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Moi, j'ai le message "cette vidéo n'est pas disponible"....

DAR ES SALAAM (Reuters) - Le président chinois Xi Jinping a entamé dimanche en Tanzanie une tournée africaine qui le conduira également en Afrique du Sud et en République démocratique du Congo.

Cette visite, la première du nouveau président chinois à l'étranger après une étape en Russie, souligne l'importance stratégique que revêt l'Afrique pour Pékin, tant pour la fourniture de matières premières que comme débouché commercial.

En Tanzanie, Xi Jinping devait signer une douzaine d'accords de coopération et de commerce.

Lundi, le président chinois prononcera son premier discours politique consacré à l'Afrique, avant de se rendre en Afrique du Sud pour participer mardi et mercredi à un sommet des pays émergents du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Il gagnera ensuite Kinshasa, dernière étape de son voyage.

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J'ai un petit service de traduction à demander à ceux qui parlent le russe.

Dans la vidéo d'hier que j'ai posté, à un moment le journaliste disait : "Les officiers russes en mission à l'extérieur, et les responsables des entreprises du secteur de la défense ayant une collaboration avec la Chine, ont reporté en live au Président chinois et au Ministre de la défense russe...", et on voit en bas de l'écran 3 personnes sur 3 écrans séparés qui semblent être les responsables de Almaz-Antey, du Bureau central d'étude et d'ingénierie maritime Rubin, et de Sukhöi.

Est-ce que quelqu'un pourrait me traduire ce qui est marqué en russe en bas de chaque écran? Ceci me permet d'avoir une idée sur l'hypothètique achat de 24 Su-35S, 4 SSK de Project 677 et les batteries de S-400 (et accessoirement les missiles utilisés - 40N6, 48N6 ou 9M96...) par les Chinois pour "renforcer la relation bilatérale sino-russe" et "établir un soutien stratégique à la Russie" comme souligné par un général chinois dans un autre interview télévisé.

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Merci d'avance.

Henri K.

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(...) Lors de sa visite à Moscou, le nouveau président chinois, Xi Jinping, a fait savoir que “les relations militaires, politiques et stratégiques entre (les) deux pays se renforceront” et que “les forces armées chinoises et russes intensifieront aussi leur coopération.”

Quant à l’accord portant sur l’achat des SU-35 et des sous-marins Lada (ou Amour pour la version export), lequel a été conclu avant la visite de Xi Jinping en Russie, aucun montant n’a été communiqué. D’après les médias chinois, il s’agit de la plus importante commande d’armements passée par Pékin auprès de Moscou depuis 10 ans.

Et, a priori, la liste pourrait s’allonger étant donné que l’armée chinoise est intéressée par le système de défense aérienne S-400, le moteur Saturn 117C, l’avion-cargo Il-75 et le ravitailleur en vol Il-78.

http://www.opex360.com/2013/03/25/la-chine-officialise-une-commande-de-24-avions-su-35-et-de-4-sous-marins-aupres-de-la-russie/
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L'Armée populaire de libération chinoise participe de plus en plus aux missions de maintien de la paix des Nations unies et représente désormais le plus important contributeur à ces missions de pacification, avec 1.800 soldats chinois portant le casque bleu.

Suite :

http://fr.news.yahoo.com/la-chine-nouvel-acteur-des-missions-maintien-la-180208198.html

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J'ai un petit service de traduction à demander à ceux qui parlent le russe.

Dans la vidéo d'hier que j'ai posté, à un moment le journaliste disait : "Les officiers russes en mission à l'extérieur, et les responsables des entreprises du secteur de la défense ayant une collaboration avec la Chine, ont reporté en live au Président chinois et au Ministre de la défense russe...", et on voit en bas de l'écran 3 personnes sur 3 écrans séparés qui semblent être les responsables de Almaz-Antey, du Bureau central d'étude et d'ingénierie maritime Rubin, et de Sukhöi.

Est-ce que quelqu'un pourrait me traduire ce qui est marqué en russe en bas de chaque écran? Ceci me permet d'avoir une idée sur l'hypothètique achat de 24 Su-35S, 4 SSK de Project 677 et les batteries de S-400 (et accessoirement les missiles utilisés - 40N6, 48N6 ou 9M96...) par les Chinois pour "renforcer la relation bilatérale sino-russe" et "établir un soutien stratégique à la Russie" comme souligné par un général chinois dans un autre interview télévisé.

