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PAN versus .......


Scarabé
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Pour l'instant, pas de quoi assurer un pistage permanent de plusieurs GAN américains. Et même pour en suivre un seul, on épuisera une quantité de précieux carburant très importante.

Sans oublier qu'un satellite, ça se détruit

Si tu pouvais m'expliquer pourquoi tu parle de carburant?

Si on part du principe dans ce scénario qu'on peut mettre 18 Rafale M sur le CDG et avoir encore assez de pilotes ADLA qualifiés pour tirer de l'Exocet sur la façade atlantique, alors moi je me permets d'introduire la possibilité d'avoir nos satellites détruits par les missiles Standard américains  cheesy

Y'a pas de raison que la science-fiction n'avantage qu'un seul des deux camps

Rien n'empeche un pilote MN qualifié de tirer un EXOCET depuis un Rafale de l'ADA et c'est pas de la SF. ;)

Les pilotes de l'ADA dispose d'un stock d'ASMP conventionalisé, oui c'est de la semi-SF.  :'(

Quand a détruire nos satellites(optique et non radar), la oui c'est de la SF. :oops:

Une barge à la dérive vs un porte-avions mobile

Il y a plus compliqué que retrouver cette barge à 2300KM de sa dernière position connue.

L'image satellite au service de la lutte contre les trafics illégaux en mer

Dans le cadre précis des activités de lutte contre les trafics illégaux, la Marine Nationale française a fait appel à Spot-Image pour lui fournir un service de surveillance des espaces maritimes par satellite en mode NRT (near real time) grace à une constellation de satellites qui permet une revisite très fréquente sur de larges zones,

Sérieusement, soyons logique. Ce que tu dis es peut-être vrai, mais dans ce cas là on est vraiment à poil avec nos 2 Forbin! Ceci dit, si les missiles subsoniques sont si performant, c'est peut-être pour ça qu'on a ni SADRAL, ni STRALES sur nos Forbin: parce que ça sert à rien!

Tout à fait, une fois un missile anti navire il y a quoi?

10% de chance de le détruire et 30% de chance de le leurrer?

Et c'est pas en collant plus de VLS ASTER( :'( ma FREMM à 64VLS) que ça changera.

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Si tu pouvais m'expliquer pourquoi tu parle de carburant?

Un satellite de reco "orbite basse" suit une orbite, en gros il fait des ronds ... il n'est donc pas au dessus de la zone qui nous interesse tout le temps. Pour orienter le satellite donc le faire tourner sur lui meme on se débrouille avec l'électricité des panneau solaire, pour changer d'orbite et le placer la ou ca nous arrange il faut allumer les moteurs fusée, donc consommer du carburant. Si on veut couvrir tout le globe en satellite d'imagerie quasi temps réelle et sans brulé du carburant, il faut construire une constellation qui assurera des passage régulier et très rapproché au dessus de la zone qu'on observe - selon le type d'orbite et l'éloignement sur l'équateur ca peut aller de 90 minutes a 12h - . Et la ca commence a douiller sec si tu veux un faible délai entre deux passes.

Supposons qu'a un instant donné, avec une granularité de l'ordre de la minute tu obtiennes la position des navires du GAN, et un semblant de piste, direction vitesse etc. Cela ne va t'épargner que la flotte de patmar capable de faire grosso modo le meme boulot - la reconnaissance en moins -, mais ca ne va pas amélioré les chances que tes missiles accroche le PA et pas n'importe quoi d'autre.

Donc oui en y mettant le prix ou en ayant du bol la reconnaissance satellitaire peu amener de l'infos interessante, mais non ce ne sera probablement pas suffisant pour toucher le porte-avion, via des tir de missiles. Par contre si tu broadcast les info satellitaire vers des sous-marins je pense qu'il y a une amélioration des chance de mener une embuscade payante, en limitant les risques de se faire prendre a cause des "sprint".

