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Marine Belge (composante marine)


Chevalier Gilles
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il y a une heure, Fusilier a dit :

En tout cas ça me parait un plan plus cohérent  que le plan français à 4 bateaux mères... 

Peut-être que les bateaux-mère français seront plus gros ?

On n'a aucune info sur le projet de navire MCM de Naval Group,  mais à voir la seule image qu'ils ont dévoilé,  la disposition des équipements est +/- similaire au projet  de Damen :

0004_011.jpg

Par contre, la disposition des équipements sur le pont du projet MCMV des Chantiers de l'Atlantique ressemble plus à un navire de recherche océanique, mais c'est peut-être plus efficace ?

dro_st10.jpg

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il y a 16 minutes, prof.566 a dit :

Un truc m'épatera toujours c'est que la Belgique, pays (même un peu) côtier, avec le port d'Anvers, n'ai jamais cherché à accéder à la capacité aérienne d'attaque à la mer.

Face à eux, les Britanniques, qui n'auraient pas hésité à installer un blocus. Et puis, déjà beaucoup à faire sur le plan terrestre/aérien, avec les Allemands ou même les Français, en cas de conflits avec ces derniers.

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Il y a 2 heures, wielingen1991 a dit :

Sea Naval Solutions dévoile des images de l'intérieur de son Mothership

Pour ceux qui comme moi ont du mal à suivre :  "Sea Naval Solutions is a consortium formed by four Belgian and French companies "  + " Engine Deck Repair (EDR), Chantiers de l'Atlantique, Thales and Socarenam"

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Il y a 5 heures, Bechar06 a dit :

Pour ceux qui comme moi ont du mal à suivre :  "Sea Naval Solutions is a consortium formed by four Belgian and French companies "  + " Engine Deck Repair (EDR), Chantiers de l'Atlantique, Thales and Socarenam"

Effectivement, ce n'est pas facile à suivre, en fait il y a trois consortiums en course mais quatre propositions ! Explications :

En 1 - Le consortium "Sea Naval Solutions" :regroupant deux constructeurs naval français "Chantiers de l'Atlantique" et "Socarenam", un réparateur naval anversois "Engine Deck Repair (EDR)" + pour la partie drones "Thales Belgium".

En 2 - Le consortium "Belgium Naval & Robotics" regroupant les sociétés françaises "Naval Group" et "ECA" pour la partie drones.

En 3 - Le consortium "Damen/Imtech Belgium" qui ont déposé chacun une proposition différente. En A : le néerlandais Damen qui fournit le bateau-mère + pour la partie drones l'allemand "Atlas Elektronik". En B :  Imtech Belgium qui reprend le bateau-mère de Damen + pour la partie drones la firme d'Audenarde "OIP Sensor Systems (Elbit)".

Voilà, il est à noter aussi que pour la partie drones, les sociétés impliquées dans chaque projet ne fourniront pas tout les types de drones prévus. Explications :

Pour le projet "Sea Naval Solutions", Thales fournira les USV, pour ce qui est des UUV (que Thales ne produit pas) ils seront probablement fourni par ECA puisque ceux-ci utilisent le sonar de Thales. Et en ce qui concerne les hélidrones (que Thales ne produit pas) ils seront fourni par une autre société.

Pour le projet Belgium Naval & Robotics", ECA fournira les USV et les UUV. Et en ce qui concerne les hélidrones, ECA en produit aussi mais ils seront probablement fourni par une autre société.

Pour le projet "Damen/Imtech Belgium",  En A : Atlas Elektronik fournira les USV et les UUV. Et en ce qui concerne les hélidrones (que Atlas Elektronik ne produit pas) ils seront fourni par une autre société. En B : OIP/Elbit fournira les USV, pour ce qui est des UUV et les hélidrones (que Elbit ne produit pas) ils seront fourni par une autre société.

Le vainqueur devrait "en principe" être connu durant le mois de février, mais comme le gouvernement actuel est en affaire courante, ça pourrait malheureusement être plus long !?

PS: je sais que beaucoup pensent que les dés sont pipés depuis le début et que ce sera Damen qui décrochera le contrat. Et bien, personnellement, je n'y croit pas. Évidemment, je ne sais pas qui va gagner et ce sera peut-être bien Damen mais les deux autres ont toutes leurs chances, parce que si les belges n'ont plus l'outil pour construire les navires en Belgique (c'est ainsi que ça aurait dû aller, les navires MCM construits en Belgique et les frégates construites en Hollande) ils les feraient alors construire "par procuration" en France et ensuite ils les termineraient en Belgique. Et puis, si c'est Damen qui décroche le contrat, alors les 12 navires seront construits en Roumanie et ensuite terminés en Belgique, donc pas aux Pays-bas !