Sur les trois écrans du bas de gauche à droite -comme tu l'avais correctement présumé- c'est écrit Almaz-Antei / Rubin / Sukhoi, au dessus je ne sais pas trop désolé on dirait des acronymes de postes de commandement ??

Si je comprends bien le général chinois, ces contrats c'est pour rendre service à l'appareil militaro-industriel russe ? Ils poussent pas un peu c'est pas non plus des gros nanards les SU-35 S-400 et autres soums  :happy:

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Dans la province du Guangdong, au sud de la Chine, le gouvernement régional a honoré l’Université de Baiyun pour son « excellent travail » dans le contrôle des activités en ligne et des opinions publiées sur le Web par les étudiants, rapporte le Nandu Daily.

Surnommée « l’Armée rouge en ligne » et dirigée par neuf enseignants et six étudiants, l’équipe de « Contrôle de l’utilisation d’Internet et des informations partagées sur les réseaux sociaux par les étudiants » de l’Université de Baiyun a été créée en 2010 pour surveiller les conversations des étudiants et pour contrôler la diffusion d’opinions négatives en ligne.

Son travail quotidien consiste à contrôler les sites de discussion en ligne, à suivre les microblogs et à surveiller les forums. Les étudiants qui ont été engagés travaillent 1,5 h par jour et sont payés 200 RMB (25 €) par mois.

La nouvelle a immédiatement soulevé l’indignation ; ils sont nombreux à penser que l’université viole la vie privée des étudiants et ont demandé un arrêt immédiat de ce système.

http://www.rue89.com/2013/03/30/chine-armee-rouge-ligne-traque-les-etudiants-241033

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La guerre s'éclate souvent là où le commun des mortels ne le voient pas...

The Patent Wars Begin Over Graphene, A Material That's About To Change Our Lives

Dr. John Lang, LCA Business School | Apr. 2, 2013

There is a substance that is about to change our lives: in some ways perceptibly, and in others hidden from view, but nonetheless profound in application and implication for future technology based products.

The substance is Graphene. A single layer of carbon atoms, laid out in a honeycomb structure that is the thinnest, and yet one of the strongest, substance in use at the nanotechnology level.

Its properties include incredible density, transparency, efficient heat and electrical conduction, and high flexibility. Its applications include electrodynamics, physical and organic chemistry, thermodynamics, semiconductor design, and flat screen technologies.

With a huge array of potential applications, it is no wonder that firms, state enterprises and research institutes are clamoring to take out patents to begin the “walling off process” of potential product and market spaces – thereby creating barriers to entry, behind which future revenue streams will accrue.

This is a crucial point for all governments, but especially UK PLC. Firms in China, the US and South Korea lead the way in the number of patents filed over the past five years in potential applications of Graphene. According to Cambridge IP, the world’s top ten Graphene patent owners are (listed alphabetically):

· International Business Machines (IBM)

· Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST)

· Rice University (William Marsh)

· Samsung (South Korea)

· Sandisk 3D LLC

· Sungyunkwan University

· Tsinghua University

· Xerox Corp

· Zhejiang University

When we list the patents filed by Research Institute, the table, in terms of percentage shares of the approximately 7,500 patents filed to date, looks as follows:

Chinese firms and Institutes lead the way with 2,204 patent publications, or 30 percent of the filed patents, followed by U.S. entities with 1,754, or 23 percent of filed patents, then South Korea with 1,160, or 15 percent of filed patents, and finally the UK owning 54 filed patents, which is less than one percent.

This means that 68 percent of all patents filed on Graphene derivatives and uses have been taken out by firms and institutes in just three countries, China, the U.S., and South Korea.

The scatter gun approach, especially taken by the Chinese, is similar in result, if not process, of Japanese firms acquiring Cambridge-based Silicon Fen startup companies, in high technology industries, to get access to their portfolios of patents and future products and markets.

