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Apres les musulmans ... Trump s'en prend au policiers parisiens et londoniens ^_^

Paris et Londres sont des coupe-gorge ... et la police a tellement peur qu'elle refuse d'y patrouiller, pétrifié qu'ils sont!

Paris is no longer the safe city it was. They have sections in Paris that are radicalised, where the police refuse to go there. They’re petrified. The police refuse to go in there,

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Apres les musulmans ... Trump s'en prend au policiers parisiens et londoniens ^_^

Paris et Londres sont des coupe-gorge ... et la police a tellement peur qu'elle refuse d'y patrouiller, pétrifié qu'ils sont!

Encore un qui ne regarde pas assez le Petit Journal :laugh: !

 

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Les primaires du chefs du parti Républicains sont normalement très bien organisées :
1 - Un vrai candidat déjà choisi par les chefs.
2 - Quelques candidats obéissants secrètement aux consignes des chefs
3 - Un grand nombre de candidats indépendants.

Les candidats indépendants passent la campagne surtout à se déchirer entre eux puisque ils visent en premier les mêmes catégories d'électeurs.

Les candidats obéissants servent de faire valoir et de soldat sacrifiable au vrai candidat.

Le vrai candidat passe la campagne sans attaquer les autres candidats.

A chaque fois qu'un candidat indépendant renonce, ses électeurs ont tendance à se reporter en majorité sur le candidat qui a dit le moins de mal de leur premier candidat : le vrai candidat.

A la fin des primaires, le vrai candidat est élu avec l'approbation des électeurs indépendants et des électeurs disciplinés.

Cette méthode a été utilisée avec sucés avec McCain et Romney.

Je ne crois pas qu'un "véritable candidat" soit choisi d'avance par "les chefs".

Que certains candidats correspondent mieux aux intérêts des financiers du parti, qu'ils reçoivent à mesure leur soutien, que certaines discussions puissent avoir lieu discrètement sur l'opportunité de soutenir davantage celui-ci que celui-là au vu de l'évolution de leurs positions comme de la réaction mesurée par les sondages, oui c'est vraisemblable.

Mais un groupe de marionnettistes qui maîtrisent tout derrière le rideau, non, c'est attribuer à un groupe d'hommes un degré de contrôle invraisemblable. Evidemment qu'il y a des gens en coulisse, qui font ce qu'ils ont à faire. Mais ils sont loin de maîtriser les événements !

 

Le parti Républicain est parfaitement au courant que si Trump gagne la primaire, Clinton sera la prochaine présidente des USA.

 

 

Je n'en jurerais pas. Les sondages qui testent l'hypothèse d'un duel Clinton - Trump donnent le plus souvent Clinton devant, mais d'une courte tête. On a même vu des sondages donnant le résultat inverse. A un an de l'élection, impossible de prévoir le résultat dans cette hypothèse.

N'oublions pas que Trump, quand il ne déblatère pas de manière délirante sur les Mexicains, les musulmans ou la sécurité à Paris... "il dit pas que des co...ries" :laugh:

Je pense notamment :

- à la politique commerciale : favorable à une dose de protectionnisme,

- à la politique étrangère : les dictateurs que les Etats-Unis ont contribué à détruire tels Saddam Hussein ou Kadhafi étaient préférables aux conséquences de leur chute, aussi l'idée que "on peut s'entendre avec Poutine" - plutôt que de risquer la guerre contre la Russie comme certaines propositions de la si raisonnable Clinton

- à la politique de santé : même s'il modère et brouille ses propos initiaux, il est quand même le seul à avoir dit qu'un système de santé type canadien ou français serait beaucoup plus efficace que le système catastrophique des Etats-Unis

- à la démocratie : il est encore une fois le seul à avoir rappelé que la quasi-totalité des candidats à l'investiture que ce soit républicaine ou démocrate sont à la disposition des milliardaires du pays. Il l'a affirmé en direct à la télévision, en donnant des exemples circonstanciés de politiciens qui font ses quatre volontés parce qu'il les a payés. C'est que justement Trump est un milliardaire lui-même, ce qui lui donne la liberté de financer sa campagne sans être obligé de se vendre à ses "contributeurs". Il peut donc dire "notre système est corrompu il faut le changer" et prendre la position de ce qu'un marxiste pourrait appeler un traître à sa classe - celle des super-riches

Qu'on approuve ou pas ces différentes positions, elles ont leur cohérence, elles peuvent être défendues.

Trump, c'est du gros bon sens qui tache, allié à une dose de n'importe quoi populiste et de vulgarité, plus quelques idées qui dans un contexte américain sont novatrices (système de santé).

Bref, un duel Trump - Clinton ne serait pas le match d'un Néanderthal violent contre une évoluée raisonnable. Ce serait un match où des arguments de poids pourraient être produits en faveur de chacune des options. Un débat télévisé, à la place de Hillary Clinton j'en tremblerais d'avance, car Trump pourra lui demander "Madame Clinton, vous vous êtes vendue à moi dans le passé. Cette fois-ci, qui vous a acheté ?"... et elle n'aura rien à répondre parce que c'est vrai. D'un point de vue démocrate, mieux vaudrait envoyer Bernie Sanders contre Trump, car lui est intègre.

Ce ne serait pas un duel joué d'avance.

 

les chefs du parti Républicain pensaient pouvoir gérer Trump de la manière habituelle pour le mettre hors service.

Il y a là un sous-entendu assez clair dans la direction d'une théorie du complot.

Personnellement, je n'y crois pas. Je veux dire, à ce que comme la manière habituelle "ne marche pas", d'autres méthodes soient utilisées. Il y aurait certes une certaine logique, précisément parce que la victoire de Clinton sur Trump ne serait pas certaine. Mais je ne pense pas qu'il soit si facile ni si courant d'utiliser "d'autres méthodes".

