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Les Forces "TRES" spéciales


Tancrède
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Apparemment le sous-off brits a raconté des choses "croustillante" aux gars du 35°RI  sur des missions en Irlande du nord (dommage il n'en on pas dit plus dans l'article  :P).

En effet, Marc "Spicy" Spicer (Spicer l'épicé) a participé à des missions de surveillance en Irlande du Nord. Pour ce faire, il travaillait en civil.

Dans son livre "Sniper", il parle des applications spéciales du sniping. A ce moment, il montre des photos d'entraînement en contre-embuscade en véhicule en tenue civile.

Ce cas, comme d'autre, permet de reflechir sur la frontière qu'il y a entre l'unité spéciale et la mission spéciale. L'une ne nécessitant pas forcément l'autre.

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En effet, Marc "Spicy" Spicer (Spicer l'épicé) a participé à des missions de surveillance en Irlande du Nord. Pour ce faire, il travaillait en civil.

Dans son livre "Sniper", il parle des applications spéciales du sniping. A ce moment, il montre des photos d'entraînement en contre-embuscade en véhicule en tenue civile.

Ce cas, comme d'autre, permet de reflechir sur la frontière qu'il y a entre l'unité spéciale et la mission spéciale. L'une ne nécessitant pas forcément l'autre.

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Pour Israël, c'est plus simple: le Mossad a un bras armé propre (Metsada), et une partie des FS est à disposition pour réaliser des opérations clandestines au cas où le Mossad manquerait de bras. Le fait de se considérer en guerre place Israël dans une situation un peu différente de celle des pays occidentaux, étant donné qu'ils hésitent moins à envoyer des unités dans les pays limitrophes.

L'Afrique du Sud? Maintenant? A une autre époque peut-être, mais aujourd'hui, c'est la déliquescence. Leurs services de renseignement fonctionnent apparemment aussi à l'anglaise, sans unité paramilitaire affiliée. mais c'est surtout un Etat où l'action clandestine a été longtemps limitée aux accrochages de frontières et au contre-terrorisme domestique, soit des enjeux géopolitiques plus limités.

Le Canada, par sa situation géographique (en fait un point d'entrée vers les USA) et par son implication-allégeance dans la politique extérieure US, a de fait du adopter des savoirs-faires et structures (même si de petite échelle) liées à une politique mondiale.

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Je parlais de l'Afrique du Sud des années 80, naturellement. A une époque, elle n'hésitait pas à envoyer des forces clandestines dans des pays voisins. McNab mentionne dans Action Immédiate un raid à Maseru, Lesotho en décembre 82 et un autre à Gaborone en juin 1985, où les Sud-Af's liquidèrent une douzaine de membres de l'ANC. Faudrait que je lise quelques trucs sur le 32e Bataillon...

On peut d'ailleurs rapprocher Israël de l'Afrique du Sud dans la portée de ses opérations : facilement des incursions violentes chez ses voisins (comme le raid de paras sur Beirouth, notamment montré dans le film Munich), et des opés beaucoup plus pointues dans "l'étranger lointain" (assassinats en Europe, principalement).

Les forces soviétiques, idem, quelques opés cross-border au Pakistan dans les années 80, des "observateurs"/"conseillers" dans des zones comme l'Angola, le Mozambique ou le Nicaragua. La seule opé à l'étranger que j'ai en tête est celle à Beirouth en 1985 pour libérer leurs otages (ils ont enlevé des proches de terroristes et ont fait un échange. Il paraît qu'ils en ont liquidé un et l'on renvoyé à ses collègues découpé en morceaux pour bien leur faire comprendre qu'ils étaient pressés).

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Les forces spéciales sud-africaines de cette époque sont beaucoup plus nettement "militaires" que le bras armé du Mossad et ses programmes d'assassinats (surtout, celui post-Munich est nettement exceptionnel): la guerre des frontières se conduit dans un environnement particulier, extrêmement grand (et vide par rapport aux frontières israéliennes) et mal surveillé. Ca s'apparente plutôt à des opérations de long range recce (avec options ;)), réalisables par les FS "militaires", en uniforme ou non.