This will give Chinese, U.S., and South Korean firms first mover advantages as product/market spaces open, to fully exploit those opportunities under the protective cloak of the patent system. But it will also allow them to legally defend those products and markets, foreclosing options for competitors, and have a higher degree of early life cycle monopolization over value chains of products and services created in the nascent Graphene ecosystems. And when those nascent ecosystems begin to bring new products to markets, those in at this stage will potentially benefit the most by setting the industry standards, and becoming keystone firms for future roadmaps.

At the firm level, the South Korean giant Samsung looks like it may benefit most from its patenting of Graphene applications as derivatives. It is a diversified conglomerate (Chaebol in Korean), with a portfolio of products that include flat-screen TVs, semiconductor fabrication and mobile devices – laptops, phones and tablets – all of which have product and market applications for Graphene-based nano technologies.

Samsung has filed 407 patents to date, some eight times the number filed by UK PLC in its entirety. The screen applications in TVs and mobile devices look likeliest to be the first large scale commercial applications of Graphene, and Samsung, along with LG (also South Korean), has substantial market shares and core competences already in these products.

The South Korean firms favour licensing as a method of opening markets and diffusing products through those markets, and their open networking approach, coupled with applied R&D, enables them to quickly dominate. It seems that, yet again, the UK is destined to be instrumental in giving the world a wonder product but failing to capitalize on its commercial applications and revenue streams.

Blue sky research is expensive and is only recouped in the applications phase of the value chain. This is where Asian firms have appropriated advantages for themselves by creating infrastructures that allow them to target key industries where opportunities are arising.

South Korean firms often have their own research institutes attached to them, such as Samsung. When the research is passed into the network of companies in the Samsung portfolio, there is a readymade institutional framework waiting to add value to the research – giving a clear roadmap for products to markets, and so as a result, research applications coming off the R&D conveyor belt can be immediately channeled into products and markets where the firms possess core competences.

They can take an emergent approach to their strategy making, with willingness and flexibility to diversify their offerings into new and developing areas as they begin to emerge from research institutes, further creating new product and market ecologies, and enhancing their core competences in a virtuous circle. This also means that they are continually extending their ecosystems, giving them market creation and reach.

Graphene is one of the core resources that Samsung intends to use to extend its ecosystems and create new ones. As alluded to earlier, whoever is in at the beginning will have the advantage of creating and fulfilling the markets simultaneously, creating barriers to entry for late moves, and becoming industry standards in the process.

The race is not over by any means, and UK universities are beginning to step up the pace of their research in the applications and properties of Graphene. Centers for research are being established as we speak, with a mixture of public and private funding, at Cambridge and Manchester universities – with Graphene originally being isolated by the Nobel laureates, Novoselov and Geim at Manchester University.

Both Manchester and Cambridge universities have tried and tested successful technology transfer capabilities, and these will be put to the test, as competing research institutes around the globe begin to create those early roadmaps that will ultimately become new product/market spaces.

To use a sports metaphor, the race has just begun – but it seems that in the early jostling for position, the UK has been slow out of the blocks, and is beginning to get boxed in. This is not a short race, but the pace needs to pick up now, especially if patents are to be used as a benchmark of innovative capabilities.

Dr. John Lang is a Senior Lecturer at LCA Business School London, and a technology writer and researcher.

Henri K.

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Fragilités chinoises

LE MONDE ECONOMIE | 08.04.2013 à 17h27 • Mis à jour le 08.04.2013 à 17h27

Martin Wolf

Au cours de la prochaine décennie, la croissance chinoise devrait ralentir de manière probablement sévère. Ce n'est pas là le point de vue d'étrangers malveillants, mais celui du gouvernement chinois.

La question est de savoir si ce ralentissement se fera de manière douce ou brutale. De la réponse à cette question dépend l'avenir de la Chine et d'une bonne partie du monde.

L'un des documents discutés lors du China Development Forum, qui s'est tenu du 23 au 25 mars à Pékin, rédigé par des économistes du Centre de recherche et de développement du Conseil d'Etat, s'intitulait Perspectives à dix ans : déclin du taux de croissance potentielle et début d'une nouvelle période de croissance.

