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C'est l'été, donc parlons un peu d'amour et de sexe!

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"A l’âge de 20 ans, les Chinoises ont déjà avorté 2 fois"

L’amour existe-t-il en Chine ? Comment fonctionnent les ‘marchés de célibataires’ ? Les parents interviennent-ils encore dans le choix et les critères des futurs époux ? Vivre son homosexualité, est-ce socialement accepté ? Dans le livre ‘China Love’, le grand reporter et spécialiste de la Chine, Dorian Malovic, dresse un portrait de la vie intime des Chinois et évoque leur manque d’éducation sexuelle. Dorian Malovic est l’Invité du samedi de LaLibre.be.

Pour enquêter sur les relations amoureuses des Chinois, il fallait qu’ils se confient à vous. Avez-vous eu du mal à les convaincre ?

Non, les femmes chinoises n’éprouvent aucune difficulté à se confier sur leurs relations amoureuses. Dès que la confiance est créée autour de l’objet de mon enquête, elles sont ouvertes à la discussion. Les paroles de femmes représentent même 80% des témoignages individuels recueillis. Dans les ‘marchés de célibataires’, il est aussi facile d’aborder ce sujet ouvertement. (...)

Suite: http://www.lalibre.be/actu/international/a-l-age-de-20-ans-les-chinoises-ont-deja-avorte-2-fois-57850920357086b3e0cf25d4

Modifié par Bat
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/nouvelle-vague-de-censure-en-chine-de-nombreux-sites-d-information-bloques_1815616.html (25 juillet 2016)

Certaines pages de plusieurs sites web d'actualité, dont Sina, Sohu, Netease et iFeng ont été bloquées par les autorités chinoises. Le gouvernement leur reproche d'avoir publié des informations sans autorisation et touchant à des sujets sensibles. Ils vont devoir s'acquitter d'une amende.  

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  • 2 weeks later...

TEB-1 : Roll-out du "Tram-bus" futuriste chinois

2016-08-04-TEB-1-le-premier-Tram-bus-chi

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On entend souvent parler dans la publicité que telle ou telle société travaille pour un monde meilleur, et si les Chinois sont beaucoup moins ambitieux que cela et ne travaillent que pour éviter les lignes de tramways et de bus ne prennent la place des routes pour voiture ?

Le 2 Août 2016, le premier prototype "tram-bus" TEB-1 a fait son apparition, dans la zone d'essais située à Beidaihe...

http://www.eastpendulum.com/teb-1-roll-out-tram-bus-futuriste-chinois

Henri K.

Modifié par Henri K.
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  • 1 month later...
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L'homme qui a prouvé qu'on pouvait contrôler internet

Lu Wei, chef charismatique du Groupe Central de Direction des Affaires du Cyberespace, est le tsar de l'internet chinois. En quelques années, il a réussi l'impossible: monter un système efficace de censure du cyberespace. Un modèle reproduit par bien des dictatures.

Le 8 mars 2000, le président américain, Bill Clinton, saluait l’avènement d’une nouvelle ère, qui verrait le triomphe de la liberté partout dans le monde. Il avait moqué les efforts de la Chine pour restreindre la liberté d’expression: «Bonne chance, avait rigolé Clinton. C’est un peu comme tenter de punaiser de la gelée sur un mur.»

Lu Wei, tsar de l'Internet chinois

Mais 16 ans plus tard, il semble bien que la Chine y soit parvenue. Et Lu Wei, le tsar de l'internet chinois, y a largement contribué. Le chef charismatique du Groupe Central de Direction des Affaires du Cyberespace, l’autorité de régulation d’internet en Chine, a mis en pratique la vision du président Xi Jinping. Par la mise en place de politiques strictes visant à restreindre la liberté de parole en ligne, il a comblé les vides laissés par les demi-mesures de l’ancienne administration, qui avaient permis aux réseaux sociaux de devenir un espace florissant où le gouvernement était souvent critiqué. Le 29 juin dernier, l’agence de presse Xinhua a confirmé les rapports selon lesquels Lu allait céder la place, de manière inattendue. Nous ignorons ce qui a précipité cette décision, et ce que va faire Lu. Mais son héritage et le système de contrôle sans précédent sur internet ne risquent pas de disparaître.