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Quelle mauvaise fois du Tijd, alors qu'il n'y a quasi aucune société wallonne concernée par le projet des nouveaux navires MCM (et ce quel que soit le candidat), le Tijd voudrait faire croire que ce sont les wallons qui vont empocher la mise !!! C'est probablement la NVA qui a écrit ce torchon :dry:

traduction google de l'article :

Citation

Bataille flamands-wallons pour les chasseurs de mines

L’industrie flamande est attentive à la décision que prendra le gouvernement Michel au sujet du contrat de l’armée pour la construction de douze chasseurs de mines représentant environ 2 milliards d’euros.
C'est la dernière chance pour l'industrie flamande de gagner une partie des retombées économiques. Jusqu'à présent, ce sont principalement les entreprises wallonnes qui ont bénéficié des importants achats militaires effectués par le gouvernement Michel.
Après l’achat d’avions de combat américains F-35 pour 3,5 milliards d’euros et des véhicules blindés français pour 1,1 milliard d’euros, le troisième dossier d’achat militaire majeur, l’achat des chasseurs de mines et des frégates, se trouve désormais dans la dernière ligne droite. Il s’agit d’un dossier conjoint belgo-néerlandais dans lequel chaque pays souhaite acheter six chasseurs de mines et deux frégates. La Belgique est responsable de l’achat des chasseurs de mines.

Trois consortiums

Trois candidats - deux consortiums français et le néerlandais Damen - ont soumis une offre pour construire les chasseurs de mines. Chacun d'entre eux promet une compensation économique d'environ 2 milliards d'euros. Aujourd’hui, l’armée termine le rapport d’évaluation, après quoi il appartiendra au gouvernement de prendre la décision. On espère que cela se produira avant les élections de mai.
Nous craignons que ce ne soit à nouveau un rendez-vous franco-wallon.

Selon les milieux d'affaires flamands, après que les entreprises wallonnes aient déjà sérieusement critiqué la compensation économique lors de la commande des chasseurs et des véhicules blindés, c'est la dernière chance pour l'industrie flamande d'obtenir un rendement industriel équitable.
Traditionnellement, la marine est aussi une affaire flamande, tandis que l’aviation est principalement une affaire wallonne. "Nous craignons néanmoins que ce soit à nouveau une réunion franco-wallonne, surtout maintenant que le libéral francophone Didier Reynders (MR) est devenu ministre de la Défense."

La technologie des drones

Les consortiums français "Sea Naval Solutions" et "Naval & Robotics" promettent un retour économique aux entreprises belges. Mais seule la société néerlandaise Damen - un partenaire traditionnel de la marine néerlandaise - a dessiné explicitement la carte des partenaires flamands, dirigée par OIP Sensor System d’Audenarde, mieux connue pour ses systèmes de vision nocturne.
Le fer de lance des compensations économiques est la technologie des drones avec laquelle les chasseurs de mines doivent être équipés. Damen veut développer des systèmes d’armes sous-marins équipés de drones de la part de OPI, qui a été rachetée en 2003 par le fabricant d’armes israélien "Elbit". Le consortium français Naval & Robotics veut construire une usine de drones à Zeebrugge. L’autre groupe français, "Sea Naval Solutions", qui coopère avec un réparateur naval anversois, souhaite développer la technologie des drones chez Thales Belgium.

Sea Naval Solutions

Le consortium franco-belge se compose du spécialiste de drones "Thales Belgium", du chantier naval de réparation de bateaux anversois Engine Deck Repair (anciennement Antwerp Ship Repair) et des sociétés françaises Socarenam et Chantiers de l'Atlantique. Socarenam construirait les coques des chasseurs de mines. La finalisation des navires se ferait sur le chantier EDR situé dans le port d’Anvers. La maintenance serait également effectuée à Anvers. Le chantier naval Chantiers de l'Atlantique concevrait les navires.
"Sea Naval Solutions" estime le chiffre d’affaires escompté de l’économie belge grâce au contrat à 2,3 milliards d’euros. Ce serait bon pour plus de 500 nouveaux emplois. Le seul chantier naval EDR compte sur un doublement de ses effectifs pour atteindre plus de 250 personnes.

