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Armée Allemande


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https://soldat-und-technik.de/2021/12/mobilitaet/29398/joint-fire-support-team-boxer-entwicklung-hat-begonnen/

Joint Fire Support Team Boxer : le développement a commencé

L'agence européenne de l'armement OCCAR a conclu un contrat avec ARTEC, la coentreprise de Rheinmetall et Kraus-Maffei Wegmann, pour le compte de la Bundeswehr, afin de développer un nouveau Boxer équipé de modules de mission pour les Joint Fire Support Teams (JFSTsw). Comme l'a indiqué l'OCCAR, le contrat comprend le développement et la livraison de deux véhicules prototypes et d'un système de référence pour la réalisation d'essais et de tests. Le contrat serait doté de 70 millions d'euros.

La Bundeswehr utilise des JFST pour coordonner les tirs indirects des systèmes de combat terrestres, l'engagement des hélicoptères de combat de l'armée de terre ainsi que les moyens d'action de l'armée de l'air et de la marine. Outre les JSFT légers basés sur Fennek et les JFST parachutés, l'acquisition de la variante lourde doit maintenant être lancée. Les JFST embarqués se composent d'un véhicule pour le combat par le feu sol/sol et d'un véhicule pour le combat par le feu air/sol.

De nouveaux boxers sont construits pour la JFSTsw. Les modules de propulsion correspondent à la version A2, introduite dans l'armée allemande. Les modules de mission seront nouvellement développés et porteront comme composants principaux des équipements pour l'observation et la reconnaissance et pour la communication, une station d'armes télécommandable pour l'autoprotection ainsi qu'un système de navigation hybride pour améliorer la capacité de navigation, comme il ressort de la proposition de 25 millions d'euros au Bundestag.

Composants

Le système d'observation et de surveillance utilisé est le Stabilised Panoramic Above Armour Gimbal de Thales dans sa version PAAG JFS. Le système, équipé d'un imageur thermique et d'une caméra couleur diurne haute résolution, permet d'identifier les cibles en fonction de leur taille dans une bande de distance allant jusqu'à quatre kilomètres. En fonctionnement continu, tout l'hémisphère autour du véhicule peut être couvert. Un télémètre laser offre des distances de mesure allant jusqu'à dix kilomètres. Pour surveiller les cibles situées derrière la ligne de toit, le PAAG peut être relevé.

Pour l'autoprotection, le JFSTsw est équipé de la station d'armes télécommandée Protector M153 de Kongsberg. Le M153 peut accueillir des armes de petit et moyen calibre jusqu'à la mitrailleuse à grenades de 40 mm. Les optiques de jour et de nuit sont stabilisées, tout comme l'arme. La commande s'effectue via un écran compatible NGVA et un manche à balai dans le module de mission.

Pour l'intégration des nouveaux sous-systèmes, le module de mission reçoit un réseau électrique conforme au standard NATO Generic Vehicle Architecture (NGVA).

L'OCCAR évalue la nouvelle conception du JFSTsw comme un équilibre sain entre mobilité, efficacité et protection, avec la capacité d'effectuer des missions de surveillance avec un risque moindre pour l'utilisateur.

Acquisition

Avec le contrat de développement, ARTEC a été chargé de livrer un prototype JFSTsw, composé d'un véhicule pour les missions sol/sol et d'un autre pour les missions air/sol. Après l'achèvement réussi de la démonstration, à laquelle participeront le BAAINBw et la troupe, l'acquisition en série de neuf autres JFSTsw (18 véhicules) sera commandée à partir de 2023. Un autre projet de 25 millions d'euros est nécessaire pour débloquer les moyens financiers d'un montant d'environ 143 millions d'euros. La livraison des véhicules devrait être achevée d'ici 2027.

Traduit avec deepl (version gratuite)

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Le tribunal confirme l'arrêt de la procédure d'attribution de l'hélicoptère de transport lourd pour la Bundeswehr
Publié le 16.12.2021 par T.Wiegold

La procédure d'attribution d'un nouvel hélicoptère de transport lourd pour la Bundeswehr, en cours depuis plusieurs années, a été dûment stoppée et peut être relancée. La Cour d'appel de Düsseldorf a confirmé une décision de la chambre des marchés publics de l'Office fédéral des cartels et a rejeté les recours de l'entreprise d'armement Lockheed Martin et du ministère de la Défense. L'arrêt de la procédure était donc illégal, mais l'appel d'offres pouvait néanmoins être clôturé sans résultat.

Depuis des années, le ministère prévoit de remplacer par un nouveau modèle l'hélicoptère de transport CH-53G, utilisé depuis le début des années 1970 et devenu entre-temps fragile, et ce dans différentes variantes. Les deux hélicoptères américains CH-53K de Sikorsky (photo ci-dessus), une filiale du plus grand groupe d'armement mondial Lockheed Martin, et le CH-47 du groupe aéronautique Boeing avaient déjà été choisis en principe à cet effet.

En septembre dernier, le ministère de la Défense et l'Office fédéral pour l'équipement, les technologies de l'information et l'utilisation de la Bundeswehr (BAAINBw) ont toutefois stoppé la procédure, car les offres des entreprises étaient nettement supérieures aux coûts prévus, compte tenu des exigences allemandes pour les appareils.

