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Le SSA ... les trouble auditif du combattant et les nouvelle radio permettant les audio conférence a 5 canaux ...

http://www.opex360.com/2019/04/24/des-recherches-du-service-de-sante-des-armees-ont-servi-a-mettre-au-point-la-radio-tactique-contact/

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Des recherches du Service de santé des Armées ont servi à mettre au point la radio tactique CONTACT

par Laurent Lagneau · 24 avril 2019

Comme l’a indiqué son chef d’état-major [CEMAT], le général Jean-Pierre Bosser, lors des auditions parlementaires de l’automne dernier,  l’armée de Terre recevra en 2019 ses premiers Systèmes d’information et de commandement SCORPION [SICS] et les actuelles postes PR4G commenceront à être remplacées par les radios tactiques de nouvelle génération Contact.

Ces dernières permettront une transmission simultanée et hautement sécurisée de voix et de données, ce qui en fera », explique l’armée de Terre, un élément « essentiel de la sécurité et de la capacité d’action tactique des fantassins et des véhicules blindés déployés en opération. »

Seulement, les performances techniques d’un tel système n’ont pas été le seuls paramètres à avoir été pris en compte lors de son développement. En effet, jusqu’à cinq canaux radio pourront être proposés aux soldats sur le terrain. Or, même s’ils sont doté de protection, notamment lors des exercices de tirs, ces derniers peuvent souffrir de troubles auditifs étant donné qu’ils sont particulièrement exposés au bruit d’armes et de véhicules.

Cela étant, les militaires passent régulièrement un exemen médical pour évaluer leur audition. Seulement, est-il expliqué dans le dernier bulletin périodique du Service de santé des Armées [SSA], il s’est avéré les tests d’audiométrie tonale qu’ils passent ne permettent pas de détecter des lésions induites par le bruit, comme les « atteintes synaptiques entre le nerf auditif et les celluless sensorielles de l’oreille interne ou synaptopathies cochléaires. »

Ces lésions font que celui qui en est atteint éprouve des difficultés à distinguer la parole dans une environnement bruyant. « S’il vous est arrivé d’être gêné quand plusieurs personnes parlent en même temps, vous êtes peut-être porteur de ‘synaptopathie cochléaire' », explique ainsi le SSA.

D’où le projet ECO [Exposition à des flux auditifs multiples : conséquences sensorielles et Cognitives], confié à l’Institut de recherche biomédicale des Armées [IRBA] et mené en collaboration avec plusieurs laboratoires civils.

Les recherches menées dans le cadre de cette initiative devaient permettre d’atteindre deux objectifs. Le premier était d’améliorer le dépistage des troubles auditifs chez les militaires, et en particulier ceux relevant de la « ‘synaptopathie cochléaire ». Le second avait une tonalité plus opérationnelle.

« Les échanges radio sont au cœur du problème, surtout avec les systèmes de nouvelle génération comme celui qui sera offert par le programme CONTACT [communication numérique tactique et de théâtre] où jusqu’à cinq canaux radio pourront être présentés à l’auditeur », rappelle l’article du SSA.

Aussi, le projet ECO a « abordé la mesure physiologique de l’effort d’écoute » dans une situation où le « sujet » doit pouvoir saisir une conversation dans une ambiance bruyante [appelée « effet cocktail party »]. Et cela, afin de « proposer des pistes pour améliorer l’intelligibilité et diminuer l’effort d’écoute. »

Les résultats obtenus lors des mesures en « spectroscopie fonctionnelle en proche infrarouge et en dilatation pupillaire » ont montré « l’intérêt de l’utilisation de la spatialisation sonore [Audio 3D] », explique le SSA. Ce qui fait cette technologie a été intégrée dans les systèmes CONTACT.

« Les recherches sont en cours à l’IRBA pour aller au-delà de cette preuve de concept et préciser l’intérêt de cette technologie chez les sujets ayant souffert de traumatismes sonores », poursuit l’article du SSA.

Mais il n’est pas question de s’arrêter en si bon chemin. En effet, l’IRBA va poursuivre ses études sur les atteintes auditives via le projet ANTINOISE, lequel vise à réunir scientifiques et industriels pour mettre au point de nouvelles protections ainsi que des moyens de diagnostic de nouvelle génération.

 

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  • 2 months later...
  • 1 month later...

