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il y a 6 minutes, Héliphas a dit :

C'est quoi cette zone détente ?

http://www.air-defense.net/forum/69-détente/

On a tous à un moment une "koneuries" à dire, ça permet d'éviter (théoriquement) de polluer de HS les file plus sérieux, tout en se défoulant, un peu. Peut-être qu'avant de cliquer, nous devrions plus souvent nous demander si le post que nous nous apprêtons à envoyer n'a pas plutôt sa place là-bas; et j'insiste: le rire, surtout en ces temps troublés, n'a rien de déshonorant.

A+/Yankev

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https://www.politico.com/newsletters/politico-nightly/2020/11/04/trumps-losing-he-also-won-again-490810

"Il rend incroyablement facile d'être pour ou contre lui", a déclaré Sam Solovey, un concurrent de la première saison de "The Apprentice". "Il nous réduit à ces divisions."

"Lincoln était adapté à son époque, Washington était adapté à son époque, et Donald Trump, qui ne mérite pas d'être dans la même phrase que ces deux personnes, était adapté à son époque", a déclaré le biographe de Trump, Tim O'Brien. "Et c'est ce que nous devons comprendre. Il est notre reflet".

"Nous nous sommes tellement éloignés les uns des autres", a déclaré Miles Taylor, ancien membre de l'administration de Trump (et non plus "Anonyme"). "Je veux dire que Washington D.C. n'est pas brisé - le peuple américain est brisé."

Wall Street aime ce résultat (les détails à venir, mais qui s'en soucie) ; le Dow a clôturé en hausse de 367 points aujourd'hui. The Street sait que l'économie va recevoir son stimulus qui ne va pas faire un trou aussi grand dans les finances publiques que ce que Pelosi a en tête. Les impôts n'augmenteront pas, certainement pas autant que ce que l'on craint avec un Washington complètement bleu [démocrate]. Et la secrétaire au Trésor Elizabeth Warren est un cauchemar qui s'estompe, tout comme toute attaque réglementaire contre les gros bonnets américains.

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on faisait des blagues sur l'Afrique qui envoit des observateurs.

Vu d’Afrique.

Les États-Unis seraient-ils eux aussi un “pays de merde” ?

Burkina Faso

Le Pays - Ouagadougou

Publié le 05/11/2020 - 13:40

 

En 2018, Donald Trump avait qualifié un certain nombre de pays, dont les États africains, de “pays de merde”. Mais au vu de son attitude peu démocratique lors de la présidentielle américaine – au cours de laquelle il s’est empressé de revendiquer la victoire et de dénoncer des fraudes –, l’on est en droit de se demander s’il n’est pas du même acabit que les dirigeants de ces pays qu’il méprise, s’amuse ce journal burkinabé.

De Joe Biden ou de Donald Trump, les Américains, qui étaient appelés aux urnes le 3 novembre dernier, attendent de savoir qui sera le 46e président des États-Unis. Une élection qui intéresse aussi au plus haut point les Africains, curieux de savoir si Donald Trump, connu pour son manque d’intérêt, à la limite du mépris, pour le continent noir, où il n’a même pas daigné mettre les pieds une seule fois en quatre ans, pourra se succéder à lui-même.

C’est donc naturellement qu’en Afrique, comme un peu partout dans le monde, la tension monte durant l’attente des résultats. Car, s’il n’est pas exclu que le milliardaire compte encore des sympathisants sur le continent noir, il y a des raisons de croire que, dans leur grande majorité, le cœur des Africains bat pour Joe Biden, ancien vice-président du seul président noir de l’histoire des États-Unis.

 

République bananière

En qualifiant leurs États de “pays de merde”, Donald Trump a contribué à s’aliéner la sympathie de bien des Africains. Cela dit, vu d’Afrique, l’un des faits majeurs de cette présidentielle est qu’avant même la fin du dépouillement, le président américain sortant s’est autoproclamé vainqueur, dénonçant au passage des tentatives de fraude, et a menacé de saisir la Cour suprême pour arrêter le décompte des résultats.

