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19 hours ago, clem200 said:

Non, on en avait pas mal parlé en 2014. Même Bill Gates avait écrit un petit tweet marquant sont étonnement. 

A mettre en lien avec la différence de population entre les 2 payés tout de même. Et les usa sont assez peu consommateur par tête de pipe.

230 Kg/an/habitant contre 325 en France par exemple. 

Les habitudes constructive.

Les USA construisent énormément en bois et en acier... Peu en béton... Même les fondations.

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il y a une heure, g4lly a dit :

Les habitudes constructive. Les USA construisent énormément en bois et en acier... Peu en béton... Même les fondations.

Il est en revanche étonnant qu'il n'y ait pas plus de terre cuite - qui a de vrais avantages - intégrée dans les constructions contemporaines chinoises quand on connait l'importance de la terre - souvent crue - dans l'architecture traditionnelle chinoise, bien qu'il existe des différences entre régions.

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13 minutes ago, Boule75 said:

Ce ne sont pas des gages mais des otages. 

Les deux états ne sont pas exclusifs ...

On 12/12/2018 at 8:24 AM, Skw said:

Il est en revanche étonnant qu'il n'y ait pas plus de terre cuite - qui a de vrais avantages - intégrée dans les constructions contemporaines chinoises quand on connait l'importance de la terre - souvent crue - dans l'architecture traditionnelle chinoise, bien qu'il existe des différences entre régions.

Plus de détail sur la consommation de ciment https://www.lci.fr/international/ces-chiffres-qui-donnent-le-vertige-en-chine-la-siderante-boulimie-de-beton-1508207.html

Quote

Ces chiffres qui donnent le vertige : en Chine, la "sidérante" boulimie de béton

ECONOMIE - A l'heure des échanges mondialisés, de la finance dérégulée et des profondes mutations engendrées par la révolution numérique, les phénomènes économiques et leurs conséquences échappent bien souvent à notre compréhension. A partir d'un chiffre marquant, "metronews" vous propose chaque semaine de décrypter l'actualité économique. Aujourd'hui, les hauts et les bas du secteur du ciment chinois.

► Une comparaison "sidérante"
Bill Gates avait qualifié l’information de "sidérante". Il faut dire que la donnée qu’il révélait il y tout juste un an, reprise et analysée par le Washington Post , donne réellement le vertige : en seulement trois ans, de 2011 à 2013, la Chine a consommé plus de ciment que les Etats-Unis durant tout le 20e siècle. Une comparaison tirée des données de l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (U.S Geological Survey) et de la revue spécialisée International Cement Review.

Au-delà de la précision des chiffres, cette donnée donne la mesure de l’extraordinaire développement chinois de ces dernières années, alors que le pays continuent d'engager des projets pharaoniques, à l'image du barrage de Shuangjiankou d'une taille record de 314 mètres. Toutefois ce développement montre de sérieux signes de ralentissement à en croire justement les récentes données publiées dans le secteur du ciment chinois.

► Une demande qui s'écroule
En 2015, le bénéfice net du numéro un chinois du secteur, Anhui Conch, a ainsi chuté de 32%, rapportait  Reuters fin mars, tombant à 7,5 milliards de yuans (1,15 milliard de dollars). Une première depuis trois ans. En cause, le ralentissement de l'économie chinoise qui a frappé de plein fouet la construction. Et la compagnie de prévenir que l’année en cours pourrait être pire que la précédente. Une analyste partagée par les experts.

Il faut dire que les indices de conjoncture du secteur ne sont pas au beau fixe. En 2015, la demande de ciment en Chine a baissé de 5%, quand son augmentation moyenne dépassait les 8% entre 2010 et 2014. Dans ce contexte de net recul de la demande et du maintien de capacités de production toujours très élevées, la pression sur les prix ne s'est pas fait attendre, au grand dam des acteurs du secteur confrontés à une chute des prix. Entre fin 2014 et début 2016, le prix moyen du ciment a baissé de plus de 25%.

► Quelles conséquences dans le monde ?
D'autre part la politique du pouvoir chinois de réduire la dépendance du pays aux investissements publics et au secteur de l'immobilier dans lequel l'Etat a massivement investit depuis la crise financière de 2008 -, pèse sur le secteur de la construction.

