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15 minutes ago, Wallaby said:

Il n'a pas fait carrière au FBI. Il a été nommé pour diriger le FBI. Ce n'est pas la même chose. Ce n'est pas quelqu'un qui a une expérience de terrain comme policier.

"De terrain", faut relativiser et préciser le concept, quand même: il a fait l'essentiel de sa carrière dans le domaine judiciaire, essentiellement autour de la fonction de procureur fédéral, ce qui, aux USA, implique une très forte implication dans les enquêtes (évidemment pas en reniflant des indices, on sera bien d'accord), notamment là où il a fait ses classes, c'est-à-dire la "voie royale" dans ce cursus, le bureau de l'US Attorney pour le district sud de NY, sans doute "l'unité" judiciaire la plus importante, la plus active et la mieux financée de la planète, avec un volume et une complexité de cas sans équivalent: maffia, Wall Street.... Et Comey a bossé dans les domaines criminel et terroriste depuis le début de sa carrière. On peut dire et critiquer beaucoup de choses sur lui, mais c'est pas un bureaucrate déconnecté qui s'est trouvé parachuté à la tête d'une agence fédérale. 

 

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il y a 46 minutes, Tancrède a dit :

Pour ce qui est de l'objet du renvoi, ce n'est certainement pas la fin de l'enquête sur la collusion avec la Russie, tout le contraire: les personnels du FBI sont, paraît-il, remontés à bloc (et pas pour Trump), et les enragés anti-russes au Congrès sont plus enflammés que jamais, avec en plus en toile de fond l'impopularité toujours montante de Trump qui impacte encore plus celle déjà chancelante du GOP (pas aidée par les derniers projets législatifs). Il y a encore un réflexe de serrer les rangs au sommet, mais aussi beaucoup de monde cherchant à prendre des distances, voire à quitter le navire à la première occasion. Le renvoi d'un directeur du FBI n'arrêtera pas ces enquêtes, il les retardera un peu tout au plus. 

Puisses-tu avoir raison. On verra qui est nommé par Lavrov Trump en remplacement de Comey (s'cusez moi, ces histoires de timing m'étourdissent !) et si les parlementaires arrivent à passer outre le duo un McConnel / Sessions.

On va surtout regarder ce que fait le Sénat.

Je soupçonne que tu surestimes beaucoup le pouvoir judiciaire. Sans le concours du FBI, mis à part des auditions, quel est le pouvoir d'enquête effectif du Sénat ?

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Je soupçonne que tu surestimes beaucoup le pouvoir judiciaire. Sans le concours du FBI, mis à part des auditions, quel est le pouvoir d'enquête effectif du Sénat ?

Nixon lui-même a été énormément surpris par ce que peut faire une commission d'enquête sénatoriale lors du Watergate.Très désagréable comme surprise pour Nixon.

 

La question qui se pose est : Est-ce que les républicains vont réussir à nommer quelqu’un de discrètement contrôlable à cette commission? La discrétion n’est pas le point fort de l’administration Trump…

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2 hours ago, Boule75 said:

Puisses-tu avoir raison. On verra qui est nommé par Lavrov Trump en remplacement de Comey (s'cusez moi, ces histoires de timing m'étourdissent !) et si les parlementaires arrivent à passer outre le duo un McConnel / Sessions.

On va surtout regarder ce que fait le Sénat.

Je soupçonne que tu surestimes beaucoup le pouvoir judiciaire. Sans le concours du FBI, mis à part des auditions, quel est le pouvoir d'enquête effectif du Sénat ?

Je ne connais pas assez bien les subtilités des interactions entre Congrès, instances judiciaires et agences fédérales dans ce domaine pour y répondre, mais comme le rappelle Marcus, ça n'a pas empêché les sentiments en 73-74, avec, il est vrai, et c'est un des points majeurs de différence par rapport à la situation actuelle, une Cour Suprême (l'un des potentiels arbitres ultimes dans un tel cas) orientée différemment (et, certains diront, avec un plus haut degré d'intégrité). En attendant le recours ultime cependant, les enquêtes elles-mêmes ne semblent pas pouvoir être bloquées, juste freinées.... Ce que Trump fait en tirant tous azimuths en ce moment, de façon maladroite selon les zexperts de la scène washingtonienne qui, malgré tous leurs défauts et prédictions foireuses, comprennent comment ce bouzin byzantin fonctionne. 

Sans compter par ailleurs que Trump, par ce renvoi, vient de s'aliéner beaucoup de monde au FBI. 