Enfin, à tout hasard, je prends date : si d'ici fin janvier Donald Trump a un accident grave, ou s'il est accusé de viol dans un Sofitel de New York, nous pourrons reparler de ce sous-entendu sur les autres méthodes. :dry:

 

 

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Apres les musulmans ... Trump s'en prend au policiers parisiens et londoniens ^_^

Paris et Londres sont des coupe-gorge ... et la police a tellement peur qu'elle refuse d'y patrouiller, pétrifié qu'ils sont!

Le maire de Philadelphie a réagi dans une conférence de presse aux déclarations de Trump sur un arrêt de toute immigration musulmane (y compris les musulmans américains partis à l'étranger un moment!!!!): il l'a simplement appelé (en public, hein, devant des gens, dont des religieux et autres personnes avec des habits sérieux, et tout) "asshole" (trou du c.... De l'amour-propre:rougitc:). Un journaliste a plus tard commenté que le maire aurait du être plus américain que ça et se contenter de "idiot" (prononcer "idiote": ça se voit pas, mais c'est en anglais dans le texte): plus américain, parce qu'il semblerait bien selon une batterie de sondages extrêmement sérieux et pleins de maths, que c'est le mot que la majorité des électeurs américains associent le plus à Donald Trump. 

 

Je pense notamment :

- à la politique commerciale : favorable à une dose de protectionnisme,

- à la politique étrangère : les dictateurs que les Etats-Unis ont contribué à détruire tels Saddam Hussein ou Kadhafi étaient préférables aux conséquences de leur chute, aussi l'idée que "on peut s'entendre avec Poutine" - plutôt que de risquer la guerre contre la Russie comme certaines propositions de la si raisonnable Clinton

- à la politique de santé : même s'il modère et brouille ses propos initiaux, il est quand même le seul à avoir dit qu'un système de santé type canadien ou français serait beaucoup plus efficace que le système catastrophique des Etats-Unis

- à la démocratie : il est encore une fois le seul à avoir rappelé que la quasi-totalité des candidats à l'investiture que ce soit républicaine ou démocrate sont à la disposition des milliardaires du pays. Il l'a affirmé en direct à la télévision, en donnant des exemples circonstanciés de politiciens qui font ses quatre volontés parce qu'il les a payés. C'est que justement Trump est un milliardaire lui-même, ce qui lui donne la liberté de financer sa campagne sans être obligé de se vendre à ses "contributeurs". Il peut donc dire "notre système est corrompu il faut le changer" et prendre la position de ce qu'un marxiste pourrait appeler un traître à sa classe - celle des super-riches

Qu'on approuve ou pas ces différentes positions, elles ont leur cohérence, elles peuvent être défendues.

Trump, c'est du gros bon sens qui tache, allié à une dose de n'importe quoi populiste et de vulgarité, plus quelques idées qui dans un contexte américain sont novatrices (système de santé).

Bref, un duel Trump - Clinton ne serait pas le match d'un Néanderthal violent contre une évoluée raisonnable. Ce serait un match où des arguments de poids pourraient être produits en faveur de chacune des options. Un débat télévisé, à la place de Hillary Clinton j'en tremblerais d'avance, car Trump pourra lui demander "Madame Clinton, vous vous êtes vendue à moi dans le passé. Cette fois-ci, qui vous a acheté ?"... et elle n'aura rien à répondre parce que c'est vrai. D'un point de vue démocrate, mieux vaudrait envoyer Bernie Sanders contre Trump, car lui est intègre.

Ce ne serait pas un duel joué d'avance.

 

Si, plutôt. Entre autres choses et raisons parce que Trump, outre les incohérences graves de son programme, ou plutôt des morceaux qu'il laisse filtrer, pratique un double langage qu'il lui suffit de nier quand on pose la question: sa politique fiscale telle qu'il l'a évoquée, par exemple, est faite pour sonner bien aux oreilles de ses électeurs pour peu qu'ils ne commencent pas à réfléchir dessus et voir ce qu'elle veut dire. Outre le fait que son budget proposé exploserait les déficits américains (même avec les 6% de croissance garantie qu'il annonce) par une marge assez spectaculaire, il repose sur une fiscalité favorisant de fait les super riches.... Juste un peu plus les super riches comme Trump que ceux comme Buffet. Qui plus est, le protectionnisme sur lequel il veut fonder la croissance, il ne l'a pas présenté comme "une dose de protectionnisme": il l'a annoncé façon Colbert (JB, pas Stephen): on ferme les portes à ce qui rentre, et on exporte comme des malades, et tout le monde à l'extérieur va dire amen. 

Pour Poutine, rappelons qu'il a aussi dit qu'il allait "le faire filer doux", parce que Trump a des pouvoirs magiques de négociateur.... 

Modifié par Tancrède
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Si, plutôt.

Hmmm il est tout à fait possible que nous soyons départagés d'ici un an. :happy: Au vu de l'évolution des sondages, et du temps qui reste jusqu'au début des primaires, le candidat républicain devrait être dans cette liste : Trump, Cruz, Rubio. Et le Donald pourrait avoir le plus de chances parmi ces trois-là, vu son avance actuelle.

Voici mon point de vue : si Trump est candidat républicain, alors si Clinton gagne (et c'est un si) ce sera de peu disons moins de 5% de différence dans les scores respectifs. Soit : Score (Clinton) <= 52%. Sauf erreur de ma part, tu as le point de vue opposé.

