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Emeutes et évolutions dans le monde Arabe


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JORDANIE : Un manifestant est mort vendredi à Amman en Jordanie, où les forces de l'ordre sont intervenues pour mettre fin à des affrontements entre des partisans du roi Abdallah et des protestataires réclamant des réformes. Les violences ont fait plus de 100 blessés, dont certaines dans un état grave, a déclaré un médecin soutenant les manifestants.

Le Premier ministre, Marouf al Bakhit, a rejeté la responsabilité de ces violences sur des opposants islamistes à la monarchie hachémite, qui est ébranlée depuis plusieurs semaines par des manifestations en faveur d'une réduction des prérogatives du souverain. "Ce qui s'est passé aujourd'hui est le début du chaos et c'est inacceptable. Je mets en garde contre les conséquences", a dit Bakhit à la télévision jordanienne.

S'adressant aux islamistes qui, selon lui, prennent leurs ordres entre autres en Egypte, il a lancé: "Arrêtez de jouer avec le feu. Je vous le demande, vers où entraînez-vous la Jordanie?"

Selon le correspondant de la chaîne Al Djazira à Amman, un second manifestant est mort vendredi.

Des personnalités de gauche et libérales mais aussi des notables islamistes et tribaux ont organisé ces dernières semaines des manifestations pacifiques pour réclamer une monarchie constitutionnelle en Jordanie.

Les manifestants de vendredi protestaient contre l'infiltration des partis politiques par des agents du régime et réclamaient la démission du chef du renseignement, Mohamed Rakkad.

"Le peuple veut la chute des partis politiques", scandaient leurs adversaires, qui brandissaient des portraits du roi Abdallah.

Le Premier ministre jordanien a annoncé ce mois-ci le lancement d'un dialogue national en réaction à l'appel du souverain à un accélération des réformes politiques.

Mais l'opposition islamiste, principale force politique en Jordanie, a déclaré qu'elle ne participerait pas à une instance où ne serait pas discutée une réforme constitutionnelle visant à une limitation des pouvoirs du roi.

SYRIE : Un appel à une "révolte populaire" samedi dans les toutes provinces syriennes a été posté sur Facebook au lendemain des manifestations sanglantes qui ont eu lieu dans les principales cités du pays, spécialement dans le sud. "Aujourd'hui, samedi, une révolte populaire dans tous les gouvernorats syriens", affirme le texte ponctué par une expression populaire arabe intraduisible employée par les insurgés syriens luttant contre le mandat français, et repris dans un feuilleton très célèbre diffusé actuellement dans le pays.

Selon un responsable syrien, les manifestations de vendredi ont fait 13 morts, dont deux pompiers et un employé tués par des protestataires, alors que militants des droits de l'homme font état d'au moins 25 morts.

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Yémen : Le président yéménite Ali Abdallah Saleh s'est dit prêt à quitter le pouvoir "dignement", peut-être même dans les prochaines heures, rapporte samedi Al Arabia.

Le chef de l'Etat a toutefois démenti l'imminence d'un accord sur un transfert du pouvoir, ajoute la chaîne de télévision à laquelle il a accordé une interview. L'opposition a, selon lui, revu ses exigences à la hausse après l'ouverture des négociations.

La perspective d'une issue rapide au mouvement de contestation qui agite le Yémen depuis janvier a été aussi nuancée par le chef de la coalition de l'opposition qui a fait savoir que les divergences restaient fortes entre les deux camps.

Contesté depuis des semaines, le président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, s'est dit prêt vendredi à remettre le pouvoir entre "des mains sûres" pour éviter un bain de sang.

Kirbi a précisé qu'un éventuel accord se baserait sur la dernière concession du président yéménite, qui a proposé de démissionner d'ici la fin de l'année après des élections anticipées et l'élaboration d'une nouvelle constitution.

La pression s'est accentuée sur Saleh, allié des Occidentaux dans la lutte contre Al Qaïda, depuis que des tireurs embusqués ont tué 52 manifestants le 18 mars dernier lors d'une journée de protestation dans la capitale.

En réaction, des généraux, des diplomates et des chefs de tribu se sont désolidarisés du président et ont apporté leur soutien aux opposants.

Dans ce pays de 23 millions d'habitants, l'opposition dénonce la corruption et la montée du chômage. Quarante pour cent de la population du Yémen vit avec moins de deux dollars par jour et un tiers souffre de malnutrition. Le chômage touche 35% de la population et 50% chez les jeunes.

