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Napoléon viré des programmes !


Suchet
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Messages recommandés

"La lecture des 116 pages des nouvelles instructions officielles pour les programmes scolaires est surréaliste pour ne pas dire affligeante !

François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon vont être réduit à leur plus simple expression dans les programmes de l’année prochaine au profit des empires africains Songhaï et du Monomotapa ! Cette décision officielle a été prise cette année au nom de « l’ouverture aux autres civilisations de notre monde » et n’a pour l’instant était que très peu ébruitée. Cette nouvelle ahurissante bouleverse les grands repères et les bases de l’enseignement des jeunes Français et laisse les historiens sans voix… "

Jusqu'au ira-t-on dans notre castration nationale ? Pour ma part cela me choque au plus haut point. Notre histoire est réduit continuellement a minima dans les livres scolaire. On se retrouve alors avec des jeunes ne connaissant pas grand chose a leur propre Histoire.

Étudier des civilisations étrangères pourquoi pas ! Mais dans un cadre différent, par une option par exemple.

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Les Gamins n'ont déjà plus d'apprentissage du déroulement successif des époques...

Comme en plus on ne leur fait même plus de devoirs en primaire...Et ben c'est déjà pas triste :

Trouvez m'en beaucoup qui connaissent le traité de Verdun ou la tripartition de l'empire Carolingien à la mort du fils de Charlemagne en Primaire...

:lol:

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Clovis et Jeanne d'Arc ont été carrément virés manu militari des dits programmes, pour la note. Nul doute que la 1ère Guerre Mondiale se résumera bientôt à l'accession des femmes au travail et au rôle des unités venues des colonies :P....

Le gouvernement a un rôle dans ces évolutions ridicules et dangereuses à terme pour la cohésion nationale, mais il faut avant tout noter, et mettre au banc des accusés, les comités de rédaction qui sont, et de loin, les premiers responsables: ce sont des groupes complètement abrutis, bornés et extrêmistes, et totalement idéologiques.

Un retour de bâton aura immanquablement lieu: peut-être sera t-il générationnel (attendre que ces tarés là cassent leur pipe ou se fassent graduellement dégager), mais il a plus de chances de survenir autrement que par l'Education Nationale. Qu'ils le veuillent ou non, l'histoire des origines intéresse et continuera à intéresser, et face au communautarisme issu de l'immigration ou de la religion, les Français dits "de souche" (en fait de souche plus ou moins récente) réagiront à différents niveaux tout connement parce que la nature a horreur du vide, et que ce vide là sera comblé, et sans doute de la pire des façons, par l'histoire locale/régionale (façon autonomistes/nationalistes généralement) et par l'histoire nationale vue et corrigée par les mouvances les plus extrêmes qui sont toujours les plus actives.

Bref, l'Histoire de France dans l'Education Nationale a un rôle, et vraiment pas que comme science du passé, mais comme apprentissage et transmission de la continuité de la communauté nationale qui est une fiction qu'un peuple accepte de se raconter et qui lui donne un sens de lui-même. Anti-nationaux primaires, ces comités de rédaction veulent faire péter le récit national et pensent que ça se remplace par des grandes idéologies abstraites; ils verront le résultat. Radicalisation, haine de l'étranger, repli sur soi local, sentiment d'injustice, et désagrégation des solidarités nationales au profit des locales. Vous vouliez des idiots utiles pour le capitalisme anti-nations? Les communistes, gauchistes et bien-pensants de ces comités sont les meilleurs!!!!!!!!!

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empires africains Songhaï et du Monomotapa !

C'est qui ceux-là?? :O, donc va falloir que je retourne sur les bancs de l'école pour me refaire une cultute générale  :lol:, par contre j'échangerai pas mes bouquins sur l'histoire de france contre ceux là  >:(

si tu veux tuer un peuple fais lui oublier son passé. Notre chere gouvernement et les gens qui font les programmes scolaires ont bien appris cette maxime.

Oui je suis assez de cet avis.

Aprés je vois pas bien ce que l'actuel gouvernement vient faire là-dedans, on ne va pas le taxer d'africanisme non plus.

Les comités pédagogiques de l'éducation nationale sont le reflet de leur institution de tutelle, des entités obscures, qui ne rendent de compte qu'à elles-mêmes, truffés de type aux compétences douteuses cooptés par des pantoufles plus grosses qu'elles.

