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La Chine copie la Tour Eiffel (à l'échelle 1:3) :

http://www.chine-informations.com/guide/replique-de-la-tour-eiffel-en-chine_2062.html

Des copies de bâtiments et monuments européens et américains, voire de quartiers entiers, apparaissent partout en Chine :

http://inhabitat.com/duplitecture-bianca-boskers-original-copies-tackles-chinas-copycat-architecture-trend/white-house-capital-building-china/?extend=1

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Le MoD chinois publie ouvertement l'enregistrement digital de ses frégates lors d'une conférence de presse hebdomadaire, qui montre qu'aucun des radars de conduite de tir n'a été allumé à la date et l'heure indiquées par les Japonais pour "illuminer" les appareils et les navires japonais, seuls les radars de surveillance et de navigation ont été allumés.

L'ex contre-amiral de la marine chinoise pense que les Japonais se sont trompés sur les signaux de radar, et le fait que les Japonais ont polémiqué 2 semaines après les "faits" montre que l'objectif est douteux.

Pour rappel, le gouvernement et la marine japonaise ont refusé de publier les "preuves" pour "ne pas dévoiler aux Chinois leur capacité d'analyse des signaux et de renseignement", et les Américains soutiennent la version japonaise.

Pas de réaction officielle côté américain et japonais pour le moment.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=EqdMyF3yYe0

Dans la vidéo on voit quelques scènes intéressantes sur le CIWS chinois H/PJ-12.

Henri K.

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Le budget chinois de la défense en 2013 est de 740,62 milliards de Yuan (environ 114,3 Md$), soit une augmentation de 10,7% par rapport à 2012.

Le budget alloué à la défense représente donc 1/3 de celui de l'éducation (augmenté de 8,8%), ou 1/2 de celui de la sécurité sociale et de l'allocation de chômage (augmenté de 13,9%), et reste inférieur à celui consacré à la santé (814,57 milliards de Yuan, 13,2% d'augmentation).

Image IPB

Henri K.

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Seulement, ce montant est très probablement en deçà des dépenses militaires chinoises réelles. De l’avis de certains experts et du Pentagone, elles atteindraient au minimum les 120 milliards de dollars.

(...) Quoi qu’il en soit, cette nouvelle augmentation importante du budget chinois de la Défense risque d’orienter à la hausse les dépenses militaires des pays voisins, lesquels ont des différends territoriaux avec Pékin. Et cela d’autant plus que la modernisation de l’Armée populaire de libération (APL) met l’accent sur les capacités de projection.

Le Japon, qui entretient des relations tendues avec la Chine à cause des îles Senkaku/Diaoyu, dont la souveraineté est revendiquée par les deux pays, a déjà décidé de revoir sa politique de défense et d’augmenter ses dépenses militaires, ce qui n’était pas arrivé depuis plus de 10 ans.

“Nous avons intensifié les préparatifs de combat”, a d’ailleurs rappelé Wen Jiabao, qui va laisser prochainement sa place à Li Keqiang. “Nous sauvegarderons avec fermeté notre souveraineté, notre sécurité et notre intégrité territoriale”, a-t-il prévenu avant de demander à son successeur “d’accélérer la modernisation de la défense nationale et des forces armées, édifier une défense nationale solide et une armée forte.”

http://www.opex360.com/2013/03/05/finalement-pekin-annonce-une-hausse-de-107-de-ses-depenses-militaires/

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Selon un article de CCTV, le budget 2013 de la défense est bien le chiffre que j'ai donné plus haut, il sera utilisé principalement dans 4 domaines -

* Recherche & développement des armements et le support associé

* Amélioration de la logistique et de la condition de vie des effectifs

* Palier à l'inflation

* Augmenter la capacité de combat indirect, comme la sécurité civile, la lutte anti-terroriste...etc.

Ce budget de la défense représente environ 1,4% de PIB.

http://news.cntv.cn/military/20130306/101425.shtml

Henri K.

