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Le 17/02/2020 à 20:53, Hirondelle a dit :

Sinon, pour @Alexis qui s’est malencontreusement éloigné de sa zone de confort : l’hirondelle est insectivore, mais pour le maquereau, j’ai encore un doute, car d'après certaines gazettes, elle consommerait de la morue :ph34r:

Hein ? Allo ?

... crac crac biiip biiip ...

Flûte je passe dans un tunnel. Bon allez je raccroche :sleep:

Modifié par Alexis
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Un long papier intéressant sur l'importance de l'électorat évangéliste dans la vie politique américaine, la progressive dissociation au cours du 20ème siècle entre fondamentalisme/libéralisme théologique, l'influence grandissante de la lecture messianique et apocalyptique, une logique de victimisation et le développement d'une logique du nous-contre-eux qui structure désormais fortement la vie politique américaine, la manière dont cet électorat a finalement accepté (argent, nerf de la guerre) puis ensuite adhéré à la figure Trump (ayant un discours sur la persécution et le deep-state qui résonne d'une certaine manière avec ce que l'on trouvait chez les évangélistes, ou encore un slogan "great again" qui s'entend également très bien chez cet électorat), etc.

https://www.rollingstone.com/politics/politics-features/christian-right-worships-donald-trump-915381/

PS : le ton est un peu particulier, car l'auteur mentionne beaucoup son parcours personnel, étant née dans un milieu évangéliste et s'en étant distancié. Il y a donc un angle fortement subjectif.

Modifié par Skw
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The US was left alone and humiliated on the world stage as European allies collectively dunked on Trump's 'America First' policy at a major security conference

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Les États-Unis ont été laissés seuls et humiliés sur la scène mondiale alors que les alliés européens ont collectivement découvert la politique "America First" de Trump lors d'une grande conférence sur la sécurité
Sinéad Baker 18 Fév 2020, 12:47

L'approche "America First" du président Donald Trump continue d'isoler les États-Unis de leurs plus proches alliés.
Les dirigeants mondiaux ont rejeté cette approche le week-end dernier lors de la conférence de Munich sur la sécurité, affirmant que les États-Unis rejetaient la communauté internationale.

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a donc tenté de défendre les relations des États-Unis avec l'Europe, mais n'a pas réussi à convaincre de nombreux dirigeants, a rapporté M. Politico.

La conférence avait pour thème l'idée de l'affaiblissement de l'alliance occidentale, laissant les républicains présents "stupéfaits" et sur la défensive, selon M. Politico.
Les tensions montent à nouveau en flèche entre les États-Unis et l'Europe, en particulier le Royaume-Uni, historiquement son plus proche allié.

Lors de la plus grande conférence mondiale sur la sécurité, les États-Unis ont une fois de plus été mis à l'écart de leurs alliés européens, car ils ont rejeté l'approche "America First" du président Donald Trump et ont brossé le portrait d'un pays isolé.

Mais depuis que Trump est devenu président, les États-Unis ont fait pression pour se retirer des accords mondiaux - tels que l'accord de Paris sur le climat - ce qui a créé de nouvelles tensions entre lui et d'autres dirigeants, nations et institutions mondiales, en particulier en Occident.

Ce fossé a longtemps été illustré dans les conférences mondiales, comme le sommet de l'OTAN en décembre, où un groupe de dirigeants mondiaux a semblé se moquer de lui lors d'une fête.

Et lors du sommet de Munich, les dirigeants européens ont utilisé une série de discours publics et de conversations privées pour déplorer le changement d'engagement des États-Unis en tant qu'allié de longue date, ce qui a provoqué une riposte de leur part, a rapporté Politico.

"Sous leur administration actuelle, notre plus proche allié, les États-Unis d'Amérique, rejette le concept même de communauté internationale", a déclaré le président allemand Frank-Walter Steinmeier dans le discours d'ouverture de la conférence.