De quoi inquiéter les pays exportateurs de matières premières et d'équipements comme l'Australie ou l'Allemagne notamment, dont les exportations vers l'empire du milieu représentent 2,5% du PIB, contre seulement 0,7% du PIB de son voisin français.

Ce mercredi toutefois, les douanes chinoises ont publié les résultats commerciaux du mois de mars, laissant espérer du côté de Pékin une stabilisation de la deuxième économie mondiale après huit mois de recul. Le niveau des importations s'est notamment révélé meilleur que prévu. Une satisfaction qui peut en partie s'expliquer par le regain de forme du secteur de l'immobilier, analysent les experts. Une bonne nouvelle pour les cimentiers.

 

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Il y a 5 heures, Boule75 a dit :

Ce ne sont pas des gages mais des otages.

En effet. On a annexé le Roussillon en prêtant de l'argent à un roi d'Aragon impécunieux en sachant pertinemment qu'il ne rembourserait jamais et qui a gagé le territoire en échange. Pour l'Alsace, la politique des réunions a eu un effet identique : on annexe beaucoup en espérant en récupérer un peu lors de la paix.

C'est sale oui. Mais ça marche. Les Romains ne faisaient pas autrement et c'est comme ça que l'on connaît Polybe.

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Docu de THEMA de Arte sur la gouvernance de Xi Jinping :

Le monde selon Xi Jinping

https://www.youtube.com/watch?v=ow_tQQzukfQ

A prendre avec des pincette, Arte ayant mis fin à un ton neutre depuis quelques années, le documentaire est assez négatif envers la personne Xi Jinping. Cependant il est intéressant de connaitre son parcours politique et administratif, à défaut d'autre chose ... 

 

 

 

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Le 12/12/2018 à 08:24, Skw a dit :

Il est en revanche étonnant qu'il n'y ait pas plus de terre cuite - qui a de vrais avantages - intégrée dans les constructions contemporaines chinoises quand on connait l'importance de la terre - souvent crue - dans l'architecture traditionnelle chinoise, bien qu'il existe des différences entre régions.

Pisé et bauge ont de vrais liens de parenté techniques (calibration, liant, coffrage, gâchage, ..) avec la construction en béton de ciment, ce qui fait que les corps de métiers ont évolué très naturellement de l'un vers l'autre. Certains appellent même ces matériaux des "bétons de terre".

La « Théorie-pratique » du pisé.

https://journals.openedition.org/tc/57

Modifié par Benoitleg
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Un article rédigé en Avril cette année par Geoffrey Garrett, doyen de The Wharton School.

Why the U.S.-China ‘Trade War’ Is Really About the Future of Innovation

Citation

Apr 09, 2018

ecent trade skirmishes between China and the United States are less about steel and soybeans and more about which country will be the leader in global innovation in the 21st century, writes Wharton dean Geoffrey Garrettin this opinion piece.

The escalation of tariffs between China and the United States is haunting the financial markets. “Manageable, orchestrated trade skirmishes” is probably the right description. But “trade war” is so much better a headline.

Either way, what is really going on is not about trade; it is about who will lead global innovation in the 21st century. Think less steel, soybeans and solar panels, and more electric vehicles, self-driving cars and artificial intelligence.

The electoral incentives are clear for the Trump administration to talk up links between wages and jobs and the mushrooming of America’s trade deficit with China over the past 15 years.

But the administration’s much bigger concern is China’s very real challenge to American global dominance in the innovation economy. Rising power vs. incumbent power normally refers to the growing military competition between China and the U.S. But it also describes rising Sino-American competition over the future of innovation.

Recent trade skirmishes between China and the United States are less about steel and soybeans and more about which country will be the leader in global innovation in the 21st century, writes Wharton dean Geoffrey Garrettin this opinion piece.

The escalation of tariffs between China and the United States is haunting the financial markets. “Manageable, orchestrated trade skirmishes” is probably the right description. But “trade war” is so much better a headline.

Either way, what is really going on is not about trade; it is about who will lead global innovation in the 21st century. Think less steel, soybeans and solar panels, and more electric vehicles, self-driving cars and artificial intelligence.

The electoral incentives are clear for the Trump administration to talk up links between wages and jobs and the mushrooming of America’s trade deficit with China over the past 15 years.

But the administration’s much bigger concern is China’s very real challenge to American global dominance in the innovation economy. Rising power vs. incumbent power normally refers to the growing military competition between China and the U.S. But it also describes rising Sino-American competition over the future of innovation.