Naval & Robotique

Le consortium français est constitué du spécialiste des drones, "ECA", et du constructeur naval militaire "Naval Group". Tous deux promettent de créer deux «laboratoires d’expertise» dans notre pays par l’intermédiaire de deux filiales. Un centre de recherche sera spécialisé dans l’expertise des drones naval, l’autre se concentrera sur la cybersécurité marine. Le consortium estime la valeur ajoutée du contrat pour l'économie belge à 2,1 milliards d'euros sur vingt ans. Il promet 350 nouveaux emplois.
La société flamande "Flanders Ship Repair" (FSR) de Zeebrugge, spécialisée dans la réparation de navires et les composants industriels, construirait les pièces mécaniques et les modules des chasseurs de mines, ainsi que la maintenance des navires pendant dix ans. Et ECA promet de construire une usine de drones de 5 000 m² à Zeebrugge.

Damen Schelde / Imtech

Est un consortium belgo-néerlandais composé du constructeur naval de Vlissingen, "Damen Schelde", et du groupe d'ingénierie "Imtech Belgium", appartenant au groupe de construction belge Cordeel. Le consortium promet d’examiner d’autres développements dans le domaine de la défense maritime. Des accords de coopération avec diverses entreprises belges ont été conclus à cet effet.
Le chantier naval de Zeebrugge, Gardec, s’occuperait de l’équipement et de l’entretien des navires, et pour cela une cale sèche serait construite.
Damen et Imtech ont présenté deux offres différentes. L'un pour les robots sans pilote et les drones destinés au repérage des mines a été choisi pour la société d'électronique navale allemande "Atlas Elektronik" et un autre pour le choix de la société d'Audenarde, OIP Sensor Systems, connue pour ses systèmes de vision nocturne. Selon Damen, le contrat générera un retour sur investissement de 1,9 milliard d'euros au cours des vingt prochaines années. Pour les entreprises belges, le chiffre d’affaires supplémentaire est de 772 millions d’euros.

Source : De Tijd

 

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Le consortium "Sea Naval Solutions" a présenté une conférence à Anvers aujourd'hui sur  son projet de navire MCM, et voici quelques photos prises sur l'écran géant...

Le mothership est finalement plus grand que celui présenté à Euronaval en 2018, il mesurera 92 mètres de long pour 16 de large :

dypuwc10.jpg

Démonstration des capacités du mothership et de ses drones (les USV "avec sonar tracté ou avec ROV," les AUV + Hélidrone) :

dypuw111.jpg

Et les fameuses retombées de 2,3 milliards dont 70% pour les flamands, mais sera-ce suffisant :rolleyes:

dypuwc11.jpg

 

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Le directeur de EDR y croit toujours dur comme fer...

Citation

Engine Deck Repair : « Obtenir la construction des navires à Anvers via la commande de la marine » (31.01.2018)

L'anversois "Engine Deck Repair" (EDR), qui concourt avec un consortium pour la construction de douze navires de lutte contre les mines pour les marines belge et néerlandaise, estime ses chances élevées. La commande doit ramener la construction de navires à Anvers.

EDR (Engine Deck Repair), anciennement "Shiprepair", forme un consortium avec la société de défense "Thales Belgium" et les constructeurs de navires français "Socarenam" et "Chantiers de l’Atlantique". Aujourd'hui, lors d'une conférence de presse au Port House à Anvers, ils ont expliqué leur candidature et les conséquences pour l'économie belge en cas de réception de la commande.

Et pour cela, ils doivent concurrencer le consortium français "Naval & Robotics' et un consortium composé du constructeur de navires néerlandais "Damen Schelde" et du groupe d'ingénierie "Imtech Belgium".

2,3 milliards d'euros de retombées

Sea Naval Solutions estime les retombées de la commande pour l’économie belge à 2,3 milliards d’euros. "Nos chances sont très bonnes. Si nous recevons la commande, son contenu bénéficiera à 30% en Wallonie/Bruxelles et à 70% en Flandre. Cela créerait cinq cents emplois supplémentaires et un transfert de technologie de la France vers notre pays ", a déclaré Stijn Van Doninck, directeur général d'EDR. Si le consortium l’obtient, nous auront alors un contrat français pour terminer la construction des 12 navires de la marine.

Transfert de technologie

"Le transfert de technologie de la France vers notre pays est contractuel et s’applique de la conception à la réalisation. Si cette technologie et ces connaissances reviennent à Anvers, nous pourrons alors construire à nouveau des navires ici", souligne Van Doninck.

