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il y a 4 minutes, zx a dit :

Rhétorique creuse, mais plus probablement rodomontades qu'autre chose.

 

Cela dit, je n'aime pas le ton de Trump parlant récemment des combattants de l'Etat Islamique

Citation

Le président américain Donald Trump a appelé les combattants du groupe de l'Etat islamique "rats sournois et sales" dans une interview donnée à la chaîne Fox News.

Non. Même des ennemis dont la cause est méprisable et criminelle ne doivent pas être qualifiés ainsi.

La métaphore des rats a un historique chargé. Elle doit rester complètement hors limites s'agissant d'êtres humains.

 

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il y a 1 minute, Alexis a dit :

On n'en est pas encore là tout de même. Le type a été président une semaine tout mouillé, il n'a pas encore eu le temps de satisfaire ni de décevoir ses électeurs.

Plus précisément il a pris un certain nombre de décisions (retrait du TPP) et confirmé des orientations générales (immigration, commerce), mais ce n'est pas sur une semaine que le degré de son succès ou de son échec peut être mesuré.

Ni sur un mois, d'ailleurs.

Dans deux ans, premier point d'étape lors des élections de mi-mandat.

 

C'est justement ça que je pointe du doigt avec un peu d'ironie : la propension de tout lui passer au prétexte du "on verra", malgré ses casseroles et manquements aussi bien passé que présent.

C'est de la complaisance, ni plus ni moins.

Si je dégote une gentille nénette aussi tolérantes envers mes - lourds- défauts que les groupies de Trump envers lui ; je serais l’homme le plus heureux du monde ...

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S'agissant du commerce et du thème plus général du populisme et du "nationalisme économique", cet article du Spiegel (version anglaise) est intéressant. Abasourdis encore plus que d'autres par l'élection de Trump, ces journalistes allemands sont allés lire dans un exemplaire de 1990 d'un journal de charme

image-1097127-640_panofree-qgtf-1097127.

- oui il s'agit de Playboy - l'entretien donné par le fringuant quadragénaire qui figurait en couverture.

Eh bien c'est intéressant, parce que les thématiques de nationalisme économique sont exactement les mêmes.

Trump ne s'est pas réveillé il y a deux ans "tiens je s'rais bien président, m'en vais dire les idées dans le vent moi" suite à quoi il aurait décidé que oui c'est le protectionnisme et le mercantilisme sur lesquels il faut surfer. Non, il a ces idées-là depuis un quart de siècle au minimum.

Citation

(...) la politique commerciale, que Trump considère depuis des décennies comme une conspiration contre l'Amérique. Depuis les quelques dernières semaines, un numéro de 1990 de Playboy circule dans la chancellerie de Merkel (...) à l'intérieur, un long entretien avec Trump, où il parle de ceux qu'il regarde comme les adversaires les plus dangereux de l'Amérique. Il ne mentionne même pas la Russie ni la Chine rouge, mais le Japon et l'Allemagne de l'Ouest, des pays qu'il accuse d'avoir dérobé aux Etats-Unis leur estime d'eux-mêmes. "Leurs produits sont meilleurs parce qu'ils sont tellement subventionnés" pendant que l'Amérique garantit que ces pays "ne sont pas rayés de la carte en 15 minutes environ". Il conclut en disant : "Nos 'alliés' se font des milliards en nous baisant".

L'équipe de Merkel est convaincue que ses opinions n'ont pas changé. Le nouvellement formé Conseil National du Commerce de Trump va être dirigé par Peter Navarro, un adversaire avoué de l' "étranglement" par Pékin, qu'il a illustré dans son documentaire "Mort par la Chine" avec une animation d'un couteau chinois poignardant une carte des Etats-Unis. Robert Lighthizer, le représentant pour le commerce désigné par Trump, est connu depuis longtemps à Washington comme un protectionniste passionné qui ne manque pas une occasion de rappeler que les règles de l'OMC "ne sont pas des obligations religieuses".

(Le conseiller de Trump Kushner) rencontrant l'émissaire allemand Wittig a dit que l'équipe Trump a regardé les statistiques sur les pays qui exportent davantage aux Etats-Unis qu'ils n'en importent. En première place la Chine, suivie du Japon et ensuite l'Allemagne. Le message de Kushner était clair : la situation doit changer.

 

Je me prends seulement à regretter qu'on n'aie pas de photo d'Angela Merkel en train de lire Playboy... :happy:

Il ne faut pas faire d'erreur, le thème du nationalisme économique - je le comprends davantage comme du mercantilisme que comme du protectionnisme stricto sensu - est absolument fondamental pour Trump. Peut-être est-ce son tout premier thème.

 

La suite de l'article est intéressante aussi. Car ces journalistes - qui ne sont certes pas le gouvernement allemand, mais il est permis de penser que leurs préoccupations en sont assez représentatives - posent la question de l'affrontement politique à venir entre Allemagne et Etats-Unis, et s'interrogent sur la question qui fâche l'arrière, je veux dire l'Europe, tiendra-t-il ?

