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Marine Belge (composante marine)


Chevalier Gilles
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This is what the Future Belgian & Dutch MCM Motherships will Look Like
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The Belgian Ministry of Defense recently contracted the consortium Belgian Naval & Robotics (formed by Naval Group & ECA Group) to supply 12 vessels and associated equipment to the Belgian and Dutch Navies. Naval Group shared some detailed images of the future vessels with us. Here is what can be learned from these images.


https://www.navalnews.com/naval-news/2019/05/this-is-what-the-future-belgian-dutch-mcm-motherships-will-look-like/

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Les futurs navires MCM (bateau-mère) disposeront "en  gros" de deux possibilités pour la chasse aux mines, la 1ère possibilité sera d'utiliser un USV (un drone de surface) équipé d'un sonar remorqué. Le bateau-mère met l'USV à l'eau et ensuite celui-ci (qui est contrôlé depuis le CO) est envoyé sur la zone de chasse à plusieurs km de là, et quand il est arrivé sur zone il déploie son sonar remorqué et se met en chasse. Sur l'image ci-dessous, on voit un USV en mode chasse aux mines, avec en 1, son sonar de coque déplié (il sert à repérer les mines entre deux eaux), en 2 son sonar remorqué (à balayage latéral) déployé, en 3 l'USV transmet en direct et en continu les images de ses 2 sonars au bateau-mère qui se trouve à plusieurs km de là, en 4 l'USV est équipé d'un transpondeur acoustique pour communiquer sous l'eau avec les drones sous-marins autonomes (AUV) :

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Et la 2ème possibilité, sera d'utiliser les AUV (drones sous-marins autonomes), les AUV sont transportés par USV jusqu'à la zone de chasse où ils sont ensuite mis à l'eau. Sur l'image ci-dessous, en 1 on voit un AUV en plongée en mode chasse aux mines qui utilise tout ses capteurs simultanément, en 2 l'AUV communique par liaison acoustique avec l'USV, de cette manière l'AUV reçoit constamment la position GPS de l'USV ce qui lui permet de recalculer en permanence sa position et donc ainsi de suivre sa route convenablement, et en 3 l'USV envoie en permanence la position de l'AUV au bateau-mère, ce qui permet à l'opérateur dans le CO de suivre avec précision sur sa console le trajet de l'AUV et de le corriger si besoin : 

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Il y a 11 heures, Yamato a dit :

Pour les termes de "sonar à ouverture synthétique" et "sondeur multi-faisceaux", je vais tenter de trouver quelque chose, je voudrais pas poser trop de questions non plus :laugh:

Voici un très bon article explicatif sur l'antenne sonar à ouverture synthétique SAMDIS de Thales utilisé par le sonar remorqué et par le drone sous-marin autonome :

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Source : ecagroup.com/media/horsserie1submarinechap14.pdf

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Quand un AUV engendre un sonar remorqué : Naissance du T18-M

Experts en sonars remorqués depuis 40 ans et en AUV depuis 30 ans, les ingénieurs d’ECA Group ont imaginé, dès sa conception en 2016, de décliner l’AUV A18-M en un sonar remorqué : le T18-M. Idéal pour la mise en œuvre depuis un USV, le T18-M partage son système de mise à l’eau et récupération (LARS) ainsi que toute sa logistique avec l’A18-M. Avec la multiplication des drones, la mise en commun des LARS et du soutien logistique est devenue un point clé pour la compacité et l’efficacité des navires mère comme des USV porteurs de drones.

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T18-M, un sonar remorqué décliné de l’AUV : Quels avantages ?

Le T18-M est un AUV A18-M sur lequel le nez est remplacé par un nez équipé de gouvernes et d’un point de remorquage et dont le propulseur a été retiré à l’arrière. L’espace ainsi libéré permet d’intégrer une antenne sonar SAS interférométrique plus longue pour atteindre la performance de détection aux plus grandes vitesses.