Son argument était que la croissance chinoise passera d'un taux annuel de plus de 10 % entre 2000 et 2010 à 6,5 % entre 2018 et 2022, taux d'ailleurs observé depuis le deuxième trimestre de 2010. Voici quelques-unes des raisons qui poussent les auteurs à établir cette prévision.

Tout d'abord, le potentiel d'investissement dans les infrastructures s'est "nettement contracté" : la part d'investissement dans les actifs fixes est passée de 30 % à 20 % au cours de la dernière décennie.

LA SURCAPACITÉ A EXPLOSÉ

Deuxièmement, le rendement de l'actif a chuté et la surcapacité a explosé. Le "coefficient marginal de capital" - qui mesure la croissance générée par un niveau donné d'investissement - a atteint 4,6 en 2011, soit son plus haut niveau depuis 1992. Les investissements chinois génèrent une croissance plus faible qu'auparavant.

En troisième lieu, la croissance de la main-d'oeuvre disponible a nettement chuté.

Quatrièmement, l'urbanisation continue d'augmenter, mais est en phase de décélération. Enfin, les risques augmentent dans les finances des gouvernements locaux et dans l'immobilier.

Des tendances établies depuis longtemps sont en train de s'inverser. L'investissement fixe a atteint 49 % du produit intérieur brut (PIB) en 2011, mais devrait tomber à 42 % en 2022, alors que la part de la consommation devrait passer de 48 % à 56 %. La part de l'industrie devrait baisser de 45 % à 40 % du PIB, tandis que celle des services passera de 45 % à 55 %.

L'économie sera emmenée par la consommation, pas par l'investissement. Du côté de l'offre, le principal facteur de baisse de la croissance est l'effondrement de la progression du stock de capital, consécutif à la chute de l'investissement.

PIB AU MÊME NIVEAU QUE CELUI DU JAPON

On peut avoir une vision optimiste de ce basculement. Selon les données du Conference Board, un think tank canadien spécialisé dans la recherche et l'analyse économique, le PIB chinois par tête (à parité de pouvoir d'achat) est au même niveau que celui du Japon en 1966 et celui de la Corée du Sud en 1988.

Ces pays ont ensuite connu respectivement sept et neuf années de croissance ultrarapide. Par rapport aux niveaux américains (autre mesure du potentiel de rattrapage), la Chine se trouve au point où en étaient le Japon en 1950 et la Corée du Sud en 1982. Cela suggère un potentiel supplémentaire de croissance. Le PIB chinois par tête est tout juste supérieur au cinquième du niveau américain. Il semble, donc, avoir une large marge de progression.

Mais un certain nombre d'éléments s'opposent à cette vision optimiste. Comme l'a souvent souligné l'ancien premier ministre Wen Jiabao, la croissance chinoise a été "déséquilibrée, non coordonnée et non durable".

C'est parfaitement exact sur plusieurs aspects, mais le plus significatif est la dépendance vis-à-vis de l'investissement, non pas seulement comme source de capacité supplémentaire, mais comme source de demande. Des taux d'investissement en hausse permanente ne sont pas soutenables, car les retours dépendent, en définitive, d'un surcroît de consommation.

Et c'est là que se fait jour une vision beaucoup plus pessimiste. Comme l'a montré l'expérience du Japon, il est extrêmement délicat de passer d'une économie à fort investissement et à forte croissance à une économie à faible investissement et faible croissance. J'y vois au moins trois risques.

DÉPENDANCE VIS-À-VIS DE L'IMMOBILIER

Tout d'abord, si la croissance attendue tombe de plus de 10 % à, disons, 6 %, le taux d'investissement nécessaire dans le capital productif s'effondrera : avec un coefficient marginal de capital d'un niveau constant, la baisse serait de 50 % à 30 % du PIB. Si elle intervenait de manière rapide, cette baisse pourrait, à elle seule, provoquer une dépression.

Deuxièmement, la forte hausse du crédit s'est accompagnée d'une dépendance vis-à-vis de l'immobilier et d'autres investissements aux rendements marginaux en baisse. En partie pour cette raison, la baisse de la croissance se traduira probablement par une augmentation de mauvaises dettes, notamment dans le secteur des investissements opérés en vertu de l'idée que la croissance passée allait se poursuivre. La fragilité du système financier pourrait fortement s'accentuer, en particulier dans le "secteur bancaire fantôme" en rapide développement.