"Chaque pays, estime-t-il, devrait se protéger lui-même et faire passer ses propres intérêts avant ceux des autres. Comme si le fait que chacun pense à lui-même signifiait que tout le monde est pris en compte", a-t-il déclaré, selon une transcription officielle.

"'Grand à nouveau' - même aux dépens des voisins et des partenaires", a déclaré M. Steinmeier, en référence au slogan de la campagne 2016 de Trump, "Make America Great Again".

Selon Politico, le président français Emmanuel Macron a également déclaré à la conférence que "ce que l'Europe veut n'est pas tout à fait la même chose que les États-Unis".

Il s'est souvent battu avec Trump sur la politique étrangère, en vérifiant publiquement les faits lors du sommet de l'OTAN de décembre et en critiquant la politique syrienne de Trump dans une interview de The Economist en novembre.

Heiko Maas, le ministre allemand des affaires étrangères, a également déclaré à propos du retrait militaire progressif des États-Unis, selon la Deutsche Welle : "Pendant trop longtemps, nous, Européens, avons fermé les yeux sur la réalité inconfortable de ce que signifie pour nous le retrait des États-Unis de l'engagement militaire et des traités internationaux".

Alors que Trump lui-même n'était pas là, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a riposté aux commentaires de Steinmeier et d'autres, les citant avant de dire, selon Politico : "Je suis ici pour vous exposer les faits. Ces déclarations ne reflètent pas la réalité".

Il a également évoqué les contributions des États-Unis aux alliances mondiales et le nombre de voyages qu'il a effectués dans d'autres pays.

"Est-ce une Amérique qui rejette la responsabilité ?" a-t-il déclaré, selon Politico. "Soyons francs : Les USA sont là dehors à se battre pour la souveraineté et nos amis."

Mais la plupart des représentants européens n'ont pas apprécié la réfutation de Pompeo et ont estimé que son discours était destiné à apaiser Trump plutôt que les dirigeants internationaux présents dans la salle, a rapporté Politico.

Les républicains pensent que l'événement était centré sur l'attaque des États-Unis
Cet événement de trois jours, qui réunit des dirigeants mondiaux, des chefs militaires et des PDG et qui peut même être considéré comme plus important que le Forum économique mondial de Davos, en Suisse, s'est terminé dimanche.

Il s'agissait d'un événement mondial, avec cette année des discours de dirigeants et de ministres des affaires étrangères de pays comme l'Azerbaïdjan, la Chine, l'Inde et l'Iran, ainsi que du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg.

Mais cette année, l'accent a été mis sur les alliances occidentales.

Le thème de la conférence de cette année était "l'inquiétude", ou ce que les organisateurs ont appelé "un sentiment généralisé de malaise et d'agitation face à l'incertitude croissante quant à la finalité durable de l'Occident".

Selon Politico, ce titre a frustré les républicains - les membres du parti de Trump - qui y voyaient un coup porté aux États-Unis et l'idée qu'ils s'éloignaient de leur rôle traditionnel de leader.

Mike Turner, un membre républicain du Congrès de l'Ohio qui participe depuis longtemps à la conférence, a déclaré à Politico qu'il était "un peu déconcerté par le ton" et par la façon dont il estimait que les États-Unis devaient défendre leur engagement envers l'Europe.

La présence de la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, à la conférence, et une citation du candidat démocrate à la présidence, Joe Biden, sur la page principale du site web de la conférence, ont également suggéré une appréciation européenne des démocrates plutôt que des républicains.


(La citation de Biden disait : "Comme aucun autre forum mondial, Munich met en relation les dirigeants européens et la réflexion avec leurs pairs du monde entier").

Et l'année dernière, lorsque le vice-président américain Mike Pence a apporté les salutations de Trump à la conférence, il a été accueilli par plusieurs secondes de silence. Les membres de la conférence ont alors également critiqué ouvertement le président.

M. Trump a fait campagne en partie sur l'idée de changer le rôle de l'Amérique sur la scène mondiale, et les relations entre lui et les autres dirigeants mondiaux sont tendues depuis qu'il est entré en fonction.