En mars, l'Office Fédéral des Cartels (Bundeskartellamt) avait confirmé l'arrêt du projet, même s'il s'agissait d'une déclaration difficile à comprendre pour ceux qui ne connaissent pas le droit des marchés publics :

Dans sa décision, le Vergabekammer des Bundes (autorité administrative révisant les procédures de marché) a confirmé la validité de la décision d'annulation et a ainsi refusé la poursuite de la procédure d'adjudication. Dans le même temps, la décision du Vergabekammer a toutefois constaté l'illégalité de la décision d'annulation. Cette décision a été motivée par le fait que l'estimation des coûts d'acquisition des hélicoptères par la Bundeswehr, sur laquelle se fondait la demande de budget, n'était pas documentée de manière compréhensible.

Lockheed Martin et le ministère de la Défense ont déposé un recours contre cette décision auprès de la Cour d'appel de Düsseldorf. Le tribunal a confirmé cette décision mercredi (hier), comme l'a fait savoir jeudi une porte-parole du tribunal :

Le recours immédiat de la requérante et le recours immédiat de la défense ont tous deux été rejetés. Il s'agissait en l'occurrence de vérifier si l'annulation de l'appel d'offres pour les hélicoptères de transport, rendu public dans toute l'UE, était contraire au droit des marchés publics. Par sa décision d'hier, le Sénat a confirmé la décision du Vergabekammer (VK 1-124/20 BKartA). Le Vergabekammer a donc rejeté à juste titre la demande de recours visant à poursuivre la procédure d'adjudication en se l'attribuant à lui-même et a constaté que l'annulation de la procédure d'adjudication était illégale.

La porte-parole n'a pas donné d'autres détails, car la procédure en matière d'armement est classifiée. Le ministère de la Défense et Lockheed Martin n'ont pas pris position à ce sujet.

Avec la décision définitive du tribunal, deux choses semblent être claires : L'entreprise ne peut pas réclamer de dommages et intérêts pour le fait qu'avant l'arrêt de l'appel d'offres, des prestations ont déjà été fournies pour une offre d'achat de l'hélicoptère CH-53K. Et le ministère peut relancer la procédure d'achat de l'hélicoptère de transport lourd.

Il est envisageable que les deux hélicoptères soient demandés aux États-Unis en tant que Foreign Military Sales et qu'un contrat entre le gouvernement américain et le gouvernement fédéral serve de base à l'acquisition.

Toutefois, le ministère doit également réfléchir à la manière dont il va gérer la mise en garde de l'Office fédéral des cartels, désormais confirmée par la justice : les exigences de l'Office des achats, mais aussi les exigences supplémentaires du Parlement, comme la cession des droits d'auteur (Intellectual Property Rights), avaient fait passer les coûts estimés d'environ cinq milliards d'euros pour le programme d'hélicoptères à près du double. Cette pratique, comme l'ont clairement indiqué tant l'Office des cartels que le tribunal, n'est pas (plus) autorisée. Cela pourrait également avoir des répercussions sur d'autres grands programmes d'armement.

________________

Addendum 1 : Entre-temps, le ministère de la Défense s'est exprimé à ce sujet, de manière très succincte :

Nous avons pris connaissance du jugement du tribunal régional supérieur de Düsseldorf, qui va maintenant être évalué.
Les prochaines étapes du projet STH seront ensuite planifiées.

Addendum 2, la prise de position nettement plus détaillée de Lockheed Martin à ce sujet :

Le tribunal régional supérieur (OLG) de Düsseldorf a confirmé l'illégalité de l'annulation de la procédure d'attribution du marché de l'hélicoptère de transport lourd (STH). Dans sa décision du 15 décembre, l'OLG a d'une part constaté que le prix de l'offre de Lockheed Martin ne dépassait que de peu les coûts totaux estimés pour l'acquisition et l'exploitation. En outre, le tribunal a estimé que l'estimation des coûts d'acquisition faite par le ministère fédéral de la Défense (BMVg) était, pour plusieurs raisons, incompréhensible et irréalistement basse par rapport à l'équipement spécial exigé pour les hélicoptères. Le tribunal a ainsi suivi l'avis de Lockheed Martin et du Vergabekammer des Bundes, selon lequel l'arrêt de la procédure d'adjudication en septembre 2020 n'était pas justifié. L'OLG a estimé qu'il n'était pas nécessaire d'imposer au client la poursuite de la procédure d'adjudication initiale tant que la procédure d'achat du gouvernement initiée à la place ne présentait pas d'indices d'une préférence unilatérale et arbitraire pour un concurrent.
Dennis Göge, directeur adjoint pour l'Europe chez Lockheed Martin, a commenté la décision en ces termes : "Nous avons été entièrement confortés dans notre opinion selon laquelle l'interruption de la procédure à l'époque était infondée et n'était pas due aux prix excessifs des offres des soumissionnaires. L'État fédéral aurait également pu adapter ses exigences aux ressources budgétaires disponibles lors de la procédure d'achat de l'époque. Le tribunal a ainsi également ordonné au pouvoir adjudicateur de choisir un soumissionnaire sur la base d'exigences réalistes dans le cadre de la procédure FMS. Nous sommes donc convaincus que le CH-53K répondra au mieux aux exigences de la procédure FMS pour l'acquisition et l'exploitation d'une flotte d'hélicoptères de transport lourds disponibles sur le marché avec les moyens budgétaires disponibles. Il ne fait aucun doute que la Bundeswehr en a toujours un besoin urgent
".

