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[Fiction] Opération Mousquetaire - Un raid de Rafales


FATac
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Pour la petite histoire, OPIT comme OSPEI sont - à la base - taillés pour l'air/sol. Les obus destinés au combat air/air sont plutôt dans la série des OM* (Obus Mines, Explosifs Incendiaires généralement). Effectivement, Air Fan, dans le numéro de janvier 2008, montrait la campagne de validation des OSPEI pour un usage "tous-terrain", notamment pour leur capacité à détruire un liner en explosant dedans alors que les OMEI détonnent au contact ou à proximité, ce qui les crible d'éclats et peut ne pas être décisif à basse altitude.

J'ai préféré l'OPIT à l'OSPEI, parce qu'il "sonne" mieux, et mieux que les OM*. Il n'est pas impossible que je corrige - et cela deviendra une histoire "collaborative" ... une wikinovella ...

A ma connaissance, l'obus OSPEI (SAPHEI pour les anglophones) est le seul obus de combat développé pour le Rafale.

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Michel

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A ma connaissance, l'obus OSPEI (SAPHEI pour les anglophones) est le seul obus de combat développé pour le Rafale.

Après vérification auprès de mes sources, les munitions OPIT sont en 30x113, pour les DEFA des F-1, des 2000 et des SEM. Les OSPEI du Rafale sont en 30x150. Il n'y a donc pas d'OPIT pour le Rafale, que des OSPEI.

Ce qui signifie que, jusqu'à la campagne de tir de validation à Cazaux en 2007, les Rafales étaient inaptes au combat Canon ?

Pour ce que j'en savais, le standard F1 intégrait le tir canon + Magic II afin de permettre la défense aérienne du GAN et la PO en métropole. Je vois mal le coup de semonce se faire avec des OXT ... bien que ... pourquoi pas, avant de s'éloigner et de tirer au Magic ... cela me laisse rêveur ...

D'ailleurs, la relecture de mes notes montre que, jusqu'en 2004, les quelques Rafales en service et en construction furent équipés de canons de pré-série, la construction en série du M791 ayant débuté en janvier 2005.

Bon. Actuellement, l'OSPEI est la seule munition développée pour le Rafale - et il a bien été développé pour le combat aérien et validé pour l'usage Air/Sol.

En sera t'il toujours de même en Mars de l'année ou je situe mon récit ?  ;)

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Après vérification auprès de mes sources, les munitions OPIT sont en 30x113, pour les DEFA des F-1, des 2000 et des SEM. Les OSPEI du Rafale sont en 30x150. Il n'y a donc pas d'OPIT pour le Rafale, que des OSPEI.

Ce qui signifie que, jusqu'à la campagne de tir de validation à Cazaux en 2007, les Rafales étaient inaptes au combat Canon ?

Pour ce que j'en savais, le standard F1 intégrait le tir canon + Magic II afin de permettre la défense aérienne du GAN et la PO en métropole. Je vois mal le coup de semonce se faire avec des OXT ... bien que ... pourquoi pas, avant de s'éloigner et de tirer au Magic ... cela me laisse rêveur ...

D'ailleurs, la relecture de mes notes montre que, jusqu'en 2004, les quelques Rafales en service et en construction furent équipés de canons de pré-série, la construction en série du M791 ayant débuté en janvier 2005.

Bon. Actuellement, l'OSPEI est la seule munition développée pour le Rafale - et il a bien été développé pour le combat aérien et validé pour l'usage Air/Sol.

En sera t'il toujours de même en Mars de l'année ou je situe mon récit ?  ;)

Pour résumer :

Dans les années 70, sont développées les cartouches de 30x113 dites de deuxième génération. elles sont destinées aux Mirages F1 et Jaguars (defa 553) puis aux Mirages 2000 (defa 554).

3 variantes de combat existent :

OMEI (réf. 7570) : Explosif incendiaire à parois minces destiné au combat air-air

OAPEI (réf. 5270) : Explosif incendiaire à parois épaisses destiné au combat air-sol

OPIT (réf. 5970) : Perforant incendiare traçant destiné au combat air-sol

A la fin des années 80, apparaissent les cartouches de troisième génération :

On retrouve l'OMEI (réf. 7572) et l'OAPEI (réf. 5272) mais l'OPIT disparait remplacé par un OPEI (Perforant explosif incendiaire réf. 7670).