Comme un sonar remorqué classique, le T18-M répond à toutes les recommandations relatives aux opérations de guerre des mines (particulièrement les phases de détection ou de classification). Comme l’A18-M, il est produit en conformité avec le STANAG 1364 pour minimiser les signatures acoustique et magnétique et pouvoir passer à proximité de mines sans les faire déclencher.

Le véhicule T18-M est équipé du système de navigation inertielle (FOG – INS + DVL) de l’AUV A18-M qui, couplé au système USBL de l’USV, garantit un positionnement très précis sur le champ de mines.

Les sonars remorqués classiques reçoivent leur énergie par le câble de remorque quand le T18-M est autonome en énergie. Sans conducteurs électriques, le câble tracteur peut être plus petit et plus léger ce qui a plusieurs avantages :

  • La performance du sonar remorqué aux grandes profondeurs est très liée à la traînée du câble et donc à son diamètre. Par conséquent, le T18-M a des performances de navigation remarquables même lorsqu’une grande longueur de câble est à l’eau et y compris par mer forte grâce au diamètre réduit du câble.
  • De plus, un câble plus petit permet de réduire la taille et la puissance du treuil sur le bateau porteur ainsi que la puissance de remorquage nécessaire donc la taille des moteurs du bateau porteur ce qui est particulièrement important quand le sonar remorqué est mis en œuvre depuis un USV (Le drone réduit l’exposition des équipages au champ de mines). Les USV doivent être aussi compacts que possible : Étant eux-mêmes mis en œuvre depuis des bateaux-mère, plus les USV sont petits et plus les bateaux porteurs le seront aussi.
  • L’énergie embarquée sur le véhicule remorqué permet de s’affranchir d’un générateur électrique sur le bateau porteur, d’où un gain de place et une réduction de poids, très utiles pour un petit USV, ainsi qu’une plus grande fiabilité opérationnelle et une plus grande sécurité (électrique) pour les éventuelles personnes à bord du bateau porteur.
  • Enfin, l’A18-M et le T18-M étant très similaires, les équipes d’ECA Group ont conçu un LARS commun pour A18-M et T18-M pour leur mise en œuvre et leur récupération automatiques depuis un USV. Ce point permet de réduire très sensiblement le temps de reconfiguration de l’USV entre une mission AUV et une mission Sonar remorqué ce qui est un avantage opérationnel indéniable de cette solution.

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T18-M bénéficie de 40 ans d’expérience d’ECA Group dans les systèmes remorqués

Depuis plusieurs décennies, ECA Group fournit à ses clients militaires ou scientifiques des systèmes remorqués porte sonars.

Ainsi, ECA Group avait fourni dans les années 80 un sonar remorqué 6000m de profondeur à IFREMER qui a été utilisé pour les recherches de l’épave du Titanic.

Dans les années 70 et 80, ECA Group a successivement fourni plusieurs générations de systèmes remorqués porte sonars (DUBM 41, DUBM 42) à la marine française pour la détection de mines sous-marines. Compte tenu des performances recherchées, le nez du T18-M est d’ailleurs une reconduction de celui du DUBM42.

Dans les années 2000, ECA Group a fourni les systèmes remorqués porte-sonars du programme allemand MJ2000.

Enfin, plus récemment, ECA Group a livré à une marine étrangère des USV INSPECTOR 90 équipés de sonars remorqués mis à l’eau et récupérés automatiquement par l’USV.

ECA Group a donc une grande expérience de ces véhicules sous-marins et des systèmes permettant de les mettre en œuvre : câble, treuil, énergie, positionnement…

T18-M intègre toutes les composantes de l’AUV A18-M

Décliné de l’A18-M, le T18-M bénéficie de toute l’expérience d’ECA Group dans les AUV.

Il hérite d’une part des qualités de positionnement et de navigation de l’A18-M et d’autre part de l’intégration complète aux systèmes UMISᵀᴹ proposés par le groupe et notamment la suite C2 UMISOFTᵀᴹ.