Troisièmement, il n'y a guère de raison de s'attendre à une baisse du taux d'épargne des ménages. En conséquence, soutenir la hausse envisagée de la consommation exige un rééquilibrage des revenus en direction des ménages aux dépens des grandes entreprises, y compris des entreprises d'Etat.

C'est tout à fait possible : la pénurie croissante de main-d'oeuvre et la hausse des taux d'intérêt pourraient contribuer sans heurts à ce résultat. Mais, même si c'était le cas, il existe un risque évident de voir la baisse des bénéfices qui en résulterait, accélérer l'effondrement de l'investissement.

L'intention du gouvernement chinois est, bien entendu, de procéder en douceur à la transition vers une économie mieux équilibrée et à croissance plus faible. C'est loin d'être impossible. Le gouvernement dispose de tous les leviers nécessaires. Par ailleurs, l'économie continue de présenter un fort potentiel.

Mais parvenir à une baisse du taux de croissance sans provoquer un effondrement de l'investissement et une désorganisation financière est beaucoup plus difficile que ne le laisse entendre n'importe quel modèle d'équilibre général.

Il est facile de trouver des exemples d'économies qui ont longtemps enregistré d'excellentes performances mais qui ont ensuite échoué à négocier leur inévitable ralentissement. Le Japon en est un.

La Chine peut échapper à ce destin, en partie parce qu'elle recèle encore un énorme potentiel de croissance. Mais les risques de dérapage sont élevés. Je ne pense pas qu'un accident de grande ampleur suffise à enrayer totalement l'émergence de la Chine. Mais la décennie à venir pourrait s'avérer beaucoup plus cahoteuse que celle qui vient de s'écouler.

(Traduit de l'anglais par Gilles Berton)

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Trois navires gouvernementaux chinois sont entrés mardi 9 avril dans les eaux territoriales d'îles disputées avec le Japon en mer de Chine orientale, a t-on appris auprès des gardes-côtes nippons. D'après Tokyo, ces bateaux de surveillance maritime sont entrés vers 10 heures heure locale (2 heures, heure de Paris) dans la zone de 12 milles marins (un peu plus de 22 km) entourant l'archipel des Senkaku, revendiqué avec force par Pékin, qui les appelle Diaoyu.

La Chine envoie régulièrement des navires, mais aussi ponctuellement des avions, autour de cet archipel inhabité, surtout depuis que l'Etat nippon a nationalisé en septembre trois de ses cinq îles en les achetant à leur propriétaire privé japonais. Le différend territorial s'était alors aggravé, avec notamment une semaine de manifestations antijaponaises, parfois violentes, à travers la Chine.

Face à ce regain de tensions, Tokyo a annoncé récemment la constitution d'une force spéciale de 600 hommes et 12 navires pour surveiller et protéger les îles Senkaku qu'il administre. Cet archipel est situé à 200 km au nord-est des côtes de Taïwan, qui le revendique également, et 400 km à l'ouest de l'île d'Okinawa (sud du Japon). Outre sa position stratégique, l'archipel recèlerait des ressources énergétiques dans ses fonds marins.

Fin février, le premier ministre japonais, Shinzo Abe, avait prévenu que le Japon ne pouvait "pas tolérer quelque défi que ce soit, maintenant ou à l'avenir" à propos de la souveraineté de son pays sur ces îles. "Aucun pays ne devrait se tromper, ou sous-estimer la fermeté de notre résolution", avait-il déclaré à Washington après une rencontre avec le président américain Barack Obama

le monde

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Pour la Chine je ne sais pas si le ralentissement (pour ne pas dire le quasi écroulement) des économies européennes et américaines n'a pas fini par l'atteindre avec un peu de retard.

Il y a aussi que la Chine devient moins attractive pour beaucoup d'investisseurs du fait que son coût de main d'oeuvre augmente. Beaucoup d'indutries délocalisent de Chine et reviennent dans leur pays d'origine.