Un état dans l'état, premier budget de nos dépenses nationales ou deuxième ca se tire la bourre avec l'intérêt de la dette.

Je suis issu de l'école publique, malheureusement il y a longtemps déjà que j'ai compris que je mettrai ma descendance dans le privé.

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"La lecture des 116 pages des nouvelles instructions officielles pour les programmes scolaires est surréaliste pour ne pas dire affligeante !

François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon vont être réduit à leur plus simple expression dans les programmes de l’année prochaine au profit des empires africains Songhaï et du Monomotapa ! Cette décision officielle a été prise cette année au nom de « l’ouverture aux autres civilisations de notre monde » et n’a pour l’instant était que très peu ébruitée. Cette nouvelle ahurissante bouleverse les grands repères et les bases de l’enseignement des jeunes Français et laisse les historiens sans voix… "

Jusqu'au ira-t-on dans notre castration nationale ? Pour ma part cela me choque au plus haut point. Notre histoire est réduit continuellement a minima dans les livres scolaire. On se retrouve alors avec des jeunes ne connaissant pas grand chose a leur propre Histoire.

Étudier des civilisations étrangères pourquoi pas ! Mais dans un cadre différent, par une option par exemple.

Ridicule ces suppression/étouffements. La référence appuyée aux cultures étrangères (qui ont également influencé l'histoire de France), ayant été en contact avec la France au cours de son histoire (et là l'on pourra parler des sociétés africaines, en remettant quelques points sur les I sur la façon dont tout cela s'est fait entre le XVIIième à aujourd'hui, et parler des interactions avec des peuples autres que les ouest européens) et donc pouvant se raccrocher a un cours d'histoire de France ne serait pas mauvaise. Si dans un monde comme le nôtre où l'on est fréquemment en contact avec l'autre pour affaires ou quoique ce soit d'autre, connaitre cet autre est quelque chose de fondamental, cela ne doit pas se faire au détriment de la connaissance de son propre soi.

Le pire c'est que de tels programmes ne combattront même pas l'influence "orientalisme like" (entre admiration et mépris, voir notamment DSI no61, pp32-33 à ce sujet) laissée par les programmes nationalistes du XIXième car ils ne feront que mettre en valeur l'une de des facettes de cette façon de pensée, préparant le retour encore plus fracassant de l'autre.

Cela dit est-ce surprenant ? Il me semble que les cours d'Histoire en France avaient vu leur pondération chuter pour les filières ES et S.

Alors après parler de la traite négrière et des autres aussi ne serait pas mal et constituerait un travail préparant une réflexion sur les trafics humains existant encore actuellement...

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La logique actuelle du gouvernement considère que l'histoire est une matière inutile, qui ne débouche sur rien de concret, faite des études d'histoire et vous n'aurez pas de boulot.

En plus, ceux qui sont calé en histoire ne sont pas de bon con-sommateur, pensez un peu, ils lisent des bouquins quelle horreur ! Et ils n'ont pas tendance à oublier ce qui s'est passé, donc on ne peut pas leur refaire les mêmes coups à chaque fois.

Ça donne trop de sens critique aux gens, ça les rend moins sensible à une information biaisée basé sur le ressort émotionnelle plutôt que sur l'analyse réfléchie.

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bravo tancrede je n'aurais pas dit mieux.

à debonneguerre le gouvernement a aussi sa part de responsabilité. Regarde cette video ou sarkozy dit ce qu'il veut faire de la france sa fait un peu peur =)

ça m'a l'air plus d'un discours électoraliste coupé aux passages qui intéresse le diffuseur (pas moyen d'avoir le vrai discours ?) d'une part (il faudra bien prendre le compte le fait qu'il existe des groupes minoritaires qualifié de visible -désignation ridicule- ou non en France ; la pire chose a faire est d'ignorer un fait sous prétexte d'unité, d'indivisibilité ou encore d'autre chose) et d'un discours essentiellement diplomatique d'autre part (pas d'hégémonie culturelle).

