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Coopérations franco-britanniques


Bighoz
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un SNLE britannique serait-il crédible aux yeux d'un adversaire pour garantir des intérêts purement français ?

ce qui est déjà complexe pour le conventionnel est-il envisageable pour le nucléaire ?

1. Meme si c'est un SNLE britannique en patrouille, il te resterait 2 SNLE francais en reserve. Avec un SNLE francais en IPER, l'autre serait peut-etre deja en mer pour un entrainement ou sur le trajet aller/retour de la zone de patrouille. Vu de dehors ca resterait credible, vu que l'adversaire ne sait pas ou sont les soums de chaque pays, donc il serait en train de jouer au poker.

2. Je suis peut-etre le seul a le penser, mais la cooperation dans le conventionnel est infiniment plus complexe que pour le nucleaire. Deja il faut se mettre d'accord sur ou on envoie son CVF/PA2 bi-national - on le garde en Europe pour des exercices OTAN, on l'envoie gesticuler en Ocean Indien, devant la Libye etc? Et ca c'est meme avant le debut des tirs. S'il faut tapper sur quelqu'un, alors qu'est-ce qui ce passe si la GB ne veut pas te donner son CVF alors que le PA2 est en IPER? Alors que sur un SNLE, la zone de patrouille est la meme pour les 2 pays, et il y a 16 silos qu'on peut repartir entre chaque pays. Manque plus que mettre deux chaines de tir exclusivements nationales a bord de chaque soum, avec les quelques officiers necessaires pour cela, et trouver un moyen pour que l'autre pays ne puisse pas entraver le tir. Pas simple, mais surement plus facile que d'etre toujours d'accords sur notre politique etrangere!

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1. Meme si c'est un SNLE britannique en patrouille, il te resterait 2 SNLE francais en reserve. Avec un SNLE francais en IPER, l'autre serait peut-etre deja en mer pour un entrainement ou sur le trajet aller/retour de la zone de patrouille. Vu de dehors ca resterait credible, vu que l'adversaire ne sait pas ou sont les soums de chaque pays, donc il serait en train de jouer au poker.

Tout dépend de quoi on parle. S'il s'agit d'atomiser un pays qui vient d'attaquer un de nos DOM TOM que les anglais ne veulent pas défendre, pourquoi pas on pourra attendre quelques jours que notre SNLE sorte du port. Et s'il s'agit de venger Marseille, les Anglais devrait de toute façon le faire.

Enfin c'est aussi une façon de dire que dés qu'on touche au intérêt majeur de l'UE, il faudra s'attendre à une riposte de la dissuasion nucléaire commune.

2. Je suis peut-etre le seul a le penser, mais la cooperation dans le conventionnel est infiniment plus complexe que pour le nucleaire. Deja il faut se mettre d'accord sur ou on envoie son CVF/PA2 bi-national - on le garde en Europe pour des exercices OTAN, on l'envoie gesticuler en Ocean Indien, devant la Libye etc? Et ca c'est meme avant le debut des tirs. S'il faut tapper sur quelqu'un, alors qu'est-ce qui ce passe si la GB ne veut pas te donner son CVF alors que le PA2 est en IPER? Alors que sur un SNLE, la zone de patrouille est la meme pour les 2 pays, et il y a 16 silos qu'on peut repartir entre chaque pays. Manque plus que mettre deux chaines de tir exclusivements nationales a bord de chaque soum, avec les quelques officiers necessaires pour cela, et trouver un moyen pour que l'autre pays ne puisse pas entraver le tir. Pas simple, mais surement plus facile que d'etre toujours d'accords sur notre politique etrangere!

Enfin mets toi à la place des militaires chargé d'exécuter la mission. Sur le porte-avions tu va voir partir en mission des avions qui feront une action illégale (définition d'une agression non ordonné/soutenue par ton gouvernement) et tu deviens donc responsable de la mort de quelques dizaines de personnes. Mais il reste peu probable qu'on te condamne pour ne pas avoir fait d'actes de sabotages. Par contre si tu es dans un SNLE et que tu laisses tirer des missiles nucléaires, tu deviens responsable d'un génocide/crime contre l'humanité. Et là tu mériterais largement d'être condamné pour non sabotage si tu en avais la possibilité.

