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Frégate hollandaise


semper_fidelis
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que la marine neerlandaise dispose du plus gros budget, ça n'a pas empêché les autres composantes d'avoir du bon matos AH 64, leo 2A et autres broutilles... pour les deux sous-marins nucléaires :lol: ça parcontre je dirais que c'est pas un bon achat... on devrait former de nouveaux équipages et tout, perte de temps, d'argent, etc... la marine Belge et la marine Neerlandaise ont fusioné depuis peu non? je sais qu'elle garde une certaine autonomie mais à quel niveau cette fusion?

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que la marine neerlandaise dispose du plus gros budget, ça n'a pas empêché les autres composantes d'avoir du bon matos AH 64, leo 2A et autres broutilles...

Biensur mais n'empêche que pour un pays de cette taille, les hollandais ont une marine énorme, moderne et compétante.

pour les deux sous-marins nucléaires :lol: ça parcontre je dirais que c'est pas un bon achat... on devrait former de nouveaux équipages et tout, perte de temps, d'argent, etc...

la belgique n'aura biensur jamais de sous-marins nucléaires mais par contre l'acquisition, en plus des 2 M-frégates hollandaises, de deux patrouilleurs et d'un remorqueur de haute mer est prévue.

la marine Belge et la marine Neerlandaise ont fusioné depuis peu non? je sais qu'elle garde une certaine autonomie mais à quel niveau cette fusion?

Non ce n'est pas une fusion mais une coopération au niveau des opérations en mer, de la formation et l'entraînement du personnel naviguant, de la logistique.
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t'es sûr de ce que tu dis là?

Ah c'est le grand boss de la marine belge qui l'a dit dans son discours du 09 Janvier 2006 !

On ne sait pas encore quel type de patrouilleur mais il serait question de 2 nouveaux patrouilleurs rapides !?

Le commandant de la Composante Marine donne sa vision et ses objectifs

Le 09 Jan 06, l'Amiral de flotille Jean-Paul Robyns a expliqué sa vision et ses objectifs qu'il résume en une expression 'aller au travail avec le sourire'. Ceci peut paraître simpliste mais il s'agit pour chacun de connaître non seulement sa fonction et ce que l'on attend de lui mais aussi les valeurs et l'avenir de la composante Marine. Il a abordé trois sujets principaux: les moyens, l'organisation et bien sûr le personnel.

En ce qui concerne les moyens, le contrat d'achat de deux M-frégates néerlandaises a été signé le 22 Déc 05, le jour de l'investiture de notre nouveau COM. Le premier navire, le Karel Doorman, sera livré en mars 2007 et le second, le Willem Van der zaan, au début de 2008. Il s'agit certes d'un pas supplémentaire dans le cadre de notre coopération avec la Marine des Pays-Bas mais la formation des équipages, le programme du F911 Westdiep et la préparation de la vente de nos frégates actuelles représenteront un effort considé-rable qui ne devra être fait avec la collaboration du personnel et non au détriment du personnel.

Nos autres capacités ne sont pas en reste. En ce qui concerne la lutte contre les mines, le programme de CUP (Capability Upkeep Programme) des CMT se poursuit comme prévu, le A960 Godetia adapté naviguera à nouveau cet été et se préparera pour être NRF (Nato Reaction Force) en 2007 alors que le nouveau système REMUS permettra d'intervenir dans les eaux peu profondes (moins de dix mètres). D'autre part, une partie des dix hélicoptères de type NH90 qui seront livrés à la Défense seront navalisés non pas afin de remplacer les Alouettes III mais pour effectuer les missions de Search and Rescue et être embarqués à bord des M-frégates. Enfin, les RDS (Ready Duty Ships) deviennent la première priorité de remplacement avec comme objectif, l'acquisition de deux patrouilleurs et d'un remorquer de haute mer.

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alors là j'en reviens pas... faut croire que c'est les années shopping là... vu tout ce qu'on est en train de dépenser pour l'équipement... mais les deux patrouilleurs tel qu'ils soient serviront à quoi? (celui qui me sort à patrouiller, je le dégomme :lol:) les fleuves de la Belgique, hum hum... à moins de remplacer les M frégates dans leur rôle de police maritime

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mais les deux patrouilleurs tel qu'ils soient serviront à quoi? (celui qui me sort à patrouiller, je le dégomme :lol:) les fleuves de la Belgique, hum hum... à moins de remplacer les M frégates dans leur rôle de police maritime

Oui c'est ça un rôle de police maritime et les 2 patrouilleurs seront les "Ready Duty Ship" avec pour tâches principales :

- Search and Rescue

- Plate-forme pour le "Plan de catastrophe Mer du Nord"

- Contrôle et verbalisation de la garde de pêche

- Lutte anti pollution en mer

- Destruction d'explosifs en mer

- etc...

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Voilà la mission des 2 futurs patrouilleurs :

La surveillance maritime adopte une nouvelle structure.

De concert, pour éviter la galère

Une surveillance côtière efficace se révèle indispensable pour guider, protéger et contrôler au quotidien la navigation dans les eaux territoriales belges. C'est d'autant plus vrai que dans cette zone au trafic maritime intense, pas moins de 23 instances officielles se partagent les compétences et que les prescriptions y sont de plus en plus nombreuses et variées. C'est notamment grâce à la composante marine, qui a pris l'initiative dans la réalisation d'une action coordonnée et structurée, que la surveillance côtière a été restructurée depuis l'été 2003.