Ce qui nous mène tout droit à la liberté de mouvement renouvelée de la France lorsque les deux pays étrangers qui ont le plus d'influence sur elle en viennent à s'opposer frontalement, et c'est ce qui devrait être confirmé dans les mois à venir. Voir le fil dédié à ce positionnement de Paris entre Berlin et Washington

Quel que soit le choix de la France, quel que soit en particulier le nom du prochain président français, une chose est claire à mes yeux : cette opportunité pour la France de ne plus être sous Berlin ni Washington, mais à côté ne doit en aucun cas être gâchée. Paris ne doit en aucun cas donner "automatiquement" son soutien à Berlin - à supposer encore que l'élu du mois de mai soit sur cette ligne - mais seulement en échange d'avantages clairs et concrets

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47 minutes ago, Alexis said:

On n'en est pas encore là tout de même. Le type a été président une semaine tout mouillé

Mouillé par quoi? 

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Ou bien déjà mouillé dans un autre genre de trucs?

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6 minutes ago, Alexis said:

prochain président français, une chose est claire à mes yeux : cette opportunité pour la France de ne plus être sous Berlin ni Washington, mais à côté ne doit en aucun cas être gâchée. Paris ne doit en aucun cas donner "automatiquement" son soutien à Berlin - à supposer encore que l'élu du mois de mai soit sur cette ligne - mais seulement en échange d'avantages clairs et concrets

Comme le droit de déficiter comme des tarés sur les dépenses militaires (et acheter prioritairement made in France évidemment) sans que ce soit comptabilisé pour la Golden Rule. Voilà, comme ça on retombe sur un thème AD.net, na! Sujet terminé, plus rien d'autre à dire, rentrez chez vous. 

Oui, là je suis plus d'humeur à poster du réflexif pour un moment. Plus tard dans la journée peut-être.... 

 

A propos, petite info juste pour la note: il a été indiqué dans les infos US d'hier soir que l'essentiel des hauts fonctionnaires du State Department (entre autres) a été virée cette semaine, sans préavis. Il ne s'agit pas que des nominations discrétionnaires et de celles qui en découlent directement (les 4000/24 000 cadres dirigeants et équivalents-ministres, dircabs....), mais bien de toute la direction de cette haute administration (et d'autres), représentant une bonne part de l'expérience et de la mémoire institutionnelle des affaires étrangères américaines, qui dégagent juste comme ça, sans rien pouvoir transmettre, et faisant perdre à la diplomatie US tout le suivi des affaires courantes. Dans la foulée de la confirmation de Tillerson, lui-même sans expérience de ce type, ça laisse songeur même en ne se focalisant que sur la perte sèche de capacité. 

Dans le même temps circulait la rumeur (juste une rumeur pour l'instant) selon laquelle Trump aurait d'ores et déjà signé un ordre de levée unilatérale des sanctions contre la Russie. 

Modifié par Tancrède
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Il y a 4 heures, Alexis a dit :

Exactement, on parle d'un mouvement général vers plus de libre-échange qui dure depuis une cinquantaine d'années... deux générations !

Changer de direction est possible et on peut le penser souhaitable, mais l'inertie ne peut que ralentir la manoeuvre. Il s'agit de faire faire un demi-tour à un super-pétrolier, pas à un dériveur.

Surtout, il est permis de douter que le Mexique doive avoir la priorité. Assez petit pays, voisin, stabilité pas très assurée alors que les EU y sont fortement intéressés...

La Chine devrait être en tête de liste, suivie probablement du Japon et surtout de l'Allemagne. Ce qu'annonçait d'ailleurs Trump aux deux journalistes européens qui l'interviewaient récemment...

S'en prendre à un voisin beaucoup plus faible que soi, ce n'est pas la bonne méthode.

Tout à fait. Il y en a qui parlaient du Maroc précédemment (pour la France et l'Europe), il est bien évident que ça fait partie de notre "zone de co-prospérité" et il en est de même du Mexique pour les US (hors l'immigration où chacun a le droit de refuser que son pays change de nature à cause de ça)

Non: le gros morceau c'est la Chine. Vraiment. A tel point qu'on peut se demander si tout ça ce n'est pas de la gesticulation tactique pour montrer au chinois qu'il ne reculera devant rien (auquel cas c'est peut-être bien joué et que ça soit issu d'une réflexion ou d'un bon instinct reptilien, peut importe au fond)

Si il y a un gros mouvement de tectonique des plaques avec la Chine (genre + 100% sur les parités monétaire comme ça a été le cas avec le Japon dans les années 80), les US auront besoin du Mexique et l'Europe de l'Afrique du Nord comme zone de co-prospérité à bas cout; et un développement accéléré de ces pays ça sera autrement plus profitable.......... pour éviter l'immigration massive! (mais bien plus que ça en fait).

 

Modifié par c seven
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il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

Mouillé par quoi? 

Ou bien déjà mouillé dans un autre genre de trucs ?

J'entends bien.

Ce que je veux dire, c'est que la démocratie c'est la contestation à intervalles réguliers.

Il y a eu une campagne électorale aux Etats-Unis, dont nous connaissons le résultat. Tous les défauts, toutes les critiques adressées à tort et à raison au milliardaire populiste ont été prises en compte par l'électorat, ainsi que tous les autres facteurs de la situation des Etats-Unis, aboutissant à POTUS[45] = DJTrump, sans oublier Congress.append(GOP) qui furent les décisions souveraines du Peuple américain - oui je suis un peu franchouillard sur les bords, je ne rechigne pas à l'impérialisme culturel sur certains sujets, et les notions de peuple souverain tellement datées Révolution française, et pas trop dans la tradition politique américaine j'en conviens, je les applique à nos amis d'Outre-Atlantique sans barguigner.