“What is really going on is not about trade; it is about who will lead global innovation in the 21st century.”

Consider some facts. China has laid down more high-speed rail lines than the rest of the world combined (see the breathtaking new Chongqing-Guiyan line below). Mobile payments in China are 50 times as large as in the U.S. Last year, more electric vehicles were sold in China than in the rest of the world, and more than twice as many industrial robots were in use in China than in the U.S.

Apple, Amazon, Facebook, Google, and Microsoft are firmly entrenched in the top 10 companies in the world by market capitalization. They were joined a couple of years ago by two Chinese companies—Alibaba and Tencent—that continued to climb up the standings.

Over the period 2012-2016, Goldman Sachs estimates that total AI investment in the U.S. were about $18 billion, compared with only $2 billion in China—big advantage to America. But by 2020 China intends to invest about $150 billion in AI—looming enormous advantage to China.

There is no doubt that most of the best new underlying technology continues to come out of the U.S. Realistically, it will take China many years, probably decades, to change this.

But the ability of China to adopt and adapt American technology, and to do so at warp speed and massive scale, is extraordinary. If the definition of innovation is turning ideas into outcomes, China is already an innovation economy.

This is what the Trump administration is really worried about. Dig just below the surface of “trade war” tweets, and the administration’s focus on China and the future of innovation is apparent.

The U.S. Trade Representative report on which the new tariffs are based is entitled, “China’s acts, policies, and practices related to technology transfer, intellectual property, and innovation.” Nothing about steel or manufacturing jobs.

This report then justifies actions against China based on a powerful but controversial provision of Section 301 of the 1974 U.S. Trade Act, which allows the President to take essentially any actions he sees fit against “acts, policies or practices that are unreasonable or discriminatory and that burden or restrict U.S. Commerce.”

This raises three big questions:

Is China behaving “unreasonably” to restrict U.S. commerce with respect to the innovation economy?

There is no doubt that the Chinese government has an active “industrial policy” to transform its economy from a low cost assembler and manufacturer into a global leader in the cutting edge industries of the 21st century. This is the core of Xi Jinping’s ambition for China.

In the past, the U.S. government has complained that government investment creates “unfair competition” in global markets—for example, the muscle European governments have used to help Airbus take on Boeing. But that is not the U.S.’s main beef with China.

Instead, the U.S. is arguing that China unfairly regulates the conditions under which American firms can operate in China — with good reason. There is no doubt that the Chinese government regulates what American firms do in China, with a view both to protecting domestic firms and to ensuring that Chinese companies get access to leading-edge American intellectual property.

“If the definition of innovation is turning ideas into outcomes, China is already an innovation economy.”

Consider, for example, the 15-year-old joint venture between General Motors and Shanghai Automotive Industrial Corporation that has resulted in GM’s selling more vehicles today in China than it does in America. This has been great for GM’s bottom line. But it has also increased the probability that China will soon have its own global auto company (not necessarily SAIC) that will compete head-to-head with GM inside and outside China. All the more likely given China’s enormous investments in electric and self-driving vehicles.

Would American firms like to have unfettered access to the Chinese market? Would they prefer not to have to enter joint ventures with Chinese firms? Are they worried that “tech transfer” in China sometimes takes the form of intellectual property theft?

Yes, to all three questions. This is just not the way the free market is supposed to operate. But the Chinese government says it has the right to regulate its own market, and it is improving intellectual property protections all the time. That is why China says what the U.S. is doing is unfair, and why its own retaliation is justified, focusing on industries like farming that might hurt Trump’s Republicans at the ballot box in November.

Is the U.S. justified in retaliating with trade sanctions against China?

The Chinese government says “no.” So, too, might the World Trade Organization, which has repeatedly questioned the legality of Section 301 because it makes the U.S. judge and jury in its disputes with other countries—when this is exactly the job the WTO was created to do.

Even though the U.S. was the prime mover behind the creation of the WTO, it has always wanted to insist that it is above the international law, at least with respect to the powers it gave itself in the 1974 Trade Act, two decades before the creation of the WTO. All the more so in Trump’s America.

This rules out at least two pathways to resolving the current dispute between China and the U.S. The U.S. will defend its right to act under Section 301. China will not appeal to the WTO to rule against the U.S. Instead, both countries will take matters into their own hands — that is exactly what has happened this year.

Where will it end?