Aujourd'hui, il semble que seul l'OPEI soit utilisé sur les Mirages 2000, SEM et ... Tigres.

Pour le Rafale (30x150), il n'existe que l'OPEI et une munition d'exercice (OX) non traçante (pas très pratique pour les tirs de semonce !)

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il m'avait été dit que dans les premiers temps les tubes des canons Rafale s'usaient très vite

le M 791 était tellement précis qu'il "vaporisait" bien moins que les précédents et que en air air pour avoir de bon résultats à la Soulé il fallait vraiment avoir une bonne visée

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Dans les jours qui viennent, si j'ai un peu de temps et si ça vous intéresse, je vous parlerai du "making-of"

Mais carrément!!

Pour le canon du Rafale, c'est un des points "bizarre" de l'avion, à la fois une merveille technologique et un équipement bourré de contradiction. Et c'est surtout le principal défaut de conception de l'appareil (le seul défaut "visible" à mon sens).

Bon, mes souvenirs sont un peu confus, donc n'hésitez pas à me reprendre.

Initialement, le canon du Rafale devait être asservit au système de combat, notamment au radar RBE-2, afin de permettre des passes de tir air-air en frontal avec des vitesses de rapprochement dépassant Mach 3 il me semble, contre des cibles de la taille d'un chasseur. Et ça, vous imaginez bien que ça demande à la fois une sacrée puissance de calcul et une cadence de tir très élevée.

Pour réussir de tels cartons, il n'y avait pas 20 000 solutions: soit on a une énorme cadence de tir et une grosse dispersion (le F-15A avec son Vulcan disposait d'une capacité similaire, mais contre des bombardiers subsoniques à l'époque), soit on a une cadence de tir aussi élevée que possible pour un monotube et on a une grande précision de tir. L'avantage de la seconde solution, entre autre, c'est qu'elle prend moins de place et permet d'assurer des tirs air-sol de précision. Je vous laisse donc imaginer la puissance de calcul et la précision logicielle (asservissement canon-radar-CDVE) que ça demande.

Techniquement, c'était un vrai défi: il fallait un unique canon monotube capable non seulement d'avoir une cadence de tir du même ordre qu'un multi-tube (ou que deux mono-tube) pour des raisons de place, mais également avec une grande précision pour que le tir automatique de précision puisse fonctionner.

Mais comme de d'habitude, "on" a estimé que finalement, ça coûtait trop cher et que cette méga-capacité air-air était du luxe inutile. Certes, pourquoi pas...

Le soucis, c'est que les spécifications du canon et de son intégration étaient déjà lancées. On s'est donc retrouvé avec un super-canon de la mort qui tue avec une grosse cadence de tir (miam! Et dans ta gueule le Vulcan!)... Mais il avait aussi une grande précision... bien trop grande pour des tirs non assistés par électronique! Pour réussir un carton avec un Rafale, il faut vraiment savoir le piloter! Au final, ce n'est pas hyper difficile, c'est juste qu'on ne peut pas miser sur la dispersion des obus, et il faudra donc attendre le bon moment pour tirer... ça s'apprend, mais ça reste plus complexe qu'avec le vieux double canon du Mirage 2000.

[Ah oui! Autre soucis, qui n'a été révélé que plusieurs années après l'entrée en service du Rafale dans la Marine: la cadence de tir était tellement élevée qu'elle entrainait de gros problèmes structurels chez l'appareil: concrètement, le Rafale a volé plusieurs années avec officiellement un canon, mais en réalité aucune possibilité de tir. J'en avais été avertit en 2003 il me semble, mais je crois qu'A&C n'en a parlé qu'en 2008, un truc comme ça]

Double ironie de l'histoire: cette grande précision aurait pu être utile pour l'air-sol et l'anti-navire, ce qui aurait un peu réussi à "faire le jour" du Rafale, comme disent les américains.