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Je me souviens d'un article (a priori sérieux) qui indiquait que, en apportant les correctifs et pondérations nécessaires (parités de pouvoir d'achat et autres choses du genre), le budget/l'effort militaire chinois était déjà actuellement pas très loin de celui des USA. Encore en dessous certes mais plus tant que ça...

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Jane's...

Chinese defence budget continues to rise

Jon Grevatt

  Bangkok

Craig Caffrey

  London

China has allocated CNY720.2 billion (USD114.5 billion) for defence spending in 2013, according to state-run Xinhua news agency.

Chinese state media described the planned expenditure - announced on 5 March at the opening of the annual National People's Congress in Beijing - as a 10.7% year-on-year increase. This suggests that the 2012 defence budget was revised down from the initial proposal of CNY670.3 billion to around CNY650 billion.

The Chinese government made no reference to the apparent discrepancy, but said through state media that the defence budget will be used to "improve living and working conditions" of military personnel, "safeguard national security", and "make the armed forces more mechanised and information-based".

The latter is a reference to the military modernisation programme outlined in successive Chinese Defence White Papers, which aims to completely mechanise the armed forces by 2020 before achieving higher levels of technological competency and what China terms as "informationisation" or network-enhanced capabilities.

Beijing does not publish figures allocated for military modernisation or procurement, but IHS Jane's Defence Budgets estimates this expenditure to amount to about 19% of total military expenditure or, in 2013, about CNY137 billion. This spending is allocated to purchases from the national defence industry, with funds for imports thought to be sourced from additional expenditure.

Commenting on China's military modernisation efforts, Xinhua quoted Yin Zhuo, director of the Expert Consultation Committee of the People's Liberation Army (PLA) Navy, as saying: "The PLA is at a stage of intensifying efforts to accomplish the dual historic tasks of military mechanisation and full IT application. It is a critical moment that calls for greater defence expenditure."

He added: "It is a military norm that the higher IT application level an armed force is at, the greater the spending on procurement, operation, and maintenance would be."

ANALYSIS

While the declared 10.7% defence budget growth for 2013 continues a long-standing trend of expansion, the increase has been claimed against an apparently revised 2012 expenditure, which was almost certainly prompted by growing economic concern in China. In this sense, it is notable that the announced increase is significantly lower in proportional terms than the average annual increase over the past 10 years of 14.7%. 2013 will also see the amount that China spends on defence fall from 1.31% to 1.28% of gross domestic product. The allocation for national defence accounts for 5.2% of total government expenditure for 2013.

It is also the case that the China's defence budget remains opaque and is estimated to be considerably higher as elements of military related spending are excluded from the official budget. IHS Jane's Defence Budgets projections suggest that total funding for 2013 is likely to be around USD131.5 billion, around 15% higher than the official budget when spending on related research and development and military pensions are included. Taking these adjustments into account, Beijing's military expenditure is now thought to account for around 8.3% of the global total.

Looking forward, China's official defence budget is forecast to continue to expand strongly despite the country's slowing economy, which is mainly attributed to contracted demand for Chinese products and continued fiscal weakness in the United States and Europe. The Chinese government has said that in 2013 it is targeting economic expansion of 7.5%, which is a drop against the 7.8% growth in 2012 and expansion recorded in 2010 and 2011 of 10.4% and 9.3% respectively. For the remainder of this decade economic growth is forecast by IHS Global Insight to remain at about 7-8%.

Despite this slowdown, a number of strategic drivers are likely to continue to prompt Beijing to increase its defence budget by around 10-11% during the remainder of this decade, rising to forecasted military expenditure totals of about USD152 billion by 2015 and USD220 billion by 2020, according to IHS Jane's Defence Budgets.

These drivers, which are linked directly to Beijing's expanding strategic reach within the Asia-Pacific region, include the United States' stated strategy to enlarge its naval presence in the region, and military modernisation efforts and rising defence budgets across South Asia, Northeast, and Southeast Asia.

Copyright © IHS Global Limited, 2013

Henri K.