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

https://augengeradeaus.net/2021/12/gericht-bestaetigt-stopp-fuer-vergabe-des-schweren-transporthubschraubers-fuer-die-bundeswehr/

 

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  • 1 month later...

https://soldat-und-technik.de/2022/01/mobilitaet/29852/amps-nh90-der-bundeswehr-erhalten-neues-selbstschutzsystem/

Les NH90 de la Bundeswehr reçoivent un nouveau système d'autoprotection

Les hélicoptères de transport NH90 TTH de l'armée de terre seront équipés d'un nouveau système d'autoprotection (Electronic Warfare System, EWS). Dans un premier temps, Hensoldt a été chargé d'intégrer un modèle de son système de protection AMPS (Airborne Missile Protection System) dans un NH90 TTH et de le qualifier par la suite. Un besoin financier de 116 millions d'euros a été notifié pour la réalisation et les contrats complémentaires.

Il ressort du rapport d'armement II/2021 du ministère fédéral de la Défense que le renouvellement du système EWS s'inscrit dans le cadre du programme de mise à niveau THOR (TTH Operational Revision) du NH90 TTH, qui comprend un grand nombre de mesures de maintien et d'extension des capacités afin d'adapter le NH90 TTH aux menaces et aux exigences opérationnelles actuelles et prévues à moyen terme. Outre le SAP, ces mesures comprennent l'adaptation des capacités avioniques et l'intégration d'une nouvelle installation pour les communications par satellite (SatCom).

Hensoldt décrit son système AMPS comme un système de protection qui détecte les menaces de missiles, de lasers et de radars et qui déclenche automatiquement des contre-mesures ciblées. Dans sa version de base, AMPS détecte le jet de gaz d'échappement des missiles en approche, déclenche automatiquement des leurres et perturbe ainsi efficacement la tête chercheuse du missile. Grâce à sa conception modulaire, AMPS peut être complété par des capteurs laser, des détecteurs d'alerte radar ou des contre-mesures laser.

Selon le fabricant, la solution AMPS de Hensoldt se compose du capteur de détection de lancement de missiles MILDS Block2, de l'avertisseur laser passif ALTAS-2QB, du Kalaetron, de l'AMPS Control and Display Unit ACDU. Le système de protection est complété par un système de distribution de contre-mesures.

Pour la première fois, l'avertisseur de radar Kalaetron est utilisé, qui, selon Hensoldt, a démontré en juin 2020 les performances requises auprès du service technique de la défense 81 à bord d'un CH-53. Grâce à sa conception entièrement numérique, l'avertisseur de radar Kalaetron détecte et identifie les menaces très rapidement dans une large gamme de fréquences et avec un taux de fausses alertes exceptionnellement bas.

AMPS offre ensuite une protection complète pour les avions et les hélicoptères, y compris contre les armes antiaériennes les plus modernes et les systèmes de défense aérienne intégrés, ainsi qu'un potentiel d'évolution supplémentaire contre les menaces futures.

"Avec le système d'autoprotection AMPS, Hensoldt apporte une contribution essentielle à la mobilité aérienne de l'armée de terre allemande jusqu'à bien au-delà de 2025", a déclaré Danny Hütteroth, responsable des systèmes d'autoprotection chez Hensoldt.

Après la phase d'intégration et une qualification réussie, l'équipement en série des systèmes de protection doit commencer à partir de 2025 dans le cadre du projet THOR (TTH Operational Revision Program). L'armée allemande souhaite acquérir 100 jeux d'appareils du système de guerre électronique et les faire équiper sur 80 hélicoptères utilisés en opération. Avec l'acquisition et l'équipement du système SatCom, les besoins financiers s'élèvent à 760 millions d'euros, qui devraient être mis à disposition après une autre proposition de 25 millions d'euros.

Traduit avec deepl.com

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  • 3 weeks later...

Des infos sur le futur de l'artillerie allemande:

https://pbs.twimg.com/media/FLtSb5NX0AMf6z3.jpg

https://pbs.twimg.com/media/FLtR70IXsAUR7mq.jpg

https://pbs.twimg.com/media/FLtxzGfWQAIUpvR.jpg

Apparemment ils veulent du PRSM ou équivalent.

 

La source:

https://twitter.com/KampfmitKette/status/1493878347478282240/photo/1

Modifié par hadriel
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Le 27/01/2022 à 22:25, Paschi a dit :

Cela ne permet qu'une seule conclusion : la modernisation de la Bundeswehr dans le domaine de l'équipement personnel, dont font partie les casques et les gilets de protection, manque tout simplement d'ambition. Si les responsables le voulaient et mettaient des moyens à disposition, on pourrait réaliser beaucoup plus rapidement un équipement moderne complet de la troupe dans ce domaine - actuellement, cela n'est prévu qu'en 2031.

