Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Guerre des Malouines


hoummady
 Share

Messages recommandés

Il etait vital pour la sécurité de l'Europe (guerre froide et l'angleterre est un maillon vital de l'OTAN - problème de crédibilité ) et donc de la France (vis a vis de nos TOM aussi) , que les Anglais réagissent et gagnent.

Les argentins ne peuvent sen prendre qu' a eux meme et de toute facon je pense qu'ils ont vite compris que le combat ne devait etre que symbolique au niveau des généraux argentins apres que les Anglais aient reussi à debarquer.

Un Argentin m'a dit que les généraux ont fait attention a ne pas envoyer les meilleurs troupes et materiels ainsi que les appeles de la bourgoisie argentine.

Les Russes ont proposés leur aide aux Argentins et ceux ci l'ont refusée.

Une connerie de la junte qu'elle a due assumer.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La France est un allié du Royaume Uni c'est donc normal qu'il y est une entre aide entre les 2 pays, le commerce étant rélégué au second plan. Les ventes d'armes et la morale sont 2 entités que l'on peut considérer comme opposé. Les Argentins attendaient quelques mois de plus et ils avaient les Vulcains britanniques qui ont bombardés les Malouines ainsi que plus d'exocet.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Coucou, himoon? Tu es là? ;)

Là pour moi t'as dit une connerie (ça arrive à tout le monde)

Si tu ne voit pas la raison, tape 'la Somme' et '1916' sur Google.

Pas grave ;)

personnellement je pense qu'une parole est une parole ;)

quand tu vend des armements, il est implicitement admis que tu ne va pas vendre tout ses secret à l'ennemi du pays auquel t'as vendu ces dites armes

enfin bon, d'un coté ca se fait partout donc, tout le monde est dégueulasse :P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

moi je trouve que c'est assez degueulasse ce qu'on a fait aux argentins

on vend des armes donc on a pas à reveler quois que ce soit ou aider à contrer les armements que l'ont vend

c'est limite de l'escroquerie et du mensonge :(

Reste à savoir si on préfère favoriser un allié de longue date qui s'est sacrifié pour nous et avec lequel nous avons des liens très proches (OTAN en premier lieu) ou un pays à l'autre bout du monde auquel nous avons vendu des armes, sachant qu'on en vend à n'importe qui.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est un service que nous avons rendu aux Argentins.

La grande Bretagne a fait savoir aux USA et aux autre puissances nucleaires qu'elle utiliserait des armes nucleaire en cas de défaite conventionelle.

Les USA ont finit par se remuer ainsi que la France qui de toute facon y avait interet ne serait ce que pour eviter un mauvais exemple relativement a nos DOM TOM.

Il valait mieux pour eux qu'ils perdent et ne se sont battu que pour l'honneur et tenter d'arracher une concession symbolique a la Grande Bretagne.C'est pourquoi ils se sont vite rendu apres les première batailles conventionelles sur terre quand il n'y avait meme plus l'espoir de sauver la face par un acte symbolique de la Grande Bretagne qui n'allait plus l'accorder.

Les british avait prevus dans un premier temps de donner 24 heures aux Argentin pour evacuer Cordoba la deuxieme ville du pays avant de lui envoyer un Polaris.Et ainsi de suite jusqu'a la reddition de l'Argentine!

Rule Britannia!

Et vive la FOST! :lol:

Miterrand l'a confirmer en prive et c'est relaté dans les memoires de certains collaborateurs et aussi par les milieux autorisés.

Il y a les puissances qui ont une capacité de seconde frappe credible c'est a dire de preferentiellement des SNLE performants (pour eviter une attaque preventive ou un chantage d'une autre puissance nucléaire)et les autres.

Pour le moment c'est toujours les 5 puissances du conseil de sécurité de l'ONU qui ont cette capacité.

Et c'est pourquoi l'Inde travaille sur un tel projet comme le Japon d'ailleur.

Je rappelle qu'un SNLE et ses missiles coute PLUS cher qu'un grand porte avion mais l'investissement en vaut la chandelle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Au sujet des bombes mk17 il semblerait qu'il faille regler la sensibilite du detonnateur en fonction de la distance cible/avion et de la vitesse ,le systeme est assez rudimentaire sorte de molette autour d'un pas de vis bien entendu ceci ce fait avant larguer les bombes sur cibles d'ou la tres grande difficulte pour les pilotes Argentins d'ajuster leurs tires une fois engages dans la zone de combat. quelqu'un pourait-il le confirmer ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

les vendeurs des sea king, c'était l'amerique non? et le porte avions, c'est acheté ou ils l'ont construit eux méme?