Les chances

Le fait que le consortium ait de bonnes chances de remporter la commande, selon Van Doninck, s'explique par le fait que les navires de lutte contre les mines sont l'un des navires les plus complexes et que les partenaires du consortium possèdent le savoir-faire nécessaire. Les navires seront équipés de la technologie des drones pouvant fonctionner à la fois en surface et en plongée. Lors du dépôt de la candidature au ministère l'année dernière, Van Doninck a déclaré que cette technologie de pointe n'avait jamais été utilisée ensemble ni en mer. Si Sea Naval Solutions le fait, EDR sera responsable de la superstructure des navires, la partie la plus complexe avec toute l’électronique pour la technologie de combat et la technologie des drones. EDR a créé à cet effet une société de négoce temporaire avec Thales Belgium.

La livraison du premier navire est prévue pour 2024 et la dernière en 2030. Aujourd’hui, la Défense complète le rapport d’évaluation. Il appartiendra ensuite au gouvernement de trancher. Il reste à voir si cela fait toujours partie de l'actualité et si cela se poursuit avant les élections.

Source : flows.be

Photos de la conférence de presse à Anvers :

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Remarque: pour cette conférence, ils ont utilisé la maquette du mothership d'Euronaval 2018, alors que le design du navire a évolué depuis.

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Voici la description du USV Seagull de l'israélien Elbit que Imtech Belgium (associé à Damen) propose dans son offre pour la partie drones. Et cet USV intéresse également les néerlandais pour équiper leurs frégates, mais cette fois dans un rôle de chasseur de sous-marin !

traduction google de l'article :

Citation

Un bateau sans pilote israélien pour combattre les mines et les sous-marins (1.02.2019)

La semaine dernière, Marineschepen.nl a dévoilé les détails de la proposition de Damen concernant les navires de lutte contre les mines belgo-néerlandais. Le Seagull de la combinaison belgo-israélienne de OIP/Elbit fait partie de l'une des deux offres. Le Seagull n'offre pas seulement la possibilité de combattre les mines, mais aussi celle d'attaquer les sous-marins à partir des frégates.

Comme cela a déjà été écrit dans l'article sur l'offre de Damen, la société néerlandaise associée à Imtech Belgium a présenté deux offres. Celle de Damen avec l'allemand Atlas Elektronik pour la partie drones et celle de Imtech Belgium avec OIP/Elbit pour la partie drones. Elbit est un fournisseur important pour la défense israélienne et il a racheté la société belge OIP il y a quelques années.

Quand on en vient à la boîte à outils de lutte contre les mines, on pense souvent aux drones sous-marins. Mais les drones ci-dessus constituent une partie essentielle de cette boîte à outils.

La société israélienne Elbit envisage de s’implanter en Europe. Quelque chose qui n'avait pas encore abouti malgré les nombreux clients internationaux. L'espoir est maintenant basé sur le Seagull, un bateau sans pilote déjà utilisé par la marine israélienne.

OIP/Elbit cependant, propose non seulement le Seagull comme "Unmanned Surface Vessel" (USV) pour les bateaux-mère de lutte contre les mines, mais le Seagull est aussi proposé pour les frégates néerlandaises. Les Pays-Bas recherchent de tels systèmes pour la lutte contre les sous-marins à bord des LCF et des M-frégates. Cela ressort clairement de l'interview menée par Marineschepen.nl avec la société israélienne.

Autonome au dessus de l'eau

L'USV de douze mètres de long est livré dans différentes configurations: lutte contre les mines, lutte contre les sous-marins et ISTAR (telles que la collecte de renseignements, l'exploration et la désignation d'objectifs). Bien entendu, la configuration varie selon les navires et les dimensions peuvent être différentes. Pour les différents rôles, des capteurs et des systèmes d’armes ont été installés à bord de l’USV pour détecter les cibles. Ceux-ci peuvent être désactivés avec l'intervention d'opérateurs à bord du navire-mère.

Malgré cet "homme dans la boucle", l'USV est autonome; il n'est pas exploité à distance, mais une tâche et une zone lui sont attribués à l'avance. Le Seagull détermine lui-même le déploiement optimal. Si le Seagull détecte des mines, par exemple, il déterminera quand il lancera un drone et quand le drone sera ramené à bord.

La Seagull est relativement nouveau, mais l'USV n’est plus en phase de conception. Comme dit, il est déjà utilisé en Israël. En outre, il a passé avec succès divers tests selon le fabricant. Le navire a été conçu par les architectes navals De Haas à Maassluis et Ginton à Haarlem et a été élu «navire de l'année» par le KNVTS en décembre 2017.