Bon eh bien on verra :smile:

 

Entre autres choses et raisons parce que Trump, outre les incohérences graves de son programme, ou plutôt des morceaux qu'il laisse filtrer, pratique un double langage qu'il lui suffit de nier quand on pose la question: sa politique fiscale telle qu'il l'a évoquée, par exemple, est faite pour sonner bien aux oreilles de ses électeurs pour peu qu'ils ne commencent pas à réfléchir dessus et voir ce qu'elle veut dire. Outre le fait que son budget proposé exploserait les déficits américains (même avec les 6% de croissance garantie qu'il annonce) par une marge assez spectaculaire, il repose sur une fiscalité favorisant de fait les super riches.... Juste un peu plus les super riches comme Trump que ceux comme Buffet. Qui plus est, le protectionnisme sur lequel il veut fonder la croissance, il ne l'a pas présenté comme "une dose de protectionnisme": il l'a annoncé façon Colbert (JB, pas Stephen): on ferme les portes à ce qui rentre, et on exporte comme des malades, et tout le monde à l'extérieur va dire amen.

Je n'ai pas dit que le programme de Trump était entièrement cohérent, ni qu'il n'y avait pas d'argument fort en faveur de Clinton. Ce que je pense est simplement que les arguments en sa faveur existent, qu'ils ont un certain poids, et qu'il dispose d'angles d'attaque sérieux contre celle qui sera très probablement la candidate démocrate. Je pense aussi que l'exaspération "anti-système" n'est pas nécessairement moins forte aux Etats-Unis que chez nous, et que Clinton à tort ou à raison est vue comme "la" candidate-système par excellence.

A noter aussi que Trump s'il est effectivement désigné pourra tout à fait - il aura la motivation pour le faire - préciser et mettre en cohérence ses propositions. A ce moment il prendrait le risque de décevoir certains de ses partisans - on sort de l'ambiguïté en général à son détriment - mais il se crédibiliserait aux yeux d'autres personnes.

 

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Hmmm il est tout à fait possible que nous soyons départagés d'ici un an. :happy: Au vu de l'évolution des sondages, et du temps qui reste jusqu'au début des primaires, le candidat républicain devrait être dans cette liste : Trump, Cruz, Rubio. Et le Donald pourrait avoir le plus de chances parmi ces trois-là, vu son avance actuelle.

Voici mon point de vue : si Trump est candidat républicain, alors si Clinton gagne (et c'est un si) ce sera de peu disons moins de 5% de différence dans les scores respectifs. Soit : Score (Clinton) <= 52%. Sauf erreur de ma part, tu as le point de vue opposé.

 

L'un des tours que l'establishment du GOP a encore dans son sac, c'est éventuellement d'arriver à convaincre un certain nombre des actuels candidats "à un chiffre", soit la grande majorité d'entre eux, de se retirer de la course avant les primaires des "early states" (et chez les répus, ça veut surtout dire Iowa et New Hampshire, qui comptent électoralement plus que pour les démocrates pour des raisons tenant presque au vaudou politique, ayant un impact majeur sur le SuperTuesday). Théoriquement difficile parce que la plupart des candidats ont maintenant des sources de financement ne dépendant pas du parti et, s'ils gèrent bien leur fric, peuvent se maintenir ad vitam (une nouveauté dans le processus électoral), c'est plus commode en pratique parce que d'autres pressions peuvent s'exercer si ça commence réellement à s'énerver dans les hautes sphères du GOP. On arriverait alors à une relative concentration de l'électorat sur moins de candidats (Rubio serait le principal bénéficiaire d'un tel report, les "middle class conservatives" étant actuellement l'électorat républicain le plus éclaté entre candidats), qui se conjuguerait à ce qui commence seulement à arriver et se renforcera plus vers la fin du mois et courant janvier, à savoir que la majorité des électeurs des primaires vont vraiment commencer à regarder sérieusement la course, mettant fin à la "silly period" où seuls les plus mordus et/ou en colère s'exprimaient et s'intéressaient réellement à la course, peu ayant réellement une opinion arrêtée. 

Sans parler du fait qu'on n'est jamais à l'abri de la gaffe qui tue une candidature. "Une semaine en politique, c'est l'éternité". 

 

Pour la note; selon les critères politiques américains, une présidentielle avec 4-5% de marge comme tu l'évoques, c'est une victoire qualifiée de "landslide", et, pour les perdants, une défaite majeure appelant une révolution interne.... A nous ça paraît une petite marge, mais pas aux ricains. 

 

 

Sur une autre note, certains journalistes ont fait un large effort d'étude du sujet Donald Trump, notamment en parlant avec tous ceux qui l'ont côtoyé, connu ou ont eu affaire à lui  (et/ou fait des affaires avec/contre lui) sur une longue durée, et tous ces journalistes ont trouvé essentiellement une zone de dénominateur commun vers laquelle toutes ces personnes convergent: peu croient vraiment que sa candidature soit sérieuse, parce qu'il est -ce n'est de toute façon pas un mystère- un extrême narcissiste en quête perpétuelle de valorisation et d'affirmation de son "pouvoir", qui n'a pas réellement envie du job concret de président (frustrant, plein de contraintes) mais a envie de se faire mousser. En essence, c'est un milliardaire égotiste qui s'offrirait sa version d'un sport extrême réservé à une élite, pour les sensations de pouvoir et d'importance qu'une campagne réussie apporte. Ce serait la raison pour laquelle il se fout de la cohérence de son programme sur le temps long de la campagne (primaire ET générale): il veut faire du bruit, emmerder le monde, imposer son personnage, dominer la conversation.... Ce ne serait même pas une façon d'asseoir sa "marque" pour son business immobilier ("brand": le moteur de son business, même immobilier, ce qui lui permet de se démarquer par rapport à ses concurrents: croyez-le ou non, beaucoup d'investisseurs considèrent que "Trump" sur un hôtel ou un immeuble, est un atout commercial) ou son activité médiatique ("marque Trump" sur une multitude de produits, personnalité télé recherchée....), juste une façon de satisfaire son ego surdimensionné. Apparemment, beaucoup d'ex partenaires et/ou concurrents en business soulignent l'importance de son entourage de yes-men et de syccophantes variés, qui serait choquant même selon les critères des moghols de l'immobilier new yorkais. 

