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[troll/ON] Déjà, quelle crédibilité a une revue qui s'adresse au monde numérique qui utilise le mot "digital" dans son intitulé ? [troll/OFF]

Ensuite, de ce que je comprends, ils font de la location de CPU / GPU pour transformer des schémas avec un soft. Soit ils n'ont pas d'autre alternative à coût acceptable, soit il n'y a pas de problème de sécurité.

 

il y a une heure, koojisensei2 a dit :

C'est une tendance prévisible depuis plusieurs années maintenant. Aujourd'hui, la Chine n'est plus du tout compétitive en matière de coût de main d'oeuvre. Elle a d'autre atout, heureusement, qui permet de contrebalancer la perte de compétitivité au niveau mondial. 

Quand je lis les journalistes qui répètent sans cesse que telle ou telle entreprise délocalise en Chine car le coût de main d'oeuvre est moins chère, ce n'est encore une fois pas entièrement vrai.

Ce ne serait pas par crainte de la politique extérieure chinoise par hasard ? Parce que je sens un peu moins le Viet Nam nous forcer la main en cas d'évènements "chauds".

Modifié par Nemo123
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il y a 2 minutes, Nemo123 a dit :

Déjà, quelle crédibilité a une revue qui s'adresse au monde numérique qui utilise le mot "digital" dans son intitulé ?

Ce ne serait pas par crainte de la politique extérieure chinoise par hasard ? Parce que je sens un peu moins le Viet Nam nous forcer la main en cas d'évènements "chauds".

Quel type de politique extérieur ? Il y a très peu de politique chinois qui se mêle de la politique extérieur comparativement au USA.
Après, bien sur que la Chine a un poids considérable auprès des constructeurs car le marché est considérable. Un pays et un marché de la taille de Vietnam n'a aucune chance de mener la même politique.

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Le 03/08/2020 à 15:19, nemo a dit :

Drôle de façon de penser protéger le marché intérieur= totalitarisme. 

C e n'est pas ce que j'ai dit. Je ne dis pas que protéger son marché intérieur est du totalitarisme, mais bien que le totalitarisme chinois favorise l'émergence de ses champions intérieurs.

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il y a 4 minutes, Bat a dit :

C e n'est pas ce que j'ai dit. Je ne dis pas que protéger son marché intérieur est du totalitarisme, mais bien que le totalitarisme chinois favorise l'émergence de ses champions intérieurs.

Et c'est le totalitarisme américaine qui a aussi favorisé les champions US ?

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Ce qui favorise un champion, c'est la masse de ses fidèles.

Après, la stratégie de recrutement de ces fidèles peut varier (et on peut en utiliser plusieurs) :

  • par l'absence d'alternative autorisée
  • par l'obligation d'y recourir
  • par la séduction/nouveauté/la qualité
  • par des conditions d'usage avantageuses (tarification, gratuité, ...)
  • par suivisme/effet de mode/moutonnage
  • et tout autre méthode permettant l'adoption d'un outil par un groupe social ...

Je crois que tout le monde n'a pas nécessairement la même perception des points utilisés en Chine ou aux US (et qu'en plus, selon qu'on juge de l'intérieur ou de l'extérieur, on retiendra les points qui vont dans le sens de l'opinion que l'on a de "l'autre").

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il y a une heure, koojisensei2 a dit :

Et c'est le totalitarisme américaine qui a aussi favorisé les champions US ?

Ce qui a favorisé les champions US, c'est qu'ils étaient souvent les premiers sur le marché. Si pas nécessairement dans le développement technique, au moins dans l'organisation d'un modèle économique. Ils ont donc prospéré sur un territoire "vierge" en créant et développant de nouveaux usages/besoins, ensuite en faisant prospérer la position acquise par le développement de nouveaux services et la consolidation d'écosystèmes rendant ceux-ci indispensables.