Mais, (outre le fait que le canon ne marchait pas de toute manière, comme dit plus haut) la gestion du tir air-sol a également été retiré des priorités sur le Rafale...

Avant d'être intégrée en crash-program après la qualification de la munition (et, discrètement, du canon lui-même) pour servir en A-stan...

En résumé: afin de disposer d'un super-canon air-air qui soit également hyper-précis en air-sol, on a développé un tout nouveau canon, très performant, très cher...

Si cher, qu'on a annulé les développements logiciels qui devaient permettre de tirer partie de cette grande cadence de tir (en air-air) et de cette grande précision (y compris en air-sol).

Si performant, que pendant des années nos appareils ne pouvaient pas l'utiliser sans qu'il ne s'enraye ou qu'il ne provoque des vibrations dangereuses pour les cases électroniques à proximité.

Bref, le canon du Rafale, c'est à la fois une grande fierté (meilleurs cadence de tir pour un 30mm monotube, très grande précision), et une extraordinaire gabegie (aucune optimisation de ses super-caractéristiques, pas avant les crash-program en tous cas).

Fin de l'aparté. Ton histoire était vraiment géniale! J'espère que tu en a d'autres du même genre (Rafale M!! Rafale M!! Rafale M!!)  :lol: :lol:

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Opération Mousquetaire

24 mars – 03:30 Zulu, 15000 pieds, territoire allié.

Les quatre appareils du raid sur Al Khafrah se rassemblaient, en échelon, derrière le KC-135 FR aussitôt après avoir franchi la frontière.

Peut etre une legere petite erreur KC-135 FR, j'aurai mis C-135FR ou KC-135R

Mais sinon très sympa

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Bon, j'ai corrigé les obus (OSPEI au lieu de OPIT) et le ravitailleur final qui est Français.

On ne va pas en faire un film ... ni un DVD, mais je vais donner des éléments de making-of pour faire les bonus.  =D

Mon but, au départ, était multiple :

[*] Je voulais faire un espèce de Techno-Thriller, un truc qui montre un engagement, si possible d'assez haute intensité, de manière un peu immersive. Quelque part, je voulais rendre un hommage à des trucs lus il y a longtemps, en modernisant les situations. En vrac, sans ordre pré-établi, je pensais à la fois à Tempête Rouge, de Tom Clancy, à La troisième guerre mondiale, par le Général Sir John Hackett (tout au moins au premier chapitre de cet ouvrage), à 10 juin 1999 (la troisieme guerre mondiale a commencé) par Eric L. Harry, ou à certains textes d'introduction romancés lus dans le Science & Vie HS 157 Guerre et Armement de 1986.

[*] Je voulais aussi quelque chose de vivant, mais aussi d'un peu didactique. Un truc où le citoyen lambda ne comprend pas forcément tout, parce que ce n'est pas son boulot, mais où on lui explique un peu les éléments de base. Vous dire ... j'ai testé sur ma fille ainée avant de publier, et elle avait capté l'essentiel, ce qui lui échappait était accessoire et ne posait pas de problème à la compréhension de l'histoire.

[*] S'agissant d'une fiction, je pouvais me permettre des inventions ou des exagérations, mais à défaut d'être exact, je voulais rester plausible. Je voulais que, pour celui qui n'est pas affecté en escadron ou qui ne vole pas sur Rafale, cela sonne raisonnablement juste. Qu'il puisse se dire "Ah, c'est comme ça que ça se passerait", et que, le jour où il croise un opérationnel, celui-ci lui réponde "Pour ce que j'ai le droit de vous dire, ce n'est pas loin de la vérité".

[*] Faire une oeuvre de fanboy autour du Rafale. Le domaine aéro est probablement celui que je maîtrise le mieux, par passion, donc le choix d'un raid aérien, pour un premier essai, s'imposait. Dans le domaine Aéro, le Rafale est ce que j'avais de plus sexy sous la main ... et je voulais me placer un peu dans le même registre que la BD de Tmor, ou que les Rafies repeints aux couleurs brésiliennes (de Kovy, je crois ?).

C'était mes objectifs. De mon point de vue, je crois les avoir remplis.