Il ne faut pas oublier par ailleurs que d'autres enquêtes sont en cours sur Trump, son entourage, ses affaires.... Notamment par le FinCEN (Financial Crimes Enforcement Network) qui se penche activement depuis l'an dernier sur ses transactions immobilières et d'autres choses. En point de mire: la façon dont il a financé ses activités depuis qu'il est tricard auprès des banques (soit plus de 15 ans). Beaucoup d'emphase a été mis dernièrement sur des déclarations de ses fils depuis des années, qui ont souvent fait allusion à la manne inépuisable que représentait pour eux la Russie. De Russie seraient venus des prêts, mais aussi du cash à blanchir dans des achats de propriétés sur le sol américain à des prix très au-dessus des cours de marché (on se rappellera le cas de l'absurde villa de Floride, payée 40 millions au-dessus de l'évaluation de l'époque). Si les Russes ne pouvaient évidemment pas prévoir des années à l'avance que Trump serait candidat présidentiel, et un crédible en plus, et s'il est très douteux de penser que toutes ces transactions remontent au pouvoir russe (Poutine lui-même, services secrets....), il n'en reste pas moins que les affaires du Donald avec la Russie (et la Chine semble t-il) puent nettement plus le blanchiment, en tout cas pour la majorité des cas, ce pourquoi un "milliardaire" américain aux abois était un parfait candidat. Si en plus, des années plus tard, ce genre de choses permet, sans que personne ne l'ait initialement envisagé, d'avoir un potentiel moyen de pression sur lui (et/ou un moyen de décrédibilisation de la présidence américaine, d'un flottement de l'autorité aux USA), que demande le Vlady? Penser que Trump a été "acheté" par les Russes en vue d'influer sur le pouvoir américain est évidemment du conspirationnisme, et de bas étage (ce qui est beaucoup dire), mais il n'en reste pas moins qu'il y a un tas de flux de capitaux qui amènent beaucoup de questions. 

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Le 10/05/2017 à 03:13, Pseudonyme a dit :

Bien sur qu'il en a le droit... mais cela est rare, le seul autre président a en avoir fait autant est Bill Clinton (ce qui n'empêche pas les démocrates de décrire le mouvement comme "nixonien" :rolleyes:).

Bill Clinton avait viré William Sessions à cause d'accusations de conduite inconvenante (voyages familiaux faits aux frais du Bureau). Et sur la méthode, Clinton lui avait proposé de démissionner pour partir en douceur mais Sessions a refusé.

Trump a viré Comey sans donner de raison (mais la seule chose précisée dans sa lettre est que Comey l'a assuré à trois reprises qu'il [Trump] n'était pas un sujet de l'enquête sur les liens entre sa campagne et la Russie) et depuis peine à expliquer pourquoi il l'a viré. Et il me semble évident que l'enquête en question énerve beaucoup Trump. De là à comparer avec Nixon qui virait ceux qui enquêtaient sur le Watergate...

il y a 23 minutes, Tancrède a dit :

Ce que Trump fait en tirant tous azimuths en ce moment, de façon maladroite selon les zexperts de la scène washingtonienne qui, malgré tous leurs défauts et prédictions foireuses, comprennent comment ce bouzin byzantin fonctionne. 

Ca me semblerait logique de faire profil bas. J'imagine mal l'enquête découvrir un "smoking gun" avec le temps. Il faudrait un truc genre une écoute d'un membre du premier cercle disant "Volodia, faut pas balancer tous les e-mails d'un coup, faut tronçonner pour faire durer le truc au maximum". Ce n'est pas maintenant qu'une chose pareille va apparaître. Soit ils ont mis la main sur un smoking gun tôt dans l'enquête, soit ils n'en auront jamais.

A la place de Trump je me la jouerais profil bas, l'affaire finissant par perdre de l'intérêt et se solder par une conclusion insignifiante (façon e-mails d'Hillary). Au lieu de ça, il ravive le truc régulièrement, accrédite l'idée qu'il y a quelque-chose (voyons, il ne s'énerve pas autant si ce n'est que du vent... peut-être que si en fait, et que c'est juste son égocentrisme qui ne supporte pas cette situation), et surtout risque de commettre une interférence qui sera vue comme problématique sur la séparation de pouvoirs.

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Il y a 2 heures, Marcus a dit :

Nixon lui-même a été énormément surpris par ce que peut faire une commission d'enquête sénatoriale lors du Watergate.Très désagréable comme surprise pour Nixon.

C'était à une époque où beaucoup d'élus US croyaient encore en deux trois choses, fut-ce la singularité des USA ou l'Enfer. C'est vieux tout ça, c'est daté. Un McConnel c'est quelqu'un qui est dans la même ligne que Cheney, Trump, Staline, les frères Koch, Robert Maxwell, Jeff Bezos, etc.., absolument nihiliste : seul le pouvoir compte. Je vous concède qu'en plus Satline avait un petit je-n'sais-quoi particulier, mais à peine ! :ph34r:

Citation

La question qui se pose est : Est-ce que les républicains vont réussir à nommer quelqu’un de discrètement contrôlable à cette commission? La discrétion n’est pas le point fort de l’administration Trump…

La commission sénatoriale est déjà en place et active et viens de demander le concours de l'administration dont @Tancrède vient de nous causer, FinCEN.

Les documents dont on cause, lettre de Trump, de Sessions, memo de Rosenstein, ont été rassemblés là par le NyTimes.