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Syrie : Après une semaine de répression sanglante, le pouvoir fait un geste d'apaisement sans pour autant contenter les protestants. Un poste de police et le siège du parti Baas de Deraa auraient été incendiés. Les responsables syriens ont libéré plus de 250 détenus politiques pour tenter d'apaiser le mouvement de révolte sans précédent qui secoue le pays depuis dix jours, mais les contestataires ont affirmé vouloir intensifier leur mouvement contre le régime de Bachar al-Assad.

Le journal gouvernemental Techrine pour sa part explique samedi qu'à Sanamein, "un groupe armé a attaqué le quartier général de l'armée populaire et plusieurs agresseurs ont été tués", sans mentionner le nombre.

Des dizaines de manifestants ont protesté contre le gouvernement samedi à Lattaquieh et certains ont mis le feu aux locaux du parti Baas au pouvoir.

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Yémen: Al-Qaïda contrôle une ville du Sud après des accrochages avec l'armée

ADEN (Yémen) - De violents accrochages ont opposé dimanche l'armée yéménite à des membres présumés d'Al-Qaïda qui ont réussi à prendre le contrôle de Jaar, ville de la province d'Abyane (sud), un bastion du réseau extrémiste, a indiqué un responsable des services de sécurité.

Au terme de ces accrochages qui ont fait un mort et un blessé grave, "Jaar et les villages avoisinants sont tombés aux mains d'Al-Qaïda", a déclaré à l'AFP le responsable, qui a requis l'anonymat.

"Il n'y a plus aucune présence des autorités locales à Jaar où les combattants d'Al-Qaïda se sont emparés de bâtiments publics, dont une radio régionale, et une caserne" située au flanc d'une montagne, à la sortie de la ville, a ajouté le responsable.

Plus tôt dans la journée, des islamistes armés avaient pris le contrôle d'un poste de police et établi cinq points de contrôle à l'entrée de Jaar, avaient indiqué des témoins et une source policière.

"Ce sont des membres d'Al-Qaïda", a indiqué à l'AFP une source au sein des services de sécurité.

Les hommes armés ont appelé "les militaires à déposer les armes pour les laisser partir en paix", dans un tract distribué à Jaar et signé "Vos frères les Moujahidine".

Au moins, "un membre d'Al-Qaïda, grièvement blessé dans les accrochages, a été évacué vers Aden", la principale ville du sud du Yémen, a indiqué à l'AFP un autre responsable des services de sécurité.

En outre, un soldat, en faction près d'une résidence du gouverneur d'Abyane, cible depuis deux jours d'attaques répétées d'islamistes armés, a été tué par balle dimanche après-midi, a ajouté la même source.

A Batige, 10 km plus loin, une trentaine de membres présumés d'Al-Qaïda, armés et cagoulés, ont fait irruption dans une usine de fabrication de munitions, ont indiqué à l'AFP des habitants.

Les assaillants ont neutralisé les gardiens de l'usine, puis ils se sont emparés d'un stock de caisses de munitions qu'ils ont embarquées à bord de plus de quatre véhicules, ont ajouté les témoins.

Un responsable des services de renseignement dans la province d'Abyane, interrogé par l'AFP, s'est contenté de dire que "l'usine de munitions 7 octobre est tombée aux mains d'Al-Qaïda".

Par ailleurs dans la province de Marib, à l'est de Sanaa, six militaires yéménites ont été tués dimanche au cours d'une attaque attribuée à Al-Qaïda, selon des sources militaires et tribales.

Les autorités yéménites sont engagées dans une lutte contre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), née d'une fusion des branches yéménite et saoudienne du réseau d'Oussama ben Laden, actif dans le sud et l'est du Yémen.

Le président Ali Abdallah Saleh est actuellement très contesté dans la rue par des manifestants qui réclament son départ.

(©AFP / 27 mars 2011 17h33)

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Le pouvoir israélien redoute un vide politique à Damas.