Modifié par Tancrède
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Entre autres choses et raisons parce que Trump, outre les incohérences graves de son programme

Si je peux me permettre un peu de psychologie de café du commerce à deux balles, lui-même, le Donald, sait que ce qu'il dit est totalement incohérent et débile, mais le plaisir de faire sa star à chaque fois l'emporte de façon addictive. Donc il n'arrive pas à s'arrêter. Et s'il en rajoute une couche à chaque fois, avec des propositions de plus en plus énormes, c'est qu'il s'agit d'"actes manqués" freudiens, où son subconscient tente de reprendre le contrôle. Ce sont des appels au secours qui veulent dire "j'ai fait ma grosse gaffe qui m'interdit d'aller plus loin, donc arrêtez-moi s'il vous plait, comme vous avez déjà commencé à arrêter Carson après ses élucubrations". Pour son subconscient il n'a jamais été autre chose qu'une "candidature Coluche" pour embêter le système, mais il n'a jamais sérieusement envisagé d'être président.

 

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L'un des tours que l'establishment du GOP a encore dans son sac, c'est éventuellement d'arriver à convaincre un certain nombre des actuels candidats "à un chiffre", soit la grande majorité d'entre eux, de se retirer de la course avant les primaires des "early states" (et chez les répus, ça veut surtout dire Iowa et New Hampshire, qui comptent électoralement plus que pour les démocrates pour des raisons tenant presque au vaudou politique, ayant un impact majeur sur le SuperTuesday). Théoriquement difficile parce que la plupart des candidats ont maintenant des sources de financement ne dépendant pas du parti et, s'ils gèrent bien leur fric, peuvent se maintenir ad vitam (une nouveauté dans le processus électoral), c'est plus commode en pratique parce que d'autres pressions peuvent s'exercer si ça commence réellement à s'énerver dans les hautes sphères du GOP. On arriverait alors à une relative concentration de l'électorat sur moins de candidats (Rubio serait le principal bénéficiaire d'un tel report, les "middle class conservatives" étant actuellement l'électorat républicain le plus éclaté entre candidats)

D'accord sur les deux points : la possibilité que l'électorat actuellement dispersé se rassemble sur moins de candidats. Et le fait que l'électorat conservateur sur les positions les plus "classiques" se rassemblerait alors probablement majoritairement autour de Rubio.

Sur la possibilité d'exercer "d'autres pressions" de manière efficace, je suis assez mitigé. Nous avons cette semaine un exemple du côté du grand Est d'un candidat appelé à se sacrifier "pour le plus grand bien", et qui s'est maintenu mordicus malgré toutes les pressions et les insultes ("Papy collabore" comme Malek Boutih s'est abaissé à le prétendre). Et pourtant c'était pour faire face à un adversaire qui mobilise et scandalise une partie de la classe politique et de la population bien davantage il me semble que Trump ne le fait aux Etats-Unis. Donc je ne serais pas affirmatif sur la réaction de candidats à l'investiture s'ils étaient confrontés à des pressions nécessairement plus faibles que celles auxquelles Masseret a résisté.

Après il est possible que les électeurs "fassent le tri" eux-mêmes, et que par exemple les partisans de Jeb Bush et autre Carly Fiorina abandonnent leurs candidats favoris et utilisent le Rubio pour barrer la route à des candidats vus comme problématiques tels que Trump ou Cruz. Reste à savoir si cela suffira, et notamment que feront les partisans de Carson : rester 14% derrière Monsieur Pyramides-silos-à-grain, faire défection vers Cruz, vers Trump, vers un autre ?

On ne devrait pas tarder à être fixé.

Et OK suite à ta remarque j'adapte ma prévision : Si Trump est le candidat républicain, alors Score (Clinton) <= 51%. :smile:

Si je peux me permettre un peu de psychologie de café du commerce à deux balles, lui-même, le Donald, sait que ce qu'il dit est totalement incohérent et débile, mais le plaisir de faire sa star à chaque fois l'emporte de façon addictive. Donc il n'arrive pas à s'arrêter. Et s'il en rajoute une couche à chaque fois, avec des propositions de plus en plus énormes, c'est qu'il s'agit d'"actes manqués" freudiens, où son subconscient tente de reprendre le contrôle. Ce sont des appels au secours qui veulent dire "j'ai fait ma grosse gaffe qui m'interdit d'aller plus loin, donc arrêtez-moi s'il vous plait, comme vous avez déjà commencé à arrêter Carson après ses élucubrations". Pour son subconscient il n'a jamais été autre chose qu'une "candidature Coluche" pour embêter le système, mais il n'a jamais sérieusement envisagé d'être président.

C'est une possibilité. Qui donc connait les reins et les cœurs ? Si cette interprétation est vérifiée, cela permettrait de comprendre ses récentes propositions assez "gratinées" sur la sélection des immigrés sur critère de religion (Repel Kebab!), qui dépasse ce qu'il dit habituellement. Enfin ça ne dépasse pas nécessairement ce qui se dit en Pologne cela dit. :dry:

Autre possibilité : les reportages comme quoi ce Donald pourrait ne pas être sérieux font partie d'une campagne anti-Trump, une "character assassination" destinée à dégoûter ses partisans.