Enfin insister sur le métissage (et non pas la prédominance de l'un sur l'autre) est-il réellement favoriser un communautarisme ? La question est l'application concrète de ces paroles, qui pourrait se faire par la punition de comportements réellement discriminatoires ou guidés par des conceptions raciales (cela doit être combattu) ou l'instauration d'un système de quotas et de discrimination positive (qui doit absolument être évité et qui de toute façon est sanctionné en aval par le patronnat qui en connait les termes - notes moyennes réhaussées etc).

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Les comités pédagogiques de l'éducation nationale sont le reflet de leur institution de tutelle, des entités obscures, qui ne rendent de compte qu'à elles-mêmes, truffés de type aux compétences douteuses cooptés par des pantoufles plus grosses qu'elles.

Un état dans l'état, premier budget de nos dépenses nationales ou deuxième ca se tire la bourre avec l'intérêt de la dette.

Je suis issu de l'école publique, malheureusement il y a longtemps déjà que j'ai compris que je mettrai ma descendance dans le privé.

Pareil pour moi qui suit un pur produit par le et du système public et qui a déjà mis sa descendance dans une école privée Hors Contrat,

Ce qui est le seul moyen d'apprendre à conjuguer tous les temps et tous les modes dès le CE1 ou de connaitre toutes ses tables de multiplication

ou pour en revenir à l'Histoire d'avoir effectivement appris l'empire romain, les grandes invasions et leur responsabilité dans la constitution de la France (et des "Français de souche") ou de la partition de l'empire Carolingien avec dès ce moment la guerre perpétuelle de la France et de la Germanie pour s'approprier la Lotharingie...

et toujours dès le CE1...

Après il ne faut pas s'étonner que le niveau industriel et de recherche de la France rétrocède de plus en plus avec à la clef le niveau de richesse de la France...

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bravo tancrede je n'aurais pas dit mieux.

à debonneguerre le gouvernement a aussi sa part de responsabilité. Regarde cette video ou sarkozy dit ce qu'il veut faire de la france sa fait un peu peur =)

Hum, il est en pleine crise d'américanoisme aigue dans cette video.

Ok, mais le courant que suchet dénonce au sein des programmes officiels de l'éducation nationale, avait commencé longtemps avant sarkozy, et le métissage version sarkozy ne relève pas du même courant de pensée.

Grillé par berzerker et BPCs.

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Merci pour l'article complet.

Je reprend une partie d'un édit de mon premier post.

Alors après parler de la traite négrière et des autres aussi ne serait pas mal et constituerait un travail préparant une réflexion sur les trafics humains existant encore actuellement...

J'ajouterais qu'une bonne part des atrocités commises sont passées sous silence et qu'il serait peut-être bon de les rappeler tout comme d'en rappeler certaines commises ailleurs. ça n'empêche pas d'être fier de son pays.

Sinon pour ceci :

Autre exemple édifiant: l’étude du règne de Louis XIV, qui constituait un temps fort du 1er trimestre de 4e est remplacé par un thème générique dont l’intitulé est: l’ « émergence du roi absolu ». Le Roi Soleil est désormais renvoyé en 5e.

J'ai connu (spécialement la monarchie absolue, présentée en quasi caricature du centralisme) avec présentation hyper appuyée de Versailles, à part Versailles je ne connaîtrait rien de Louis XIV si ce n'est un homme irresponsable qui ruina la France, provoqua indirectement la Révolution etc etc ('fin ya le biais Belge qui sait pas trop sur quel pied danser vis-à-vis de la France mais bon...). Cela dit contenu ou pas, quand  (vécu) une large moitié de la classe se maquille, joue du GSM ou n'a aucune idée de ce qui se dit, la minorité restante s'abonne à l'Histoire (ou quoi que ce soit de comparable) d'elle même et se contente de répondre ce que l'enseignant (qui avoue être tenue par l'inspecteur quant au programme, à sa rédaction, sa mise en œuvre par des travaux de groupes ou maximum deux travaillent, et le niveau/intérêt de l'interrogation) veut entendre.

Déjà l'histoire belge c'était pas trop ça, en fait j'ai tout juste eu un cours d'histoire de Belgique avant ma première année de fac...

