance ni de sa sécurité : pas d'intervention en Libye sans coalition, pas de lutte contre le terrorisme sans concours de nos voisins, pas de drone ni de transport aérien militaire sans collaboration industrielle.

Comme notre économie, notre sécurité est aujourd'hui tributaire de notre environnement. Cette évolution géostratégique, qu'analysait d'ailleurs bien le Livre blanc de 2008, ne peut pas rester plus longtemps sans conséquence sur notre politique de défense : reconnaissant ses limites, celle-ci doit, sans se laisser acculer, choisir les dépendances qu'elle ne peut plus éluder. Sur ce terrain comme sur celui de l'économie, il n'y a pas d'autre choix que celui de l'Europe. Et c'est l'économie qui rend aujourd'hui ce choix plus pressant puisque la crise de la dette oblige à des restrictions budgétaires inédites.

Tirer les conséquences de cette réalité sur le plan industriel, c'est entrer dans une révision copernicienne de notre outil de défense à au moins trois titres.

• Donner un contenu technologique et industriel au concept de « dépendance mutuelle acceptée » introduit dans le Livre blanc de 2008. Plus que de faire jouer la concurrence, l'intégration progressive du marché européen des équipements militaires a précisément pour objectif de permettre ces dépendances croisées entre pays de l'Union et de favoriser la consolidation de fournisseurs européens plurinationaux.

• Evoluer vers un mode de conduite des programmes adapté aux contraintes de la coopération (et non l'inverse). Il est admissible qu'un projet conduit à plusieurs soit plus coûteux dès lors qu'il permet à chacun des participants de réaliser une économie par rapport à une solution nationale. Mais, pour cela, les Etats doivent accepter de déléguer le pilotage des programmes en coopération à des structures multinationales intégrées, capables d'imposer des compromis. Aux industriels, il revient de faire des offres pragmatiques sans empiler les spécifications et les versions pour maximiser, de manière illusoire, leur plan de charge.

• Reconnaître que l'activité industrielle d'armement située sur le territoire français n'a d'avenir que si les entreprises qui en assurent la maîtrise d'oeuvre atteignent - sans être portées à bout de bras par des commandes nationales devenues insolvables -une taille critique suffisante pour être compétitives face à leurs concurrentes américaines ou, bientôt, issues des pays émergents.

Face à ce triple défi, même si la France reste un des principaux acteurs de la défense en Europe, on voit bien qu'il n'y a place ni pour l'attentisme ni pour l'arrogance. Notre pays n'a d'autre choix que d'accepter un nouveau stade d'intégration européenne en matière de défense, celui qui touche à l'industrie d'armement. Cela veut dire que nous devons refuser tout a priori dans le choix de nos partenaires. L'effort de coopération avec les Britanniques est légitime. Il ne doit pas devenir exclusif. La géométrie variable selon les projets doit rester la règle. Eliminer les pays dits « petits » au motif qu'ils ont des budgets militaires faibles est contre-productif : c'est les encourager à confier leurs ressources à l'industrie américaine.

Cela veut dire que, tout en tenant compte du poids de chacun, nous devons refuser les coopérations intergouvernementales qui accordent le droit de veto à chacun des participants et font le lit d'un strict et inefficace juste retour industriel.

Cela veut dire que nous ne pouvons plus concevoir notre politique industrielle dans ce secteur de manière exclusivement hexagonale et que nous devons résolument favoriser la constitution de champions européens multinationaux. On trouve aujourd'hui, dans les services de l'Etat comme dans les entreprises concernées, beaucoup de motivation et d'enthousiasme, notamment parmi les jeunes ingénieurs, pour ce projet d'Europe de l'armement. Ne les décevons pas !

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http://www.journal-aviation.com/actualites/17264-le-heron-tp-propose-par-dassault-rebaptise-voltigeur

Le futur drone MALE basé sur le Heron d’Israel Aerospace Industries et « francisé » par Dassault Aviation est apparu sur le stand de l’avionneur français à Eurosatory sous un nouveau nom.

Le système de drone multi missions est désormais baptisé « Voltigeur », du nom du Groupement d'Intérêt Economique (GIE) créé par Dassault et IAI le 1er février dernier. Il était précédemment connu sous l’acronyme F-Heron TP.

Rappelons que le Voltigeur doit remplacer

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http://www.journal-aviation.com/actualites/17264-le-heron-tp-propose-par-dassault-rebaptise-voltigeur

Le futur drone MALE basé sur le Heron d’Israel Aerospace Industries et « francisé » par Dassault Aviation est apparu sur le stand de l’avionneur français à Eurosatory sous un nouveau nom.

Le système de drone multi missions est désormais baptisé « Voltigeur », du nom du Groupement d'Intérêt Economique (GIE) créé par Dassault et IAI le 1er février dernier. Il était précédemment connu sous l’acronyme F-Heron TP.