Dans quelques minutes vous devriez trouver ici ...

http://www.lcp.fr/collection/le-journal-de-la-defense/285589

... le journal de la défense de ce dimanche concernant les techniques d'optimisation du potentiel ... ou comment mieux gérer le stress ... le sommeil ... les traumatismes etc.

Très intéressant en cela que ça aborde la fragilité du combattant ... et comment le préserver autant que possible.

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En fait ... c'était une rediffusion de celui ci ... du mois de mai ...

A voir par là http://www.lcp.fr/emissions/le-journal-de-la-defense/289626-le-journal-de-la-defense

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La gestion de la fatigue en opération

Diffusée le 19/05/2019

C´est l´ennemi numéro 1 du militaire : la fatigue. En opération, les militaires sont confrontés à des activités quasi ininterrompues, ne leur offrant que de rare période de repos. Pour résoudre cette problématique, des médecins et chercheurs militaires étudient les mécanismes du sommeil. Leur mission : aider les combattants à mieux gérer leur fatigue pour rester vigilants. Quelles sont les conséquences d´une privation de sommeil ? et quelles peuvent être les méthodes pour lutter contre la fatigue ?
Une équipe du Journal de la Défense est allée à la rencontre des médecins du sommeil du Service de Santé des Armées mais aussi de militaires sur le terrain pour connaître les bons outils de gestion de la fatigue opérationnelle.

 

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  • 3 weeks later...
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Le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire s’inquiète de l’avenir du Service de Santé des Armées

Le concept de « médecine de l’avant », mis en oeuvre par le Service de Santé des Armées [SSA] sur les théâtres d’opérations, a fait la preuve de son efficacité. En effet, les délais de traitement des militaires blessés sont très courts, avec, en moyenne, des soins de survie réalisés 3 minutes après la blessure, des interventions médicales en moins de 7 minutes, des évacuations en moins de 2 heures et des rapatriements vers le territoire nationale en moins de 25 heures. Aussi, souligne le Haut Comité d’évaluation de la condition militaire [HCECM] dans son dernier rapport, le taux de blessés au combat qui meurent des suites de leurs blessures a fortement diminué au cours de ces dernières années.

Pour assurer cette « médecine de l’avant », 1.846 militaires du SSA, dont 433 médecins [312 généralistes, 77 chirurgiens, 37 anesthésistes réanimateurs et 7 psychiatres] ont été engagés, l’an passé, dans une opération extérieure [OPEX]. En décembre 2018, le service avait ainsi déployé 47 équipes de premiers soins, 10 équipes d’évacuation médicale par avion [ou hélicoptère], 6 équipes chirurgicales et 23 équipes médicales embarquées sur des bâtiments de la Marine nationale.

Cette intense activité opérationnelle n’est pas sans conséquences sur le fonctionnement du SSA, dont le format a, qui plus est, été réduit entre 2010 et 2017. La première est que les militaires du service n’ont pas forcément le temps de suivre une préparation opérationnelle avant leur projection sur un théâtre extérieur. Ou du moins, avance le HCECM, ceux qu’il a rencontrés l’estiment « insuffisante », avec, par exemple, un seul tir avant projection.

Étant donné que les effectifs ont été réduits, certains médecins et personnels soignants sont « projetés » plus souvent qu’à leur tour, ce qui fait la fidélisation tend à s’affaiblir. Au point que le SSA doit faire avec un « sous-effectif moyen de 9% », soit l’équivalent de 165 médecins.

« Il manque par ailleurs 17 % des chirurgiens orthopédiques prévus en organisation et 10 % des chirurgiens viscéraux. Cette situation
est d’autant plus inquiétante que le service est aujourd’hui sur-engagé par rapport au contrat opérationnel qui lui a été fixé : les médecins généralistes sont à 110 ou 120 % des objectifs assignés et les chirurgiens à 200 % », relève le Haut-Comité.

Quant à la féminisation [60% des effectifs du SSA], elle peut « induire ponctuellement des tensions supplémentaires car les projections en opérations concernent une population jeune qui est aussi celle qui accède à la parentalité et aux congés qui l’accompagnent », souligne-t-il.