Le porte avion 25 de Mayo était un porte avion appartenant au pays-bas revendu en 1969 à l'argentine, le Karel Dorman (à noter qu'il appartenait a l'origine à la GB, c'était le Hms Venerable cédé en 1949 aux pays bas)

@+, Arka

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 6 months later...

Tiens pour unen fois Stratège dis quelque chose de censé. Miterrand a effectivement affirmé, plus tard qu'il a préféré donner les codes à la dame de fer car il ya avait 4 sous amrins nucléaire britanniques dans l'atlantique sud. Et puis d'une certaine manière les Argentins peuvent nous remercier. c'est en en partie grace à cette rouste car cela en a été une malgré quelques ennuis aériens (11000 prisonniers argentins) que la junte est tombée quelques années plus tard. Et pusi chers amis mais là c'est de la politique j'espere que vous ne mettez pas sur le meme plan un pays européen voisin, ami et démocratique qui vous à libéré de l'Allemagne nazie avec une dictature d'amérique latine. Il n'y avait pas à discuter

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 5 months later...

oui mais les anglais vont encore prouver au monde leur détermination quand ils sont attaqués

Peut-être mais ils ont bénéficié de l'aide stellite des américains et les avions argentins étaient loins de leurs bases (les A-4 notamment), les pistes des malouines ne leurs permettaient que de faire décoller des pucara si mes souvenirs sont bons.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors qu’on commémorera le 3 avril les 25 ans de la guerre des Malouines, la hache de guerre n’est pas enterrée. Sous pavillon britannique, l’archipel continue d’être revendiqué par son voisin, l’Argentine. Le premier ministre, Nestor Kirchner, durcit le ton et met la pression en utilisant l’arme du pétrole

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 15 juin 1982, au terme d’un conflit de quelques semaines, la Grande-Bretagne réoccupait par la force Port - Stanley, capitale d’un archipel perdu de l’Atlantique sud, au large des côtes argentines. Les îles Malouines, appelées Malvinas par les Argentins, Falkland par les Anglais, ne semblaient pas devoir être l’objet d’une telle débauche de moyens, d’énergie, et de vies humaines. Position stratégique d’intérêt limité loin des grandes lignes de force de la guerre froide, économiquement et démographiquement insignifiante, cette terre australe dont l’autonomie sous souveraineté argentine était jusqu’en 1982 presque négociée ne présentait pour les deux pays aucun intérêt vital. Mais l’épreuve de force, initiée brutalement par un gouvernement argentin trop confiant et en quête d’unité nationale, fut acceptée par la fière Albion au-delà de toute attente. Margaret Thatcher, « la dame de Fer », se révéla plus que jamais décidée à montrer que l’Angleterre, à défaut de recouvrir sa primauté internationale passée, ne se laisserait pas humilier par un adversaire de la carrure de l’Argentine. Il y a vingt ans, une fois encore, l’Angleterre entreprit par une magistrale et improbable opération militaire de raviver son vieux credo : « Britannia rules the waves ».

L’ improbable affrontement

Comme le suggère la triple dénomination de l’archipel, les querelles de souveraineté sur les Malouines ne sont pas en 1982 une affaire récente. Sous souveraineté britannique, française, argentine puis définitivement britannique en 1833, Buenos – Aires a toujours depuis revendiqué activement les « Islas Malvinas ». En 1966 déjà, un commando « péroniste » s’était brièvement emparé de Port Stanley. En 1977, des manœuvres navales argentines particulièrement menaçantes avaient provoqué l’envoi sur zone par Londres d’une paire de frégates et d’un sous – marin nucléaire d’attaque. En 1982, les négociations diplomatiques de transfert conditionnel de souveraineté initiées en 1965 par pression de l’ONU traînent toujours. La minuscule population de 1800 âmes, presque entièrement d’origine britannique s’étant démocratiquement prononcée pour un maintien sous tutelle britannique, le Foreign Office, après avoir envisagé un transfert de souveraineté nominale à l’Argentine à condition de la plus large autonomie de l’archipel, rompt brusquement les pourparlers au début de 1982 en ajournant l’établissement d’un nouveau calendrier de négociations.

Dès lors, le chef de la junte militaire argentine au pouvoir, le général Leopoldo Galtieri, entreprend de brusquer les choses par une opération d’occupation militaire unilatérale. Une telle prise de risque, défiant tout à la fois la communauté internationale et un des piliers de l’OTAN, ne se conçoit que par la conjonction d’une présence militaire britannique locale symbolique et une confiance absolue de l’Argentine en l’incapacité de Londres à réagir efficacement à plus 12000 km de la métropole.