On devrait pouvoir départager ces deux thèses assez rapidement. Si Trump est vraiment en train de commencer à chercher à faire exploser en vol une candidature égotiste dont le succès l'embarrasse, il ne s'arrêtera pas en si bon chemin : il va vraiment multiplier les propositions de plus en plus extrémistes, et dans les toutes prochaines semaines.

Soit dit en passant, dans ce cas on aurait un test en grandeur réelle du niveau réel d'inquiétude et de disposition à l'extrémisme de la population américaine... à quel moment Trump repasserait-il en-dessous de 20 ou de 10% dans les intentions de vote pour l'investiture, à quel moment passerait-il en-dessous de 40% dans les sondages l'opposant à Clinton ? :laugh:

 

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Si je peux me permettre un peu de psychologie de café du commerce à deux balles, lui-même, le Donald, sait que ce qu'il dit est totalement incohérent et débile, mais le plaisir de faire sa star à chaque fois l'emporte de façon addictive. Donc il n'arrive pas à s'arrêter. Et s'il en rajoute une couche à chaque fois, avec des propositions de plus en plus énormes, c'est qu'il s'agit d'"actes manqués" freudiens, où son subconscient tente de reprendre le contrôle. Ce sont des appels au secours qui veulent dire "j'ai fait ma grosse gaffe qui m'interdit d'aller plus loin, donc arrêtez-moi s'il vous plait, comme vous avez déjà commencé à arrêter Carson après ses élucubrations". Pour son subconscient il n'a jamais été autre chose qu'une "candidature Coluche" pour embêter le système, mais il n'a jamais sérieusement envisagé d'être président.

 

On a fait le même post au même moment (déclenché par un reportage ou deux qu'on aurait vu aujourd'hui?); voir ma correction dans mon dernier post. 

Ceci dit, j'ai franchement du mal à envisager que sa candidature soit sérieuse pour une raison plus que d'autres: sa femme. La bimbo est-européenne avec des yeux aussi vides que les paroles de son mari, et un air de pas savoir quoi dire, quoi faire ou d'être capable de savoir où se mettre.... C'est pas du matériel crédible de première dame. Encore moins que le candidat postillonneur et rougeaud à moumoute n'a d'airs présidentiels. 

D'accord sur les deux points : la possibilité que l'électorat actuellement dispersé se rassemble sur moins de candidats. Et le fait que l'électorat conservateur sur les positions les plus "classiques" se rassemblerait alors probablement majoritairement autour de Rubio.

Sur la possibilité d'exercer "d'autres pressions" de manière efficace, je suis assez mitigé. Nous avons cette semaine un exemple du côté du grand Est d'un candidat appelé à se sacrifier "pour le plus grand bien", et qui s'est maintenu mordicus malgré toutes les pressions et les insultes ("Papy collabore" comme Malek Boutih s'est abaissé à le prétendre). Et pourtant c'était pour faire face à un adversaire qui mobilise et scandalise une partie de la classe politique et de la population bien davantage il me semble que Trump ne le fait aux Etats-Unis. Donc je ne serais pas affirmatif sur la réaction de candidats à l'investiture s'ils étaient confrontés à des pressions nécessairement plus faibles que celles auxquelles Masseret a résisté.

Après il est possible que les électeurs "fassent le tri" eux-mêmes, et que par exemple les partisans de Jeb Bush et autre Carly Fiorina abandonnent leurs candidats favoris et utilisent le Rubio pour barrer la route à des candidats vus comme problématiques tels que Trump ou Cruz. Reste à savoir si cela suffira, et notamment que feront les partisans de Carson : rester 14% derrière Monsieur Pyramides-silos-à-grain, faire défection vers Cruz, vers Trump, vers un autre ?

On ne devrait pas tarder à être fixé.

Et OK suite à ta remarque j'adapte ma prévision : Si Trump est le candidat républicain, alors Score (Clinton) <= 51%. :smile:

C'est tout le truc, sur les désistements: actuellement, les sources de financement non dépendantes du parti sont suffisantes pour maintenir de petites campagnes cheap (voir Lindsay Graham qui a fermement annoncé qu'il ne bougerait pas, tout comme Santorum ou Huckabee et quelques autres dont personne ne retient le nom) ou même des moins cheap. Mais beaucoup de ces candidats restent quand même bien souvent des élus, qui dépendent au moins en partie du label républicain qui peut seulement être décerné par les partis d'Etats plus encore que par la convention nationale. Evidemment, beaucoup dépend de la capacité de ces candidats à rassembler leurs circonscriptions ou leurs électorats dans leurs Etats: si ce rassemblement dépend plus d'eux que de leur parti, au moins dans leurs certitudes personnelles, il y a de la marge de négociation..... Mais le parti a encore bien des façons d'exercer des pressions sur eux, ou, plus prosaïquement, de négocier avec eux d'autres options. Tout comme ces candidats, à mesure que les primaires se rapprochent, peuvent aussi commencer à devenir sérieux et à s'inquiéter d'un avenir trumpien pour leur parti; sans aller jusqu'à "taking one for the team", ils peuvent commencer à sérieusement vouloir négocier leur avenir sur base de ce désistement, celui qui se désiste en premier et celui qui le fait en dernier étant généralement ceux qui obtiendront le meilleur package. C'est pour cela que cela peut avoir l'air de traîner actuellement, mais il y a une bonne chance que ce soit un jeu de qui, qui, qui sera mangé, et qui chopera le meilleur golden parachute, si bien que si/quand un désistement surviendra, il sera le premier d'une cascade arrivant dans un espace de temps très court, peu d'entre ces gens étant des jusqu'au boutistes là pour foutre la merde et "révolutionner le parti" (et peu de ces égos sont à ce point fourrés dans leur cul qu'ils croient avoir encore leurs chances).

