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il y a 55 minutes, elannion a dit :

Les mid-terms sont passés. On est loin de la déferlante anti-Trump promis depuis des lustres.

D'ailleurs les Dem remportent la chambre des représentants de justesse. . . L'essentiel est là j'imagine, mais à une vache près ça tournait branlée pour eux. . .

 

ils sont loin d'avoir partie gagnée en 2020 et puis là la fracture dans le pays semble consommée. La décennie qui s'en vient (2020-2030) risque de chambouler pas mal de choses.

On est dans ce qui a été prévu. Pas de surprise particulières. Après je vois pas trop comment on peut parler de branlée quand les deux parties jouent autour de 50/50.

Les républicains ont perdus pas mal de sièges pour la chambre de représentants et sur les gouverneurs également. Mais j'aurais tendance a penser que ça ne présage pas des résultats des élections pour les présidentielles.

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Ils prennent vingt-six sièges et tout n'est pas encore joué (il manque des résultats en Californie et dans le sud). Pour les sénateurs, le GOP a récupéré deux ou trois sièges de plus me semble-t-il. On reste dans un correctif classique de midterm, ni une branlée ni l'immense triomphe vanté par Trump.

Après... ça ne changera sans doute pas grand chose. Chez les républicains, il n'y a plus que Trump. Chez les démocrates, c'est le chaos entre courants déchirés, vieilles badernes éternellement sur le retour et jeunes pousses hors sol sans avenir national à court terme. On parle quand même d'envoyer Biden au front... ou Pelosi !

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Il y a 1 heure, Ciders a dit :

On reste dans un correctif classique de midterm, ni une branlée ni l'immense triomphe vanté par Trump.

Exactement. Ce qui est en un sens surprenant, c'est la grande normalité de tout cela.

Un personnage aussi clivant et inhabituel que Trump, un parti démocrate si énervé avec une aile extrémiste remontée... et voilà, ni vague bleue ni muraille rouge, une vaguelette bleue comme si c'étaient des midterms ordinaires.

La division du peuple américain s'installe dans la durée.

 

Il y a 1 heure, Ciders a dit :

. On parle quand même d'envoyer Biden au front... ou Pelosi !

Non point.

Le seul candidat valable, c'est Jimmy Carter :tongue:

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il y a 12 minutes, Alexis a dit :

Exactement. Ce qui est en un sens surprenant, c'est la grande normalité de tout cela.

Un personnage aussi clivant et inhabituel que Trump, un parti démocrate si énervé avec une aile extrémiste remontée... et voilà, ni vague bleue ni muraille rouge, une vaguelette bleue comme si c'étaient des midterms ordinaires.

La division du peuple américain s'installe dans la durée.

 

C’est d’autant plus pénible pour ses opposants que celui-ci aura beau jeu en 2020 d’expliquer que toutes les réformes pour remettre en pays sur le bon chemin n’auront pas pu être menées à bien du fait des Démocrates qui auront systématiquement bloqué celles-ci, et que les effets négatifs des décisions récentes de Trump sur le plan économique pourront également être cachés sous ce même tapis avec beaucoup de cynisme et de délectation.

Bref, à tout prendre, Trump dans la durée devrait y être gagnant. A mon avis, ça sera même un peu trop facile pour lui en 2020 « grâce » à cela.
Et comme il n’y a personne chez les Républicains pour l’ôter de son siège, ni personne côté Démocrates pour le challenger vraiment...

Modifié par TarpTent
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@TancrèdeJ'ai vu que la nouvelle coqueluche des liberals américain, la très mignonne et juvénile Alexandria Ocasio-Cortez a été élu triomphalement dans sa circonscription new-yorkaise. Ce personnage assez gauchiste au sourire enjôleur s'est fait remarquer par les quantité d'erreurs, non-sens et stupidités avec une belle dose d'irénisme en prisme qu'elle a proférée.

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On 11/7/2018 at 8:08 PM, SinopeMT said:

@TancrèdeJ'ai vu que la nouvelle coqueluche des liberals américain, la très mignonne et juvénile Alexandria Ocasio-Cortez a été élu triomphalement dans sa circonscription new-yorkaise. Ce personnage assez gauchiste au sourire enjôleur s'est fait remarquer par les quantité d'erreurs, non-sens et stupidités avec une belle dose d'irénisme en prisme qu'elle a proférée.