La Grande muraille de la censure

La Chine a déployé des ressources massives et beaucoup d’ingéniosité pour filtrer les contenus en ligne. La censure a commencé dans les années 1990 avec l’introduction des premières formes d’internet, et s’est accentuée dans les années 2000, lorsque la Chine et commencé à bloquer les sites de réseaux sociaux étrangers, en construisant lentement ce que l’on a appelé la «Grande muraille de la censure». Mais c’est le printemps arabe de 2011, cette vague de manifestations pro-démocratiques qui avait pris de l’ampleur et s’était organisée grâce aux réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, qui a manifestement alerté les autorités chinoises sur les menaces que faisait peser internet sur les gouvernements autoritaires. (...)

 

Suite: http://www.slate.fr/story/123273/lhomme-qui-prouve-quon-pouvait-controler-internet

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Une seule remarque, ne confondez pas "avoir ses propres solutions identiques à celles des Américains" et la censure.

Les deux existent, très clairement, et les deux sont à considérer différemment.

Quand un pays comme la Chine est capable de mettre en place un concurrent de Google, de Facebook et de Twitter, pour ne citer qu'eux, ça me fait tout d'abord réfléchir sur le pourquoi eux ils ont réussi dans un même business modèle et les autres sont obligés de ramper à 4 pattes devant les Américains.

D'un autre côté, la censure la grande muraille ou tous les titres "Tsar" comme les "journalistes" à deux balles peuvent imaginer, oui ça existe, ça existe bel et bien. Cela n'empêche pas les internautes chinois de râler contre leur pays, de parler du cul, de critiquer leur responsables politiques locaux ou centraux, dans leurs propres réseaux sociaux...etc sans que leurs prisons explosent. C'est ce que je vois tous les jours sur les forums, les Weibo, les WeChat...etc.

Et très bizarrement, les "journalistes" à deux centimes n'en parlent pas, en même temps ça n'empêche personne de dormir. Et j'ai envie de dire que c'est pareil dans l'autre sens, les "journalistes" à deux centimes en Chine ne parlent pas non plus des bonnes choses chez nous. C'est bonne guerre.

Des solutions de contournement existent et marchent, certains expatriés le connaissent très bien d'ailleurs. J'avais déjà filé quelques tuyaux à l'époque, ce n'est pas difficile.

Après si on me demande est-ce que c'est une grosse perte de voir Google, FB ou Twitter banni, je vais vous répondre clairement : "Non". Parce que je ne crois pas 1 milliseconde qu'ils soient clean. C'est une autre forme de contrôle plus "démocratique", dans laquelle on te laisse croire que tu es libre, mais en réalité tes pensées sont canalisées et orientées différemment.

La Chine applique la manière forte, ici on est un peu plus "démocratique". Mais au fond, l'un n’attrape pas l'autre.

Maintenant, cette vision des choses ne regarde que moi, vous ne me changerez pas mon avis, et je ne compte pas changer le vôtre, donc inutile de répondre là dessus.

Henri K.

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Il y a 12 heures, Henri K. a dit :

Une seule remarque, ne confondez pas "avoir ses propres solutions identiques à celles des Américains" et la censure.

Notons bien que personne ici n'a confondu.

Ce qui est intéressant, c'est de voir comment et combien la Chine a créé ses propres "solutions" au départ et autour de l'idée centrale de contrôle des populations, alors que le contrôle dans les pays démocratiques est plutôt rétrospectif (à la fois historiquement —mis en place avec le temps— et pratiquement —action contre certains contenus a posteriori et non a priori—). Enfin, il est intéressant de noter qu'en Chine, du fait de la nature totalitaire du régime, la question se pose toujours nécessairement en termes de libertés politiques (le rapport entre l'état et les citoyens) alors qu'en Occident elle se pose plutôt en termes de préservation de la sphère politique par l'économie (ou pour le dire autrement, comment empêcher des acteurs privés de capter l'ensemble des données et débats à des fins commerciales ou mercantiles).