Le problème de la souveraineté numérique ne se pose donc pas de la même manière en Europe, où ces applications ont pu être utilisées,  et en Chine, où le système totalitaire les interdit par définition:

-En Europe, l'enjeu serait l'impossibilité de remplacer les applications américaines, qui font le taf, plutôt très bien, et de manière très répandue. C'est très difficile: qui va troquer les services numériques d'un géant américain au profit d'un possible futur géant européen qui n'offre pour le moment pas le service attendu (ou suscité), qui ne permet pas l'interconnexion avec mon réseau de contacts, etc.? En étant les premiers et en construisant un écosystème cohérent, les géants américains se sont rendus quelque part indispensables. Pour cette raison, je ne crois pas à l'idée d'une "volonté politique" qui créerait des équivalents souverains de Facebook, Twitter ou autres (et je ne parle même pas du désastre bien franco-français de Dailymotion qui était leader au milieu des années 2000 et qui aurait pu occuper la place de Youtube, mais que les interférences politiques permanentes —justement pour en faire un "géant" à la française, ce qui est un comble— ont en fait paralysé et mis hors course). L'enjeu, pour les Européens, me semble se situer ailleurs: être les premiers dans les services et applications qui n'existent pas encore, de sorte à occuper cette place en Europe avant les autres. Là, la volonté politique et le cadre légal peut aider, mais il fait un gros effort sur la R&D combiné à une vraie vision stratégique.

-En Chine, la question du remplacement ne se pose pas: par son histoire, le moment de son essor économique et son système totalitaire, les géants américains n'ont jamais pu occuper cette place première ensuite difficile à contester. Donc les entreprises locales ont pu développer des (quasi) équivalents (puis dans une phase ultérieure l'émergence de modèles tout-à-fait spécifiques, cohérents avec leur cadre politique et culturel et pensées pour s'insérer dans la dictature numérique chinoise) apportant les mêmes applications et services, mais avec des solutions locales car sur un territoire largement vierge.

Modifié par Bat
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il y a 18 minutes, Bat a dit :

Ce qui a favorisé les champions US, c'est qu'ils étaient souvent les premiers sur le marché. Si pas nécessairement dans le développement technique, au moins dans l'organisation d'un modèle économique. Ils ont donc prospéré sur un territoire "vierge" en créant et développant de nouveaux usages/besoins, ensuite en faisant prospérer la position acquise par le développement de nouveaux services et la consolidation d'écosystèmes rendant ceux-ci indispensables.

Le problème de la souveraineté numérique ne se pose donc pas de la même manière en Europe, où ces applications ont pu être utilisées,  et en Chine, où le système totalitaire les interdit par définition:

-En Europe, l'enjeu serait l'impossibilité de remplacer les applications américaines, qui font le taf, plutôt très bien, et de manière très répandue. C'est très difficile: qui va troquer les services numériques d'un géant américain au profit d'un possible futur géant européen qui n'offre pour le moment pas le service attendu (ou suscité), qui ne permet pas l'interconnexion avec mon réseau de contacts, etc.? En étant les premiers et en construisant un écosystème cohérent, les géants américains se sont rendus quelque part indispensables. Pour cette raison, je ne crois pas à l'idée d'une "volonté politique" qui créerait des équivalents souverains de Facebook, Twitter ou autres (et je ne parle même pas du désastre bien franco-français de Dailymotion qui était leader au milieu des années 2000 et qui aurait pu occuper la place de Youtube, mais que les interférences politiques permanentes —justement pour en faire un "géant" à la française, ce qui est un comble— ont en fait paralysé et mis hors course). L'enjeu, pour les Européens, me semble se situer ailleurs: être les premiers dans les services et applications qui n'existent pas encore, de sorte à occuper cette place en Europe avant les autres. Là, la volonté politique et le cadre légal peut aider, mais il fait un gros effort sur la R&D combiné à une vraie vision stratégique.

-En Chine, la question du remplacement ne se pose pas: par son histoire, le moment de son essor économique et son système totalitaire, les géants américains n'ont jamais pu occuper cette place première ensuite difficile à contester. Donc les entreprises locales ont pu développer des (quasi) équivalents (puis dans une phase ultérieure l'émergence de modèles tout-à-fait spécifiques, cohérents avec leur cadre politique et culturel et pensées pour s'insérer dans la dictature numérique chinoise) apportant les mêmes applications et services, mais avec des solutions locales car sur un territoire largement vierge.