Une fois cet objectif atteint, la politique aurait à nouveau l'option de proposer des prestations de soutien d'un montant significatif sans risquer la capacité opérationnelle de la Bundeswehr et ne devrait pas se contenter de mener une simple politique symbolique.

généralement ce type d'effort est consenti quand les gars ont payé le prix fort en opération ...

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  • 2 weeks later...

En attendant, les soldats déployés en Lituanie se gèlent les *ouilles

https://www.n-tv.de/politik/Bundeswehr-in-Litauen-fehlt-warme-Kleidung-article23154290.html

La Bundeswehr est également engagée sur le flanc est de l'OTAN : mais les soldats allemands en Lituanie manquent du strict nécessaire, comme le rapporte la déléguée à la défense Högl. Ils ont froid parce qu'il manque des vestes épaisses et des sous-vêtements adaptés au froid.

La troupe manque de vestes épaisses et aussi de sous-vêtements : la déléguée à la défense Eva Högl déplore des manques d'équipement effrayants chez les soldats de la Bundeswehr qui doivent dissuader l'armée russe en Lituanie sur la base militaire de Rukla. "Les soldats doivent se frayer un chemin à travers les forêts et les champs, ils restent longtemps dehors. Des soldats m'ont raconté un après l'autre qu'ils ne disposaient pas d'une protection suffisante contre le froid et l'humidité", a déclaré la politicienne du SPD à l'"Augsburger Allgemeine".

Lorsqu'on lui a demandé s'il manquait par exemple des vestes d'hiver, elle a répondu : "Exactement, des vestes épaisses, mais aussi des sous-vêtements. Tout ce dont ils ont besoin pour être bien protégés contre le froid et l'humidité. Et cela ne devrait pas exister dans l'un des pays les plus riches du monde, au centre de l'Europe".

Mais l'équipement est réservé à la force de réaction rapide de l'OTAN, a-t-elle rapporté. Il s'agit d'un "scandale" qui avait déjà préoccupé ses prédécesseurs. "En Afghanistan, les soldats n'avaient pas tout ce dont ils avaient besoin. J'ai vécu la même chose au Mali et au Niger. Je suis assez choquée par cela, car on m'a toujours dit que tout était disponible en mission".

Depuis 2017, la Bundeswehr dirige en Lituanie, sur la base militaire de Rukla, une unité de l'OTAN visant à dissuader la Russie et a fourni jusqu'à présent environ la moitié des quelque 1200 soldats. En raison des graves tensions dans le conflit ukrainien, le ministère de la Défense a récemment envoyé environ 350 soldats supplémentaires dans le pays partenaire.

Le ministre de l'Économie Robert Habeck s'est joint aux appels à un meilleur équipement de la Bundeswehr. L'Allemagne est désormais quasiment voisine d'un pays en guerre agressive, a déclaré le politicien des Verts sur le plateau de "Markus Lanz". Cela aura certainement pour conséquence que la capacité d'intervention de la Bundeswehr devra être réexaminée - "et - je ne pense pas trahir de secret à ce sujet - augmentée".

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  • 3 weeks later...
il y a 30 minutes, hadriel a dit :

17 millions par engin, ça calme!

J'espère qu'il y a la maintenance dedans, parce qu'un Jaguar c'est 3 millions en comparaison.

Je pense qu'ils en profitent pour faire des achats complémentaires de munitions (surtout de munitions), machine outils pour les ateliers, formation, porte-char (bien que les portes-chars dans le civils soit suffisant )?etc, etc ...

Modifié par herciv
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Il y a 5 heures, Patrick a dit :

Malgré tous les problèmes du Puma? J'aurais plutôt vu des KF-31/41 pour lancer ce produit à l'export.

Il est déjà exporté, en Hongrie, de mémoire. Et cela aurait fait un deuxième véhicule très similaire au premier dans son rôle, mais peut-être très différent d'un point de vue technique. C'est pas parce que leur budget augmente sensiblement qu'ils vont faire n'importe quoi non plus.

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  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

Pertinent également pour la France ?

https://soldat-und-technik.de/2022/04/streitkraefte/31172/heer-flugabwehrfaehigkeit/

Les Forces terrestres veulent développer une capacité de défense antiaérienne au sein de l'artillerie

La guerre en Ukraine le montre clairement : la capacité de survie sur le champ de bataille dépend en grande partie de la capacité de la troupe à se protéger contre les menaces aériennes. Or, c'est précisément dans ce domaine que l'armée allemande est presque à sec après la suppression de la Heeresflugabwehrtruppe. Cela doit maintenant changer.

L'idée de l'armée de terre est de reconstituer ses propres capacités, uniquement destinées à la protection rapprochée de la troupe contre les menaces aériennes. L'intention n'est toutefois pas de reconstituer la troupe de défense aérienne de l'armée de terre, mais d'intégrer cette capacité dans les futurs bataillons d'artillerie, comme l'a expliqué hier le lieutenant-général Alfons Mais, inspecteur de l'armée de terre, dans le cadre de la soirée parlementaire de l'association Förderkreis Deutsches Heer e.V.. Selon lui, l'armée de terre souhaite en outre développer quantitativement l'artillerie à l'avenir et faire passer le nombre de bataillons de quatre à neuf.