Les tensions s'exacerbent également entre les États-Unis et le Royaume-Uni - deux pays qui vantent depuis longtemps leur "relation spéciale" - en particulier depuis que la Grande-Bretagne a décidé de conclure un accord 5G avec la société de télécommunications chinoise Huawei contre les préoccupations des États-Unis en matière de sécurité, dans ce que certains ont considéré comme un signe du déclin de l'influence américaine.

Modifié par Picdelamirand-oil
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13 minutes ago, Tancrède said:

Je ne sais pas dans quelle mesure AsiaTimes est sous influence de Pékin, ou s'il s'agit plus d'un pur "revanchisme" historique, mais voilà un angle de vue quelque peu... Différent, sur cette conférence:

https://asiatimes.com/2020/02/munich-summit-illustrates-east-west-divide/

 

Le lien ne mene nulle part ... la version ne cache dans gogol non plus ...

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@g4lly Pas de problème de mon côté. J'ai bien accès à l'article  :

Citation

Munich summit illustrates East-West Divide

China tops Pentagon’s 'threats' followed by Russia, 'rogue states' Iran and North Korea and 'extremist group

by Pepe Escobar February 19, 2020

muenchen-scaled-e1582101148459.jpg?zoom=

(L-R) South Korea's Foreign Minister Kang Kyung-wha, US Secretary of State Mike Pompeo and Japan's Foreign Minister Toshimitsu Motegi pose during a trilateral meeting during the 56th Munich Security Conference on February 15, 2020. Photo: AFP / Andrew Caballero Reynolds / pool

Few postmodern political pantomimes have been more revealing than the hundreds of so-called “international decision makers,” mostly Western, waxing lyrical, disgusted or nostalgic over “Westlessness” at the Munich Security Conference. 

“Westlessness” sounds like one of those constipated concepts issued from a post-party bad hangover at the Rive Gauche during the 1970s. In theory (but not French Theory) Westlessness in the age of Whatsapp should mean a deficit of multiparty action to address the most pressing threats to the “international order” – or (dis)order – as nationalism, derided as a narrow-minded populist wave, prevails.  

Yet what Munich actually unveiled was some deep – Western – longing for those effervescent days of humanitarian imperialism, with nationalism in all its strands being cast as the villain impeding the relentless advance of profitable, neocolonial Forever Wars. 

As much as the MSC organizers – a hefty Atlanticist bunch – tried to spin the discussions as emphasizing the need for multilateralism, a basket case of ills ranging from uncontrolled migration to “brain dead” NATO got billed as a direct consequence of “the rise of an illiberal and nationalist camp within the Western world.”As if this were a rampage perpetrated by an all-powerful Hydra featuring Bannon-Bolsonaro-Orban heads.  

Far from those West-is-More heads in Munich is the courage to admit that assorted nationalist counter-coups also qualify as blowback for the relentless Western plunder of the Global South via wars – hot, cold, financial, corporate-exploitative. 

For what it is worth, here’s the MSC report : https://securityconference.org/assets/user_upload/MunichSecurityReport2020.pdf. Only two sentences would be enough to give away the MSC game: “In the post-Cold War era, Western-led coalitions were free to intervene almost anywhere. Most of the time, there was support in the UN Security Council, and whenever a military intervention was launched, the West enjoyed almost uncontested freedom of military movement.”

There you go. Those were the days when NATO, with full impunity, could bomb Serbia, miserably lose a war on Afghanistan, turn Libya into a militia hell and plot myriad interventions across the Global South. And of course none of that had any connection whatsoever with the bombed and the invaded being forced into becoming refugees in Europe.

West is more

In Munich, South Korean Foreign Minister Kang Kyung-wha got closer to the point when she said she found “Westlessness” quite insular as a theme. She made sure to stress that multilateralism is very much an Asian feature, expanding on the theme of ASEAN centrality.