Conséquence de ce sous-effectif : les opérations étant prioritaires, le SSA a du mal à assurer ses autres missions. « Le constat est que les antennes médicales placées au sein des unités militaires ne sont pas en mesure d’effectuer toutes les visites médicales périodiques dans les délais règlementaires, malgré l’allongement à deux ans de leur durée de validité, même si toutes les visites sont garanties pour les militaires projetés en opérations extérieures », écrit le Haut-Comité.

« Le sous-effectif de médecins généralistes [sous-réalisation d’environ 16 % de la maquette en organisation] et l’importance du volume de médecins déployés en opérations limitent en effet singulièrement l’exercice de la médecine médico-statutaire. Sur les 5 dernières années, la part des militaires de la marine et de la gendarmerie en retard de VMP est restée à un haut niveau [autour de 15 % pour la marine et 10 % pour la gendarmerie] tandis que celle observable dans l’armée de terre [6 %] a significativement augmenté sans atteindre toutefois les seuils hauts de la marine », détaille le HCECM.

Par ailleurs le SSA est contraint de diminuer son soutien aux activités des armées sur le territoire national.

« L’intensité de l’engagement du SSA en opérations extérieures et les limites que le service rencontre en termes de ressources humaines l’ont conduit à diminuer son soutien à des activités en métropole », avance le rapport du HCECM. « Par exemple, les opérations conduites par la gendarmerie autour de Notre-Dame-des-Landes en avril 2018 ont été soutenues par le service départemental d’incendie et de secours de Loire-Atlantique dont certains éléments ont été intégrés aux colonnes d’assaut », rappelle-t-il.

Et le Haut-Comité va même jusqu’à parler de « dégradation de l’accès aux soins des militaires et de leurs familles. »

« La densité des activités opérationnelles conduit à ce que de nombreux soignants de la médecine des forces exercent leur soutien en dehors des centres médicaux des armées, en particulier en opérations, ce qui limite leur soutien au profit des militaires en garnison », note le rapport. En outre, « dans les ‘déserts médicaux’, le SSA ne peut pallier le déficit en cabinets médicaux, dont l’accès
est rendu d’autant plus difficile du fait de la mobilité importante des militaires », ajoute-t-il.

Ainsi, par exemple, on ne compte que 180 médecins dans le département de l’Eure, où est implantée la base aérienne 105 d’Évreux-Fauville, alors que la moyenne nationale est d’environ 330. « Dans une unité visitée, située en province dans une zone peu dense en praticiens, un médecin des armées a téléphoné aux 12 médecins généralistes des environs pour leur demander
d’intégrer leur patientèle, mais aucun n’a répondu favorablement », raconte le HCECM.

La situation est encore plus compliquée dans les départements et territoires d’outre-Mer, où le SSA « n’est plus en capacité aujourd’hui de répondre, à de rares exceptions près, à leur demande, alors même que leur accès aux soins du service de santé des armées est évoqué à l’article L4123-2 du code de la Défense. »

Or, soutient le HCECM, les capacités de la « médecine de l’avant » dépendent directement de l’état des ressources effectivement disponibles dans les centres médicaux des armées et les Hôpitaux d’instruction des armées [HIA], dont seulement quatre font partie d’ensembles hospitaliers militaires [Percy, Laveran, Bégin, Sainte-Anne], les quatre autres ayant désormais une vocation civilo-militaire.

Résultat : au regard de son sous-effectif et du contexte opérationnel, le SSA ne serait « pas en mesure de faire face, avec ses seuls moyens, à un évènement s’accompagnant de pertes massives et d’un grand nombre de blessés. »

Aussi, le Haut-Comité « considère que la sauvegarde des capacités du SSA, et même leur renforcement, sont une nécessité ». Sinon, prévient-il, l’apport opérationnel du SSA serait menacé et la
capacité de la France à intervenir sur des théâtres d’opérations risquerait d’être rendue plus difficile. »

http://www.opex360.com/2019/09/10/le-haut-comite-devaluation-de-la-condition-militaire-sinquiete-de-lavenir-du-service-de-sante-des-armees/

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  • 2 months later...
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Le Service de santé des armées se penche sur la surcharge cognitive du combattant

En mettant l’accent sur le combat collaboratif, le programme SCORPION [Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation], mis en oeuvre par l’armée de Terre, est porteur d’un risque potentiel : la surcharge cognitive du combattant. C’est à dire que ce dernier sera susceptible d’être submergé par un flux d’informations trop important pour qu’il soit traité correctement.