Enfin les cours d'Histoire de France ne se déplacent-ils pas légèrement vers le cours de ... français par l'étude des courants littéraires (si on veut geeker sur l'histoire mili -domaine pointu et spécifique- faut quand même excuser la majorité je crois) ? Tout en restant conscient de la quasi absence de lectures (digne d'intérêt et/ou formant les gens) scolaires. L'Histoire (et la culture en général) c'est aussi et surtout un intérêt personnel, un cours d'Histoire doit éveiller cet intérêt, non cultiver les gens dans l'absolu. Pour ça ya ni le temps ni les moyens et ça sera jamais possible (le temps, par essence, s'écoulant, faudra bien faire le tri à un moment donné face à ce qui s'accumule, dans 100 ans l'on aura probablement oublié/minoré Charlemagne pour ce qui se passe aujourd'hui et dans l'avenir proche : la réemergence des puissances asiatiques et un basculement progressif de la richesse de l'autre côté du globe ou serait-ce le contraire pour tempérer une dure réalité ?).

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J'ajouterais qu'une bonne part des atrocités commises sont passées sous silence et qu'il serait peut-être bon de les rappeler tout comme d'en rappeler certaines commises ailleurs. ça n'empêche pas d'être fier de son pays.

Le premier rôle d'un cours d'Histoire, au moins avant le lycée, est de donner un sens de la continuité et de l'appartenance à une communauté nationale, et d'apprendre à réfléchir et à approcher l'histoire. Les gamins ne sont pas des sujets adultes, par définition: ils doivent avoir des bases et pas être projetés dans des questions complexes sans bagage, et surtout pas sans savoir d'où ils viennent.

S'il faut faire la liste des horreurs qui doivent provoquer l'indignation, l'intégralité du temps consacré à l'histoire ne suffit pas: en choisir un type est déjà un acte idéologique qui en excluera dix autres. C'est encore pire dans cette question de la traite qui a été envisagée, et même consacrée en loi, de la pire façon possible et de la plus idéologique possible, réduisant l'esclavage à la traite négrière occidentale entre les XVIème et XIXème siècles, et en plus sous une perspective d'analyse très marxiste qui a été plus que largement battue en brêche par les historiens sérieux depuis lors.

L'histoire comme sujet d'étude sérieux, complet et exhaustif, c'est une matière scientifique qui s'enseigne avec l'historiographie (l'examen critique des sources) et d'autres domaines (économie, philosophie, langues, droit....) pour précisément ne pas aborder partialement un sujet donné. C'est pour ça que c'est un domaine d'étude complet dans le secondaire, pas quelques heures par semaine qui sont censées être un produit final et relativement consensuel donnant un spectre complet sur l'essentiel. Et l'essentiel est l'histoire nationale, l'histoire de la communauté à laquelle l'écolier (non l'étudiant, qui est un adulte) appartient et dans laquelle il s'inscrit.

Hors c'est bien ce spectre complet centré sur l'essentiel qui disparaît, auquel sont mêlés quelques sujets à la mode qui seront vus de manière superficielle et idéologique au dépends d'autres aussi importants (pourquoi l'Afrique occidentale et pas la Chine ou l'Inde tant qu'à faire?). Rien que pour cet aspect de la traite, qu'est-ce qui justifie d'étudier les civilisations concernées? Les Européens de l'époque n'avaient que des relations distantes avec l'Afrique, le seul point de contact étant des comptoirs côtiers avec très peu de monde qui négociaient des esclaves raflés par les royaumes africains négriers qui vendaient aussi aux musulmans (sujet tabou et interdit), d'autres peuples africains (que c'est mal de dire ça) et pratiquaient eux-mêmes l'esclavage à grande échelle (faut pas dire ces choses :P).

A côté de ça, personne n'envisagera la question de l'esclavage dans l'histoire en général, ni sa présence et son évolution actuelles, parce que le seul point des lobbies impliquer est de jeter l'anathème sur les méchants occidentaux.

Et désolé, mais la traite négrière a bien peu influé sur l'Histoire de la communauté nationale. Si elle a des répercussions sur les ANtilles actuelles, et veut donc quand même un chapitre particulier à cet égard, ce qui se passe en France même et en Europe a mille fois plus d'importance (tant sur le nombre de personnes concernées que sur l'impact sur l'évolution de la communauté nationale) pendant la période concernée: du XVIème au XIXème siècle, y'a quand même quelques trucs majeurs qui devraient avoir une domination écrasante sur les programmes pour arriver à faire comprendre les grandes lignes de ce qui fait la France d'aujourd'hui.