Dès le 18 mars, le drapeau argentin avait été hissé en Géorgie du Sud, dépendance des Malouines située à 1200 km, par des commandos déguisés en civil. Le 2 avril à 4 heures 30, une force d’invasion de quelques milliers hommes débarque près de la « capitale » Port – Stanley. Après une résistance réelle mais qui ne peut être que symbolique, les 79 Royal Marines dont dispose le gouverneur Rex Hunt reçoivent l’ordre de se rendre à 9 heures 25. Sans opposition sur mer, la marine argentine, loin d’être une force anecdotique, semble tout à fait en mesure de garantir l’intégrité le ravitaillement de la nouvelle conquête.

Dès lors, la logique et le contexte international auraient dû amener la Grande Bretagne à rechercher une solution négociée, en admettant le fait accompli tout en sauvant la face. C’était de fait le calcul de la junte militaire argentine. Tout au contraire, l’humiliation subie déclencha en Angleterre un sursaut national de grande ampleur. Dès avant l’investissement effectif des Malouines, la Royal Navy avait envoyé le sous – marin Spartan et une unité commando pour réoccuper la Géorgie du Sud. Devant l’audace argentine, le gouvernement Thatcher n’hésite pas une journée. Londres rompant immédiatement ses relations diplomatiques entreprend de mettre la Royal Navy sur le pied de guerre et demande le vote devant l’ONU d’une résolution condamnant l’invasion. Le 3 avril, le vote devant le conseil de Sécurité de la résolution 502 clarifie les équilibres et donne droit au gouvernement anglais, seul Panama se prononçant contre la condamnation de l’Argentine. L’URSS et la Chine n’usant pas de leur droit de veto s’abstiennent tout comme l’Espagne et la Pologne. Les Etats – Unis, dont un certain malaise est perceptible compte tenu de leurs engagements contradictoires envers l’OTAN et l’OEA finissent par justifier leur soutien à Londres par le caractère unilatéral de l’agression de Buenos – Aires mais refusent toute aide militaire directe. Tandis que le ministre Carrington, démissionnaire attendu du Foreign Office est remplacé par Francis Pym, la mission de médiation du général Haig envoyé par Washington à Londres puis à Buenos Aires entre le 8 et le 19 avril se solde par un échec complet. Refusant de transiger sur les conditions préalables à un règlement pacifique comprenant une évacuation immédiate des Malouines et sachant l’Argentine de plus en plus isolée diplomatiquement, Londres se prend à voir dans cette crise la revanche de l’humiliation de Suez en 1956.

En quelques jours, le gouvernement Thatcher obtient l’embargo total sur les équipements militaires à l’Argentine de la part de la CEE puis des Etats-Unis. Pendant toute la durée du conflit toutefois, Londres prendra bien garde, malgré les inconvénients inhérents à une telle retenue, de ne pas frapper les bases argentines continentales, afin de ne pas mettre en péril le fragile quasi-consensus diplomatique en sa faveur.

Pendant tout le mois d’avril, tandis que la diplomatie échoue à trouver un règlement satisfaisant, la machine militaire britannique s’ébranle en vue d’une opération de reconquête d’une ampleur inattendue.

Force expéditionnaire britannique (avril – juin 1982):

Contre – Amiral John Woodward (RN), commandant les forces navales

Major – Général Jeremy Moore (RM), commandant les forces à terre

3e Brigade Commando des Royal Marines

Brigadier Julian Thomson

- 40e, 42e et 45e Commandos des Royal Marines

- Eléments d’artillerie du 29e Régiment Commando.

- 2e (renforcé) et 3e bataillon du « Parachute Regiment ».

- Eléments de soutien (SAS, reconnaissance, défense aérienne, logistique)

5e Brigade d’infanterie:

(renforts transportés sur zone par le Queen Elizabeth II début juin)

- 2e bn Scots Guards

- 1e bn Welsh Guards

- 1st bn / 7e Duke of Edinburgh Own Gurkha Rifles

- Eléments d’artillerie du 4e Field Regiment

- Eléments de soutien logistique

Porte – aéronefs:

- Hermès

- Invincible

(Capacité : 8 Sea Harrier et 9 hélicoptères Sea King chacun)

Destroyers:

- Antrim

- Glamorgan

- Sheffield (+ le 4 mai)

- Glasgow

- Coventry (+ le 25 mai)

- Exeter

- Cardiff

- Bristol

Frégates:

- Broadsword

- Brilliant

- Antelope (+ le 23 mai)

- Ardent (+ le 21 mai)

- Arrow

- Alacrity

- Ambuscade

- Active

- Avenger

- Yarmouth

- Plymouth

- Argonaut

- Minerva

- Andromeda

- Penelope

Sous – Marins:

