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il y a 15 minutes, Boule75 a dit :

Il faut aussi faire remarquer que le jeu politique à droite est profondément identitaire et tout aussi malsain.

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Bon, sinon, au risque de profondément réjouir l'ami Fort_Contraste, voilà Biden qui annonce, en compagnie du maire de New-York - que "defund the police" n'est pas du tout l'objectif de la loi en préparation au congrès. Nul doute que des législateur des deux bords approuverons ça...
 

De moins en moins, je trouve, ou peut etre que les dem en font tellement que ca relativise la perception…

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il y a 6 minutes, wagdoox a dit :

De moins en moins, je trouve, ou peut etre que les dem en font tellement que ca relativise la perception…

De moins en moins identitaire, la droite US ? Sous Trump ? :bloblaugh:
Disons que la droite te parles tellement de la perception qu'ils entendent que tu aies de la gauche que ça finit par fonctionner un peu.

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Pour se relancer en politique, une petite opération militaire anti-barbu:

http://www.opex360.com/2022/02/03/syrie-le-chef-de-daesh-a-ete-retire-du-champ-de-bataille-lors-dune-operation-americaine-ayant-frole-lechec/

D’ailleurs ça donne de nouvelles idées:

Plutôt que de donner l’assaut à un bâtiment, hop une illumination laser, une bonne GBU12… et après y a plus qu’à sortir la photo portrait degueue qui va bien, et expliquer que le salaud s’est fait sauter avec femmes et enfants;) 

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Je suis déjà sorti

ou pas.

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Il y a 12 heures, Boule75 a dit :

De moins en moins identitaire, la droite US ? Sous Trump ? :bloblaugh:
Disons que la droite te parles tellement de la perception qu'ils entendent que tu aies de la gauche que ça finit par fonctionner un peu.

Non c'est juste que tu as entendu Trump sous le filtre CNN et l'interprétation qui en est fait. 
C'est peut etre pas pour rien que c'est le candidat républicain qui a eu le plus taux de vote des minorités.

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https://www.newyorker.com/news/daily-comment/the-pro-trump-case-for-rejecting-the-big-lie (4 février 2022)

Selon plusieurs sondages récents, quatre-vingt pour cent des républicains ne croient toujours pas que Joe Biden a gagné l'élection. M. Wamp, qui a trente-quatre ans et parle avec la cadence tranquille du sud-est du Tennessee, où il a grandi et vit toujours, n'en fait pas partie ; il a pour mission de convaincre les autres membres de la droite que le gros mensonge est un gros mensonge.

Avec ses valeurs de production modestes, "Truthtellers" a une touche artisanale qui reflète la conviction de Wamp que les faits comptent. Contrairement aux efforts des Never Trumpers républicains, tels que le Lincoln Project, qui a publié une série de vidéos pendant la saison électorale de 2020 qui se plaisaient à se moquer du président et de ses sbires, le ton est sérieux, souvent crédule. "Nous avons essayé d'être diligents dans nos recherches et humbles dans notre approche", a déclaré Wamp. "Je ne voulais pas traiter mes collègues républicains comme s'ils avaient de mauvaises intentions en pensant que quelque chose avait mal tourné avec l'élection ou qu'ils n'étaient pas assez intelligents pour la comprendre, mais plutôt le contraire. Là où il y avait de la fumée, nous voulions voir s'il y avait du feu."

Dans l'ensemble, il s'inquiète du fait que, si le parti perdant invoque la fraude à chaque fois qu'il y a une élection, cela minera le processus électoral et la démocratie américaine elle-même. (Il considère que les affirmations des démocrates sur l'ingérence russe dans l'élection de 2016 en sont un exemple antérieur). "Le président Biden a fait des commentaires au cours des deux dernières semaines sur ses préoccupations quant à savoir si la prochaine élection pourrait être légitime", m'a-t-il dit. "Tout cela est une tendance terrible".

"Truthtellers" est une excroissance du podcast de Wamp, "Swamp Stories", un regard sans fard sur la corruption et le copinage à Washington, des deux côtés de l'allée. (Les épisodes précédents ont examiné le rôle de l'argent noir en politique et la façon dont les politiciens utilisent les contributions des comités d'action politique pour financer des styles de vie somptueux). Ces deux initiatives sont parrainées par le groupe de réforme politique à but non lucratif Issue One, dont le ReFormers Caucus comprend d'anciens membres du Congrès, gouverneurs, ambassadeurs et membres du Cabinet, dont les démocrates Russ Feingold et Christopher Dodd, et les républicains Ray LaHood et Trent Lott. (Le père de Wamp, Zach Wamp, un républicain qui a rempli huit mandats à la Chambre des représentants, en est également membre).