Derniers développements (mineurs mais pas inintéressants) :

  • le représentant du Ministère de la Justice pour la supervision des "affaires russes", nommé suite à la récusation de Sessions, et en place depuis 15 jours à peine, le deputy Rod Rosenstein, aurait menacé de démissioner suite à l'utilisation de son memo pour justifier le limogeage immédiat de Comey (c'était le premier prétexte trouvé).
    Edit : le mémo en question, du 9 mai 2017 donc, est effectivement très critique vis à vis du comportement de Comey dans l'affaire des courriels d'Hillary mais ne suggère en aucune manière qu'il faille agir urgemment.
  • Trump a ensuite affirmé que Comey avait perdu la confiance de nombre d'agents au sein du FBI, ce qui a été démenti aujourd'hui par le remplaçant provisoire de Comey à la CIA, Andrew McCabe.
il y a une heure, Rob1 a dit :

Ca me semblerait logique de faire profil bas. J'imagine mal l'enquête découvrir un "smoking gun" avec le temps. Il faudrait un truc genre une écoute d'un membre du premier cercle disant "Volodia, faut pas balancer tous les e-mails d'un coup, faut tronçonner pour faire durer le truc au maximum". Ce n'est pas maintenant qu'une chose pareille va apparaître. Soit ils ont mis la main sur un smoking gun tôt dans l'enquête, soit ils n'en auront jamais.

Tu dis ça mais avec chaque semaine qui passe (ou presque), on découvre de nouveaux émoluments collectés par Michael Flynn auprès de puissances étrangères...

En outre, s'ils se sont mis à faire des recoupements bancaires et comptables, ça peut prendre un certain temps :combatc:.

Modifié par Boule75
Précisions et lien.
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il y a 33 minutes, Rob1 a dit :

Trump a viré Comey sans donner de raison (mais la seule chose précisée dans sa lettre est que Comey l'a assuré à trois reprises qu'il [Trump] n'était pas un sujet de l'enquête sur les liens entre sa campagne et la Russie) et depuis peine à expliquer pourquoi il l'a viré.

A propos des raisons, voici un article du NY Times en "deep background" qui relate l'état d'esprit de Trump et de ses conseillers les jours précédents, quand la décision a été prise. (spoiler manque de loyauté, russie, ego personnel irrité)

Impossible de confirmer bien sûr, mais ca a l'accent de la vérité... Pour moi en tout cas.

Je vous laisse juger

https://mobile.nytimes.com/2017/05/10/us/politics/how-trump-decided-to-fire-james-comey.html

Bien sûr, les lecteurs de canaux de réalité alternative * vont dénoncer ça comme un tissu de mensonge.envers le grand POTUS...

* (mon appellation pour les alt right ... Après avoir vu quelques vidéos qui sortent tout droit  de la 4ème dimension)

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Il y a 11 heures, Pseudonyme a dit :
Il n'est pas très honnête d'affirmer que le limogeage de Comey est une preuve contre Trump...

Que je sache, personne n'a parlé de preuve ici. Le timing et le prétexte sont juste louches *.

Cf le dernier sur le NY Times qui donne un aperçu (fidèle ? Fiable ? ) de l'état d'esprit de la maison blanche au moment de la décision.

 Je m'aventure en terrain glissant pour faire un parallèle avec la campagne électorale française.

Les responsables de 2 partis francais ont sagement attendu la fin des élections avant de sortir les couteaux contre leur candidat... Pour éviter de griller d'avantage leur chance.

Idem ici  : pour éviter les suspicions d'un licenciement pour se protéger de l'enquête russe,  seuls 2 moments étaient possibles : Après la conclusion/enterrement de l'enquête, ou au début, a l'investiture de POTUS.

Il n'a pas choisi ces moments, et n' a pas tenté une barbouzerie /scandale pour tenter de détourner l'attention... Donc les réactions qu'il a eu sont inévitables.

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27 minutes ago, rogue0 said:

Que je sache, personne n'a parlé de preuve ici. Le timing et le prétexte sont juste louches *.

J'avais en tête les vidéos de Cenk Uygur et Keith Olbermann que j'avais vu quelques heures auparavant. Les commentaires en dessous des vidéos m'avaient aussi donné une idée de ce que pensent leurs fans... à savoir qu'il s'agirait d'une preuve que Trump est coupable et que Comey allait le débusquer.

Quoiqu'il en soit je suis persuadé que si un jour il y a des éléments substantiels prouvant une collusion illégale entre la campagne de Trump et la Russie, l'information sortira. A part ceux qui sont directement impliqués il n'y aura personne pour tenter d'étouffer ça et on a déjà eu la démonstration que l'administration Trump est incapable de contrôler les leaks (remplacer Comey pourrait aider mais je doute que cela suffise, cela pourrait même avoir l'effet inverse s'il était respecté par ses subordonnés).

Notons que si Comey était effectivement sur une piste, ce n'est pas lui qui faisait ça tout seul dans son coin et qu'il y a probablement un paquet de gens qui lui étaient loyaux qui disposent des même informations que lui... sachant que le FBI avant d'être directement provoqué n'hésitait déjà pas à leaker, j'imagine mal comment il pourrait en être autrement maintenant. Encore faut-il avoir quelque chose à leaker !

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3 hours ago, Rob1 said:

Bill Clinton avait viré William Sessions à cause d'accusations de conduite inconvenante (voyages familiaux faits aux frais du Bureau). Et sur la méthode, Clinton lui avait proposé de démissionner pour partir en douceur mais Sessions a refusé.