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Le premier rôle d'un cours d'Histoire, au moins avant le lycée, est de donner un sens de la continuité et de l'appartenance à une communauté nationale, et d'apprendre à réfléchir et à approcher l'histoire. Les gamins ne sont pas des sujets adultes, par définition: ils doivent avoir des bases et pas être projetés dans des questions complexes sans bagage, et surtout pas sans savoir d'où ils viennent.

On est d'accord pour l'âge. Cela dit ça serait sympa qu'en sortant du Lycée/secondaire le citoyen moyen (on imaginera qu'il a 18 ans ou est en passe de les avoir, ce qui en fait un électeur potentiel ou tout court selon l'obligation de vote ou pas) soit capable de faire plus que de réciter le roman national comme une otarie savante en bélant que son pays est au centre de la terre (j'en ai vu quelques uns c'est saisissant), ça évite de tomber de trop haut, soulage le coccis et aide à faire prendre conscience (ne serait-ce qu'"inconsciemment") que ce sur quoi nous reposons fièrement est très fragile.

Je ne reviendrai pas sur les traites négrières, j'ai souligné dans mes messages précédents de toutes les évoquer ainsi que la réflexion sur l'esclavage et les trafis humains aujourd'hui.

Pour l'influence vu que son résultat, lors de la révolte de Saint-Domingue, pesait un bon cinquième des revenus royaux et qu'il existe encore des îles antillaises qui sont françaises, sur le temps long ou moyen ce n'est pas forcément marginal. Se pose également la question de savoir si la communauté nationale se limite à la métropole ou a pour ambition de s'y limiter.

Sur le fond on est d'accord ll y à un socle à ne pas briser, par contre je trouve qu'on devrait ouvrir un peu plus à l'esprit critique, ne serait-ce qu'à partir du Lycée et préparer à une recherche plus personnelle ou une plus large ouverture d'esprit (et donc éveiller l'intérêt) une fois au niveau étudiant (où certains professeurs se retrouvent a casser des contre vérités enseignées précédemment...)

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Il y'a deux missions bien séparées en histoire ou dans n'importe quelle science:

- L'éducation du plus grand nombre à un culture de base indispensable.

- La recherche scientifique sérieuse.

La recherche scientifique, ce n'est pas avant l'université, avec juste une petite introduction au lycée.

C'est aussi le cas pour les maths, sciences physiques, etc. qui ne sont abordées avec une démarche scientifique que en prépa, pas avant.

En l'occurence tout ce qui ne concerne pas directement l'histoire nationale et la formation du citoyen n'a rien à foutre avant la L1. Les y placer c'est le meilleur moyen de dégouter le plus grand nombre et de passer à coté de la mission la plus importante.

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Je ne reviendrai pas sur les traites négrières, j'ai souligné dans mes messages précédents de toutes les évoquer ainsi que la réflexion sur l'esclavage et les trafis humains aujourd'hui.

Et pourquoi les traites négrières en particulier? L'esclavage, et plus largement toute forme de dépendance institutionalisée, est un sujet global: l'homme noir (si tant est qu'une telle abstraction, déjà idéologique, existe; mais c'est précisément de ça qu'il s'agit bien que les lobbyistes du sujet le nient) n'a pas été plus esclave dans son histoire qu'un autre. L'eslcavage à Rome ou dans la Grèce antique, la mise en dépendance locale sous l'empire romain, le servage dans ses formes diverses, l'esclavage et le servage en Chine.... Sont aussi le sujet et ont disparu depuis longtemps des études. Ils ont pourtant concerné des masses humaines au moins aussi importantes, et ont été bien plus déterminants pour l'évolution de l'histoire nationale, et celle de la Belgique aussi d'ailleurs (esclavage, dépendance et servage romains et grecs surtout évidemment), et une des raisons (pas la principale) de l'invasion des Gaules par César fut bien le besoin de fonds pour sa carrière, fonds fournis par l'apport massif d'esclave (à cette époque, l'esclave au niveau individuel ne valait plus cher).