De quoi rappeler les républiques bananières, où la contestation systématique et les dénonciations de fraudes sont la marque déposée des élections en Afrique. Sauf que, dans ce cas d’espèce, ce n’est pas le candidat de l’opposition, comme c’est généralement le cas sous nos tropiques, qui crie à la fraude, mais bien le président sortant. On croit rêver, et pourtant c’est la triste réalité.

 

Risque de violences

Donald Trump va-t-il faire de son pays un “pays de merde” ? Il présente bien des points de similitude avec tous ces dirigeants africains qui se comportent en “président fondateur” [expression ironique employée en Afrique pour qualifier les autocrates]. On se demande quel genre de démocrate est Donald Trump, avec un tel comportement, qui ne met pas son pays à l’abri d’une crise.

À lire aussi Vu d’Europe. Désormais, l’Amérique fait pitié

En tout état de cause, il faut souhaiter qu’au sortir de cette présidentielle 2020, qui s’annonce indécise jusqu’au bout, cela ne donne pas lieu à des violences, dont la menace est loin d’être écartée. Cela ne pourrait qu’écorner l’image de la plus grande démocratie du monde, et celle de Donald Trump avec.

 

https://www.courrierinternational.com/article/vu-dafrique-les-etats-unis-seraient-ils-eux-aussi-un-pays-de-merde?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1604580169&fbclid=IwAR33QB-CUW8U3lwuteQB_W4-Pv2Tha6e-qjz8bV4G98VgUjZNxCqdPlmyX0

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On 11/5/2020 at 12:04 PM, Shorr kan said:

 

 Ce qui démontre le caractère bancal de la catégorie "latino".

 

Les catégories censitaires ethnoraciales aux USA sont complètement absurdes, mais le discours politique et médiatique, surtout celui des dernières décennies, s'est en grande partie construit dessus, au point de l'imposer dans nombre de modes de pensée, au détriment de facteurs plus pertinents (notamment les catégories de revenus/la classe sociale -Ce qui était en partie le but, pour de bonnes et mauvaises raisons- la géographie physique et humaine, le type d'habitat et de milieu socioprofessionnel, le niveau de pratique religieuse...) qui sont presque inexistants au-delà d'un niveau très superficiel dans les façons de penser et discuter politiquement et culturellement. 

Ainsi, il faut de plus en plus différencier les "afro américains" (au point que de nouveaux termes sont pour ainsi dire à l'essai, afin de mieux spécifier les Américains noirs "historiques" descendants d'esclaves) des "noirs", qui incluent désormais une conséquente portion de noirs latinos, mais surtout de migrants de fraîche date venus d'Afrique et des caraïbes, qui ne rencontrent aucun des problèmes disproportionnellement présents dans la minorité noire "historique": ces migrants sont plus riches que la moyenne (y compris des blancs: les Nigérians, en particulier, sont tout en haut de la pyramide), plus éduqués (et très à cheval dessus), avec des cellules familiales intactes, fortement communautaires (= systèmes de soutien mutuel) et contraignantes/disciplinées. 

De même, les "latinos", "hispaniques" (voire le terme débile de "LatinX" qui est utilisé partout dans les médias et médias sociaux mais l'est par même pas 1 à 1,5% de la population hispanophone), sont une catégorie tout aussi absurde, tant les comportements et profils sont diversifiés sur tous les plans. Statut migratoire, distance à la date de migration de la famille (en années, en générations), pays d'origine, ethnie, CSP, lieu d'implantation, niveau d'organisation communautaire.... Induisent par trop de différences. Et quand on parle des Cubains et Vénézuéliens, entre autres, on parle de groupes qui auront une réaction épidermique si quelqu'un murmure des mots comme "social démocratie" ou "socialisme". Les Mexicains d'immigration récente (30 dernières années environs) sont, à tout prendre, le groupe le plus à part dans l'ensemble qu'on appelle "latinos".  Et ce sont les représentations de ce groupe/méta-groupe qui sont utilisées dans le discours ambiant (médias, universités, stéréotypes, discours de campagne, surtout démocrates) pour peindre le vaste ensemble sud et centre-américain. 

