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Service de Santé des Armées


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http://www.republicain-lorrain.fr/fr/permalien/article/3942425/Legouest-dans-le-rouge-mais-toujours-pas-menace.html

L’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Legouest, à Metz, a été épinglé, comme les huit autres de France, par la Cour des comptes pour son déficit financier. Un coup dur, mais rien d’alarmant pour le médecin-chef.

Déficit hors norme, compétences insuffisantes, absence de contrôle… Le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a tiré jeudi, la sonnette d’alarme sur la situation du Service de santé des armées et des neuf hôpitaux militaires de France qui affichent «  un déficit d’exploitation hors norme de l’ordre, de 280 millions par an ».

De quoi faire bondir le général Dominique Felten, médecin-chef de l’HIA Legouest, à Metz. «  Je ne discute pas les chiffres du rapport, mais l’interprétation qu’on en fait. Je rappelle que nous ne sommes pas un hôpital public. Nous participons au service public, mais aussi à toutes les opérations militaires ! Ce qu’oublie de mentionner le rapport de la Cour des comptes ». Le médecin-chef admet volontiers que la culture militaire a longtemps impliqué une certaine discrétion, au détriment de la valorisation des actions menées au profit de l’armée. «  C’est peut être un tord. Nous n’avons jamais eu une culture de profits et aujourd’hui, on nous le reproche… »

Toujours mobilisé

Parmi les neuf Hôpitaux d’instruction des armées (HIA, Toulon, Marseille, Bordeaux, Lyon, Brest et trois à Paris), Legouest demeure, et ce depuis plusieurs années, le plus mobilisé pour les opérations extérieures. «  Ce 17 octobre par exemple, un groupe de chirurgien, anesthésistes et infirmiers partira pour l’Afghanistan. C’est ainsi. Hier, le taux d’occupation à Legouest était de 79 %. Dans quelques jours, il baissera fortement », explique le général Felten.

Sans langue de bois, le patron de l’hôpital assure que Legouest est certainement le moins menacé des HIA de France. Pour diverses raisons : «  D’une part parce qu’il est fortement intégré dans le maillage de santé local et régional. Nous développons des relations étroites avec le CHR Metz-Thionville et avec la faculté de médecine de Nancy. Et d’autre part, parce que nous restons dans une forte région militaire, malgré la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et ses restructurations. »

En janvier dernier, le médecin-chef déclarait, lors de ses vœux au personnel, que Legouest n’était pas menacé. «  Il doit même se préparer à accroître sa présence, à côté des futurs hôpitaux de Mercy et Robert-Schuman ». Aujourd’hui, le discours n’a pas changé. Legouest compte bien continuer à recruter du personnel médical compétent et à bichonner ses services qui fonctionnent bien, à l’image des Urgences, citées dans le rapport. «  Enfin un bon point », ironise le médecin-chef.

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Hier, le taux d’occupation à Legouest était de 79 %. Dans quelques jours, il baissera fortement », explique le général Felten.

Pour un service de 30 lits cela veut dire 6 lits de libres : du délire par rapport à des hôpitaux civils type CHU qui travaillent à flux tendu et auxquels sont sensés se comparer les HIA... Et encore cela ne dit pas si des pratiques "à l'ancienne" du type : visite le Mardi pour autoriser la sortie le Jeudi n'ont pas disparu

Pour les premières années de formation de gens du civils j'ai de gros doutes :

Une fois que tu as carbonisé 83% des bataillons de la 1ère année de médecine, tu n'as plus de gros soucis pour les deux suivantes et après c'est de la main d'oeuvre sous payee que tu vas pas refiler gratis ...

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  • 2 weeks later...
  • 2 months later...

Il a également souligné l'importance de disposer d'une "chaîne médicale performante capable de prendre en charge au plus près" les blessés en première ligne. La "certitude" pour les soldats de beneficier d'un tel soutien "est aussi important" que la "précision et la rapidité des appuis".

Voeux 2011 de N sarkozy aux Armées

Il n'y a pas moyen de regrouper les infos sur le SSA et tout ce que a trait à la médecine militaire dans une partie dédié?

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  • 1 month later...
  • 1 year later...