Je crois que j'en avais parlé, sur ce fil ou l'autre: c'est vraiment l'équivalent de gauche de Sarah Palin, question gaffes et question intelligence, avec une jouissive ironie dans le fait qu'elle a multiplié les conneries sur les sujets économiques et de relations internationales, alors qu'elle est censée être diplômée dans ces deux matières (signe du niveau atteint dans certaines facs US?)... Ou encore le très amusant (et très révélateur) épisode de sa présence à la fermeture d'un bar iconique de NY où elle avait longtemps travaillé, non parce qu'il n'était pas rentable ou  pas fondamentalement en bonne santé, mais parce qu'il ne pouvait pas faire face à l'augmentation du salaire minimum imposée par l'Etat ou la ville de NY, et qu'elle recommande comme politique nationale (et elle était là en disant que c'était triste, voire choquant, et que ça ne devrait pas arriver). 

Mais bon, pas une grande suprise, son élection: cette circonscription, même s'il n'y avait qu'1% de participation, ne pourrait pas élire autre chose qu'un démocrate. Et c'est son adversaire à la primaire qui a merdé, en ne se souciant pas de faire campagne, réduisant la participation  (déjà basse dans les primaires) à l'électorat purement progressiste (= très à gauche). L'un des trucs qu'elle devra résoudre, c'est son association avec le Democratic Socialist Party of America, ceci dit: si quelqu'un veut l'emmerder, elle risque de se voir mise en face de certaines contradictions dans son discours, vu que c'est un parti ouvertement anticapitaliste, pour l'abolition du profit et des frontières (et visiblement pas très en phase avec la propriété privée), activement "intersectionnel" (= différents droits pour différents groupes, quotas ethniques/sexuels, restriction de certaines opinions....). Ca ne semble pas vraiment appelé à venir de la gauche, vu comment le parti démocrate fonctionne actuellement, mais si ce genre de débat n'arrive pas au sein de la gauche, quelqu'un parviendra peut-être à mettre la chose en évidence, car c'est ce qui révèle, entre autres choses, la fracture grandissante au sein du parti: il y a désormais, de façon de plus en plus marquée, une base qu'on qualifiera de "liberal", et une base qu'on peut maintenant appeler "progressives" (ces mots, dans le vocabulaire politique US, sont enfin en train d'acquérir un sens plus précis), pour l'instant superficiellement "unis" par l'anti-trumpisme hystérique et une certaine dose d'intersectionnalité, mais avec divers degrés de division sur le débat et la liberté de parole (moins un truc de factions organisées que d'individus, et de médias), la politique sociale/sociétale (statu quo un peu boosté versus changement radical), mais surtout sur la politique étrangère (les "faucons de gauche" type Hillary/Obama vs les gauchistes tiers-mondistes) et la politique économique (le jour et la nuit entre les deux). 

Faudra voir comment les rapports de force tendront à s'affirmer entre ces deux composantes organisées de la gauche démocrate, post-élections et pour les deux ans à venir. L'énergie militante et médiatique est du côté des "progressives" même s'ils ne pèsent en fait pas si lourd que ça (au très grand maximum un tiers de l'électorat démocrate, si on élargit la définition le plus possible, dans les faits nettement moins, et disproportionnellement moins quand on parle de participation au vote), et beaucoup de membres des grands médias suivent le mouvement (type "journalistes-activistes" sous-payés et peu contrôlés, soit la majorité de la profession actuellement, avec les vieux en remorque qui veulent être "in" dans cette petite bulle), mais les primaires ont plus été dans le sens de l'establishment (avec aussi une certaine dose de triche/abus de position dominante), et il y a un phénomène de majorité silencieuse des "liberals" et libéraux plus classiques/démocrates "tradis", surtout en ère post-Trump (pas mal sont peu à l'aise avec les enragés progressistes, mais surtout, beaucoup ont la gueule de bois par rapport au cirque médiatique hystérique devenu la norme depuis 2014-2015). 

Bref, l'Amérique bipartisane est en train, comme chez nous, de découvrir les joies d'avoir 2 gauches de plus en plus dissimilaires, et potentiellement deux droites (ou un centre et une droite). Je ne crois fondamentalement pas que le système de vote à un tour, ainsi que la taille du pays (donc le coût structurel et la complexité des organisations nécessaires pour des partis nationaux), autorise réellement une scission, du moins une durable, mais le stade des primaires va continuer à grande vitesse la montée en prééminence qu'on y observe depuis les années 70, qui en fait graduellement une sorte de "démocratie de premier échelon" (au lieu d'une discussion de club, comme cela a longtemps été le cas, et comme cela en garde bien des aspects). Et la rage qui va s'y exprimer ne fera qu'aller croissant. Tout comme le niveau de médiatisation (et donc d'hystérie, surtout avec les médias actuels) qui entoure ces primaires. 