Russian Foreign Minister Sergey Lavrov, with his customary finesse, was sharper, noting how “the structure of the Cold War rivalry is being recreated” in Europe. Lavrov was a prodigy of euphemism when he noted how “escalating tensions, NATO’s military infrastructure advancing to the East, exercises of unprecedented scope near the Russian borders, the pumping of defense budgets beyond measure – all this generates unpredictability.”

Yet it was Chinese State Councilor and Foreign Minister Wang Yi who really got to the  heart of the matter. While stressing that “strengthening global governance and international coordination is urgent right now,” Wang said, “We need to get rid of the division of the East and the West and go beyond the difference between the South and the North, in a bid to build a community with a shared future for mankind.”

“Community with a shared future” may be standard Beijing terminology, but it does carry a profound meaning as it embodies the Chinese concept of multilateralism as meaning no single state has priority and all nations share the same rights.

Wang went farther: The West – with or without Westlessness– should get rid of its subconscious mentality of civilization supremacy; give up its bias against China; and “accept and welcome the development and revitalization of a nation from the East with a system different from that of the West.” Wang is a sophisticated enough diplomat to know this is not going to happen.

Wang also could not fail to raise the Westlessness crowd’s eyebrows to alarming heights when he stressed, once again, that the Russia-China strategic partnership will be deepened – alongside exploring “ways of peaceful coexistence” with the US and deeper cooperation with Europe.

What to expect from the so-called “system leader” in Munich was quite predictable. And it was delivered, true to script, by current Pentagon head Mark Esper, yet another Washington revolving door practitioner.

21st century threat

All Pentagon talking points were on display. China is nothing but a rising threat to the world order – as in “order” dictated by Washington. China steals Western know-how; intimidates all its smaller and weaker neighbors; seeks an “advantage by any means and at any cost.”

As if any reminder to this well-informed audience was needed, China was once again placed at the top of the Pentagon’s “threats,” followed by Russia, “rogue states” Iran and North Korea, and “extremist groups.” No one asked whether al-Qaeda in Syria is part of the list.

The “Communist Party and its associated organs, including the People’s Liberation Army,” were accused of “increasingly operating in theaters outside China’s borders, including in Europe.” Everyone knows only one “indispensable nation” is self-authorized to operate “in theaters outside its borders” to bomb others into democracy.

No wonder Wang was forced to qualify all of the above as “lies”: “The root cause of all these problems and issues is that the US does not want to see the rapid development and rejuvenation of China, and still less would they want to accept the success of a socialist country.”

So in the end Munich did disintegrate into the catfight that will dominate the rest of the century. With Europe de facto irrelevant and the EU subordinated to NATO’s designs, Westlessness is indeed just an empty, constipated concept: all reality is conditioned by the toxic dynamics of China ascension and US decline.

The irrepressible Maria Zakharova once again nailed it: “They spoke about that country [China] as a threat to entire humankind. They said that China’s policy is the treat of the 21st century. I have a feeling that we are witnessing, through the speeches delivered at the Munich conference in particular, the revival of new colonial approaches, as though the West no longer thinks it shameful to reincarnate the spirit of colonialism by means of dividing people, nations and countries.”

An absolute highlight of the MSC was when diplomat Fu Ying, the chairperson on foreign affairs for the National People’s Congress, reduced US House Speaker Nancy Pelosi to dust with a simple question: “Do you really think the democratic system is so fragile” that it can be threatened by Huawei?

Note : je n'ai pas reproduit tous les liens insérés dans l'article original.

 

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4 minutes ago, Tancrède said:

:blink:??? Il marche pour moi. Y compris dans une recherche Google. 

Bizarre ... en changeant de "localisation" je le trouve ...

Quote

Munich summit illustrates East-West Divide

Few postmodern political pantomimes have been more revealing than the hundreds of so-called “international decision makers,” mostly Western, waxing lyrical, disgusted or nostalgic over “Westlessness” at the Munich Security Conference. 

Few postmodern political pantomimes have been more revealing than the hundreds of so-called “international decision makers,” mostly Western, waxing lyrical, disgusted or nostalgic over “Westlessness” at the Munich Security Conference. 