Le SSA forme les marin au secours médicaux

Image IPB

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/index.php/post/2012/04/09/Poses-de-garrot%2C-piq%C3%BBres-de-morphine%2C-mise-en-position-lat%C3%A9rale-de-s%C3%A9curit%C3%A9-%3A-les-m%C3%A9decins-des-arm%C3%A9es-assurent-la-formation-au-secourisme-de-combat

Poses de garrot, piqûres de morphine : les médecins des armées assurent la formation au secourisme de combat

L’équipage du Dixmude a participé à plusieurs sessions de secourisme de combat organisées par les médecins des armées, embarqués dans le cadre de la Mission Jeanne d’Arc.

La formation, obligatoire, nous a permis d’apprendre les premiers gestes, adaptés aux situations de combat, afin de savoir comment réagir en cas de situations d’urgence pour secourir nos camarades avant que l’équipe médicale ne prenne le relais. Le secourisme de combat est une formation essentielle, dont la mise en place est issue des retours d’expérience de missions opérationnelles.

Par petits groupes, les 9 médecins des armées nous ont dispensés des informations importantes et des conseils pratiques. Nous devons notamment savoir comment assurer les premiers soins, les gestes basiques et vitaux. Les médecins, reconnaissables aux bandes rouge en velours qui entourent leurs galons, ont ensuite expliqué comment poser un garrot tactique au moyen du « garrot tourniquet », mettre une compresse hémorragique, faire une piqûre de morphine et, entre autres, comment placer le blessé en position latérale de sécurité.

La formation est continue sur le bateau, et concerne tous les domaines. Si l’on souhaite bien sûr ne jamais la mettre en pratique, nous sommes désormais parés à intervenir en cas de besoin et à prendre soin les uns des autres !

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http://jdb.marine.defense.gouv.fr/index.php/post/2012/04/09/Premi%C3%A8re-intervention-au-bloc-op%C3%A9ratoire-du-Dixmude

Image IPB

Après trois semaines de mission, le bloc opératoire du BPC Dixmude a été utilisé pour la première fois de l’histoire du bâtiment.

Flambant neuf, comme le bateau, le bloc opératoire du Dixmude a été inauguré le 21 mars 2012, après avoir quitté le canal de Suez.

Les équipes médicales du Dixmude et du Georges Leygues ont diagnostiqué qu’un marin de la frégate devait bénéficier d’une intervention chirurgicale. Tout est prêt et ce d’autant qu’à bord du Dixmude, un chirurgien réserviste et un infirmer anesthésiste arment le bloc opératoire de l’hôpital, comme il est habituel au cours de chaque Mission Jeanne d’Arc. Ainsi, la solution était évidente pour traiter le patient, tant par la commodité de la proximité du BPC que par la qualité des installations. Sa convalescence s’est ensuite poursuivie à bord jusqu’à Djibouti d’où il a rallié son « Georges » pour la suite de la mission.

L’une des capacités principales des BPC est en effet la fonction hospitalière, qui est déployée sur 750m². Comme les autres bâtiments de la classe Mistral, le Dixmude est un véritable « hôpital flottant », avec des capacités chirurgicales similaires à celles d’un hôpital d’une ville de 30 000 habitants. Le bâtiment est équipé d’une salle de triage, de deux salles d’opération, d’une salle de radiologie, d’un scanner et dispose de 69 lits médicalisés. Nous avons même un cabinet dentaire à bord !

C’est ainsi que le patient du Georges Leygues a été pris en charge par les infirmières du bord et installé dans une chambre de l’hôpital, en attendant son opération. Le jour de l’intervention, alors que le bateau navigue sur la route la plus stable possible afin d’éviter les effets qu’induiraient un tangage ou un roulis trop important, le chirurgien, l’infirmier anesthésiste, les infirmières du bord ainsi qu’un médecin des armées – en stage de navalisation après obtention de son brevet de médecine navale – ont opéré le patient, dans de très bonnes conditions. L’opération s’est bien passée et cette première a été un vrai succès. Le médecin major rappelle alors la passerelle : le Dixmude peut reprendre sa route.