C'est pas tout a fait vrai que seul arriver premier compte et vous avez vous même apporter la réponse à une partie du problème avec l'exemple de dailymotion.
De même en Chine, les équivalents chinois BATX se sont installé au fur et à mesure. 
Je me rappel que dans les années 2000, toute la Chine utilisait d'abord msn messenger pour le chat et yahoo comme moteur de recherche. Microsoft avait décidé avec une débilité assez incroyable de fermer ce service pour imposer Skype. Pour Google, il me semble qu'il avait encore 20% de part de marché chinois lorsqu'ils sont parti. Ils ont du se mordre les doigts sur la stratégie qu'il avait choisi laissant l'espace occupé à Baidu qui se retrouve en position de quasi-monopole. 
De même, Uber avait commencé comme pionner sur le marché de VTC chinois mais a été au final marginalisé après l'apparition de Didi. 
Donc bien sur qu'on a une position plus confortable en arrivant premier sur le marché mais il est toujours possible de renverser le marché si on met assez d'investissement et de volonté politique. 
De même, lorsqu'on veut se développer rapidement pour prendre une taille critique même en étant premier, il faut investir assez pour prendre de l'avance sur la concurrence. C'est ce que dailymotion avait sans doute manqué. Tik toc avait dépensé 1 milliards de dollars rien qu'en publicité sur facebook pour grandir. 

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Il y a 12 heures, Nemo123 a dit :

Il ne faut pas tout mélanger. Même si bosser sur Windows présente un risque d'exfiltration de données diverses vers la NSA, ce n'est pas parce qu'on a une bureautique sous Windows que c'est open-bar pour les américains de venir visiter nos systèmes. Mais alors vraiment pas.

Mouais... L'absence totale de souveraineté sur la pile complète, du matériel des téléphones, postes de travail, serveurs, réseaux, jusqu'au logiciels des utilisateurs finaux, devrait faire frémir son monde. Le coup du SI du PM (de mémoire) très fier de montrer qu'il avait identifié un logiciel espion US sous Windows, c'est de la fanfaronnade très, très mal placée.

Un sur combien ?

Et tu sous-estime la tentation qu'impose le discours de ceux qui rabâchent "il suffit de payer" sur les décideurs publics coincés par la fongibilité asymétrique de la LOLF, et qui peuvent payer des éditeurs de logiciels et des vendeurs de poudre verte beaucoup plus facilement que des gens compétents, qu'on leur interdit de recruter ou d'employer en régie ou sur des vrais CDD ou de l'interim. Cette tentation du "je vais payer" suivie de "je vais demander des dérogations SSI parce que comme c'est du closed source on n'a pas le choix et comme ça j'aurais un truc qui marche", c'est très, très tentant pour la DSI du public : il y a toujours un promoteur pour clamer haut et fort que "ça marche ailleurs" et qui, généralement, ne reste pas pour exploiter et maintenir; n'est-ce pas...

Par contre :

Il y a 12 heures, Nemo123 a dit :

Contrainte utilisateur (temps pour prendre en main la nouvelle suite, alors que tout le monde est rapidement opérationnel sous Windows et Office), c'est très important, car ça a une influence directe sur le recrutement des fonctions support.

   Je dis : fout     aises ! L'ergonomie d'Office est vraiment désastreuse, et sur des points fondamentaux, avec de lourds défauts à la clé et des pertes de productivités associés.

Ceux qui ne connaissent bien que ça ne le voient pas ou, s'ils le voient, imaginent que "c'est pire ailleurs" : biais cognitif, paresse...

Je suis à nouveau forcé de l'utiliser, et je le conchie tous les jours. Le pire que je connaisse, de très, très loin tant c'est minable, c'est l'interface web de Microsoft Project Server : un récital de décisions ergonomiques nuisibles, des police utilisées au masquage par défaut des menus pour faire apparaître des logos inutiles à la place, de l'interdiction du Ctrl-F à l'impossibilité de mémoriser les colonnes affichées, des formats de dates utilisés interdisant les tris, tout est foiré, tout est pénible, nuisible, absurde.

Et c'est largement pareil sous Outlook, avec une UI web qui efface les limites entre les zones et qui te ruine les yeux  (fond blanc !), avec un client lourd aux menus toujours absurdes (le meilleur moyen de trouver l'indicateur d'absence, c'est d'utiliser le moteur de recherche des commandes), avec des options de formatage qui disparaissent en fonction de la taille de la fenêtre, ou si on a affiché une PJ, qu'on retrouve pour partie dans l'onglet "Accueil" (qui ne signifie rien), avec des formats de titres inutilisables, avec l'impossibilité de classer par défaut les messages envoyés sous les messages reçus, et ainsi de suite, et ainsi de suite. Il y a des choses impressionnantes noyées dans un océan de merdes ergonomiques infâmes.