“Westlessness” sounds like one of those constipated concepts issued from a post-party bad hangover at the Rive Gauche during the 1970s. In theory (but not French Theory) Westlessness in the age of Whatsapp should mean a deficit of multiparty action to address the most pressing threats to the “international order” – or (dis)order – as nationalism, derided as a narrow-minded populist wave, prevails.  

Yet what Munich actually unveiled was some deep – Western – longing for those effervescent days of humanitarian imperialism, with nationalism in all its strands being cast as the villain impeding the relentless advance of profitable, neocolonial Forever Wars. 

As much as the MSC organizers – a hefty Atlanticist bunch – tried to spin the discussions as emphasizing the need for multilateralism, a basket case of ills ranging from uncontrolled migration to “brain dead” NATO got billed as a direct consequence of “the rise of an illiberal and nationalist camp within the Western world.”As if this were a rampage perpetrated by an all-powerful Hydra featuring Bannon-Bolsonaro-Orban heads.  

Far from those West-is-More heads in Munich is the courage to admit that assorted nationalist counter-coups also qualify as blowback for the relentless Western plunder of the Global South via wars – hot, cold, financial, corporate-exploitative. 

For what it is worth, here’s the MSC report. Only two sentences would be enough to give away the MSC game: “In the post-Cold War era, Western-led coalitions were free to intervene almost anywhere. Most of the time, there was support in the UN Security Council, and whenever a military intervention was launched, the West enjoyed almost uncontested freedom of military movement.”

There you go. Those were the days when NATO, with full impunity, could bomb Serbia, miserably lose a war on Afghanistan, turn Libya into a militia hell and plot myriad interventions across the Global South. And of course none of that had any connection whatsoever with the bombed and the invaded being forced into becoming refugees in Europe.

West is more

In Munich, South Korean Foreign Minister Kang Kyung-wha got closer to the point when she said she found “Westlessness” quite insular as a theme. She made sure to stress that multilateralism is very much an Asian feature, expanding on the theme of ASEAN centrality.

Russian Foreign Minister Sergey Lavrov, with his customary finesse, was sharper, noting how “the structure of the Cold War rivalry is being recreated” in Europe. Lavrov was a prodigy of euphemism when he noted how “escalating tensions, NATO’s military infrastructure advancing to the East, exercises of unprecedented scope near the Russian borders, the pumping of defense budgets beyond measure – all this generates unpredictability.”

Yet it was Chinese State Councilor and Foreign Minister Wang Yi who really got to the  heart of the matter. While stressing that “strengthening global governance and international coordination is urgent right now,” Wang said, “We need to get rid of the division of the East and the West and go beyond the difference between the South and the North, in a bid to build a community with a shared future for mankind.”

“Community with a shared future” may be standard Beijing terminology, but it does carry a profound meaning as it embodies the Chinese concept of multilateralism as meaning no single state has priority and all nations share the same rights.

Wang went farther: The West – with or without Westlessness– should get rid of its subconscious mentality of civilization supremacy; give up its bias against China; and “accept and welcome the development and revitalization of a nation from the East with a system different from that of the West.” Wang is a sophisticated enough diplomat to know this is not going to happen.

Wang also could not fail to raise the Westlessness crowd’s eyebrows to alarming heights when he stressed, once again, that the Russia-China strategic partnership will be deepened – alongside exploring “ways of peaceful coexistence” with the US and deeper cooperation with Europe.

What to expect from the so-called “system leader” in Munich was quite predictable. And it was delivered, true to script, by current Pentagon head Mark Esper, yet another Washington revolving door practitioner.

21st century threat

All Pentagon talking points were on display. China is nothing but a rising threat to the world order – as in “order” dictated by Washington. China steals Western know-how; intimidates all its smaller and weaker neighbors; seeks an “advantage by any means and at any cost.”

As if any reminder to this well-informed audience was needed, China was once again placed at the top of the Pentagon’s “threats,” followed by Russia, “rogue states” Iran and North Korea, and “extremist groups.” No one asked whether al-Qaeda in Syria is part of the list.