Les eaux territoriales belges de la Mer du Nord sont avant tout cruciales pour la marine marchande. L'essentiel du trafic maritime vers les installations portuaires d'Anvers et de Rotterdam transite par nos eaux territoriales. Elles sont également parcourues par des chalutiers, ferry-boats, voiliers et yachts. On y exerce aussi de nombreuses activités, par exemple la recherche scientifique, les exercices militaires et l'exploitation du sable et du gravier. Enfin, il faut tenir compte de maints facteurs restrictifs : les zones maritimes protégées, les parcs d'éoliennes sur bancs de sable et le réseau de câbles et de conduites sous-marins.

Pour assurer le respect des règles et législations existantes dans plusieurs domaines, une surveillance côtière efficace et bien outillée s'avère indispensable. C'est à cet effet qu'ont été votées les lois du 20 janvier 1999 sur la protection du milieu maritime et du 22 avril 1999 sur la zone économique exclusive de la Mer du Nord. Une conséquence importante a été d'étendre la zone de responsabilité belge en mer jusqu'à 3450 km2, soit la taille d'une province belge moyenne. Le conseil des ministres de juin 1999 décida d'ailleurs de créer un groupe de travail de surveillance côtière, ayant comme principal objectif d'optimiser la coordination de tous les départements impliqués.

Des tâches multiples

M. Ben Wouters, responsable de la surveillance côtière dans la composante marine, est impliqué depuis le début du projet. "Les 23 administrations publiques concernées étaient représentées dans le groupe de travail. Notre mission a d'abord consisté à dresser un inventaire de tous les moyens existants, de toutes les réglementations en vigueur et des besoins en moyens neufs. Nous avons ensuite coordonné les divers systèmes de surveillance et rédigé un scénario dressant la liste de toutes les tâches d'une surveillance côtière commune. Cela comprend concrètement le search and rescue (SAR), les interventions en cas de catastrophe en mer, le trafic maritime (qui implique par exemple le dragage des chenaux, l'évacuation des épaves et des munitions de guerre, le contrôle radar, le balisage), le contrôle des navires, équipages et infrastructures, la protection du trafic et des ports, la sécurisation des infrastructures en mer et sur terre, les tâches de police, la protection et la gestion du milieu marin, la recherche scientifique et hydrographique, les relations publiques et la prévention et la répression relative aux lois et prescriptions en matière de douane, de fiscalité, d'immigration et de santé publique. Enfin, nous avons également rédigé un dossier technique pour un nouveau patrouilleur. L'inventaire a montré que les moyens existants étaient pauvres et dépassés. Nous avions donc besoin d'un vaisseau d'intervention performant."

Quatre piliers

Les efforts du groupe de travail ont débouché sur l'arrêté royal du 13 mai 2003 qui définit la nouvelle structure du contrôle maritime. "Elle s'articule autour de quatre organes : un organe politique, le Maritime Rescue Coordination Center (MRCC), un secrétariat permanent et une plate-forme de concertation", reprend Ben Wouters. "Le service public fédéral de l'Intérieur préside l'organe politique, dans lequel siègent le gouverneur de la province de Flandre occidentale, le président des services fédéraux des Affaires scientifiques, techniques et culturelles, des représentants de la Région Flamande, des services publics fédéraux de l'Intérieur, de la Mobilité et du Transport, de la Santé Publique, des Finances, de l’économie et de la Défense.

Le MRCC pourrait être comparé à la centrale d'urgence 100 mais pour la Mer du Nord. Accessible 24 heures sur 24, il centralise tous les appels d'urgence et tous les messages d'incidents des zones littorales belges. En cas de problème, il alerte aussi tous les départements concernés. Le secrétariat permanent emploie trois collaborateurs : un de la police maritime, un du département de l'environnement et un officier de réserve de la marine. La plate-forme de concertation, enfin, réunit des responsables des départements compétents, actifs sur le terrain. L'organe politique fait appel à cette plate-forme pour obtenir des conseils, pour préparer les dispositions réglementaires et définir les procédures. Cette plate-forme peut également soumettre des propositions et des conseils de sa propre initiative."

Rien ne l'arrête

La composante marine peut se considérer comme l'une des initiatrices de la nouvelle mouture de la surveillance côtière. En soi, avoir trouvé un consensus entre 23 instances différentes représente déjà un bel acquis. Il s'agit maintenant de retrousser ses manches pour relever de nombreux défis dans un avenir proche. Un accord de collaboration entre les ministères fédéraux et flamands s'impose d'urgence, parce que ces instances publiques de niveaux différents sont souvent en interférence. Les réglementations européennes doivent être traduites en directives nationales. Un plan opérationnel pour une action commune en cas de pollution maritime est également indispensable, de même qu'un code pour la sécurité des navires et des ports. La liste est encore longue… La nouvelle surveillance maritime a encore du pain sur la planche.

"Lorsque seront livrés les nouveaux patrouilleurs, la composante marine proposera volontiers ses services pour en assurer la gestion", conclut Ben Wouters. "Elle dispose en effet de tout le support logistique nécessaire, le savoir-faire et les moyens de formation. Une surveillance côtière bien équipée améliorerait sensiblement ses possibilités d'intervention."

Par Kris Van Doorsselaere et Didier Lemaire (VOX octobre 2004)

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