Mais bon : une fois qu'on est accoutumé, c'est forcément de la bonne came.

Payer Microsoft, c'est 1) un investissement à perte 2) des coûts cachés dans tous les sens, en plus des coûts de licence, 3) un support qui est généralement inutilisable bien que rassurant pour le big chief qui pourra toujours tenter de faire valoir qu'il avait pris toutes les options, toutes les      précautions même si, en pratique, les techniciens ne peuvent pas accéder au support. Idem sous Oracle, etc...

 

Là-dessus, et pour clore ce méga-HS : les chinois sont moins cons.

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il y a 45 minutes, Boule75 a dit :

Là-dessus, et pour clore ce méga-HS : les chinois sont moins cons.

Zut j'allais remettre une pièce.  

Pour la bureautique après moultes tentatives de mutation vers le mode du libre, avec une accumulation de produits disparates plus ou moins aboutis et maintenu, nous nous sommes jeté comme jamais dans les bras de microsoft ( que nous n'avions jamais quitter pour words et pas vraiment pour Excel, trop de vba à migrer sur basic Oo) avec la suite windows 10, outlook, teams, onedrive et bientôt toutes les docs sous sharepoint. En tout cas, sans elle avec nos anciennes solutions , le confinement (qui a boosté le déploiement et les usages) aurait vraisemblablement tourné au fiasco... je précise que nous n'utilisons pas microsoft pour nos applications métiers  et encore moins nos machines et serveurs de production .

Pour ce qui est de la perte de maîtrise sur toutes les strates pour moi le plus grave est celle de la perte sur l'hardware et pire sur les composants... bull est mort chez nous à la fin de année 90... De toute façon, avant covid, on avait toutes les peines du mode à recruter et les ESN partenaire à nous présenter des profils valables. Au delà de la volonté des dirigeants, il y aussi une pénurie globale d'informaticien sachant que les jeunes des écoles d'ingé informatique ne veulent plus faire de développement. Désolé pour le Hs, j'ai l'impression qu'il va falloir ouvrir des rubriques informatiques sur le forum :tongue:

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Je commence a comprendre le problème de Tik tok vis a vis des états unis, enfin disons que je commence à voir réellement le problème. 

https://vm.tiktok.com/JjUDo2a/

Je ne sais pas si c'est accessible sur pc, ni si c'est accessible si on a pas l'App installé sur le téléphone. Mais effectivement, il peut y avoir une perte du contrôle du droit de parole.

Après, je ne dis pas que les témoignages sont fiable mais cela prouve justement que les témoignages ne sont pas fiable dans un sens ou un autre. En revanche, les vidéos sont réel.

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https://www.letemps.ch/opinions/meilleur-mondes-bipolaires (29 juillet 2020)

En consolidant leur propre démocratie et en soignant leurs alliances et leurs partenariats, les Etats-Unis disposeraient d’un atout majeur pour contenir la Chine. Chose surprenante, c’est à ce constat qu’a abouti un rapport interdépartemental publié par la Maison-Blanche il y a deux mois à peine. Sa conclusion? « Tout en étant en compétition avec la République populaire, nous accueillons la coopération là où nos intérêts s’alignent. La compétition ne doit pas conduire à la confrontation ou au conflit ».

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https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/08/07/trump-signe-le-decret-qui-oblige-toute-transaction-avec-le-proprietaire-chinois-de-tiktok-avant-45-jours_6048339_4408996.html

« Comme TikTok, WeChat capture automatiquement de larges pans d’information sur ses utilisateurs, menaçant ainsi de donner accès au Parti communiste chinois à des informations personnelles sur les Américains », justifie le décret. A la Bourse de Hongkong, l’action Tencent a plongé de plus de 6 % après cette annonce.