Quand a détruire nos satellites(optique et non radar), la oui c'est de la SF. :oops:

Euh nan malheureusement, c'est d'ailleurs pourquoi les chinois on pas tarder a démontrer la capacité asat aux USA. Les satellites sont couteux et sans défense ... des cible facile en quelques sortes, cible facile sur lesquelles on a tendance a faire reposer une grosse par de l'infrastructure de communication et de reconnaissance.

Pour la probabilité de coup au bon but d'un missile anti navire, dans nos condition d'usage et dans le cadre d'un GAN US ... a mon humble avis contre le PA c'est 0%.

Y a longggggggtemps les sovietiques qui voulaient dissuader les GAN US de venir faire de l'expéditionnaire dans leur zone d'influence, déployer des tripotée de gros missiles supersoniques, tiré en rafale par de bombardier supersonique, des SSGN etc.  Et a cette époque la défence antimissile n'était encore qu'a ses balbutiement, et les soviet disposaient déjà d'une constellation de satellite de controle maritime.

S'il était si facile d'envoyer au tas un PA US tous le monde n'essayerait pas de ce doter de cette solution ;)

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D'autant plus que la transmission des images satellite est egalement un point de faiblesse potentiel. C'est un signal electromagnetique, et donc on doit pouvoir le brouiller.

Il est extremement facile de rendre un satellite inoperant, les chinois l'on montre, les americain aussi, il n'est pas necessaire de le toucher directement, mais generer un nuage de debris sur son orbite est une solution plus simple (mais qui va embetter tout le monde), Dans le cas d'un satellite d'observation, on peut egalement l'aveugler avec un Laser, de facon temporaire ou definitive.

Par ailleurs la "constellation" SpotImage ne contient que des sat d'observation optique, donc tres peu utiles dans beaucoup d'endroit (nebulosite) et qui ne voient que pendant la moitie de la journee. On est tres tres loin d'une solution opérationnelle fiable. Ah... pour finir, Spot 5 aura des remplacants (Spot 6 et 7 - finances en propre par Astrium), mais il a deja depasse sa duree de vie "normale" et peu donc tomber en panne n'importe quand sans remplacement pret.

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Je voulais répondre sur les satellites, mais je vois que Gally et Aviapics m'ont devancé.

Je rajouterais juste qu'il y a une sacrée différence entre détecter des pêcheurs clandestins au large de Cliperton ou une barge à la dérive depuis un satellite civile et détecter des navires militaires en plein milieu de l'océan, même avec un satellite espion militaire.

Cliperton ou Europa, on sait où c'est. Une barge à la dérive, à partir du moment où on sait où on l'a perdu, comme les courants marins sont connus, ça veut dire qu'on sait aussi à peut près où ça se trouve.

Mais surtout, on fait le passage du satellite quand on veut. On ne cherche pas à traquer le chalutier coréen 24/7, par tous les temps! Quand y'a gros temps, bah ça marche pas et puis c'est tout, personne n'ira taper les doigts à Astrium, y'a pas mort d'homme. Quand c'est la nuit, bah on attend le matin, le satellite refera un passage et le chalutier ne sera pas bien loin (et puis si on le perd, on s'en fout, on a déjà sa photo, et y'aura bien un autre trou du'c coréen ou espagnol dans le coin).

Avec une flotte adverse, c'est une toute autre affaire! Déjà, contrairement aux marins coréens, eux ils savent très bien à quelle heure passe le satellite ;) De plus en plus, ils seront capable de détruire le-dit satellite. Et même s'ils ne le font pas, ils connaissent les tactiques et les méthodes pour les leurrer.

Bref, faut pas les prendre pour des jambons. Le jour où l'optique ou les radars permettront de faire le même boulot depuis une orbite géosynchrone n'est pas arrivé. Tant qu'on en reste à des orbites basses (obligatoire si on veut pouvoir couvrir toute la planète avec un nombre réduit de vecteurs remplaçables), il faut faire avec.

