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L'actualité du CdG


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L'opération actuellement en cours n'est pas simple. En laissant de côté les opérations  à de maintenance prévues et éventuellement repoussables, la mise à jour du système de combat, de l'informatique et du câblage, sans parler du rechargement du réacteur nucléaire implique que l'atm du CDG ne peut être raccourcie. Pire, il y aura une partie des qualifications du navire à refaire après une période d'essais à la mer.

Donc non, celle là ne sera pas raccourcie.

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il y a 31 minutes, Haspen a dit :

Merci pour cette photo !

Un ami m'a posé une question avant-hier, alors que nous discutions du budget de la défense, sur les 850 millions, etc. Et la discussion a dérivé sur l'actualité de notre unique porte-avions, en ATM depuis le début de l'année.

Il voulait savoir, si la situation de la France l'exigeait impérativement et si le président en donnait l'ordre aujourd'hui, en combien de temps on pourrait lui faire reprendre la mer en arrêtant l'ATM en cours. Et en combien de temps il pourrait effectuer une frappe quelque part dans le monde (nucléaire par exemple, on considère que la situation est vraiment très grave).

AMHA, ce n'est pas le bon exemple : en cas d'extrême urgence, c'est plutôt les SNLE qui seront appelés.
La livraison express est garantie s'ils sont déjà à portée de tir (sinon il faut plusieurs jours pour les déplacer)

Pour le temps exact de remise à la mer du PAN, il faut demander aux marins.
Mais il m'est avis que ce sera trop long pour les urgences, donc je considère que le tour de garde est actuellement assuré par l'Armée de l'Air (rafale prépositionnés, ou à déployer avec ravitailleurs).
Bien sûr, s'il faut de la présence soutenue sur zone, je suppose qu'il y a des FREDA et FREMM déployables rapidement.

Note: ce message n'a pas vocation à rallumer la guerre des chapelles sur le PA2 :tongue: (qui s'éloigne encore plus vu les coupures de budget...)

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Appontage "chaud" pour un SEM de retour de mission longue durant Chammal début 2016 :

Chammal : Le jour où un drame a été évité in extremis sur le porte-avions Charles de Gaulle

Posté dans Forces navales, Moyen-Orient, Opérations par Laurent Lagneau Le 24-11-2017

Citation

"Ainsi en a-t-il été de l’incident qui s’est produit le 6 février 2016 sur le pont du porte-avions Charles de Gaulle, alors engagé dans le golfe arabo-persique (GAP) au titre de l’opération Chammal. Ce jour-là, apprend-on dans un rapport du Bureau enquêtes accidents défense – Air (BEAD-Air), une patrouille de deux Super Étendard Modernisés (SEM) de la Flotille 17F est catapultée pour une mission d’appui au sol qui durera près de six heures."
...

http://www.opex360.com/2017/11/24/chammal-le-jour-ou-un-drame-ete-evite-extremis-sur-le-porte-avions-charles-de-gaulle/

Rapport du BEAD AIR :

http://www.defense.gouv.fr/english/portail-defense/ministry/organisation/organisation-du-ministere-des-armees/organismes-dependant-du-ministre/les-bead/bead-air/2016/rapports-2016/m-2016-003-i

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Un appontage dur de SEM avait fait de mémoire l'objet d'un rapport BEAD avec exactement les mêmes csq rupture de la fourche train avant mais là la maintenance avion avait été pointée du doigt

je crois bien qu'il s'agissait de deux accident différents mais aux conséquences identiques

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Rapport 2013-009
http://www.defense.gouv.fr/english/portail-defense/ministry/organisation/organisation-du-ministere-des-armees/organismes-dependant-du-ministre/les-bead/bead-air/anciens/les-rapports-des-bureaux-enquetes-accidents-defense



C'est celui-là. Il va se passer exactement la même chose une rupture de la fourche du train avant suite à une mise en butée de l'amortisseur conséquence d'un appontage dur suite à une prise de brin n°1 conséquence d'un manque de moteur et d'une présentation en finale nez trop haut favorisant "l'accrochage du brin n°1 avec un peu trop d’assiette" ...
à l'époque le BEAD avait identifié un mauvais reconditionnement de l'amortisseur auxiliaire qui présentait de ce fait je cite "des qualité d'amortissement dégradées" ...
à l'époque toujours le BEAD s'était interrogé sur la présence en zone des brins des trous de saisine. C'est en s'engageant dans un de ces trous que la fourche s'était brisée alors que l'amortisseur était en butée ...
C'était en 2013

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  • 2 weeks later...
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il y a une heure, Fusilier a dit :

sais pas, mas on dirait des supports pour des filets ou des passerelles, comme ceci

Révélation

img_a63f3acdc6c9d4e4d9ef7cc919ba41941394

 

Négatif !