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https://www.capital.fr/economie-politique/donald-trump-inflige-des-sanctions-a-la-dirigeante-de-hongkong-1377477 (7 août 2020)

Washington a infligé des sanctions à l'encontre de 11 dirigeants hongkongais, dont la cheffe de l'exécutif Carrie Lam, accusés de chercher à restreindre l'autonomie du territoire ainsi que "la liberté d'expression ou de réunion" des Hongkongais. "Les Etats-Unis soutiennent le peuple de Hong Kong et nous utiliserons nos outils et nos autorités pour cibler ceux qui portent atteinte à son autonomie", a déclaré le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin dans un communiqué.

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Il y a 14 heures, koojisensei2 a dit :

Trump qui interdit Tik Tok ET Wechat d'ici 45 jours.
Bon pour tik tok, on l'attendait mais pour wechat, c'est plutot une surprise. L'app a quand même pas beaucoup d'utilisateur au US. Ca va surtout emmerder la communauté chinoise américaine. Je vois pas trop l'intérêt.

Sauf si leurs branches US sont reprises par des entreprises américaines. Ce qui est sur la table.

Mais je pense qu'on va aussi entendre parler de Tencent prochainement.

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https://www.nytimes.com/2020/08/07/opinion/tiktok-wechat-china-trump-executive-order.html

Les décrets [de Trump] et l'intérêt de Microsoft pour le rachat des activités américaines de TikTok font écho à ce qui s'est passé en 2017, lorsque la loi chinoise sur la cybersécurité est entrée en vigueur et a obligé les entreprises étrangères à stocker en Chine des données sur les clients chinois. Certaines entreprises américaines, dont Amazon, ont dû vendre les composants matériels de leurs services de cloud computing en Chine à des entreprises chinoises afin de pouvoir continuer à y opérer.

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Campagne de démolition de projets immobiliers "illégaux" :

https://www.nytimes.com/2020/08/07/world/asia/china-beijing-crackdown-housing.html

Ces projets visaient principalement les résidents les plus pauvres, avec un objectif à peine voilé de plafonner la population de la ville à 22 millions de personnes. La dernière campagne a ciblé les personnes relativement aisées, capables de s'offrir une maison individuelle, voire une résidence secondaire, dans la campagne encore largement bucolique située à l'extérieur du centre urbain encombré de Pékin.

 

M. Sheng, le résident de Xitai qui est également un économiste éminent, a déclaré que les campagnes étaient motivées par des raisons politiques - et non économiques ou environnementales.

Il a cité la colère bien connue de M. Xi en 2018 à propos de la construction de villas illégales dans les montagnes Qinling, dans la province de Shaanxi. Depuis lors, M. Xi a soulevé à plusieurs reprises la question de la protection des espaces verts, faisant pression sur les responsables locaux pour qu'ils fassent preuve de loyauté en répondant avec vigueur.

"Les fonctionnaires locaux sont en compétition pour voir qui peut démolir le plus", a déclaré M. Sheng. "Personne ne vous punira pour avoir démoli plus, mais si vous démolissez moins, vous pourriez aller en prison."

Le premier signe que quelque chose n'allait pas est apparu en 2010, lorsque l'enregistrement de la société du promoteur a été dissous. Un an plus tard, les résidents ont appris qu'un tribunal avait déclaré les développements illégaux, mais les fonctionnaires les ont rassurés en leur disant que leur maison était sûre.

Puis, en 2013, le secrétaire du parti de Wayaocun, Xing Ruyi, et le chef élu du village, Xing Quanpu, ont été condamnés pour avoir autorisé la construction sur des terres agricoles sans avoir procédé à leur rezonage. Ils ont été condamnés à 51 mois et 42 mois de prison, et à une amende.

Pourtant, personne n'a agi contre les maisons, laissant croire à leurs occupants que la communauté serait protégée d'une manière ou d'une autre. Puis, en juin, des avis sont apparus sur les portes et les maisons du village, citant l'ordonnance du tribunal de neuf ans plus tôt.

Le 29 juin, des dizaines d'habitants se sont rassemblés pour protester, dont M. Wu, et se sont heurtés à des policiers en tenue anti-émeute qui ont tiré des gaz lacrymogènes et du gaz poivré, selon une vidéo qui a circulé, brièvement, en ligne. Un certain nombre de personnes ont été arrêtées, ont déclaré les habitants.