The “Communist Party and its associated organs, including the People’s Liberation Army,” were accused of “increasingly operating in theaters outside China’s borders, including in Europe.” Everyone knows only one “indispensable nation” is self-authorized to operate “in theaters outside its borders” to bomb others into democracy.

No wonder Wang was forced to qualify all of the above as “lies”: “The root cause of all these problems and issues is that the US does not want to see the rapid development and rejuvenation of China, and still less would they want to accept the success of a socialist country.”

So in the end Munich did disintegrate into the catfight that will dominate the rest of the century. With Europe de facto irrelevant and the EU subordinated to NATO’s designs, Westlessness is indeed just an empty, constipated concept: all reality is conditioned by the toxic dynamics of China ascension and US decline.

The irrepressible Maria Zakharova once again nailed it: “They spoke about that country [China] as a threat to entire humankind. They said that China’s policy is the treat of the 21st century. I have a feeling that we are witnessing, through the speeches delivered at the Munich conference in particular, the revival of new colonial approaches, as though the West no longer thinks it shameful to reincarnate the spirit of colonialism by means of dividing people, nations and countries.”

An absolute highlight of the MSC was when diplomat Fu Ying, the chairperson on foreign affairs for the National People’s Congress, reduced US House Speaker Nancy Pelosi to dust with a simple question: “Do you really think the democratic system is so fragile” that it can be threatened by Huawei?

 

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13 minutes ago, Skw said:

J'ai quelquefois eu du mal à déterminer si c'était plutôt du militantisme ou un fond de commerce.

Les deux: c'est le business model des contenus de presse de notre époque (avec des proportions variables entre militantisme et sensationalisme/putaclicage/confirmation des biais pour pure raison commerciale et conformation à l'agenda militanto-mercantile édicté "en haut"), la seule différence entre les titres étant le degré de subtilité dans l'implémentation. 

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Le Monde / L’ambassadeur à Berlin nommé directeur du renseignement américain par Donald Trump

https://www.lemonde.fr/international/article/2020/02/20/l-ambassadeur-a-berlin-nomme-directeur-du-renseignement-americain-par-donald-trump_6030147_3210.html

"Richard Grenell est un proche du président américain. Il s’était fait remarquer par ses critiques peu diplomatiques envers l’Allemagne, et devra encore être confirmé par le Sénat."

On se demandait pourquoi Trump l'avait contacté depuis AF One au sujet de Huawei et de la 5G en lieu et place de l'ambassadeur britannique logiquement plus concerné. 

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il y a 34 minutes, Rufus Shinra a dit :

Un idéologue incompétent à la tête du renseignement ? On peut s'assurer donc que :

1) Leurs partenaires internationaux coopéreront beaucoup moins avec les SR US ;

2) Trump obtiendra encore moins d'informations utiles pour une prise de décision rationnelle.

Tout cela n'est pas bien grave. L'important est que le Président puisse bénéficier du confort de pouvoir compter sur un BOO.

Un Béni Oui Oui.

Qui se soucie de sa compétence, ou de son expérience du Renseignement - à peu près équivalente à mon expérience de la pâtisserie ?

Et puis, il présente bien ! Alors ?

shutterstock_1086609374-e1528231807925.j

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@Rufus Shinra, @Alexis, il semble avoir payer son franc-parler.

Citation

"Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a fréquemment ignoré l’avis de son ancien chef des services de renseignement, Dan Coats, et l’a tenu à l’écart de certains dossiers, notamment des relations avec la Russie.

Ce dernier avait notamment désapprouvé publiquement la décision de Donald Trump d’avoir un entretien à huis clos avec Vladimir Poutine à Helsinki en juillet 2018. Les deux dirigeants étaient accompagnés seulement de leurs interprètes. M. Coats a quitté ses fonctions en août 2019 après deux ans à son poste"

Je me demande dans quelle mesure le renseignement US ne lui fera pas payer un jour cette nomination en "omettant" de faire remonter l'embûche "qu'il n'a pas vu passer". Le directeur pourra toujours gueuler comme un putois, trop tard et sa place en jeu...