Sérieusement comment crois tu qu'il soit possible de faire 2 chaines de commande indépendante et qu'une partie de l'équipage ne puisse pas empêcher l'autre de tirer ? Même en supposant que le SNLE soit dans le bon secteur (c'est pas le même pour atteindre la Russie, l'Afrique du Sud ou la Corée du Nord) il ne peut pas forcement tirer à n'importe quelle profondeur donc il risque d'y avoir un début de mutinerie pendant la mise en position de tir. En supposant que les 2 centre de commande soient dans des pièces complétement isolés (et interdite à l'autre nationalité) il risque d'être assez facile de saboter le SNLE pour l'empêcher de lancer ses missiles. En plus c'est assez "facile" de détruire un SNLE, il suffit de faire exploser un des missiles donc les marins risquent de se poser la question, "Est-ce que je laisse ce rosbif faire un génocide et tuer plusieurs millions de personne ou je me sacrifie avec une centaine de personne pour en sauver 10 000 fois plus ?"

A mon avis il est complètement hors de question d'embarquer une vingtaine de rosbiff extrêmement compétant et endoctriné (bah oui dans les forces nucléaires la question du sacrifice ultime pour son pays n'est pas que rhétorique) en espérant qu'ils ne seront pas capable d'empêcher au cours des trois prochains mois une petite centaine de marins de faire leur mission. La seule chose qui est possible, c'est que le SNLE anglais reçoivent l'ordre de tir de la part gouvernement qui aura été "obligé" de lui transmettre à la demande du gouvernement français. Reste juste à espérer que nos gouvernements soient d'accord sur des sujets aussi graves.

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Pour ceux qui trouvent cette solution stupide, je rappelerai simplement qu'un SNLE c'est 2.5 milliards (coque nue) et au bas mot 4.5 milliards developement et missiles compris. Donc on peut largement se payer le PA2 et des fregates et aeronefs supplementaires pour l'annulation d'un seul SNLE. Forcement ca peut aider a mettre tout le monde d'accord, y compris les americains qui auraient certainement leur mot a dire vu que la France aurait alors le droit de tir sur un missile Trident fabrique et entrenu aux US).

HK

Tes chiffres sont erronés et sous estimés.

Un SNLE ,ce sont 15 milliards tout compris en coût de possession sur les 30 ans de durée de vie, SANS la R&D.

D'ailleurs, rappelles toi que les crédits d'équipement de la dissuasion sont de 3 milliards par an (R&D incluse), et qu'il faut presque un milliard en fonctionnement.

Cela fait près de 120 milliards sur 30 ans.En fait, c'est autant que l'ensemble de l'équipement conventionnel des armées en coût marginal de production hors R&D.

Mais ce qui serait stupide c'est de perdre la cohérence de la dissuasion, clef de voute de notre capacité de défense (ce ne sont pas avec 270 avions de combat, 8 brigades et un groupe aéronaval qu'on est une puissance militaire de premier rang) et la capacité de dissuader seule une grande puissance.

On est déjà au minimum, ainsi les spécialistes français et étrangers le savent. ;)

En dessous,  on devient vulnérable au chantage d'une grande puissance.

La décision ultime d'emploi du feu nucléaire ne se partage pas et l'indépendance de décision doit subsister.

Les Américains tiennent les Britanniques dans leurs mains, veulent que cela reste comme cela, et ne feront rien pour nous aider.

Aucune grande puissance ne croira que Londres accepte de se faire rayer de la carte pour soutenir une opération décidée seule par Paris et réciproquement, donc il n'y a plus de dissuasion.

La dissuasion ne représente que 11% du budget défense (de 38 milliards), est très optimisée en coût, et c'est ailleurs qu'il faut trouver les économies et optimisation sur le fonctionnement pour faire plus en équipement conventionnel.Et là il y a de la marge notamment sur l'administratif.