Un signe important de ces mid-terms, passé au second plan: il semble que plus de 5,2 milliards de dollars s'y soient investis, en argent "traçable" (cad plus en fait), sans même compter les "équivalents dollars" induits par le temps médiatique non sponsorisé consacré au sujet (et favorisant le plus souvent un côté, une cause, un candidat). Ce sont des chiffres normalement réservés aux années présidentielles. Bref, les médias jouissent via cette manne qui est toute la motivation dont ils ont besoin pour continuer à faire ce qu'ils font, ne jamais se remettre en cause et être toujours plus divisifs, sans aucun égard pour la vérité ou l'honnêteté. Leur marché, actuellement, n'offre aucune "incentive" en ce sens. 

Donc ça ne va pas aller dans le sens du mieux ou du plus serein, pour ceux qui espéraient: la concurrence des hystéries reste à l'ordre du jour, avec une intensification à attendre. 

Modifié par Tancrède
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Forte participation quand même, dans les deux camps : les campagnes se sont autant mobilisées pour Trump que les villes contre.

Il y a 5 heures, elannion a dit :

Les mid-terms sont passés. On est loin de la déferlante anti-Trump promis depuis des lustres.

Hum... On est dans ce qu'annonçaient les sondages. Change de sources.

Il y a 5 heures, elannion a dit :

D'ailleurs les Dem remportent la chambre des représentants de justesse. . . L'essentiel est là j'imagine, mais à une vache près ça tournait branlée pour eux. . .

Non : on en est à l'heure actuelle à 222 vs. 196 avec encore 18 sièges à départager. J'ai lu l'autre jour que la seule trituration des districts donnait structurellement un avantage de l'ordre de 7% aux républicains, sans compter le reste des mesures de découragement du vote (non, je ne me souviens plus du mode de calcul de ce chiffre).

@Tancrède : sais-tu nous faire une synthèse de ce que la majorité Démocrate à la Chambre pourra accomplir ? Mon hypothèse est : presque rien, hors accord avec Trump, accord qu'il recherchera avec une parcimonie pointilleuse et instrumentera en permanence (sous Obama, déjà, c'était portnawak(tm) ).

Si je ne m'abuse :

  • La Chambre peut lancer une procédure d'impeachment, mais pas la conclure. Le Sénat défendra Trump.
  • Il me semble que Trump peut mettre son veto sur à peu près tout et n'importe quoi de décidé par la Chambre.
  • La Chambre ne participe pas au processus de veting (sélection) des hauts fonctionnaires ou des juges (fédéraux ou à la Cour Suprême). Mais a-t-elle la possibilité de l'amender ?
  • En revanche, les Démocrates vont pouvoir faire cesser les commissions d'enquête la pêche  à l'information anti-Mueller & Co. par la commission Nunnes.
  • Ils pourront aussi voter des dispositions fiscales et budgétaires, mais s'imposent-elles si l'exécutif n'en veut pas ? Le principal avantage, c'est l'arrêt du chantage an shutdown pour la construction du mur ou autre lubie.
  • Dans quelle mesure Trump et les "Républicains" pourront-ils s'appuyer sur la Cour Suprème pour faire obstacle systématique à toute loi votée par la Chambre ? (ils vont jouer très dur, je n'ai aucun doute là-dessus).

 

Ah, sinon : Trump vient de virer Session, avant de nommer un nouveau Ministre de la Justice, qui virera Rosenstein, qui va virer Mueller.

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54 minutes ago, Boule75 said:

Forte participation quand même, dans les deux camps : les campagnes se sont autant mobilisées pour Trump que les villes contre.

Hum... On est dans ce qu'annonçaient les sondages. Change de sources.

Non : on en est à l'heure actuelle à 222 vs. 196 avec encore 18 sièges à départager. J'ai lu l'autre jour que la seule trituration des districts donnait structurellement un avantage de l'ordre de 7% aux républicains, sans compter le reste des mesures de découragement du vote (non, je ne me souviens plus du mode de calcul de ce chiffre).