Reid Ribble, un républicain de droite autoproclamé et ancien membre du Congrès du Wisconsin, en fait également partie. En mai dernier, il a participé à la rédaction de "A Call for American Renewal", une lettre publique qui exhortait les dirigeants républicains, entre autres, à admettre que l'élection de 2020 avait été remportée équitablement par Biden.

En février dernier, Politico a présenté le profil de Rohn Bishop, un partisan de Trump et président du parti républicain du comté de Fond du Lac, dans le Wisconsin, qui a été vilipendé après avoir commencé à dénoncer les efforts de Trump pour décourager le vote par correspondance. Plus tard, il a exhorté les membres du parti à accepter la défaite de Trump et a résisté aux tentatives de contester la légitimité des votes par correspondance dans les districts urbains de l'État, où vivent de nombreuses personnes de couleur.

Dans le climat actuel, m'a dit Charlie Sykes, les candidats républicains doivent "au moins faire semblant de croire au grand mensonge pour rester viables".

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@Wallaby : intéressant, mais un point me chiffonne lourdement :

Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

(Il considère que les affirmations des démocrates sur l'ingérence russe dans l'élection de 2016 en sont un exemple antérieur)

Ce ne sont pas des affirmations des démocrates : elles émanent d'abord des services de renseignement et de police US, puis elles ont ensuite été étayées et détaillées publiquement par des commissions parlementaires sous direction républicaine.
Il y a un talking point procédant du déni et une tentative constante de réécriture de l'histoire sur ce point.

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il y a une heure, Boule75 a dit :

@Wallaby : intéressant, mais un point me chiffonne lourdement :

Ce ne sont pas des affirmations des démocrates : elles émanent d'abord des services de renseignement et de police US, puis elles ont ensuite été étayées et détaillées publiquement par des commissions parlementaires sous direction républicaine.
Il y a un talking point procédant du déni et une tentative constante de réécriture de l'histoire sur ce point.

C'est ta perception des choses. Ma perception des choses est que beaucoup de choses ont été faites "pour le compte" de la campagne Hillary Clinton 2016 : 

Le 10/11/2021 à 12:23, Wallaby a dit :

 https://taibbi.substack.com/p/rachel-maddows-shocking-new-low (5 novembre 2021)

Hier, le conseiller spécial John Durham a mis en examen l'analyste de l'Institut Brookings Igor Danchenko, plus connu comme la source principale de Christopher Steele, l'ex-espion qui a compilé le désormais célèbre "dossier Steele" pour le compte de la campagne présidentielle d'Hillary Clinton en 2016. L'affaire a des implications pour des personnalités de plus haut rang, mais l'inculpation est plus immédiatement dévastatrice pour la réputation des nombreuses personnalités de l'information célèbres qui ont fait du battage autour de l'histoire de Steele.

Une grande partie de l'acte d'accusation concerne les fausses déclarations que Danchenko aurait faites au FBI concernant ses interactions avec le "PR Executive-1", décrit comme un "individu basé aux Etats-Unis... qui a longtemps participé à la politique du Parti démocrate et qui était alors cadre dans une société de relations publiques américaine". Le journaliste du New York Times Charlie Savage a reçu la confirmation de l'avocat d'un certain Charles Dolan que ce dernier est bien ce cadre (executive).

Le Russiagate est déjà un furoncle considérable sur le visage du journalisme américain, mais l'inculpation de Danchenko a le potentiel de faire passer l'embarras de la profession à des dimensions fantastiques. Par exemple, l'une des principales affirmations du dossier Steele concernait une "conspiration bien développée de coopération" entre Trump et la Russie, qui remonterait à plusieurs années et serait gérée par Paul Manafort et Carter Page du côté de Trump. À un moment donné, on a cru que cette affirmation avait pour origine un appel téléphonique anonyme que Danchenko pensait provenir de l'ancien président de la Chambre de commerce russo-américaine, Sergei Millian. Danchenko aurait en outre déclaré au FBI que lui et l'"appelant anonyme" avaient pris rendez-vous à New York.