Avec les Britanniques, on peut collaborer sur des briques techniques, industrielles et d'échange d'expérience sur la dissuasion et ce n'est pas si mal.

Le reste, c'est du discours à destination de l'opinion publique et rien d'autre.

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je ne sais pas mais je pensait que ce petit morceau de l'esprit de gaulle étais bien ancrés dans les têtes françaises, manifestement je me suis trompé

Je crois que nous sommes à deux doigts d'un changement important pour nos deux pays. S'il n'y a pas d'évolution stratégique, nous n'aurons bientôt plus d'argent pour nos joujoux atomiques et donc le risque de déclassement est proche.

Bref, chanter à tout bout de champ "Gaullsime Gaullisme", ca va bien, au bout de 50ans, ca va aller.

Un SNLE ,ce sont 15 milliards tout compris en coût de possession sur les 30 ans de durée de vie, SANS la R&D.

D'ailleurs, rappelles toi que les crédits d'équipement de la dissuasion sont de 3 milliards par an (R&D incluse), et qu'il faut presque un milliard en fonctionnement.

Cela fait près de 120 milliards sur 30 ans.En fait, c'est autant que l'ensemble de l'équipement conventionnel des armées en coût marginal de production hors R&D.

Mais ce qui serait stupide c'est de perdre la cohérence de la dissuasion, clef de voute de notre capacité de défense (ce ne sont pas avec 270 avions de combat, 8 brigades et un groupe aéronaval qu'on est une puissance militaire de premier rang) et la capacité de dissuader seule une grande puissance.

On est déjà au minimum, ainsi les spécialistes français et étrangers le savent. ;)

En dessous,  on devient vulnérable au chantage d'une grande puissance.

La décision ultime d'emploi du feu nucléaire ne se partage pas et l'indépendance de décision doit subsister.

Les Américains tiennent les Britanniques dans leurs mains, veulent que cela reste comme cela, et ne feront rien pour nous aider.

Aucune grande puissance ne croira que Londres accepte de se faire rayer de la carte pour soutenir une opération décidée seule par Paris et réciproquement, donc il n'y a plus de dissuasion.

La dissuasion ne représente que 11% du budget défense (de 38 milliards), est très optimisée en coût, et c'est ailleurs qu'il faut trouver les économies et optimisation sur le fonctionnement pour faire plus en équipement conventionnel.Et là il y a de la marge notamment sur l'administratif.

Avec les Britanniques, on peut collaborer sur des briques techniques, industrielles et d'échange d'expérience sur la dissuasion et ce n'est pas si mal.

Le reste, c'est du discours à destination de l'opinion publique et rien d'autre.

Un discours bien huilé et parfaitement logique qui aurais certainement du mal à être audible au dela des limites de ce forum.

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Je crois que nous sommes à deux doigts d'un changement important pour nos deux pays. S'il n'y a pas d'évolution stratégique, nous n'aurons bientôt plus d'argent pour nos joujoux atomiques et donc le risque de déclassement est proche.

Bref, chanter à tout bout de champ "Gaullsime Gaullisme", ca va bien, au bout de 50ans, ca va aller.

Un discours bien huilé et parfaitement logique qui aurais certainement du mal à être audible au dela des limites de ce forum.

Ce n'est pas un discours, ce sont juste des faits et des données factuelles.Facilement accessible en source ouverte ou pour quelqu'un qui veut s'en donner la peine. ;) Pour en revenir à une coopération bi-nationales entre ces 2 pays.Londres se trouve donc dans le choix de 3 ou 4 options en matière de dissuasion nucléaire.La première, est l'abandon simple à la fin de retrait de service de ses 4 SSBN/SNLE, elle opte pour une rupture capacitaire et économise de très nombreux milliards d'£ par la suite.La seconde, Londres opte pour la continuité et prolonge les coopérations atlantiques avec les américains pour ses futurs missiles et aides dans le développement des ses futurs SSBN/SNLE, avec ses avantages et ses inconvénients tant débattus ici ou ailleurs.

La troisième option, elle s'oriente pour une indépendance totale et une BITD sur ces domaines et composantes, elle fait comme la France et investit toute seule dans des vecteurs, coques grises, missiles, sous ensembles et TNO. Voir le coût en R&D/R&T et coûts totaux.