T18-M réduit le coût de possession d’un système de drones

Avec T18-M couplé à l’A18-M dans leur configuration de système UMISᵀᴹ, la logistique des systèmes UMISᵀᴹ est optimale : Les 2 systèmes sous-marins, qui sont les plus encombrants sur USV, se partagent le même LARS et le même treuil. Le nombre d’équipements et de logiciels de supervision est réduit d’autant. Les USV peuvent, en conséquence, être plus petits à performance égale.

L’empreinte logistique du système UMISᵀᴹ est doublement réduite d’une part parce que T18-M et A18-M se partagent outillages, rechanges ou bancs de maintenance et, d’autre part, parce que les USV prennent moins de place à bord. De même, la formation à l’entretien et la maintenance des 2 systèmes est commune.

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À propos d’UMISᵀᴹ

Fort de son expérience de 60 ans dans la fourniture des drones les plus performants pour les missions en mer (USV, UUV) et dans les airs (UAV), ECA Group a développé le système UMISᵀᴹ (Système intégré ,de drones navals), complet, efficace, performant et compétitif. UMISᵀᴹ s’appuie sur une large gamme de drones adaptables aux besoins de chaque client et collaborant pour une mission en mer au sein du système.

UMISᵀᴹ est particulièrement adapté aux forces navales ainsi qu’aux institutions chargées de la protection ou de l’intervention en mer. Les applications typiques de ce système de drones navals sont les suivantes:

  • missions de lutte contre les mines (MCM),
  • de recherche et sauvetage (SAR),
  • de sécurité ou d’hydrographie.

UMISᵀᴹ regroupe l’ensemble des systèmes de drones à base de drones développés par ECA Group pour la reconnaissance, la surveillance ou la sécurisation de zones étendues ou complexes en mer ainsi que dans les zones côtières. Ces systèmes UMISᵀᴹ peuvent également intégrer des drones tiers de tous types :AUV, ROV, MIDS ROV), UAV…aux côtés des drones d’ECA Group.

UMISᵀᴹ s ‘appuie sur la suite logicielle UMISOFTᵀᴹ pour la gestion la plus intégrée de l’ensemble de la mission des drones du système UMISᵀᴹ: préparation, exécution et supervision de la mission, traitement et analyse des données pendant et après mission. UMISOFTᵀᴹ gère également les missions de drones collaboratifs) et tous les systèmes de lancement et de récupération automatiques d’UUV depuis les USV (LARS des USV).

La solution UMISᵀᴹ d’ ECA Group est modulaire et configurable en fonction des besoins de l’utilisateur: elle peut équiper des navires de différentes tailles. Une configuration conteneurisée mobile et aéro-transportable d’UMISᵀᴹ est également disponible et répond aux besoins de projection des forces et à certains besoins côtiers.

Deux marines du monde sont déjà équipées de systèmes UMISᵀᴹ.

Source: belgium-naval-and-robotics.be

 

Modifié par wielingen1991
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ECA Group dévoile sa nouvelle génération d'AUV de taille moyenne A18-M dédié à la lutte contre les mines sous-marines

Le 16 février, ECA Group a présenté son dernier AUV A18-M de taille moyenne dédié à la lutte contre les mines sous-marines. Compact et doté d’une imagerie de haute qualité, cette nouvelle génération de drones sous-marins devient la référence dans la catégorie des véhicules sous-marins autonomes dédiés à la chasse aux mines. Une démonstration en mer dans la région de Toulon a été menée dans le but de montrer les performances de ce nouveau drone maritime qui vient compléter la famille AUV d’ECA Group.

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AUV A18-M: compact, modulaire, connecté et durable

A18-Mest la nouvelle génération de véhicule sous-marin autonome développée par ECA Group permettant une détection et une classification efficace des mines dans toutes les profondeurs d'eau jusqu'à 300m. Comme l'A9-M et l'A27-M, l'AUV A18-M est spécialement conçu pour opérer à proximité des mines les plus sophistiquées sans les déclencher.