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Merci pour les news de Janes's, mais est-ce qu'il est judicieux de les recopier en entier ici? Ca facilite la lecture mais est-ce que ça ne pose pas des problème de droit d'auteur? Ils sont sous copyright non? Si ils sont en accès libre, il serait peut-être mieux de mettre le lien et une courte description comme on fait pour les articles de bloggeurs français.

NB: J'y connais rien, ça se trouve ça ne pose aucun problème. Je remarque juste une différence de traitement.

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Merci pour les news de Janes's, mais est-ce qu'il est judicieux de les recopier en entier ici? Ca facilite la lecture mais est-ce que ça ne pose pas des problème de droit d'auteur? Ils sont sous copyright non? Si ils sont en accès libre, il serait peut-être mieux de mettre le lien et une courte description comme on fait pour les articles de bloggeurs français.

NB: J'y connais rien, ça se trouve ça ne pose aucun problème. Je remarque juste une différence de traitement.

ça dépend des pays !

En France et en Belgique pour certains articles (copyright), j'ai déjà remarqué que certains censuraient une partie de l'article pour obliger l'abonnement, mais d'autres n'apprécient pas du tout les recopier. Il faut peut-être faire attention du côté francophone. Mais parfois, tu retrouves l'information sur d'autres journaux nationaux et étrangers.

Selon moi, le plus qui prend de risque est l'hébergeur du site par rapport à la législation de son pays. Mais le hic, nombreux internautes proviennent de pays différents dès lors l'hébergeur de site ne peut pas être sanctionné à cause d'eux ?!

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Les 83 milliardaires du Parlement chinois

http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/08/01003-20130308ARTFIG00290-les-83-milliardaires-du-parlement-chinois.php

Le nombre de parlementaires milliardaires est en augmentation de 17% par rapport à l'an dernier.

Le Parlement de la Chine communiste, qui se réunit ces jours-ci pour sa session annuelle, est sans le plus riche au monde. Il compterait pas moins de 83 milliardaires en ses rangs, selon un rapport de l'Institut Hurun, qui tient chaque année un classement des plus riches Chinois.

...

Les inégalités de revenus, une menace pour la «stabilité sociale»

Où sont passées les valeurs du communisme : "partage, solidarité, ..."  O0

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Le Conseil d'Etat chinois a publié le 4 Mars "Le plan à long terme de la construction des grandes infrastructures scientifiques et technologiques foncdamentales (2012-2030-". Le plan sera lancé dès le 12ème plan quinquennal, c'est à dire maintenant.

http://www.guancha.cn/Science/2013_03_05_129712.shtml

Un total de 16 grands programmes de construction des infrastructures seront lancé dès maintenant et avant 2030.

Ces 16 programmes sont -

1- Réseau sous-marin de l'observation scientifique

2- Plateforme de validation de source de rayonnement synchrotron à haute énergie

3- Plateforme de développement de l'accélérateur pour transmutation contrôlée (pour traitement des déchés nucléaires)

4- Plateforme de simulation des environnements extrêmes (pour les études de réaction de fusion)

5- Accélérateur d'ions lourds à fort courant

6- Banc d'essai des turbines à gaz écologiques

7- Observatoire des rayons cosmiques à haute altitude

8- Plateforme de développement du réseau de prochaine génération

9- Banc d'essai au sol de l'environnement spatial

10- Centre de recherche en médecine translationnelle

11- Observatoire en Antarctique

12- Installation de recherche en mesure de précision de la gravité

13- Soufflerie à basse vitesse en très grande dimension

14- Station de rayonnement synchrotron à Shanghai

15- Les  installations de recherche génétique en phénotypes d'animaux

16- Simulateur numérique du système terrestre

Le montant de l'investissement total n'a pas été dévoilé, mais chacun de ces 16 programmes est considéré comme primordial pour le développement fondamental des sciences, donc le budget sera alloué "en priorité".

Henri K.

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La Chine affiche ses nouvelles priorités stratégiques

Le Point.fr - Publié le 10/03/2013 à 10:04 - Modifié le 10/03/2013 à 15:30

Pékin marque son intérêt pour les pays émergents et les pays arabes. La relation avec Washington reste conflictuelle et celle avec l'Europe déçoit.