Même si ce genre d'opérations conduites par des FS "régulières" implique éventuellement des officiers d'agence de renseignement comme contact sur place, le caractère clandestin est ponctuel. Disons qu'il y a une définition générale des missions spéciales et des missions clandestines, mais que suivant les pays, elles peuvent être conduites ponctuellement par des forces purement militaires offrant leurs capacités aux agences de renseignement, ou bien par des unités paramilitaires dédiées travaillant à 100% pour les dites agences.

La proximité des unités FS et des unités clandestines est souvent rendue encore plus floue par la proximité des savoirs-faires et niveaux d'exigence physique/mentale des opérateurs. Pire encore, quand il s'agit, dans les 2 cas, d'unités permanentes, institutionnelles et bien installées (y compris "politiquement" et sur les niveaux d'accréditations), il y a guéguerres de chapelles pour les attributions de missions, l'attention des politiciens et, en définitive, pour les budgets/ chacun cherche à étendre sans cesse son catalogue de capacités et à se "vendre".

C'est aux USA que ça doit être le plus coton, vu la complexité de la "Intelligence Community": plus de 800 000 personnes ont un certain degré d'accréditation qui les y rattache; grandes organisations et officines sont innombrables et il s'en crée toujours de nouvelles, voire des "task forces" ponctuelles qui deviennent vite plus permanentes que la vignette automobile. Au niveau "action", il ne peut y avoir de séparation que très floue entre la SAD et les unités top niveau du JSOC. L'USSOCOM est d'une telle taille qu'il doit aussi pousser au maximum son lobbying, l'extension de ses capacités, la maximisation de ses budgets.... La CIA elle-même est aussi une chapelle qui est plus ou moins en cour selon les administrations.

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Dans mon idée, les FS sud-africaines sont à mettre en comparaison des FS israéliennes et de leurs opés dans les pays voisins, et les services du Mossad avec le "civil cooperation bureau" sud-africain. Comparer l'assassinat de Dulcie September avec ceux suivant Munich.

Pour la SAD, on en parle beaucoup, mais à part les récits sur le début de la guerre en Afgh et un peu sur le début de l'Irak, on n'en entend guère parler. Et à la vitesse à laquelle on a habituellement des infos sur les opés soit-disantes clandestines de la CIA, ca me laisse supposer qu'ils ne font pas grand-chose.

Les raids cross-border, en particulier, semblent surtout le fait des militaires, que ce soit au Pakistan, en Syrie (Abu Kamal en 2008) ou en Somalie (Saleh Ali Saleh Nabhan en 2009). Comme les opés au Laos et Cambodge dans le temps.

Derrière le doublon apparent JSOC/SAD, je pense que les militaires sont de loin plus actifs, ne serait-ce qu'en raison des effctifs (on parlait de 200 membres de la SAD en 2001). Malheureusement, ils font partie d'une armée qui dans les années 80-90 n'était pas fan des opérations clandestines et donc les laissait souvent sur la touche.

Cf notamment à ce sujet l'article "Showstoppers".

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mais à part les récits sur le début de la guerre en Afgh et un peu sur le début de l'Irak, on n'en entend guère parler. Et à la vitesse à laquelle on a habituellement des infos sur les opés soit-disantes clandestines de la CIA, ca me laisse supposer qu'ils ne font pas grand-chose.

Ou que justement, elles font leur boulot comme le fait un vrai service clandestin, à opposer avec l'USSOCOM qui a une tendance, même pour les trucs comme la Delta Force, à utiliser AUSSI le lobbying grand public et à avoir une politique d'image (séries, publications, livres de personnels retirés du service....).

Faut quand même pas oublier que les activités d'un service de renseignement qui se respecte ne se connaissent que par trois biais:

- ses foirades retentissantes

- la publication de CERTAINES de ses réussites..... 10, 20 ou 50 ans après les événements

- la "légende" qu'il crée à partir de rumeurs, de certaines actions (qu'elles soient les siennes ou pas) à un moment clé, de l'image de certains personnages.... Mais aussi à partir de fictions (livres, films, séries) qui le concernent ou qui l'utilisent (à tort ou à raison, en disant quelque chose de plausible ou n'importe quoi) qui fonctionnent un peu comme la rumeur.