Ce n'est pas pour rien que la plupart des grandes puissances (US, France, Russie, mais aussi Chine je suppose...) se dotent de radars transhorizon type Nostradamus. Pas la même précision, ni la même fiabilité, ni la même portée, mais impossible à leurrer pour l'instant.

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Je voulais répondre sur les satellites, mais je vois que Gally et Aviapics m'ont devancé.

Je rajouterais juste qu'il y a une sacrée différence entre détecter des pêcheurs clandestins au large de Cliperton ou une barge à la dérive depuis un satellite civile et détecter des navires militaires en plein milieu de l'océan, même avec un satellite espion militaire.

Cliperton ou Europa, on sait où c'est. Une barge à la dérive, à partir du moment où on sait où on l'a perdu, comme les courants marins sont connus, ça veut dire qu'on sait aussi à peut près où ça se trouve.

Mais surtout, on fait le passage du satellite quand on veut. On ne cherche pas à traquer le chalutier coréen 24/7, par tous les temps! Quand y'a gros temps, bah ça marche pas et puis c'est tout, personne n'ira taper les doigts à Astrium, y'a pas mort d'homme. Quand c'est la nuit, bah on attend le matin, le satellite refera un passage et le chalutier ne sera pas bien loin (et puis si on le perd, on s'en fout, on a déjà sa photo, et y'aura bien un autre trou du'c coréen ou espagnol dans le coin).

Avec une flotte adverse, c'est une toute autre affaire! Déjà, contrairement aux marins coréens, eux ils savent très bien à quelle heure passe le satellite ;)

Même en sachant l'heure de passage d'un satellite c'est difficile de lui échapper jour après jour quand ta vitesse de déplacement maximale est de 30Knt, surtout si il te piste depuis la sortie du port et qu'il dispose de plus d'un satellite.

Mais sortons du cas des pays ayant accès à des données satellitaires, la localisation restera très simple vu que le PA signale sa présence tout seul par l'intermédiaire des avions d'alerte avancé.

Et même s'ils ne le font pas, ils connaissent les tactiques et les méthodes pour les leurrer.

Si tu pouvais me donner un aperçu de ces techniques du domaine naval? (pour le terrestre les Serbes ont effectivement été inventif au Kosovo.)

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Tactiques et techniques.

Techniques: Pour les satellites optiques, l'illumination laser fonctionnerait pas trop mal apparemment. D'ailleurs, l'illumination au laser d'un satellite adverse est considéré tacitement comme un acte "d'impolitesse" très élevé, et il est plus que déconseillé de le pratiquer en période de tension si on n'a pas l'intention d'en découdre réellement!

Pour les satellites radar, c'est surtout au niveau des sillages (mais pas seulement) qu'on peut travailler d'après ce que j'ai compris. En gros, l'objectif est de noyer le capteur du satellite dans un trop plein d'informations. Il n'est pas très difficile de déployer une nuée de pétroliers et autres cargos dans toutes les directions, et il est même possible de s'arranger pour "modifier" leur sillage et le faire ressembler à celui d'un navire militaire. Plus encore, il est possible de faire passer le sillage d'un navire militaire pour un navire civil ou un autre navire militaire... Bref, on l'aura compris, détecter un sillage, ça se fait "facilement". Identifier à qui il appartient, c'est autre chose.

Il ne faut pas oublier que ce sont des humains en bout de chaine de reco satellitaire: si pour un porte-avions en mer ils doivent vérifier visuellement une centaine de contacts, ça va prendre du temps. Surtout que le porte-avions en question aura pris soin de changer de route avant le passage du satellite et juste après. (ça c'est le gros de la partie tactique en fait)

Bref, la reco satellite, c'est loin d'être un sport de masse ;)

Bien entendu, je ne dis pas que c'est impossible! C'est effectivement possible de choper un GAN en sortie de port et de le suivre aussi fidèlement que possible. Mais c'est loin d'être une certitude ou quelque chose de facile. Et ça se corse sérieusement quand il y a 2, 3 ou 8 flottes à suivre simultanément.