La quatrième option, elle choisit une nouvelle directive et de nouveaux partenaires industriels, des alliances et des coopérations dans tous les secteurs afférents à la thématique.Elle se rapproche de Paris et voit si l'aventure peut-être belle et réaliste.Si elle trouve son compte, si elle est indépendante et continue à parfaire son savoir faire ou à l'optimiser. ;)

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Compte tenu des rationalisations en cours dans le budget britannique et des prises de distance qui semblent de plus en plus frequentes entre UK et US, les britanniques pourraient tres bien choisir de se passer de leurs SNLE (qui ne serviraient a rien sans assistance et directives US) en re-investissant une partie des economies dans leurs programmes de SNA, SNAs qui restent les acteurs majeurs  de la souverainete maritime en toutes circonstances.

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Compte tenu des rationalisations en cours dans le budget britannique et des prises de distance qui semblent de plus en plus frequentes entre UK et US, les britanniques pourraient tres bien choisir de se passer de leurs SNLE (qui ne serviraient a rien sans assistance et directives US) en re-investissant une partie des economies dans leurs programmes de SNA, SNAs qui restent les acteurs majeurs  de la souverainete maritime en toutes circonstances.

100% d'accord avec toi : dans la mesure où leur dissuasion nucléaire n'est pas vraiment indépendante, ils feraient mieux de l'abandonner et de réinvestir les 3/4 des économies ainsi réalisées dans l'équipement de leurs forces classiques.
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100% d'accord avec toi : dans la mesure où leur dissuasion nucléaire n'est pas vraiment indépendante, ils feraient mieux de l'abandonner et de réinvestir les 3/4 des économies ainsi réalisées dans l'équipement de leurs forces classiques.

100% d'accord avec toi : dans la mesure où leur dissuasion nucléaire n'est pas vraiment indépendante, ils feraient mieux de l'abandonner et de réinvestir les 3/4 des économies ainsi réalisées dans l'équipement de leurs forces classiques.

Les Britanniques affirment aussi quand même qu'ils ont l'autonomie d'usage en défense et donc ça dissuade un adversaire , même si ce dernier peut douter de la réalité.

Mais l'incertitude est dissuasive.Et les armes nucléaires restent produites chez eux.

Si les Britanniques abandonnent la dissuasion, ils n'auront plus aucune marge de manœuvre pour intervenir sans les USA.

Sans dissuasion ,tu ne fais plus d'OPEX indépendante car n'importe quelle puissance nucléaire peut te ramener à la raison comme en 1956 en te menaçant, si tu marches sur ses plate bandes. =)

Ou pire, que ta flotte ou ta tête de pont OPEX fassent l'objet d'une frappe nucléaire tactique...légitime pour la puissance, si tu es perçu comme un agresseur.

Tu n'es plus une grande puissance militaire, donc ta force armée tu la réserves en défense de ton territoire si tu veux éviter le sort à la Saddam Hussein.

Saddam Hussein et Milosevic ont été les seuls dirigeants à envahir leur voisin sans soutien d'une puissance nucléaire depuis 1945.

Au bilan, les USA leurs sont rentrés dedans.  :lol:

Donc, ils feront comme les autres pays de l'OTAN, c'est à dire qu'ils feront le minimum nécessaire pour avoir les bonnes grâces des USA et n'interviendront qu'à la demande des USA.La vassalité sera complète.

Dans ces conditions le conventionnel baissera aussi, car pourquoi investir dans des capacités qui ne servent qu'aux USA qui ont tout, et vu qu'il n'y a pas de menace conventionnelle à leur frontière ou risque d'invasion de leur territoire ?

L'argent économisé ne servira pas au conventionnel qui baissera aussi car il n'aura plus aucune raison d’être à ce niveau pour la projection.

Tout ceci serait la même chose pour la France si elle abandonnait sa dissuasion; nous ne ferions pas plus que l'Italie ou l'Allemagne.