L'acte d'accusation, cependant, affirme que Danchenko n'a même jamais parlé à Millian, lui envoyant des e-mails à plusieurs reprises sans obtenir de réponse. Quant à ce voyage à New York, mazette :

    Du 26 juillet 2016 au 28 juillet 2016 environ, Danchenko a voyagé à New York avec un membre de sa famille. Le ou vers le 28 juillet 2016, Danchenko a visité, entre autres, le zoo du Bronx avec le membre de la famille. Au cours de ce voyage, Danchenko n'a pas rencontré ou communiqué avec le président de chambre I.

Tous les journalistes qui ont touché à cette allégation devraient avoir honte, et Rachel est en tête de cette immense foule. Elle a notamment souligné l'importance des "affirmations plus larges" de Steele, répétant l'affirmation selon laquelle "le régime russe cultive, soutient et assiste Trump depuis au moins cinq ans", allant jusqu'à féliciter Steele pour avoir gardé la "tête basse" et écouté ses "sources profondes" comme Danchenko.

Et à propos des allégations de réjouissances dans le camp Trump après la démission de Manafort :

 Cependant, l'acte d'accusation poursuit en citant Dolan à propos de cette anecdote :

    PR Executive-I a reconnu plus tard au FBI qu'il n'avait jamais rencontré un "ami du GOP" en rapport avec les informations qu'il a transmises à Danchenko, mais qu'il avait plutôt fabriqué de toutes pièces cette rencontre dans ses communications avec Danchenko. Le responsable des relations publiques-I a plutôt obtenu les informations sur le directeur de campagne-I à partir de sources de nouvelles publiques.

 

Et qu'il est surtout question d' "une série de boules puantes lancées par l'équipe de campagne de Hillary Clinton" :

Le 20/11/2021 à 12:51, Wallaby a dit :

https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/soupcons-contre-donald-trump-ce-russiagate-qui-fait-pschitt_2162111.html

Dans cet imbroglio, qui est aussi un fiasco journalistique, le quotidien conservateur The Wall Street Journal est l'un des rares médias à esquisser une autocritique. Dans son éditorial du 5 novembre, il relève que "tout cela prouve que toute cette affaire n'est, du début à la fin, qu'une série de boules puantes lancées par l'équipe de campagne de Hillary Clinton, et dont la presse fut le promoteur crédule". Coté démocrate, The Washington Post admet que les investigations en cours du procureur Durham "jettent un doute sur certains articles publiés par les journaux, y compris le nôtre". C'est le moins que l'on puisse dire. 

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il y a 14 minutes, Wallaby a dit :

C'est ta perception des choses. Ma perception des choses est que beaucoup de choses ont été faites "pour le compte" de la campagne Hillary Clinton 2016 : 

 

Et qu'il est surtout question d' "une série de boules puantes lancées par l'équipe de campagne de Hillary Clinton" :

Si on veut, mais ça n'enlève rien aux rapports des services de renseignement et aux conclusions bipartisanes des commissions d'enquête, la sénatoriale notamment.

On pourrait rajouter ce qui a été découvert du financement (très au-delà des plafonds) de la campagne du Brexit, etc...
Il y a bien, ouvertement, une internationale très à droite, très populiste, un axe Banon-Trump-Johnson-Salvini-Orban-Le Pen/Zemmour/Ciotti-Poutine, bien actif.

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Il y a 7 heures, gustave a dit :

Un axe? Défini par quoi? Un financement de Poutine? Des réunions secrètes?

C'est souvent affiché même si je ne doute pas qu'il y ait une partie discrète :

  • des réunions, des concertations, annoncées souvent, des apparitions en meeting ; des thèmes communs à foison :
    • dénonciation des "élites" (par des milliardaires...),
    • toujours faire peur, toujours donner à croire que la fermeté résoudra tout,
    • brocarder sans fin,
    • associer systématiquement les adversaires au soutien à l'homosexualité (souvent aux juifs aussi), à la décadence (pédophilie...), à la faiblesse abjecte censée contraster avec la force des vrais hommes/américains/russes, aux complots de l'étranger (figures emblématiques de Gates et surtout de Sorros), glorification du passé, réécriture de l'histoire,
    • invention de complots.
  • des financements croisés (prêts d'Orban à Le Pen cette semaine, mais on avait vu Banon & Co. au chevet de la même boutique aussi, et le même visiter Salvini également, sans compter les photos ramenées de Russie par Mlle. Le Pen, etc...)
  • des exportations d'expertise en manipulation/fédération des masses : Moscou qui, pour la campagne Trump, exploite depuis Londres des données issues de Facebook ; but : mieux cibler pour faire basculer les indécis ; mais aussi Bannon qui vient voir s'il peut aider pour monter les réseaux sociaux alliés en Europe, etc...