Quand on voit qu'on en chie déjà assez avec les seuls objectifs terrestres... Si on veut une telle capacité en maritime, il faudra plus de satellites et surtout BEAUCOUP plus de bonshommes derrière!

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Le choix Anglais laisserait entendre une supériorité de l'ASTER sur ce qui existait(SM2) lorsqu'il fut fait.

Pour les test de validation de l'ASTER j'aimerais bien en savoir plus que ce que laisse entrevoir les videos visibles  sur le tube et plus particulièrement l'altitude des cibles et si des tirs par mer formé ont eu lieu, d'une part parce que la plate forme de lancement sera déstabilisé mais surtout pour savoir si une fois au dessus de sa cible le radar de l'ASTER arrive a discriminer le missile anti navire d'un fond mouvant à quelques mètres(moins de cinq?) en dessous de lui.

Alors là... je suppose que toutes ces infos sont classifiées. Par contre j'aurais tendance à croire qu'un radar saurait différencier de la mer un tube rempli de composants électronique et pièces de moteur (le corps du missile est-il en composite d'ailleurs ?).

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Alors là... je suppose que toutes ces infos sont classifiées. Par contre j'aurais tendance à croire qu'un radar saurait différencier de la mer un tube rempli de composants électronique et pièces de moteur (le corps du missile est-il en composite d'ailleurs ?).

Ce qu'on sait c'est que des matériaux furtifs sont utilisés pour limiter l'écho radar des missiles, pour ce qui est d'un radar discriminant la matière je me demande si c'est intégrable dans le volume non propulsif et éxplosif de l'ASTER.

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Tactiques et techniques.

Techniques: Pour les satellites optiques, l'illumination laser fonctionnerait pas trop mal apparemment. D'ailleurs, l'illumination au laser d'un satellite adverse est considéré tacitement comme un acte "d'impolitesse" très élevé, et il est plus que déconseillé de le pratiquer en période de tension si on n'a pas l'intention d'en découdre réellement!

C'est bien que tu évoque le coté politique de l'agréssion de satellite et la quasi assurance de basculer dans le nucléaire si un belligérant était aveuglés.

Pour ne pas atteindre ce niveau on peu imaginer que les grosses têtes du CNES ont réfléchi aux problèmes et trouvé des parades.

edit; d'autant plus qu'installer de tel système d'aveuglement sur les navires, bonjour la facture!!!

Il ne faut pas oublier que ce sont des humains en bout de chaine de reco satellitaire: si pour un porte-avions en mer ils doivent vérifier visuellement une centaine de contacts, ça va prendre du temps. Surtout que le porte-avions en question aura pris soin de changer de route avant le passage du satellite et juste après. (ça c'est le gros de la partie tactique en fait)

Bref, la reco satellite, c'est loin d'être un sport de masse ;)

Bien entendu, je ne dis pas que c'est impossible! C'est effectivement possible de choper un GAN en sortie de port et de le suivre aussi fidèlement que possible. Mais c'est loin d'être une certitude ou quelque chose de facile. Et ça se corse sérieusement quand il y a 2, 3 ou 8 flottes à suivre simultanément.

Quand on voit qu'on en chie déjà assez avec les seuls objectifs terrestres... Si on veut une telle capacité en maritime, il faudra plus de satellites et surtout BEAUCOUP plus de bonshommes derrière!

J'ai pas trouvé la capacité d'acquisition journalier des générations Hélios I et II mais celles des Pléiades est 1 millions de km² par jour et pour les dérivés SPOT 6 et 7 c'est 3 millions de km² par jour, soit un total de 8 millions de km² par jour.

Les pléiades sont capable grace a un mode de recomposition "mosaique" de prendre des carré de 1000Km de coté......

Pour traiter les ordinateurs dégrossiront le travail.