Je serais intéressé de savoir comment la question des données personnelles et du rapport citoyens-entreprises est envisagée en Chine, par le citoyen lambda. Le contrôle des données par les entreprises est-il considéré comme normal ou anormal, plus légitime ou moins légitime que le contrôle de l'activité en ligne par le gouvernement, etc.?

Modifié par Bat
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Il y a 14 heures, Henri K. a dit :

Quand un pays comme la Chine est capable de mettre en place un concurrent de Google, de Facebook et de Twitter, pour ne citer qu'eux, ça me fait tout d'abord réfléchir sur le pourquoi eux ils ont réussi dans un même business modèle et les autres sont obligés de ramper à 4 pattes devant les Américains.

Disons qu'une fois que tu vires Carrefour, Danone, Google, Facebook ou Twitter, le lancement de "concurrents" locaux est infiniment plus simple. Des gens comme Qwant ont beaucoup plus de mérite que Weibo à mon sens, et pas parce que Weibo serait mauvais ou méprisable, juste parce qu'il est protégé. Les russes font ça aussi.

Note en passant : les chinois ont certainement tort de censurer, mais certainement raison de virer les sociétés américaines à visées totalitaires genre Amazon. Reste à voir par quoi ils les remplacent...

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Il y a 22 heures, Boule75 a dit :

Disons qu'une fois que tu vires Carrefour, Danone, Google, Facebook ou Twitter, le lancement de "concurrents" locaux est infiniment plus simple. Des gens comme Qwant ont beaucoup plus de mérite que Weibo à mon sens, et pas parce que Weibo serait mauvais ou méprisable, juste parce qu'il est protégé. Les russes font ça aussi.

Note en passant : les chinois ont certainement tort de censurer, mais certainement raison de virer les sociétés américaines à visées totalitaires genre Amazon. Reste à voir par quoi ils les remplacent...

Pour l'équivalent d'Amazon, il y en a plein, Taobao, Tmall, Alibaba...etc.

D'ailleurs Alibaba débarque aux Etats Unis aussi.

Dans le domaine d'internet, il commence à avoir quelques géants en Chine qui sont encore peu connus chez nous. Certains ont les mêmes projets que Google et Facebook comme l'équivalent de OneWeb par exemple.

Henri K.

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Le 15/9/2016 à 23:38, Henri K. a dit :

Quand un pays comme la Chine est capable de mettre en place un concurrent de Google, de Facebook et de Twitter, pour ne citer qu'eux, ça me fait tout d'abord réfléchir sur le pourquoi eux ils ont réussi dans un même business modèle et les autres sont obligés de ramper à 4 pattes devant les Américains.

La question de la masse n'est pas négligeable. Si tu es dirigeant chinois et que tu assures à une start-up locale de pouvoir se développer de manière privilégiée sur un marché comptant une classe moyenne de plus de 100 millions d'âme, en attendant que celle-ci intègre de nouveaux ménages, ce n'est pas la même chose que lorsque tu proposes la même chose en tant que dirigeant d'un pays de 10 millions d'habitants. 

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il y a 4 minutes, Skw a dit :

La question de la masse n'est pas négligeable. Si tu es dirigeant chinois et que tu assures à une start-up locale de pouvoir se développer de manière privilégiée sur un marché comptant une classe moyenne de plus de 100 millions d'âme, en attendant que celle-ci intègre de nouveaux ménages, ce n'est pas la même chose que lorsque tu proposes la même chose en tant que dirigeant d'un pays de 10 millions d'habitants. 

N'était-ce pas là l'objectif affiché du marché commun dans la zone économique comprenant les classes moyennes les plus riches du monde ?

=> ( )

 

On notera que la Russie est parvenue à des résultats en dépit d'un marché limité et d'une classe moyenne réduite.

 

La Corée du Sud dispose également de réseaux sociaux propres et le pays est moins peuplé que la France.

Modifié par Chronos
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Il y a 2 heures, nemo a dit :

Après il y a un autre facteur qui est le manque de volonté politique. Pas de désir d'avoir une indépendance et au contraire le désir d'une intrication toujours plus élevé...