L'objectif caché derrière tout ça, c'est, par la publication, de faire plaisir aux lecteurs. On écrit pour soi, OU pour les autres. Vos réactions et encouragements me laissent croire que j'ai réussi à écrire "pour vous".

Ca, c'était le point de départ ... après, il y a pas mal de boulot pour tout mettre en musique. J'y reviendrai un peu plus tard, dès que j'aurais un moment pour structurer tout ça et vous expliquer le processus de création (recettes inside  ;))

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Bon ... le vrai making of ... Je vous préviens, il a fallu noircir pas mal de papier et collecter beaucoup d'information pour arriver à ça. Franchement, après coup, ça donne l'impression d'avoir énormément bossé, pour un résultat qui n'est pas très "volumineux".

Dans le processus de création, il a d'abord fallu choisir ce que j'allais raconter.

Le missile Apache est une munition qui m'a séduit dès le début de son processus de conception. Sachant qu'elle était presque validée sous Rafale (le Scalp qui en dérive l'est, donc l'Apache peut l'être moyennant un chantier mineur - ou une urgence opérationnelle), j'avais très envie de l'utiliser. Si j'utilisais un Apache, logiquement, je devais m'attaquer à une Base Aérienne. Je tenais mon type d'objectif. Le localiser ... bah ... une base fictive quelque part au Moyen Orient, c'est plausible et facile.

Pour bien me fixer les esprits, j'ai cherché, sur google earth, une vue d'une base aérienne. J'en ai repéré plusieurs qui présentaient une bonne gueule. J'en ai finalement choisi une, je ne sais plus où entre l'est de la méditerranée et l'est de l'Océan Indien. Je crois que c'est en Inde ou au Pakistan, je confirmerai quand j'aurai remis la main sur mon lien. J'ai tiré cette vue aérienne, orientée comme je le souhaitait, et j'ai préparé mon objectif, un peu comme les cellules de reconnaissance doivent le faire : des feutres de couleurs, des marques et des mentions ajoutées sur la photo, j'ai construit ce que je voulais détruire avec un raid relativement restreint : neutraliser la plate-forme aéroportuaire, détruire un centre de commandement, supprimer la logistique (ça commence à faire gourmand) et effacer une défense sol-air modérée. Voulant travailler à moyens limités, il fallait réfléchir un peu aux cibles à frapper pour maximiser l'effet avec un minimum de ressources : 2 apaches pour la piste, 2 scalp pour des installations durcies, un plein chargement d'AASM pour un lot de cibles "techniques", un autre pour la défense sol-air ou des cibles d'opportunité. Au moment où j'ai commencé ce projet, c'était juste après l'exercice, dans le Golfe, où le Rafale a fait du SEAD-Like avec un général Émirien en place arrière ... l'actualité m'a plus, je voulais m'en resservir. Je tiens presque tout ...

On ajoute un Reco NG, parce que l'actualité en parle, et cela parait intéressant pour faire un BDA de qualité - bien que je ne sois pas sûr qu'il sera utilisé dans ce genre de situation, et certainement pas à chaud comme je l'ai fait.

Il me fallait une couverture radar, je ne souhaitais pas laisser le raid en autonomie complète en territoire ennemi. Dans la réalité, les Fleurets et les Rapières auraient certainement été bien seuls au bout d'1/4 d'heure de vol car on n'aurait pas envoyé un E3 en accompagnement pour les tasker. D'où l'invention de la nacelle RAVAGE. Ce n'est pas une iinvention complète. Je suis parti d'une information non confirmée sur le développement d'une nacelle de brouillage de puissance destinée au Rafale. Le projet semble s'être perdu en route - ou alors il est passé en mode "avance masquée". Pour ma part, j'ai fait évoluer cela en me basant sur la maîtrise, par nos industriels, des radars AESA. Je me suis dit qu'une couverture frontale serait bonne, que des antennes latérales, comme sur les AWACS à barrette de chez Saab seraient intéressantes, et qu'une antenne arrière serait le must. Sauf que la puissance électrique installée sur le Rafale ne doit pas suffire à alimenter un tel toaster, et que des génératrices éoliennes ne suffiraient probablement pas non plus. Alors, hop, impasse sur la couverture arrière et on ajoute une APU. Ca parait cohérent, et l'avantage de la fiction, c'est que cela permet d'être créatif.