Sur le papier, les dirigeants israéliens ont toutes les raisons de se réjouir de la déstabilisation du régime de Bachar el-Assad. La Syrie fait partie de «l'axe du mal». Elle est alliée de l'Iran, du Hezbollah libanais et abrite les QG des islamistes palestiniens du Hamas et du Djihad islamique qui prônent tous la disparition de l'État d'Israël. Pourtant, les manifestations en Syrie suscitent plus d'interrogations que d'applaudissements. Côté officiel, la prudence est de rigueur. «On ne se mêle pas de cette affaire », proclame Matan Vilnaï, ministre chargé de la Protection des civils. Plus prolixes, des commentateurs se demandent si les alternatives au président Assad ne sont pas pires, en d'autres termes si Israël ne risque pas d'y perdre au change.

Parmi les scénarios catastrophes figurent une prise du pouvoir des islamistes ou un chaos général. «Depuis près de quarante ans, la frontière entre Israël et la Syrie est la plus calme», souligne Yoav Limor, commentateur militaire de la télévision publique. Il ne manque pas non plus de rappeler que la Syrie dispose de missiles capables d'atteindre n'importe quel point du territoire israélien ainsi qu'un arsenal comprenant des armes chimiques et bactériologiques. «Que se passerait-il si le pouvoir à Damas tombait dans des mains irresponsables?»

La suite :

http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/27/01003-20110327ARTFIG00282-le-pouvoir-israelien-redoute-un-vide-politique-a-damas.php

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Le soulèvement en Syrie sème le trouble dans les capitales voisines.

L'onde de choc du soulèvement populaire en Syrie et l'affaiblissement du régime de Bachar al-Assad pourraient remettre en cause les alliances régionales du régime baasiste.

Les images parvenues de Syrie, montrant des portraits géants de Bachar al-Assad déchirés par des manifestants et des bureaux du parti Baas incendiés, inquiètent les pays voisins. Même s’il est trop tôt pour tirer des conclusions, plusieurs capitales observent de très près les développements de la crise syrienne. Notamment Téhéran et Beyrouth, qui entretiennent des relations étroites avec la Syrie, acteur géopolitique incontournable du Moyen-Orient.

La fragilisation du régime baasiste pourraient en effet bouleverser les alliances régionales et changer la donne de plusieurs dossiers régionaux. La Syrie, unique allié arabe de l’Iran chiite, pèse de tout son poids sur la question israélo-palestinienne, notamment en exerçant son influence sur le mouvement islamiste du Hamas à Gaza et sur certaines milices palestiniennes au Liban. Par ailleurs, son alliance stratégique avec le Hezbollah libanais et plusieurs partis politiques pro-syriens font du régime Bachar al-Assad un arbitre intéressé de la scène politique libanaise.

Ces liens régionaux ont justement été remis en cause au cours des manifestations de la semaine dernière en Syrie. À plusieurs reprises, des manifestants ont lancé des slogans hostiles à l’Iran et au Hezbollah libanais. "Outre les tensions entre musulmans sunnites et chiites en vigueur dans la région, ces slogans démontrent que ces manifestants contestent non seulement la politique interne du régime, mais également ses orientations externes", analyse Khattar Abou Diab, politologue et professeur à l'université Paris-XI.

Pendant ce temps, Téhéran et le Hezbollah gardent un silence suspect. Le 19 mars, le leader du parti chiite, Hassan Nasrallah, avait appelé à la poursuite des révoltes en Libye, au Bahreïn et au Yémen, en omettant toutefois de commenter la situation, pourtant en ébullition, en Syrie. Vendredi au plus fort de la crise, le site Internet d’Al-Manar, la chaîne de télévision du Hezbollah, ne faisait aucune mention des affrontements sanglants qui se déroulaient au même moment à Deraa. Même mutisme du côté du régime théocratique iranien, qui  n’a encore pipé mots sur les évènements syriens. "Un silence qui en dit long sur l’embarras des alliés stratégiques de Damas", commente Khattar Abou Diab.

Lors d’un meeting politique organisé dimanche, l’ancien ministre libanais Wi'am Wahhab, allié indéfectible de Damas, a exhorté "ceux qui sont pour ou contre le régime à ne pas jouer avec le feu en Syrie". Selon lui, Damas est "une garantie pour cette région. S'il est déstabilisé ou s'il tombe, toute la région sera déstabilisée pour les 100 ans à venir".

Pour le camp anti-syrien, "quelle que soit l'issue du bras de fer engagé entre le régime syrien et son opposition, il ne peut qu'en sortir soit affaibli, soit brisé. Et dans les deux cas, cette nouvelle donne ne pourrait qu'affaiblir les alliés libanais de ce régime, notamment le Hezbollah", estime pour sa part le quotidien francophone "L’Orient-Le Jour".