@Tancrède : sais-tu nous faire une synthèse de ce que la majorité Démocrate à la Chambre pourra accomplir ? Mon hypothèse est : presque rien, hors accord avec Trump, accord qu'il recherchera avec une parcimonie pointilleuse et instrumentera en permanence (sous Obama, déjà, c'était portnawak(tm) ).

Si je ne m'abuse :

  • La Chambre peut lancer une procédure d'impeachment, mais pas la conclure. Le Sénat défendra Trump.
  • Il me semble que Trump peut mettre son veto sur à peu près tout et n'importe quoi de décidé par la Chambre.
  • La Chambre ne participe pas au processus de veting (sélection) des hauts fonctionnaires ou des juges (fédéraux ou à la Cour Suprême). Mais a-t-elle la possibilité de l'amender ?
  • En revanche, les Démocrates vont pouvoir faire cesser les commissions d'enquête la pêche  à l'information anti-Mueller & Co. par la commission Nunnes.
  • Ils pourront aussi voter des dispositions fiscales et budgétaires, mais s'imposent-elles si l'exécutif n'en veut pas ? Le principal avantage, c'est l'arrêt du chantage an shutdown pour la construction du mur ou autre lubie.
  • Dans quelle mesure Trump et les "Républicains" pourront-ils s'appuyer sur la Cour Suprème pour faire obstacle systématique à toute loi votée par la Chambre ? (ils vont jouer très dur, je n'ai aucun doute là-dessus).

 

Ah, sinon : Trump vient de virer Session, avant de nommer un nouveau Ministre de la Justice, qui virera Rosenstein, qui va virer Mueller.

De fait, il ne va rien se passer ou presque dans les deux ans à venir, sinon de l'hystérie politicienne et de la guerre de tranchée qui débouchera ou non sur quelque chose suivant ce que les camps en présence arrivent à dénicher l'un sur l'autre, et ce qu'ils arrivent à mettre en place publique et/ou judiciaire. 

Pour le veto présidentiel: il peut être contourné par une majorité renforcée du Congrès.... Donc dans ce cas précis, rien ne peut être accompli vu la répartition des deux chambres. 

Ce que la Chambre peut voter seule n'a pas vraiment d'application: le Congrès, cad les deux chambres, est souverain, pas l'une ou l'autre chambre. Tout ce que les chambres peuvent faire à ce stade, c'est du théâtre et de la politique politicienne, en pratique, à moins qu'ils trouvent des sujets de consensus, genre voter un nouveau timbre, l'inauguration des chrysanthèmes, une rallonge au budget militaire (rarement contestée) ou.... Quelque chose de plus significatif si et seulement si la guéguerre politicienne en procure l'occasion et la motivation. 

Pour la CS, il ne faut pas trop caricaturer son emploi dans l'affrontement des blocs de partis: les juges n'ont aucun compte à rendre une fois nommés, et pas vraiment de carrière post CS à assurer, et quoiqu'en aient ceux qui veulent absolument voir en certains juges des factotums de partis, ce n'est pas si souvent le cas. Ils ont certes des opinions, et la partie démocrate a plus souvent que l'autre été encline à faire du militantisme actif et à distordre la constitution pour des avancées programmatiques (plutôt qu'essayer de voter des lois au Congrès), mais les républicains ne peuvent commander de position à ces juges, et certainement pas dans une activité aussi précise que faire obstacle à des lois (que de toute façon, en l'état, le Congrès ne peut voter puisqu'il est divisé, et puisque que le président a un veto en l'état peu surmontable). 

La seule activité de fait, pour les deux ans à venir, comme sous Obama, sera du côté des agences fédérales (réglementations) et de l'exécutif. Et au Sénat pour les nominations aux dites agences et au cabinet, voire à la CS si un de ses membres âgés passe l'arme à gauche ou se retire. 

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https://www.tdg.ch/monde/victoire-republicaine-contestee-georgie/story/26519662 (8 novembre 2018)

Au total, 36 postes de gouverneurs d'Etat étaient en jeu mardi. Les démocrates n'ont subi aucune perte et se sont emparés en outre de sept postes de gouverneurs, dont certains dans des Etats ayant contribué à la victoire de Donald Trump en 2016. Les républicains ont cependant gagné en Floride et dans l'Ohio, deux «Swing States» qui joueront un rôle crucial lors de la présidentielle de 2020.