Chaque mot, chaque geste ont leur importance au Parlement chinois, qui tient sa session annuelle durant deux semaines en mars. Le non-dit est aussi important que le verbe. Particulièrement cette année alors que la fin du processus de transition politique s'achève dans les coulisses. Chacun s'interroge sur les intentions de la nouvelle équipe qui devrait entrer en fonction le samedi 16 mars. C'est dans ce contexte que les observateurs ont décrypté avec attention samedi matin la conférence de presse du ministre des Affaires étrangères sortant. Après six années à ce poste, Yang Jiechi devrait devenir le conseiller diplomatique du nouveau président Xi Jinping.

Or, son protocole a affiché de nouvelles priorités stratégiques ! Depuis le début des années 1990, les journalistes se voyaient attribuer les questions dans un ordre qui paraissait immuable. La parole était d'abord donnée au représentant d'un média officiel chinois - l'agence Chine nouvelle, Le Quotidien du peuple ou CCTV la télévision nationale -, puis à un américain, s'exprimaient de nouveau un média officiel chinois, puis un européen, un média officiel chinois, puis un japonais, un média officiel chinois, puis un russe... Les correspondants de plusieurs pays européens pouvaient poser une question. Enfin, loin derrière, venaient les représentants du "monde en développement" : les pays arabes, l'Afrique, l'Amérique latine et le reste de l'Asie-Pacifique. Cette orchestration, longuement étudiée pour respecter les rapports de force, traduisait assez bien la vision du monde des dirigeants chinois.

L'émergence de nouveaux pays

Samedi matin, la conférence a paru commencer dans cette tradition avec une première question - préparée et soumise à l'avance - accordée à CCTV. Mais dès sa première réponse, le ministre a planté le décor : "Du point de vue des dirigeants chinois, ces cinq dernières années ont vu les plus importants changements dans le paysage international depuis la fin de la guerre froide. [...] Dans les cinq à dix prochaines années, des changements internationaux très importants vont encore se produire. Ils nécessiteront une lecture correcte et une vision stratégique..."

Aussitôt après, un journaliste russe a été choisi pour poser sa question. Le ministre en a profité pour annoncer que les premiers voyages du nouveau président seraient réservés à deux pays émergents, la Russie, puis l'Afrique du Sud, qui accueillera en avril le prochain sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Bien que très éloignés géographiquement, culturellement et économiquement, ces cinq pays représentent près de la moitié de la population et de la croissance mondiale. Yang Jiechi a souligné le désir de Pékin de développer des partenariats avec eux, tout en encourageant le processus d'intégration de ce groupe des émergents encore relativement informel et peu solidaire. Comme la Chine, les quatre autres pays Brics ont "émergé" à l'occasion de la crise mondiale qui leur a fourni des occasions de développement, alors qu'au même moment la récession tirait vers le bas les économies occidentales qui dirigeaient la planète depuis près de cinq siècles. "Le système multilatéral du XXIe siècle devrait être plus représentatif et équitable en traduisant ces évolutions", a insisté Yang Jiechi.

Une relation problématique avec Washington

Donnant enfin la parole à un Américain, le ministre a insisté sur son espoir de voir s'établir un nouveau type de relations entre Pékin et Washington. Ces dernières années ont été marquées par une rivalité croissante sur le plan économique, un grand retour des États-Unis dans la région Asie-Pacifique et une suspicion mutuelle sur fond de guerre cybernétique et de modernisation militaire dans le domaine spatial et naval.