De leur côté, les observateurs peinent à s'entendre sur les conséquences éventuelles d’un effondrement du régime de Bachar al-Assad sur l’axe Damas-Téhéran, baptisé "axe du mal" par les États-Unis de George W. Bush au début des années 2000. Deux courants de pensée s’opposent. "Le premier pense que l’affaiblissement du président syrien, qui est acté puisqu’il a cédé aux revendications des manifestants, nuit au processus de paix que les Américains voulaient l’amener à conclure avec l’État d’Israël" explique Ziad Majed, politologue et professeur à l’Université américaine de Paris.

Un affaiblissement qui pourrait contraindre le président syrien à se rapprocher encore un peu plus de l’Iran en jouant la carte régionale, poursuit-il. "D’autres observateurs pensent que cet affaiblissement offre une opportunité idéale à la communauté internationale pour intervenir auprès de Bachar al-Assad, en lui offrant des garanties sur la pérennité de son régime en échange de réformes concrètes et l’éloigner par conséquent de son allié iranien", conclut Ziad Majed.

EDIT : devinez qui vient mettre son grain de sel ?  :lol:

Le président vénézuélien Hugo Chavez a livré samedi dernier au monde son analyse géopolitique sur les événements en Syrie. Lors d’une cérémonie commémorant sa sortie de prison il y a 17 ans : « Voilà qu’a commencé l’attaque contre la Syrie, voilà que commencent des mouvements de manifestations prétendument pacifiques, qu’il y a des morts et voilà qu’ils accusent le président d’être en train de massacrer son peuple ». Et pour joindre des actes à ces belles paroles le président Chavez s’est entretenu au téléphone avec M. Assad pour apporter son soutien à ce « président arabe socialiste, humaniste, frère, un homme doté d’une grande sensibilité humaine qui n’est en aucune manière un extrémiste ».

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Il faut comprendre Chavez : il craint qu'un coup d'état de son opposition puisse servir de motif à l'invasion de son pays

Il a déjà subi un coup d'état dans le passé soutenu ( préparé ? ) par les USA

D'autre part, l'utilisation de la résolution 1973 au delà de ce qui était son objectif officiel ( car à la base gicler K n'étais pas prévu ) est pour lui un signe de la mauvaise foi occidentale et de l'instrumentalisation de mouvements "démocratiques" par l'occident pour y installer des régimes amis ( un pu la même vision que celle des russes sur les révolutions "oranges" ) 

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L'inattendu rapprochement saoudien-israélien

L'administration américaine discréditée, Israéliens et Saoudiens se rapprochent pour empêcher l'Iran de tirer partie de la déstabilisation de la Syrie et de la Jordanie. Ils ont un allié inattendu: la Russie.

http://www.slate.fr/story/36201/rapprochement-saoudien-israelien-syrie

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http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/29/01003-20110329ARTFIG00347-obama-definit-une-doctrine-d-intervention-militaire-limitee.php

Le "messie" a parlé  :oops:  =D  :oops:

nan, je plaisante ...

Plus sérieusement, on est en train de créer un précédent avec l'intervention en Libye et la direction que prend la triplette Paris-Londres-Washington (je met Washington en dernier car ils trainent les pieds et Obama est tout sauf réactif ...) de "l'interventionnisme pour protéger les peuples risquant d'être massacrés et luttant pour la démocratie contre un régime dur et opprimant" risque de nous emmener pour le coup dans une croisade sans fin ...

Parce qu'objectivement pourquoi plus intervenir en Libye qu'ailleurs (il y a une multitudes d'exemples ...) ?

A cause de l'attitude de Sarko en 2007 quand il était "copain de camping" avec Kadhafi ? A cause de l'attitude récente de MAM et du fait qu'il faille très vite faire oublier cela, disons avant 2012 ? A cause d'élément secrets  pouvant nuire au président ?

Est-ce vraiment à cause de massacres imminents qu'aurait ordonné le dément dictateur Kadhafi, comme l'énonce Obama ? parce qu'en Syrie, à Bahreim ou au Yemen, il se passe quoi ?

On s'est engagé sur une route sinueuse et demain à chaque fois que dans un pays une opposition sera opprimée et risquera sa peau, on nous demandera mais pourquoi vous n'intervenez pas, vous l'avez bien fait en Libye ?