"Cet AUV de taille moyenne est le meilleur compromis entre taille, poids et endurance. Sa capacité de charge utile lui permet d'héberger des sonars haute performance, tels que le sonar à ouverture synthétique (SAS), offrant des performances de détection et de classification sans précédent », explique Léonie Delacou, chef de produit AUV chez ECA Group.Plus compact que la génération précédente d'AUV de lutte contre les mines, l'A18-M est facile à déployer même à partir de petites plates-formes navales telles que les drones de surface (USV) de nouvelle génération. Grâce à sa grande stabilité et au fait qu'il est moins affecté par les vagues qu'un navire de surface ou un système tracté, il permet d’acquérir des images d’excellente qualité.

En outre, l'AUV A18-M peut également adapter son immersion de travail aux conditions environnementales, en évitant notamment, les zones aveugles dûes aux thermoclines. Les logiciels embarqués permettent de traiter en temps réel les données recueillies par le sonar et d'extraire une liste de contacts relayés au centre de commande à l'aide d'un réseau de communication évolué, avec un drone de surface ou aérien, agissant comme relai. Ces contacts sont ensuite passés en revue par les opérateurs à bord d'un navire-mère ou à terre, afin de lancer si nécessaire les phases d'identification et de neutralisation.

Une performance inégalée avec un sonar à synthèse d'ouverture (SAS) intégré à l’A18-M

Plus généralement, l'AUV est également capable de détecter tout type de danger tels que les engins explosifs improvisés (IED), les polluants, ainsi que de fournir des cartes très précises des fonds marins permettant d'évaluer l'environnement avec une grande fidélité.

L'AUV A18-M intègre le Sonar à Ouverture Synthétique (SAS) et a un très haut taux de couverture, de l'ordre de 2km²/ h, ce qui représente entre 5 et 10 fois plus qu'un sonar latéral conventionnel sur un AUV. Cette configuration optimale permet de couvrir de très grandes surfaces, de l'ordre de 20 à 40km² (en fonction de la distance de transit) en une fraction du temps des systèmes traditionnels, avec une qualité d'image supérieure et un risque réduit pour le personnel.

«Le gain de performance est dû à la très haute résolution constante offerte par le sonar à ouverture synthétique, de l'ordre de 2.5cm x ce qui est irréalisable par tout autre type de sonar sur tout type de plate-forme. Avec la seule exception possible des mines enfouies ou cachées, toutes les mines connues peuvent être détectées et des indices de classification de haute qualité peuvent être extraits de la structure de l’écho et de l’ombre portée » explique Marc Pinto,Directeur des systèmes de robots et expert sonar chez ECAGroup.

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A18-M rejoint l'équipe UMIS : simultanéité et interopérabilité optimisent les opérations en mer

L'AUV A18-M peut être intégré dans le système autonome global UMIS (Unmanned Maritime Integrated System) d’ECA Group et bénéficier d'interfaces, d'un réseau de communication et d'un système de traitement de données communs.

"L'A18-M rejoint maintenant le panel de robots de lutte contre les mines sous-marines d’ECA Group qui est composée du drone de surface INSPECTOR 125, le ROV d’identification SEASCAN et le véhicule de déminage K-STER C, également appelé " tueur de mines". Tous ces robots peuvent travailler ensemble pour accomplir des tâches simultanément ou, pour l’USV INSPECTOR, être utilisé comme relai de communication pour envoyer une information pré-traitée (ATD -détection automatique de cible) à un système de commandement et de contrôle situé sur un batiment-mère ou à terre pour, ensuite, si nécessaire, déployer les véhicules d'identification et de neutralisation. C'est le premier système maritime autonome complet qui inclut tous les types de robots navals: les USVs, les AUVs, les ROVs et les EMDS », explique Daniel Scourzic, Directeur Marketing UMIS (Umanned Maritime Integrated Systems) d’ ECA Group.

Pour l’utilisation simultanée de plusieurs robots autonomes, le système UMIS permet à l'utilisateur de réaliser des opérations typiques au moins 3 fois plus rapidement que les systèmes conventionnels, sans risque pour le navire et les opérateurs, restant dans des zones hors de danger.