Les "blancs" eux-mêmes sont absurdement appelés ainsi comme s'ils représentaient un ensemble monolithique ou cohérent, qualifiable par des éléments de discours qui renvoient essentiellement à la façon dont une certaine portion de la population WASP se présentait, et/ou était perçue, il y a maintenant de nombreuses décennies. 

C'est essentiellement une façon de voir qui est au-delà du simplisme (aidé par le système administratif), et surtout aussi essentialiste que déterministe, ce que les universités (et donc les gens qu'elles forment, donc les médias et les politiques) encouragent maintenant au-delà de l'absurde. Mais, et c'est surtout vrai dans la population noire "indigène", cette représentation du pays, et d'une certaine façon du monde, a un certain degré de pénétration, dont l'un des effets majeurs est, avec des facteurs endogènes (dans la façon dont l'électorat noir s'est organisé et a fonctionné ces dernières décennies), de très fortement contingenter des pans significatifs de la population, complètement imprégné de telles trames narratives. Le niveau de racisme et d'entrisme (qu'on n'a pas le droit d'appeler racisme, si ça vient pas de "blancs") dans la population noire "historique" est de loin le plus élevé (si bien que dès qu'on a des sondages par groupe ethnique, tous désignent les noirs comme les plus racistes et antisémites aux USA), reflet d'un certain enfermement qui, par des circonstances uniques au pays, les a conduit a faire, littéralement, de leur couleur de peau (et de ce qui va avec) une opinion politique, voire une quasi-religion. Tout n'y est pas monobloc, évidemment, et par bien des aspects, cette emprise a des craquelures (comme, apparemment, l'élection vient de le prouver partiellement), mais c'est encore très puissant, et sans doute appelé à le rester encore un moment, surtout avec le niveau d'encouragement que cela reçoit, non plus seulement via des institutions plus limitées, mais aussi par l'explosion d'une sphère médiatique plus ou moins dédiée à la chose, et à un récit assujetti à cette façon de voir sur presque tous les autres médias. Je viens de lire quelques tweets de personnalités noires commentant l'élection: si un blanc disait un dixième de ce qui s'y dit, il pourrait légitimement être qualifié d'aspirant nazi. Mais comme ce sont des noirs américains, c'est appelé "antiracisme" et considéré comme vérité transcendante.

Amusant aussi de voir, un détail parmi d'autres, la différence de réaction à un film comme Black Panther, qui est essentiellement une vision très américanocentriste et, pour ainsi dire "colonialiste" de l'Afrique, entre les noirs américains (pour qui c'est l'oeuvre la plus conséquente de l'Histoire) et les Africains (où, parfois après une période -souvent sponsorisée par Disney- de grâce, le film s'est fait descendre un peu partout pour cette raison). Un détail, évidemment, mais qui s'inscrit dans un contexte très particulier qui tend à montrer à quel point la population noire américaine historique est autocentrée, auto-référencée, et, pour l'essentiel, la plus affirmée et unie du pays, avec une zeitgeist (du moins dans ses élites et porte paroles) qui est désormais plus influencée par le black nationalism/afrocentrism que par Martin Luther King. 