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Pour la Chine je ne sais pas si le ralentissement (pour ne pas dire le quasi écroulement) des économies européennes et américaines n'a pas fini par l'atteindre avec un peu de retard.

Il y a aussi que la Chine devient moins attractive pour beaucoup d'investisseurs du fait que son coût de main d'oeuvre augmente. Beaucoup d'indutries délocalisent de Chine et reviennent dans leur pays d'origine.

Je pense que l'article résume bien. Ils vont entrer dans une période de transition. Du coup ils perdent certains atouts d'un cote mais récupèrent certains avantages de l’autre. La question va être de savoir si ils arrivent a négocier ce virage sans problèmes ou pas.
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Pour la Chine je ne sais pas si le ralentissement (pour ne pas dire le quasi écroulement) des économies européennes et américaines n'a pas fini par l'atteindre avec un peu de retard.

Il y a aussi que la Chine devient moins attractive pour beaucoup d'investisseurs du fait que son coût de main d'oeuvre augmente. Beaucoup d'indutries délocalisent de Chine et reviennent dans leur pays d'origine.

les chinois ont la possibilité aujourd'hui de croître économiquement rien qu'en se reposant sur son marché intérieure, ils ont une sacré marge pour satisfaire cela, faudra juste trouver de koi couvrir leurs besoins de l'extérieure de certaines matières premières. 

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Certes, mais attention quand même aux différences de niveau de vie. Le Chinois citadin de Fuzhou n'a plus grand chose à voir avec le paysan pauvre du Guizhou. Il faudra aussi que les Chinois règlent pas mal de problèmes : leurs campagnes se vident, leur agriculture rencontre de nombreuses difficultés, certaines industries périclitent faute de marchés ou faute de s'être modernisées à temps...

Et le tout à l'échelle chinoise.

La Chine a des atouts, c'est certain. Mais elle a aussi quelques problèmes potentiels qu'il va devenir de plus en plus urgent de régler. D'une manière ou d'une autre.

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Le 16 Avril 2013, le Conseil d'Etat chinois publie le livre blanc de la défense chinois.

http://www.mod.gov.cn/auth/2013-04/16/content_4442764.htm

Le texte est trop long pour que je traduis, mais pour ceux qui sont intéressés, Google Translate reste correct (à 50%...)

Henri K.

Un petit résumé rapide des points intéressants ?  =)
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Un petit résumé rapide des points intéressants ?  =)

En résumé rapide, le livre blanc rappelle le caractère défensif de l'armée chinoise mais aussi les menaces extérieures (le Japon, la politique américaine en Asie, le terrorisme, le séparatisme, l'extrémisme...) à faire face.

Il indique la priorité absolue donnée au développement indigène et son indépendance technologique, ainsi que la politique de la Chine de "pas d'alliance" et "S'opposer à toute forme de politique hégémonisme et par la puissance, appliquer la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays, et ne jamais s'engager dans l'expansion militaire".

Il donne surtout dans les grandes lignes la composition de ses 4 armées que CCTV a d'ailleurs diffusé des reportages -

L'armée de terre, 850 000 d'effectif, 7 régions miliaires avec 18 armées (Le 38ème armée de la région militaire de Pékin a, par exemple, 70 000 hommes). La "mobilité" est le mot clé de l'armée de terre chinoise d'aujourd'hui, la tendance est d'améliorer la réactivité et la modularité.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=c2fNhWLnJag

La marine, 235 000 hommes, 3 flottes (Nord, l'Est et Sud), priorité donnée à la surveillance de ses ZEE, ses lignes de transporte maritime et pérenniser sa présence dans le Pacifique.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=U7U-gi9mDSs

L'armée de l'air, 398 000 hommes, 7 régions militaires et 1 corps d'armée de parachutiste (> 20 000 hommes). Le reportage ne l'a pas dit mais ma dernière estimation donne plus de 850 avions de combat de 3ème et de 4ème génération.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=s5S9XqutTSs

Le 2nd corps d'artillerie, exploitant les missiles balistiques de série DF (Vent de l'Est) et les MdC de série CJ (Longue épée). On voit beaucoup de nouveaux types de missiles balistiques chinois dans le reportage comme DF-15B, DF-21C, DF-31A...etc.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=1juDfaRxu8Q

Henri K.