- Conqueror

- Courageous

- Spartan

- Splendid

- Valiant

- Onyx

Chasse et attaque au sol:

- 1st squadron (Harrier GR3)

- 800th, 801st, 809th et 899th squadron (Sea Harrier FRS1)

Bombardement:

- 44th, 50th et 101st squadron (Vulcan)

Reconnaissance navale:

- 42nd, 120th, 201st et 206th squadron (Nimrod)

Transport et ravitaillement:

- 24th, 30th, 47th et 70th squadron (Hercules C-130)

- 55th et 57th squadron (Victor)

Hélicoptères:

- 18th squadron (Chinook)

- 820th, 824th, 825th, 826th, 845th, 846th et 847th squadron (Sea King II/IV et V ASW – AEW)

- 737th, 847th et 848th squadron (Wessex III/V)

- 815th squadron (Lynx)

- 829th squadron (Wasp)

Autres::

- 63rd régiment RAF embarqué (5 batteries de missiles Rapier antiaériens )

De la démonstration à l’épreuve de force

Loin d’attendre en effet les résultats de tergiversations diplomatiques incertaines, Londres s’engage sur la voie de la réponse militaire dès le 1er avril. 72 heures à peine après l’occupation de Port Stanley, une forte escadre de la Royal Navy comprenant deux porte aéronefs, une douzaine de bâtiments d’escorte et trois sous-marins est déjà en route vers l’île d’Ascension, dernier relais britannique dans l’Atlantique avant les Malouines. Le 7 avril, une zone d’exclusion maritime de 200 milles nautiques autour de l’archipel prenant effet le 12 à l’aube est décrétée par le ministre britannique de la défense, John Nott. Le 30 avril, cette zone d’exclusion prend un caractère absolu. Rassemblée dans le périmètre d’Ascension sous protection aérienne, la flotte britannique est placée officiellement le 23 en position de défense tandis les forces argentines sont mises dans le même temps en état d’alerte maximale. Les 25 et 26 enfin, les forces britanniques réoccupent facilement la Géorgie du Sud, faisant 200 prisonniers argentins et coulant le sous – marin Santa Fe. Les Argentins renforcent dans le même temps autant que faire se peut leurs positions des Malouines. A la fin du mois d’avril le bras de fer est sur le point de se transformer en affrontement direct.

Le 1er mai, les forces britanniques engagent les opérations contre les positions argentines des Malouines. Les premiers raids de bombardiers Vulcan venus de la lointaine île d’Ascension et surtout des Sea Harrier embarqués sur l’Hermes et l’Invincible prennent pour cible les bases de port Stanley et de Goose Green. Cette intervention des Vulcan d’Ascension revêt à cet égard un caractère éminemment symbolique mais reste durant toute la crise limitée. De fait, l’éloignement de cette position britannique à 3500 nautiques des Malouines rend très aléatoire un soutien aérien important, les Vulcan devant voler 18 heures et se ravitailler en vol à sept reprises pour assurer la moindre mission de bombardement. L’essentiel des moyens aériens britanniques est ainsi assuré dans un premier temps par les quelques Sea Harrier des porte-aéronefs.

Le 2 mai survient un événement dont la portée est toujours vivace, vingt ans après, dans les consciences argentines. Le vieux croiseur Général Belgrano, fierté de la flotte est torpillé par le sous – marin Conqueror à l’extérieur de la zone d’exclusion des 200 milles et coule avec plus de 300 marins en quelques minutes Le même jour, le chalutier Narval est arraisonné et trois patrouilleurs endommagés par les hélicoptères embarqués. Le Rio Iguazu coule dans la journée. La réponse argentine ne se fait pas attendre. Le 4, un Super-Etendard met au but un missile Exocet AM39 tuant 30 marins et incendiant le destroyer Sheffield. Mais la présence des sous-marins britanniques face aux principaux ports de guerre argentins a dès lors porté ses fruits. Violemment secouée par la perte de son navire, la marine argentine reste dès lors confinée dans ses bases laissant la maîtrise totale de la mer à la Royal Navy. Plus encore, la junte militaire, perdant confiance devant l’ampleur inattendue de la réaction britannique et l’évidence du quasi-isolement de la garnison des Malvinas accepte cette fois l’idée d’un cessez le feu sous l’égide de l’ONU afin de parvenir à un règlement pacifique.