Dès le début de sa première traversée longue durée, les capacités hospitalières du Dixmude ont été éprouvées et le bloc opératoire inauguré. Médecins et infirmiers sont opérationnels, les installations fonctionnent parfaitement : nous continuons la mission tout en sachant qu’en cas de « bobo » ou de problème nécessitant une intervention plus lourde, nous serions pris en charge rapidement, dans les meilleures conditions !

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  • 1 month later...

Suite au développement par Nexter d'un kit d’évacuation médicale (CASEVAC) [http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=202.msg619198#msg619198], il apparait qu'il y a eu une bonne analyse opérationnelle de la part de Nexter.

[...]

Actuellement, les VAB-San français sont criblés en Afghanistan.

Même si des ambulances dédiées restent nécessaires, ce genre de configuration est pertinente. Cela permet d'engager des moyens d'une façon plus efficace pour nous. Il ne faut pas se leurrer. Le Service de Santé des Armées a du mal à tenir une compétence tactique de ses équipages VAB. S'ils sont bons au niveau médical (depuis 2008), ils ne savent pas travailler tactiquement. Donc, avec ce genre de kit, l'AdT peut envoyer un équipage 3 hommes pour servir le blindé et le SSA peut de concentrer sur l'équipe médical. Tout le monde y trouve son compte. Les soldats feront leur boulot où ils sont bons de même que les medics portés.

Un tel véhicule n'etant pas employé de façon agressive, on peut estimer que l'équipage est "au repos" vis à vis des autres. On peut imaginer une forme de rotation des équipages sur cette configuration pour faire chuter une partie de la pression psychologique qu'ils ont en mission. Je reste prudent mais pourquoi pas?

"Mieux est souvent l'ennemi du bien."

Ce genre de kit tient sa force de sa simplicité. Si tu commences à trop modifier le blindé, tu fais tellement exploser les coûts que le projet sera rejeté. KISSA: Keep It Simple, Stupid, Affordable.

Actuellement, l'AdT emploie des châssis VAB comme vehicule SAN. Ceux-ci n'ont pas été revalorisés. Ils n'ont pas de sur-blindage car non considérés comme des véhicules de combat/cibles. Jusqu'à notre arrivée en Afghanistan où nous avons été confrontés au non respect du droit de la guerre pour la première fois.

Le successeur sera sur châssis VBMR. Pour faire le lien, pour offriez une solution dans des secteurs imposant un blindage, Nexter a eu une très bonne idée (ils ne sont pas les premiers, attention). En dépensant peu d'argent, on peut avoir un véhicule particulièrement efficace.

Si tu modifies la structure du blindé, on sort de cette logique. Pour rappel, en 2010, la STAT ne savait pas si elle aurait assez de budget pour mettre en place des caillebotis caoutchouc pour les VAB afghans. Quand on voit la simplicité d'un caillebotis, il y a de quoi s'inquiéter.

On peut y voir une attente technique vers le SSA, comment pourrait-il améliorer cela?

Emploi de kit sur tout les véhicules à l'instar de l'idée un blindé un brancard, préconisé apr le LTN HOVASSE, STAGIAIRE À LA DIVISION D’APPLICATION DE L’EAI, CYCLE 2003 /2004

Ces kit prenant en compte la fatigue, le stress, l’émotivité et l'aspect tactique.

http://www.pes-edition.com/fantassins/FANTASSIN_15/29.pdf

Le SSA doit-il se rapprocher de la STAT, des BOI pour mieux soigner les blessés

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Tu parles du BOI des formations ? Je ne comprend pas.

Maintenant que le SSA soit connexe avec la STAT est une constante quel que soit le matériel, par nature. Il n’y a pas un seul matériel actuellement en dotation par lequel la STAT ne serait pas techniquement récipiendaire, ne serait-ce qu’à titre de CR quand elle n’est pas pour action.

Sur une doctrine comme cité dans l’article de ce Lieutenant, il s’agit avant tout et d'abord d’un problème de commandement. Certes le SSA peut en être l’étincelle d’origine, mais le levier, lui, dépasse l’expression seule du besoin et se doit d’être investi par plus haut si pertinence il y a.

Non ?

