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il y a une heure, Rob1 a dit :

Dites, vous allez rire...

Trump vient de demander une proposition de budget de 750 milliards à Mattis... ce qui ferait +4,7% par rapport au budget 2019 de 716 Mds $ si je compte bien.

https://www.politico.com/story/2018/12/09/trump-pentagon-defense-spending-budget-1054068

Il a aussi demandé à Mattis de démissioner dans le même tweet, qui suivait de peu celui dans lequel il ambitionnait de faire cesser la course aux armements.

Tout est nominal.

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Faut-il recommencer à se cacher? Les doutes des survivants de l'Holocauste

Ils ont connu l'Europe de l'Holocauste, et la récente montée de l'antisémitisme aux Etats-Unis a réveillé de vieilles craintes: faut-il à nouveau se cacher? Ou s'efforcer de partager leur expérience?

Ils étaient quasiment tous enfants ou adolescents, au début des années 40, et se souviennent s'être fait voler leur jeunesse par la peur, la fuite, la séparation, voire les camps.

S'il y a bien un pays où ils se pensaient à l'abri, ce sont les Etats-Unis, où ils sont établis depuis des décennies.

Ils ont bien entendu, parfois, une injure ou aperçu une croix gammée sur un mur, mais ils se sentaient en sécurité, "safe", le mot qui changeait tout pour eux.

Désormais, beaucoup de ces rescapés - réunis cette semaine à la synagogue Oheb Shalom, dans une banlieue cossue du New Jersey, pour célébrer Hanouka mais aussi la journée internationale des survivants de l'Holocauste - sont inquiets de la montée des actes antisémites, en hausse de 37% en 2017, selon de récents chiffres du FBI.

La tuerie de Pittsburgh, qui a vu, fin octobre, 11 fidèles d'une synagogue tués par un extrémiste, a encore fait monter la température de plusieurs degrés.

"Un fou a écouté Trump", estime, en parlant du tueur, David Lefkovic, 89 ans. Adolescent, il n'a dû qu'à sa blondeur d'avoir évité une rafle dans le sud-ouest de la France, durant la Seconde guerre mondiale.

Trump "dit de tous ceux qu'il n'aime pas qu'ils sont faibles. C'est exactement la terminologie nazie", observe aussi Adela Dubovy, passée, à 6 ans, par le camp de concentration de Theresienstadt. "Vous êtes faibles, vous devez être anéantis."

- "Pas la kippa dans la rue" -

"Avant, ils se cachaient", explique David Lefkovic au sujet des antisémites. Mais "maintenant, c'est étalé au grand jour: on peut s'en prendre de nouveau aux juifs", constate Hanna Keselman, née en Allemagne en 1930 et passée par la France et l'Italie durant la guerre.

"Ils se sentent renforcés", dit-elle. "Même dans les universités, où il devrait y avoir les gens les plus intelligents, les plus érudits", regrette Roman Kent, qui a survécu à plusieurs camps, notamment Auschwitz.

Des actes antisémites ont été constatés, ces dernières semaines, dans plusieurs des plus prestigieuses facultés américaines, de Columbia à Cornell en passant par Duke.

"Je crains que ça (la tuerie de Pittsburgh) ne se reproduise", prévient, fataliste, M. Kent, qui a participé aux négociations avec l'Etat allemand pour l'indemnisation des juifs.

Quatre petits-enfants d'Adela Dubovy sont à l'université. "Ils disent qu'ils sont juifs mais ils restent discrets", dit-elle. "La sécurité avant tout."

Adela vit dans un complexe pour retraités, une "bulle", reconnaît-elle. Mais elle a peur. "Aujourd'hui, je ne porte plus l'étoile de David", dont elle a un pendentif. "Je dis à mes petits-enfants: ne portez pas la kippa dans la rue, vous ne voudriez pas être agressés."

"Je comprends, mais je ne dirais pas ça à mes petits-enfants", réagit Hanna Keselman. "Je ne veux plus vivre de cette façon. Je l'ai fait" durant la guerre. "Ca suffit."

Elle se souvient être retournée en Italie, où son père a été interpellé puis tué et où elle a attendu la fin de la guerre.

Aujourd'hui, "je veux vivre libre et ouverte sur les autres", dit cette femme de 88 ans à la voix douce et au verbe précis.

Hanna n'est pas une oratrice née, mais elle continue à se forcer à intervenir devant des jeunes pour entretenir la mémoire que certains redoutent de voir s'éteindre avec la mort des derniers survivants.

Roman Kent regrette que trop peu, parmi les générations qui ont suivi la sienne, aient repris le flambeau.