"Voilà quarante ans, l'ancienne génération de leaders avait ouvert la voie dans un contexte de relations bien plus difficiles", a rappelé Yang Jiechi, faisant allusion au voyage de Henry Kissinger, alors secrétaire d'État aux Affaires étrangères, dans une Chine plongée dans la Révolution culturelle et la propagande "anti-impérialiste". La rencontre de Kissinger avec le Premier ministre Zhou Enlai, au coeur de la guerre froide et de la guerre du Vietnam, permit la visite, l'année suivante, du président Nixon, sa rencontre avec le président Mao et, progressivement, l'établissement de relations diplomatiques. "Les États-Unis sont les bienvenus dans le Pacifique, zone de grands intérêts croisés, mais ils doivent respecter les intérêts et les préoccupations de la Chine. [...] Nous devons coopérer pour la stabilité et la paix dans cette région", a déclaré Yang, traduisant à quel point la relation avec Washington est devenue problématique pour Pékin. Pour autant, elle reste essentielle.

Rejetant la responsabilité de la crise des îles Diaoyu sur le Japon et condamnant l'essai nucléaire nord-coréen du 12 février, tout en appelant au calme, au dialogue et à la négociation avec le régime de Pyongyang, le ministre a insisté sur l'importance que la Chine donnait désormais à l'Asie, avec qui elle entretient plus de la moitié de ses échanges commerciaux. "Je ne pensais pas que l'Asie pourrait un jour dépasser l'Europe et les États-Unis [dans la balance commerciale de la Chine, NDLR] [...] Chaque pays doit voir où sont ses intérêts", a fait savoir Yang en soulignant l'importance de la vaste zone de libre-échange que la Chine a créée en 2010 avec ses voisins de l'Asean et Taïwan. "Les Asiatiques sont intelligents et pas moins doués que les habitants d'autres régions", a étrangement ajouté le ministre, se voulant sans doute aimable pour ses voisins, mais traduisant malgré lui le sentiment de supériorité souvent reproché aux Chinois dans cette région qui fut leur fief pendant des siècles.

La Chine se tourne vers d'autres horizons

Insistant ensuite sur l'importance du continent africain avec lequel la Chine a le plus développé ses relations au cours de la crise, Pékin s'est montré ouvert à l'idée d'une coopération internationale en faveur de la paix et du développement dans le continent africain et en Amérique du Sud. "Si tu veux aller vite, va seul, si tu veux aller loin, va avec les autres !" a lâché Yang, citant un proverbe africain. Le chef de la diplomatie chinoise a également appelé les pays arabes au dialogue, à la paix et à la stabilité, spécifiant que Pékin respecterait les choix politiques de ces pays, notamment en Syrie.

Ce n'est vraiment qu'à la fin de cette conférence de deux heures que Yang Jiechi a considéré la relation avec l'Europe, au lendemain de la crise dans la zone euro (répondant à une question du Point.fr). Rappelant qu'elle était l'une des plus importantes pour la Chine, affirmant sa confiance dans l'avenir et son souhait que les Européens transforment la crise en opportunité, il s'est opposé au protectionnisme ou aux mesures anti-dumping. Une manière polie d'exprimer la mauvaise image qu'a aujourd'hui la Chine de l'Europe, qu'elle voit empêtrée dans ses plans d'austérité, sa spirale de récession et de chômage et où elle a le plus grand mal à investir, l'opinion publique ne lui étant pas favorable. Pourtant, la Chine a cru longtemps en l'Europe, souhaitant la voir se structurer politiquement pour jouer un rôle de balancier dans la relation plus conflictuelle avec les États-Unis.

Déçue par ce partenaire qui reste à ses yeux trop lent à se réformer et par lequel elle se sent rejetée, la Chine a commencé à tourner ses yeux vers d'autres horizons. Déjà, Pékin amorce son repli vers l'énorme zone de libre-échange qu'il est en train de créer en Asie-Pacifique, ambitionnant de l'élargir aux Brics et aux partenaires africains et sud-américains qui seront attirés par sa nouvelle influence. Pour ne pas se retrouver rapidement au ban de la nouvelle mondialisation post-récession, l'Europe ferait bien d'en prendre vite conscience et à son tour de se réveiller...