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  • 5 weeks later...

http://www.wired.com/dangerroom/2012/07/deaths-prevented/

With better medical care and equipment, one in every four troops who died of their wounds in the Afghanistan and Iraq wars could have been saved, according to an unpublished study from the U.S. Army Institute of Surgical Research.

“This study does not imply we are leaving our warriors on the battlefield languishing,” the study’s author, trauma surgeon Col. Brian Eastridge, tells Army Times. ” ‘Potentially survivable’ implies there are potential improvements.”

Simply put, the military needs to focus on improving its immediate response to injuries — and get better at treating wounds in the field. Troops are now rushed into trauma care faster than ever before, thanks to improvements in military medicine and rescue operations. But another speed increase could means hundreds more lives saved. The study reveals that 90 percent of the 4,596 deaths happened before the wounded servicemember reached a medical facility. Only 506 made it to a medical center before dying. All of these numbers were presented by Col. Eastridge to the Defense Health Board on June 25.

Studies like this one can have a major impact, potentially. “There’s a tremendous amount of information we can gain and potentially improve clinical care if we know why casualties die on the battlefield,” said Col. Eastridge. He referred to tourniquets as a perfect example. Using tourniquets was previously discouraged to avoid limb loss, until the Trauma Combat Casualty Care strongly recommended their use. It’s a policy change that resulted in a significant drop in hemorrhage-related deaths, from 26 a year to 9.

These are the kinds of deaths where there’s the most room for improvement; 90 percent of preventable deaths were caused by “bleed-outs.” And in fact, this is the area where the military has focused the most lately, introducing two new devices meant to prevent “bleed-outs.”

The Combat Ready Clamp, which is already used in the field, is designed to stop or slow down bleeding in the pelvic region when traditional tourniquets cannot be used. The other device, called Abdominal Aortic Tourniquet, is a belt-like device that is cuffed onto the abdomen and provides pressure to slow down blood flow and prevent deathly loss of blood.

And a new wave of military-funded medical research could prevent even more fatalities. Pentagon-funded scientists at Texas A&M are currently investigating the potential of “suspended animation” (temporarily halting breathing, heart function and even brain activity) to rapidly thwart blood loss. Darpa-backed investigators have already devised synthetic blood that’d permanently stymie shortages of the real deal during critical transfusions. And let’s not forget the plasma knife: A laser-powered cutting tool that seals off wounds — thereby preventing infection and blood loss — with a swipe of the medic’s hand.

The study also had a breakdown on the types of death suffered by military service-members. Sixty-five percent were due to an explosion, 22 percent to gunshot wounds. Dismemberment was the main cause of instantaneous death, closely followed by brain injury and heart and thoracic injury.

Despite these grim numbers, combat has never been safer. Soldiers have a much higher chance of surviving a wound today than in previous wars. As a way of comparison, in Vietnam and World War II, 16.1 percent and 19.1 percent of all injuries resulted in death. In Afghanistan and Iraq, it’s only 10 percent.

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Despite these grim numbers, combat has never been safer. Soldiers have a much higher chance of surviving a wound today than in previous wars. As a way of comparison, in Vietnam and World War II, 16.1 percent and 19.1 percent of all injuries resulted in death. In Afghanistan and Iraq, it’s only 10 percent.

Le gain n'est pas énorme comparativement aux autres progrès sur le nombre d'avions perdus ou sur les gains réels en protection Ballistique !

J'aurais bien aimé une comparaison/extrapolation du gain apporté depuis la reintroduction du garrotage (voire des nouveaux tourniquets utilisable d'une main , je crois) et des ceintures abdominales type G-suit sur les combats les plus récents pour voir s'il y a un gain plus net par rapport au Vietnam.

Ceci démontre aussi que la protection Ballistique du combattant doit passer au premier plan et que la fonction de portage doit être déléguée sur qq choses d'autres ( mule robotique, caddy avec assistance électrique , mini buggy de golf ...)

Enfin, le nombre élevé de neurotrauma repose la question d'une meilleure protection de la face, car dans ce domaine, seule la prévention est réellement effective ...

Après on oscille entre le coma prolongé avec son lot de plante verte pour établissement type centre héliomarin de Berq ou de séquelle majeure cognitive et/ou esthétique type "gueules cassées "

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  • 3 months later...