Source : gican.asso.fr

 

Modifié par wielingen1991
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20 hours ago, Yamato said:

La vidéo de @wielingen1991 est très claire pour comprendre, c'était juste pour trouver un équivalent mais peu importe.

Le sonar latéral des sous marin, c'est juste une ligne de sonar passif, du même genre que ceux qui sont sur la traîne ...

L'avantage de les mettre sur le flanc du sous marin ... c'est qu'il conserve leur géométrique quelques soit la manoeuvre. Or cette géométrie est indispensable pour traiter les signaux qui sont recu par les radar du réseaux, et en déduire un contact. Si la traîne n'est pas rectiligne par exemple on ne peut pas interpréter grand chose... donc a chaque manoeuvre du sous marin on perd la traine ... le temps qu'elle redevienne rectiligne .... c'est assez chiant. Et c'est ce probleme qui est adressé par les "lignes latérales".

Les radar a balayage latéral sont eux actif. Ils vise toujours la même direction - à 90° de la course - ... et c'est le mouvement du bateau qui induit le balayage. Ils ont l'avantage de ne pas etre influencé par la vitesse du navire sur le Doppler du faisceau ce qui permet des traitement spécifique. On a la meme chose avec les radar a ouverture synthétique.

https://en.wikipedia.org/wiki/Synthetic-aperture_radar

L'article sur les sonar a ouverture synthétique est bien moins renseigné https://en.wikipedia.org/wiki/Synthetic_aperture_sonar

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Il y a 15 heures, g4lly a dit :

L'article sur les sonar a ouverture synthétique est bien moins renseigné https://en.wikipedia.org/wiki/Synthetic_aperture_sonar

@Yamato Voici ci-dessous un article très détaillé sur "Le Sonar à Antenne Synthétique (SAS), application à la guerre des mines" tiré d'un magazine spécialisé datant de 2007 et dont ce numéro spécial est entièrement consacré à l' "Acoustique sous-marine",  je vous recommande de le lire entièrement c'est très intéressant. source : http://www.bruit.fr/flipbook/AT48/files/assets/downloads/publication.pdf

 

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Apparemment, l'antenne latérale (une de chaque coté) du sonar sur l'AUV A18-M est plus courte que  celle du sonar remorqué T18-M !?

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Ceci s'explique probablement par le fait que l'AUV doit embarquer plus d'affaire (sonar avant, propulsion à l'arrière, etc...) pour être autonome. Le gain de place dans le poisson remorqué permet donc d'y placer une antenne sonar 2x plus longue.

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Et la différence de taille (x2) entre l'antenne du sonar remorqué et celle de l'AUV permet donc au sonar remorqué de couvrir le double de surface de fond marin que l'AUV :

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Ces dernières années, le sonar à antenne synthétique (SAS) est de plus en plus utilisé dans l’imagerie des fonds marins grâce à sa bonne résolution. En effet, étant  constitué d’un sonar latéral actif que l’on déplace le long d’un rail rectiligne, il permet de simuler une antenne de grande dimension qu’il serait impossible de réaliser pour des raisons techniques et de cout. Après un processus classique, la synthèse d’ouverture, permettant de combiner les signaux enregistrés en différentes positions et une compensation des différents retards,nous obtenons une image sonar représentant le fond marin dont on peut tirer les informations qui nous intéressent.

Donc pour simplifier, il s'agit d'un sonar à balayage latéral qui allonge synthétiquement la longueur de son antenne sonar pendant son déplacement sur une trajectoire rectiligne et à vitesse constante. L'antenne synthétique ainsi créée va jusqu'à 25 fois la longueur de l'antenne physique. Plus l'antenne est longue et plus la couverture de zone sera grande et meilleur sera la résolution.