"S'ils l'avaient fait, il n'y aurait pas autant de gens qui ne connaîtraient pas l'Holocauste", dit-il.

Une étude de la Claims Conference, l'organisation responsable de la journée des survivants de l'Holocauste, publiée en avril, a notamment montré que la moitié (49%) des "millenials" ne pouvaient citer aucun camp de concentration.

"Je me rends compte que j'ai un impact sur les gens qui ne sont pas juifs parce qu'ils me disent qu'ils n'avaient jamais réalisé tout ce qui se passait" à l'époque, explique Hanna.

"Le problème", dit-elle, "c'est que les gens qui veulent écouter ces histoires ne sont généralement pas ceux qui pourraient être antisémites."



(©AFP / (09 décembre 2018 09h18)

 

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Je ne sais pas trop où le mettre (y a un fil chamboulements dans les médias ?)

< @Tancrède sourcing project>

  • Poursuite de la concentration des médias.

Cet article documente les difficultés de "nouveaux" médias pureplayer US, (Vice, BuzzFeed, Vox) qui seraient en forte difficulté, et prêt à se faire racheter par les méga-corp (AT&T, Time Warner, ou Disney ou 21st Century Fox).
ça ne va pas s'arranger pour la diversité des médias...

https://www.vanityfair.com/news/2018/12/a-generation-of-digital-media-darlings-prepares-for-a-frigid-winter

  • Pendant ce temps là, le Weekly Standard, un magazine conservateur "jeune vétéran" (23 ans d'existence) va bientôt fermer ses portes.
    Il était sur l'étroit créneau des conservateurs anti-trumpiste (en voie de disparition).
    Selon les observateurs, la cause n°1 de la fermeture serait que le propriétaire (le milliardaire conservateur Philip Anschutz) aurait retiré son soutien, et préfère soutenir le National Review (toujours à perte)

https://www.politico.com/magazine/story/2018/12/06/weekly-standard-never-trump-magazine-222766

https://www.washingtonpost.com/opinions/2018/12/07/weekly-standard-may-be-teetering-its-anti-trumpism-is-model-standing-firm-principle/?noredirect=on&amp;utm_term=.35f0fc302b07

 

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Le 05/12/2018 à 04:18, g4lly a dit :

Ouuuuuuuuuuui les martiens :bloblaugh:


Noooooooon !!!!!

51FpTEpnmeL._SX301_BO1,204,203,200_.jpg

(livre que je vous recommande par ailleurs ... il m'a fait passer pour un dingue auprès des 7 autres occupants de mon compartiment de train, lors d'un retour de permission durant mon SN)

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https://warontherocks.com/2018/12/the-historical-profession-is-committing-slow-motion-suicide/ (10 décembre 2018)

Le métier d'historien serait en crise avec deux arguments. Le premier est quantitatif : le nombre d'étudiants qui étudient l'histoire est en déclin en proportion du nombre total d'étudiants : 2% et 1% des étudiants et étudiantes de premier cycle aujourd'hui contre respectivement 5 et 6% en 1960 (j'aimerais bien savoir ce que cela donne en nombres absolus : y a-t-il une baisse nette du nombre d'historiens formés ? Si chaque discipline veut conserver sa "part de marché", alors on ne peut jamais créer de nouvelles disciplines : par exemple il y a un siècle il n'y avait pas d'informatique...)
Le second est qualitatif : l'histoire culturelle et sociale détrône l'histoire militaire et diplomatique.

Bien qu'il soit difficile de prouver l'existence d'un lien de causalité direct, il n'est guère étonnant que l'intérêt des étudiants de premier cycle pour l'histoire se soit effondré au moment même où la discipline a cessé de mettre l'accent sur des sujets qui sont essentiels pour comprendre la politique nationale et internationale. Et ce n'est probablement pas un hasard si, dans ces quelques universités d'élite où l'histoire diplomatique, militaire et politique est encore respectée et enseignée - l'Université Yale vient à l'esprit - les inscriptions dans les départements d'histoire restent relativement stables.

La marginalisation actuelle de ces domaines ne nuit pas seulement aux effectifs d'étudiants inscrits en histoire. Cela nuit à la capacité du pays à faire face à des problèmes urgents.