On ne sait pas exactement combien de développements de ce type pourraient être visés. Un article paru dans le Quotidien du peuple en 2013, à l'époque des poursuites contre les dirigeants de Wayaocun, citait 108 projets similaires dans la région de Pékin, qui comprenaient des milliers de foyers.

Un avocat chinois, a dit [Mr Bar], n'a pas pu trouver la décision de justice qui a été citée par les autorités pour ordonner les démolitions.

Un fonctionnaire du district a dit aux habitants de poursuivre le village pour obtenir une compensation, tandis que les responsables du village ont répondu qu'ils n'avaient pas d'argent à payer même s'ils perdaient.

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La CIA dit "no evident" sur le transfert des données clients au gouvernement chinois par TikTok :

Citation

https://www.nytimes.com/2020/08/07/us/politics/tiktok-security-threat.html

Is TikTok More of a Parenting Problem Than a Security Threat?

Even as the White House moves against the Chinese social media app, the intelligence agencies do not see it as a major issue along the lines of Huawei.

TikTok has long presented a parenting problem, as millions of Americans raising preteens and teenagers distracted by its viral videos can attest. But when the C.I.A. was asked recently to assess whether it was also a national security problem, the answer that came back was highly equivocal.

Yes, the agency’s analysts told the White House, it is possible that the Chinese intelligence authorities could intercept data or use the app to bore into smartphones. But there is no evidence they have done so, despite the calls from President Trump and Secretary of State Mike Pompeo to neutralize a threat from the app’s presence on millions of American devices.

It made little difference. When Mr. Trump issued an executive order on Thursday that would effectively ban TikTok from operating in the United States in 45 days — part of an effort to force a sale of the app to an American company, most likely Microsoft — he declared it threatened “the national security, foreign policy and economy of the United States.”

In a surprise addition, he issued a similar ban on WeChat, a Chinese social media app on which millions of people, largely outside the United States, conduct everyday conversations and financial transactions.

There is no doubt the actions by the administration are the toughest since it took steps last year to block the use of Huawei telecommunications equipment by American companies. And there is a fear running through Silicon Valley that Mr. Trump — seen as eager to punish the Chinese, and as angry at viral TikTok videosthat mock him and at the app’s role in deterring attendance at his rally in June in Tulsa — is opening the door for countries around the world to declare Facebook and Google to be similar threats to their own security.

Measuring national security threats has always been tinged as much by politics as intelligence assessments: Think of John F. Kennedy’s warning of the “missile gap” with the Soviets in the 1960 election, or George W. Bush’s declaration of an imminent Iraqi nuclear ability on his ill-fated march to war 17 years ago.

Mr. Trump’s warning about the Chinese threat has been expanding: Days before the executive order, the State Department announced a “Clean Network” initiative, threatening to ban not only apps, but Chinese undersea cables, telecommunications firms that have operated in the United States for years and businesses that store information in the cloud.

Sorting out the real threats from the imagined ones is as complex as the design of the internet. But the threat TikTok poses, intelligence officials say, pales to the one created by Huawei, the Chinese telecommunications giant that was seeking to wire up the United States, Europe and much of the developing world, using the transition to 5G networks to control global communications.

“Is TikTok a problem?” Senator Mark Warner, Democrat of Virginia and the ranking member of the Senate Intelligence Committee, said on Thursday at the Aspen Security Forum.

“Yes, but on the hierarchy of problem we are talking about, an app that allows you to make funny videos” does not really rank, he said.

Huawei is a far deeper concern, Mr. Warner said, because it seeks to rebuild internet infrastructure — putting in the switches and cell towers on which American communications run. In the 5G era, that will also be the infrastructure on which manufacturing, gas supply lines, agriculture and self-driving cars operate. In a time of conflict, China could, in theory, order the systems shut down or subtly manipulated.

Even so, through much of last year, Mr. Trump talked about Huawei as a card in trade negotiations, undercutting his own aides, who were pressing allies to ban China’s products.

That has changed since the president began blaming China for spreading the coronavirus. And recent events — like the drying up of Chinese supplies for dealing with the pandemic and the crackdown by China against the pro-democracy movement in Hong Kong — have persuaded allies like Britain to reverse course and ban Huawei’s presence in their networks.

But allies seem unlikely to get as exercised about TikTok. No one is saying that it can bring the American economy or the NATO alliance to its knees — though it can lead to a lot of dinner table arguments over the time and attention it has sucked away from other things.