In the past, I have argued that it is best to view things like trade spats between China and the U.S. as well-choreographed theater designed to appease domestic political audiences without threatening the underlying big economic win-wins between the two countries. It is easy to fit “steel for soybeans” tit-for-tat tariffs into that frame.

But the stakes are much higher where the future of innovation is concerned. My economics training tells me it does not matter “who wins” in innovation, because the whole world will benefit from more innovation no matter where it comes from. Moreover, it is clear that the U.S. and China are complementary where innovation is concerned — the U.S. has a comparative advantage in incubating innovation; China’s comparative advantage is scaling it. This makes cooperation so much better than conflict.

“Calling it a trade war is not only misleading. It is also an understatement of what is really going on between the two most powerful countries in the world.”

The problem with this thinking in the current situation is that the economic competition bleeds quickly over into concerns about military/security competition — and the rising power (China) versus incumbent power (U.S.) dynamic more generally. Cyber security is an obvious example. The same technologies that make industrial espionage possible and increase worries about personal data security are also increasingly the backbone of the 21stcentury military. In fact, most modern technology falls under the “dual use” rubric — important both to commerce and to security.

Put it all together, and China-U.S. competition over innovation is here to stay. I do not expect the current trade tensions to spiral out of control — the potential for major damage to the economies of both countries, and to the global economy, is just too great. But even if Trump and Xi continue to emulate their predecessors in managing down their tensions, the underlying struggle over who will win the battle for global pre-eminence in innovation will only intensify. Calling it a trade war is not only misleading. It is also an understatement of what is really going on between the two most powerful countries in the world.

(This article originally appeared in LinkedIn.)

 

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https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0600367657891-google-aurait-arrete-son-projet-dragonfly-avec-la-chine-2230982.php (18 décembre 2018)

L'analyse des requêtes de recherche chez Google est soumise à l'examen par le personnel chargé de la protection de la vie privée des utilisateurs. L'équipe n'a été informée de l'existence de ce logiciel qu'après les révélations de cet été par « The Intercept ».

https://www.zdnet.fr/actualites/google-dragonfly-s-est-heurte-a-un-mur-de-donnees-personnelles-39878233.htm (18 décembre 2018)

Le mois dernier, des centaines d'employés de Google, pour la plupart des ingénieurs logiciel, se sont joints à Amnesty International pour publier une lettre demandant au PDG Sundar Pichai d'annuler ce projet.

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Le 07/08/2017 à 22:16, Bechar06 a dit :

"la Chine mène désormais une politique d’expansion planétaire au nom de l’OBOR (« One Belt, One Road »), acronyme anglais de « Yidai yilu » (« une ceinture, une route ») : d’un côté, une « ceinture économique » composée des voies terrestres traversant la Russie, l’Asie centrale et le Pakistan jusqu’à l’Europe orientale ; de l’autre, une « route de la soie maritime » reliant par les océans les pays émergents d’Asie du Sud-Est et du Sud, jusqu’à l’Afrique et l’Amérique du Sud. Lors de son discours d’ouverture, il - Tel un empereur, Xi Jinping - a largement invoqué l’histoire chinoise millénaire et « l’esprit de la Route de la soie », inspiré par la « paix » et la « coopération ».


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/08/04/les-routes-de-la-soie-horizon-chinois-du-xxie-siecle_5168690_3210.html#p1Lg2COX6lDVVpS1.99"

Avec pour ce n° 22570 du MONDE  de Dimanche - Lundi 6 & 7 août 2017, une impressionnante carte Europe - Asie-CHINE-Afrique des projets de nouvelles "routes de la soie", certains déjà réalisés :  

  • Terrestre  ferroviaires  ( chemin de fer  Pekin - Madrid !    TGV avec l'Asie du Sud Est ... Vers la Thaïlande  par ex.  + Chemins de fer uptodate enAfrique de l'Est ( Mombasa, Djibouti )
  • Terrestres autoroutes : Chine - Iran - Turquie : Xian - Istanbul ) 
  • Maritimes : Compagnies maritimes chinoises + 50 Ports mondiaux avec participations chinoises ( pas que Le Pirée , aussi Djibouti et bien d'autres )