C'est comme le SAS/SBS/SRS: tout le monde entend parler de leurs actions en Afghanistan, plus spécifiquement militaires, mais qui sait quoi que ce soit des boulots commandités par le MI-6 ou le Mi-5? La confusion de ce réservoir commun pour l'action spéciale et clandestine permet aussi de moins séparer les 2 domaines (mais limite le volant humain d'un autre côté, et la disponibilité des moyens).

Les effectifs de la SAD ne peuvent être réellement estimés, surtout avec un chiffre de 2001 qui précède la structuration du National Clandestine Service, lui-même issu des critiques acerbes de nombre de personnes sur les graves manques d'effectifs dans le renseignement humain et l'action clandestine dans les années 90 (en réaction au surinvestissement dans les moyens technologiques). La tendance générale à l'inflation des effectifs dans le renseignement US après 2001 ne peut avoir épargné la SAD. Par ailleurs, les USA avaient et ont toujours cette habitude de multiplier les officines et task forces qui deviennent permanentes, ce qui a tendance à pouvoir éparpiller des personnels, petit paquets par petits paquets.

Maintenant, la SAD doit être dimensionnée effectivement comme beaucoup d'unités de ce type; après tout, la Delta Force ou le DEVGRU/Seal team 6/Quel que soit son nouveau nom sont de la taille du SAS environs, pour ce qui semble être un format assez universel (taille d'un régiment au global pour un effectif d'opérateurs déployables équivalent à un tout petit bataillon).

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ben apparemment lors de la guerre contre les soviétiques en Afghanistan ,le service Action formé des afghans à détruire les hélicos volant en fond de vallée ,avec du RPG7 (se positionné sur le haut et tiré l'hélico sur le dessus du rotor ).

donc pour les former ,il fallait bien que les instructeurs Français face de la démo ,vu qu'il n'y avait pas d'endroit et de matos pour s'entraîner ,ben sa se faisait en direct contre les soviétiques .

pendant la guerre d'Algérie ,le 11°Choc largué des appareils de transmission piégé (ambiance matos perdu ),qui pété à la gueule du gus qui s'en servait .

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donc pour les former ,il fallait bien que les instructeurs Français face de la démo ,vu qu'il n'y avait pas d'endroit et de matos pour s'entraîner ,ben sa se faisait en direct contre les soviétiques .

Dans son bouquin "Quand la France préférait les taliban: Massoud in memoriam", Françoise Causse rapporte à ce sujet que Massoud s'est plaint que les Français ne lui avaient pas livré une seule cartouche. De l'aide financière, de la formation de moudjahidines à Cercottes, mais pas grand-chose de plus. Il dit aussi que sa relation avec le MI6 fut nettement plus utile, ces derniers ayant eu le courage d'envoyer des instructeurs en Afghanistan même.

Bref, je pense que cette image de commandos français en Afgha tient plus de la légende dont la DGSE aime s'entourer que de la réalité. Mais je n'étais pas sur place pour le vérifier.  O0

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Dans son bouquin "Quand la France préférait les taliban: Massoud in memoriam", Françoise Causse rapporte à ce sujet que Massoud s'est plaint que les Français ne lui avaient pas livré une seule cartouche. De l'aide financière, de la formation de moudjahidines à Cercottes, mais pas grand-chose de plus. Il dit aussi que sa relation avec le MI6 fut nettement plus utile, ces derniers ayant eu le courage d'envoyer des instructeurs en Afghanistan même.

Bref, je pense que cette image de commandos français en Afgha tient plus de la légende dont la DGSE aime s'entourer que de la réalité. Mais je n'étais pas sur place pour le vérifier.  O0

ben je tiens l'info d'une personne ...enfin bref comme tu dis on y était pas pour infirmé ou confirmé  :|

maintenant ,on n'a peut-être mis du monde auprés des Talibans ,enfin de ceux qui n'étaient pas dans "l'armée" de feu Massoud dans la lutte contre les soviétiques ...

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C'est sans doute une difficulté inhérente lorsqu'on discute de choses sensées être clandestines.

On a vu des divergences sur les attributions de certaines unités, et on a discuté des viviers de recrutement. Y-a-t-il autre chose dont on pourrait discuter dans ce topic ?