On a vu chez nous ou ailleurs des pouvoirs politiques alternants conserver les directeurs en place loin de toute idéologie, parce que compétents et structurants (l'inverse est vrai aussi) 

On est d'accord dans une démocratie, le renseignement rends des comptes et le pouvoir discrétionnaire des nominations va avec, il ne doit pas gêner le pouvoir politique. Mais à charger la mule, arrive qu'elle botte ou joue la mule...

Citation

 

 

Modifié par Phacochère
Ortho, syntaxe, pas sens
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Il y a 8 heures, Rufus Shinra a dit :

2) Trump obtiendra encore moins d'informations utiles pour une prise de décision rationnelle.

Rufus, des fois je te trouve bien naîf : pour aider à la prise de décision, que peut faire de mieux un organisme de renseignement alors que FoxNews a de si great journalistes ?

Modifié par rendbo
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Figaro / Washington a perdu la trace de 715 millions de dollars d'armes en Syrie

[Dans la série: put..., oû j'ai foutu mon flingue ? :wacko:

https://www.lefigaro.fr/international/washington-a-perdu-la-trace-de-715-millions-de-dollars-d-armes-en-syrie-20200220

Un rapport du département de la Défense estime que des milliers d'armes fournies par les États-Unis à leurs alliés sont "vulnérables à la perte ou au vol". 

"les résultats d'un audit accablant qui révèle que le gouvernement américain n'avait pas «rendu compte», d'un point de vue comptable, de 715,8 millions de dollars d'armes allouées à leurs partenaires en Syrie dans le cadre de la lutte contre Daech..." 

"«Sans registres de compte précis (...), le personnel (...) pourrait avoir commandé du matériel (...) déjà en stock, ce qui risque de représenter des dépenses inutiles (...) et de surcharger l'entrepôt [situé] au Koweït», peut-on lire dans le rapport de l'Inspecteur général du Département de la Défense... "

"... En plus du problème de coûteux doublons en matière d’équipements, l'audit recense au moins un cas où du personnel du 1er Commandement logistique «a entreposé des armes à l'extérieur dans des conteneurs d'expédition en métal, exposant l'équipement à des éléments environnementaux difficiles, tels que la chaleur et l'humidité». Près de 4100 armes, dont des lance-grenades et des mitrailleuses, auraient ainsi été laissées dans ces conteneurs, relate le magazine Newsweek .

"... Plus grave, cette mauvaise gestion laisse «des milliers» d'armes et d'autres engins «vulnérables à la perte ou au vol», note le rapport. L'inspection générale ne déclare pas que certaines d'entre elles auraient pu tomber dans des mains ennemies tout en précisant qu'elle n'avait pas pu «déterminer si des articles avaient été perdus ou volés, [l'absence de comptabilité] pouvant retarder l'ouverture d'une enquête. " 

rapport:  https://www.dodig.mil/reports.html/Article/2085916/audit-of-the-dods-accountability-of-counter-islamic-state-of-iraq-and-syria-tra/

Modifié par Phacochère
Mise en forme
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il y a une heure, Phacochère a dit :

Figaro / Washington a perdu la trace de 715 millions de dollars d'armes en Syrie

[Dans la série: put..., oû j'ai foutu mon flingue ? :wacko:

https://www.lefigaro.fr/international/washington-a-perdu-la-trace-de-715-millions-de-dollars-d-armes-en-syrie-20200220

Un rapport du département de la Défense estime que des milliers d'armes fournies par les États-Unis à leurs alliés sont "vulnérables à la perte ou au vol". 

"les résultats d'un audit accablant qui révèle que le gouvernement américain n'avait pas «rendu compte», d'un point de vue comptable, de 715,8 millions de dollars d'armes allouées à leurs partenaires en Syrie dans le cadre de la lutte contre Daech..." 