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Il y a 19 heures, Tancrède a dit :

De fait, il ne va rien se passer ou presque dans les deux ans à venir, sinon de l'hystérie politicienne et de la guerre de tranchée qui débouchera ou non sur quelque chose suivant ce que les camps en présence arrivent à dénicher l'un sur l'autre, et ce qu'ils arrivent à mettre en place publique et/ou judiciaire. 

Pour le veto présidentiel: il peut être contourné par une majorité renforcée du Congrès.... Donc dans ce cas précis, rien ne peut être accompli vu la répartition des deux chambres. 

Autrement, le système politique américain serait bloqué et Trump neutralisé. Pas si sûr.

Trump n'est pas le premier président américain dépourvu de majorité dans l'une des chambres: c'est le cas le plus courant.

Je pense donc qu'il peut se passer quatre choses:

1) Trump peut conclure des accords diplomatiques avec l'accord de deux tiers du Sénat. La question est de savoir dans quelle mesure il pourra débaucher des sénateurs démocrates ou d'autres partis d'opposition.

2) Il peut faire des compromis et il a démontré qu'il était parfaitement capable de volte-face et de mettre de l'eau dans son vin quand il était acculé.

3) Trump peut faire des décrets réglementaires et d'exécution en vertu des lois déjà votées. Obama avait fait la même chose pour appliquer, sous forme de normes d'exécution, certains principes des traités environnementaux qu'il navait pu faire adopter par le Congrès.

4) Il peut engager des poursuites par le biais des procureurs subordonnés.

Mais, par dessus-tout, il exploitera chaque blocage des Démocrates pour rejetter sur eux la faute de ses contre-performances.

On peut partir du principe qu'il vociféra beaucoup en vain. Moi, je vois qu'il est de plus en plus impopulaires dans les Etats urbanisés et de plus en plus populaires dans les Etats ruraux. D'où sa défaite à la Chambre et sa victoire au Sénat.

Il est tout à fait capable de se faire réélire dans deux ans: il suffit qu'il arrive à passer pour celui qui propose des solutions ou tente des avancées là où les Démocrates n'ont pas d'idée à vendre. Trump n'a pas encore joué toutes ses cartes.

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https://nationalinterest.org/feature/midterms-prove-only-one-thing-trump-owns-gop-35402 & https://nationalinterest.org/feature/trump-won-midterms-heres-why-35417 & https://nationalinterest.org/feature/why-america-was-denied-blue-wave-and-red-wedding-35452 (7 novembre 2018)

La défaite du parti Républicain avant-hier, du même ordre que celles subies par Reagan en 1982, ou Nixon en 1970, n'est pas suffisante pour que le parti Républicain considère Trump comme un boulet et veuille se débarrasser de lui. Donc selon toute vraisemblance, Trump se représentera en 2020 avec le soutien du parti Républicain.

Deux des articles ci-dessus affirment que les Démocrates peuvent faciliter la victoire de Trump en 2020 en présentant face à lui un "extrémiste". Je ne suis pas sûr d'être d'accord. Probablement Bernie Sanders correspond à leur définition d'« extrémiste », et je ne suis pas persuadé que Bernie Sanders aurait perdu face à Trump en 2016.

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Il y a 14 heures, Tancrède a dit :

Mais bon, perso, je reste sur le patron de bordel du Nevada qui a gagné son élection plusieurs mois après sa mort: son adversaire (une démocrate.... En plus évidemment féministe) doit pas se sentir très bien :laugh:. Ca doit vous faire vous poser des questions sur vos choix de carrière. 

 

Oui, ça, c’est quand même fantastique :laugh:

 

Une vidéo qui illustre bien à mon sens (une partie) du problème des médias aux USA, peu importe leur orientation d’ailleurs :

Sinclair est le groupe audiovisuel qui détient le plus de télévisions locales aux USA.

 

La carte des « possessions » du groupe Sinclair, pour s’en faire une meilleure idée :

1541757203-811fe7fc-2977-4a1b-8589-544cc

 

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Il y a 15 heures, Wallaby a dit :

https://nationalinterest.org/feature/midterms-prove-only-one-thing-trump-owns-gop-35402 & https://nationalinterest.org/feature/trump-won-midterms-heres-why-35417 & https://nationalinterest.org/feature/why-america-was-denied-blue-wave-and-red-wedding-35452 (7 novembre 2018)

La défaite du parti Républicain avant-hier, du même ordre que celles subies par Reagan en 1982, ou Nixon en 1970, n'est pas suffisante pour que le parti Républicain considère Trump comme un boulet et veuille se débarrasser de lui. Donc selon toute vraisemblance, Trump se représentera en 2020 avec le soutien du parti Républicain.