L'inspecteur de l'armée de terre a justifié le fait que les formations d'artillerie doivent disposer d'une capacité de défense aérienne intégrée par le fait qu'elles disposent de capacités de coordination de l'espace aérien dans le cadre de leurs composantes existantes de l'appui-feu tactique interarmées. Il n'a toutefois pas précisé si les bataillons disposeront de sections ou de batteries de défense aérienne. Il n'a pas non plus évoqué la mise en œuvre technique - missiles ou canons.

Le général Mais a souligné la grande importance de cette mesure pour la capacité opérationnelle des forces terrestres allemandes et a attiré l'attention des nombreux députés du Bundestag présents sur le fait que ce plan ne pourra être mis en œuvre que si l'armée de terre est également dotée des moyens budgétaires correspondants.

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Peut être le CTAS 40 sur camion couplé avec des mistrals.

Ça ne couvrira que la couche la plus rapprochée, mais ça peut toujours servir contre des très petits drones et hélicoptères à très courte portée. Plus le canon peut servir pour faire de l'auto-défense contre de l’infanterie et éventuellement un blindé léger qui passerait par là (même si il y a problème en amont si on se retrouve dans ce cas là).

Solution (quasiment) sur étagère, probablement pas trop chère et ayant une mobilité comparable aux Caesars. Le SAMP-T peux couvrir la couche longue/moyenne portée moyenne/haute altitude mais le nombre de batterie et de missiles dispo n'est pas suffisant pour tirer sur le moindre drone MALE qui passerais dans le coin. La où il manque vraiment quelque chose c'est sur le moyenne portée / moyenne altitude pour soulager les batteries d'ASTER. En dernier recours, il y a la chasse mais en haute intensité il est probable qu'elle soit parfois indisponible.

Modifié par Alzoc
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30 minutes ago, Paschi said:

Pertinent également pour la France ?

https://soldat-und-technik.de/2022/04/streitkraefte/31172/heer-flugabwehrfaehigkeit/

Les Forces terrestres veulent développer une capacité de défense antiaérienne au sein de l'artillerie

La guerre en Ukraine le montre clairement : la capacité de survie sur le champ de bataille dépend en grande partie de la capacité de la troupe à se protéger contre les menaces aériennes. Or, c'est précisément dans ce domaine que l'armée allemande est presque à sec après la suppression de la Heeresflugabwehrtruppe. Cela doit maintenant changer.

L'idée de l'armée de terre est de reconstituer ses propres capacités, uniquement destinées à la protection rapprochée de la troupe contre les menaces aériennes. L'intention n'est toutefois pas de reconstituer la troupe de défense aérienne de l'armée de terre, mais d'intégrer cette capacité dans les futurs bataillons d'artillerie, comme l'a expliqué hier le lieutenant-général Alfons Mais, inspecteur de l'armée de terre, dans le cadre de la soirée parlementaire de l'association Förderkreis Deutsches Heer e.V.. Selon lui, l'armée de terre souhaite en outre développer quantitativement l'artillerie à l'avenir et faire passer le nombre de bataillons de quatre à neuf.

L'inspecteur de l'armée de terre a justifié le fait que les formations d'artillerie doivent disposer d'une capacité de défense aérienne intégrée par le fait qu'elles disposent de capacités de coordination de l'espace aérien dans le cadre de leurs composantes existantes de l'appui-feu tactique interarmées. Il n'a toutefois pas précisé si les bataillons disposeront de sections ou de batteries de défense aérienne. Il n'a pas non plus évoqué la mise en œuvre technique - missiles ou canons.

Le général Mais a souligné la grande importance de cette mesure pour la capacité opérationnelle des forces terrestres allemandes et a attiré l'attention des nombreux députés du Bundestag présents sur le fait que ce plan ne pourra être mis en œuvre que si l'armée de terre est également dotée des moyens budgétaires correspondants.

C'est quelque chose que je suggère depuis pas mal de temps pour la France (et je suggère même qu'on aille plus loin) et qui a effectivement été demandé il y a quelque temps par l'état-major français (même si c'est toujours mis à l'arrière des priorités).

La France possède déjà une batterie AA par brigade (même si les brigades Françaises sont beaucoup plus grandes que les Allemandes) mais on est sur du Mistral guidé à la main sur camion et ça a été jugé insuffisant pour pouvoir suivre les différentes formations blindées de l'armée française de façon correcte.

11 minutes ago, Alzoc said:

Peut être le CTAS 40 sur camion couplé avec des mistrals.

Ça ne couvrira que la couche la plus rapprochée, mais ça peut toujours servir contre des très petits drones et hélicoptères à très courte portée. Plus le canon peut servir pour faire de l'auto-défense contre de l’infanterie et éventuellement un blindé léger qui passerait par là (même si il y a problème en amont si on se retrouve dans ce cas là).

Solution (quasiment) sur étagère, probablement pas trop chère et ayant une mobilité comparable aux Caesars. Le SAMPT peux couvrir la couche longue/moyenne portée haute/altitude mais le nombre de batterie et de missiles dispo n'est pas suffisant pour tirer sur le moindre drone. La où il manque vraiment quelque chose c'est sur le moyenne portée / moyenne altitude. En dernier recours, il y a la chasse mais en haute intensité il est probable qu'elle soit parfois indisponible.