Je viens de lire un article concernant le développement de la télémédecine grâce aux tablettes tactiles dotées d'une application de visio-conférence (en l'occurence entre deux médecins possédant chacun un iPad avec facetime).

Est-ce envisageable sur le terrain de doter les infirmiers militaires d'un moyen similaire afin d'avoir l'avis d'un spécialiste en cas de blessure ou de problème médical ?

De même, une tablette avec une documentation médicale illustrée (dessins, vidéos, etc...) serait-elle utile aux militaires ?

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Est-ce envisageable sur le terrain de doter les infirmiers militaires d'un moyen similaire afin d'avoir l'avis d'un spécialiste en cas de blessure ou de problème médical?

Les consultations a distance, bien sur que c'est possible, mais le plus gros souci a mon avis c'est le réseau, en Kapisa on avait déjà du mal a maintenir un réseau phonie correcte avec les unités sur le terrain ... a priori FELIN n'apporte pas grand chose en portée, donc tout de suite ca limite.


EDIT : il me semble qu'un des lieu idéal pour le développement de la télé-médecine sont les bâtiments de la marine nationale, il sont plutôt bien équipé en transmission de donnée et dispose a bord d'une infrastructure médicale intéressante - sur les frégate ça reste léger, mais sur les bâtiment plus lourd y a des véritables hostos - Certes il y a un toubib a bord souvent qui peut en propre faire son diagnostique mais les toubib aussi se servent de télémedecine - c'est les premier utilisateur d'ailleurs - pour avoir l'avis et les conseil de spécialistes.

Pour le "quidam" voulant se transformer en chirurgien sur la ligne de front grace a sa tablette, je pense que c'est nettement plus compliqué, meme si légalement un medecin peut a distance autoriser le quidam a pratiquer des geste médicaux réservé, ca n'est pas simple si on y est pas bien préparé et entrainé ... en gros qu'on ai déjà des bases de chirurgie.

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Il me semble qu'il y a projet en cours :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/cr-cdef/11-12/c1112013.pdf

M. Philippe Folliot. Dans le cadre de la mission d’information sur les actions civilo-militaires, j’ai eu l’occasion de rencontrer les personnels du service de santé et je veux témoigner de leur professionnalisme et de leur engagement en opérations extérieures. Je garderai en mémoire le sourire de cette petite afghane soignée dans le poste avancé de Nijrab : atteinte d’une tumeur au visage, elle a pu être sauvée grâce à l’intervention de nos soignants et se trouve désormais en phase de rémission. J’aimerais vous interroger sur le développement de la télémédecine : quelle est l’implication du SSA en la matière étant entendu que c’est un besoin croissant en raison de

nos déploiements en OPEX ou hors de la métropole ? Je suis particulièrement attaché à cette question, la ville de Castres abritant la seule école d’ingénieurs spécialisée dans ce domaine.

M. le médecin général Gérard Nédellec. Le centre médico-chirurgical de Bouffard, qui, je tiens à bien le préciser, n’est pas un  hôpital au sens juridique du terme, soigne les militaires djiboutiens  et les populations locales en application d’un accord de défense. Dans le cadre de sa renégociation, le centre sera  rétrocédé à la République de Djibouti. Cette solution a été discutée et validée au niveau interministériel. En parallèle le ministère de la défense a envisagé d’autres  possibilités mais aucune solution satisfaisante n’a pu être

dégagée. La France accompagnera Djibouti dans la transition, le SSA ne se désengageant que progressivement de Bouffard. Pour ce qui est du soutien des forces françaises, nous avons un projet de centre  médical sur la base aérienne qui sera agrandi pour devenir un centre médico-chirurgical à même d’accueillir tous les types de pathologies. Cette opération devra bien évidemment aboutir avant la rétrocession de Bouffard. La nouvelle structure maintiendra nos capacités sur la zone et nous permettra d’accueillir les militaires d’autres pays, comme nous l’avons fait il y a quelques années pour les marins de l’USS Cole. Je partage entièrement votre analyse quant au caractère formateur de Djibouti : tous les internes et assistants que nous y envoyons mesurent  l’intérêt de cette expérience, notamment sur le plan de la traumatologie.