La préparation de la reconquête

Mais malgré la perte du Sheffield, dont le choc est accentué par l’origine française des moyens employés, le gouvernement de Sa Majesté reste désormais sourd aux propositions de médiation. Sûr de sa victoire, ayant engagé 114 bâtiments soit l’essentiel de la Royal Navy, le commandement britannique entreprend d’isoler totalement les Malouines. Conséquence du blocus, seuls quelques avions C-130, Learjet ou Skyran et de rares navires argentins tentent en mai et juin de ravitailler les îles. Malgré l’infériorité quantitative de l’aviation britannique, cette dernière bénéficie de plusieurs facteurs favorables. D’une part, les Mirages argentins, seuls appareils de chasse pouvant rivaliser avec les Harrier ne sont pas ravitaillables en vol et ne peuvent être stationnés dans les îles compte tenu de la faible importance des terrains de Port Stanley, Goose Green et de l’île Peeble. Seuls les légers Pucara, aux performances médiocres peuvent ainsi assurer une relative couverture de chasse. Sur les douze Mirages et Dagger perdus par l’Argentine, sept tombent à la mer à court de pétrole durant les opérations.

Jusqu’au 20 mai, le dispositif britannique se renforce. Ne disposant pas des moyens militaires adéquats pour assurer le transport d’une force d’invasion suffisante, la Royal Navy réquisitionne les paquebots Queen Elizabeth II, Camberra et le porte-conteneurs Atlantic Conveyor. Ces bâtiments emportent de Grande Bretagne plus de 5000 hommes d’élite ainsi que des hélicoptères et des Harrier de renfort. Sans possibilité de secours, le général Ménendez opte quant à lui pour le principe de la concentration des forces et groupe l’essentiel de ses 10000 hommes, en majorité des conscrits, sur la position de défense principale de Port-Stanley, laissant le reste de l’archipel quasiment sans défense.

Seule opération terrestre notable pendant cette phase préparatoire, le 14 mai, un raid des SAS sur le terrain d’aviation de la minuscule île Peeble détruit au sol 9 Pucara.

Au 20 mai, les affrontements encore limités et circonscrits à la zone des Malouines, si on excepte le torpillage du Belgrano (323 tués ou disparus), ont fait une soixantaine de tués dans les rangs argentins.

Forces argentines engagées:

Général Mario Ménendez, commandant la force d’occupation des Malvinas

3e Brigade d’infanterie

(Général Parada)

- 4e, 5e et 12e régiment

- 3e et 101e groupes d’artillerie

9e Brigade d’infanterie

(Général Daher)

- 8e et 25e régiments

10e Brigade motorisée

(Général Joffre)

- 3e, 6e et 7e régiments

- 4e groupe d’artillerie

- 10e et 181e compagnies légères blindées

Troupes de Marine:

- 2e et 5e Bataillons d’infanterie de marine

- 2 batteries d’artillerie

Bâtiments principaux argentins:

(Note : Pour mémoire. En réalité, après la destruction du croiseur Général Belgrano, la marine argentine ne tente aucune action d’envergure vers les Malouines)

Groupe 79.1

(Capitan de Navio Sarcona)

- Porte-aéronefs Veinticinco de Mayo (avec 8 A4 Skyhawk, 6 SE-2 et 6 hélicoptères)

- 1 destroyer

- 3 Frégates

Groupe 79.2

(Capitan de Navio Calmon)

- 3 destroyers

Groupe 79.3

(Capitan de Navio Bonzo)

- Croiseur Général Belgrano

- 2 destroyers

Autres unités:

- 3 destroyers

- 2 frégates

- 3 sous-marins

Appareils de combat disponibles:

- 60 A4 versions P ou Q Skyhawk (attaque au sol)

- 19 Mirage III-EA (Chasse)

- 20 Dagger (Version israélienne dérivée du Mirage - attaque au sol)

- 9 B-62 Camberra (appareils américains de bombardement)

- 7 Super-Etendard (attaque navale avec missiles AM39)

- 5 SP-2H Neptune (patrouille maritime)

- 45 IA-58 Pucarà (appareils légers anti–insurrection)

- 25 hélicoptères de transport (Chinook, Puma et UH-1)

Les opérations terrestres

Le 21 mai, la 3e brigade commando renforcée débarque dans la baie symboliquement défendue de San Carlos, sur la côte ouest de l’île principale de « East Falkland », à l’opposé de Port Stanley. Dès lors, les opérations prennent une toute autre ampleur. La tête de pont est rapidement consolidée et 4500 hommes sont à pied d’œuvre le 23. Les axes de progression britanniques sont définis : D’une part vers l’est en direction de Port Stanley et d’autre part vers le sud en direction de Port Darwin et du terrain secondaire de Goose Green afin de sécuriser le flanc droit. Cette double progression par attaques successives de nuit, a pour objectif le nettoyage méthodique de l’île avant la concentration finale pour l’assaut de la position argentine principale.