Tous les défauts, toutes les critiques adressées à tort et à raison au POTUS seront à nouveau prises en compte par l'électorat en novembre 2018 - plus les quasi-deux ans de sa présidence d'ici là, ses résultats en bien et en mal, ses ridicules, ses entourloupes et ses succès, sans oublier les actions du Congrès.

De mon point de vue, il n'y a pas grand chose de neuf concernant les qualités et les défauts - grands - du Donald. Chacun voit midi à sa porte, mais de mon point de vue il n'y a guère de raison d'épiloguer sur ce qui est déjà connu. En revanche, les actes de sa présidence, ainsi que les résultats qu'il obtiendra - ou les catastrophes qu'il déclenchera - voilà qui est plus intéressant.

D'ailleurs on ne manque pas de matière à commenter :blink: ! Entre :

- le retrait du TPP,

- l'annonce de la construction du Mur,

- l'injonction au Mexique d'avoir à payer,

- les déclarations sur la Mer de Chine,

- les annonces de taxes sur les voitures allemandes,

- l'ordre de freiner des quatre fers l'application de l'Obamacare en attendant de pouvoir le démanteler,

- l'offre au RU d'un traité de libre-échange là rapidement,

- les interdictions de visa pour sept pays musulmans

.. et encore j'en oublie certainement !

Mais de mon point de vue, les conflits d'intérêts, l'impolitesse et l'ego surdimensionné de Trump, ses entourloupes, ses ridicules et ses tics de communication "unbelievable, terrific, fantastic" etc. ce n'est pas vraiment pertinent maintenant. Ça le redeviendra à nouveau à l'automne de l'année prochaine, sauf truc énorme du niveau d'un viol dans le Bureau Ovale ou équivalent - il faudrait que Trump fasse bien pire que Bill Clinton pour courir un risque de destitution.

Enfin, chacun voit midi à sa porte encore une fois. :smile:

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il y a 24 minutes, Alexis a dit :

S'agissant du commerce et du thème plus général du populisme et du "nationalisme économique", cet article du Spiegel (version anglaise) est intéressant. Abasourdis encore plus que d'autres par l'élection de Trump, ces journalistes allemands sont allés lire dans un exemplaire de 1990 d'un journal de charme

image-1097127-640_panofree-qgtf-1097127.

- oui il s'agit de Playboy - l'entretien donné par le fringuant quadragénaire qui figurait en couverture.

Eh bien c'est intéressant, parce que les thématiques de nationalisme économique sont exactement les mêmes.

Trump ne s'est pas réveillé il y a deux ans "tiens je s'rais bien président, m'en vais dire les idées dans le vent moi" suite à quoi il aurait décidé que oui c'est le protectionnisme et le mercantilisme sur lesquels il faut surfer. Non, il a ces idées-là depuis un quart de siècle au minimum.

 

Je me prends seulement à regretter qu'on n'aie pas de photo d'Angela Merkel en train de lire Playboy... :happy:

Il ne faut pas faire d'erreur, le thème du nationalisme économique - je le comprends davantage comme du mercantilisme que comme du protectionnisme stricto sensu - est absolument fondamental pour Trump. Peut-être est-ce son tout premier thème.

 

La suite de l'article est intéressante aussi. Car ces journalistes - qui ne sont certes pas le gouvernement allemand, mais il est permis de penser que leurs préoccupations en sont assez représentatives - posent la question de l'affrontement politique à venir entre Allemagne et Etats-Unis, et s'interrogent sur la question qui fâche l'arrière, je veux dire l'Europe, tiendra-t-il ?

Ce qui nous mène tout droit à la liberté de mouvement renouvelée de la France lorsque les deux pays étrangers qui ont le plus d'influence sur elle en viennent à s'opposer frontalement, et c'est ce qui devrait être confirmé dans les mois à venir. Voir le fil dédié à ce positionnement de Paris entre Berlin et Washington

Quel que soit le choix de la France, quel que soit en particulier le nom du prochain président français, une chose est claire à mes yeux : cette opportunité pour la France de ne plus être sous Berlin ni Washington, mais à côté ne doit en aucun cas être gâchée. Paris ne doit en aucun cas donner "automatiquement" son soutien à Berlin - à supposer encore que l'élu du mois de mai soit sur cette ligne - mais seulement en échange d'avantages clairs et concrets

Tu fais bien de rappeler que ce thème de "nationalisme économique" est une conviction de longue date chez Trump. Ce faisant il est clair qu'il s'oppose au libre-échangisme en tant qu'idéologie, mais bien entendu pas aux échanges économiques si les américains y trouvent leur compte. 

Quant à la France, je ne la vois nulle part. Personne n'en parle tout le monde s'en fout. La phase Sarkozy-Hollande d'allégeance aux projets géopolitiques des neocons se solde par un misérable échec. Sur le plan économique on a également été des sous-fifres cette fois des allemands. Je ne vois pas trop comment on va sortir de l'ornière.

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9 minutes ago, Alexis said:

J'entends bien.