La Chine a une STRATEGIE de long-terme depuis 3 décennies au moins  ( par ex. celles des entreprises publics à l'étrangers - de TP à l'oeuvre en Afrique - ) ,  et s'y tient ... Elle avance !  Cet article sera suivi de 7   autres !  La montée en puissance technologique, la "division internationale du travail" ( par ex. composants du sud-est asiatique vers Chongqing - ville de départ majeure pour le Chemin de fer vers l'Europe -  où sont assemblés des PC )  et la montée en puissance de la DEFENSE sont appréciées dans ce cadre géopolitique élargi   i  Avis  de bonnes lectures de mois d'Août

A suivre: épisodes 2 à 8

Dans quel cadre GEOPOLITIQUE MONDIAL et POLITIQUE chinois se placent les projets du genre "Route de la Soie"   entre autres ?   ou Comment Xi Jinping nous prépare un  MONDE MEILLEUR  !  

Cf.  Docu de THEMA de Arte Mardi 18/12/18 au soir sur la gouvernance de Xi Jinping ... @Rochambeau       @Wallaby

2 réactions perso.

- De la gnognotte:    nos réformettes  ou nos hoquets à la petite semaine, niveau FRANCE ou EUROPE !       On reste tous bien endormis ! 

@HK STP dis nous que ce documentaire est un montage  genre FAKE INTELLO et que Tonton Xi Jingping est aussi bon-père de l'intérieur que de l'extérieur !     

Modifié par Bechar06
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il y a 28 minutes, Fenrir a dit :

Rarement vu aussi bon cireur de bottes que Raffarin qui se fait enfumer de A à Z.

Il essaie de vendre des produits français en Chine et de signer des contrats. C'est facile de se draper dans des postures morales, mais en attendant le déficit du commerce extérieur français avec la Chine est de 30 milliards. À part Raffarin, je ne vois pas trop qui se bouge pour y remédier. Édouard Philippe un peu apparemment, mais avec la Chine, les choses se font dans la durée. Raffarin a suffisamment de longévité politique pour incarner cette durée. Édouard Philippe ou Macron, pour les Chinois, ce sont des petits nouveaux et ils n'ont aucune idée de savoir s'ils peuvent leur faire confiance.

Le documentaire d'Arte reproduit dans ce domaine, trente ans plus tard, ce même moralisme de Mitterrand qui est une impasse politique et économique qui a dilapidé le crédit que la France avait gagné en Chine avec De Gaulle :

Le 03/08/2018 à 20:24, Wallaby a dit :

Et cela a été très compliqué pour la France de faire oublier les ventes d'armes à Taïwan et les effets de manche de condamnation de Tiananmen.

"D'importantes ruptures de contrats nous ont ainsi été infligées. Nous avons par exemple perdu le métro de Canton. (...) Le chancelier Kohl, en novembre 1993, est revenu de Pékin les poches bourrées de contrats initialement destinés à la France. Le gouvernement allemand a très bien compris que les dirigeants chinois détestaient perdre la face. Il a donc exprimé de façon moins gesticulatoire que nous sa réprobation de certains aspects de la politique de Pékin. (...) La presse allemande ne s'est pas gendarmée lorsque des dissidents avaient été mis à l'écart pendant la visite du chancelier en Chine en novembre dernier ».

Alain Peyrefitte, « La Chine s'est éveillée », Fayard, 1996, p.262.

"Dès le 14 avril 1993, je fis observer au nouveau Premier Ministre que la politique de boycottage préconisée, sous le coup de l'émotion, par François Mitterrand au Conseil européen de Madrid en juin 1989, et de nouveau au sommet des Sept à Paris le 15 juillet, n'avait nullement été appliquée par nos partenaires : ceux-ci, sous des prétextes divers, n'avaient en rien modifié leur politique chinoise, tout en évitant habilement de contrarier leur opinion publique.C'était folie pour la France de vouloir imposer seule une quarantaine dont elle était la seule victime. C'était encore plus une folie que de vouloir opérer un renversement d'alliance et de vendre des armes offensives (...) à Taïwan." (p.230).

"Tous suivaient l'exemple du président Bush, qui dès le mois de juillet envoyait à Pékin deux émissaires secrets, le conseiller pour la sécurité Scowcroft et le sous-secrétaire d'Etat Eagleberger" (p. 224)

"Tous ces hommes d'affaires [français en Chine] n'ont qu'un mot : de 1989 à 1994, ils ont vécu un cauchemar. Aucune demande auprès des autorités chinoises n'aboutissait. Toutes les portes se fermaient. Leur chiffre d'affaire plongeait." (p.283)

En plus cela vient dans un contexte dégradé dès avant 1989 : 

"Nos parts de marché chinois sont passées entre 1981 à 1990 de 4% à 1,5%, tandis que celles de l'Allemagne (encore occidentale) montaient de 3% à 6%"(p.229).