Tentant par tous les moyens à leur disposition de freiner et décourager la progression britannique, l’aviation argentine redouble d’activité. Les résultats ne se font pas attendre. Illustrant les limites évidentes de la maîtrise aérienne britanniques et les lacunes des systèmes de défense anti-aérienne de la Task Force, les avions argentins parviennent au prix de fortes pertes à envoyer par le fond ou à endommager gravement un nombre inquiétant de navires. Du 21 au 26 mai les pertes sont considérables : Le destroyer Coventry est incendié et perdu, les frégates Ardent et Antelope sont coulées, l’Atlantic Conveyor touché une première fois, coulera le 29 avec ses hélicoptères Chinook, les Harrier qu’il transportait ayant pu être évacués. Durant ces jours noirs pour la Royal Navy, le transport Fearless et le paquebot Norland sont également gravement touchés. En juin encore, le transport de débarquement Sir Galahad est détruit, le Sir Lancelot et le Sir Tristam sont touchés ainsi que le destroyer Glamorgan qui reçoit un exocet MM38 depuis la terre. La situation est alors en passe de devenir critique et l’urgence d’une conclusion à terre se fait pour le commandement de plus en plus aiguë.

Le 28 mai, le 2e bataillon parachutiste s’empare de Port Darwin et de Goose Green faisant 1200 prisonniers et permettant l’utilisation du terrain d’aviation pour l’appui rapproché au sol et le ravitaillement des forces débarquées. Lors de la première semaine de juin, tandis que la pince se referme sur les positions du général Ménendez que l’artillerie britannique se positionnant sur les hauteurs dominant la ville pilonne sans répit, la 5e brigade récemment arrivée sur zone renforce le dispositif. Un débarquement limité à Bluff Cove, au sud-ouest de Port Stanley occasionne la perte de plus de cinquante hommes lors de raids de A4. Mais la progression méthodique se poursuit. Malgré des difficultés logistiques et une résistance argentine loin d’être négligeable, les troupes britanniques obtiennent enfin la décision le 14 juin. Acculés et sans possibilité de secours, le général Ménendez dépose les armes. Le 15 juin, l’opération Sutton se termine par une victoire indiscutable pour la Grande Bretagne.

Bilan militaire de l’opération « Sutton »

La crise des Malouines, loin d’être une échauffourée sans importance a fait près d’un millier de morts et son souvenir reste vivace tant en Argentine qu’en Grande Bretagne, nourrissant parfois encore des rancœurs patriotiques tenaces. Elle est un exemple, un peu avant la lettre, de ces conflits de faible ou moyenne intensité dont la définition est au cœur de la problématique militaire depuis la fin de la guerre froide. Elle est surtout un exemple à la fois singulier et riche d’enseignements encore aujourd’hui d’intervention lointaine amphibie avec des moyens modernes. De fait, l’expédition britannique reste par son existence même un relatif exploit militaire compte tenu de l’éloignement des bases et de l’ampleur des moyens engagés par une puissance « moyenne ». Il est à noter que l’effort argentin est à cet égard loin d’être négligeable. Bien que plus proche de ses bases et installée en position défensive, l’armée argentine aux moyens technologiques plus limités dut néanmoins opérer à plusieurs centaines de milles du continent. Surtout, les forces britanniques ont démontré s’il en était besoin la supériorité d’une force professionnelle bien entraînée et équilibrée pour des opérations de ce type. Les forces terrestres argentines, composées en majorité de conscrits au moral et à l’entraînement plus limités ne pouvaient guère résister longtemps à l’élite des troupes britannique. Malgré tout, si l’engagement et l’utilisation intelligente de l’essentiel des moyens de la Royal Navy autorisa une maîtrise navale totale sur la zone des combats, l’insuffisance de la couverture aérienne disponible fut la cause de pertes très importante dans les rangs de la Task Force déployée, illustrant les limites des moyens de la défense aérienne seule, y compris face à un adversaire aux potentialités limitées.

Pour « daté » qu’il soit, ce constat ne peut être sans importance dans la polémique récente concernant l’utilité, comme garantie de souveraineté, de groupes aéronavals solides et cohérents.