Trump a viré Comey sans donner de raison (mais la seule chose précisée dans sa lettre est que Comey l'a assuré à trois reprises qu'il [Trump] n'était pas un sujet de l'enquête sur les liens entre sa campagne et la Russie) et depuis peine à expliquer pourquoi il l'a viré. Et il me semble évident que l'enquête en question énerve beaucoup Trump. De là à comparer avec Nixon qui virait ceux qui enquêtaient sur le Watergate...

Ca me semblerait logique de faire profil bas. J'imagine mal l'enquête découvrir un "smoking gun" avec le temps. Il faudrait un truc genre une écoute d'un membre du premier cercle disant "Volodia, faut pas balancer tous les e-mails d'un coup, faut tronçonner pour faire durer le truc au maximum". Ce n'est pas maintenant qu'une chose pareille va apparaître. Soit ils ont mis la main sur un smoking gun tôt dans l'enquête, soit ils n'en auront jamais.

A la place de Trump je me la jouerais profil bas, l'affaire finissant par perdre de l'intérêt et se solder par une conclusion insignifiante (façon e-mails d'Hillary). Au lieu de ça, il ravive le truc régulièrement, accrédite l'idée qu'il y a quelque-chose (voyons, il ne s'énerve pas autant si ce n'est que du vent... peut-être que si en fait, et que c'est juste son égocentrisme qui ne supporte pas cette situation), et surtout risque de commettre une interférence qui sera vue comme problématique sur la séparation de pouvoirs.

"Profil bas".... Après le coup de Spicer se planquant des journalistes dans les buissons entourant la roseraie de la Maison Blanche, après le grand retour très célébré de KellyAnn Conway pour couvrir l'événement avec son inimitable pouvoir de distortion de la réalité qui ne trompe personne, après l'arrivée en fanfare de la p'tite nouvelle-mais-pas-si-nouvelle Sarah Huckabee Sanders (assistante de Spicer) qui a montré qu'elle peut aussi balancer des énormités qui ne tromperaient pas un enfant attardé, être méprisante, agressive et insultante, après la petite tournée des médias par un Roger Stone jamais vraiment "out" qui continue à aligner mensonges et conneries de la façon la plus débonnaire et assurée, après les sempiternels tweets stupides, déconnectés et incohérents de qui-vous-savez, on se dit qu'il y a bien un "style" de communication à la Maison Blanche.... Mais que ce style ne peut pas être baptisé "profil bas". Ils le voudraient qu'ils le pourraient pas. 

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Petite saute d'humeur du Congrès : une loi pro-pétrole vient de se faire rejeter au vote ... avec la contribution de plusieurs républicains (dont peut-être McCain) qui ont rompu la discipline du parti (rare pour un sujet qui fait l'unanimité au GOP).
L'histoire nous dira si c'est passager, ou le début de complications pour Trump...

https://theintercept.com/2017/05/10/john-mccain-may-have-killed-an-anti-environment-bill-out-of-spite-over-the-comey-firing/

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il y a 12 minutes, Tancrède a dit :

on se dit qu'il y a bien un "style" de communication à la Maison Blanche.... Mais que ce style ne peut pas être baptisé "profil bas". Ils le voudraient qu'ils le pourraient pas. 

Ils ont abrégé pour twitter et parce qu'ils se méfient quand même de certaines double consonnes : il y a bien un "profil bassesse" revendiqué.

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55 minutes ago, rogue0 said:

Petite saute d'humeur du Congrès : une loi pro-pétrole vient de se faire rejeter au vote ... avec la contribution de plusieurs républicains (dont peut-être McCain) qui ont rompu la discipline du parti (rare pour un sujet qui fait l'unanimité au GOP).
L'histoire nous dira si c'est passager, ou le début de complications pour Trump...

https://theintercept.com/2017/05/10/john-mccain-may-have-killed-an-anti-environment-bill-out-of-spite-over-the-comey-firing/

Ne pas oublier qu'il reste quand même quelques reliquats de conservationnisme dans le GOP; rappelons que la préservation de l'environnement est née politiquement, aux USA, chez les républicains (comme le progressisme économique et social d'ailleurs.... A long looooooooong time ago), via Theodore Roosevelt. C'est encore assez vivace dans certaines circonscriptions du midwest et des rocheuses, ce sur quoi s'ajoutent aussi pas mal de considérations plus concrètes qui voient des intérêts antagonistes chez les soutiens républicains, notamment via les ranchers et agriculteurs, zones de villégiature, communautés influentes attachées à des détails comme avoir de l'eau potable.... Cet esprit se manifeste par une certaine tendance à ne pas être aussi radical et tout-pour-le-profit-des-multinationales que dans d'autres domaines, notamment en ce qui concerne les parcs nationaux et d'Etat, et les terres fédérales (qui dans ces régions du midwest et des rocheuses, sont réellement immenses) et leur gestion. Une des incarnations de ce courant est le Secretary of the Interior, Ryan Zinke, qui est opposé à la vente (surtout une qui ressemble à une quasi cession gratuite) des terrains fédéraux et veut promouvoir une "meilleure" gestion pour eux (la définition de "meilleure" restant à trouver, sur des lignes non idéologiques) qui se soucie de la préservation de l'environnement et des paysages. 