Deux des articles ci-dessus affirment que les Démocrates peuvent faciliter la victoire de Trump en 2020 en présentant face à lui un "extrémiste". Je ne suis pas sûr d'être d'accord. Probablement Bernie Sanders correspond à leur définition d'« extrémiste », et je ne suis pas persuadé que Bernie Sanders aurait perdu face à Trump en 2016.

Bernie Sanders  est social-démocrate, notion qui répond à "sale communiste puant" en langage politique américain depuis Reagan.

La défiance dont il fait l'objet n'est donc pas étonnante.

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Juste pour oublier Trump un moment.... Une autre catastrophe dans la palette générale des oranges:

woolsey_fire_aerial_6am_110918_1541773174654533_110918-kabc-woolsey-fire-gregory

La saison des incendies n'est pas terminée aux USA, surtout en Californie (il y en a d'autres, parfois géants, dans pas mal d'Etats de l'ouest, mais ils sont plus vides et moins visibles, donc tout le monde s'en tape), et ce coup ci, ce sont 3 grands incendies qui arrivent simultanément (il y en a beaucoup plus, mais de plus petits), dont un dans le comté même de Los Angeles (plus de 10 millions d'habitants: l'agglomération de LA déborde sur les comtés voisins) et dans celui, voisin, de Ventura. Pour ceux qui connaissent, le feu frappe dans la partie ouest du comté, qui est la zone iconique de collines et montagnes semi arides côtières (Santa Monica Mountains, dont la partie occidentale est basse et "encastrée" dans l'agglomération), parcourue par Mulholland Drive (et la Mulholland Highway), et encadrée par les zones très peuplées de Santa Monica, Beverly Hills, West Hollywood, Burbank et une partie de la San Fernando Valley. 

Le Woolsey fire et le Hill Fire tapent LA et Ventura, représentant plus de 80 kilomètres carrés déjà brûlés en à peine plus de 24h, tandis que, plus au nord en Californie, l'incendie "Camp" dans le même temps, a cramé 280 kilomètres carrés. Aucun n'a pour l'instant même commencé à pouvoir être jugulé, alors que la liste des ravages commence à être énoncée (2000 structures de tous types déjà détruites par "Camp", 15 000 menacées à ce stade), et que des dizaines de milliers d'habitants sont évacués (plus de 75 000 en tout dans les premières 24h), quelque chose devenu depuis longtemps une habitude en Californie. 

On est encore loin des deux géants de l'été passé, Mendocino et Carr, qui ont cramé à eux deux près de 3000 kilomètres carrés, dans une saison qui a vu 7295 incendies dans ce seul Etat (dont 54 de plus de 1000 acres -ou 4 kilomètres carrés), qui ont fait partir plus de 6200 kilomètres carrés fumée, coûtant à ce jour 3 milliards en dégâts et coût de la lutte anti-incendie (40% du coût total pour cette dernière). 

 

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Le 08/11/2018 à 17:39, Lame a dit :

Trump n'est pas le premier président américain dépourvu de majorité dans l'une des chambres: c'est le cas le plus courant.

Oui mais avant le système n'était pas bloqué par les hystériques extrémistes. Il fallait discuter, et accepter de ne faire que des demi pas grace au compromis. Ce n'est plus le cas depuis la montée des Thea Party et autre il me semble...

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http://www.lefigaro.fr/international/2018/11/09/01003-20181109ARTFIG00370-armee-europeenne-trump-denonce-les-propos-insultants-de-macron.php

On appelle ça un affront. En langage familier, chier dans les bottes de l'hôte.

Si il n'y a aucune réaction présidentielle (se faire humilier chez soi par son invité ?), alors c'est la fin de tout.

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il y a 11 minutes, Ciders a dit :

http://www.lefigaro.fr/international/2018/11/09/01003-20181109ARTFIG00370-armee-europeenne-trump-denonce-les-propos-insultants-de-macron.php

On appelle ça un affront. En langage familier, chier dans les bottes de l'hôte.

Si il n'y a aucune réaction présidentielle (se faire humilier chez soi par son invité ?), alors c'est la fin de tout.

Se faire insulter par Trump est plutôt un hommage, non ?