La répartition des modèles d'avion, entre biplaces et monoplaces a aussi fait l'objet de réflexion poussées sur : qu'est-ce qui serait le mieux (de mon point de vue, en me mettant à la place de l'état-major) ?

La composition du raid étant figée, je me suis penché sur le timing. Je me suis fait un gros tableau de conversion, qui indiquait, pour des vitesses de 150 à 900 kts, leur équivalent en km/h, et pour des durées de 30 sec, 1, 2, 3, 5, 7, 10, 15, 20, 30 minutes, quelle était la distance parcourue. Ce tableau me permettait de voir, pour une munition de telle portée, avec telle vitesse de vol, quel était le temps de vol entre le largage et l'impact, et donc de minuter ma mission. Inversement, ce tableau me permettait aussi, pour une durée donnée, de voir à quelle vitesse couvrir une distance fixée, ou bien quelle distance était parcourue à une vitesse imposée. Un outil indispensable.

Cela m'a donc permis de faire un planning précis des temps forts de la mission : ravito, début de mission, passage en territoire ennemi, tir des différentes munitions de portées différentes, impacts (synchronisés, d'où l'importance du timing) ...

A ce moment, tout est en place, il ne reste qu'à rédiger, et je me suis rendu compte que c'est un sacré morceau. Tout ce qui est décrit ci dessus a fait l'objet de nombreuses notes, gribouillages et autres cartes mentales (je me suis converti au mind-mapping pour ne pas perdre d'idées en route).

La suite un peu plus tard ... en attendant, si vous avez des questions, je suis à vous.  ;)

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J'y ai pensé, dans la construction de mon raid, et j'ai évacué le problème.

Le raid est un raid de premier jour de combat, d'ouverture du front. Les appareils mènent une action sur les arrières de la future zone de combat pour neutraliser la base susceptible de soutenir les forces ennemies.

Les chances de survie d'une mission SAR ou CSAR en ayant traversé 360 km de zone de défense ennemie, au plus chaud du début des opérations terrestres et aéroterrestres doivent être assez minimes.

Les consignes sont donc claire. En cas de problème ou d'éjection, les pilotes sont seuls. Ils doivent éviter tout contact avec l'ennemi, et se débrouiller pour tenir environ 4 jours. Les plans de marche des unités mécanisées et les prévisions de la résistance ennemie permettent d'envisager une avancée de 50 km le premier jour des combats, et 100 km par jour, les jours suivants. Les éléments de tête seront donc à portée au 4e jour. Les unités ennemies se débandant probablement, la prochaine zone de résistance attendue sera proche de la capitale. Dès le 2e jour, il sera aussi possible d'envoyer des missions SAR à une profondeur de 150 km de l'avancée de nos troupes, avec une sécurité raisonnable. Ils pourront donc tenter d'activer leur émetteur de secours à partir du 2e jour, à 2h17, 8h17, 14h17, 20h17 Zoulou.

Cela répond il à ta question ? En fait, je n'ai pas écrit le briefing et le débriefing de la mission car je ne voulais pas déflorer l'action, mais je les avais envisagés. ;)

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Je vous parlais du tableau de conversions que je m'étais fait. Je l'ai repris, adapté (à la main) pour du BBCode et le voila :

[/td]Vitesse Kts

2003004005006007008009001000

Distance KmDistance NMΔt @ 200ktsΔt @ 300ktsΔt @ 400ktsΔt @ 500ktsΔt @ 600ktsΔt @ 700ktsΔt @ 800ktsΔt @ 900ktsΔt @ 1000kts