Ce que je veux dire, c'est que la démocratie c'est la contestation à intervalles réguliers.

Il y a eu une campagne électorale aux Etats-Unis, dont nous connaissons le résultat. Tous les défauts, toutes les critiques adressées à tort et à raison au milliardaire populiste ont été prises en compte par l'électorat, ainsi que tous les autres facteurs de la situation des Etats-Unis, aboutissant à POTUS[45] = DJTrump, sans oublier Congress.append(GOP) qui furent les décisions souveraines du Peuple américain - oui je suis un peu franchouillard sur les bords, je ne rechigne pas à l'impérialisme culturel sur certains sujets, et les notions de peuple souverain tellement datées Révolution française, et pas trop dans la tradition politique américaine j'en conviens, je les applique à nos amis d'Outre-Atlantique sans barguigner.

(....)

Mais de mon point de vue, les conflits d'intérêts, l'impolitesse et l'ego surdimensionné de Trump, ses entourloupes, ses ridicules et ses tics de communication "unbelievable, terrific, fantastic" etc. ce n'est pas vraiment pertinent maintenant. Ça le redeviendra à nouveau à l'automne de l'année prochaine, sauf truc énorme du niveau d'un viol dans le Bureau Ovale ou équivalent - il faudrait que Trump fasse bien pire que Bill Clinton pour courir un risque de destitution.

Enfin, chacun voit midi à sa porte encore une fois. :smile:

J'avais précisé que j'étais pas en mode sérieux pour un moment, là..... Tu as conscience que je répondais sur le thème du "mouillé" juste comme un prétexte pour faire une vanne sur l'histoire de la "pipi party" :tongue:, avec absolument aucun autre sens, aucune autre intention induits? N°1 et rien d'autre. Tout, tout, tout vous saurez tour sur son pip.... 

Modifié par Tancrède
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il y a 1 minute, Tancrède a dit :

J'avais précisé que j'étais pas en mode sérieux pour un moment, là..... Tu as conscience que je répondais sur le thème du "mouillé" juste comme un prétexte pour faire une vanne sur l'histoire de la "pipi party" :tongue:

Ben oui j'en ai conscience, voyons !

Et pas seulement depuis trente secondes que j'ai vu ton message. Ça je peux te l'assurer. That's for sure, people, that is! donald_trump_button.jpg 

 

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Il y a 3 heures, Akhilleus a dit :

Oui parceque il s'agit d'une interdiction pure et simple de communication envers le public par quelque moyen que ce soit, quel que soit le contenu. C'est donc pire qu'en France et pire qu'au Canada sous Harper (Trudeau a annulé ce système)

L'agence de l'environnement a publié le message suivant :

https://www.washingtonpost.com/politics/federal-agencies-ordered-to-restrict-their-communications/2017/01/24/9daa6aa4-e26f-11e6-ba11-63c4b4fb5a63_story.html (27 janvier 2017)

« L'EPA a pleinement l'intention de continuer de fournir de l'information au public. Un regard neuf sur les affaires publiques et les procédures de communication est une pratique commune pour tout nouveau gouvernement, et une brève pause des activités permet cette évaluation »

Je comprends qu'on soit choqué par les politiques environnementales de Trump, mais je ne vois pas de problème de transparence ou de droit à l'information spécifique.

Si c'était un partisan de la théorie de la terre plate qui avait été élu, on serait en droit de s'inquiéter de l'avenir du programme de la NASA et de la communication de la NASA sur la rotondité de la terre et le mouvement des planètes. Mais c'est entièrement la conséquence du fait d'avoir élu un partisan de la théorie de la terre plate et cela ne constitue pas en soi un problème de transparence ou d'accès à l'information. En particulier il n'y a pas de raison de penser que cela puisse avoir des conséquences dans les domaines où les idées du président sont consensuelles.

 

 

 

 

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Q & R intéressant du correspondant du Monde à Washington

« Malgré quelques voix dissonantes, Donald Trump bénéficie d’un état de grâce chez les républicains »

 

Citation

Les executive orders et presidential memoranda signés par le nouveau président traduisent cependant une volonté politique, plus qu’une action spécifique. Il faut se souvenir que le premier décret signé par Barack Obama concernait la fermeture de la prison de Guantanamo. On a vu que ce vœu pieux n’a pas pu se traduire dans les faits tout au long de ses deux mandats.

(...)

M. Trump bénéficie d’une période d’état de grâce avec son parti. On verra au bout de quelques mois s’il parvient à transformer le Parti républicain en profondeur, à en faire un parti populiste, ce qui est le projet de son conseiller stratégique Stephen Bannon, ou bien si le GOP résiste à cette tentative de « trumpisation ».

(...)

Le prochain rendez-vous électoral va arriver très vite, en novembre 2018, avec les élections de mi-mandat. Les Américains auront alors l’occasion de s’exprimer sur le style de cette administration et sur les mesures qu’elle aura prises.

(...)

la stratégie de saturation adoptée par Donald Trump. Il cherche à imposer l’idée que sa présidence est effective, sinon efficace. Les manifestations du 21 janvier, qui ont frappé par leur ampleur, ont constitué un exutoire pour les démocrates, mais le parti reste en état de choc et hésite sur la conduite à suivre. Un élément de réponse sera donné lors de la désignation de son prochain responsable, en février.