Il n'y aura jamais transfert des crédits de la dissuasion vers le conventionnel, mais baisse pur et simple de l'investissement militaire.

Et d'ailleurs ,je serais pour car si mes impôts pour la défense, servent uniquement à l'OTAN et à la politique américaine, autant faire au minimum.

C'est pour cela que les pays OTAN non nucléaire font le minimum et n'ont même plus de capacité de commandement en national pour la plupart.Faire plus est du gaspillage.

Rendons à César!

Ce n'est pas De Gaulle qui a décidé d'avoir une dissuasion: la décision a été prise dès 1954, par Pierre Mendès France qui était SFIO (socialiste), et suite au fiasco de l'expédition de Suez la décision est devenue publique et l'investissement massif.De Gaulle lui a fait prendre encore plus l'ampleur.

Si après 1960 les socialistes ont été contre la force de dissuasion française, c'est parce que ils voulaient la même chose que les Britanniques en réalité: une force nucléaire construite à partir des systèmes américains pour économiser et par atlantisme, et on en serait au même point que les Britanniques.

Notons d'ailleurs que la politique britannique de dissuasion couplée avec les américains en conséquence de Suez, et l'abandon des systèmes nationaux comme le missiles Blue Streak et les bombardiers stratégique V (et le TRS2), a été décidée par les travaillistes anglais.

http://philippe-segur.net/En%20ligne/E8FA4631-713C-478E-AF08-4B804C67716C.html

Pourtant, ce sont les gouvernements socialistes de la fin de la IVème République qui ont été les initiateurs du programme de recherche nucléaire dans le domaine militaire. À la fin de l’année 1954, Pierre Mendès-France, président du Conseil, a pris la décision de lancer un programme secret d’études et de préparation d’un prototype d’arme nucléaire et d’un sous-marin atomique[5]. En juillet 1956, Guy Mollet, chef d’un gouvernement dans lequel François Mitterrand occupe la fonction de ministre de l’Intérieur, a annoncé au parlement sa décision de faire réaliser des charges atomiques explosives[6]. Depuis 1960, néanmoins, la SFIO a pris fermement parti contre la force de frappe pour des motifs tenant à la fois à ses penchants atlantistes et à son opposition au général de Gaulle[7].

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  • 1 month later...

détails sur la coopération nucléaire France - UK sur le projet EPURE et TDC.

http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/capacites-milit-%E2%80%93-exercices-ue/la-cooperation-franco-britannique-sur-le-nucleaire-dans-le-detail.html

La réalisation d’infrastructures communes devrait permettre – selon l’étude d’impact – un partage des coûts et une économie de 450 millions d’euros pour chaque pays sur la période : 200 millions d’euros pour la période 2015-2020, de 200 à 250 millions pour la période après 2020. Pour mémoire, le maintien d’une capacité nucléaire militaire représente un « effort annuel de l’ordre de 3 milliards d’euros pour le Royaume-Uni et de près de 3,5 milliards d’euros pour la France ». NB : L’économie réalisée est donc relativement faible, ramenée par an, de l’ordre de moins de 40 millions d’euros annuel, dans la phase de montée en puissance, beaucoup moins ensuite.

ensuite = 4 millions d'euros par an de 2020 à 2080.
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http://rafalenews.blogspot.com/2011/06/royal-navy-pilots-to-fly-rafale-soon.html

"The first five of 30 Royal Navy pilots have begun French language training at the defence college in Paris before they join the carrier, the Charles de Gaulle, where they will fly Rafale jets.

They will spend 16 weeks studying French so that they are able to communicate with their colleagues on board the vessel.

While they will wear their own uniforms they will sleep, eat and work alongside French fighter pilots, in what has been described as a major test of co-operation for the two Navies."

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http://rafalenews.blogspot.com/2011/06/royal-navy-pilots-to-fly-rafale-soon.html

"The first five of 30 Royal Navy pilots have begun French language training at the defence college in Paris before they join the carrier, the Charles de Gaulle, where they will fly Rafale jets.

They will spend 16 weeks studying French so that they are able to communicate with their colleagues on board the vessel.