 

 

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LeFigaro.fr sur le dépouillement en Arizona:

Citation

Si Fox News et l'AP ont d'ores et déjà accordé les 11 grands électeurs en jeu en Arizona à Joe Biden, plusieurs médias se sont gardés de désigner un vainqueur. L'avance du démocrate a considérablement fondu au cours des dernières 24 heures. Selon les derniers résultats disponibles, après dépouillement de 85% des bulletins, l'écart entre les deux candidats est inférieur à 70.000 voix. Il reste 470.000 bulletins à dépouiller, mais ces derniers proviennent de zones plutôt favorables à Joe Biden à croire la presse locale. La tension est à son comble. Dans la soirée de mercredi, des sympathisants de Donald Trump, certains armés de fusils et d'armes de poing, ont manifesté dans une ambiance tendue, devant le bureau de dépouillement du comté de Maricopa, à Phœnix. Selon une rumeur non vérifiée, répandue via les réseaux sociaux, des bulletins en faveur du président sortant n'étaient pas été pris en compte parce que les électeurs les avaient rempli avec un marqueur. Les responsables locaux ont démenti.

Les 11grands électeurs ne sont donc pas acquis à Biden. Pourquoi les comptabiliser en soutenant qu’il manque le 6 électeurs du Navada pour faire le compte ? Il en manque 17, arithmétiquement.

Je suivais les résultats sur ABC News et Le Figaro et ne comprenais pas les écarts.

Bon résumé en français pourtant  du Fig’ par ailleurs :

"Présidentielle américaine : le point sur un scrutin toujours aussi serré" : https://www.lefigaro.fr/elections-americaines/presidentielle-americaine-le-point-sur-un-scrutin-toujours-aussi-serre-20201105

 

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44 minutes ago, Akhilleus said:

Causes/Conséquences : Floride perdue pour ce salaud de rouge de Biden :sleep:

Moins Biden par lui-même que la portion "progressiste" (un mot assimilé à "socialiste" en Amérique latine) du parti démocrate, qui, depuis quelques années, a le vent en poupe et parle le plus fort dans la gauche américaine, avec beaucoup de leaders du parti qui en ont adopté, au moins en surface, la rhétorique et les axes de gouvernance préférés. Kamala Harris, en particulier, et même si elle est essentiellement une girouette qui adopte d'une minute sur l'autre (et pas très adroitement), la rhétorique qui semble la plus avantageuse, en est venue à bien représenter ce leadership démocrate qui semble très influencé par cette "gauche de la gauche" très revendicative qui semble commander la zeitgeist actuelle dans les médias et sur les médias sociaux. 

Et ce alors que, même s'ils sont tribalement alignés sur le parti démocrate, les noirs et latinos américains sont, dans leur grande majorité, de mentalité très conservatrice sur le plan sociétal et, souvent, économique (les noirs sont de loin le groupe ethnique/ethnoculturel le plus homophobe, par exemple, suivis par les latinos). 

mais ces associations soulignent à quel point Biden était le moins mauvais candidat pour les démocrates en tant que, pour ainsi dire, le seul à réellement pouvoir attirer le plus possible du vote "pas Trump". Essentiellement parce qu'il est une coquille vide, mal définie, associée à une personnalité vendue comme plutôt sympa. Les démocrates se font sans doute des illusions s'ils croient que leur branche "progressiste" est si populaire que ça en dehors d'un certain électorat (majoritairement blanc, urbain et aisé) estimé à 8-10% de la population (mais évidemment bien plus, en proportion, au sein du parti démocrate, et encore plus, en proportion des effectifs activement militants). C'est une minorité, mais une minorité très active, très organisée, présente (voire dominante) partout dans les institutions médiatiques/culturelles, et disposant d'énormes moyens (sur le marché des donations politiques, ils ont pris un énorme avantage cette année dans tous leurs avatars, BLM en tête)... Et une minorité qui fait peur à, irrite ou dégoûte, pas mal de monde un peu partout.... Y compris dans les minorités ethniques. 

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il y a 24 minutes, Hirondelle a dit :

LeFigaro.fr sur le dépouillement en Arizona:

Les 11grands électeurs ne sont donc pas acquis à Biden. Pourquoi les comptabiliser en soutenant qu’il manque le 6 électeurs du Navada pour faire le compte ? Il en manque 17, arithmétiquement.