Pour la France c'est très certainement une possibilité mais pas ce que les Allemands prendront. Ils ont déjà des tourelles AA en 30 et 35mm sur étagère, utilisent déjà ces deux calibres et utilisent déjà des Stinger. Logistiquement, ça aurait peu de sens de tout larguer pour aller prendre du CT40 et des Mistrals sauf si ces changements s'inscrivent dans un contexte de changement plus large au sein de leurs forces, dicté par un programme de collaboration soit avec les français soit européen.

Plus la problématique de la cadence de tir du CT40 considérée par certains comme problématique pour l'AA.

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La capacité de démarrage à froid nécessite plus que 100 pour cent d'équipement complet. Constatation qui concerne toutes les armées en fait.

https://soldat-und-technik.de/2022/03/streitkraefte/30527/kaltstartfaehigkeit-braucht-mehr-als-100-prozent-vollausstattung/

En mai 2021, le ministère fédéral de la Défense a publié les "Points clés pour la Bundeswehr du futur", signés par la ministre de la Défense de l'époque, Annegret Kramp-Karrenbauer, ainsi que par l'inspecteur général de la Bundeswehr en poste, le général Eberhard Zorn. L'objectif était de présenter des propositions sur la manière d'augmenter la disponibilité opérationnelle de la Bundeswehr, dans le contexte de la situation géopolitique de sécurité perçue à l'époque.

"Une grande disponibilité opérationnelle dès le temps de paix est indispensable", disait le document. Une capacité de démarrage à froid de la Bundeswehr était donc exigée pour l'accomplissement de la mission dans le cadre de la défense nationale et de la défense des alliances. Pour y parvenir, il a été demandé "des formations aussi bien rodées que possible, composées d'unités de combat et de forces de soutien" ainsi qu'un équipement complet, "structurées, formées et équipées matériellement de manière à pouvoir être engagées sans longs délais de préalerte".

Les principales déclarations faites à l'époque restent valables aujourd'hui. Ainsi, la capacité de démarrage à froid et l'équipement complet sont également exigés par la direction politique et le commandement militaire actuels de la Bundeswehr.

Les conséquences de la guerre en Ukraine sur l'équipement complet requis sont déjà visibles aujourd'hui. Le "fonds spécial Bundeswehr" annoncé fin février par le chancelier Olaf Scholz au Bundestag ainsi que l'augmentation du budget annuel de la Bundeswehr prévoient des moyens financiers pour réaliser des projets d'armement auparavant non financés et pour accélérer ou augmenter quantitativement des programmes déjà prévus ou en cours. Des exemples célèbres sont la succession du Tornado ou le deuxième lot du véhicule blindé de combat d'infanterie Puma.

Même si cela représente une étape décisive pour atteindre la capacité de démarrage à froid requise, il convient de se demander de manière critique si cela est suffisant, notamment au vu de l'évolution en Ukraine. Il convient de répondre à la question de savoir combien d'"équipement complet" en personnel et en matériel est réellement nécessaire pour la capacité opérationnelle élevée exigée des forces armées au sens de la capacité de démarrage à froid. Est-ce que l'équipement complet au sens de la capacité de démarrage à froid signifie donc 100 pour cent de remplissage en matériel et en personnel, ou plus ?

L'idée vient du fait que la disponibilité du personnel et du matériel est soumise à des fluctuations constantes. Les blessures, la participation à des stages de formation ainsi que d'autres absences font que la troupe ne peut pratiquement jamais s'exercer et être engagée au complet. C'est pourquoi il est nécessaire de procéder à des rotations de personnel afin d'envoyer en intervention des petites formations pleinement constituées. La cohésion de la troupe souffre énormément du fait que des capacités importantes - fournies par des forces d'appui et une troupe de combat suffisamment équipée - ne peuvent pas être intégrées en permanence dans l'instruction et l'exercice en raison de vacances de personnel. Le principe "exerce-toi comme tu te bats" devient donc un vain mot.

Des défis similaires se posent en ce qui concerne le matériel, les mesures de remise en état planifiées et non planifiées ainsi que les mises hors service font régulièrement en sorte qu'il existe des deltas considérables entre les besoins réels en matériel et le stock de matériel effectivement disponible. Ainsi, la moitié de l'armée de terre est actuellement à court de matériel, car de gros équipements doivent être remis aux groupes de combat de l'OTAN sur le flanc est ainsi qu'aux forces VJTF. Certains bataillons de chars ne disposeraient donc plus que d'une poignée de chars de combat.

Même si la Bundeswehr devait à l'avenir définir la capacité opérationnelle du matériel de manière plus pragmatique et que chaque clignotant cassé n'entraînerait pas l'immobilisation d'un véhicule, il est réaliste de supposer qu'un équipement complet n'existera que sur le papier - ou mieux, dans la preuve numérique SAP. Selon les milieux spécialisés, les responsables de l'utilisation au sein de l'Office d'acquisition de la Bundeswehr partent du principe que les mesures de remise en état nécessaires réduisent la disponibilité du matériel au sein de la troupe d'environ 30 pour cent. Si l'on prend l'exemple d'un bataillon de chars ou de grenadiers de chars, cela signifie que même avec un équipement complet, il ne serait opérationnel qu'avec deux compagnies de combat sur trois. On peut supposer que cela ne correspond pas à la capacité de démarrage à froid exigée. Les chefs de troupe seraient ainsi privés de toute réserve dès le début.