En décembre 2017, le Seagull a participé à un exercice de lutte contre les mines en collaboration avec le porte-hélicoptère HMS Ocean, où il a dû dégager la voie pour le navire britannique. En avril 2018, il a effectué un exercice de combat sous-marin avec une frégate F70 de la marine française et un sous-marin israélien. Selon Elbit, le Seagull a rapidement coulé le sous-marin. Le Seagull a également été utilisé lors des essais à Zeebrugge en juin 2017, lorsque la marine belge a comparé les produits de différents fournisseurs. Cela a été initialement difficile pour le fabricant israélien, car la mer du Nord est très différente de la mer Méditerranée et le temps était mauvais (état de la mer 5). Néanmoins, selon les concurrents où Marineschepen.nl a pris la parole, le Seagull est arrivé en tête. L'USV a trouvé 31 des 33 mines.

Lutte contre les mines

Pour l'approvisionnement des Pays-Bas et de la Belgique, le Seagull est intégré au concept de Damen/Imtech Belgium.

La boîte à outils contient deux USV Seagulls, en plus des drones sous-marins autonome et d'un hélidrone (Skeldar de Saab et UMS ). Le Seagull est équipé d'un capteur électro-optique et infrarouge et d'une mitrailleuse. Il peut embarquer un drone sous-marin autonome (AUV) et un orientable (UUV). Ceux-ci sont utilisés pour la détection, la classification et la neutralisation des mines.

Les drones sous-marins peuvent communiquer sous l'eau avec l'USV. Cela permet au navire mère, qui est connecté en permanence avec l'USV, d’avoir des informations en temps réel. Dans le cas d'autres fournisseurs, les drones sous-marins doivent d'abord remonter avant que les informations puissent être collectées par l'USV.

Les AUV proposés par Damen et Elbit proviennent d’Hydroid-Kongsberg, ils sont déjà utilisés par la marine néerlandaise.

Une fois qu'une mine a été découverte, elle est examinée par un drone doté d'une caméra et de 3 charges explosives. Depuis plusieurs années, la marine néerlandaise utilise le SeaFox C d’Atlas Elektronik, équipé d'une charge creuse, qui se jette sur la mine. Le SeaFox étant alors perdu. Le concept de Damen et d'OIP/Elbit a opté pour un drone qui doit survivre à la neutralisation des mines. OIP/Elbit fournit également un système de gestion de combat qui intègre tous les systèmes sans pilote de lutte contre les mines, il a donc toutes les ressources au centre de commandement.

Lutte contre les sous-marins

Le Seagull est également mentionné comme offert pour les frégates néerlandaises. Dans la guerre sous-marine deux systèmes USV seront alors utilisés : un USV comme chasseur avec des capteurs et un USV comme tueur avec une torpille. Cette torpille peut être une MK 46, mais pas nécessairement.

Les M-frégates et les LCF ne disposent pas d'une rampe d'accès comme sur les OPV's. Les nouvelles frégates en seront probablement équipées. Pour le Seagull, ce ne est pas grave, parce que l'USV peut être lancé comme un RHIB.

Les informations des Seagulls entrent dans le centre de commande et peuvent être intégré dans le système de gestion de combat. Cela signifie que les informations sont obtenues par les opérateurs sur leur écran à partir de plusieurs capteurs et également de la boîte à outils.

Belgique

L'offre de Elbit n'est pas complètement israélienne. Bien que le produit soit d'Elbit, c'est sa filiale belge OIP qui est en charge de la campagne. Selon OIP/Elbit, la Belgique bénéficiera de plus d’avantages, car Elbit souhaite faire de la R & D en Belgique, et promet aussi de transférer la technologie et de créer un centre d’excellence.

Source : marineschepen.nl

 

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traduction google de l'article :

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Atlas Elektronik lance la boîte à outils MCM pour les nouveaux chasseurs de mines belges et néerlandais (1.02.2019)

La société technologique allemande Atlas Elektronik propose un ensemble de systèmes de lutte contre les mines destinés à une nouvelle classe de chasseurs de mines à construire pour les marines belge et néerlandaise.

Les chasseurs de mines actuels opérés par la Belgique et les Pays-Bas ont été rénovés par Atlas Elektronik et sont équipés d'un système de commandement et de contrôle MCM fourni par Atlas Elektronik.

Dans un communiqué publié le 1er février, Atlas a présenté son offre pour les futurs chasseurs de mines.