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Et grâce à la grande longueur de son antenne, le sonar à antenne synthétique (SAS) permet une couverture de surface de fond marin 10 fois supérieur par rapport à la couverture d'un sonar à balayage latéral classique (SSS), ce qui donne plus de zone étudiée avec une résolution plus élevée et en moins de temps :

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Un autre point positif du sonar à antenne synthétique (SAS), c'est qu'il permet faire la bathymétrie (topographie en 3D du fond marin), donc plus besoin pour cela d'embarquer un sondeur multi-faisceaux classique, le SAS fait le boulot et bien mieux, puisque là encore, il permet une couverture de zone beaucoup plus grande et avec une meilleure résolution qu'un un sondeur multi-faisceaux classique :

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Alors, c'est super de pouvoir travailler en ultra haute définition  mais ça va en faire des Go de données à stocker ! D'après ce que j'ai lu, un sonar à antenne synthétique de type MINSAS en action (imagerie + bathymétrie) consomme 100 Go de données par heure, si on imagine les 2 sonars remorqués et les 4 AUV travailler à temps plein durant un mois en opération, ça doit représenter une masse de données gigantesque au final !!! Et donc je suppose que le bateau-mère sera équipé d'un puissant data-center prévu pour gérer tout ça...

 

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Nouveau coup de théâtre avec la signature du contrat pour la construction des nouveaux navires de lutte contre les mines !!!

traduction  google de l'article :

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La formation du gouvernement passe avant le contrat de plusieurs milliards des chasseurs de mines (4 juin 2019)

En raison des négociations gouvernementales, le contrat pour la nouvelle flotte belgo-néerlandaise de lutte contre les mines a été reporté à une date inconnue. La signature avec le consortium français du contrat d'un montant de 2,6 milliards d'euros était normalement prévue pour le jeudi 6 juin.

Le Jeudi 6 juin, après-midi, les gouvernements belge et néerlandais devaient apposer leur signature au Palais d'Egmont à Bruxelles dans le cadre de l'achat en commun de douze nouveaux navires de lutte contre les mines équipés de systèmes de drones. Ce contrat pour le remplacement de la capacité de lutte contre les mines (MCM) représente un investissement de plus de 2,6 milliards d’euros. La signature devait être dirigée par le Vice-Premier Ministre et le Ministre de la Défense, Didier Reynders (MR). Mais la semaine dernière, Didier Reynders a été nommé par le roi avec Johan Vande Lanotte (sp.a) comme informateur pour les négociations avec le gouvernement fédéral. Lundi soir, l'agence de presse Belga a annoncé que tous deux étaient attendus jeudi après-midi à la tête de l'Etat. Cela annule donc la signature du contrat naval. Et aucune nouvelle date n'a été annoncée.

Après un appel d'offres européen approfondi, la commande a été attribuée au consortium français composé du constructeur naval "Naval Group" et du spécialiste des drones (maritimes) "ECA Robotics". Pour cette mission, ils ont fondé une joint-venture belge nommée "Belgium Naval & Robotics". Ce groupe comprend également un certain nombre de fournisseurs et industriels belges, dont Flanders Ship Repair à Zeebrugge, qui sera responsable de la finition et de la maintenance électromécaniques des navires. Le consortium a promis de générer une activité économique considérable en Belgique, notamment avec une nouvelle usine de drones à Zeebrugge et deux centres de recherche. Cela signifierait des centaines d'emplois de haute technologie pour le port côtier.

Report sans nouvelle date

Après l'annonce du vainqueur du contrat le 15 mars, le réparateur de navires anversois "Engine Deck Repair" (EDR), faisant partie de l'un des deux consortiums perdants, a contesté l'attribution du contrat avec une procédure d'urgence devant le Conseil d'État. Selon EDR, le dossier était incomplet et un certain nombre de documents avaient été incorrectement déclarés confidentiels. Le 30 avril, le Conseil d'État a rejeté la requête d'EDR en la considérant comme irrecevable, car elle avait été présentée par un seul des membres du consortium "Sea Naval Group". EDR a alors réfléchi pour une procédure d'appel mais a apparemment décidé de ne pas le faire, une signature définitive du contrat ayant été annoncée pour le jeudi 6 juin.