« Cette surcharge peut amener le chef mal formé à ne pas distinguer l’essentiel ni évacuer ce qui ralentit sa décision », avait ainsi relevé le lieutenant-colonel Sébastien de Peyret, ex-responsable du Laboratoire Scorpion, dans un article publié en mars 2018. Et d’insister sur le « savoir utile » qui préserve de la tentation de « vouloir savoir tout, tout de suite » et de celle « d’attendre de tout savoir pour décider. »

Dans son rapport pour avis sur les crédits alloués au programme  » Environnement et prospective de la politique de défense » [.pdf], le député Didier Baichère évoque ce sujet, en s’interrogeant « sur le combat numérisé et sur les limites cognitives de l’homme face à une grande quantité d’informations et à la nécessité d’une prise de décision rapide. »

Et le sujet intéresse particulièrement l’Institut de recherche biomédicale des armées [IRBA], dont la division « Santé du militaire en opération » se concentre sur les neurosciences et sciences cognitives [perception sous contrainte, réalité augmentée, gestion du risque et de l’erreur, prise de décision], les environnements opérationnels [gestion de la fatigue et des rythmes veille-sommeil, physiologie de l’exercice et des activités en conditions extrêmes] et le soutien médico-chirurgical des forces.

Lors de la 45e session de Centre des Hautes Etudes de l’Armement [CHEAr], en 2009, la question de savoir s’il fallait « adapter les hommes aux armements ou les armements aux hommes » avait été posée. Et le rapport du député donné une réponse à cette interrogation.

« Des recherches [de l’IRBA] portent sur l’adaptation de l’homme aux armes et sur leur ergonomie. Il est relevé à ce propos que l’avis des spécialistes n’est généralement pas requis suffisamment en amont mais seulement au moment où une difficulté devient patente et qu’une modification de l’équipement est alors complexe et coûteuse », a en effet noté le député Baichère sur ce point, avant de plaider pour « que l’ergonomie et l’adaptation de l’arme à l’homme, et non l’inverse, soient considérés très en amont du développement. »

Quoi qu’il en soit, les recherches en cours visent surtout à faire les deux, c’est à dire à adapter les combattants aux armements et les armements aux combattants.

Ainsi, explique le député, un « apport du SSA [Service de santé des armées] a consisté à utiliser des capacités auditives humaines peu exploitées afin d’alléger la charge visuelle ». Et d’ajouter : « Il s’agit en l’occurrence du recours à la localisation sonore et à la diffusion, à l’intérieur du casque, de sons différents à droite ou à gauche pour indiquer la provenance d’un objet ou d’une menace, pour remplacer la lecture d’un écran. » Ce qui ne fait pas diminuer le volume d’informations, ces dernières étant communiquées d’une manière différente.

« Un projet de recherche porte sur la tâche cognitive du fantassin qui est aujourd’hui hyperinformé et doit pouvoir poser un engagement en connaissance de cause. Le SSA conseille le concepteur quant au débit d’informations acceptable pour qu’elles demeurent compréhensibles », a encore indiqué M. Baichère.

Cela étant, un article publié par le Centre de doctrine et d’enseignement du commandement [CDEC] estimait que « l’augmentation des capacités cognitives des chefs [pouvait] se faire de différentes façons », l’objectif étant de « gagner en lucidité [contre la fatigue, le stress] et en efficacité [rapidité, complexité] dans la prise de décision. »

Ainsi, expliquaient les auteurs de cet article, l’imagerie médicale pourrait permettre de « sélectionner les chefs sur leur aptitude à résister au stress, à la fatigue, et à prendre des décisions complexes. » Et pour augmenter certaines de leurs fonctions cognitives, ils citèrent la « stimulation électrique transcrânienne [tDCS] », dont des recherches de l’US Air Force avait montré qu’une « stimulation par électrode au niveau du cortex préfrontal dorsolatéral gauche permettait l’augmentation de la capacité à traiter plusieurs problèmes simultanément. »

L’usage de produits « dopants » avait également été évoqué. « Le recours à la pharmacopée, à différents produits dont les effets secondaires seront de mieux en mieux connus. On peut citer entre autres: le propranolol [bêtabloquant utilisé depuis 1960] pour réduire le stress, les ‘ampakines’, stimulants utilisés pour augmenter la mémoire, ou le modafinil, qui sert pour lutter contre la narcolepsie et qui améliore la résistance à la privation de sommeil », firent valoir les auteurs.