Et là, la proposition de loi en question concernait apparemment l'exploitation pétrolière sur terrains fédéraux; le genre de deal où les lobbyistes s'assurent que l'Etat ne reçoit en général quasiment rien en échange de l'accès (ou bien il touche ses royalties et le loyer, mais en échange de déductions fiscales d'autant ou plus que les sommes en question). 

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Il y a 19 heures, rogue0 a dit :

J'oubliais de préciser.

L'article est un juste un peu long.
Disons 1 TH (pour Tancrède-Heure) (nouvelle unité SI :biggrin:), à savoir le pavé que peut écrire notre cher Tancrède en 1 heure.

Mais la lecture en vaut la peine :tongue:

La Tancrède-heure serait donc malgré son nom une unité de type quantité de texte, tout comme l'année-lumière est une unité de distance malgré ce que son nom pourrait faire penser.

Autre point commun, tout comme l'année-lumière mesure une très grande distance, la Tancrède-heure représente une très grande quantité de texte.

Mais je m'inscris en faux contre ton insinuation irrespectueuse. Je veux dire, nous nous taquinons de temps en temps les uns les autres et c'est très bien, mais enfin il faut éviter l'insulte et ton affirmation est tout simplement offensante pour @Tancrède !

Car enfin le texte que tu pointes ne mesure que 5 000 mots. Tu es donc en train de suggérer que notre petit camarade ne taperait pas plus de 1,4 mot à la seconde ! Pure calomnie :dry: il est établi que Tancrède ne tape pas moins de 2 mots à la seconde, et parfois davantage.

Un très court commentaire tancrédien (TCCT) c'est-à-dire 500 mots est tapé en pas plus de quatre minutes. Une simple micro-interjection tancrédienne (MIT) de 250 mots c'est deux minutes tout au plus.

Le texte que tu signales ne dépasse pas la dizaine de TCCT. Tancrède le taperait en même pas trois quarts d'heure, et encore seulement s'il a d'abord descendu une demi-bouteille de cognac. Sinon c'est beaucoup plus rapide.

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Fake news que vos élucubrations... FoxNews met en une ça:

"STEALING FROM THE POOR
Ex-Democratic Rep. Corrine Brown guilty of tax evasion, fraud"

et breitbart news:

"Trump Establishes Election Integrity Commission

Exclusive–Vice Chair Kobach: Federal Data Can Debunk False Arguments in Voter Fraud Debate"

Bref, vous voyez bien que les médias les plus suivis aux US n'ont cure de toutes ces calomnies de français rageux...

Supers commentaires sur breitbart d'ailleurs, je recommande :

"Ouch! First Hillary loses, then Obama gets exposed as a spy, then Comey gets fired, now Trump is going to make elections free, fair, and honest again"

Modifié par ippa
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19 minutes ago, Alexis said:

 

Un très court commentaire tancrédien (TCCT) c'est-à-dire 500 mots est tapé en pas plus de quatre minutes. Une simple micro-interjection tancrédienne (MIT) de 250 mots c'est deux minutes tout au plus.

 

Non

[Mode laconique OFF]

Quote

Tancrède le taperait en même pas trois quarts d'heure, et encore seulement s'il a d'abord descendu une demi-bouteille de cognac. Sinon c'est beaucoup plus rapide.

Je bois quasiment pas.... Et le cognac, chez moi, sert essentiellement à la cuisine. Seul l'hydromel et parfois un coup de rouge (et l'occasionnel Irlandais qui s'invite dans le café -quels tapeurs d'incruste, ces Irlandoches) servent à écrire. Précision, monsieur, précision:coolc:

 

Pour la note, sur la suite des enquêtes en cours après le limogeage de Comey: il va y avoir beaucoup de pressions politiques, peut-être même un vrai combat à ciel ouvert à un point ou un autre, pour la nomination d'un "special prosecutor" (difficile de savoir si on peut traduire littéralement par "procureur spécial/extraordinaire") pour poursuivre le travail de façon relativement indépendante du pouvoir exécutif, sous contrôle plus rapproché du Congrès, et si la présidence veut éviter de continuer à donner l'impression que Sessions est "récusé-mais-pas-vraiment". La nomination d'un tel magistrat n'est pas totalement claire: le statut en a changé au fil des décennies (le nom aussi d'ailleurs), tout comme les attributions et prérogatives du poste. En fin de compte, la nomination doit passer par l'Attorney General (donc Sessions.... Donc problème), mais le président peut (ou a pu, je suis pas sûr) le faire lui-même; le Congrès semble aussi en mesure de passer une loi exigeant une telle nomination (l'AG étant alors forcé de s'exécuter). 

A titre anecdotique, la dernière fois qu'un Special Prosecutor fédéral a été nommé était en 2003 pour l'affaire Valerie Plame (l'agente de la CIA "outée" par un adjoint de Dick Cheney en représailles pour le rapport écrit par son mari Joe Wilson, sur certaines réalités quand au programme nucléaire irakien): l'AG d'alors avait du se récuser, et la nomination avait été signée par son adjoint.... Un certain James Comey :laugh:

 

 

Modifié par Tancrède
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 Le Colbert est en forme !

Trump joueur d'hippos gloutons, l'image est bien trouvée et plutôt juste :biggrin:

Mais si ça passe quand même sans trop de dégâts pour Trump, les gens raisonnables vont finir par se résigner/ décourager / habituer, et Trump pourrait se permettre d'aller encore plus loin ensuite.