Notre participation à des actions civilo-militaires dépend des conditions propres à chaque théâtre et des possibilités des forces déployées. Nous veillons toujours à ce qu’elle soit établie en coordination avec les autorités militaires.

La télémédecine est un objectif d’état-major avec le projet ISSAN, développé en lien avec la direction générale de l’armement dans le cadre plus global de la numérisation du champ de bataille. Le problème majeur de ces techniques reste la capacité des réseaux à

transporter des fichiers de taille importante. Les réseaux locaux sont souvent insuffisants et les réseaux militaires rarement disponibles.  Nous avons pourtant besoin d’envoyer des scanners à distance : il n’y a par exemple aucun radiologue déployé à Kaboul. Lorsque les

médecins ont besoin d’une analyse détaillée, ils doivent transmettre les fichiers en métropole.

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Pour le "quidam" voulant se transformer en chirurgien sur la ligne de front grace a sa tablette, je pense que c'est nettement plus compliqué, meme si légalement un medecin peut a distance autoriser le quidam a pratiquer des geste médicaux réservé, ca n'est pas simple si on y est pas bien préparé et entrainé ... en gros qu'on ai déjà des bases de chirurgie.

Je ne pensais pas à la chirurgie mais avoir "l'oeil" d'un expert en visio pour analyser une blessure, sa gravité et prendre la bonne décision (évacuation urgente ou pas), des symptômes dermatologiques à analyser à distance... par exemple.

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Surtout qu'il n'y avait pas toujours un infirmier dans certains détachements, un exemple qui m'a été raconté, un soldat se plaint d'avoir mal à une oreille, l'auxiliaire sanitaire lui donne des gouttes pour dissoudre le cérumen, cela à augmenter l'inflammation, alors que la personne avait besoin d'être mis sous antibiotique, car il avait une otite, avec une meilleure communication avec un médecin cet épisode bénin ne serait pas arrivé.

Par contre si cela avait été plus grave, les conséquences auraient pu être dramatiques.

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Quelques projets spéciaux terminés

Faisabilité d'un démonstrateur de Système Robotisé d'Assistance Chirurgicale déporté pour les Opérations Extérieures (OPEX)

Maître d'œuvre : Délégation Générale pour l'Armement

Faisabilité d'un Négatoscope Numérique Intelligent

Maître d'œuvre : Fondation des Blessés de la Face Les "Gueules Cassées"

Pilotage : Association ROBOTTAC Service de Neurochirurgie du Val de Grâce - PARIS

Faisabilité d'un système d'Expertise Neurochirurgicale Assistée par Ordinateur (E.N.A.O)

Maître d'œuvre : Fondation des Blessés de la Face - Les "Gueules Cassées" 

Pilotage : Association ROBOTTAC - Service de Neurochirurgie du Val de Grâce - PARIS

http://www.isis-robotics.com/fr/nos-references.html

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Et il est question que la pratique du tarot revienne dans l'accidentologie civile.

Ah , le correcteur automatique de l'iPhone ...

Sinon les projets exposés par wollfmoy semblent assez Sioux mais à t on un retour quant à leur utilité effective ?

Le négatoscope numérique : si c'est aussi utile que l'interprétation automatique des ECG...

Quant au système d'expertise Neurochir ....

Dans un contexte de neurotraumatologie, la question est souvent assez basique :

Présence d'un hématome intracrânien mais extra cérébral évacuable,

Ce qui est quasi du ressort d'un chirurgien généraliste ...pour peu qu'on lui ai montré le comment faire

Et ensuite un management raisonné de la pression intracrânienne, ce qui est plus du registre de l'anesthesie-réanimation .

La ponction d'hématome intracranien dans un contexte de contusion traumatique  semblant, elle , extrêmement discutable ...

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sioux ??

Il me semble qu'il n'y a pas de retour pour les deux projets pilotés par l'Association ROBOTTAC Service de Neurochirurgie du Val de Grâce - PARIS au profit de la Fondation des Blessés de la Face Les "Gueules Cassées" (négatoscope numérique et Neurochir).

Le démonstrateur de Système Robotisé d'Assistance Chirurgicale déporté pour les Opérations Extérieures semblerai plus utile.

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