Il y a 14 heures, TarpTent a dit :

 

Oui, ça, c’est quand même fantastique :laugh:

 

Une vidéo qui illustre bien à mon sens (une partie) du problème des médias aux USA, peu importe leur orientation d’ailleurs :

Sinclair est le groupe audiovisuel qui détient le plus de télévisions locales aux USA.

Et nombre de radios aussi me semble-t-il.

Le groupe, qui soutient les Républicains à fond depuis des décennies, et donc Trump désormais, est connu pour imposer aux chaînes locales la diffusion de séquences conçues centralement, et je pense que c'est ce que l'on voit là. Ca permet aussi de se séparer de journalistes locaux, d'où "économies".

Ils sont à l'origine du remarquable assouplissement de la loi anti-concentration des médias l'an passé.

 

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1 hour ago, Boule75 said:

Se faire insulter par Trump est plutôt un hommage, non ?

Et nombre de radios aussi me semble-t-il.

Le groupe, qui soutient les Républicains à fond depuis des décennies, et donc Trump désormais, est connu pour imposer aux chaînes locales la diffusion de séquences conçues centralement, et je pense que c'est ce que l'on voit là. Ca permet aussi de se séparer de journalistes locaux, d'où "économies".

Ils sont à l'origine du remarquable assouplissement de la loi anti-concentration des médias l'an passé.

 

Ils se sont aussi récemment pris une volée de bois vert à la suite d'une tentative de fusion-acquisition ratée, qui les a stoppé dans leur élan. Faut pas en faire des croquemitaines, ou du moins des croquemitaines uniques: c'est le paysage médiatique américain désormais, une foultitude de chaînes, antennes, journaux et parutions online qui sont en fait presque tous rattachés à un nombre très réduit de grands groupes et donnent l'illusion d'une diversité éditoriale, avec l'apparence du professionalisme, alors qu'en fait, ils ne sont essentiellement plus que des tabloïds hurlant la propagande d'un camp ou de l'autre, poussant la rhétorique et l'absolutisme pseudo-intellectuel toujours un cran plus loin, dans un pur esprit de poursuite d'une stratégie de niche à laquelle ils sont acculés chaque jour un peu plus par un marché déclinant. Les gens "coupent le cordon" du câble -1,1 million pour le seul trimestre dernier, du jamais vu-, regardent moins les newsmédias tradis, n'achètent plus de journaux, consultent moins en ligne surtout si c'est payant, ne lisent que les titres.... Et vont vers les médias alternatifs pour ce qui est du commentaire/analyse/débat (qui ne sera pas, dans l'absolu, plus mauvais ou partial que ce qui est servi chez les soi-disant "pros"), le tout venant de l'info brute étant encore consommé chez les "tradis" (les segments infos pure et dure des chaînes télés, même celles du câble, sont encore corrects). Dans ces médias "alternatifs" (moins rattachés à des structures corporate: ça va du média pro plus ou moins indépendant au glandu avec sa chaîne youtube ou son blog), y'a du pire et du meilleur, mais y'a surtout cette prétention (parfois réelle, parfois moins) de "non affilié", et "d'authentique" qui marche mieux et crée une foultitude de plus petites audiences, plus fidèles, avec plus de "relation" entre le consommateur et le prestataire, et l'objet principal de ces communautés peut n'être que partiellement l'actualité (ça se chevauche avec les jeux vidéos, la culture popu ou d'autres trucs): cette masse de petits "villages online" tend à grandir et à représenter vraiment beaucoup de monde. Et elle n'est absolument pas analysable en l'état des choses, tant elle est vaste et éparpillée. 

Au final, Fox et Sinclair peuvent être plus représentatifs d'une certaine portion de l'électorat de droite et, disproportionnellement, des Etats non côtiers, mais aussi des cadres mentaux de droite en ce qu'il s'agit d'une concentration autour de la "chapelle" commune, là où la scène de gauche est organisationnellement plus éparpillée.... Mais avec aussi une pensée unique et une forte collusion des "journalistes" (régulièrement révélée par les propos tenus sur des réseaux privés qui sont fréquemment mis au jour, tels "JournOlist" et autres) qui sont de plus en plus concentrés géographiquement dans un nombre très réduit d'endroits, et représentent un milieu sociologiquement et intellectuellement toujours plus homogène. Deux formes de concentration différentes, mais produisant à l'arrivée.... La même chose: deux ensembles en affrontement constant, prêts à se sauter à la gorge avec la plus grande malhonnêteté du monde, mélangeant particulièrement malsainement deux idéologies de plus en plus caricaturales et l'appât du gain et de l'influence les plus éhontés (sur fond de difficultés croissantes à monétiser leurs produits dans un marché payant déclinant). 