On répondra quoi ? - "parce que vous n'avez pas de pétrole". "désolé, les élections sont passées, ça nous intéresse plus ...". "l'armée du pouvoir en place est trop forte cette fois-ci". "nan, mais c'est pas pareil, il y a moins de gens menacés dans votre pays". "désolé, on a plus de munitions ...". "la Libye, c'était une question européenne car en Méditerranée, vous vous êtes trop loin et notre seul PA est pas dispo en ce moment ..."

On a mis le bras dans l'engrenage. Certains vont me dire "mais aurait-il fallu les laisser se faire massacrer ?". Non, mais là, on est (en contradiction avec la résolution de l'ONU) parti prenante dans le conflit avec des frappes ciblées redonnant l'avantage aux insurgés (c'est légèrement différent que de protéger des civils ...). il n'y a pas de cap clair, de fin programmée, on ne savait même pas qui était leader. Et outre l'Allemagne, je pense que c'est toute la diplomatie européenne (certes molle) qui a été dynamitée dans cette affaire. Sans compter nos relations à venir avec les BRICs.

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Tactac, a la rigueur je pense que ce sera vite oublié une fois qu'on aura fait la sourde oreille 2-3 fois, par contre les Russes et les autres n'oublieront pas et quand l'opportunité de "sauver" un "peuple opprimé" à leur porte viendra ils n'attendront pas notre avis (surtout qu'on s'apprête de plus en plus à violer notre chère résolution 1973 avec les Etats-Unis qui déclarent qu'ils n’excluent pas d'armer les rebelles libyens ...).

En Syrie le gouvernement a démissionné : http://fr.news.yahoo.com/4/20110329/twl-syrie-gouvernement-demission-monde-38cfb6d.html

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http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/29/01003-20110329ARTFIG00347-obama-definit-une-doctrine-d-intervention-militaire-limitee.php

Le "messie" a parlé  :oops:  =D  :oops:

nan, je plaisante ...

Plus sérieusement, on est en train de créer un précédent avec l'intervention en Libye et la direction que prend la triplette Paris-Londres-Washington (je met Washington en dernier car ils trainent les pieds et Obama est tout sauf réactif ...) de "l'interventionnisme pour protéger les peuples risquant d'être massacrés et luttant pour la démocratie contre un régime dur et opprimant" risque de nous emmener pour le coup dans une croisade sans fin ...

Parce qu'objectivement pourquoi plus intervenir en Libye qu'ailleurs (il y a une multitudes d'exemples ...) ?A cause de l'attitude de Sarko en 2007 quand il était "copain de camping" avec Kadhafi ? A cause de l'attitude récente de MAM et du fait qu'il faille très vite faire oublier cela, disons avant 2012 ? A cause d'élément secrets  pouvant nuire au président ?

Est-ce vraiment à cause de massacres imminents qu'aurait ordonné le dément dictateur Kadhafi, comme l'énonce Obama ? parce qu'en Syrie, à Bahreim ou au Yemen, il se passe quoi ?

On s'est engagé sur une route sinueuse et demain à chaque fois que dans un pays une opposition sera opprimée et risquera sa peau, on nous demandera mais pourquoi vous n'intervenez pas, vous l'avez bien fait en Libye ?

On répondra quoi ? - "parce que vous n'avez pas de pétrole". "désolé, les élections sont passées, ça nous intéresse plus ...". "l'armée du pouvoir en place est trop forte cette fois-ci". "nan, mais c'est pas pareil, il y a moins de gens menacés dans votre pays". "désolé, on a plus de munitions ...". "la Libye, c'était une question européenne car en Méditerranée, vous vous êtes trop loin et notre seul PA est pas dispo en ce moment ..."

On a mis le bras dans l'engrenage. Certains vont me dire "mais aurait-il fallu les laisser se faire massacrer ?". Non, mais là, on est (en contradiction avec la résolution de l'ONU) parti prenante dans le conflit avec des frappes ciblées redonnant l'avantage aux insurgés (c'est légèrement différent que de protéger des civils ...). il n'y a pas de cap clair, de fin programmée, on ne savait même pas qui était leader. Et outre l'Allemagne, je pense que c'est toute la diplomatie européenne (certes molle) qui a été dynamitée dans cette affaire. Sans compter nos relations à venir avec les BRICs.

Les autres joueurs ne lui reproche pas tant d’avoir massacré son peuple, que de l’avoir fait de façon trop voyante :P,…il n’a, pour ainsi dire, pas respecté les formes :-[.