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Un séisme de magnitude 6,6 (plus une dizaines de magnitude moindre) a eu lieu ce matin dans le Sichuan, vers 8h02 heure locale.

Des moyens importants de sauvetage ont été mis en place très rapidement, un peu en vrac de tous que j'ai lu jusqu'à présent -

* La cellule de crise de la province de Sichuan a été activée à 8h20

* Premier hélicoptère de l'armée de l'air arrive sur place vers 10h12

* Premier hélicoptère de la marine arrive sur place vers 10h20

* Plusieurs hélicoptères de l'armée de terre atterrissent aux zones sinistrés vers 10h26

* Un avion de SAR, des drones de l'armée de l'air...etc survolent actuellement les villages touchés par les séismes.

* SBSM (National Administration of Surveying, Mapping and Geoinformation) a envoyé également 5 drones de surveillance et de cartographie sur place, et a mobilisé plusieurs satellites d'imagerie et de radar pour évaluer le dégât.

* Le premier ministre chinois est arrivé sur place un peu avant 14h heure locale, le commandant en chef de l'armée de l'air est arrivé à Chengdu pour coordonner les troupes de PLAAF.

* Plusieurs dizaines de milliers de soldats de la 13ème armée de la région militaire de Chengdu sont sur la route, certains sont déjà arrivés sur place.

Des rapports de perte commencent à sortir, mais un peu éparpillés par village et par ville, ils recensent jusqu'à présent 113 morts et 3000 blessés.

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Henri K.

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Selon un article de presse, le commandant en chef de l'armée de l'air chinoise MA a été informé des séismes à Sichuan vers 8h08, soit 6 minutes après le premier séisme. A 9h50 il est arrivé à un aéroport militaire de Chengdu.

Il a ordonné d'arrêter tous les programmes d'entrainement de PLAAF dans la région militaire de Chengdu et a placé tous les effectifs sous alerte. Toutes les unités de génie, de transport, de support logistique et médicales de l'armée de l'air de cette région militaire obtiennent la priorité d'accès aux moyens et aux informations pour le programme de sauvetage.

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Henri K.

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CCTV a diffusé en boucle les reportages sur le sauvetage des séismes au Sichuan.

Ce matin, dans l'une des bases du 2ème régiment aéroporté de la région militaire de Chengdu, tous les appareils s'apprêtaient à décoller.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=lRmZBmebUgQ

Les images en temps réel transférées depuis un véhicule de commandement des gendarmes chinoises qui est arrivé dans une zone sinistrée...

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=NLRMq587sFE

Les images transférées depuis un hélicoptère de la marine chinoise qui survole les zones...

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=OmyEeC1ZQak

Les transporteurs militaires Y-8 transportent des équipes de sauvetage spécialisées...

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=iAKuTYuyLU4

Le déploiement de l'armée et de la gendarmerie chinoise. Jusqu'à 17h heure locale, plus de 7500 soldats sont arrivés sur place, plus de 10 000 sont toujours sur la route.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=JKPqWb_7N5A

Le bilan humain a l'air d'augmenter de dépêche en dépêche. La région n'a vraiment pas de chance avec les désastres naturelles. La réaction des autorités a été rapide selon la chronologie d'Henri. Est ce qu'une aide a l'étranger à était demandé ?

Apparemment pas eu besoin jusqu'à présent.

Henri K.

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Le Bureau chinois du développement des sciences et de la technologie de la défense nationale a lancé un plan d'urgence pour évaluer le dégât causé par les séismes aux industries militaires dans la province du Sichuan.

5 des satellites de reconnaissance chinois - SJ-9A, ZY-1-02C, ZY-3, HJ-1A et HJ-1B, ont changé d'orbite pour se focaliser sur la région. Les données sont également transférées directement au Bureau sismologique, au Comité de la prévention des catastropheset au Bureau d'Information Géographique et de cartographie.

Comparé au 2008 où la Chine a dû acheter des images satellites chez nous pour faire la même chose, en seulement 5 ans les moyens que la Chine peuvent mobiliser augmentent de manière exponentielle...

Henri K.

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