Les passerelles que l'on voit de part et d'autre de la coque, sur ta photo, sont pleinement intégrées à la coque :

_00016.jpg

 

Il y a 1 heure, LBP a dit :

Les morceaux de poutre profilée que montre LBP sur sa photo me paraissent plus être des pièces ajoutées, pour le chantier. Des morceaux d'IPN soudés sur la coque pour pouvoir y appuyer un échafaudage, ou quelque chose comme ça.

En fin de chantier, un coup de meuleuse, un coup de peinture, et il n'y a plus rien de visible.

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Je me demande s’il ne s’agirait pas plutôt d’un dispositif pour redresser les déformations «  gaufrage » ; on soude les T "provisoires" puis on vient y fixer des traverses support de vérin ? ?

on en parle d’ailleurs ; « des tôliers venus du site lorientais de Naval Group redressent au vérin la coque sur l’avant bâbord du navire. »

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Il y a 3 heures, ARMEN56 a dit :

Je me demande s’il ne s’agirait pas plutôt d’un dispositif pour redresser les déformations «  gaufrage » ; on soude les T "provisoires" puis on vient y fixer des traverses support de vérin ? ?

on en parle d’ailleurs ; « des tôliers venus du site lorientais de Naval Group redressent au vérin la coque sur l’avant bâbord du navire. »

Bravo bien vue 

Modifié par LBP
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French Aircraft Carrier Charles de Gaulle Received its SMART-S Mk2 Radar
4OXkum7.jpg

The French Navy (Marine Nationale) nuclear-powered aircraft carrier Charles de Gaulle has received its radar upgrade. The SMART-S Mk2 radar was fitted on December 19, 2017 according to a Thales spokesperson. Charles de Gaulle is in dry dock since February 2017 for its mid-life refit following 15 years of operational deployments.


...
The SMART-S Mk2 multifunction 3D radar is replacing the old DRBJ-11B surveillance radar. The SMART-S Mk2 previously replaced the DRBJ-11B aboard the two Cassard-class air defense frigates of the French Navy. According to Thales, SMART-S Mk2 is the latest 3D multibeam radar. It operates in S-band and is optimised for medium-to-long-range surveillance and target designation in littoral environments.

Compared to the DRBJ-11B, the new radar brings improved medium range surveillance as well as better detection and tracking. "The new radar brings both better detection and an increased range (about 20% increase). In addition, the SMART-S Mk2 brings a lot to the "watch" function which in turn significantly improves the handling of the 3D air tactical situation" a French Navy source told Navy Recognition in a 2014 interview about the Cassard-class radar upgrade.


https://www.navyrecognition.com/index.php/news/defence-news/2018/february-2018-navy-naval-defense-news/5926-french-aircraft-carrier-charles-de-gaulle-received-its-smart-s-mk2-radar.html

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"Charles de Gaulle": retour vers le futur