While they will wear their own uniforms they will sleep, eat and work alongside French fighter pilots, in what has been described as a major test of co-operation for the two Navies."

Déjà posté à 17h15 par François http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=9028.msg528284#msg528284

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Les 2 anciennes rivales qui se rapprochent au point de partager les mêmes sièges de pilotes et les mêmes chambres, "oh my goodness ! That's terrific my friends !!" :-X

Plaisanterie mise à part c'est une bonne nouvelle et mieux vaut tard que jamais, comme dit l'adage

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un pilote allemand n'avait pas gardé ses mains au chaud sur ses parties intimes au decollage, comme il se doit. du coup au catapultage, sous l'effet de l'acceleration il a tiré sur le manche, et l'appareil s'est lancé dans une ressource trop raide a une vitesse trop faible, et a decroché (si je ne m'abuse, je ne suis pas pilote)>>>>a la flotte

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Question : Si un des pilotes de la RAF fait faire un joli plongeon dans l'eau à un rafale M, comme le pilote allemand sur le SEM, les anglais devront payer la livraison d'un autre rafale M, non ?  Tongue En tous cas j'éspère bien ! 

ça va pas la tête et puis quoi encore?  :O

C'est pas une entreprise familiale la Marine, on ne fait pas payer l'avion crashé au crasheur, et on ne fait pas payer la frégate échouée à l'échoueur!

Si on a des pilotes Anglais aux commandes de Rafale, ils auront suivi le même entrainement, connaîtront les mêmes procédures, seront tout aussi qualifiés qu'un pilote français, et feront donc les même erreurs qu'un pilote français.

C'est comme ça.

Moi aussi ça m'a traversé la tête de leur faire payer un avion s'ils le perde, mais honnêtement ce n'est pas crédible. Déjà, je doute qu'on les fasse venir à bord gratos pour le plaisir. Il y aura un prix ou une contre-partie. En échange, on en accepte les risques.

Si un Anglais crash un Rafale et qu'on demande aux Anglais de payer la facture, que ce passera-t-il le jour où nos avions s'entraineront sur le CVF et qu'on plante un Rafale sur le pont, dans l'îlot ou sur 2 ou 3 F-35C alignés sur le côté? On leur achète un nouveau PA?

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un pilote allemand n'avait pas gardé ses mains au chaud sur ses parties intimes au decollage, comme il se doit. du coup au catapultage, sous l'effet de l'acceleration il a tiré sur le manche, et l'appareil s'est lancé dans une ressource trop raide a une vitesse trop faible, et a decroché (si je ne m'abuse, je ne suis pas pilote)>>>>a la flotte

En fait, il a tiré sur le manche ET sur la manette, avec l'accélération.

Réduction de gaz en sortie de catapulte + prise d'incidence = décrochage totalement inévitable.

C'est pas pour rien qu'on demande aux pilotes de tenir les mains sur les olives, ou sur les poignées de verrière pour les avions qui en sont équipés, a partir du signal de catapultage.

La reprise en main des commandes doit se faire en sortie de pont.

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J'ai deux questions.

1)Avant d'apponter ou d'etre catapulté les pilotes Brits vont ils suivre un circuit de formation comparable à celui des pilotes Français et à partir de quel stade, incorporation directe à Landi ou passage obligatoire à St-Dizier et son escadron de transformation Rafale?

2)Sans PA et sans avions comment ces pilotes conserveront ils leur qualification à l'appontage?

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J'ai deux questions.

1)Avant d'apponter ou d'etre catapulté les pilotes Brits vont ils suivre un circuit de formation comparable à celui des pilotes Français et à partir de quel stade, incorporation directe à Landi ou passage obligatoire à St-Dizier et son escadron de transformation Rafale?

2)Sans PA et sans avions comment ces pilotes conserveront ils leur qualification à l'appontage?

Au dela des pilote il faut former tout le personnel aéro de pont piloter les catapultage et les récupération ... La formation risque de s'étaler sur lonnnnnnngtemps avoir d'etre autonome, d'ici la les pilote et techniciens brits vont surement passé le plus clair de leur temps en échange sur les PA francais et US.

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