Modifié par Wallaby
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4 minutes ago, Wallaby said:

https://warontherocks.com/2018/12/the-historical-profession-is-committing-slow-motion-suicide/ (10 décembre 2018)

Le métier d'historien serait en crise avec deux arguments. Le premier est quantitatif : le nombre d'étudiants qui étudient l'histoire est en déclin en proportion du nombre total d'étudiants : 2% et 1% des étudiants et étudiantes de premier cycle aujourd'hui contre respectivement 5 et 6% en 1960 (j'aimerais bien savoir ce que cela donne en nombres absolus : y a-t-il une baisse nette du nombre d'historiens formés ? Si chaque discipline veut conserver sa "part de marché", alors on ne peut jamais créer de nouvelles disciplines : par exemple il y a un siècle il n'y avait pas d'informatique...)
Le second est qualitatif : l'histoire culturelle et sociale détrône l'histoire militaire et diplomatique.

Bien qu'il soit difficile de prouver l'existence d'un lien de causalité direct, il n'est guère étonnant que l'intérêt des étudiants de premier cycle pour l'histoire se soit effondré au moment même où la discipline a cessé de mettre l'accent sur des sujets qui sont essentiels pour comprendre la politique nationale et internationale. Et ce n'est probablement pas un hasard si, dans ces quelques universités d'élite où l'histoire diplomatique, militaire et politique est encore respectée et enseignée - l'Université Yale vient à l'esprit - les inscriptions dans les départements d'histoire restent relativement stables.

La marginalisation actuelle de ces domaines ne nuit pas seulement aux effectifs d'étudiants inscrits en histoire. Cela nuit à la capacité du pays à faire face à des problèmes urgents.

Sur le quantitatif, je ne m'en ferais pas trop: il y a vraisemblablement trop d'historiens formés aujourd'hui aux USA, quand on compare les populations concernées. Dans les années 60, il ne devait pas y avoir plus de 10%d'une classe d'âge qui allait à l'université (probablement un peu moins: j'avais vu quelque chose comme 7% pour l'Angleterre à cette période, aux USA ce devait être un peu plus), contre pas loin de 30% aujourd'hui (et on s'étonne qu'il n'y ait pas assez de ressources et besoin d'un endettement massif, surtout avec en plus l'inflation des coûts en termes réels), dont au moins 1/3 ne trouvera pas d'emploi correspondant à leur niveau d'éducation (inadaptation des diplômes, trop plein de diplômés au regard des besoins....), et une autre proportion  abandonnera en cours de route. Le tout sur une population qui est pas si loin d'avoir doublé (180 millions d'habitants en 1960, 328 aujourdhui). 

Correction après rapid check: je ne sais pas exactement pour une classe d'âge, mais aujourd'hui, environs 35% de la population US a un diplôme d'université, contre autour de 8% dans les années 60. 

Qualitativement, c'est autre chose: tout le monde s'engouffre dans un tas de matières historiques ou à composante "historiques" dont le nom se termine par "studies", (black studies, women's studies....) et qui sont juste des fabriques à activistes hautement idéologisées et sans grande valeur si on considère que l'histoire est une science. Plus encore, la méthodologie de l'enseignement dans les matières historiques a renoncé depuis les années 80 à enseigner ce que les ricains appellent des "survey courses" pour les cursus historiques, cad environs 2 ans où on apprend, outre la méthodologie de l'histoire, l'Histoire elle-même, cad une histoire du monde et d'un maximum d'endroits et de sujets du début à nos jours, la matière de base nécessaire pour avoir la "big picture" à l'arrière du crâne, dans laquelle se grefferont des spécialités ultérieures. J'ai lu pas mal de profs se plaignant vainement de la chose depuis très longtemps, et condamnant l'ignorance crasse d'étudiants de 3ème ou 4ème année, voire plus (l'univ aux USA, c'est d'abord 4 ans d'un bloc -dont 2 pour rattraper un peu de la nullité de l'école- avant de poursuivre en spécialités plus pointues), tant en histoire qu'en géographie. L'école est aussi à blâmer dans ce registre. Mais quand on critique l'ignorance totale de l'histoire géo par les ricains, c'est pas une caricature (même si c'est pas toujours glorieux par chez nous). Mais c'est en tout cas dans ces cursus qu'on trouve des gens idéologisés à mort sur un sujet sans contexte (généralement une histoire ou une autre "d'oppression" d'un groupe désigné) et totalement ignorants sur tout le reste.