Bilan des pertes à la fin de l’opération Sutton – 15 juin 1982

Pertes humaines britaniques :

- 260 morts (150 à terre / 110 en mer)

- 770 blessés (certains décédés par la suite)

Pertes humaines argentines:

- au moins 600 morts (300 à terre, 300+ en mer)

- 1000 blessés

- 9000 prisonniers

Pertes navales britaniques :

(6 bâtiments coulés / au moins 12 endommagés)

- 2 destroyers (Sheffield par Exocet AM39 et Coventry par bombes)

- 2 Frégates (Ardent et Antelope par bombes)

- 1 L.S.T (Sir Galahad par bombes)

- 1 Porte-Conteneurs (Atlantic Conveyor par Exocet AM39)

Pertes navales argentines:

(5 bâtiments coulés / 6 endommagés)

- 1 Croiseur (Général Belgrano par torpilles)

- 1 Sous-marin (Santa Fe par missile Sea Skua)

- 1 Patrouilleur (Rio Iguazu par missile Sea Skua)

- 1 Transport (Isla de los Estados par canon)

- 1 Chalutier (Narval par missile Sea Skua)

Pertes aériennes britaniques:

(14 avions, 27 hélicoptères)

- 11 Sea Harrier sur 28

- 3 Harrier G3 sur 14

- 9 Wessex

- 5 Lynx

- 4 Sea King

- 3 Chinook

- 3 Gazelle

- 3 Wasp

Pertes aériennes argentines:

(environ 60 avions, au moins 9 hélicoptères)

- 29 Skyhawk sur 60

- 14 Pucarà sur 45

- 12 Mirage III / Dagger sur 39

- 2 Camberra sur 9

- 2 Skyran

- 1 Learjet

- 1 C-130 Hercules

- 4 Puma

- 2 Chinook

- 2 Bell UH-1

- 1 Alouette III

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Image IPB

Pendant la guerre des Malouines, en 1982, la Grande-Bretagne a utilisé différents systèmes de SAM : le Blowpipe, le Rapier et le Stinger.

Ce dernier ne faisant pas partie de l'équipement standard de l'armée anglaise, seul les SAS en ont été dotés. Le missile portable standard de l'armée britannique est le Blowpipe. Il équipe les détachements de la Royal Artillery affectés au soutien des unités. Ce missile a été conçu pour une utilisation sur le théâtre européen avec une Land Rover qui tracte une remorque spécialement conçue pour le réapprovisionnement. Aux Malouines, les unités Blowpipe durent porter leur matériel à pied, sans compter leur paquetage qui étaient déjà conséquent. De plus, elles devaient suivre les unités d'infanterie dans leur avance afin de pouvoir leur offrir une protection antiaérienne.

La défense de la tête de pont anglaise fût confiée aux missiles Rapier. Les victoires homologuées du Blowpipe pendant le conflit des Malouines sont au nombre de 9, plus 2 probables. Selon le ministère britannique ce taux de réussite assez faible peut s'expliquer par les dommages causés au matériel par sa manutention. Mais le missile Blowpipe était déjà en soit limité avant le conflit, son système devait d'ailleurs subir des améliorations par la suite.

Les Rapiers furent débarqués le 21 mai, c'est à dire au premier jour de l'offensive, dix unités étaient en position sur les 12 prévues avant la fin de la première journée, certaines unités avaient été endommagées pendant le transfert des cargos sur le continent, car les hélicoptères étaient l'objet d'attaques répétées et certains ont dû larguer leurs cargaisons en catastrophe. Quatre jours après le débarquement, une batterie de Rapier fut mise en place à Wreck point pour soutenir les bâtiments de la Royal Navy.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Histoire des Malouines

1520 découvertes par Hernando de Magallanes

1540 visitées par l'expédition de l'évêque espagnol de Plasencia

1592-15-8 aperçues par l'Anglais John Davis

1594 sir Richard Hawkins longe côte Nord

1600 aperçues par le Hollandais Sebald de Weert

1690 capitaine John Strong donne au détroit central le nom du trésorier de la marine, le Vte Falkland (les Anglais donneront ensuite ce nom aux 2 îles qu'il sépare)

1698-1720 fréquentées par des Malouins (chasseurs de lions de mer)

1703 nommées "îles Danican" ou "Anican" par le jésuite français Nyel

1712 "îles Neuves de St-Louis" par Amédée Frézier

1721 "Malouines" (Malvinas en espagnol) par le Hollandais Roggewin

1749 "îles Neuves" par l'amiral anglais Anson. Le roi d' Esp. refuse à l' Angl. l'autorisation d'envoyer une expédition aux Malouines.

1764-3-2 arrivée de Louis Antoine de Bougainville qui installe des Acadiens, à Port-Louis, dans la baie française

1765 le commodore anglais John Byron établit un détachement à l'île Saunders.

1766 1er établissement anglais

1767-1811 20 gouverneurs espagnols des îles se succèdent, dont 2 officiers de marine nés en Angl.

1767-1-4 la France cède ses droits à l'Espagne pour 603 000 livres. Sur ordre de Louis XV, Bougainville démantèle la colonie de Port-Louis.