A comparer avec notre ZEE maritime de 11 millions de km² et une France métropolitaine d' environ 500 000 km².

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Comparer à notre ZEE oui, comme je le disais.

Comparer à l'immensité de l'Océan, c'est autre chose.

Après oui, évidemment les ordi dégrossissent, mais pour l'optique, les grosses tâches du boulot restent faites manuellement... Enfin, si on le fait autrement, je n'en sais rien, et c'est parce qu'on veut pas que je le sache! :lol:

Encore une fois, je ne dis pas que c'est impossible, juste que c'est loin d'être acquis.

Dans le même scénario, côté français, on partira du principe qu'on aura les satellites qu'on veut au moment qu'on veut, côté américain on intégrera dans le scénario une volée de SM-6 sur les principaux satellites averses.

Ce qu'on sait c'est que des matériaux furtifs sont utilisés pour limiter l'écho radar des missiles, pour ce qui est d'un radar discriminant la matière je me demande si c'est intégrable dans le volume non propulsif et éxplosif de l'ASTER.

Pour l'Aster je ne sais pas.

Ce que je sais, c'est qu'un autodirecteur de missile anti-aérien fonctionnant en ondes courtes (très courtes) avec un mode imagerie et prenant en compte l'effet Dopler n'a pas de mal à distinguer un missile, même au raz de l'eau.

Par contre, si le-dit missile utilise des ECM efficaces qui jouent justement sur l'effet des vagues, ça c'est autre chose.

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Comme le dit PD7, ce n'est pas impossible, mais ce n'est pas fiable et on ne peut pas se baser sur la detection satellitaire pour traquer une flotte, par contre cette detection, notamment en optique permettra d'identifier l'adversaire, d'etudier la composition de la flotte, sa disposition... c'est un plus certain.

Ensuite en pleine mer il n'est pas si difficile de retrouver un objet, la mer etant un milieu assez homogene, une filtration assez simple va permettre d'enlever l'eau du fond et de ne plus avoir qu'a aller analyser ce qui reste. La tache est beaucoup plus complexe lorsque la mer est mauvaise, avec des banc de brume, des nuages etc. Bref dans le vrai monde. Dans ce cas, des navires peuvent etre automatiquement "enleves" au filtrage, difficile de faire la difference entre un sillage et une deferlente, les sillages disparaissent beaucoup plus vite avec une mer tres agitee... Le radar est moins sensible aussi pour ce genre de cas de figure, mais par contre il peut etre difficile d'identifier les navires et probablement impossible de voir et compter les avions qu'ils embarquent.

Voila a quoi ressemblait la barge sur l'image Terrasar X :

Image IPB

Sans les dimensions correspondantes, difficile d'identifier quoique ce soit...

Si vous voulez vous faire une idee de ce que donnera Pleiades ([Mode mauvaise foie : ON] Si un jour on arrive a les lancer [Mode mauvaise foie : OFF]), Il suffit de regarder les images Quickbird ou Geoeye sur Google Earth.

PS : SpotImage et Infoterra disparaissent pour former Astrium Geo

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je me demande pourquoi on discute encore de cela

durant la guerre froide les sociétiques avaient une dizaine de RORSAT plus pléthore de patmars et  les routes presomptives des GaN US etaient plus ou moins connues

et pourtant même eux intégraient une grosse part d'incertitude dans leur plan (au point de se servir de SNA/SSK comme piquets de recherche et d'ecoute ... sans compter les informateurs humains au port ou à bord)

et nous on discute de la capacité de reco française qui doit avoisiner une pognée de satellites dont quelques uns aux normes civiles et une demi douzaine de patmar à bout de souffle dont les pistes outre mer seraont ecrasées dès les premières heures d'un conflit sous une tonne de MdC et BGL ??

soyons realiste pour une fois

à moins que l'adversaire (trop confiant) fonce tout droit pour gagner du temps, le jeu de chasse à la souris en pleine mer risque de se terminer avec le GaN adverse dans le rail d'Ouessant sans qu'on l'ai vu arriver

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La guerre froide c'était il y a 20 ans!!!