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La Chine tente d'améliorer l'image et l'efficacité de ses ministères

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/La-Chine-tente-d-ameliorer-l-image-et-l-efficacite-de-ses-ministeres-_NG_-2013-03-10-919491

3 annonces dans l'article :

* Démantèlement du ministère du chemin de fer, passant sous celui des transport;

* Fusion possible de l'actuel ministère de la Santé et la Commission nationale de la population et du planning familial, pour établir une "Commission nationale de la santé et du planning familial";

* Décision de confier à l'Administration océanique d'Etat (SOA) le commandement unifié des moyens de surveillance des mers, comprenant les douanes;

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Le nouveau président chinois Xi Jinping a appelé dimanche à "une grande renaissance de la nation chinoise" et à une amélioration de la capacité de l'armée à "remporter des combats", dans son premier discours solennel en tant que chef de l'Etat.

M. Xi, 59 ans, clôturait la session annuelle du Parlement qui, cette semaine, a permis de parachever une transition au pouvoir prévue depuis des années. Le pays le plus peuplé du monde est désormais dirigé par une équipe rajeunie pour les dix ans à venir.

Nous allons "continuer à nous battre pour la cause du socialisme aux couleurs de la Chine et pour réaliser le rêve d'une grande renaissance de la nation chinoise", a dit le plus haut dirigeant de la deuxième puissance mondiale, devant les délégués de l'Assemblée nationale populaire (ANP).

"Tous les soldats et officiers de l'Armée populaire et de la police militaire chinoises doivent, guidés par le Parti, être capables de remporter des combats et avoir pour objectif une armée forte et disciplinée", a également déclaré le numéro un du Parti communiste chinois (PCC).

Alors que les relations entre Pékin et Tokyo sont tendues en raison d'une dispute de souveraineté sur un archipel en mer de Chine orientale, l'armée chinoise doit "améliorer ses capacités à remplir ses missions et défendre résolument la souveraineté et la sécurité nationales", a martelé M. Xi.

"Ce que le marché peut faire, on doit le laisser davantage au marché. Ce que la société peut bien faire, on doit le laisser à la société", et au gouvernement de "s'occuper de ce qui lui revient", a-t-il dit.

Il a annoncé pour d'ici fin 2013 la réforme attendue du très contesté système de "rééducation par le travail", qui permet aux policiers d'enfermer une personne jusqu'à quatre ans sans procès. "Les départements concernés s'activent pour élaborer un projet de réforme, qui pourrait être annoncé avant la fin de l'année", a affirmé M. Li sans autre détail, en réponse à une question d'une journaliste chinoise.

Li Keqiang s'est engagé à une redistribution plus équitable des bénéfices de la croissance et à un combat "sans relâche" contre la corruption, le fléau national à tous les niveaux du parti unique et de l'administration.

Il a aussi promis de tailler dans l'immense bureaucratie et de réduire le train de vie de l'Etat. "Il va y avoir une baisse, et non une hausse, du nombre de personnes payées par le gouvernement". "Il va y avoir une baisse, et non une hausse, des sommes dépensées pour le logement des officiels, pour leurs déplacements à l'étranger et pour l'achat des véhicules de fonction", a-t-il dit.

Washington profère par ailleurs des "accusations infondées" en mettant en cause Pékin dans les récentes attaques informatiques visant les Etats-Unis, a encore affirmé le Premier ministre chinois.

"La Chine est elle-même une victime majeure d'attaques informatiques. La Chine ne soutient pas les attaques informatiques. De fait, nous nous opposons à de tels agissements", a-t-il assuré. "Nous devons nous garder d'accusations réciproques infondées". Le président américain Barack Obama a directement mis en garde mercredi les autorités chinoises contre la multiplication des attaques informatiques visant les Etats-Unis, promettant des conversations "musclées" avec Pékin.

http://fr.news.yahoo.com/chine-nouveau-pr%C3%A9sident-xi-appelle-%C3%A0-grande-renaissance-073314132.html

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"être capables de remporter des combats et avoir pour objectif une armée forte et disciplinée"

C'est pas très bon signe ce genre de discours, cela sonne un peu comme les guerres préventives de Bush$ junior. on verra. mais généralement cela donne jamais rien de bon.

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C'est pas très bon signe ce genre de discours, cela sonne un peu comme les guerres préventives de Bush$ junior. on verra. mais généralement cela donne jamais rien de bon.