Mon opinion est que, encore pour l'instant, ils essaient de se positionner et de valoriser la petite part de marché putative que les intentions de vote représentent, et ça c'est un jeu concurrentiel où tous les concernés sont interdépendants et se guettent les uns les autres. A part Rand Paul qui croit peut-être encore que sa posture pseudo-libertarienne (et son ego) a de l'avenir.... Et même lui, vu son comportement passé (il voulait obtenir une exception à la loi selon laquelle il ne peut pas récupérer son siège de sénateur à l'issue d'une campagne présidentielle, en faisant passer une autorisation de faire les 2 campagnes en même temps ou d'être suppléant d'un candidat de paille qui se désisterait, une fois élu, en faveur d'un Paul perdant à la présidentielle), ne semble pas être à ce point en croisade pour des idéaux. 

Voyant l'establishment du GOP et les kingmakers de tous ordres (financiers de campagne, leveurs de fonds, élites locales....) paniquer face au trumpisme, beaucoup d'entre eux doivent être en train de faire monter les enchères pour revendre leurs 1 à 3% d'intentions de vote. 

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Une pétition pour empêcher l'entrée de Donald Trump au Royaume-Uni atteint 100.000 signatures


Londres - Une pétition sur le site du Parlement britannique appelant à empêcher l'entrée du milliardaire américain Donald Trump au Royaume-Uni, après ses déclarations sur les musulmans et sur la radicalisation selon lui de quartiers de Londres et Paris, a dépassé les 100.000 signatures mercredi midi.

Les signataires estiment que Donald J. Trump devrait être interdit d'entrée au Royaume-Uni, selon le texte de la pétition lancée mardi en fin d'après midi.

Le franchissement de la barre des 100.000 signatures signifie qu'elle peut être soumise au débat aux députés de Westminster. Vers 13H00 GMT, le compteur affichait même 120.000 signatures.

Les propos mardi du candidat à la Maison Blanche, réclamant de barrer l'entrée des musulmans aux États-Unis, ont été condamnés de par le monde. Donald Trump a également suscité la polémique avec ses déclarations sur Paris et Londres.

Regardez ce qui s'est passé à Paris, l'horrible carnage (...). Il existe des zones à Paris qui sont radicalisées, où les policiers refusent d'aller. Ils sont pétrifiés, a-t-il déclaré.

Nous avons des zones à Londres et dans d'autres endroits qui sont si radicalisées que les policiers craignent pour leur propre vie, a-t-il ajouté.

Les policiers londoniens font du très bon boulot. Et ils ont de très bonnes relations avec les musulmans britanniques, qui ont énormément contribué à notre pays, a réagi mercredi le ministre britannique des Finances, George Osborne, devant le Parlement.

Franchement, les commentaires de Donald Trump vont à l'encontre des principes fondateurs des États-Unis, a-t-il ajouté. Je crois que la meilleure façon de répondre à de telles stupidités est d'avoir un débat démocratique et de lui dire très clairement que ses opinions ne sont pas les bienvenues.

Le maire de Londres, Boris Johnson, avait qualifié mardi les propos de Donald Trump d'idiotie totale. La seule raison pour laquelle j'éviterais certains quartiers de New York est le risque réel d'y tomber sur Donald Trump, avait-il ironisé.

Tout candidat à l'élection présidentielle aux États-Unis est le bienvenu pour être briefé par la Metropolitan Police sur la réalité du maintien de l'ordre à Londres, a de son côté indiqué la police de Londres, jugeant que M. Trump a complètement tort.

Une pétition a également été lancée sur le site 38 Degrees pour retirer à Donald Trump, propriétaire de deux terrains de golf en Écosse et dont la mère était écossaise, un doctorat honorifique reçu en 2010 de l'université écossaise de Robert Gorbon (RGU) d'Aberdeen. Mercredi midi, cette pétition avait recueilli plus de 20.000 signatures.


(©AFP / 09 décembre 2015 13h59)

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Un autre phénomène amusant pour se remettre les échelles démographiques en perspective et relativiser la Trumpmania: Bernie Sanders, le candidat populiste de l'autre bord, continue à être largement ignoré par les médias tout en rassemblant des foules sans cesse croissantes et en étant devenu un personnage national (ce qu'il n'était pas au début de l'année, n'étant une figure connue que dans le nord ouest et dans les médias politiques).... Et représente aujourd'hui autour de 28% (et jusqu'à 33-35%) d'intentions de vote démocrates aux primaires, soit un score dans les mêmes eaux que Trump (ils étaient tous deux à 28% dans le dernier sondage national que j'ai vu, datant du début de semaine).... Ce qui représente nettement plus de monde que pour Trump, parce qu'il y a nettement plus de démocrates déclarés votant aux primaires. Et plus loin, le Bernie a beaucoup moins d'incompatibilités avec l'électorat général (qui a même tendance à le voir favorablement MALGRE son étiquette auto-accolée de "socialist") que Trump, ce qui fait que, dans les projections de "one on one" pour l'élection générale, Sanders l'emporte systématiquement contre Trump (et contre les autres républicains aussi). Ce ne sont évidemment que des projections, à un stade trop prématuré de la campagne pour que la signification en soit lourde et les intentions des électeurs potentiels réellement formulées.... Mais ça devrait faire comprendre à Trump que s'il était réellement sérieux pour sa candidature, il devrait déjà être en train de "feeling the Bern". 