 

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Il eut été douteux que l'état de grâce dure aussi peu de temps. Ça durera bien trois semaines, un mois. Mais après ? Une fois que la nouvelle administration - qui n'est toujours pas opérationnelle d'ailleurs - aura fini de bomber le torse et de menacer (mention spéciale à l'ambassadrice américaine à l'ONU, ça aurait été un Russe que la presse aurait déjà hurlé au scandale), que fera-t-elle ? Concrètement ? C'est bien là le problème.

N'oubliez pas une chose : une série ou une émission de téléréalité doit intéresser le spectateur sur la durée. Actuellement, nous sommes à peine à la fin du pilote.

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Il y a 1 heure, amarito a dit :

Mais tout ce que cites ca existe deja. Des revolutions technologiques, economiques, institutionnelles, il y en a eu plein au cours des trente dernieres annees. Plein de gens y ont sacrifié, argent, travail, santé, culture et meme la vie. Mais la pensee dominante nous dit que c est BIEN. Voila la seule difference. 

Si tu proposes des changements importants contre le consensus des elites, c est là qu on te traite de vilain canard.

Nop. Il y a très peu de révolutions. Et au niveau global sur ces 30 dernières année je dirais aucune. On est plutôt sur une certaine continuité depuis 50 ans. Et si c'est la même chose, comment peux tu attendre un changement ?

Mais la n'est pas mon propos. Ta vision des choses ouvre la porte a la politique du pire ni plus ni moins . La première étape pour mener une révolution du système actuel ce serait d'avoir des gens compétent au commandes, car les problématiques sont trop complexes pour qu'elle soit traitée par des incompétents de manière simpliste... Et on le voit avec le fameux mur de Trump qui est a mon avis qu'un symbole purement politicien qui ne va rien résoudre. On est dans le com et de l'affichage rien de plus les problématiques de fond ne sont pas traitées.

Si on abordait les projets d’ingénierie ou de recherche avec les même méthodes on serait encore a l'age de pierre. Bizarrement avec la politique le fait d’élire les gens les plus incompétent  semble être la solution miracle. Et a t'entendre on est dans le mysticisme le plus complet: tu y crois parce que Trump.

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il y a 3 minutes, seb24 a dit :

La première étape pour mener une révolution du système actuel ce serait d'avoir des gens compétent au commandes, car les problématiques sont trop complexes pour qu'elle soit traitée par des incompétents de manière simpliste...

C'est tout-à-fait vrai.

Cependant, dans un système politique démocratique, la définition de "compétent" est à l'appréciation de l'électorat, selon les règles établies pour l'élection. Le fait que telle ou telle personne pense que l'élu américain soit incompétent, que ce soit tels forumeurs en France, ou d'ailleurs leurs équivalents aux Etats-Unis, n'est pas en soi pertinent pour décider de la compétence ou non d'un président américain.

Cela peut déplaire, cela a aussi des inconvénients, on a le droit si l'on veut de préférer le "gouvernement des meilleurs" (littéralement : aristocratie). Mais c'est comme ça.

L'un des mécanismes de sauvegarde les plus importants de ce système est justement que les élections soient périodiques. Si les Américains décident en 2018 qu'ils veulent rectifier le tir, ils donneront le contrôle du Congrès aux Démocrates. S'ils décident en 2020 que Trump a déçu, ils éliront quelqu'un d'autre pour le remplacer.

En attendant, Trump est compétent, au sens qui importe, le sens démocratique.

Quant au mix de succès, d'échecs voire de catastrophes qu'il suscitera, l'avenir le dira.

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il y a 13 minutes, seb24 a dit :

Nop. Il y a très peu de révolutions. Et au niveau global sur ces 30 dernières année je dirais aucune. On est plutôt sur une certaine continuité depuis 50 ans. Et si c'est la même chose, comment peux tu attendre un changement ?

Mais la n'est pas mon propos. Ta vision des choses ouvre la porte a la politique du pire ni plus ni moins . La première étape pour mener une révolution du système actuel ce serait d'avoir des gens compétent au commandes, car les problématiques sont trop complexes pour qu'elle soit traitée par des incompétents de manière simpliste... Et on le voit avec le fameux mur de Trump qui est a mon avis qu'un symbole purement politicien qui ne va rien résoudre. On est dans le com et de l'affichage rien de plus les problématiques de fond ne sont pas traitées.

Si on abordait les projets d’ingénierie ou de recherche avec les même méthodes on serait encore a l'age de pierre. Bizarrement avec la politique le fait d’élire les gens les plus incompétent  semble être la solution miracle. Et a t'entendre on est dans le mysticisme le plus complet: tu y crois parce que Trump.

Révolution/Pas révolution, c'est de la sémantique.

Pour la question de la compétence, là aussi question de point de vue. Mais la quasi totalité du cabinet est composée de puissants industriels et financiers. Ce ne sont pas toujours des politiciens rompus aux magouilles de Washington mais ils savent très bien comment le monde actuel fonctionne. C'est une erreur de dépeindre cette administration sous les couleurs de l'incompétence et de la beaufitude avec la palette élitiste. Si Obama a présidé à l'ère Facebook/Google, celle de Trump sera sous l'égide de visionnaires tels que Peter Thiel et Elon Musk.