Je suivais les résultats sur ABC News et Le Figaro et ne comprenais pas les écarts.

Bon résumé en français pourtant  du Fig’ par ailleurs :

"Présidentielle américaine : le point sur un scrutin toujours aussi serré" : https://www.lefigaro.fr/elections-americaines/presidentielle-americaine-le-point-sur-un-scrutin-toujours-aussi-serre-20201105

 

Si tu regardes cette page https://www.nytimes.com/interactive/2020/11/03/us/elections/results-arizona-president.html

Tu peux voir la répartition par county des votes et le taux de décompte dans chaque pour L'Arizona. Ca donne une idée des réserves de voix pour chaque candidat en utilisant une règle de trois. Je pense que c'est cette analyse similaire qui peut fait dire à Fox et à AP que Biden l'emporte.

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il y a 16 minutes, Castor a dit :

Si tu regardes cette page https://www.nytimes.com/interactive/2020/11/03/us/elections/results-arizona-president.html

Tu peux voir la répartition par county des votes et le taux de décompte dans chaque pour L'Arizona. Ca donne une idée des réserves de voix pour chaque candidat en utilisant une règle de trois. Je pense que c'est cette analyse similaire qui peut fait dire à Fox et à AP que Biden l'emporte.

Soit dit en passant, FOX ne semble pas trop faire le jeu du génie très stable.

Quelqu'un a une hypothèse sur le pourquoi du comment?

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16 minutes ago, Niafron said:

Soit dit en passant, FOX ne semble pas trop faire le jeu du génie très stable.

Quelqu'un a une hypothèse sur le pourquoi du comment?

Parce que FOX n'est pas, et n'a jamais été pro-Trump: c'est une chaîne corporate, qui était là longtemps avant Trump, et sera là longtemps après lui, et continuera, comme les autres chaînes, à jouer le jeu politicien de la façon qui se conforme à ses intérêts commerciaux et à l'intérêt de ses alliés politiques. Donc elle a joué le jeu Trumpien dans la mesure où ça lui convenait quand ça lui convenait et comme ça lui convenait. Pas plus. Comme les autres chaînes, surtout du câble (terme qui perd de son sens maintenant), elle est une chaîne par et pour une certaine portion de l'establishment, jouant sa part dans les guéguerres "internes" de l'establishment. Pour ceux qui ont fait attention, il y a eu de multiples rifts entre Fox et Trump depuis avant qu'il soit élu, certains ponctuels, d'autres structurels. De ce point de vue, Fox a été nettement moins alignée sur Trump que MSNBC et CNN l'ont été sur le parti démocrate. 

 

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il y a 20 minutes, Niafron a dit :

Quelqu'un a une hypothèse sur le pourquoi du comment?

Passé un certain point ils ne font que rapporter des nombres. Ils font toujours dans la démago etc mais difficile de faire des tonnes avec les faits et ils saturent probablement de voir l'autre orange se plaindre d'eux.

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À la charnière entre recherche sociologique et militantisme : la dénonciation des maux dont sont victimes les catégories étudiées :

https://www.thesociologicalreview.com/why-is-our-culture-preoccupied-with-how-bipoc-children-eat/ (2 octobre 2020)

Pourquoi notre culture est-elle préoccupée par la façon de manger des enfants Bipoc ? [Bipoc = Black, Indigenous and People Of Color]

Lors d'un récent échange à la bibliothèque publique de San Francisco, j'ai eu l'occasion de répondre à une question étonnante sur les "déserts alimentaires", la justice alimentaire et la préoccupation culturelle concernant le poids et les habitudes alimentaires des enfants BIPOC. La personne qui a posé la question travaillait avec les enfants des Premières nations et était aussi soucieuse d'améliorer leur accès à des aliments nutritifs que de les protéger contre les discours qui font honte à la graisse.

