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Suisse : politique intérieure et extérieure


Messages recommandés

Il y a 3 heures, Chaps a dit :

Le PIB de la planète a doublé entre 2000 et 2015, ca tient presque du miracle ... mais même cela n'a pas changé totalement la face du monde, ni résolu beaucoup de problème.

Dans le même temps mon salaire a augmenté de 25.69%, ce qui prouve bien les gauchistes ont tord : il y a eu partage de richesse et la théorie du ruissellement fonctionne !

:chirolp_iei:

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  • 2 weeks later...
Il y a 12 heures, collectionneur a dit :

Mais il y a toujours 40 % de dette publique totale. C'est peu par rapport aux voisins, mais il faudrait encore plusieurs décennies sans désastre pour arriver à l'effacer totalement.

40% du PIB !!!!!!!!!

Attends ... T'en connais beaucoup des pays ("classiques") qui tournent à ce pourcentage ? :biggrin:

En prenant en compte le coût de fonctionnement global de l'état + les les infrastructures indispensables au pays, ce serait presque "indécent" à moins ...

T'imagines les marges de manœuvre possibles avec çà ? Eux ils peuvent piloter en IFR BVR, où nous mêmes sommes contrains d'évoluer en VFR ...

Et c'est sans compter le gros "soucis" du moment : le gros excédent fiscal imprévu pour l'exercice de 2017 ... Un psychodrame national qui agite le parlement fédéral !!

Bref à chacun ses problèmes, mais des soucis de cet ordre ne nous ferait pas vraiment de mal ... :biggrin:

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Même avoir peu de dettes, c'est tout de même en avoir.

Avoir toujours des intérêts a payé immobilise une partie du budget.

La dette Suisse au niveau fédéral reste autour de 30 pour cent du Pib ces dernières années :

https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/administration-finances-publiques/depenses-dettes.html

Et l'exemple du canton de Vaud montre qu'il est possible de réduire la dette locale sans crise sociale et coupe a la hache :

https://m.huffingtonpost.fr/pascal-broulis/remboursement-dette-publique-france_a_21717846/

Mais rappelons que par rapports il y a 30 ans, le niveau de la dette Suisse reste élevée :

https://www.letemps.ch/suisse/geneve-une-dette-lourde-couteuse?utm_source=amp

Cas de Genève :

file6qr9c6yiamd1b2un55pp.jpg

Modifié par collectionneur
Dette de Genève
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Il y a 2 heures, collectionneur a dit :

Même avoir peu de dettes, c'est tout de même en avoir.

Avoir toujours des intérêts a payé immobilise une partie du budget.

Il ne faut pas diaboliser la dette en raison des intérêts qui siphonnent un budget. La dette a pour but d'exercer un effet de levier en mobilisant plus de capital que l'on est capable de mettre en propre. Ce qui génère des revenus bien supérieurs à ceux générés par son propre capital, et supérieurs aux intérêts à payer. Par conséquent, prendre le budget et retraiter les intérêts pour dire "quel coût d'opportunité!" est erroné: sans dette, l'assiette du budget serait certainement beaucoup plus faible.

L'emprunteur a plus de risques mais peut gagner beaucoup plus que le créancier qui lui est mieux protégé.

Il y a 2 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

Fait plaisir de constater que les "latins", romands & tessinois entre-autres, ne sont pas pour autant en pôle position des cantons "endettés" !!

Pas tout à fait: il faut voir ce qu'il y a en face et Zurich est la capitale économique de la Suisse et de population, Berne, la capitale politique tandis que Genève est le canton le plus "français" en terme de gestion de la Suisse. Leur place en tête est logique mais Genève est plus vu comme la mal gouverné ici.

Vaud est le canton Business de la Suisse Romande, très pragmatique et investit énormément dans son infrastructure et économique: c'est plutôt de la bonne dette. Le reste des cantons sont des latins.

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Dossier Edelweiss: l'armée secrète suisse et ses «parrains» anglais

Le Conseil fédéral vient de publier le rapport du juge Pierre Cornu sur la P-26. Cette unité secrète de la Guerre froide a été largement formée par les services britanniques. Au risque d'égratigner la neutralité

Citation

La scène évoque un temps révolu, paranoïaque, marqué par les préparatifs d’une guerre qui aurait pu dévaster l’humanité.