Donc pitié sur les "sujets importants": déterminer quel sujet traiter est déjà un choix idéologique hautement sensible. Autant parler d'abord de ceux qui concernent la communauté nationale de façon significative. Il y a une hiérarchisation à faire de toute façon, vu que le nombre d'heures sur une scolarité est limité.

Après, dans l'absolu des choses, oui, il faut des individus qui connaissent autre chose qu'une histoire officielle et cocardière; mais ça fait longtemps que les cours nationalistes façon IIIème République ont disparu. Et surtout, encore une fois, le nombre d'heures est limité: tu n'ouvriras pas les enfants sur de vastes réalités avec quelques chapitres comme ça en passant et quelques semaines de classe, et sabrer dans le peu qui restait d'histoire nationale n'aura qu'un seul effet: zapper aussi ça. Résultat des courses: des omni-incultes, sur leur pays comme sur les autres, avec quelques clichés idéologiques ici et là.

Qui trop embrasse mal étreint, qui veut courir 2 lièvres à la fois crève de faim.

Pour l'influence vu que son résultat, lors de la révolte de Saint-Domingue, pesait un bon cinquième des revenus royaux et qu'il existe encore des îles antillaises qui sont françaises, sur le temps long ou moyen ce n'est pas forcément marginal. Se pose également la question de savoir si la communauté nationale se limite à la métropole ou a pour ambition de s'y limiter.

Un 5ème des revenus royaux?????!!!!! Où t'as lu cette connerie? Les sources de recettes sous l'Ancien Régime sont pourtant facilement analysables.

Ensuite, comme toute chose, il faut quantifier un minimum:

- les Antilles font partie de la France, certes, mais quel pourcentage de la population? Surtout à ces époques? Y'a quand même une population métropolitaine qui n'est pas une masse indifférenciée qui aimerait connaître aussi ce qui la concerne.

- quel impact réel sur l'Histoire nationale, constitutionnelle, sociale, économique, scientifique, intellectuelle, politique, diplomatique? Pas négligeable, mais certainement pas non plus déterminant. Le Roussillon, pourtant pivot dans l'histoire des relations franco-espagnoles et de plusieurs guerres depuis la Guerre de Cent Ans, n'a pas droit à de tels honneurs. L'Alsace, un tantinet centrale dans pas mal de trucs qui impliquent toute la France depuis les guerres bourguignonnes, n'a droit à rien non plus. La Bretagne sera peut-être un peu plus traitée parce qu'elle a des lobbies plus actifs, mais ça volera pas haut non plus.

Là c'est l'Histoire définie par les lobbies politiquement actifs, soit les programmes d'histoires définis par les minorités idéologiques qui hurlent fort, pas par un intérêt national. Il y aura un retour de bâton inévitable, et vu la façon dont le débat public, surtout sur ces questions, se passe, sous le signe du politiquement correct façon Inquisition médiatique (voir le traitement de certains historiens qui ont osé remettre en question les sujets à la mode), ce retour de bâton sera agressif et fait par des acteurs et groupes qui n'appartiendront pas aux franges les plus pondérées.

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Et pourquoi les traites négrières en particulier?

Parce que c'est ce qui est mis en avant dans l'article repris par Suchet, pas d'ambition polémiste derrière  ;). Je cite :

Le nouveau programme de 4e revient donc une nouvelle fois sur les traites négrières auxquelles il propose de consacrer 3 heures alors que la totalité de l’histoire de la Révolution et de l’Empire est expédiée en moins de 8 heures… contre 12 heures auparavant.

Après, dans l'absolu des choses, oui, il faut des individus qui connaissent autre chose qu'une histoire officielle et cocardière; mais ça fait longtemps que les cours nationalistes façon IIIème République ont disparu. Et surtout, encore une fois, le nombre d'heures est limité: tu n'ouvriras pas les enfants sur de vastes réalités avec quelques chapitres comme ça en passant et quelques semaines de classe, et sabrer dans le peu qui restait d'histoire nationale n'aura qu'un seul effet: zapper aussi ça. Résultat des courses: des omni-incultes, sur leur pays comme sur les autres, avec quelques clichés idéologiques ici et là.