 

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Des médecins américains partent en guerre contre la NRA

Publié le jeudi 22 novembre 2018 à 6h03

par Grégory Philipps@gregphil

Aux États-Unis, les médecins partent en guerre contre la NRA, le lobby pro armes. Depuis une dizaine de jours, ils sont de plus en plus nombreux à prendre la parole dans les médias et sur les réseaux sociaux pour dénoncer le problème de santé publique que représente la violence par armes à feux dans ce pays.

https://www.franceinter.fr/monde/medecins-americains-vs-nra

Modifié par zx
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Nouveau départ dans l’équipe Trump avec celui du ministre de l’intérieur

La sortie de Ryan Zinke survient au lendemain de l’annonce de la nomination de son nouveau chef de cabinet par intérim.

https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/15/nouveau-depart-dans-l-equipe-trump-le-ministre-de-l-interieur_5398167_3210.html?xtor=RSS-3208

Citation

Ryan Zinke, ancien militaire et élu du Montana, avait été nommé en décembre 2016 par Donald Trump et confirmé par le Sénat en mars 2017. Agé de 57 ans, il a été mis en cause pour ses dépenses excessives : il avait fait rénover trois grandes portes dans son bureau pour un coût de 75 000 dollars et l’inspecteur général de son département enquêtait sur ses frais de déplacement en jets privés.

 

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Il y a 7 heures, Borisdedante a dit :

Nouveau départ dans l’équipe Trump avec celui du ministre de l’intérieur

La sortie de Ryan Zinke survient au lendemain de l’annonce de la nomination de son nouveau chef de cabinet par intérim.

https://www.lemonde.fr/international/article/2018/12/15/nouveau-depart-dans-l-equipe-trump-le-ministre-de-l-interieur_5398167_3210.html?xtor=RSS-3208

Deux remaniements en 15 jours : joli score. Zinke a encore aux fesses 6 enquêtes pour probité qui courent, sur la quinzaine d'ouvertes.

Le plus étonnant est encore la grosse difficulté qu'a eu Trump pour trouver un remplaçant à son chef de cabinet, un poste clé pourtant.

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http://www.slate.fr/story/137267/montee-populisme-lire-christopher-lasch

La révolte des élites et la trahison de la démocratie de Christopher Lasch, paru en 1994 :

Le résultat de cette scission du haut de l’échelle est que « personne n’a de solution vraisemblable à apporter à ces problèmes inextricables » et qu’on « assiste à des batailles idéologiques furieuses sur des questions annexes ». Dans le même temps, « ceux qui fabriquent l’opinion cultivée » perçoivent les « gens ordinaires » comme « désespérément minables, ringards et provinciaux, […] peu au fait des évolutions du goût ou des modes intellectuelles, […] obnubilés par la littérature de gare, les romans d’amour ou d’action, et abrutis par une surdose de télévision ».

C’est pour cela que le repli des élites sur elles-mêmes finit par provoquer son symétrique dans les classes populaires, à commencer par la classe moyenne déclassée, qui est « devenue l’élément le plus patriote, pour ne pas dire chauvin et militariste, de la société ».

Il estime que « si nous pouvons surmonter les fausses polarisations que suscite aujourd’hui la politique dominée par les questions de sexe et de race, peut-être découvrirons-nous que les divisions réelles restent celles de classes ».

« Une société démocratique ne peut autoriser une accumulation illimitée du capital » [écrit-il dans Le seul et vrai paradis, 1991]. Pour cela, il faut « limiter le champ du marché et le pouvoir des grandes compagnies sans les remplacer pour une bureaucratie étatique centralisée » et rétablir des institutions permettant un vrai débat pluraliste. Lasch perçoit dans ces solutions un moyen de mettre fin à la nostalgie d’un passé idéalisé, au ressentiment et à l’individualisme qui gangrènent notre société.

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Il y a 4 heures, Patrick a dit :

Ça ce sera le clou dans le cercueil...

 

Dans quel cercueil ? Celui de la décence et de la raison ?
Celui-là a vraiment été fermé depuis bien longtemps, ce qui n’empêche pas l’autre d’être toujours là. Donc ça ne changera rien.

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Le mid-term est là les élections sont dans deux ans et POTUS pense à sa réélection; donc on fait rentrer les boys sans se soucier de la situation qu'on en grande partie créée. Aucune cohérence autre que de politique intérieure, aucune continuité dans l'action de l'état, les alliés (Israël, syriens voir la coalition) qui se retrouvent en calebar ...

Inconséquence dramatique et criminelle

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il y a 10 minutes, pascal a dit :

Le mid-term est là les élections sont dans deux ans et POTUS pense à sa réélection; donc on fait rentrer les boys sans se soucier de la situation qu'on en grande partie créée. Aucune cohérence autre que de politique intérieure, aucune continuité dans l'action de l'état, les alliés (Israël, syriens voir la coalition) qui se retrouvent en calebar ...

Inconséquence dramatique et criminelle

 

Bien d’accord.

Mais effectivement les électeurs de Trump s’en fichent, ils ne voient que les morts inutiles au combat et le coût des Opex.