Rappelons que le Voltigeur doit remplacer

Ma foi le petite photo publiée montre un engin plutôt élégant, on dirait vraiment un "Harfang" agrandit : je suppose que cet appareil pourrait emporter des AASM 125 ou des "Hellfire II" si l'ADA demandait cette capacité ?
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http://rpdefense.over-blog.com/article-safran-la-dga-a-passe-commande-106789850.html

La Direction générale de l'armement (DGA) vient de notifier à Sagem (groupe Safran) une commande de 5 drones Sperwer Mk II, afin de compléter le parc de SDTI en service dans l'armée de Terre. Livrés entre le second semestre 2012 et mi 2013, ces systèmes permettront d'assurer le maintien de la capacité de drones tactiques.

En parallèle, un second marché de la DGA porte sur la modernisation du module GPS code P(Y) de l'ensemble du parc de drones Sperwer en service. Développé par Sagem pour l'avion de combat Rafale, ce module GPS est couplé à la centrale de navigation du drone, l'ensemble permettant une géo-localisation très précise des objectifs observés au sol par la charge optronique, une boule Sagem Euroflir 350+. Le système Sperwer est utilisé en Afghanistan depuis 2003 en soutien des forces de l'OTAN, le 61ème Régiment d'Artillerie le mettant en oeuvre pour la France sur ce théâtre depuis novembre 2008.

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Sagem dote le drone Patroller d'un récepteur AIS pour la surveillance maritime.

Sagem a réalisé une nouvelle campagne d'essais de son système de drone de grande endurance Patroller dans une nouvelle configuration multi-capteurs et multi-missions.

Le détail : http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119835

Je colle aussi ici la Citation d'alexandreVBCI .

Le Patroller à toute sa place dans la problématique des UAV français.

Notamment Jean Charles/ Stratège racontait que la DGA se bidonnait au départ sur ce planeur incapable de décoller par vent latéral ... Pour reconnaître ensuite que Sagem avait fait un gros travail de développement .

Dans le choix du drone MALE intérimaire , le Patroller aurait eu toute sa place , en ayant une vitesse déjà supérieure au Harfang et une endurance de vrai MALE.

En fait Sagem n'a pas osé postuler lors du tour de table ministériel, englué sans doute dans la problématique des rachats et fusion.

De plus, il était acté que l'accès au SatCom de Zodiac ne serait pas possible :

Plutôt que d'organiser un Dassault Bashing, il serait intéressant de réfléchir à une aptitude à l'emploi par l'Etat des développements qu'il a financé et de les organiser au mieux de ses interets :

Un Patroller avec Satcom serait très vite disponible , coûterait moins cher que la plateforme Voltigeur voire que du Reaper et permettrait de financer plus rapidement le drone d'après , où Dassault aurait d'ailleurs forcément son mot à dire ...

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http://www.journal-aviation.com/actualites/17287-le-telemos-de-dassault-aviation-et-bae-systems-officialise-en-juillet

Selon l’agence de presse Reuters, qui cite des sources industrielles, le contrat concernant le drone de surveillance franco-britannique Telemos pourrait être signé en juillet, en plein salon de Farnborough.

Les deux principaux concernés, Dassault Aviation et BAE Systems, n’ont pas commenté cette information.

Eric Trappier, chargé des affaires internationales chez l’avionneur français, a déclaré lors d’un point presse du salon Eurosatory que tout était « prêt » pour une signature de contrat.

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Ce serait cela la "remise à plat" ?

Cela vaut bien une série à épisode et rebondissement  :lol:

Drone intermédiaire : Jean-Yves Le Drian souhaite organiser une réunion à la fin du mois Selon Les Echos, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, tiendra une réunion à la fin du mois consacrée au projet de drone Male intermédiaire confié à Dassault. Ce drone, baptisé Voltigeur et basé sur le Héron TP de l'israélien IAI, doit faire la soudure entre les Harfang d'EADS qui arrivent en fin de vie et l'appareil issu du traité franco-britannique de Lancaster House, attendu vers 2020.

13 juin 12 - Les Echos

Jean-Yves Le Drian tiendra une réunion à la fin du mois sur le projet controversé de drone Male intérimaire confié par son prédécesseur à Dassault, selon nos informations. Ce drone, baptisé « voltigeur » et basé sur un Heron TP de l'israélien IAI, doit faire la soudure entre les Harfang d'EADS, qui arrivent en fin de vie, et l'appareil issu du traité franco-britannique de Lancaster House, attendu vers 2020. Le nouveau ministre de la Défense veut décider de poursuivre ou non les négociations avec l'avionneur avant le 14 juillet. Pour l'aider, son cabinet a organisé une réunion préparatoire ce mardi après-midi, en présence notamment du conseiller industriel et du délégué général pour l'armement. Du côté franco-britannique, les choses sont plus claires. Un contrat de 40 millions pour des premières études doit être signé avec le tandem Dassault-BAE Systems en juillet lors du Salon de Farnborough. « C'est bien parti », assure une source proche, confirmant une information de Reuters.

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