J'ai jamais dit le contraire concernant les heures, là dessus nous sommes d'accord et il y à un facteur temps à ne pas négliger. Je pense juste (c'est principalement ce que je cherchais à souligner) qu'il faudrait veiller à ouvrir les esprits sur la fin, ne serait-ce qu'en prépa à l'étude après l'école et que cela fait partie intégrante de la formation du citoyen.

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Au final, il faudrait se rendre compte que ce serait déjà bien qu'au niveau du Bac, les élèves soient capables de correctement lire, écrire et parler leur propre langue et une autre, qu'ils soient capables d'argumenter et de raisonner un minimum dans leur langue, qu'ils sachent compter et aient le bagage minimum côté sciences et sachent ce qu'est leur pays (lois, continuité historique, géographie) et l'Europe. Avec en plus une ouverture sur les arts. S'ils avaient déjà ça, ce serait pas mal, et c'est pas le cas.

Les "ouvrir" sur la fin.... Mais les ouvrir sur quoi? C'est un vaste sujet  ;) :lol:: 2-3 sujets au hasard, c'est déjà de l'idéologie parce que les sujets mis dans des programmes sont rarement innocents, et surtout rarement abordés de façon innocente, et ils sont assénés à des élèves qui n'ont pas le bagage pour prendre du recul dessus et le prendront pour argent comptant.

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Je repost parce qu'à force d'éditions on finit par ne plus savoir qui répond quoi et on passe à ôté.

Un 5ème des revenus royaux?Huh??!!!!! Où t'as lu cette connerie? Les sources de recettes sous l'Ancien Régime sont pourtant facilement analysables.

Ensuite, comme toute chose, il faut quantifier un minimum:

- les Antilles font partie de la France, certes, mais quel pourcentage de la population? Surtout à ces époques? Y'a quand même une population métropolitaine qui n'est pas une masse indifférenciée qui aimerait connaître aussi ce qui la concerne.

- quel impact réel sur l'Histoire nationale, constitutionnelle, sociale, économique, scientifique, intellectuelle, politique, diplomatique? Pas négligeable, mais certainement pas non plus déterminant. Le Roussillon, pourtant pivot dans l'histoire des relations franco-espagnoles et de plusieurs guerres depuis la Guerre de Cent Ans, n'a pas droit à de tels honneurs. L'Alsace, un tantinet centrale dans pas mal de trucs qui impliquent toute la France depuis les guerres bourguignonnes, n'a droit à rien non plus. La Bretagne sera peut-être un peu plus traitée parce qu'elle a des lobbies plus actifs, mais ça volera pas haut non plus.

Là c'est l'Histoire définie par les lobbies politiquement actifs, soit les programmes d'histoires définis par les minorités idéologiques qui hurlent fort, pas par un intérêt national. Il y aura un retour de bâton inévitable, et vu la façon dont le débat public, surtout sur ces questions, se passe, sous le signe du politiquement correct façon Inquisition médiatique (voir le traitement de certains historiens qui ont osé remettre en question les sujets à la mode), ce retour de bâton sera agressif et fait par des acteurs et groupes qui n'appartiendront pas aux franges les plus pondérées.

J'ai du taper un peu vite pour les 20% mais fin XVIIIième les colonies antillaises rapportaient une somme conséquente (ne serait-ce que par la proportion de sucre, café et autres produits agricoles consommé en Europe provenant de là - respectivement 40 et 60% si mes souvenirs sont bons), on a pas pris le temps d'en discuter aux différentes assemblées sur l'importance des "isles à sucre" pour rien. Après je ne vois pas ça comme un point central d'une formation mais y faire allusion me parait important justement parce que si ce n'est pas déterminant, ce n'est pas négligeable non plus.

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Ca ne serait même pas un sujet de discussion de se demander quel traitement à réserver à ces sujets, si et seulement si ce qui est "déterminant" justement, n'était pas complètement zappé au profit de ces sujets, certes importants en eux-mêmes mais peu relativement à l'histoire de France en général.

L'accessoire prend le pas sur le particulier, et chaque communauté, réelle ou supposée, historique, ethnique, religieuse, géographique..... Va se réveiller pour avoir sa part d'accessoire, faisant des programmes une espèce de patchwork des revendications particularistes qui ne reflètera que l'importance et l'efficacité des différents lobbies.