That does not mean there is no threat. There are worries about the location-identifying elements of TikTok, which is why the American military and intelligence agencies have banned it from official phones and discouraged its use on personal phones. There is concern about what other data it could, in theory, pull from the phones.

The White House has never discussed the underlying intelligence. The most recent C.I.A. assessment, the latest of a series, has been kept classified, though it has been widely circulated and much discussed in Washington. Now that intelligence assessment is playing a significant role in the debate over whether the way to solve this problem is for Microsoft, or another “very American” company, to use Mr. Trump’s words, to take ownership.

But the problem extends well beyond TikTok.

Mr. Trump’s move and the Clean Networks initiative are based on a belief that the United States can control its internet environment and keep it out of Chinese hands, including smartphones and the fiber-optic cables that carry data across the Pacific.

Sue Gordon, the former deputy director of national intelligence, who left last year after three decades at the C.I.A. and in other posts, said that even under the best of circumstances, a huge proportion of American data would flow across Chinese networks.

“That’s the reality of an interconnected world,” she said. “We have to learn how to live in dirty networks.”

That will remain the reality even if TikTok’s operations are sold to Microsoft. To “clean” the app, the company would most likely have to rewrite almost all of its software. And the existing code has already been downloaded more than 160 million times in the United States, and two billion times worldwide.

If Huawei’s installation of equipment around the world poses a high risk, and TikTok a comparatively low one, WeChat, according to other officials, presents a more acute — though limited — problem.

American officials believe that China has the ability to monitor communications on the communications platform.

WeChat is not widely used in the United States, except for by one key group — Chinese-born software engineers in Silicon Valley and other high-tech work forces, according to American officials. They use WeChat to collaborate on tough mathematical, software or engineering problems, trading solutions back and forth. Proprietary data can be scooped up by Chinese intelligence services, an American official said.

A close reading of American statements makes it clear that, so far, much of the risk attributed to the Chinese apps is theoretical. Mr. Trump’s executive order on TikTok was carefully couched in the future tense.

“This data collection threatens to allow the Chinese Communist Party access to Americans’ personal and proprietary information — potentially allowing China to track the locations of Federal employees and contractors, build dossiers of personal information for blackmail, and conduct corporate espionage,” the order said.

Intelligence officials insisted the C.I.A. assessment did not mean that the app was safe or that installing it on a phone was wise. One intelligence official said he had warned his own family members not to install it, and some lawmakers also see TikTok more as a surveillance program than a way to watch dance videos.

“It’s all fun and games until the communists start data harvesting,” Senator Ben Sasse, Republican of Nebraska, said in a statement.

But the threat of TikTok has to be kept in perspective, especially given all of the personal information being sucked up, sold and shared by smartphone apps.

Christoph Hebeisen, the director of security intelligence research at Lookout, a company that focuses on the security of mobile devices, examined the TikTok app and came to a conclusion close to that of the intelligence agencies: The Chinese government does not seem to have access to the company’s data on American users, but it could probably get it if it wanted to.

But he said that he thought that was not too much different than if the American government obtained a Foreign Intelligence Surveillance Act warrant to get the data of an American social media company.

“If you are China, you probably don’t want your government officials to have Facebook on their phones,” he said, “and if you are the U.S., you probably don’t want your government officials to have TikTok.”

==================================================

Ce que pensent quelques jeunes New Yorkais de la génération de TikTok :

 

Henri K.

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il y a 59 minutes, Wallaby a dit :

https://www.nytimes.com/2020/08/07/opinion/tiktok-wechat-china-trump-executive-order.html

Les décrets [de Trump] et l'intérêt de Microsoft pour le rachat des activités américaines de TikTok font écho à ce qui s'est passé en 2017, lorsque la loi chinoise sur la cybersécurité est entrée en vigueur et a obligé les entreprises étrangères à stocker en Chine des données sur les clients chinois. Certaines entreprises américaines, dont Amazon, ont dû vendre les composants matériels de leurs services de cloud computing en Chine à des entreprises chinoises afin de pouvoir continuer à y opérer.

Je pense personnellement que l'exigence de stocker les données des utilisateurs sur le pays où la boite opère est une question de souveraineté et de sécurité nationale.

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