Edit : petite illustration ce soir - et je tombe dessus sans chercher - de ces réseaux plus ou moins distendus. La semaine passée, Boris Johnson a choqué jusque dans son propre cabinet en accusant le chef de l'opposition d'avoir refusé de poursuivre un criminel notoire quand il avait un poste éminent de haut fonctionnaire au Ministère de la Justice. Accusation si outrancière que 5 membres du cabinet ont démissionné, tant c'était "trop" en plus du reste. D'où viennent ces accusations scandaleuses ? (source)

Les enquêtes de l'Observer montrent que les allégations infondées concernant Starmer ont été promues, avant que Johnson ne les diffuse, par des groupes d'extrême droite, notamment la branche britannique de Proud Boys, une organisation nationaliste blanche violente qualifiée d'entité terroriste.

Après que Johnson a fait ces commentaires aux Communes, d'autres groupes d'extrême droite notoires, dont des hooligans liés à la Ligue de défense anglaise antimusulmane et l'organisation nationaliste Traditional Britain Group, l'ont encensé.

L'allégation semble trouver son origine dans l'obsession de l'extrême droite à suggérer, sans fondement, que l'establishment protège les pédophiles.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Si tu regardes bien, ça coche un sacré paquet de cases par rapport à ce que je décrivais ci-dessus (groupuscule complotiste violent US lié à Trump intervenant au RU pour y balancer des accusations graves mais fausses à base de pédophilie en soutien à Johnson).

Modifié par Boule75
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Au contraire, je ne vois rien dans cette description de précis et réellement tangible. Je ne nie pas une parenté de discours voire d'inspiration idéologique, mais globalement on en arrive à décrire un camp "réactionnaire" ou "conservateur" de la même manière que l'on pourrait parler d'un camp "progressiste". La dénonciation des élites ne leur est en rien propre, pas plus que le brocardage ni la peur (pensons uniquement aux critiques assez partagées contre l'aspect anxiogène du traitement de la crise par notre gouvernement, l'instrumentalisation de la peur de l'extrême droite, du réchauffement climatique...) non plus que la multiplication des accusations de complotisme. Quant au "financement croisé" alors là je ne vois pas, si ce n'est la volonté de partis asphyxiés financièrement de chercher là où cela ne leur sera pas par principe refusé les moyens de leurs campagnes (et même là il n'y a pas de quoi parler de financements croisés!)...

Il reste donc bien effectivement une vision patriotique/nationaliste/conservatrice/de droite, bref rien de neuf. Et les rumeurs reprises de groupes militants sont loin d'être le propre de ce camp.

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Il y a 6 heures, gustave a dit :

Au contraire, je ne vois rien dans cette description de précis et réellement tangible. Je ne nie pas une parenté de discours voire d'inspiration idéologique, mais globalement on en arrive à décrire un camp "réactionnaire" ou "conservateur" de la même manière que l'on pourrait parler d'un camp "progressiste". La dénonciation des élites ne leur est en rien propre, pas plus que le brocardage ni la peur (pensons uniquement aux critiques assez partagées contre l'aspect anxiogène du traitement de la crise par notre gouvernement, l'instrumentalisation de la peur de l'extrême droite, du réchauffement climatique...) non plus que la multiplication des accusations de complotisme. Quant au "financement croisé" alors là je ne vois pas, si ce n'est la volonté de partis asphyxiés financièrement de chercher là où cela ne leur sera pas par principe refusé les moyens de leurs campagnes (et même là il n'y a pas de quoi parler de financements croisés!)...

Il reste donc bien effectivement une vision patriotique/nationaliste/conservatrice/de droite, bref rien de neuf. Et les rumeurs reprises de groupes militants sont loin d'être le propre de ce camp.

Je ne suis pas trop sûr que tu cherches à "voir", en fait.

Qu'il y ait des liens, des échanges entre partis ou groupes politiques similaires par-delà les frontières, c'est une évidence, et ça fait un bail. Mais, dans le cas général, s'épaulent-ils par des financements, des apports concrets sous forme de campagnes d'influence, de doxxing ou autres échanges de méthodes ? Je n'ai pas l'impression et @Wallaby ou @Kelkin ne fournissent aucun exemple allant dans ce sens (je passe sur le procédé éculé consistant à dire "tout le monde le fait !" en ne parlant pas de la même chose).

Ce qui me semble significatif en l'espèce va au-delà : on retombe un peu sur des schémas d'organisation et de soutien entre partis-frères. Je ne prétend pas que ce soit super-intense, coordonné centralement comme au temps de la guerre froide, entendons-nous bien.