Plus concrètement, Trump a autour de 30% des électeurs républicains certifiés (et pour être à ce score, il s'aliène irréparablement au moins 30 autre pourcents de ces mêmes électeurs), qui sont environs 28% de l'électorat américain (ce sont ceux qui ne voteraient rien d'autre que républicain dans aucune configuration), soit quelque chose comme 8,4% des électeurs américains. Seuls 2 tiers d'entre eux voteraient pour lui s'il se présentait en candidat indépendant, dans le cas où l'establishment républicain le désavouerait, ou s'il perdait les primaires et déciderait de continuer seul (ce qu'il n'a pas exclu, et a même évoqué, et va en droite ligne avec son "profilage" psychologique) façon Ross Perrott. Donc l'électorat trumpien proprement dit, ce sont ces 5,7% de l'électorat général. Juste histoire de remettre quelques patates au fond du sac sur l'effet Trump. C'est petit, mais c'est largement assez pour un type qui veut faire campagne aussi longtemps que possible sans risquer d'être élu, et il pourra blâmer quelqu'un d'autre pour une défaite: les médias, "l'establishment".... Comme tous les démagogues. Parce que dans son monde, Trump ne perd jamais. 

Modifié par Tancrède
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Un autre phénomène amusant pour se remettre les échelles démographiques en perspective et relativiser la Trumpmania: Bernie Sanders, le candidat populiste de l'autre bord, continue à être largement ignoré par les médias tout en rassemblant des foules sans cesse croissantes et en étant devenu un personnage national (ce qu'il n'était pas au début de l'année, n'étant une figure connue que dans le nord ouest et dans les médias politiques).... Et représente aujourd'hui autour de 28% (et jusqu'à 33-35%) d'intentions de vote démocrates aux primaires, soit un score dans les mêmes eaux que Trump (ils étaient tous deux à 28% dans le dernier sondage national que j'ai vu, datant du début de semaine).... Ce qui représente nettement plus de monde que pour Trump, parce qu'il y a nettement plus de démocrates déclarés votant aux primaires. Et plus loin, le Bernie a beaucoup moins d'incompatibilités avec l'électorat général (qui a même tendance à le voir favorablement MALGRE son étiquette auto-accolée de "socialist") que Trump, ce qui fait que, dans les projections de "one on one" pour l'élection générale, Sanders l'emporte systématiquement contre Trump (et contre les autres républicains aussi). Ce ne sont évidemment que des projections, à un stade trop prématuré de la campagne pour que la signification en soit lourde et les intentions des électeurs potentiels réellement formulées.... Mais ça devrait faire comprendre à Trump que s'il était réellement sérieux pour sa candidature, il devrait déjà être en train de "feeling the Bern". 

Plus concrètement, Trump a autour de 30% des électeurs républicains certifiés (et pour être à ce score, il s'aliène irréparablement au moins 30 autre pourcents de ces mêmes électeurs), qui sont environs 28% de l'électorat américain (ce sont ceux qui ne voteraient rien d'autre que républicain dans aucune configuration), soit quelque chose comme 8,4% des électeurs américains. Seuls 2 tiers d'entre eux voteraient pour lui s'il se présentait en candidat indépendant, dans le cas où l'establishment républicain le désavouerait, ou s'il perdait les primaires et déciderait de continuer seul (ce qu'il n'a pas exclu, et a même évoqué, et va en droite ligne avec son "profilage" psychologique) façon Ross Perrott. Donc l'électorat trumpien proprement dit, ce sont ces 5,7% de l'électorat général. Juste histoire de remettre quelques patates au fond du sac sur l'effet Trump. C'est petit, mais c'est largement assez pour un type qui veut faire campagne aussi longtemps que possible sans risquer d'être élu, et il pourra blâmer quelqu'un d'autre pour une défaite: les médias, "l'establishment".... Comme tous les démagogues. Parce que dans son monde, Trump ne perd jamais. 

Plusieurs choses :

- Sanders est aux alentours de 30% dans les sondages sur l'investiture démocrate - et vu son incompatibilité avec la "politique générale" des Etats-Unis telle que mise en pratique par Républicains comme Démocrates depuis trente ans il mérite effectivement l'étiquette "populiste" qui va avec cette incompatibilité - mais cela a un tout autre sens quand les candidats démocrates sont beaucoup moins nombreux et que l'une d'entre eux écrase le paysage. Quand l'offre est beaucoup plus grande et diversifiée, la dispersion aussi est beaucoup plus grande, donc un même score d'environ 30% a un sens tout à fait différent

- Les chances d'une candidature indépendante seraient tout aussi faibles pour Trump qu'elles ne l'étaient pour Ross Perott en 1992. C'est la nature même du système bipartite qui veut cela et qui verrouille efficacement les élections contre l'émergence d'un troisième parti. Ce verrouillage est d'autant plus complet quand on y ajoute la question du financement des campagnes... le "bug" ou la circonstance spécifique qui a permis de passer ce barrage étant justement que Trump soit milliardaire et en mesure de se financer lui-même. Une circonstance rare, qui fait de Trump un phénomène sans doute unique en son genre... Si, n'ayant pas gagné l'investiture, il présente une candidature indépendante, Trump ne fera guère plus que se ridiculiser. Franchement, vu le personnage, ça m'étonnerait qu'il prenne ce risque

- Concernant son électorat potentiel, à la question "Opinion favorable ou non", Trump recueille depuis juillet un pourcentage à peu près stable de 35% Favorable / 55% Défavorable. A la question d'un second tour choix entre lui et Clinton, les réponses sont à peu près stables depuis septembre à 46% Clinton / 43% Trump. Ces sondages ne sont pas faits auprès des Républicains enregistrés, mais auprès de l'ensemble de la population américaine

Pour continuer un parallèle avec le phénomène FN chez nous dont on a déjà parlé, avec toutes les limites et les réserves à rappeler (système électoral différent, pas de parti organisé derrière le milliardaire, phénomène récent...) il faut noter que Trump est beaucoup mieux considéré que la présidente du FN ne l'était en juin dernier c'est-à-dire 25% Favorable / 71% Défavorable envers Marine Le Pen.