"Quand l'éléphant et le rhinocéros s'affrontent, qui perd? L'herbe" (c.a.d.... Nous). 

Modifié par Tancrède
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Il y a 15 heures, collectionneur a dit :

Rappelons que le dit tenancier de maison close soutenait Hillary lors de l'élection présidentielle de 2016 :bloblaugh: Un coup a gauche, un coup a droite...

Gageons que si ledit proxénète s'était découvert une dimension nationale jusqu'à se trouver moindrement sur le chemin de Trump, le Donald se serait découvert une vocation de Père-La-Morale.

Vous dites ? Il n'aurait pas osé :huh: ?

Voyons, voyons, hommes de peu de foi... il faut toujours faire confiance à Trump :happy:

 

Il y a 15 heures, Shorr kan a dit :

Bernie Sanders  est social-démocrate, notion qui répond à "sale communiste puant" en langage politique américain depuis Reagan.

La défiance dont il fait l'objet n'est donc pas étonnante.

C'est dit comme un joli trait d'humour

... mais le plus triste c'est que c'est strictement exact :mellow:

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Il y a 3 heures, Ciders a dit :

http://www.lefigaro.fr/international/2018/11/09/01003-20181109ARTFIG00370-armee-europeenne-trump-denonce-les-propos-insultants-de-macron.php

On appelle ça un affront. En langage familier, chier dans les bottes de l'hôte.

Si il n'y a aucune réaction présidentielle (se faire humilier chez soi par son invité ?), alors c'est la fin de tout.

Trump fait ses besoins où il veut, il n'a pas de limite sur ce point, nous sommes bien d'accord.

Cela dit, il faut quand même avouer que Macron a perdu une bonne occasion de se taire ce jour où il a appelé à "une vraie armée européenne" pour "nous protéger à l'égard de la Chine, de la Russie et même des États-Unis".

Déjà, le concept même d'armée fédérale européenne est ubuesque - mais ça a déjà été discuté ailleurs, je n'y reviens pas. Surtout, à supposer même que ce projet d'armée fédérale ait un sens, comment Macron a t il pu ne pas voir qu'à proposer de se protéger contre les Etats-Unis, il allait faire fuir encore plus loin les autres Européens :wacko: (*) ?

(à noter que le jeune Laurent W, ci-devant chef des Républicains, ne remonte pas le niveau. Ça commence plutôt bien, "l'armée européenne est un fantasme"... mais il embraye immédiatement en proposant que les autres Européens paient les Français et les Allemands pour les protéger :laugh: ! Deux questions s'imposent : haschisch ou cocaïne ? D'autre part, Macron et Wauquiez ont ils le même fournisseur ?)

Je n'aime pas que le président de la République française se fasse rembarrer et renvoyer dans ses buts par le président des Etats-Unis d'Amérique. Mais c'est malheureusement inévitable quand on sort une énormité de ce genre.

 

(*) Entendons-nous. Je ne suis pas tout à fait naïf. Il est assez évident que les cibles principales des M-51 de la force de dissuasion ne se trouvent pas aux Etats-Unis. Il est tout aussi évident que quelque part dans un dossier, on a du aussi préparer le plan de frappe "au cas où" - dans la série "on ne sait jamais". Oui, mais ça c'est nous, parce qu'on a une dissuasion nucléaire indépendante - il n'y a que deux pays dans ce cas en Europe et l'autre est dirigée par Poutine - les autres Européens ne pensent pas comme nous parce qu'ils ne sont pas dans la même situation... c'est quand même dommage que le président de la République ne le comprenne pas :unsure: !


Bon, à regarder les réactions au tweet de Trump contre la déclaration de Macron, il y a quand même plus d'une personne qui comprend la déclaration de Macron comme dirigée contre Trump plutôt que contre les Etats-Unis... c'est toujours ça de pris.

Révélation


... parmi d'autres

 

 

J'aime bien la réaction de celui qui a pensé à son Président et lui a préparé un plan pour quand il sera à Paris :happy:

 

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il y a une heure, kotai a dit :

Le truc, c'est quand même de le dire juste avant la commémoration, ce n'est plus le président US qui est visé mais l'ensemble des soldats mort pour la Démocratie....

Hum... C'est ce même président américain qui écrit in texto que l'Union européenne est son ennemi ! 

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