Citation

Posé sur 165 tins qui supportent sans broncher ses 42 000 tonnes d’acier, l’unique porte-avions français subit actuellement le second arrêt technique majeur (ATM2) d’une déjà longue carrière commencée le 18 mai 2001. Cette immobilisation forcée dans le bassin Vauban de l’arsenal de la base navale de Toulon, doit en effet lui permettre de revenir sur le devant de la scène, plus puissant, plus efficace, plus sûr, plus connecté et plus ergonomique. Piloté par Naval Group en tant que maître d’oeuvre, la Direction générale de l’armement (DGA) en qualité de maître d’ouvrage, et la Marine nationale qui est le client final, cet immense chantier de 1,3 milliard d’euros, dont 700 millions consacrés aux seules opérations de modernisation, mobilise depuis le 8 février 2017 près de 2200 ouvriers, dont 1200 membres de l’équipage et 700 à 1000 techniciens employés par les industriels associés. Et si à ce jour, 75 % des interventions requises ont été réalisées, le navire est encore loin de pouvoir reprendre son service. Bien que la fin des travaux soit prévue pour le début de l’été, il faudra ensuite au bâtiment, à son équipage et à son groupe aérien, un certain temps pour remonter en puissance avant d’être déclaré pleinement opérationnel. Le navire amiral de la "Royale" ne devrait donc pas reprendre ses missions avant la fin de cette l’année, voire le début de l’année prochaine. Un chiffre démontre d'ailleurs à lui seul l’ampleur de la tâche : en 18 mois, près de 200 km de câbles doivent être installés à bord du CDG, en plus du réseau existant... 

Citation

Château central: l’empire des sens  

En raison de sa hauteur au-dessus de l’eau, le château central constitue l’emplacement idéal pour tous les capteurs optiques, électromagnétiques et optroniques qui permettent au navire de connaître très précisément ce qui se passe autour de lui et anticiper les attaques dont il pourrait être la cible. Cette partie du Charles de Gaulle fait donc l’objet d’une attention particulière et c’est d’ailleurs elle qui bénéficie du plus d’innovations dans le cadre de cet arrêt technique. À tout seigneur tout honneur, le nouveau radar Thalès Smart-S de veille aérienne tridimensionnelle qui équipe déjà les frégates Jean Bart et Cassart, vient notamment remplacer le vénérable modèle DRBJ 11B. D’une portée d’environ 250 km, il est capable de suivre jusqu’à 500 cibles simultanément. Le porte-avions voit également les performances de ses deux radars de veille combinée air/surface DRBV15C et de veille à très longue portée (environ 500 km) DRBV26D, considérablement améliorées. Quant aux deux radars de navigation DRDN34, avant et arrière, qui offrent une situation de surface à 360°, ils ont été modernisés (Scanter 6001) et rendus plus discriminants. L’autre modernisation importante concerne les équipements de guerre électronique situés dans la mature. Le système optronique Thalès Artémis (optique et infrarouge) bénéficie désormais de trois têtes fixes de détection de points chauds, notamment des tuyères de missiles, pour une veille panoramique totale et le suivi de près de 200 cibles. De même, le système Safran EOMS-NG dispose de nouvelles petites têtes permettant de réaliser l’identification très précise et à longue distance, de bateaux ou petites embarcations, avec une capacité de suivi de 200 cibles menaçantes simultanément. 

Central opération: table rase du passé  

Véritable "saint des saints" où se prennent toutes les décisions majeures, le Central opération est le cerveau du Charles de Gaulle. Après avoir été entièrement désossé, cet espace hautement sécurisé est actuellement réaménagé en open space avec 25 consoles distribuées en deux cercles; l’un réunissant les personnels d’encadrement et l’autre les opérateurs. L’une des principales innovations est l’installation d’une grande table tactique et tactile de 50 pouces, soit 1,27 m de diagonale, sorte d’iPad géant qui permet à l’état-major du navire de disposer d’une vue globale de tout ce qui se passe autour de lui et d’interagir si nécessaire avec des éléments cartographiques. Un espace surtout beaucoup plus ergonomique car les écrans plats ont remplacé les vieux écrans cathodiques, mais aussi plus confortable car les ordinateurs ont été déportés dans une autre partie du navire, emportant avec eux leur bruit et leur chaleur. Le logiciel d’exploitation a également été revu; la technologie Senit 8 ayant été remise à niveau, au standard 2018, avec une nouvelle architecture désormais désignée CDS (Combat direction system) qui permet de faire dialoguer les consoles, les capteurs et les armes. L’ensemble fonctionne au sein d’un réseau cyberprotégé en permanence avec mise à jour constante compte-tenu de sa capacité à échanger des informations avec d’autres navires, français ou étrangers. À noter encore que parmi les 25 consoles, deux sont dédiées au pilotage de drones, lesquels pourraient faire partie un jour de la dotation standard du porte-avions. 

http://www.laprovence.com/article/mer/4814675/charles-de-gaulle-retour-vers-le-futur.html

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