Mais je suis d'accord que la zone de recherche serait limité(si un suivi depuis le port n'est pas possible) a des surfaces entre 1000km et 2500km de notre littoral métropolitain puisqu'une attaque depuis un PA dans l'Atlantique sud est impossible.

Dans ce cas de figure la capacité d'acquisition à 5 ans de 8 millions de km² par jour est monstrueuse.

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La guerre froide c'était il y a 20 ans!!!

c'est vrai

et à l'epoque (à part coté sat qui ont leur limite)) on avait plus de capacités qu'aujourdh'ui (plus d'Atl2 opérationnels, plus de subs, plus de navires, d'helicos ou d'avions)

la surface de recherche n'ayant pas diminuée je ne vois pas comment on peut faire mieux avec moins (même si certains materiels d'acquisition ont vu leurs performances améliorées)

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La guerre froide c'était il y a 20 ans!!!

Et quel progrès notable les optiques de satellites de reconnaissance militaire ont-elles reçus en 20 ans? (Question également valable dans l'optique civile... Il me manque mon vieux Canon argentique!  :lol: ) La qualité du capteur dépend intimement de la taille du miroir déployé. Or, à ce jeu là, on ne peut pas aller au delà de ce que les lanceurs permettent.

Pour être précis: il y a eu des progrès. Pas tant sur les optiques que sur les traitements informatiques de l'image et les transmissions de données.

Mais ces progrès ne suffisent pas à compenser les pertes quantitatives.

Bon en France on s'en sort pas trop mal, vu le niveau de merde qu'on avait durant la Guerre Froide. Mais globalement, quand on voit que même les Américains en chient pour maintenir en vol plus d'une douzaine de Keyhole, on se doute que ce n'est pas une mince affaire.

En 89 on avait au mieux des 2000 RDM et toi un bibop.........

Et pourtant, l'Art de la Guerre de Sun Tzu reste le B.A-Ba de la stratégie militaire et de la guerre psychologique, et reste d'actualité plus de 26 siècle après sa rédaction. ;)

Bien entendu, les avancées techniques permettent de faire évoluer tactiques et stratégies. Mais c'est valable dans les deux sens: si nous sommes passé du Mirage RDM au Rafale, en face ils sont passé du F-4 au F-22. Et si nous avons des satellites qui voient mieux qu'il y a vingt ans, ils en ont aussi (et en plus, ils en ont des furtifs eux!)

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Et quel progrès notable les optiques de satellites de reconnaissance militaire ont-elles reçus en 20 ans? (Question également valable dans l'optique civile... Il me manque mon vieux Canon argentique!  :lol: ) La qualité du capteur dépend intimement de la taille du miroir déployé. Or, à ce jeu là, on ne peut pas aller au delà de ce que les lanceurs permettent.

Pour être précis: il y a eu des progrès. Pas tant sur les optiques que sur les traitements informatiques de l'image et les transmissions de données.

Mais ces progrès ne suffisent pas à compenser les pertes quantitatives.

Bon en France on s'en sort pas trop mal, vu le niveau de merde qu'on avait durant la Guerre Froide. Mais globalement, quand on voit que même les Américains en chient pour maintenir en vol plus d'une douzaine de Keyhole, on se doute que ce n'est pas une mince affaire.

Moi j'ai toujours mon canon AE-1 et je ne l'utilise plus...

Au niveau de l'optique les progres ont ete phenomenaux... Dans le domaine spatial comme dans le domaine grand publique.

Des images a 50cm de resolution, meme les militaires n'en avait pas, au pire ca demarait a peine... Spot1 c'etait 10m de resolution, Pleiades 0.5m... la derniere generation de sat espion americains seraient autour de 0.1m... Ca fait environ 100x mieux. Et dans le domaine du radar... c'etait pratiquement inexistant.