 

Modifié par Wallaby
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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :

Il essaie de vendre des produits français en Chine et de vendre des contrats. C'est facile de se draper dans des postures morales, mais en attendant le déficit du commerce extérieur français avec la Chine est de 30 milliards. À part Raffarin, je ne vois pas trop qui se bouge pour y remédier. Édouard Philippe un peu apparemment, mais avec la Chine, les choses se font dans la durée. Raffarin a suffisamment de longévité politique pour incarner cette durée. Édouard Philippe ou Macron, pour les Chinois, ce sont des petits nouveaux et ils n'ont aucune idée de savoir s'ils peuvent leur faire confiance.

Oh bah ok, laissons nous faire! La servilité est tellement agréable...

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Il essaie de vendre des produits français en Chine et de signer des contrats. C'est facile de se draper dans des postures morales, mais en attendant le déficit du commerce extérieur français avec la Chine est de 30 milliards. À part Raffarin, je ne vois pas trop qui se bouge pour y remédier. Édouard Philippe un peu apparemment, mais avec la Chine, les choses se font dans la durée. Raffarin a suffisamment de longévité politique pour incarner cette durée. Édouard Philippe ou Macron, pour les Chinois, ce sont des petits nouveaux et ils n'ont aucune idée de savoir s'ils peuvent leur faire confiance.

Le documentaire d'Arte reproduit dans ce domaine, trente ans plus tard, ce même moralisme de Mitterrand qui est une impasse politique et économique qui a dilapidé le crédit que la France avait gagné en Chine avec De Gaulle :

La question est : est-ce que ça marche ?

A mon sens : non.

Que la "posture morale" soit une impasse, peut être, mais il faut bien qu'on dise pour nous même ce que l'on cherche, ce que l'on veut pour nous-même, et qui est fort éloigné de ce que les chinois se mitonnent pour eux même (et leurs dépendances).

Il faut qu'on rappelle notre souveraineté, ét même ça, ça les révulse : ce qui est en train de se passer avec le Canada devrait nous alerter, de même que les émeutes anti-ci ou anti-ça à tout bout de champ.

La posture 'nous devons comprendre les chinois" est déjà une posture de soumission : l'effort inverse est rarement présenté comme également légitime.

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Il y a 7 heures, Bechar06 a dit :

???

Le Canada a arrêté une des dirigeantes de Huawei suite à un mandat d'arrêt US, en réaction, des ressortissants Canadiens se sont fait arrêter dans la grande tradition Chinoise..

Et Pékin trouve "inhumain" le traitement de cette femme qui est à domicile et avec une armée d'avocats. Que dire des disparitions impromptues suivi de retour avec aveux forcés quand il y a retour..

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Il y a 14 heures, Boule75 a dit :

La question est : est-ce que ça marche ?

Comme l'explique Alain Peyrefitte dans le passage cité, les Allemands l'ont fait et ça a marché.

Il faut arrêter de se prendre pour le bon Dieu qui va faire pleuvoir la pluie dans le désert de Taklamakan. Notre impact sur les droits de l'homme ou la démocratie en Chine ne peut être que minime, sinon contre-productif. Et si on agit dans ce domaine il faut le faire de façon coordonnée avec les autres occidentaux.

Laissons les Chinois se gérer eux-mêmes. Cela ne veut pas dire être naïf et croire naïvement leur propagande.

Cela ne veut pas dire ne pas être très ferme dans la défense de nos intérêts. Défendre nos intérêts c'est à dire :

- encore une fois, la défense des droits de l'homme en Chine c'est les intérêts des Chinois, ce n'est pas nos intérêts ;

- faire comme dit l'ancien premier ministre australien Kevin Rudd https://www.youtube.com/watch?v=psErow4xaIo (Université La Trobe, 26 octobre 2017)

00:57:18 J'avais l'habitude de me faire frapper sur la tête par les Chinois quand, malgré l'approbation d'environ 90 % des propositions d'investissement de la Chine en Australie, nous en avons rejeté environ 10 %. Les Chinois lançaient alors des campagnes dans le Global Times et divers journaux officiels, où la Chine disait quelle(s) horrible(s) personne(s) j'étais, ou nous étions, jusqu'à ce que j'aille à Pékin pour leur dire : Ok, les gars, nous aimerions vraiment lancer un grand projet minier juste à l'extérieur du site nucléaire de Lop Nur au Qinghai. Un problème avec ça ? (...) Et les Chinois remuaient les sourcils et disaient : « Non, tu marques un point ».