L'article d'opex360.

http://www.opex360.com/2019/11/17/le-service-de-sante-des-armees-se-penche-sur-la-surcharge-cognitive-du-combattant/

Les documents

https://www.penseemiliterre.fr/le-combat-scorpion_231_1013077.html

http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/budget/plf2020/a2305-tII.pdf

https://www.penseemiliterre.fr/sciences-cognitives-et-organisation-des-postes-de-commandement-2-2_586_1013077.html

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Comment optimiser la gestion du sommeil pour les forces armées et les forces de sécurité intérieure

Les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan, son centre de recherche le CREC Saint-Cyr et l’Institut de Recherche Biomédical des Armées (IRBA) organisent un colloque sur "Le soldat augmenté: Optimisation de la gestion du sommeil pour les forces armées et les forces de sécurité intérieure". Il aura lieu à l’ école du Val de Grâce, amphithéâtre Rouvillois, le mercredi 11 mars 2020, de 8h45 à 18h15.

Le sommeil est un élément indispensable aux combattants, tant sur le plan physiologique que cognitif et mental. L’altération du cycle veille-sommeil provoquée par le manque aigu ou chronique de sommeil, les contraintes opérationnelles, le stress, etc. impactent au-delà de ce que l'on peut imaginer. La fatigue, qui est un état résultant d’un travail dépassant les limites physiologiques et/ou psychologiques de récupération de l’individu, devient chronique et provoque des effets sur la performance du combattant, et son moral. De plus, toute perturbation du sommeil peut entraîner des troubles de la vigilance, non seulement par une limitation du mécanisme de récupération, mais également par une désynchronisation des rythmes biologiques. Le manque de sommeil peut non seulement être révélateur d’un syndrome post traumatique (PTSD) mais il peut surtout favoriser ce trouble.

Ce colloque sera décomposé en quatre sessions, adressant les points suivants :
- Mieux comprendre le rôle du sommeil
- Le sommeil vécu par les opérationnels: réalités, contraintes et réponses actuelles
- Comment optimiser le sommeil pour les opérationnels
- Gérer au mieux la déficience de sommeil

Inscription gratuite mais obligatoire, avant le vendredi 6 mars midi à l’adresse suivante: https://colloque-crec.st-cyr.terre.defense.gouv.fr/soldataugmente/

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/01/15/comment-optimiser-la-gestion-du-sommeil-pour-les-forces-arme-20797.html

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  • 1 month later...
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J'ai décidé pour cela qu'un hôpital de campagne du service des armées serait déployé dans les jours à venir en Alsace. Les armées apporteront aussi leur concours pour déplacer les malades des régions les plus affectées et ainsi réduire la congestion des hôpitaux .

 

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Evasans de Mulhouse à Toulon: l'armée de l'air élargit son théâtre d'opérations

Le docteur Marc Noizet, chef des urgences de l’hôpital de Mulhouse (Haut-Rhin), a annoncé mardi qu’une première évacuation sanitaire de malades du coronavirus sera effectuée par avion militaire depuis l’hôpital de Mulhouse jusqu’à l'un des deux établissements (dont un hôpital des armées) de Toulon (Var). 

Le cabinet de la ministre des Armées promet des informations sur ces Evasans (évacuations sanitaires), ainsi que sur les modalités de déploiement de l'EMR (élément militaire de réanimation). La ministre pourrait s'exprimer plus longuement ce mercredi. Elle a pour l'instant seulement confirmé l'évacuation de 6 patients.

Cette première évacuation sanitaire militaire va se dérouler également ce mercredi, selon l'AFP.

"Je pense que c’est la première en France, je ne connais pas de situation sanitaire qui ait nécessité qu’on déplace (autant de) malades de réanimation d’un bout à l’autre de la région et de la France", a souligné le Dr Noizet. La décision a été « prise (lundi) soir » par le gouvernement, a-t-il indiqué soulignant qu’il s’agissait d’un "dispositif d’exception".

Les patients seront transportés à bord d’un "quadrimoteur" (MRTT ou C-135FR?) de l'armée de l'Air "déjà équipé de six cellules de réanimation".