La dernière décennie de ma vie a été consacrée à la compréhension de la fatphobie, une forme omniprésente de bigoterie qui positionne les personnes obèses (y compris les enfants) comme physiquement, moralement et intellectuellement inférieures. Je m'efforce de mettre fin à la discrimination fondée sur le poids, ce qui signifie que je passe beaucoup de temps à faire des recherches sur notre préoccupation culturelle qui consiste à manipuler la nourriture pour devenir toujours plus mince (ce qui est assimilé à tort à "toujours plus sain" aux États-Unis). J'ai remarqué qu'en matière de santé publique, cette préoccupation pour l'alimentation et le poids s'intensifie dans les communautés BIPOC, qui se retrouvent dans l'arène troublante de la surveillance.

Dans un monde idéal, cette question ne m'aurait pas été posée. Elle aurait été posée à un diététicien, un nutritionniste ou un médecin. Malheureusement, les praticiens de ces domaines défendent massivement des idéologies néfastes, notamment le santéisme (j'en parlerai plus longuement dans un instant) et la fatphobie.

https://www.thesociologicalreview.com/a-desert-is-full-of-life-food-fugitivity-and-futurity-in-the-flatlands-of-los-angeles/ (9 octobre 2020)

Déclaré par l'explorateur en architecture Reynam Banham (1971) comme "les seules parties de Los Angeles suffisamment plates et ennuyeuses pour être comparées aux villes du Middle West" (p. 173), le centre-sud de Los Angeles a été frappé par le même dégoût raciste que celui dont souffrent de nombreuses communautés de couleur à faibles revenus. Une recherche rapide en ligne sur les "meilleurs" restaurants de Los Angeles (même si elle porte sur la cuisine dite ethnique) ne permet que rarement de trouver des établissements alimentaires dans le centre-sud de la ville. Au lieu de cela, il est perpétuellement passé sous silence comme un désert alimentaire, un endroit qui manque de tout ce qui est bon : de la bonne nourriture, de bonnes habitudes alimentaires, des gens bien. En m'appuyant sur la sociologie des paysages alimentaires (MacKendrick, 2014) et des géographies raciales (Hunter & Robinson, 2018 ; Lipsitz, 2011), je présente les résultats de mes recherches qui comprennent la nourriture comme une technologie fugitive, comme des outils créatifs pour les pratiques quotidiennes de fuite et de refus (Campt, 2014), essentielles à la promotion des futurs Black et Latinx dans des communautés comme South Central. Autrement dit, la nourriture est conceptualisée comme un mécanisme primaire par lequel ces communautés parviennent non seulement à la survie, mais aussi à la survivance (Vizenor, 2009) face à une désertion structurelle.

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il y a 42 minutes, Niafron a dit :

Soit dit en passant, FOX ne semble pas trop faire le jeu du génie très stable.

Quelqu'un a une hypothèse sur le pourquoi du comment?

Ne pas sur-interpreter : ce n’est la faute ni de Fox ni d’AP si le Figaro (et d’autres médias français je crois) ne met pas les avertissements qui vont bien sur sa carte.

AP s'était expliqué https://apnews.com/article/ap-explains-arizona-joe-biden-bb16f91b04456b2513f40436248eb62d

Fox News l’a aussi fait mais après les protestations des trumpistes il me semble:

https://www.google.fr/amp/s/www.slate.fr/story/196861/fox-news-donald-trump-furieux-defaite-arizona-murdoch-republicains-election-americaine-2020%3famp

Et on pourra rappeler que ça ne changera rien au dépouillement qui semblent confirmer ces pronostics.

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il y a 22 minutes, Wallaby a dit :

La dernière décennie de ma vie a été consacrée à la compréhension de la fatphobie, une forme omniprésente de bigoterie qui positionne les personnes obèses (y compris les enfants) comme physiquement, moralement et intellectuellement inférieures. 

Physiquement en tout cas, peser 150 kilos de graisse n'est pas un avantage physique. Sur le plan des performances (endurance, résistance...) et de la santé à long terme.