Le prix du cliché SPOT est ridicule.

Que veux tu dire par la? Si SPOT en vends tant que ca, c'est que ca doit bien marcher non?

En moyen resolution il n'y a tout simplement pas de satellite au niveau de SPOT5.

Le probleme, c'est la memoire du satellite et sa capacite a transmettre ces images. Deux capacites qui seront tres ameliore par SPOT6 et 7.

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1m30 pour les plus pressés.

Contre les GAN US, y a 5 couches anti-missiles à franchir  (CAP-sidewinder, SM2-3, ESSM, RAM, CIWS) + le brouillage, absolument rien de comparable avec les brits en 82 qui n'avaient rien de spécifique ou l'USS Stark qui était tout système en off ou stand-by...
ET depuis 1982, le profil de vol et la vitesse de l'EXOCET n'ont pas vraiment évolué.  Déjà que l'avion arrive à portée de tir serait un miracle (70 km)
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Si les missile de croisiere anti navire subsonique avaient de réelles chance face a une groupe de navire bien défendu par l'armement embarqué et leur aéronavale pourquoi se serait on cassé le cul a développé un missile supersonique des les année 70? http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,2900.msg443124.html#msg443124 C'était avant le phalanx et les malouines, et déjà a l'époque la solution subsonique était contrable pourvu que tes radar puisse guidé tes missiles au ras de l'eau - limitation du surtout au radar pas tant au missile anti missile -

Plus tard les soviétique on développé plusieurs solution pour contrer les défense, approche TBA supersonique, imprévisibilité de la cible par des manoeuvres terminale brutale - en gros le navire cible pense que le missile ne lui est pas affecté jusque tard, le missile semblant passer a coté, puis virant brutalement, ca limite les manoeuvre de la plateforme pour se placer avantageusement -, enfin les attaque en fort piqué pour contrer les limite en débattement des radar lors de leur bascule d'un bord a l'autre ... y a une perte de piste a ce moment -. Ces stratégies sont sensé avoir une chance avec de gros missile - un coup au but met le navire moyen hors combat pour la suite de l'engagement -, supersonique, et tiré en gros troupeau. La CAP va avoir du mal a tirer des missile fuyant a mach 2.5 ... les radar de poursuite Aegis vont avoir du mal a jongler avec les missile restant peu de temps dans l'enveloppe, et le systeme de combat va avoir du mal a ordonancer les menaces les rapport de déclenchement des fusée de proximité étant la seul source de réussite ou non du tir ... rapport permettant de libérer le radar de poursuite -. Donc avec cette abondance offensive et défensive les soviet était sur de faire peser une menace ... mais absolument pas sur de porter un coup d'arret.

D'ailleurs les marine voulant se colleter des GAN ... envisagent des solutions radicales, pour essayer d'etre crédible. Bhramos mach 5 pour les indiens ... ballistique moyenne portée pour les chinois.

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Moi j'ai toujours mon canon AE-1 et je ne l'utilise plus...

Au niveau de l'optique les progres ont ete phenomenaux... Dans le domaine spatial comme dans le domaine grand publique.

Des images a 50cm de resolution, meme les militaires n'en avait pas, au pire ca demarait a peine... Spot1 c'etait 10m de resolution, Pleiades 0.5m... la derniere generation de sat espion americains seraient autour de 0.1m... Ca fait environ 100x mieux. Et dans le domaine du radar... c'etait pratiquement inexistant.

Comme je l'ai dit, les progrès ne viennent pas tant des optiques (des lentilles) que du traitement de l'image par informatique et de la qualité des miroirs. Là oui, effectivement, il y a eu des progrès, dans le militaire comme dans le civil.

Mais être capable d'identifier un objet de 1cm au lieu d'un objet de 1m il y a 20ans, si ça va être bien pratique pour connaître une plaque d'immatriculation ou distinguer un vélo d'une mobylette, ça ne changera pas grand chose quand il s'agit d'utilisation navale. L'évolution des résolutions optiques et des liaisons de données à surtout eu un impact massif sur la gestion des opérations spéciales.