Si l'on prend donc au sérieux la capacité de démarrage à froid et la disponibilité opérationnelle de la Bundeswehr, il faudrait logiquement exiger une réserve matérielle d'environ 30 pour cent. Ce n'est qu'ainsi que les mesures de remise en état et de modernisation nécessaires pourront être compensées sans que la disponibilité opérationnelle soit automatiquement menacée.

Poussée à son terme de manière cohérente, une capacité de démarrage à froid nécessite un équipement complet d'environ 130 pour cent en matériel ainsi qu'une certaine réserve de personnel, qui reste à définir. Tout le reste ne serait qu'une "gestion de la disponibilité" à un niveau supérieur.

L'armée de terre, en particulier, doit se rattraper sur le plan des grands équipements. Alors que dans d'autres composantes des forces armées - citons ici l'exemple de la marine - les futurs chantiers de maintenance sont fermement calculés au début d'un projet d'armement, cela n'a pratiquement pas lieu dans l'armée de terre.

A petite échelle, pour l'équipement personnel, on procède déjà de la même manière dans de nombreux cas. Ici aussi, les forces armées disposent de beaucoup plus de matériel que les soldats actifs, car on sait que les casques, par exemple, doivent être collectés, contrôlés et, le cas échéant, réparés tous les deux ans. Il serait certainement inimaginable pour toutes les personnes concernées qu'environ un quart des soldats doivent servir sans casque pendant plusieurs mois tous les quatre ans, mais pour le gros matériel de l'armée de terre, ce serait le quotidien même avec un équipement complet.

Le commandement de l'armée de terre parle certes du combat interarmes, dans lequel tous les systèmes d'armes et toutes les armes jouent un rôle d'engrenage dans les forces terrestres, mais il se garde bien d'annoncer au monde politique le retrait de brigades entières lorsque certains éléments ne sont pas opérationnels. Si, par exemple, il n'y a pas assez de chars de grenadiers opérationnels dans une brigade - que ce soit pour des raisons de matériel ou de personnel - celle-ci ne sera pas automatiquement désinscrite. On ne peut guère parler d'une capacité de démarrage à froid lorsqu'une division ne dispose que d'une partie des troupes entièrement formées et équipées. Mais cet effet se produira inévitablement s'il n'y a pas d'équipement complet disponible en permanence en gros matériel pour l'instruction et l'exercice.

Pour la capacité de démarrage à froid exigée, il faut donc plus qu'un équipement complet au sens d'un remplissage à 100 % avec du matériel, il faut également une réserve de rotation.

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il y a 24 minutes, mehari a dit :

Pour la France c'est très certainement une possibilité mais pas ce que les Allemands prendront. Ils ont déjà des tourelles AA en 30 et 35mm sur étagère, utilisent déjà ces deux calibres et utilisent déjà des Stinger.

En effet, avec Rheinmetall, ils ont tout ce qu'il faut :

https://rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/systems_and_products/air_defence_systems/vernetzte_flugabwehr/index.php

https://rheinmetall-defence.com/en/rheinmetall_defence/systems_and_products/air_defence_systems/mobile_air_defence/index.php

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Il y a 2 heures, mehari a dit :

Ils ont déjà des tourelles AA en 30 et 35mm sur étagère, utilisent déjà ces deux calibres et utilisent déjà des Stinger. Logistiquement, ça aurait peu de sens de tout larguer pour aller prendre du CT40 et des Mistrals sauf si ces changements s'inscrivent dans un contexte de changement plus large au sein de leurs forces, dicté par un programme de collaboration soit avec les français soit européen.

Logistiquement je suis d'accord. Par contre le problème c'est que les charges airburst des 35 mm sont vraiment anémiques (le 30 mm n'en parlons pas), donc ça veut dire un plus grand volume de munitions à tirer pour une efficacité équivalente. Les systèmes AA type Phalanx, Goalkeeper ou AK-630 qui tirent des munitions standard à une cadence délirante pour espérer toucher la cible sont plutôt en train de se diriger vers la porte de sortie.

Pour les missiles si c'est juste pour coller deux manpads sur le côté de la tourelle, que ce soit des mistrals ou des stinger ça ne change pas grand chose en terme d'intégration. Par contre si on part si un missile qui aurait un peu plus de portée (10-15 km) ça pourrait valoir le coup de mutualiser.

Modifié par Alzoc
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2 minutes ago, Alzoc said:

Par contre le problème c'est que les charges airburst des 35 mm sont vraiment anémiques (le 30 mm n'en parlons pas), donc ça veut dire un plus grand volume de munition).

La munition A3B emporte 200 projectiles en tungstène de 3.3g chacun. La munition AHEAD de 35mm emporte 152 projectiles en tungstène de même masse. La différence clé est que le 40CTAS tire ses munitions à une vitesse de 200 cps/min tandis que le 35mm le fait à 1000 ce qui donne un throughput largement supérieur.

Et les 35mm AHEAD sont déjà en service en Allemagne.

9 minutes ago, Alzoc said:

Pour les missiles si c'est juste pour coller deux manpads sur le côté de la tourelle, que ce soit des mistrals ou des stinger ça ne change pas grand chose en terme d'intégration.