 

Modifié par Carl
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De 1:00 à 1:40, il met le doigt dessus :laugh:

"While it looks like Donald Trump fired James Comey to stop the Russian Investigation..... That is why!

What it seems like he's doing.... Is exactly what he's doing. There's no grand strategy, he's not some puppet master, he's not some grand wizard playing 3 dimensional chess: he's playing "Hungry hungry Hippo" . He's just slapping until he gets all the marbles. There's nothing deeper going on."

(On pourrait croire que DT a viré Comey pour arrêter l'enquête russe.... C'est exactement ça!

Ce qu'il a l'air de faire.... Est exactement ce qu'il fait. Il n'y a pas de grande stratégie, ce n'est pas un grand manipulateur, ou un grand magicien jouant aux échecs en 3D: il joue à "Hippos gloutons". Il est juste là à marteler pour choper toutes les billes. Y'a rien de plus profond derrière)

On ne saurait mieux résumer le comportement de cette présidence, là où tant d'autres (dans les grands médias et ailleurs) veulent s'échiner à voir, comme dans Dune, "des plans à l'intérieur des plans", échafaudant des théories fumeuses et présupposant des calculs de longue haleine. 

 

Modifié par Tancrède
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il y a 19 minutes, Tancrède a dit :

Plus inquiétant, cet apparent mépris de Trump pour le fonctionnement des institutions s'est notamment incarné par le fait qu'il a demandé à James Comey, dans leur dernière entrevue avant le renvoi, de lui prêter un serment de loyauté :ohmy:, ce que Comey a bien sûr refusé (nb: les patrons d'agences prêtent serment, comme le président, de défendre la Constitution). Ca sonne très médiéval/maffieux.... 

Voici ce qui semble être la source (NYT) :

- C'est Comey qui raconte. L'incident aurait eu lieu lors d'un dîner quelques jours après l'investiture de Trump, et Comey l'aurait raconté à plusieurs personnes sous condition de ne rien dire tant qu'il demeurerait directeur du FBI. Ces personnes auraient communiqué l'information au NYT sous condition de rester anonymes.

- Trump et la Maison Blanche quant à eux donnent une toute autre description de ce dîner. Aucune question de loyauté personnelle n'aurait été posée.

On en est au "L'un dit ci l'autre dit ça". Rappelons tout de même qu'aussi doué que semble être Trump pour se prendre les pieds dans le tapis et se ridiculiser tout seul, il est aussi la cible d'une très visible et très déterminée bronca d'une bonne partie de tout ce qui compte dans la sphère politico-médiatique, doublée d'une nouvelle version du maccarthysme ciblant non le communisme mais l'insuffisante détestation de la Russie.

Fort prématuré à mon sens d'écrire quoi que ce soit à l'indicatif, sur ce sujet comme tant d'autres. On en est au conditionnel, à pas mal de niveaux.

Là où je suis tout à fait prêt à passer à l'indicatif, c'est pour dire que c'est un joyeux triste bord-l aux Etats-Unis depuis quelques temps... :dry:

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15 minutes ago, Alexis said:

Voici ce qui semble être la source (NYT) :

- C'est Comey qui raconte. L'incident aurait eu lieu lors d'un dîner quelques jours après l'investiture de Trump, et Comey l'aurait raconté à plusieurs personnes sous condition de ne rien dire tant qu'il demeurerait directeur du FBI. Ces personnes auraient communiqué l'information au NYT sous condition de rester anonymes.

- Trump et la Maison Blanche quant à eux donnent une toute autre description de ce dîner. Aucune question de loyauté personnelle n'aurait été posée.

On en est au "L'un dit ci l'autre dit ça". Rappelons tout de même qu'aussi doué que semble être Trump pour se prendre les pieds dans le tapis et se ridiculiser tout seul, il est aussi la cible d'une très visible et très déterminée bronca d'une bonne partie de tout ce qui compte dans la sphère politico-médiatique, doublée d'une nouvelle version du maccarthysme ciblant non le communisme mais l'insuffisante détestation de la Russie.

Fort prématuré à mon sens d'écrire quoi que ce soit à l'indicatif, sur ce sujet comme tant d'autres. On en est au conditionnel, à pas mal de niveaux.

Là où je suis tout à fait prêt à passer à l'indicatif, c'est pour dire que c'est un joyeux triste bord-l aux Etats-Unis depuis quelques temps... :dry:

La chose me semble par trop étrange pour ne pas avoir plus qu'un fond de vérité: une telle demande, ça sort de nulle part, et quelqu'un voulant cracher sur Trump gratuitement inventerait-il un tel bobard? Personnellement, si j'étais un communicant pour le "camp" anti-Trump, à moins d'être un équivalent de Breitbart à gauche (ce qui manque dans le paysage, en termes "d'inventivité" et d'agressivité gratuite), je me dirais que c'est trop énorme, que personne ne le goberait. 

Quand aux démentis de Trump et de ses mignons.... Disons qu'à ce stade et à ce niveau de mensonge permanent.... Les croirais-tu s'ils te disaient que l'eau mouille? 