Le seul mot important dans ce long discours n'est rien d'autre que "Renaissance", le mot que j'ai déjà beaucoup commenté ici.

Dans l'histoire de la Chine, à chaque renaissance s'accompagne un bain de sang, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, et à chaque fois résulte en dominance absolue de plusieurs siècles de la Chine au moins dans son cercle d'influence.

Henri K.

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La Chine devient le 5e exportateur mondial d'armes devant la Grande-Bretagne

L'Expansion.com avec AFP - publié le 18/03/2013 à 09:34

La Chine a dépassé la Grande-Bretagne pour devenir le cinquième exportateur d'armes avec 5% du commerce mondial de ce secteur, selon un rapport publié ce lundi.

C'est la première fois depuis 1950 que la Grande-Bretagne ne figure pas parmi les cinq premières places mondiales.

C'est la première fois depuis 1950 que la Grande-Bretagne ne figure pas parmi les cinq premières places mondiales.

La Chine a dépassé la Grande-Bretagne pour devenir le cinquième exportateur d'armes avec 5% du commerce mondial de ce secteur, selon un rapport publié ce lundi par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

C'est la première fois depuis 1950 que la Grande-Bretagne ne figure pas parmi les cinq premières places mondiales, selon cet institut. Les exportations d'armes chinoises ont augmenté de 162% durant la période 2008-2012, comparée aux cinq années précédentes, 55% d'entre elles allant au Pakistan. "L'ascension de la Chine a principalement été tirée par d'importantes acquisitions d'armes du Pakistan", a déclaré dans un communiqué Paul Holtom, directeur de recherches au Sipri.

"Un certain nombre de contrats récents indiquent que la Chine devient un fournisseur significatif pour un nombre croissant d'Etats importants", selon cet expert. Le Pakistan est de longue date un allié clé de la Chine en Asie du Sud.

Les Etats-Unis et la Russie, principaux exportateurs

Le rapport relève aussi que la Birmanie et le Bangladesh importent des armes chinoises, tout comme le Venezuela en Amérique latine. Le commerce mondial des armes a augmenté de 17% pour la période 2008-2012 comparée aux cinq années précédentes, selon le rapport qui ajoute que les Etats-Unis et la Russie sont restés les principaux exportateurs, avec 30% et 26% du marché respectivement, suivis par l'Allemagne et la France.

Dans un autre rapport publié le mois dernier, le Sipri avait noté que l'austérité budgétaire avait fait baisser en 2011, pour la première fois depuis près de vingt ans, les ventes des 100 plus grands groupes d'armement mondiaux, mais cette étude ne comprenait pas la Chine.

Les pays d'Asie orientale cherchent à renforcer leurs capacités navales en raison de disputes territoriales, principalement entre la Chine et ses voisins. La Chine a renforcé son secteur de l'armement depuis que ses importations d'armes font l'objet d'importantes restrictions mises en place par les pays occidentaux après la sanglante répression par l'Armée populaire de libération du mouvement pour la démocratie de la place Tiananmen à Pékin en 1989. Pékin ne publie pas de statistiques sur ses exportations d'armes.

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La Chine a fait part samedi de son «inquiétude» après de récentes agressions de touristes chinois à Paris et a demandé aux autorités françaises d'offrir une meilleure protection à ces visiteurs.

Cet appel de l'Association chinoise du tourisme, une organisation dépendant directement du gouvernement, intervient alors que 23 touristes chinois voyageant en groupe ont été détroussés mercredi peu après leur arrivée à l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle.

«Leurs passeports, billets d'avion et argent liquide leur a été volés et le responsable du groupe a été blessé au visage», a indiqué l'association, dans un communiqué repris samedi par l'agence Chine nouvelle.

L'organisme a exhorté les autorités françaises à traduire devant la justice les auteurs de cette agression et à assurer une «protection efficace» des touristes chinois dans l'Hexagone.

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Pekin-demande-de-mieux-proteger-ses-touristes-16851146

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