1770 les Espagnols enlèvent Port-Egmont (menace d'une guerre anglo-espagnole). Sur ordre du roi d' Esp., le gouverneur de Buenos Aires, Buracelli, expulse le détachement anglais de Port Saunders. Médiation de la France.

1771-22-1 accord Angl.- Esp. ; retour provisoire des Anglais à Port-Egmont.

1774 ils renoncent à coloniser l'îlot de Saunders et évacuent Port-Egmont.

1776 Malouines rattachées à la vice-royauté du Río de la Plata (Buenos Aires)

1810 gouverneurs deviennent argentins par droit de succession

1820-6-11 capitaine argentin David Jewett, commandant des îles, s'établit à Puerto Soledad (ex-Port-Louis).

1824 remplacé par le capitaine Pablo Areguati

1825 traité « amitié-commerce-navigation » Arg./ G.-B. sans allusion à la souveraineté argentine

1829 Luis Vernet Cdt politique et militaire. Introduction de chevaux et moutons. Début de peuplement : 300 h. du continent.

1830 visite d'une expédition anglaise (capitaine Fitz-Roy). Vernet leur fournit assistance.

1831 : 3 navires américains qui pêchaient clandestinement sont arrêtés. Anglais chassent Arg. de Puerto Soledad.

1832-27-12 la frégate américaine Lexington, sous faux pavillon français, détruit Puerto Soledad et fait prisonniers nombre de colons. L' Argentine désigne un nouveau gouverneur.

1833-2-1 la corvette anglaise Clio ordonne d'enlever le drapeau argentin et d'expulser les habitants.

1837 colonie britannique

1914-8-12 bataille navale G.-B./ All., victoire G.-B.

1971-1-7 G.-B. et Arg. s'engagent à développer les îles. Accord Arg./ G.-B. : 1er lien aérien arg. direct entre les îles, la Patagonie et Buenos Aires. L' Arg. construit une piste d'atterrissage.

1974-avril 1 destroyer argentin tire sur 1 navire anglais.

1976-80 rupture des relations G.-B./ Arg.

1982 guerre G.-B./ Arg. (voir ci-dessous)

1987-1-2 zone de pêche protégée de 150 milles

1988-29-10 zone économique de 150 à 200 milles

1990-15-1 relations diplomatiques G.-B./ Arg. rétablies : la G.-B. renonce à la zone de sécurité de 150 milles (marine arg. autorisée à s'approcher jusqu'à 50 milles), communications directes Falkland/ Arg. prévues.

1996-27-9 accord pétrolier G.-B./ Arg. (Arg. toucherait 33 à 50 % des royalties pétrolières)

1999-18-10 reprise des relations aériennes avec l'Argentine

2001-mars retrait des troupes brit. de Géorgie du Sud

2002 : 20e anniversaire de la guerre ; Eduardo Duhalde, Pt argentin : "Les Malouines sont nôtres et nous allons les récupérer"

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si la résistance de l'armée de terre argentine fut minime, il n'en alla pas de même pour l'aviation qui fit tout son possible pour stopper l'assaut britannique. Les Super Etendards, les Mirages III et les A-4 Skyhawks attaquèrent sans relâche les bâtiments de la Royal Navy, et envoyèrent par le fond les frégates Ardent et Atrim. De la même manière d'autres bâtiments britanniques furent plus ou moins lourdement endommagés par les bombes argentines. En face de cela, l'armée de l'air et la marine argentines disposaient d'avions modernes à l'époque, notamment des Mirages III et des Super Etendards* de fabrication française, ces derniers étant dotés des redoutables missiles anti navires Exocet produits par Aerospatiale. Des A-4 Skyhawk* made in USA furent également utilisés par l'armée de l'air argentine. Consciente qu'elle allait devoir affronter des appareils de conception française, l'armée britannique fit procéder à des simulations d'attaque de sa Task Force par des Mirages III et des Super Etendards français, alors que les batiments anglais croisaient au large de Brest. Ces tests ne furent hélas pas de très bonne augure pour la force amphibie britannique : en effet, les Sea Harriers s'étaient révélés incapables de prendre un réel avantage sur les Mirages III dans le domaine de l'interception, ce qui laissait présager que la supériorité aérienne serait difficile à acquérir une fois arrivés sur le théatre des opérations...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

les pilots argentins étaient loins de leurs bases et ne pouvaient effectués qu'une attaque éclairs et revenir mais n'oublions pas que les anglais eux était a des milliers de kilomètre de leur iles . THACHER AVAIT DIT TOUTE LA FLOTTE Y PASSERA MAIS ON REPRENDRA LES MALOUINES! j'adore cet état d'esprit

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 964
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aquaromaine
    Membre le plus récent
    Aquaromaine
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...