Dans les années 1960 à 1980, des militaires, policiers et fonctionnaires suisses munis de faux papiers se sont retrouvés dans des bases secrètes de la banlieue de Londres. Vêtus de vieux uniformes britanniques, sans grades ni autres indications, ils sont partis s’entraîner dans la campagne, marchant de nuit, sautant d’hélicoptères, grimpant dans des sous-marins, s’entraînant aux transmissions, au combat rapproché et aux «comportements conspiratifs». Certains ont dû se tenir au bord de falaises vertigineuses, pour éprouver leur courage.

Ces exercices, classifiés depuis des décennies, sont au cœur du rapport Cornu, publié mercredi par le Conseil fédéral. Ce document, datant de 1991, a été rédigé par le juge neuchâtelois Pierre Cornu pour faire la lumière sur la P-26, une unité militaire secrète de quelque 400 membres dont la Suisse avait découvert avec effarement l’existence un an plus tôt.

Révélation

Le rapport montre l’influence déterminante exercée par les Britanniques sur la P-26 depuis 1967 au moins.

A l’époque, cela fait déjà dix ans que la Suisse construit son armée secrète. L’idée est simple: si l’ennemi, selon toute probabilité l’Union soviétique, s’empare du pays, un réseau de résistance sera déjà là, caché, prêt à engager la lutte clandestine contre l’envahisseur. Tous les pays d’Europe occidentale possèdent des structures similaires.

Le maître espion de Berne

La Suisse neutre ne fait pas partie du réseau de ces organisations dites «stay behind». Mais sa P-26 (pour «Projet 26», en référence aux 26 cantons) a besoin de tuteurs étrangers pour entraîner les arts de la guerre clandestine: communications secrètes, renseignement, propagande, sabotage…

Pour cela, les Britanniques sont des partenaires tout trouvés. Ils ont fourni à l’armée suisse de nombreux matériels (avions Hunter, Venom et Vampire, tanks Centurion, missiles Bloodhound et Rapier). Ils ont une longue tradition démocratique. Et la Seconde guerre mondiale leur a donné l’expérience intime du combat de résistance en Europe.

Dès 1967, les hommes de P-26 rendent une première visite à leurs mentors à Londres. Les contacts sont pilotés par le «résident» britannique à Berne, c’est-à-dire le responsable des services de renseignement de Sa Majesté, basé dans l’ambassade de son pays. Mais les Suisses ne sauront jamais vraiment à qui ils ont affaire: hormis quelques pseudonymes, leurs instructeurs britanniques ne leur diront jamais qui ils sont.

Nom de code: Targum

Dès 1970, contacts et visites s’intensifient, sous l’appellation «Edelweiss», nom que porte la P-26 dans ses relations avec les Britanniques. A plusieurs reprises, les Suisses sont entraînés à l'«infiltration en territoire ennemi et comportement sur place», un exercice appelé Targum par les Britanniques.

Au menu, selon le rapport Cornu: remplir et vider des «boîtes aux lettres mortes» afin de communiquer en secret, sabotage fictif de raffinerie, faux «contrôles de police sur la route ou dans les chambres d’hôtel, avec perquisition, fouille, passage au poste de police, interrogatoire de police, voire incarcération durant quelques heures».

Détail intriguant, les groupes de la P-26 comprennent systématiquement, lors de ces stages anglais, des femmes. «C’est ainsi que l’amie du chef de l’instruction du Service spécial [nom de la P-26 avant 1979, ndlr], sans expérience dans le domaine considéré, a participé à l’exercice en 1979 [et] qu’une secrétaire de l’organisation P-26 en a fait de même en 1982».

Jusqu’à la fin des années 1980, les exercices conjoints s’enchaînent: «Cravat», «Mont d'Or», «Susanne», «Matterhorn»… Les instructeurs anglais, jusqu’à une douzaine, viennent dans les Alpes, en Valais ou à Gstaad, base de la P-26, pour inspecter de futurs sites de largage de matériel.

L’exil de la P-26 en Grande-Bretagne est préparé dans ses moindres détails. Des insignes «Switzerland» sont même déposés dans le coffre-fort de l’attaché militaire suisse à Londres, pour équiper l’embryon d’une future armée suisse de l’étranger!