Ceci dit, je citais plus l'anecdote comme illustration générale du tempérament, des méthodes et de ce qui semble être la mentalité actuelle de Trump (parano, usé, excédé par le fonctionnement des institutions, revenant aux réflexes de PDG de droit divin et de fils-à-papa tout puissant et gâté), pas comme une pièce à charge dans une enquête. 

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il y a 53 minutes, Tancrède a dit :

Sarah Huckabee Sanders a hier été prise en flagrant délit de contradictions multiples et de mensonges patentés, notamment quand elle a essayé de faire croire que le personnel du FBI était "soulagé" par le renvoi de Comey, ce qui a été ensuite largement démenti, notamment par le remplaçant temporaire de l'ex-directeur du FBI. 

 

La classe politique aux USA est corrompue. Certains pensent que cela permettra à Trump d'échapper à un procès.

La classe politique était aussi  corrompue sous Nixon. Il a eu son surnom plutôt révélateur de « Dirty Nicky » bien avant le Watergate. Et cela ne l’a pas empêché de devoir démissionner pour éviter le procès. Les sommes étaient plus petites mais le résultat final était le même.

Est-ce que vous vous souvenez de « Gorge Profonde » dans l’affaire Watergate?

 C’était le pseudonyme d’un informateur qui a donné aux journalistes du New York Times les informations qui leur on permit de lancer l’affaire. « Gorge Profonde »  était le directeur adjoint du FBI !

Un haut ponte du FBI était un informateur parfait. Il savait parfaitement ce qui était légal ou pas. C’était son job. Il était parfaitement capable d’éviter la surveillance gouvernementale. Encore un fois son job était de faire de la surveillance gouvernementale. C’est pour cela que les rendez-vous avaient lieu dans les sous-sols d’un parking. Il n’a pas téléphoné aux journalistes ou posté à leur adresse. L’un et l’autre étaient surveillés.

Le renvoi de Comey n’est pas populaire partout au FBI. Des journalistes ont remarqué que beaucoup d’agents se sont mis à afficher sur Facebook des photos d’eux avec Comey ou de Comey tout seul.  Au FBI, ce genre de cérémonie est fait pour les agents morts au combat.
http://www.independent.co.uk/news/world/americas/fbi-agents-james-comey-change-profile-photos-a7730496.html

Je ne dis pas que l’affaire Trump va se dérouler exactement comme le Watergate.  Si une vraie commission travaille bien et que Trump est visiblement impacté, alors la colère au FBI disparaitra.

Si Trump sors blanchi, alors un haut ponte du FBI reste encore et toujours un informateur parfait. Le FBI est énorme, impossible de les surveiller parfaitement tous.  Ils continuent de bien connaitre les limites de la surveillance gouvernementale.

Un autre parallèle entre le passé et le présent. Nixon avait proclamé « Je ne suis pas un escroc » pour faire calmer les rumeurs. Sans succès. Trump a écris sur la lettre de licenciement de Comey que « Comey lui-même avait affirmé trois fois  qu’il n’y avait pas de quoi justifier une enquête sur Trump. ». Cela se ressemble.

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2 hours ago, Marcus said:

La classe politique aux USA est corrompue. Certains pensent que cela permettra à Trump d'échapper à un procès.

La classe politique était aussi  corrompue sous Nixon. Il a eu son surnom plutôt révélateur de « Dirty Nicky » bien avant le Watergate. Et cela ne l’a pas empêché de devoir démissionner pour éviter le procès. Les sommes étaient plus petites mais le résultat final était le même.

Est-ce que vous vous souvenez de « Gorge Profonde » dans l’affaire Watergate?

 C’était le pseudonyme d’un informateur qui a donné aux journalistes du New York Times les informations qui leur on permit de lancer l’affaire. « Gorge Profonde »  était le directeur adjoint du FBI !

Un haut ponte du FBI était un informateur parfait. Il savait parfaitement ce qui était légal ou pas. C’était son job. Il était parfaitement capable d’éviter la surveillance gouvernementale. Encore un fois son job était de faire de la surveillance gouvernementale. C’est pour cela que les rendez-vous avaient lieu dans les sous-sols d’un parking. Il n’a pas téléphoné aux journalistes ou posté à leur adresse. L’un et l’autre étaient surveillés.

Le renvoi de Comey n’est pas populaire partout au FBI. Des journalistes ont remarqué que beaucoup d’agents se sont mis à afficher sur Facebook des photos d’eux avec Comey ou de Comey tout seul.  Au FBI, ce genre de cérémonie est fait pour les agents morts au combat.
http://www.independent.co.uk/news/world/americas/fbi-agents-james-comey-change-profile-photos-a7730496.html

Je ne dis pas que l’affaire Trump va se dérouler exactement comme le Watergate.  Si une vraie commission travaille bien et que Trump est visiblement impacté, alors la colère au FBI disparaitra.

Si Trump sors blanchi, alors un haut ponte du FBI reste encore et toujours un informateur parfait. Le FBI est énorme, impossible de les surveiller parfaitement tous.  Ils continuent de bien connaitre les limites de la surveillance gouvernementale.