Même pas besoin de critiquer les politiques : en France comme en de nombreux pays d'Europe, ce sont toutes les technostructures d'entreprises qui sont entièrement acquises à l'idée que "si c'est en anglais c'est mieux". Il n'y a qu'à voir les pubs, plaquettes, noms commerciaux; discours d'entreprises, titres d'émission de télé (The voice, n'est-ce pas juste grotesque, en fait ?) ou titres sur les organigrammes.

Pour illustration de ce dernier point, dans une boîte que j'ai fréquentée, ils avaient créé des postes de pole manager : "gestionnaires de polonais" ou "gestionnaire de perche", au choix. C'est dire le niveau d'anglais en passant.

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il y a 8 minutes, Boule75 a dit :

Même pas besoin de critiquer les politiques : en France comme en de nombreux pays d'Europe, ce sont toutes les technostructures d'entreprises qui sont entièrement acquises à l'idée que "si c'est en anglais c'est mieux". Il n'y a qu'à voir les pubs, plaquettes, noms commerciaux; discours d'entreprises, titres d'émission de télé (The voice, n'est-ce pas juste grotesque, en fait ?) ou titres sur les organigrammes.

Pour illustration de ce dernier point, dans une boîte que j'ai fréquentée, ils avaient créé des postes de pole manager : "gestionnaires de polonais" ou "gestionnaire de perche", au choix. C'est dire le niveau d'anglais en passant.

Encore faudrait-il qu'il y ait une véritable distance entre politiques et industriels en France : il y a une unité idéologique et sociologique très profonde.

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il y a 4 minutes, nemo a dit :

Encore faudrait-il qu'il y ait une véritable distance entre politiques et industriels en France : il y a une unité idéologique et sociologique très profonde.

Mais il y a une distance ! Là je te parle de l'adhésion de cohortes de cadres non-supérieurs, commerciaux et autres, qui ne sortent pas de HEC et ne fréquentent pas les huiles politiques de niveau national ou plus.

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il y a 1 minute, Boule75 a dit :

Mais il y a une distance ! Là je te parle de l'adhésion de cohortes de cadres non-supérieurs, commerciaux et autres, qui ne sortent pas de HEC et ne fréquentent pas les huiles politiques de niveau national ou plus.

La culture d'entreprise par plutôt du haut et descends, et de plus c'est rarement eux qui prennent ces décisions. Il y a eu une décision de la part des élites assez nettes dans les années 90 de ce point de vue.

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il y a 18 minutes, nemo a dit :

La culture d'entreprise par plutôt du haut et descends, et de plus c'est rarement eux qui prennent ces décisions. Il y a eu une décision de la part des élites assez nettes dans les années 90 de ce point de vue.

Une décision collective des enfants du baby-boom.

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Un facteur qui me semble plus important que tout les autres pour expliquer l’émergence et la viabilité de champion nationaux de l'internet en Asie et en Chine tout particulièrement, est que dans cette partie du monde ont est habitué à payer pour des services web considérés comme gratuits ailleurs.

ça génère un flux de trésorerie qui rend la situation desdites entreprises plus confortable et plus aptes à résister à l'échelle nationale aux géant américains. Symétriquement l'internationalisation est limité, car l'inconvénient est que les investisseurs attendent un retour financier rapide dont ils ont l'habitude en Asie/Chine, ce qui entrave l'arrivé à maturité des projets qui ont besoin d’être soutenus longtemps sans générer de rentabilité ( la norme ailleurs) et par là de concurrencer les firmes occidentales sur leur terrain.

Pour moi, la principale différence est cette différence de "culture financière".

Modifié par Shorr kan
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Il y a 5 heures, Shorr kan a dit :

dans cette partie du monde ont est habitué à payer pour des services web considérés comme gratuits ailleurs.

Comme quoi par exemple ?

Je n'ai pas l'impression que j'avais à payer pour ce que j'ai l'habitude d'utiliser. Bon après je n'achète pas en ligne sauf certaines documents universitaires. La comparaison la plus directe pour moi est l'espace de stockage en cloud. Là Dropbox ou autre demande 10€ par mois pour 1To de stockage, j'ai eu (et je l'ai toujours gardé) 2To chez Baidu gratuitement.

Henri K.

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