D'ailleurs je vous invite tous à lire cette rare interview de Peter Thiel https://www.nytimes.com/2017/01/11/fashion/peter-thiel-donald-trump-silicon-valley-technology-gawker.html

=====

A propos de l'histoire lancée par le WaPo selon laquelle toutes les huiles du state dept aurait demissionné en signe de protestation, beaucoup de journalistes et d'experts ont démenti cette version des faits. 

Voici par exemple un article de Vox (gauche très anti-Trump) : http://www.vox.com/world/2017/1/27/14405542/washington-post-state-department-resignations

A noter que le WaPo a nettement affiché ces dernières semaines ses couleurs en devenant le porte-parole quasi-officiel des neocons et du "deepstate" (le fameux 7th floor entre autres) américain.

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Peter Thiel, qui est, comme la plupart des nominés de Trump, un éminent membre du "swamp" (et finançant lourdement la carrière de nombreux élus), ouvertement (de son propre aveu) opposé à la démocratie, libre échangiste à fond et membre du groupe Bilderberg. On peut ou non admirer tout ou partie de sa carrière et de sa pensée, mais nier qu'il est bien plus partie du problème que de la solution est de l'aveuglement volontaire. Il fait partie de cette nouvelle génération de patrons hyper-médiatisés et égomaniaques (beaucoup se sont calqués sur Steve Jobs dont la mythologie et les fanboys suvivent), hyper-exploiteurs, préconisant ce qu'ils ne pratiquent pas, dictant des solutions "top down" sous couvert de langage "grassroots", niant les conséquences humaines de leurs actes et de ce qu'ils préconisent quand ils se mêlent de politique, et constituant de fait une caricature de technocrates sans conscience menant une politique d'image pour se donner des airs de grands humanistes, avec bien peu de monde pour les contredire tant l'accès à la parole publique est inégal. 

Ce n'est pas "élitiste", ce mot épouvantail permettant à certains de conclure une discussion et d'éviter d'examiner leur propre position (tout comme les accusations de racisme/sexisme.... A tout va), que de pointer que les gens nominés par Trump ne connaissent pas ou peu les domaines auxquels ils ont été attelés, ne connaissent pour la plupart rien du tout à la façon dont fonctionnent un pays et ses outils, comprennent encore moins les contraintes liées à une démocratie dont le but est de préserver certains intérêts et droits de base de TOUS ses citoyens et leur environnement (contrairement à une entreprise dont les seuls "citoyens" sont les actionnaires.... Et en fait juste les gros: tout le reste, employés, partenaires, sous-traitants, petits actionnaires, environnement.... Est écrasable à merci), et ce avec une perspective à plus de 2 ou 3 ans. Ce sont des hyper-spécialistes habitués à opérer en autocrates ou oligarques aussi monomaniaques qu'irresponsables, avec presque toujours quelqu'un pour payer les conséquences de leurs actes à leur place et nettoyer derrière eux. Pas vraiment la mentalité idéale pour la direction d'un pays, qui requiert une perspective bien plus vaste, et implique des contraintes bien plus grandes. Sans même parler de leurs motivations plus qu'apparentes, notamment les goldmansachsiens ou des types comme Carl Icahn. 

Mais bon, comme c'est devenu une habitude dans les médias écrits ou audiovisuels, les interviews de l'ère de l'access journalism sont hagiographiques, faites par des journalistes extatiques et à plat-ventristes, fiers d'eux parce qu'ils ont eu la chance de rencontrer "la grandeur", ou au moins un nom qui leur permettra de grapiller quelques clics de plus. 

Mais bon, c'est l'ère de la ploutocratie, de la richesse hyper-concentrée, et donc de la fascination largement indue et en grande partie artificielle (voire autofinancée) pour les personnages visibles. La dérive du star-system dans une société qui se féodalise à vitesse grand V. 

Modifié par Tancrède
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Remarquez que Peter Thiel est parfaitement cohérent en tant que libertarien : en soutenant D.Trump il escompte une dissolution plus rapide encore de l'Etat américain, en particulier sa composante fédérale. Le mec c'est ce qu'il fait en poussant vers toujours plus de féodalisation de la société. On peut difficilement avoir une posture plus consistante :biggrin:.

Le mystère c'est les partisans lambda de Donald qui espèrent qu'il mènera une politique contraire à l'oligarchie qu'il a pourtant massivement invité dans les rouages du gouvernement :blink:... 

Heureusement il reste un petit espoir avec Elon Musk et son plan de voyage sur Mars. Faut que je pense à réserver une place :ph34r:. C'est quoi le prix du ticket déjà? 500000 dollars ?

Modifié par Shorr kan
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12 minutes ago, Shorr kan said:

Remarquez que Peter Thiel est parfaitement cohérent en tant que libertarien : en soutenant D.Trump il escompte une dissolution plus rapide encore de l'Etat américain, en particulier sa composante fédérale. Le mec c'est ce qu'il fait en poussant vers toujours plus de féodalisation de la société. On peut difficilement avoir une posture plus consistante :biggrin:.

Le mystère c'est les partisans lambda de Donald qui espèrent qu'il mènera une politique contraire à l'oligarchie qu'il a pourtant massivement invité dans les rouages du gouvernement :blink:... 