Un autre parallèle entre le passé et le présent. Nixon avait proclamé « Je ne suis pas un escroc » pour faire calmer les rumeurs. Sans succès. Trump a écris sur la lettre de licenciement de Comey que « Comey lui-même avait affirmé trois fois  qu’il n’y avait pas de quoi justifier une enquête sur Trump. ». Cela se ressemble.

Sur Nixon, son surnom était "Dirty Dicky" (jeu de mots avec le fait que le diminutif "Dick", pour "Richard", veut aussi dire "bite"), ou R "Dirty Tricks" Nixon :biggrin:. Pour son célèbre "I"m not a crook", je crois que cette réplique fut faite en réponse au sujet d'allégations d'enrichissement personnel, et non de ses méthodes politiques (financement, usage des pouvoirs de la présidence, dossiers compromettants, méthodes de maffieux et coups bas en tous genres); et il ne semble pas avoir vraiment beaucoup pris de fric pour lui-même, donc il est possible qu'il ait été assez sincère, et pas trop loin de la vérité, en disant qu'il n'était pas un escroc. Qu'on le veuille ou non, malgré tous ses défauts, Nixon avait une très haute idée de son pays, des institutions, et de la présidence. 

 

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il y a 15 minutes, Tancrède a dit :

Nixon avait une très haute idée de son pays, des institutions, et de la présidence. 

 

C'es HS mais ses méthodes souvent très sordides ne correspondent pas à l'idée que je me fais de ce que serait "une très haute idée de son pays et des institutions" :dry:. Si par là tu veux dire que c'était un politique capable et même sur certain plan courageux d'accord mais il est typiquement le type de politiques qui sont précurseur de la généralisation des coups bas et des méthodes actuelles.

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25 minutes ago, nemo said:

C'es HS mais ses méthodes souvent très sordides ne correspondent pas à l'idée que je me fais de ce que serait "une très haute idée de son pays et des institutions" :dry:. Si par là tu veux dire que c'était un politique capable et même sur certain plan courageux d'accord mais il est typiquement le type de politiques qui sont précurseur de la généralisation des coups bas et des méthodes actuelles.

Les coups bas et méthodes "actuelles" existaient avant Nixon, et n'ont rien de nouveau: ce qui change, c'est le degré auquel une classe politique peut être prêt à les pousser et/ou à les accepter comme "faisant partie du jeu" ("on n'y peut rien ma bonne dame, ça a toujours été comme ça: autant essayer de pisser contre le vent"), les montants de fric qui y sont investis (donc l'échelle à laquelle c'est pratiqué) et le degré de relative impunité (juridique et/ou médiatique) à l'égard de telles pratiques (l'impunité vient parfois de la simple impossibilité d'adresser une portion suffisante de la masse de ces incartades, surtout dans les médias). Notons que ce degré d'impunité dépend aussi de la "banalisation" culturelle de ces pratiques: s'il y en a beaucoup, tout le temps, que c'est difficilement prouvable, ou en tout cas explicable en quelques mots, que pour un coupable qu'on chope, dix autres continuent.... Il y a effet de saturation dans les consciences, si bien que trop peu d'attention et d'importance y est accordé; de ce fait, les médias s'en désintéressent encore plus. Voir par exemple la façon dont le gerrymandering est passé sous silence (hors de quelques évocations ici et là), ou la suppression de droits civiques des ex-condamnés (qui ont fait de la prison ou pas) pour des millions d'électeurs pour des motifs parfois triviaux: entre 3 et 4 millions pour la seule Floride (dont 25% des adultes afro-américains): c'est une part déterminante de l'électorat dans un swing state, et la grande majorité sont des condamnés non violents, pour des petits délits (stationnement interdit ou excès de vitesse, attentat à la pudeur ou ébriété sur la voie publique, avoir fumé un joint....). Mais c'est du "dirty trick" systémique, parce que les républicains de cet Etat ont décidé que les gens commettant des infractions avaient tendance à voter démocrate. 

Mais pour revenir à ta remarque, les coups bas et méthodes actuelles remontent à très loin: les années 1850-1860 (premières vagues migratoires réellement massives), et surtout la période du "Guilded Age" (de la reconstruction à T Roosevelt, voire à la 1ère GM) furent des moments de pourriture, de corruption et de méthodes politiques réellement débectantes pratiquées à grande échelle. Z'avaient pas Breitbart, Roger Stone, les frères Koch ou le soutien informatique russe, mais ils faisaient très bien sans. 

Quand je dis que Nixon avait une haute idée de son pays et de la présidence, je ne dis pas qu'il était exempt de faute, juste qu'il avait une certaine conception (très honorable) des devoirs et de la dignité de la présidence et de ce qu'il percevait comme la "mission" du pays. Le fait qu'il ait été prêt à faire absolument n'importe quoi pour être celui qui assumerait cette "présidence digne" et à remplir cette "mission"  est l'autre aspect de la question.... Avec Nixon entre les deux pour essayer de résoudre la contradiction. Ce qu'ultimement, il n'a pas pu faire, ayant accumulé trop de casseroles, d'obligations et de mauvais réflexes pour parvenir au pouvoir (par lequel il voulait assouvir son ambition, servir son pays, entrer dans l'Histoire et justifier/blanchir tout ce qu'il avait du faire pour en arriver là). 

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