Problème politique

On mesure mal aujourd’hui la charge sulfureuse que pouvait revêtir cette collaboration. Inviter les Britanniques inspecter des sites dans les Alpes, cela voulait déjà dire se préparer à faire la guerre à leur côté. Or durant la Guerre froide, la Suisse neutre doit maintenir la fiction d’une équidistance entre le camp occidental et le bloc de l’Est.

Des relations aussi étroites avec la Grande-Bretagne posaient donc un problème politique que le rapport Cornu souligne: «La nature et l’intensité de la collaboration avec la Grande-Bretagne dépassaient largement le cadre de ce qui se fait usuellement dans le domaine militaire.» Mais les autorités politiques, en particulier le Conseil fédéral, n’étaient pas au courant.

Seuls des membres isolés, comme le Vaudois Georges-André Chevallaz, savaient «qu’il y eut, en Angleterre, de brefs stages d’instruction sur l’organisation de la résistance et les techniques de combat». Mais l’ampleur de la relation leur échappait.

«ll aurait fallu renseigner en tout cas les chefs du DMF [Département militaire], au moins dans les grandes lignes, conclut le rapport Cornu, de manière à permettre une appréciation politique de la question.»

https://www.letemps.ch/suisse/dossier-edelweiss-larmee-secrete-suisse-parrains-anglais

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  • 3 weeks later...

La propagande turque également à l'oeuvre dans une école suisse ? J'ai mis il y a quelques jours un article sur la Belgique ou des écoliers défilait sous drapeaux des Loups Gris, voici un autre cas ou des enfants reconstitue la bataille de Gallipoli :

https://lepetitjournal.com/zurich/communaute/la-suisse-victime-de-la-propagande-turque-230738

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  • 3 months later...
  • 1 month later...

Une page très sombre de l'Histoire de la Suisse. 

Appelés aussi Verdingkinder ce sont des enfants qui furent, en Suisse, placés dans des familles paysannes pour servir de main d’œuvre bon marché, des années 1800 aux années 1960. Orphelins ou retirés à leurs familles, souvent monoparentales, jugées incapables de les élever, ils étaient régulièrement exploités et maltraités sans que les autorités de placement ne jugent nécessaire d’intervenir.

Un film a été réalisé, L'enfance volée.

 

 

Modifié par Kiriyama
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  • 3 weeks later...

Le week end dernier les Suisses ont voté sur plusieurs sujets

- faut-il subventionner les éleveurs de vaches qui ne leur amputent pas les cornes (si si c'est sérieux)

-faut-il accepter la prééminence du droit international sur le droit suisse 

-donner une base légale à la surveillance des individus par l'assurance accident, assurance maladie et invalidité

Ce dernier sujet me choque particulièrement car après la surveillance généralisée par la police (terrorisme) c'est différentes institutions non étatiques qui pourront mandater des détective pour vérifier jusque dans votre propriété si vous êtes bien malade

 

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Il y a 18 heures, Tancrède a dit :

C'est jugé comme une mauvaise chose de pas couper les cornes des vaches? C'est bien de les leurs scier? 

En raison de la sélection, certaines espèces n'ont plus de cornes ou sinon des petites. Pour d'autres espèces, il faut écorner après quelques semaines. L'opération n'est pas sans douleur car les racines des cornes sont innervées. Comme l'explique Kiri, la pratique vise essentiellement à éviter qu'elle ne blesse l'agriculteur ou qu'elles ne se blessent entre elles. Avec l'industrialisation et la promiscuité des élevages, les risques de blessures entre bêtes sont relativement élevées.

Chez les porcs, on coupe assez fréquemment la queue, pour limiter les cas de cannibalisme. Pour plus de - tristes - détails...

 

Modifié par Skw
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Il y a 9 heures, Skw a dit :

Comme l'explique Kiri, la pratique vise essentiellement à éviter qu'elle ne blesse l'agriculteur ou qu'elles ne se blessent entre elles. Avec l'industrialisation et la promiscuité des élevages, les risques de blessures entre bêtes sont relativement élevées.

Donc en gros pas d'aide pour ceux qui voudraient pratiquer un élevage extensif et respectueux de l'animal, et grosse subvention pour ceux qui pratiquent l'élevage extensif... super en fait le sondage.

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  • 2 weeks later...

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