Heureusement il reste un petit espoir avec Elon Musk et son plan de voyage sur Mars. Faut que je pense à réserver une place :ph34r:. C'est quoi le prix du ticket déjà? 500000 dollars ?

T'as absolument envie vivre dans un grand cocon et de bouffer des patates fertilisées avec tes propres excréments? Note, c'est vrai que côté traçabilité.... 

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il y a 14 minutes, Tancrède a dit :

T'as absolument envie vivre dans un grand cocon et de bouffer des patates fertilisées avec tes propres excréments? Note, c'est vrai que côté traçabilité.... 

C'est une capsule pour deux : Ivanka et le gars qui s'occupe du recyclage.

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Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

Peter Thiel, qui est, comme la plupart des nominés de Trump, un éminent membre du "swamp" (et finançant lourdement la carrière de nombreux élus), ouvertement (de son propre aveu) opposé à la démocratie, libre échangiste à fond et membre du groupe Bilderberg. On peut ou non admirer tout ou partie de sa carrière et de sa pensée, mais nier qu'il est bien plus partie du problème que de la solution est de l'aveuglement volontaire. Il fait partie de cette nouvelle génération de patrons hyper-médiatisés et égomaniaques (beaucoup se sont calqués sur Steve Jobs dont la mythologie et les fanboys suvivent), hyper-exploiteurs, préconisant ce qu'ils ne pratiquent pas, dictant des solutions "top down" sous couvert de langage "grassroots", niant les conséquences humaines de leurs actes et de ce qu'ils préconisent quand ils se mêlent de politique, et constituant de fait une caricature de technocrates sans conscience menant une politique d'image pour se donner des airs de grands humanistes, avec bien peu de monde pour les contredire tant l'accès à la parole publique est inégal. 

Ce n'est pas "élitiste", ce mot épouvantail permettant à certains de conclure une discussion et d'éviter d'examiner leur propre position (tout comme les accusations de racisme/sexisme.... A tout va), que de pointer que les gens nominés par Trump ne connaissent pas ou peu les domaines auxquels ils ont été attelés, ne connaissent pour la plupart rien du tout à la façon dont fonctionnent un pays et ses outils, comprennent encore moins les contraintes liées à une démocratie dont le but est de préserver certains intérêts et droits de base de TOUS ses citoyens et leur environnement (contrairement à une entreprise dont les seuls "citoyens" sont les actionnaires.... Et en fait juste les gros: tout le reste, employés, partenaires, sous-traitants, petits actionnaires, environnement.... Est écrasable à merci), et ce avec une perspective à plus de 2 ou 3 ans. Ce sont des hyper-spécialistes habitués à opérer en autocrates ou oligarques aussi monomaniaques qu'irresponsables, avec presque toujours quelqu'un pour payer les conséquences de leurs actes à leur place et nettoyer derrière eux. Pas vraiment la mentalité idéale pour la direction d'un pays, qui requiert une perspective bien plus vaste, et implique des contraintes bien plus grandes. Sans même parler de leurs motivations plus qu'apparentes, notamment les goldmansachsiens ou des types comme Carl Icahn. 

Mais bon, comme c'est devenu une habitude dans les médias écrits ou audiovisuels, les interviews de l'ère de l'access journalism sont hagiographiques, faites par des journalistes extatiques et à plat-ventristes, fiers d'eux parce qu'ils ont eu la chance de rencontrer "la grandeur", ou au moins un nom qui leur permettra de grapiller quelques clics de plus. 

Mais bon, c'est l'ère de la ploutocratie, de la richesse hyper-concentrée, et donc de la fascination largement indue et en grande partie artificielle (voire autofinancée) pour les personnages visibles. La dérive du star-system dans une société qui se féodalise à vitesse grand V. 

Belle pièce d'opinion bien pensée et bien écrite, mais j'ai cependant quelques objections.

 Attaquer les gens sur leur appartenance au Système pour les disqualifier toute possibilité qu'ils puissent changer le système profondément. Tu as souvent recours comment d'autres à cet argument qui me parait faible. D'une part, ce n'est pas comme si l'histoire n'avait pas de grands fortunés qui avaient  été à l'origine de réformes sociales profondes ou de plébéiens responsable d'oppressions atroces contre les contemporains de même classe. D'autre part, si ces gens sont dans le Système, ils ne sont pas de la caste particulière et intermédiaire qui est celle des politiques. Pour Trump, le SWAMP c'est la CASTE POLITICO-MEDIATIQUE. Alors que que tu parles de celui de la finance, du big oil, de l'industrie, du high-tech... Elite productiviste et vampirique. Encore faut il aussi noter que les Thiel & cie sont plutôt des "originaux", outsiders un peu et définitivement iconoclastes.

Il y a evidemment quelque chose d'obscène et d'anti-démocratique à voir des oligarques exercer le pouvoir politique. Dans le cas précis des US, je trouve trop facile d'y voir un recul de la démocratie, mais bien plutôt sa mise à nu qui rend paradoxalement une certaine honnêteté au Système. Cela fait déjà quelques décennies que tous les grands chefs politiques agissent en commis du big business et de l'orthodoxie néo-libérale. Alors qu'Obama cet intellectuel raffiné et cool, à la virginité politique presque immaculée, qui avait tout pour lui sur le papier pour aviver l'espoir d'une politique intelligente et tempérée au service du plus grand nombre n'aura finalement rien fait hormis temporiser sur tout. On découvre alors via Wikileaks que c'est CITIGROUP qui a choisi la quasi-totalité de son cabinet. Clinton évidemment c'est la même en pire...