Pas forcément. Il y a des contraintes dimensionnelles qui entre en jeu. Les tourelles SpyRanger de Rheinmetall ont des radars sur tout le pourtour rendant le placement d'un missile hasardeux. Ils ont réussi à mettre une paire de Stinger sur la version 30mm mais rien ne dit que le Mistral, 30cm plus long, ne passe.

 

17 minutes ago, Alzoc said:

Par contre si on part si un missile qui aurait un peu plus de portée (10-15 km) ça pourrait valoir le coup de mutualiser.

Là entièrement d'accord.

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il y a 21 minutes, mehari a dit :

La munition A3B emporte 200 projectiles en tungstène de 3.3g chacun. La munition AHEAD de 35mm emporte 152 projectiles en tungstène de même masse. La différence clé est que le 40CTAS tire ses munitions à une vitesse de 200 cps/min tandis que le 35mm le fait à 1000 ce qui donne un throughput largement supérieur.

Et les 35mm AHEAD sont déjà en service en Allemagne.

Je fais une dernière réponse là dessus et après je m'arrête sur les comparaisons de systèmes AA.

D'accord sur le fait que le nombre de billes est assez proche, mais en terme de volume interne de la munition on gagne quand même pas loin de 30% (à longueur égale) quand on passe du 35 à du 40 mm. Sachant que l'électronique prendra la même place dans les deux cas, je ne suis pas sur que ce soit négligeable sur la taille du cône de létalité. Après est-ce que ça compense la plus faible cadence de tir du 40 mm effectivement c'est la question.

Ce que je reproche surtout au système Millenium de Rhm (puisque c'est de lui qu'on parle au final) c'est précisément sa cadence de tir trop élevée. En mode AA il doit passer à 1000 cps/min pour avoir une chance de toucher. Ça reste un gain énorme par rapport aux anciens systèmes sans munitions airburst (Le Goalkeeper on est visiblement autour de 4000 cps/min) mais ça reste un gaspi non négligeable de munitions. Pour une utilisation navale pas de problèmes, il y a de la place sur un bateau. Pour une utilisation sur un système terrestre où l'emport en munition est réduit ça nécessite par contre de recharger très souvent, voir de se retrouver complètement à sec.

Modifié par Alzoc
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1 minute ago, Alzoc said:

Je fais une dernière réponse là dessus et après je m'arrête sur les comparaisons de systèmes AA. D'accord sur le fait que le nombre de billes est assez proche, mais en terme de volume interne de la munition on gagne quand même pas loin de 30% quand on passe du 35 à du 40 mm. Sachant que l'électronique prendra la même place dans les deux cas, je ne suis pas sur que ce soit négligeable sur la taille de cône de létalité. Après est-ce que ça compense la plus faible cadence de tir du 40 mm effectivement c'est la question.

Ce que je reproche surtout au système Millenium de Rhm (puis ce que c'est de lui qu'on parle au final) c'est précisément sa cadence de tir trop élevée. En mode AA il doit passer à 1000 cps/min pour avoir une chance de toucher. Ça reste un gain énorme par rapport aux anciens systèmes sans munitions airburst (Le Goalkeeper on est visiblement autour de 4000 cps/min) mais ça reste un gaspi non négligeable de munitions. Pour une utilisation navale, pas de problèmes il y a de la place sur un bateau. Pour une utilisation sur un système terrestre où l'emport en munition est réduit ça nécessite de recharger très souvent, voir de se retrouver complètement à sec.

Justement, le volume est moins important que sur un IFV car on a pas de passager à emporter. Outre l'électronique additionnelle, la place dans le véhicule peut être utilisée pour emporter plus de munitions.

Ainsi, le Gepard embarquait à l'époque 740 munitions anti-aériennes.

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  • 3 weeks later...

 

 

 

 05/01/2022, 07:38

 Rapport: Armée veut acheter de la glace en tant que trains hospitaliers

 

 Les plans de l'armée à acheter au moins trois trains à l'hôpital après un rapport des médias. Elle veut pour chaque ICE 3 Insérez Neo à partir de 2025, comme le ministère de la Défense a dit « Bild am Sonntag ». L'ICE 3 Neo coûtera 25-30 millions d'euros. Les trains seront donc utilisés pour fournir les blessés et le transport des patients en soins intensifs.

 

 Pour l'article: Quel est exactement le Fonds pour la Bundeswehr?

 Jusqu'à 30 lits de soins intensifs prévus

 Les sièges doivent pouvoir être remplacés si nécessaire contre 30 lits de soins intensifs. Le cas échéant, devraient également les patients en soins intensifs civils peuvent être transférés vers d'autres hôpitaux, comme l'armée allemande pendant la pandémie Corona déjà en avion.

 

 

 Bericht: Bundeswehr will ICE als Lazarett-Züge anschaffen | via BR24 https://www.br.de/nachrichten/deutschland-welt/bericht-bundeswehr-will-ice-als-lazarett-zuege-anschaffen,T4YTVII?UTM_Name=Web-Share&UTM_Source=Link&UTM_Medium=Link

 

Je crois qu'ils ne savent plus quoi faire de leurs 100 milliards...

Modifié par weasel
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