Un cours d'histoire nationale a sûrement toujours tous les défauts du monde, mais il est comme la démocratie: le pire des trucs à l'exception de tous les autres. L'identité nationale est la seule identité qui rassemble, toutes les autres identités s'excluant mutuellement; et les histoires particulières font de même. Le roman national, c'est juste le schéma directeur global: c'est une réalité partiale, mais c'est la moins partiale de toute. C'est une réalité partielle qui réduira certains autres récits, voire en zappera certains (parce que tout ne peut pas être mis et qu'il faut trancher), mais c'est la moins pire des solutions. Et de loin.

Maintenant, toute le monde peut continuer à dire que tel aspect est imparfait, qu'il manque ci ou ça, qu'il serait souhaitable que les gamins soient ouverts à ci ou connaissent aussi ça, mais à la fin, il ne faut pas oublier le principal (ce qui est fait avec cette réforme) et surtout garder à l'esprit que le nombre d'heures, même si elles étaient gérées au mieux et l'attention des élèves optimisée, est terriblement limité et qu'il serait déjà bien heureux que le principal soit implanté dans les logiciels.

Dans tous les sujets concernant l'éducation, l'hypocrisie abstraite et irréaliste l'emporte toujours; qu'il faille un enseignement sur l'éducation sexuelle et la sensibilisation à des questions sur l'homosexualité, le suicide, la dépression, l'isolement, les drogues, l'édolescence, l'ouverture sur le fait religieux, la "tolérance".... Le débat se conclue invariablement sur le fait "qu'il faut un enseignement de ci ou ça.

Mais les journées continuent à n'avoir que 24h, les gamins ont toujours les mêmes fondamentaux à apprendre en plus de ces "parfums du moment" qui ont eu l'heur et les honneurs médiatiques ou l'attention des groupes qui décident des programmes, et au final, tous ces machins s'additionneront, boufferont les programmes, et ne seront même pas bien enseignés parce qu'il n'y aura que peu d'heures pour eux (et qu'ils se font aussi concurrence entre eux).

Tout ça parce que ces lobbies continuent à débattre dans l'absolu et l'abstraction et ignorent, ou se foutent, que la réalité se fasse avec des ressources limitées en profs qualifiés, en ressources, en heures disponibles et attention.

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Les comités de rédaction nous disent "le mythe de nos ancêtres les Gaulois est révolu", j'imagine déjà la tronche de l'éléve Creusois quand il va se taper le cours sur l'empire africain Songhaï.

Y'a t il eu une influence sur la France? Non à ma connaissance.

Sur l'ensemble du globe? Non plus mais j'ai de graves lacunes dans le domaine (j'avais pris histoire d'Israël au lieu de l'Afrique moderne à la fac...).

Les cours au collège se concentrent, si mes souvenirs sont bons, en 6ème, du Néolithique jusqu'aux civilisations Mediterranénnes, qui ont un impact sur la France!

Comment comprendre la France si on passe pas par l'empire romain (dont certains de nos routes reprennent les tracés de l'époque), du fait que notre droit actuel à des racines latines fortes (rien que dans le vocabulaire!), comprendre pourquoi nos bâtiments/arts s'inspirent grandement de l'Antiquité, etc etc. 

Pour l'esclavage, c'est une version partial et partiel qui est donné, en passant à la trappe que la version européenne n'est que la "3ème"en Afrique en termes de victimes. Ces dernières étant vendues par leurs gentils compatriotes, passage là aussi zappé des bouquins/cours.

On parle du code Noir, du méchant Louis XIV/Napoléon, des marchands, des Antilles mais on oublie de dire comment on obtenait ces esclaves.

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Ils ne diront même pas que l'empire Songhaï est une construction qui s'est faite dans la brutalité la plus sanglante: c'est un empire comme les autres, qui a colonisé un max d'ethnies voisines, pratiqué l'esclavage en grand.... Mais ça c'est pas politiquement correct, et c'est pas "s'ouvir aux autres" :lol:: y'a que les méchants blancs chrétiens qui sont des colonisateurs et esclavagistes, c'est bien connu :P, et c'est ça que veulent marteler les gentils comités de rédaction des programmes.

Sieg heil Merci aux comités, nouveau ministère de la Vérité :P!

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