De deux, il à accumulé un capital antipathie particulièrement conséquent, se faire trop d’ennemie n’est pas la meilleur chose à faire ici bas…

Enfin, il est tout bêtement a porté : aussi bien d’un point de vue géographique, que la Lybie représente un cas pas forcement très compliqué à gérer du fait de l’absence de conflit ethnique ou religieux ou d’un appareil politique bien implanté dans la société et qui garde une fraction de la population comme sympathisant, qui fait généralement partir ce genre d’opération en couille…

C’est vrai qu’une configuration politique qui s’appuie sur les tribus rend plus ou moins délicat l’affaire, mais c’est aussi le point faible du « Guide ». On avance pas suffisamment cet aspect des choses : il n’est pas, a proprement parlé faible, mais sa position et incroyablement fragile, il suffit vraiment de peu pour le faire basculer dans le vide….

Dans cette perspective cela aurait été une erreur de pas se faire un mec qui non content de  présenter le flanc, vous donne le bâton qui va servir à le battre…

Le vrai problème, c’est plutôt l’après…

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Syrie : neuf opposants ont été tués, vendredi, dans des affrontements avec les forces de l'ordre. Rien ne semble parvenir à éteindre pour de bon la protestation populaire. Ni la répression policière (qui aurait fait en trois semaines plus d'une cinquantaine de morts selon Human Rights Watch), ni les marches géantes organisées mardi dernier à Damas et à Alep en faveur du régime, ni le discours à la nation de mercredi du président Bachar el-Assad, n'ont suffi à dissuader les Syriens mécontents de retourner dans la rue. Utilisant le réseau social Facebook, les protestataires avaient appelé leurs concitoyens à manifester, vendredi, dans le cadre de ce qu'ils appelèrent le «vendredi des martyrs».

Les Kurdes de Syrie, pour l’instant à l’écart du mouvement de contestation, ont manifesté aujourd’hui à Qamishli (nord-ouest du pays), se joignant ainsi à la lutte de leurs compatriotes arabes pour réformer le régime syrien.

La Turquie se montre de plus en plus préoccupée par la situation politique en Syrie, son voisin méridional (800 km de frontière commune). Ankara craint un soulèvement de la minorité kurde de Syrie, écrasée par le régime. Cette insurrection pourrait être contagieuse et traverser la frontière. Les Kurdes de Turquie (15 millions de personnes) restent majoritairement mécontents de la politique du gouvernement turc: la politique d’ouverture démocratique, promue par Erdogan, n’a pas tenu ses promesses.

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Pendant ce temps, Téhéran et le Hezbollah gardent un silence suspect. Le 19 mars, le leader du parti chiite, Hassan Nasrallah, avait appelé à la poursuite des révoltes en Libye, au Bahreïn et au Yémen, en omettant toutefois de commenter la situation, pourtant en ébullition, en Syrie. Vendredi au plus fort de la crise, le site Internet d’Al-Manar, la chaîne de télévision du Hezbollah, ne faisait aucune mention des affrontements sanglants qui se déroulaient au même moment à Deraa.

C'est faux.

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=10333&frid=18&seccatid=37&cid=18&fromval=1

Ceci dit c'est évident que Al-Manar va moins parler de la Syrie que du Bahrein, tout le monde défend ses intérêts. En Occident on entend pas parler de la répression sanglante à Manama...

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Egypte : L'ex-président égyptien Hosni Moubarak et ses deux fils Alaa et Gamal ont été placés en détention pour 15 jours par la justice, deux mois après la chute du raïs face à une révolte populaire, alors que la pression monte pour qu'il soient jugés.

Les événements se sont précipités mardi en fin de journée et dans la nuit, avec les annonces de l'hospitalisation du président déchu, 82 ans, son interrogatoire pour une enquête sur les violences contre les manifestants qui ont provoqué son départ, et les mises en arrestation des trois hommes.

«Le procureur général Abdel Maguid Mahmoud a ordonné la mise en détention préventive pour 15 jours de l'ancien président Hosni Moubarak et ses deux fils dans le cadre de l'enquête» sur l'usage de la violence contre les manifestants pendant le soulèvement de janvier et février, a indiqué un porte-parole du parquet.

Il a par ailleurs indiqué que l'interrogatoire de l'ancien président et de ses fils n'avait pu être mené au Caire «pour des raisons de sécurité».