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Ben peut-être en fait des différences de "modèles" sur la chose au regard des quelques critères objectifs qui définissent relativement ces différents domaines.... Et éventuellement ce qui ressort du subjectif, de la "mode", et des vices d'administrations permanentes et de leurs "réflexes".

En termes de modèle, il semble qu'il y ait ceux, grosso modo, qui raisonnent en terme de vivier commun pour l'ensemble des missions spéciales et clandestines, et ceux qui attribuent des unités spécifiques:

- "vivier" commun (tout ce qui dérive du modèle SAS/SBS): avantage d'avoir moins de querelles internes pour l'attribution de missions et une répartition claire, quoique ce côté ne soit quand même pas absent (SAS, SBS et SRS sont et resteront des chapelles). Il y a néanmoins un "échelon" de moins pour s'engueuler. A noter cependant que la logique de la spécialisation n'est pas totalement écartée (limite du modèle), étant donné qu'il apparaît que des éléments détachés des squadrons, au SAS, semblent exclusivement attribués à des tâches clandestines. Inconvénient: le vivier est surbooké vu la quantité des missions, constamment sollicité à hue et à dia, à l'intérieur des frontières, en OPEX et pour les tâches des services de renseignement. Ce va et vient et le plafonnement rapide des capacités en terme d'effectifs implique en outre d'éventuels manques de spécialisations dans certains domaines, ou des surqualifications inutiles pour une part des effectifs qui ne seront pas employés dans les 2 rôles. Autre inconvénient, à l'opposé du spectre: nombre de ces unités étaient, et sont encore souvent, à la base formées à être les commandos/éclaireurs/opérateurs spéciaux pour les grandes unités de combat déployées.... Rôle qu'elles ne peuvent plus remplir à plein temps (chiant pendant les périodes de déploiements limités, impossible en cas de conflits plus durs). Du coup, ces grandes unités de combat doivent développer en interne leurs propres capacités pour compenser, ce qui bouffe de fait le vivier interne: les SBS ne peuvent plus beaucoup bosser pour les RM qui développent en retour leur propre capacité de FS de brigade (en France, les GCP/GCM/SAED.... Servent précisément depuis longtemps à éviter ça).

- spécialisation (USA surtout, France aussi, Russie pas mal): Côté GRH, la planification est plus cool et donne plus de marge au décideur, les "viviers" pour le clandestin et le "spécial" étant distincts. Pour une bonne part des missions, ça facilite les choses (surtout pour ce qui se passe sur territoire national), mais il reste quand même une bonne proportion où la distinction n'est pas si évidente, et plus les forces spéciales et clandestines sont importantes (en quantité), plus la définition a besoin d'être précise (ce qui est sans doute impossible).... Résultat, particulièrement dans le cas américain, à la guerre de chapelles entre unités spécifiques s'ajoute celle, dun autre niveau, entre services (CIA-USSOCOM). Et cette guerre de chapelles implique non seulement les attributions et définitions de missions, mais aussi les budgets et la concurrence pour développer les capacités en interne de chaque unité et service (pour mieux "se vendre" ultérieurement). Au bout de quelques temps, les unités sont de plus en plus indistinctes dans leurs capacités, ce qui nuit à l'idée initiale de répartition du travail, et la rend même impossible. Mais, surtout dans une grande institution, réformer un état de fait est politiquement très dur, et le supprimer est impossible. D'où la sédimentation, la poursuite de l'auto-développement de chaque entité, et la course en avant perpétuelle à la création de nouvelles task forces temoraires (pour répondre à une urgence dans un cadre donné et pour s'affranchir des chapelles) qui auront tendance à devenir permanentes..... C'est le cycle bureaucratique.

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  • 2 weeks later...

Petit déterrage.

Pour les Task Force temporaires qui durent, je ne vois pas de problème, ca reflète la dichotomie des forces US entre unité permanente et le déploiement.

Pour la CIA, la SAD semble comprendre un large part d'activités, notamment la formation clandestine d'alliés étrangers : services de renseignement, de police, de protection rapprochée. Le fond n'est pas forcément top niveau, c'est juste que c'est diplomatiquement sensible.

Et leur préférence, finalement, semble aller à l'action indirecte en formant des groupes alliés, comme la baie de Cochons, les moudj afghans, les Contras, ou les tentatives de renverser Kaddhafi. A part le minage des ports du Nicaragua, je ne me souviens pas de cas où la branche paramilitaire est intervenue directement.