Les progrès dans la reco satellite maritime se sont surtout fait au niveau des radars.

Après, je ne nie pas que ça a eu un impact très positif au niveau tactique. Certains satellites permettent effectivement de remplacer les avions de patrouilles, y compris maritime, pour tout ce qui à trait aux opérations littorales par exemples.

Par contre, je maintiens que pour de la lutte en plein océan, la donne tactique n'a pas encore évolué radicalement: il y a moins de satellites (optiques ou radar) qu'à la fin de la guerre froide, et même s'ils ont fait des progrès notables (notamment en imagerie radar), les moyens de contrer ces mêmes satellites (brouilleurs, hard kill etc.) ont également connu un bon comparativement plus important.

C'est tout ce que je voulais dire: c'est satellite sont meilleurs, mais il y a plus de techniques pour les contrer, à partir de là se reposer uniquement sur eux est une erreur (et ça on le sait depuis les années 90 à la CIA)

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Alors on est d'accord  :lol:

On avais deja eu un debat semblable il y a quelque temps avec l'utilisation de satellites pour tracker les avions en vol, avec la meme conclusion . Il faudra des satellites geostationaires, avec de grosses ameliorations techniques car observer a 500km et a 36000km c'est bien different. Sans compter que les sat geo ne servent a rien au latitudes les plus elevees...

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http-~~-//www.youtube.com/watch?v=d1S85mF-7Cs

1m30 pour les plus pressés.

Je suis PAS impressionnés!!!

Détruire un EXOCET en trajectoire rectiligne uniforme alors qu'il y a eu des évolutions avec l'ajout de modes d'attaque terminaux complexes pour déjouer les CIWS.

Contre les GAN US, y a 5 couches anti-missiles à franchir  (CAP-sidewinder, SM2-3, ESSM, RAM, CIWS) + le brouillage, absolument rien de comparable avec les brits en 82 qui n'avaient rien de spécifique ou l'USS Stark qui était tout système en off ou stand-by...

ET depuis 1982, le profil de vol et la vitesse de l'EXOCET n'ont pas vraiment évolué.  Déjà que l'avion arrive à portée de tir serait un miracle (70 km)

Une fois l'EXOCET tiré, et c'est pas compliqué s'il y a plus d'un avion d'attaque

Les chances de le détruire sont très minces et de le leurrer faible car l'EXOCET BLOCK IIIi n'est pas celui de 82!!!

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Après avoir lu les différents posts, je rejoins ceux qui pensent qu'en l'état actuel de nos forces, une attaque conventionnelle a peu de chances de réussir.

Mais j'ajoute que nous aurions les moyens (si volonté bien sûr) de contrer un GAN en nous équipant de...  :happy:

Hé oui ! de MDC en masse (façon mdcn) sur lesquels on greffe une tête anti-nav.  :oops: et qu'on place sur des TEL

1 000 de ces missiles coûtent le prix de ... 10 rafales .

Ils portent à près de 1500 km soit largement le RA de combat d'un f18.

Si le PA adverse veut nous attaquer, il devra donc se mettre à la portée de nos MDC antinav.

En lançant des frappes de 100 ou 200 MDC les chances de saturer les défenses ennemies sont réelles. Nos propres moyens aériens ne serait utilisés que pour la recherche et la désignation de cible ce qui est nettement moins risqué que les attaques frontales.

Si à ça on ajoute les tir de ces même MDC depuis des A400M après palétisation, et la greffe d'autodirecteur antinav sur nos asmp... on sanctuarise le territoire et ses abords contre les GAN... pour le prix de 2 escadrons de rafales (je ne parle même pas des sna)

Mais comme on est gentil et qu'on est dans le camp du Bien, on n'a pas besoin de tout ça  :P

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