La justice a ajouté que «des raisons de santé» avaient nécessité le transport de M. Moubarak à l'hôpital de Charm el-Cheikh, une station balnéaire de la péninsule du Sinaï (est), où il est assigné en résidence depuis sa chute le 11 février dernier.

http://fr.news.yahoo.com/76/20110413/twl-hosni-moubarak-et-ses-deux-fils-plac-1a8f422.html

Yémen : Cinq membres des forces de sécurité ont été tués lors d'un affrontement dans le nord du Yémen entre la police et une unité de l'armée ralliée à la contestation, alors que des tirs de la police sur des manifestants à Aden (sud) ont fait deux morts mercredi.

A Amrane, à 170 km au nord de Sanaa, des policiers ont attaqué dans la nuit de mardi à mercredi à l'arme automatique et à la roquette anti-char un barrage de l'armée, selon une source militaire.

Le barrage est tenu par des militaires de la première division blindée dont le commandant, le général Ali Mohsen al-Ahmar, avait annoncé le 21 mars rejoindre le mouvement de contestation contre le président Ali Abdallah Saleh.

Un officier de l'armée et quatre policiers ont été tués, et deux soldats blessés, selon la source militaire.

Le ralliement à la contestation du général Ahmar, qui commande la région nord-est dont fait partie la capitale, Sanaa, avait porté un coup dur au président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

Le Yémen est depuis fin janvier le théâtre de manifestations contre le régime du président Saleh, qui ont fait plus de 100 morts.

Mercredi matin, deux manifestants ont par ailleurs été tués par l'armée à Aden, principale ville du sud du Yémen, selon des sources médicales et des témoins.

Selon les témoins, l'armée a ouvert le feu sur des jeunes gens qui plaçaient des barils au milieu de la chaussée dans le quartier de Mansoura pour paralyser la circulation mercredi, afin de faire respecter un appel à la grève générale.

Un manifestant a été tué par balles et quatre autres blessés dans ce quartier.

Le deuxième manifestant a été tué par balles dans le quartier de Moualla, où les habitants ont affirmé entendre des tirs nourris.

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Les USA n'ont pas forcement très envie que Mubarak soit jugé et mis en examen.

1-Il a certainement des choses gênantes à raconter

2-Des leaders en place aujourd'hui avec le soutien US doivent surveiller avec attention ce qui va arriver à Mubarak. S'il est trainé dans la boue, le "soutien" américain devient tout à coup moins rassurant.

PS:Ben Ali réfugié en A Saoudite. "Il est très malade, il va mourir", et hop, affaire classée, on l'oublie.

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Quel trafic...

WASHINGTON - La diplomatie américaine a accusé jeudi l'Iran d'aider le régime syrien à réprimer les manifestations en Syrie, jugeant crédibles les informations en ce sens rapportées par le Wall Street Journal.

L'Iran aide la Syrie et la Syrie aide la Libye = l'Iran aide la Libye lol

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Au contraire ces révolutions prouvent que les valeurs Républicaines, de Liberté notament, sont universelles et font parti inhérente de la nature humaine. Il y a meme une pointe de laicité dans ces révoltes, excellent !

Et franchement des peuples forts, libre et prospères, c'est peut etre pas très bien pour les arnaquer, mais pour faire du business c'est très bien.

Si tout va bien on aura dans quelques temps depuis le Maroc jusqu'a l'Egypte des pays émergeants et libres,[Ou autre chose] il restera que l'Algérie qui fera tache au milieu. J'espere qu'ils arriverons aussi a se debarasser de la junte FLN.

Tout cela me semble bien optimiste.

Nous ne sommes qu'au début d'un mouvement et on parle déjà d'universalisme de tel ou tel concept. Restons prudent, très prudent. La Turquie le démontre.

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Quel trafic...

WASHINGTON - La diplomatie américaine a accusé jeudi l'Iran d'aider le régime syrien à réprimer les manifestations en Syrie, jugeant crédibles les informations en ce sens rapportées par le Wall Street Journal.

L'Iran aide la Syrie et la Syrie aide la Libye = l'Iran aide la Libye lol

L'Iran aide la Syrie car le pays est son principal allié dans la région

Par contre l'Iran est un adversaire du régime de Kadhaffi ( il semble que ceui-ci ait fait abbatre des dignitaires chiites dans le passé )

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