"«Sans registres de compte précis (...), le personnel (...) pourrait avoir commandé du matériel (...) déjà en stock, ce qui risque de représenter des dépenses inutiles (...) et de surcharger l'entrepôt [situé] au Koweït», peut-on lire dans le rapport de l'Inspecteur général du Département de la Défense... "

"... En plus du problème de coûteux doublons en matière d’équipements, l'audit recense au moins un cas où du personnel du 1er Commandement logistique «a entreposé des armes à l'extérieur dans des conteneurs d'expédition en métal, exposant l'équipement à des éléments environnementaux difficiles, tels que la chaleur et l'humidité». Près de 4100 armes, dont des lance-grenades et des mitrailleuses, auraient ainsi été laissées dans ces conteneurs, relate le magazine Newsweek .

"... Plus grave, cette mauvaise gestion laisse «des milliers» d'armes et d'autres engins «vulnérables à la perte ou au vol», note le rapport. L'inspection générale ne déclare pas que certaines d'entre elles auraient pu tomber dans des mains ennemies tout en précisant qu'elle n'avait pas pu «déterminer si des articles avaient été perdus ou volés, [l'absence de comptabilité] pouvant retarder l'ouverture d'une enquête. " 

rapport:  https://www.dodig.mil/reports.html/Article/2085916/audit-of-the-dods-accountability-of-counter-islamic-state-of-iraq-and-syria-tra/

Tient ça faisait longtemps :rolleyes:

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Il y a 10 heures, Phacochère a dit :

@Rufus Shinra, @Alexis, il semble avoir payer son franc-parler.

Je me demande dans quelle mesure le renseignement US ne lui fera pas payer un jour cette nomination en "omettant" de faire remonter l'embûche "qu'il n'a pas vu passer". Le directeur pourra toujours gueuler comme un putois, trop tard et sa place en jeu...

On a vu chez nous ou ailleurs des pouvoirs politiques alternants conserver les directeurs en place loin de toute idéologie, parce que compétents et structurants (l'inverse est vrai aussi) 

On est d'accord dans une démocratie, le renseignement rends des comptes et le pouvoir discrétionnaire des nominations va avec, il ne doit pas gêner le pouvoir politique. Mais à charger la mule, arrive qu'elle botte ou joue la mule...

Je ne suis pas persuadé que les gens des SR US en aient les moyens.

Ca fait déjà deux ans qu'ils sous la coupe de hacks tous dévoués au Donald et à qui le mène par la barbichette. On a vu à plusieurs reprises à quel point le légalisme était quasi-inopérant face à un Trump persuadé de disposer des pleins pouvoirs, et le revendiquant, avec le soutien de son parti : Mueller, impeachment... et puis il continue de purger pas mal : ambassadeurs, diplomates, experts scientifiques, hauts gradés, cadres des services (McCabe...). Des messages personnels bénins de cadres du FBI ont été déballés sur la place publique pour les faire taire, ils font la chasse au lanceurs d'alertes.

L'intervention ouverte dans les affaires judiciaires et la série de pardons va produire toute une population de criminels qui lui seront redevables.

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Si jje comprends bien il s'agit de mauvaise gestion (et donc possiblement une partie à pu disparaître) et de stockage inapproprié,  pas de perte confirmée. Et s'agissant des fournitures aux partenaires en Syrie ces armements seraient plutôt chez les FDS à mon sens, probablement lors des diverses évacuations dans l'urgence de sites...

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Il y a 2 heures, gustave a dit :

Si jje comprends bien il s'agit de mauvaise gestion (et donc possiblement une partie à pu disparaître) et de stockage inapproprié,  pas de perte confirmée. Et s'agissant des fournitures aux partenaires en Syrie ces armements seraient plutôt chez les FDS à mon sens, probablement lors des diverses évacuations dans l'urgence de sites...

Ouais si c'est pas une opération de la CIA dont on ne voit que la part emerger de l'iceberg. Parce que les "armes qui disparaissent" j'ai un peu de mal avec ce genre d'incompétence répéter.

Modifié par nemo
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