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il y a 1 minute, prof.566 a dit :

Trump vient de tweeter sa victoire (non officielle) dans je ne sais plus quel état. Je suis perplexe, n't il pas, selon lui, déjà gagné l'élection générale?

Trump est en mode "rideau de fumée plus c'est gros plus ça passe". Pour l'instant, on attend.

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Finalement, peu importe qui soit le gagnant : il va se retrouver avec un pays quasi-ingouvernable. 

Quelle va être la marge de manœuvre d'un président à la tête d'un pays où les clivages sont aussi marqués et où il semble ne plus vraiment avoir d'unité nationale ? La force des Etats-Unis, jusqu'à récemment, c'était le sentiment d'unité. Peu importe le président, les Américains étaient globalement derrière leur président une fois celui-ci élu. Mais ici, désormais, il y a clairement une "guerre froide" à l'intérieur même du pays.

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Plus que 116k votes d'écart en Pennsylvanie, l'avance de Trump n'est plus que de 1.8pt. Sur les 1.1m de bulletins dépouillés depuis hier, Biden à rattrapé 430k voix sur Trump.
Si ce rythme se poursuit sur les 560k bulletins qu'il reste encore à analyser (d'apres le site du NYT), alors Biden passera devant avec ~100k voix d'avance, plus de 1 pt et hors de porté d'une demande standard de recomptage.

https://www.nytimes.com/interactive/2020/11/03/us/elections/forecast-uncounted-votes-president.html

 

Modifié par Castor
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Il y a 1 heure, Kiriyama a dit :

Finalement, peu importe qui soit le gagnant : il va se retrouver avec un pays quasi-ingouvernable. 

Quelle va être la marge de manœuvre d'un président à la tête d'un pays où les clivages sont aussi marqués et où il semble ne plus vraiment avoir d'unité nationale ? La force des Etats-Unis, jusqu'à récemment, c'était le sentiment d'unité. Peu importe le président, les Américains étaient globalement derrière leur président une fois celui-ci élu. Mais ici, désormais, il y a clairement une "guerre froide" à l'intérieur même du pays.

C'est si l'on regarde sur les grands électeurs que la victoire paraît sur le fil et volée à certains. Le vote populaire pour sa part est pour Biden de 3.5M de plus que pour Trump.

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à l’instant, true_cricket a dit :

C'est si l'on regarde sur les grands électeurs que la victoire paraît sur le fil et volée à certains. Le vote populaire pour sa part est pour Biden de 3.5M de plus que pour Trump.

Pour l'instant, car les bulletins dépouillés le plus tard sont souvent acquis à Biden ; à ce titre j'aime beaucoup les flagellations de sondeurs avant proclamation des résultats finaux : les enquêtes ont encore sous-estimés Trump, mais dans quelle marge finalement ?
Et on critique déjà ces outils comme s'ils avaient totalement failli alors qu'au final, si Biden est élu, eh bien... ils auront eu "raison".

Il y a 2 heures, Niafron a dit :

Soit dit en passant, FOX ne semble pas trop faire le jeu du génie très stable.

Quelqu'un a une hypothèse sur le pourquoi du comment?

Le parti Républicain, à ce stade, ses caciques en tout cas, sont très contents :

  • débarrassés du Trump ; ils peuvent parfaitement survivre à 4 ans d'opposition, surtout...
  • ... qu'ils sont peinards, avec un maintien de leur majorité au Sénat et la Cour Suprême : ils pourront tout bloquer (peu de "risque" sérieux de réforme d'aucune sorte) et toute la merde à venir (il va y en avoir ! ) va pouvoir être imputée à Biden ;
  • la probable vice-présidente est censément noire : ça va mobiliser la base pour 2024.

What else ?

Donc Trump : à la poubelle, ciao bello !
Ils auront bien le temps de faire croire n'importe quoi aux deplorables d'ici 18 mois pour les prochaines échéances, surtout vu la  récession qui s'annonce.

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