Suite au discours présidentiel de lundi, le ministère des Armées a évoqué le déploiement du module de réanimation Morphée qui permet de transporter dans des conditions de prise en charge adaptées entre six et douze patients.

Foyer majeur de la maladie depuis un grand rassemblement évangélique fin février à Mulhouse, le Haut-Rhin a déjà enregistré à lui seul 688 cas de coronavirus et 30 décès. Lundi, Josiane Chevalier, la préfère de la région Grand Est, a déclaré que les capacités de réanimation des hôpitaux du Haut-Rhin sont saturées.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/03/17/evasans-de-mulhouse-a-toulon-l-armee-de-l-air-elargit-son-th-20967.html

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Ici aussi http://www.opex360.com/2020/03/18/un-a330-mrtt-de-larmee-de-lair-assure-un-premier-transfert-de-patients-infectes-par-le-coronavirus/

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L'hôpital militaire de campagne du Grand Est promis par le président Macron ne sera pas installé avant le 27 mars. Il disposera d'une trentaine de lits et s'installera à Mulhouse. Il doit permettre de soulager l'hôpital du Haut-Rhin qui est en tension.

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-dix-jours-pour-mettre-en-place-l-hopital-de-campagne-des-armees-a-mulhouse-1584546610

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Il y a 2 heures, Scarabé a dit :

L'hôpital militaire de campagne du Grand Est promis par le président Macron ne sera pas installé avant le 27 mars. Il disposera d'une trentaine de lits et s'installera à Mulhouse. Il doit permettre de soulager l'hôpital du Haut-Rhin qui est en tension.

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-dix-jours-pour-mettre-en-place-l-hopital-de-campagne-des-armees-a-mulhouse-1584546610

27 mars ? soit dans 8 jours ?

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Ce matin sur BFM,  le responsable de la fédération des hôpitaux privés Mr Garbi, a indiqué clairement qu'un choix avait été visiblement fait de ne pas utiliser les 70 lits disponibles dans des cliniques de la région, ce qui explique aussi la forte tension.

Il a aussi précisé qu'ils n'avaient pas non plus reçu des équipements de protection dans les temps . Enfin je comprends que ça s'arrange . Cela devrait laisser le temps au SSA de se mettre en ordre.

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Il y a 4 heures, LBP a dit :

27 mars ? soit dans 8 jours ?

Ben oui 

Il y a des procedures des militaires sont déja sur place pour le plan d'installation 

il faut ensuite un arreter municipale pour  le parking de l'hopital pour interdire les voitures de staionner qui doit être afficher 48 avant au bout de 48 heurs si il reste des voitures  les mettre en fouriiere. 

Ensuite il faut cloturer la zone avec 2 clotures pour avoir une zone de securité de 3 metres entre les 2 barrieres.  

Faire monter les clotures par des societées privées. trouver entreprise barrieree camions etc ..

Ensuite les camions du regiment medical partie de la valbonne doivent recuperer le matos arriver par avions sur aeroport Bale Mulouse faire l'invetaire etc   

Puis transporter l'ensemble l'installer le monter le rendre operationnele avec liaison electrique EDF et groupe elctrogene de secours armées Ensuite le spersonnel doit ce preparer et avoir une doctrine pour ne pas se faire empeguer par les patient  

Reste la liason entre les service hospitalier et les militaire pour procedure admission patient via une entrés relier à l'hopital ou via embulance  

Et enfin le 27 mars etre pret pour acceuilir premier patient 

L'armée c'est pas un bordel tout operation est planifié  

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Il y a 3 heures, Scarabé a dit :

Ben oui 

Il y a des procedures des militaires sont déja sur place pour le plan d'installation 

il faut ensuite un arreter municipale pour  le parking de l'hopital pour interdire les voitures de staionner qui doit être afficher 48 avant au bout de 48 heurs si il reste des voitures  les mettre en fouriiere. 

Ensuite il faut cloturer la zone avec 2 clotures pour avoir une zone de securité de 3 metres entre les 2 barrieres.  

Faire monter les clotures par des societées privées. trouver entreprise barrieree camions etc ..