Je me souviens que vers 1998, la CIA avait dit qu'une demande d'enlever un boss d'Al Qaida à Khartoum était infaisable. (Carlos le Chacal avait été enlevé 4 ans plus tôt de cette même ville, mais sans doute avec la complicité du gouvernement soudanais)

Un article sur le projet de "hit team" de la CIA : http://www.nytimes.com/2009/07/14/us/14intel.html. En bref, une équipe de super commandos ne sert pas à grand chose, c'est plus facile avec un drone, sinon, autant utiliser l'équipe pour enlever la cible plutot que le tuer.

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Pour le cas du Canada:

http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article14022

Apparemment, ça fait un bout de temps que malgré les attributions théoriques des services canadiens, à la base très limités et pas vraiment un service de renseignement au sens plein du terme, de facto l'évolution s'est faite, la définition entre "services de sécurité", "service de contre-espionnage" et "service de renseignement" ne pouvant être claire, de même que les limites des définitions de l'action strictement militaire et du renseignement dont elle a besoin, de même encore que le cadre d'ensemble des actions à vocation stratégique et le besoin en action clandestine. Impossible de réellement traiter tout cela comme des réalités bien définies et séparées. Et encore moins quand les besoins sont constants et les ressources limitées en effectifs, moyens et champ d'action théorique.

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D'ailleurs à ce sujet, des détails sur le rôle de la JTF2 en opés "déniables" ? Je n'ai rien trouvé, à part ce qu'affirme Denis Morisset dans son bouquin.

EDIT : topic à propos du bouquin http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=10603.0. J'ai du mal à gober ces histoires, par contre, l'unité a l'air d'avoir de sévères problèmes avec ses gars : plusieurs affaires de comportements inacceptables et pas mal de cas de suicides.

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Il paraît que les problèmes anglophones-francophones, déjà gratinés dans l'armée canadienne, ont été particulièrement aigus dans le JTF2. Après, pour ces histoires: les manques d'expérience des unités "pointues" leu auraient fait pousser leurs gars trop loin, demander beaucoup trop? Il paraît que l'unité est née avec dès le départ un ethos-ego surdimensionné (qui devient le modèle à suivre par ses membres, donc impose le comportement, les "bizuthages" internes....).

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D'ailleurs à ce sujet, des détails sur le rôle de la JTF2 en opés "déniables" ? Je n'ai rien trouvé, à part ce qu'affirme Denis Morisset dans son bouquin.

EDIT : topic à propos du bouquin http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=10603.0. J'ai du mal à gober ces histoires, par contre, l'unité a l'air d'avoir de sévères problèmes avec ses gars : plusieurs affaires de comportements inacceptables et pas mal de cas de suicides.

+1

j'ai donné mon avis sur Denis Morrisset à propos du bouquin dans le topics dédié ,si tu peux me donnait ton avis  ;)

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Bon, petit bilan de ce que j'ai retiré de ce post :

- il est difficile de parler des forces & opérations clandestines. Logique par définition. Même si leur existence "fuite", difficile de s'accorder sur les détails. Il faudrait donc d'abord s'accorder sur une sorte de "corpus" d'exemples avant de pouvoir en parler largement.

- il convient de différencier une unité clandestine et une opération clandestine. Une classification systématique des unités (exemple SAS et JTF2) n'est pas forcément imposée par la sensibilité de ses opérations ni même les nécessités opérationnelles (le raid sur Pebble Island, ou Bravo Two Zero, n'ont rien de clandestin), mais cela induit cependant une "mystique" de ces unités qui peut largement dépasser le raisonnable. L'exemple le plus évident est sans doute les Spetsnaz soviétiques qu'un transfuge décrivit par tous les poncifs du secret (unités de saboteurs et assassins gadgétisés multilingues disposant de leur propre réseaux d'agents illégaux à l'Ouest) dans les années 80.