00:55:02 Un des piliers de l'Occident, les notions de judéo-christianisme, les Lumières, l'empirisme, le rationalisme, l'émancipation politique, l'ouverture des démocraties, des sociétés ouvertes et des économies ouvertes - c'est mon résumé de la construction occidentale - Je pense que c'est à peu près nous, avec quelques virages et rebondissements en cours de route. Et quand la Chine regarde ça, ce sont beaucoup de valeurs fondamentales que la Chine ne partage pas. Donc, le premier principe pour l'Australie, si c'est ce que nous pensons et croyons, et je crois devrions le penser et le croire, c'est juste d'être très confiants en déclarant que c'est ce que nous sommes. On n'a pas à s'excuser pour ça.

Modifié par Wallaby
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Il y a 6 heures, Fenrir a dit :

Le Canada a arrêté une des dirigeantes de Huawei suite à un mandat d'arrêt US, en réaction, des ressortissants Canadiens se sont fait arrêter dans la grande tradition Chinoise..

Et Pékin trouve "inhumain" le traitement de cette femme qui est à domicile et avec une armée d'avocats. Que dire des disparitions impromptues suivi de retour avec aveux forcés quand il y a retour..

https://www.project-syndicate.org/commentary/trump-war-on-huawei-meng-wanzhou-arrest-by-jeffrey-d-sachs-2018-12 (11 décembre 2018)

Les États-Unis ont demandé que le Canada arrête Meng à l'aéroport de Vancouver en route vers le Mexique à partir de Hong Kong, puis l'extrade vers les États-Unis. Une telle décision est presque une déclaration de guerre des États-Unis à la communauté des affaires chinoise. Presque sans précédent, elle expose les hommes d'affaires américains qui voyagent à l'étranger à un risque beaucoup plus grand de voir d'autres pays prendre de telles mesures.

Les États-Unis arrêtent rarement des hommes d'affaires de haut rang, américains ou étrangers, pour des crimes présumés commis par leurs entreprises. Les dirigeants d'entreprise sont généralement arrêtés pour leurs crimes personnels présumés (tels que le détournement de fonds, la corruption ou la violence) plutôt que pour la malfaisance présumée de leur entreprise. Oui, les dirigeants d'entreprise devraient être tenus responsables de la malfaisance de leur entreprise, jusqu'à et y compris des accusations criminelles ; mais commencer cette pratique avec une femme d'affaires chinoise de premier plan, plutôt qu'avec les dizaines de PDG et directeurs financiers américains coupables, est une provocation stupéfiante pour le gouvernement chinois, le monde des affaires et le public chinois.

Meng est accusée d'avoir violé les sanctions américaines contre l'Iran. Pourtant, considérez son arrestation dans le contexte du grand nombre d'entreprises, américaines et non américaines, qui ont violé les sanctions américaines contre l'Iran et d'autres pays. En 2011, par exemple, JP Morgan Chase a payé 88,3 millions de dollars d'amendes en 2011 pour violation des sanctions américaines contre Cuba, l'Iran et le Soudan. Pourtant, Jamie Dimon n'a pas été enlevé d'un avion et mis en garde à vue.

Et JP Morgan Chase n'était pas le seul à violer les sanctions américaines. Depuis 2010, les principales institutions financières suivantes ont payé des amendes pour violation des sanctions américaines : Banco do Brasil, Bank of America, Bank of Guam, Bank of Moscow, Bank of Tokyo-Mitsubishi, Barclays, BNP Paribas, Clearstream Banking, Commerzbank, Compass, Crédit Agricole, Deutsche Bank, HSBC, ING, Intesa Sanpaolo, JP Morgan Chase, National Bank of Abu Dhabi, National Bank of Pakistan, PayPal, RBS (ABN Amro), Société Générale, Toronto-Dominion Bank, Trans-Pacific National Bank (maintenant Beacon Business Bank), Standard Chartered et Wells Fargo.

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