Mais ça me semble bien actuellement être une spécificité de la mouvance populistes/nationalistes... ne serait-ce que parce que c'est la seule tolérée de Pékin à Moscou : les sociaux-démocrates européens ne risquent pas de recevoir de l'aide de partis-frères orientaux : il n'y en a pas.

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Mais, dans le cas général, s'épaulent-ils par des financements, des apports concrets sous forme de campagnes d'influence, de doxxing ou autres échanges de méthodes ?

Lors de la seconde élection de Eltsine, les états-uniens ont soutenu la campagne de ce dernier en utilisant l'argent de l'aide du FMI pour favoriser son investiture. Ajoutons que les Etats-Unis ont aussi envoyé des conseillers comme George Gorton, Joseph Shumate et Richard Dresner pour manipuler l'opinion, aujourd'hui nous savons que les mémos de Richard Dresner étaient envoyé directement à la Maison Blanche ; Il y a aussi la France dans se jeu de dupe ou après une visite du Premier Ministre, Alain Juppé, la Russie voir le délais de remboursement de sa dette monter augmenter.

Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Ce qui me semble significatif en l'espèce va au-delà : on retombe un peu sur des schémas d'organisation et de soutien entre partis-frères. Je ne prétend pas que ce soit super-intense, coordonné centralement comme au temps de la guerre froide, entendons-nous bien.

La French-American Fondation peut fonctionner comme un moyen d'influence sur les politiciens et fonctionnaire français. Ainsi que les méthodes de manipulation d'opinion des états-uniens ont fait leur nids en France.

Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Mais ça me semble bien actuellement être une spécificité de la mouvance populistes/nationalistes... ne serait-ce que parce que c'est la seule tolérée de Pékin à Moscou : les sociaux-démocrates européens ne risquent pas de recevoir de l'aide de partis-frères orientaux : il n'y en a pas.

C'est très réducteur et faux, beaucoup de politiciens et fonctionnaires français sont lié à la Chine, par exemple Olivier Véran est très proche du cercle chinois en France notamment via la France-China Fondation. Nous avons l'exemple très connu de Raffarin pour ce qui concerne une propagande visant à améliorer l'image de la Chine. Sinon, la Chine n'aurait tant d'influence si elle ne comptait que sur les partis dites populiste/nationaliste, l'exemple de ces Jeux Olympiques d'Hiver montre bien les démocraties n'arrivent pas à ce coordonner pour s'opposer à ses actions.

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Il y a 7 heures, Boule75 a dit :

Je ne suis pas trop sûr que tu cherches à "voir", en fait.

Qu'il y ait des liens, des échanges entre partis ou groupes politiques similaires par-delà les frontières, c'est une évidence, et ça fait un bail. Mais, dans le cas général, s'épaulent-ils par des financements, des apports concrets sous forme de campagnes d'influence, de doxxing ou autres échanges de méthodes ? Je n'ai pas l'impression et @Wallaby ou @Kelkin ne fournissent aucun exemple allant dans ce sens (je passe sur le procédé éculé consistant à dire "tout le monde le fait !" en ne parlant pas de la même chose).

Ce qui me semble significatif en l'espèce va au-delà : on retombe un peu sur des schémas d'organisation et de soutien entre partis-frères. Je ne prétend pas que ce soit super-intense, coordonné centralement comme au temps de la guerre froide, entendons-nous bien.

Mais ça me semble bien actuellement être une spécificité de la mouvance populistes/nationalistes... ne serait-ce que parce que c'est la seule tolérée de Pékin à Moscou : les sociaux-démocrates européens ne risquent pas de recevoir de l'aide de partis-frères orientaux : il n'y en a pas.

De quels financements croisés parles-tu? De quelle campagne d’influence (et une campagne n’est pas un individu allant faire une conférence)? De quel doxxing? 
Les principaux partis conservateurs /nationalistes viennent à peine de parvenir à former un groupe européen, et encore, alors l’internationale noire…
J’ai en effet un peu l’impression d’une description de cette fantasmatique internationale noire qui est censée menacer le monde depuis les années 60…

Modifié par gustave
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Il y a 10 heures, gustave a dit :

De quels financements croisés parles-tu? De quelle campagne d’influence (et une campagne n’est pas un individu allant faire une conférence)? De quel doxxing? 
Les principaux partis conservateurs /nationalistes viennent à peine de parvenir à former un groupe européen, et encore, alors l’internationale noire…
J’ai en effet un peu l’impression d’une description de cette fantasmatique internationale noire qui est censée menacer le monde depuis les années 60…

Je n'ai pas parlé de financements croisés. On a des russes qui "investissent" tout plein à Londres (un exemple parmi d'autres), mais aussi - dans l'exemple fourni plus haut - la "branche anglaise" des célèbres Proud Boys US. On a Poutine, puis Orban qui investissent en France, et Banon qui fait de même ainsi qu'en Italie.