10,549,716,474,853,883,242,772,432,161,94

1,851181297,265,144,543,6

21,0819,4212,949,717,776,475,554,854,313,88

31,6229,1319,4214,5611,659,718,327,286,475,83

3,71236241814,41210,29987,2

42,1638,8325,8919,4215,5312,9411,19,718,637,77

52,748,5432,3624,2719,4216,1813,8712,1410,799,71

5,56354362721,61815,4313,51210,8

73,7867,9645,3133,9827,1822,6519,4216,9915,113,59

9,275906045363025,7122,52018

105,3997,0964,7248,5438,8332,3627,7424,2721,5719,42

[*][*][*][*][*][*][*][*][*][*][*]

kts2003004005006007008009001000

km/h370,8556,2741,69271112,41297,81483,21668,61854

0,30,450,610,760,911,061,211,361,51

Bon, comme c'est long à faire en BBCode, je ne vous ai pas fait le tableau entier. Les lignes vertes sont celles pour lesquelles la distance est ronde en km/h, et les bleues sont celles avec des distance rondes en Miles Nautiques.

En plus, j'ai, dans mon tableau, les lignes pour 12, 15, 20, 25, 30, 50, 100 km, ainsi que 7, 10, 12, 15, 20, 25, 50 nautiques. C'est facile, c'est une feuille de tableur, tout est calculé automatiquement, et une fois les valeurs calculées et présentées, j'imprime et je garde ça sous la main.

A l'usage, c'est super-facile, surtout pour ceux qui, comme moi, ont utilisé des tables trigonométriques, des règles à calcul ou des abaques au cours de leurs études.

En gros, je choisis la durée qui m'intéresse, et en traînant mon doigt sur le tableau, je peux voir quelle distance est parcourue en fonction de la vitesse, ou bien si je connais la vitesse, je trouve la ligne de distance parcourue dans la durée choisie, etc. Et ça ne tombe jamais en panne, en version papier. Ca m'a permis de bosser à peu près n'importe où.

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  • 3 weeks later...
  • 3 weeks later...
  • 5 months later...

merci pour cet agréable moment de lecture : le rythme qui nous accroche, le coté technique qui nous immerge et qui fait "qu'on y croit"

juste un petit regret au final : c'est super court à lire (mais à écrire, entre les recherches et le reste, t'as du passer un sacré bout de temps)

dans le domaine du rêve improbable : t'aurais pas le temps de développer la partie avant, après, rajouter un PA et des corvettes... écrire le roman quoi  :oops:

(je me mes à rêver d'un livre façon clancy/coonts/robinson/... à la française)

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  • 3 weeks later...
  • 2 months later...

La vache... Un grand bravo FATac, c'est un vrai morceau de techno-thriller, j'ai eu l'impression à certains moments de lire du Clancy, sauf que chez Clancy y a pas de Rafales...  ;) Tu assaisonnes ça avec des histoires un peu personnelles, tu rajoutes un peu de géopolitique et hop ça fait un roman tout à fait prenable par un éditeur ! :happy: D'autant plus qu'on sent que tu maîtrises le sujet à fond. Y a bien Patrick Robinson qui fait des romans dans le domaine des sous-marins qui sont intéressants. Tu es parfaitement capable d'en faire autant dans le domaine aérien. Fonce!  =)

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Je crois que c'est dans le premier Op-Center sorti en 95 sur une conspiration de sud coréens faisant une attentat et le mettant sur le dos de la Corée du Nord pour déclencher une guerre. Je pense que le Mirage 2000 se fait descendre par la DCA nord coréenne. Je l'ai lu il y a longtemps, je n'ai plus détails en tête.

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Je l'ai lu également il y a un bon moment, de mémoire c'est un Mirage 2000 biplace en missions de reco en plein espace aérien nord-coréen (aucune explication de pourquoi on utilise un chasseur pour cette mission, et un Mirage en particulier !) , et il se fait avoiner par des MiG-15 (!!), le pilote parvient à rentrer à la base mais avec le navigateur tué.

Op-Center, je me suis arrêté suite au 2, pas assez bon à mon goût.

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  • 2 years later...

Felicitations FATac! Je l'avais vu il y deja un bon moment mais mieux vaut tard que jamais!

C'est tellement dommage de le pod RAVAGE n'existe pas... on aurait pu remplacer nos C160 Gabriel avec des avions non specifiques certes moins evolues que lesE/A 18G Growler mais plus polyvalents...

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