La boîte à outils (toolbox) MCM, comme l’indique la société, contient le système intégré de lutte contre les mines (IMCMS), le navire de surface non habité (USV) ARCIMS , le véhicule sous-marin autonome (AUV) SeaCat, un sonar remorqué, un équipement de dragage à influence, un drone à décollage et atterrissage vertical (hélidrone), un sonar d'évitement de mines et des systèmes correspondants intégrés.

«Le système proposé ne consiste pas simplement en une collection d'éléments de base élaborés à partir de propositions de différents fournisseurs. Il s'agit d'un système de pointe éprouvé et intégré, véritablement au niveau 1.0», a déclaré la société.

Atlas propose également à la Belgique l’armement local et l’intégration des navires de surface autonomes ARCIMS, des systèmes de lancement et de récupération connexes, de la construction et de l’intégration de consoles de gestion du combat et du transfert de technologie pour la maintenance.

L’offre de la société s’appuie sur l’industrie belge locale pour construire la MCM Toolbox 1.0 et, à l’avenir, les générations suivantes de MCM Toolbox.

Une proposition de centre pour l’autonomie maritime (CMA) expose la vision d’Atlas Elektronik sur la manière dont la marine belge pourrait réussir dans le nouveau domaine de développement des forces navales.

Les activités du CMA soutiendront la communauté MCM en tant qu’adaptateurs précoces de la technologie sans pilote et s’élargiront à d’autres zones de guerre telles que l'ASW, la protection des infrastructures portuaires et critiques. Le CMA est conçu comme un partenariat public-privé (PPP) entre la Belgique, l'industrie belge, les universités, les instituts de recherche belges et Atlas Elektronik. «En conséquence, le CMA sera une institution belge en Belgique pour la Belgique», a déclaré Atlas.

«Le CMA soutiendra la position de la marine belge en tant que pays chef de file du MCM naval autonome. Le CMA comprend également l’ambition d’Atlas Elektronik de faire partie de la prochaine génération de systèmes de guerre navale pour les décennies à venir. En tant que voisins au sein de l'Union européenne, ATLAS sera un partenaire fiable, même en période de changement des environnements de sécurité mondiaux », a déclaré la société.

Coopération maritime belgo-néerlandaise

Les marines belge et néerlandaise achètent conjointement des navires MCM et des frégates de prochaine génération. La Belgique est responsable de l’acquisition des navires MCM, tandis que les Pays-Bas seront responsables de l’acquisition des frégates.

La Marine belge dépensera 1,1 milliard d'euros pour l'ensemble du projet MCM, qui prévoit une gamme de systèmes sans pilote, notamment des véhicules de surface (USV), aériens (hélidrone) et sous-marins (AUV) sans pilote, des sonars remorqués et des ROV d'identification et de neutralisation de mines.

Les nouveaux navires remplaceront les chasseurs de mines actuels de classe tripartite et le navire de commandement et de soutien BNS Godetia.

Outre l’achat conjoint de navires de lutte contre les mines et de frégates, les deux pays mèneront un projet de coopération structurée permanente sur la sécurité et la défense (PESCO) sur des systèmes maritimes semi-autonomes de lutte contre les mines.

Le projet de l'UE visera à mettre au point un ensemble de technologies sous-marines, de surface et aériennes, semi-autonomes, pour la protection des navires, des ports et des installations offshore.

Source : navaltoday.com

 

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Évolution du projet de "Sea Naval Solutions" (Chantier de l'Atlantique, Socarenam, EDR et Thales). Le 1er modèle je n'arrivais pas à m'y faire, mais maintenant le dernier me plait de plus en plus :smile:

stx2_710.jpg

Au départ, le navire faisait moins de 85 mètres de long pour 3.700 tonnes et maintenant il fait 92 mètres de long pour "probablement" un peu plus de 3.000 tonnes !?

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Il y a 4 heures, collectionneur a dit :

Moins ''épais'' avec moins de niveau peut-être ?

Oui on dirait, et je suppose que c'est parce qu'ils ont dû adapter le navire au cahier des charges. Et comme le mothership de Damen fait 91,3 mètres de long pour 3.025 tonnes...

Et pour ce qui est de l'armement, sur le modèle 2, il y avait une tourelle téléopérée (de combien ?) de chaque coté à midship, mais sur l'image du modèle 3 on ne voit pas bien si les tourelles à midship sont toujours là ? Je suppose que oui puisqu'il y a toujours un balcon !

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stx3_c10.jpg

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