Ensuite les camions du regiment medical partie de la valbonne doivent recuperer le matos arriver par avions sur aeroport Bale Mulouse faire l'invetaire etc   

Puis transporter l'ensemble l'installer le monter le rendre operationnele avec liaison electrique EDF et groupe elctrogene de secours armées Ensuite le spersonnel doit ce preparer et avoir une doctrine pour ne pas se faire empeguer par les patient  

Reste la liason entre les service hospitalier et les militaire pour procedure admission patient via une entrés relier à l'hopital ou via embulance  

Et enfin le 27 mars etre pret pour acceuilir premier patient 

L'armée c'est pas un bordel tout operation est planifié  

Il y a quelques années, j'avais vu un système qui devait être rapidement déployable, en moins de 3 jours, avec toutes les contraintes que ça devrait impliquer sur le personnel (et le matériel, toujours révisé, les plein fait...) mais en pratique à moins de se déployer sur place (ce qui n'est pas très utile), il aurait fallu faire un convoi exceptionnel. Jusque là, rien de choquant, sauf quand on se rend compte qu'il faut bien plus que 3 jours pour obtenir l'autorisation de faire un convoi exceptionnel ...

Bon la réglementation sur les convois exceptionnel avait peut-être changé (le système était en cours de remplacement par presque le même mais 20 cm plus court ce qui évite d'être un convoi exceptionnel) mais la réglementation et les procédures, ça prend vite du temps.

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Il y a 23 heures, Scarabé a dit :

Ben oui 

Il y a des procedures des militaires sont déja sur place pour le plan d'installation 

il faut ensuite un arreter municipale pour  le parking de l'hopital pour interdire les voitures de staionner qui doit être afficher 48 avant au bout de 48 heurs si il reste des voitures  les mettre en fouriiere. 

Ensuite il faut cloturer la zone avec 2 clotures pour avoir une zone de securité de 3 metres entre les 2 barrieres.  

Faire monter les clotures par des societées privées. trouver entreprise barrieree camions etc ..

Ensuite les camions du regiment medical partie de la valbonne doivent recuperer le matos arriver par avions sur aeroport Bale Mulouse faire l'invetaire etc   

Puis transporter l'ensemble l'installer le monter le rendre operationnele avec liaison electrique EDF et groupe elctrogene de secours armées Ensuite le spersonnel doit ce preparer et avoir une doctrine pour ne pas se faire empeguer par les patient  

Reste la liason entre les service hospitalier et les militaire pour procedure admission patient via une entrés relier à l'hopital ou via embulance  

Et enfin le 27 mars etre pret pour acceuilir premier patient 

L'armée c'est pas un bordel tout operation est planifié  

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-debut-de-linstallation-de-lhopital-militaire-de-campagne-a-mulhouse_3876643.html

 

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Je suis surpris du faible nombre de lits pour cet hôpital militaire (30 lits).  En cas de guerre intensive 30 blessés lourds, ç'est du niveau du Régiment voir de la Compagnie, il est vrai pas tous en réanimation

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il y a 9 minutes, Pakal a dit :

Je suis surpris du faible nombre de lits pour cet hôpital militaire (30 lits).  En cas de guerre intensive 30 blessés lourds, ç'est du niveau du Régiment voir de la Compagnie, il est vrai pas tous en réanimation

C'est un morceau d'hôpital, pas un hôpital entier.

La Sécurité Civile dispose d'un gros hôpital de campagne, l'ESCRIM 

http://www.sdis30.fr/Pages/Manœuvre-ESCRIM-à-Garons-.aspx

Un-nouvel-hopital-de-campagne_largeur_44

Modifié par Fusilier
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il y a 59 minutes, Pakal a dit :

Je suis surpris du faible nombre de lits pour cet hôpital militaire (30 lits).  En cas de guerre intensive 30 blessés lourds, ç'est du niveau du Régiment voir de la Compagnie, il est vrai pas tous en réanimation

J'ai l'impression que le manque se limite aux lits en réanimation. Donc le reste des capacités du SSA ne sont pas nécessaires et ne doivent pas être déployés.

En fait le nombre de lits concernés est assez réduit. On parle de 5 000 lits de réanimation au niveau national, donc le SSA avec 30 lit pour l'hôpital de campagne, une cinquantaine par PHA, un certain nombre dans ces hôpitaux mais aussi probablement 10 pour l'A330 Morphée et 1 ou 2 par Falcon MEDEVAC ... on arrive à un pourcentage non négligeable au niveau national.

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