Si c'est Goldman Sachs, Boeing, Raytheon, Google, LM et autres qui décident pourquoi continuer à FAIRE SEMBLANT ? Pourquoi garder les Clinton, Sarkozy et Blair qui ne sont tous que des avocats affairistes qui jouent au mieux les intermédiaires. Le roi est nu.

Comment les gens peuvent-ils se tromper de manière aussi grossière sur Rex Tillerson ? Comment douter qu'il est moins outillé qu'une créature marécageuse telle que John Kerry pour traiter avec des super-oligarques à la Poutine ? S'il y a bien des gens qui sont familiers des rapports de force très lourds et dans le temps long, ce sont bien eux. Pas le dernier de promo qui a fait la fête toute l'année et qui finit par faire carrière à DC en s'inventant un "narrative".

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Il y a 1 heure, amarito a dit :

Cela fait déjà quelques décennies que tous les grands chefs politiques agissent en commis du big business et de l'orthodoxie néo-libérale.

L'émergence du big business à l'échelle que l'on constate et avec les moyens dont il dispose est en fait assez récente. Il y a déjà eu avant des oligarques, du népotisme, des systèmes de quasi-oppression par l'économie et la main-mise sur les ressources : soit.
En revanche la mobilité des finances (instantanée et libre) et désormais des "facteurs de production" (hommes, machines, et capacité à faire livrer de très loin) crée un phénomène nouveau : l'émancipation vis à vis des états. Face à ça, le domaine régalien des états est resté figé dans des frontières territoriales qui interdisent ou rendent très compliqué l'exercice de la justice et, au-delà, menacent tout simplement la souveraineté des nations. Ca, c'est nouveau, c'est une rupture et elle menace la souveraineté populaire en démocratie.
C'est d'autant plus vrai, en outre, que le système des échanges est désormais très ancré, crée des dépendances, est très compliqué à dénouer pour ceux qui le voudraient, et encore plus dans une zone comme l'Europe très dépendante de beaucoup de matières premières.

L'adaptation de nos états, de nos systèmes politiques, de nos perceptions de ces phénomènes en tant que citoyens et celle de nos dirigeants à ce nouveau rapport de force est nécessairement lente. D'une certaine mesure, et sur bon nombre de sujets économiques et juridiques, nos petits états ne sont tout simplement plus pertinents, ils n'ont plus la main ou plutôt, s'ils s'avisaient de la reprendre, ce serait à un coût très important pour la population. Certains ne verrons pas les choses comme ça mais au moins peuvent-ils admettre que le risque que ce soit très, très pénible existe.

 

Ensuite, pour la définition que tu donnes du swamp ("Pour Trump, le SWAMP c'est la CASTE POLITICO-MEDIATIQUE. Alors que que tu parles de celui de la finance, du big oil, de l'industrie, du high-tech..."), je dirais que, tout spécialement aux Etats-Unis mais aussi en Russie (par exemple), compte tenu de qui possède et qui dirige les médias, compte tenu également de la manière dont sont orientés les votes et les fidélités politiques, je trouve la distinction particulièrement spécieuse : les Etats-Unis se tapent leur classe politico-médiatique largement médiocre (et de plus en plus) parce qu'elle est le produit, le jouet, l'outil des grands intérêts économiques du pays : il n'y a pas ou peu de séparation et ceux qui étaient le moins corrompus viennent d'être très largement battus aux élections et sont déjà vilipendés par le nouveau pouvoir.

Après, tu peux croire Trump, si tu veux, tu peux croire qu'il va tenter de s'extraire de ce marigot dans lequel il barbotte depuis sa naissance, tout mouton noir qu'il soit : c'est un pari plus qu'hasardeux.

Modifié par Boule75
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19 hours ago, rogue0 said:

Contrairement au politicien moyen, il applique rapidement son programme (du moins les 100 jours).

C'est pas vraiment exceptionnel. Pour l'instant, on en serait à 11 décrets. D'après la RTBF, Obama en avait signé 10 sur la même période. Le but est en général de mettre les choses en branle avant que le Congrès ne les fasse passer en bonne et due forme. Et accessoirement de donner une impression d'efficacité/productivite/appelez-ça-comme-vous-voulez à son électorat pendant que la presse se focalise sur le nouveau Président avant de se lasser.

Ce qui est plus inhabituel, c'est que ses prédécesseurs avaient en général une équipe prête à travailler juste après l'Inauguration or, Tancrède a du le mentionner une fois, c'est loin d'être le cas pour Trump...

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il y a 15 minutes, Boule75 a dit :

Après, tu peux croire Trump, si tu veux, tu peux croire qu'il va tenter de s'extraire de ce marigot dans lequel il barbotte depuis sa naissance, tout mouton noir qu'il soit : c'est un pari plus qu'hasardeux.

C'est pas un pari c'est de la croyance pure et simple ici. Il y a un imbroglio de contradictions c'est assez phénoménale. Mais bon.

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