Accessoirement, ils pensent aussi que ce sont des pays de sauvages où la démocratie ne peut finalement pas être mise en oeuvre, donc autant les laisser entre eux.

 

Pour Israel, tant qu’ils continuent d’avoir des armes et le soutien politique des US sur la scène internationale pour toutes leurs exactions, ça ne changera pas grand chose.

 

Concernant l’Afghanistan, je suis (dans une analyse géopolitique « froide »), plutôt d’accord avec un retrait : le pays ne peut être stabilisé, la Chine n’y gagne pas grand chose puisque c’est un point d’entrée vers aucun autre pays sensible, le Pakistan y gagne une possible base arrière, ce qui permettrait aux USA de mettre encore plus la pression sur l’Inde pour un rapprochement militaire fort, et un Afghanistan toujours plus mangé par les extrémistes islamistes sans vrai contrôle redeviendra aussi un vrai problème voire une plaie pour les iraniens à leurs frontières.

Les populations sur place, tout le monde s’en fout, et de même en Syrie.

Et ce retrait US va finalement aussi ouvrir la porte à un fort recul des kurdes, sauf si l’AS décide de les soutenir face aux turcs (ça ne durera pas longtemps).

 

Bref, on est d’accord, c’est du n’importe quoi. Mais ça l’est depuis le début, tout le monde l’a compris, et il est toujours là. Je maintiens donc ma réflexion : qu’ils boivent le calice jusqu’à la lie !

 

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il y a 24 minutes, pascal a dit :

Le mid-term est là les élections sont dans deux ans et POTUS pense à sa réélection; donc on fait rentrer les boys sans se soucier de la situation qu'on en grande partie créée. Aucune cohérence autre que de politique intérieure, aucune continuité dans l'action de l'état, les alliés (Israël, syriens voir la coalition) qui se retrouvent en calebar ...

Inconséquence dramatique et criminelle

oui, tu as raison, m'enfin, c'est la meme chose qu'au Viet Nam...

 

si je ne devais en retenir qu'une chose, ce serait "faut pas aller au combat avec les Americains d'aujourd'hui ; leurs dirigeants sont de veritables girouettes" (cf la frappe americaine en Syrie qui a été annulée au moment où l'on allait tirer missiles, et dans un autre registre, en Afrique, la France fait (bien) le job sans ces alliés capricieux)

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il y a 2 minutes, christophe 38 a dit :

oui, tu as raison, m'enfin, c'est la meme chose qu'au Viet Nam...

 

si je ne devais en retenir qu'une chose, ce serait "faut pas aller au combat avec les Americains d'aujourd'hui ; leurs dirigeants sont de veritables girouettes" (cf la frappe americaine en Syrie qui a été annulée au moment où l'on allait tirer missiles, et dans un autre registre, en Afrique, la France fait (bien) le job sans ces alliés capricieux)

Et ils ne sont pas non plus compétents. Non parce que l’A-stan, la Lybie, la Syrie, et l’Irak précédemment, on ne peut pas vraiment parler de réussites et de succès militaires, quand même...

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il y a une heure, pascal a dit :

Le mid-term est là les élections sont dans deux ans et POTUS pense à sa réélection; donc on fait rentrer les boys sans se soucier de la situation qu'on en grande partie créée. Aucune cohérence autre que de politique intérieure, aucune continuité dans l'action de l'état, les alliés (Israël, syriens voir la coalition) qui se retrouvent en calebar ...

Inconséquence dramatique et criminelle

Peut être même va-t-il avoir du mal à trouver un remplaçant... Je n'ai pas retrouvé la source citée dans un article du Figaro ce matin, mais entre ça et le shutdown annoncé pour demain pour forcer les élus à financer son délire de mur à la frontière avec le Mexique, il pourrait quand même, à la fin, y avoir des conséquences.

«Le carrosse est en train de perdre ses roues», a lâché un élu républicain sur la colline du Capitole.

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Peut être même va-t-il avoir du mal à trouver un remplaçant... Je n'ai pas retrouvé la source citée dans un article du Figaro ce matin, mais entre ça et le shutdown annoncé pour demain pour forcer les élus à financer son délire de mur à la frontière avec le Mexique, il pourrait quand même, à la fin, y avoir des conséquences.

«Le carrosse est en train de perdre ses roues», a lâché un élu républicain sur la colline du Capitole.

D'un autre côté les US viennent de montrer qu'ils sont capable d'abandonner leurs alliés en rase campagne pour assurer leur vente de f-35. Pas sûr que ce soit une si bonne idée.

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