Pour les campagnes d'influence, relire l'article cité ci-desssus (qui n'est véritablement qu'un exemple dans une mer d'exemples) : des médias et organisations étrangères montent des campagnes de désinformations en soutien et en coordination avec des organisations domestiques. Illustration majeure : les e-mails [soit-disant] scandaleux d'Hillary Clinton, directement fournis par la Russie à la campagne Trump en pleine coordination avec celle-ci, et qui ont consommé un temps d'antenne considérable en 2016.

Modifié par Boule75
trop de mots
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Moscou qui, pour la campagne Trump, exploite depuis Londres des données issues de Facebook ; but : mieux cibler pour faire basculer les indécis ; mais aussi Bannon qui vient voir s'il peut aider pour monter les réseaux sociaux alliés en Europe, etc...

Autant sur les parties précédants cette ligne, les preuves existent, autant sur cette partie là les enquêtes ont montré que l'utilisation de Facebook par la Russie a des fins de propagande/orientation politique des masses/convoyage de fake newes/appelle ca comme tu veux était marginal voir négligeable.

Conclusion des mêmes rapports d'enquêtes sénatoriaux bi-partisans. Qui disaient en substance que l'action de la Russie via Facebook et les réseaux sociaux avait été très gonflé tant en volume qu'en temporalité et qualité (ou encore que la majorité des relais pro russes sur FB et co n'étaient pas dirigés par une officine d'état mais agissaient à titre privé et personnel.... du troll, oui mais du troll non guidé)

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La Fabrication de l'Ennemi dans les Démocraties (et pas que) Pierre Conesa

Pierre Conesa nous parle aujourd'hui de la fabrication de l'ennemi par les pays. Un processus de légitimité pour les démocraties afin de tuer en toute conscience à l'époque contemporaine. Pierre Conesa évoque également la déconstruction de l'ennemi comme dans le cas de l'amitié franco-allemande et explique ce processus de légitimation de l'ennemi va aussi plus loin que l'idéologie politique et emprunte des voies religieuses, ethnique ou géographique.

 

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Il y a 10 heures, Boule75 a dit :

Je n'ai pas parlé de financements croisés. On a des russes qui "investissent" tout plein à Londres (un exemple parmi d'autres), mais aussi - dans l'exemple fourni plus haut - la "branche anglaise" des célèbres Proud Boys US. On a Poutine, puis Orban qui investissent en France, et Banon qui fait de même ainsi qu'en Italie.

Pour les campagnes d'influence, relire l'article cité ci-desssus (qui n'est véritablement qu'un exemple dans une mer d'exemples) : des médias et organisations étrangères montent des campagnes de désinformations en soutien et en coordination avec des organisations domestiques. Illustration majeure : les e-mails [soit-disant] scandaleux d'Hillary Clinton, directement fournis par la Russie à la campagne Trump en pleine coordination avec celle-ci, et qui ont consommé un temps d'antenne considérable en 2016.

Des Russes investissent à Londres (à ce qu'il en est dit une tentative potentielle d'influence des Travaillistes, plus liée au caractère de paradis fiscal de Londres qu'à une quelconque organisation idéologique?), Poutine et Orban investissent en France (et je ne vois pas à quoi cela fait référence), et Banon en Italie, et tu en déduis qu'il y a une internationale politico-idéologique organisée?

En fait de campagnes d'influence je ne vois qu'une reprise par Johnson d'une rumeur des Prouds Boys (pas vraiment une campagne d'influence, plutôt une reprise de ragots comme il y en tant dans la vie politique) et la (vieille) affaire des courriels d'Hillary. Il y a sûrement plus mais bon...

Je ne vois ni lien structurel entre ces faits ni même rien d'extraordinaire à ces faits: la Russie a justement interdit les financements étrangers de ces organisations, et c'est un peu reproductible à l'ensemble des groupes politiques et/ou idéologiques du "village global". En gros je ne vois toujours pas de spécificité caractéristique de cette "internationale noire".

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