Les négociations gouvernementales ont désormais priorité sur la signature de Didier Reynders, de la secrétaire d’État néerlandaise à la Défense, Barbara Visser, et des directeurs généraux Hervé Guillou de Naval Group et Guénaël Guillerme de ECA Robotics. Tant qu'aucune nouvelle date n'aura été annoncée, il est possible que la signature de ce contrat de plus d'un milliard d'euros soit transférée du gouvernement actuel en charge des affaires courantes au nouveau gouvernement fédéral.

Source : flows.be

 

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Finalement, après m'être entretenu avec des personnes qui connaissent bien le dossier, il ressort que tout ceci ne serait qu'une manœuvre de désinformation provenant d'une guéguerre flamando-flamande entre le port d'Anvers (qui ne recevra rien du tout dans ce contrat) et le port de Zeebrugge (qui lui sera le grand bénéficiaire de ce contrat). Les anversois n'ont toujours pas digéré l'élimination du réparateur de navires local EDR (qui faisait partie du consortium Naval Sea Solutions) et ils font tout ce qu'ils peuvent pour pourrir le projet !

Mais, le contrat a bel-et-bien été notifié au consortium par la défense belge qui est en charge du projet, sans quoi la Défense belge et Naval Group n'auraient jamais publié le 22 mai cette info sur leur site officiel : mil.be - belgium-naval-and-robotics.be      

Le contrat étant notifié, il ne restait donc plus qu'a organiser la traditionnelle cérémonie (devant les caméras de télé) qui est d'usage pour ce genre de gros contrat international avec la signature des ministres de la défense belge et néerlandais ainsi que celles des patrons de Naval Group et de ECA Robotics, et c'est justement cette cérémonie qui devait avoir lieux jeudi après-midi à Bruxelles qui a été annulée, puisque le ministre de la défense, Didier Reynders, a été entre-temps nommé informateur par le roi en vue de la formation du futur gouvernement !

Et donc, cérémonie ou pas, l'affaire suit son cour...

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il y a 24 minutes, Fusilier a dit :

Qu'est-ce qu'il faisait là, cet soum?  

C'était une attraction qu'on pouvait visiter, mais je ne sais pas comment ils se sont débrouillés avec les militaires russes pour le faire venir à Zeebrugge en 1996 !?

Il faisait partie du décor et quand tu devais te rendre à la base navale de Zeebrugge tu passais obligatoirement devant

m25b10.jpg

 

Modifié par wielingen1991
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Il y a 2 heures, wielingen1991 a dit :

Des nouvelles vues 3D du nouveau navire de recherche océanographique BELGICA :

Il a été pensé pour aller dans les glaces?  Je dis ça à cause des deux "pigeonniers" , celui au-dessus de la passerelle et celui au-dessus de l'étrave  

D9W159bW4AEsiuH.jpg

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il y a 6 minutes, Fusilier a dit :

Il a été pensé pour aller dans les glaces?  Je dis ça à cause des deux "pigeonniers" , celui au-dessus de la passerelle et celui au-dessus de l'étrave 

D'après ce qui est écrit dans les specs, il sera prévu pour pouvoir aller en arctique en été : http://www.belspo.be/belspo/NewRV/specification_fr.stm

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Focus sur la TOOL BOX de ECA

 

Opening the toolbox: ECA’s solution for the Belgian-Dutch MCM program
This-is-what-the-Future-Belgian-Dutch-MC

ECA Group has been supplying the Belgian Navy for almost 40 years, through the delivery of PAP mine neutralization autonomous unmanned vehicles (AUV) operated from Tripartite-class MCM vessels. Today, ECA Group, via its ECA Robotics subsidiary, is set to provide the Belgian and Dutch Navies with a truly innovative suite of autonomous systems under a 450M€ contract.

Naval News sat down with ECA Group’s Daniel Scourzic, VP Strategic Programs, to learn all about the company’s wide offer.


https://www.navalnews.com/naval-news/2019/06/opening-the-toolbox-ecas-solution-for-the-belgian-dutch-mcm-program/

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