- les "allers-retours" : on les a brièvement évoqués au cours du topic, c'est un sujet peu abordé et pourtant intéressant, car un "turn-over" des FS vers la conventionnelle est un bon argument motivant cette dernière à laisser partir de bons éléments dans les FS. Le SAS semble tourner pas mal (notamment les officiers ; ajoutons la détachement de un ou deux SAS dans d'autres unités comme la 14 Int ou la 4/73 Battery), aux USA c'est nettement moins évident (les bérets verts sont devenus une filière de carrière dans les années 80 pour garder leurs hommes, idem pour Delta, sauf pour les seniors officers qui eux semblent souvent pris pour quelques années dans le staff). Par contre, ca tourne pas mal entre les Rangers et les divisions d'infanterie légère (82nd, 101st et 10th Mountain), ce qui doit favoriser les relations. Mais, me direz-vous, les Rangers, c'est pas tout à fait des FS.

EDIT : il me semblait bien avoir lu ca quelque-part :

Citation

One significant difference between the U.S.

and British armies is that many of our [u.S.] conventional

commanders and first sergeants do

not to fully support their soldiers who volunteer

for SFAS, whereas the British fully support

their soldiers who volunteer for SAS

selection. The explanation may be that many

SAS enlisted soldiers and officers complete a

three-year tour with the SAS and then return

to their previous units. In the U.S. Army, once

soldiers enter SF, they do not return to their

previous units or to their previous branch.

http://www.soc.mil/swcs/swmag/Archives/02win.PDF

- nos blablas sur la JTF2 et le récent livre d'Andy McNab, "Seven Troop", me font aussi soulever le problème du soutien psychologique. Ne serait-ce qu'en raisonnement de coûts : à quoi bon former à grands frais tous ces super commandos si c'est pour voir un grand nombre d'entre eux péter un câble ?

Au passage, un article du WSJ dit que pour des opérations au Yémen suite à l'affaire des colis piégés, des unités du JSOC pourraient passer sous les ordres de la CIA.

Modifié par Rob1
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Mais, me direz-vous, les Rangers, c'est pas tout à fait des FS.

les rangers c'est l'équivalent de nos GCP/GCM a taille américaine

Grand problème entre les unités, les missions et les besoins plus ou moins permanents:

- les grandes unités opérationnelles de l'armée (GTIA/battlegroups, brigades et divisions) ont besoin de groupements spéciaux très formés pour diverses missions d'appui: reconnaissance à partir d'une certaine distance et/ou de certaines conditions, actions commandos et raids en tous genres....

- le commandement à haut niveau (commandement de théâtre, voire EMA) a aussi des besoins pour des actions émanant directement de lui, à vocation "stratégique", au moins à l'échelle d'un théâtre d'opération

- les services de renseignement ont besoin d'une branche d'action paramilitaire au même titre qu'elles ont une branche d'agents clandestins

- accessoirement, les autorités civiles ont besoin à l'occasion de groupes antiterroristes de haut niveau, et tous les Etats ne développent pas forcément ce savoir-faire poussé dans leurs forces de police

- plus récemment, le développement des FS a fait qu'elles sont devenues, en elles-mêmes, une chapelle permanente (aux USA, il est même possible de parler d'une arme à part entière avec l'USSOCOM) développant ses logiques et réfléchissant en fonction de ses propres besoins

Ce qui était un jeu à 3 ou 4 est devenu une partie complexe à 4 ou 5 où la répartition et la définition même des besoins ne peut faire abstraction du simple constat qu'il est très difficile d'établir cette nomenclature dans la majorité des cas, mais surtout, que quel que soit le choix opéra, le réservoir de troupes de haut niveau sur lesquels il va falloir investir plus est une denrée RARISSIME et dont il ne faut pas trop priver les forces conventionnelles sous peuine de vampiriser les meilleurs éléments, souvent d'ailleurs des sergents longs à former.

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les rangers c'est l'équivalent de nos GCP/GCM a taille américaine :lol:

Ce n'est pas la première fois que je vois cette comparaison, mais je n'ai jamais compris ni son origine, si ses raisons.

Rangers = infanterie légère opérant par bataillon généralement, faisant pleinement partie de l'USSOCOM

GCP/GCM = petites unités d'une dizaines de membres organiques à des régiments conventionnels, n'appartenant pas au COS (je zappe les cas où le COS en a intégré dans des GFS début années 90 genre Rwanda, c'est du passé)

On pourrait même dire que ces deux unités sont totalement différentes.

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