L'électorat trumpien ne se limite en aucun cas à 5,7% du total. L'élection du milliardaire à l'automne 2016 est une hypothèse "limite" je veux dire vraisemblable mais pas probable, au même titre en un peu plus probable qu'une présidente Le Pen au printemps 2017

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Un Donald qui Trump énormément

En déclarant vouloir fermer les frontières des États-Unis aux musulmans, l'un des candidats républicains à la présidentielle américaine Donal Trump a déclenché une nouvelle polémique. Une de plus dans une campagne à l’investiture basée sur le mensonge et la démagogie.

 

https://fr.news.yahoo.com/blogs/ravanello/un-donald-qui-trompe-enormement-161844566.html

Modifié par zx
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Un niveau de soutien assez surprenant... :wacko:

 

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Interdiction temporaire d'entrée des musulmans aux Etats-Unis

D'accord 65% / Pas d'accord 22%

Électeurs républicains probables aux primaires, 8 décembre

 

Je serais curieux de connaître le résultat d'un tel sondage dans l'ensemble de la population américaine. Les "D'accord" seraient certainement minoritaires, mais de combien ?

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Et parmi les stimuli qui font exploser cette crainte, on trouve comme tu le dis l'élection (ou maintenant la simple présence au pouvoir) d'Obama, et surtout tout le délire bâti autour de ses "intentions" inventées, par la médiasphère de la droite américaine. Et à chaque massacre médiatisé, cette crainte explose de nouveau. 

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Quand Trump ne raconte pas de c...ies, il en fait:

Donald Trump pose avec un aigle... Et se fait attaquer par l'oiseau.

(...)  Martin Schoeller voulait immortaliser le candidat républicain, qui fait le course en tête des sondages, aux côtés d'un pyargue à tête blanche, symbole des Etats-Unis (qui n'est en fait pas un aigle). Et Trump, qui aime répéter qu'il est un «winner», n'a pas «gagné» ce combat-là. (...)  L'oiseau réagissait sans doute aux propos de Donald Trump sur les musulman.  http://m.20minutes.fr/insolite/1747843-20151210-video-donald-trump-pose-aigle-fait-attaquer-oiseau

L'aigle a dû entendre "Donald" et croire qu'il s'agissait du canard de Disney. :bloblaugh:

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Le Donald est tricard en Israël pour l'instant et annule sa visite. Au Royaume Unis, la pétition appelant à lui interdire le territoire a dépassé les 400.000 signatures.

J'ai failli oublier le quizz du soir à base d'analyse... de carte de voeux. Combien de canons ?

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Tiré de là. Apparemment pas un fake, ce serait une vraie élue d'une vraie ville US.

Une dernière pour la route :

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"PEGI  18"

Deux citation de la "demoiselle", c'est piquant :bloblaugh:

If you have cancer, which I believe is a fungus, and we can put a PICC line into your body and we’re flushing, let’s say, salt water, sodium carbonate, through that line, and flushing out the fungus. [...] These are some procedures that are not FDA-approved in America that are very inexpensive, cost-effective. 

 

The Syran Refugees. I'm like, What–are you kidding me? I’m about to fly to Paris and shoot ‘em in the head myself! I am not OK with Syrian refugees. I’m not OK with terrorists. I’m OK with putting them down, blacking them out, just put a piece of brass in their nocular cavity and end their miserable life. I’m good with that

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Le Donald est tricard en Israël pour l'instant et annule sa visite. Au Royaume Unis, la pétition appelant à lui interdire le territoire a dépassé les 400.000 signatures.

J'ai failli oublier le quizz du soir à base d'analyse... de carte de voeux. Combien de canons ?

 

Plus de tromblons que de canons, je trouve.... 

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Comme quoi il n'a pas tord, il y a des zones en Angleterre et donc à Londres où un brave blanc ne peut plus se promener :)

Peut être que je chipote mais il y a cette formulation "musulman britannique" qui me gène. Le second terme est il me semble normalement une précision du premier, ce qui sous entendrait dans cet article que le mec est d'abord musulman avant d'être britannique... Y aurait il un prof de fransé pour nous rappeler la règle ?

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Interdiction temporaire d'entrée des musulmans aux Etats-Unis

D'accord 65% / Pas d'accord 22%

Électeurs républicains probables aux primaires, 8 décembre

 

Je serais curieux de connaître le résultat d'un tel sondage dans l'ensemble de la population américaine. Les "D'accord" seraient certainement minoritaires, mais de combien ?

Pour répondre à ma propre question, ce sondage paru aujourd'hui :

Un Américain sur quatre (25%) soutient l'idée formulée lundi par le candidat républicain à la Maison Blanche d'interdire aux musulmans d'entrer aux Etats-Unis, selon le sondage réalisé mardi et mercredi, et 57% des Américains y sont opposés (marge d'erreur de 4,4 points). Mais 42% des républicains sont favorables, contre 36% qui sont opposés. (...)

Il défend sa proposition même s'il a précisé depuis qu'elle ne s'appliquerait pas aux citoyens américains musulmans, et que des exceptions étaient "certainement" possibles, par exemple pour les diplomates étrangers ou les athlètes. "Bien sûr qu'il y aura des exceptions, on ne peut pas interdire comme ça aux gens de venir", a-t-il dit mercredi sur CNN.

Donc, sans surprise une majorité d'Américains rejette, en revanche les Républicains sont partagés, et comme indiqué dans mon précédent message presque les deux tiers des Républicains qui envisagent de voter aux primaires de leur parti sont favorables.

Trump ayant précisé sa proposition - Américains musulmans non concernés, exceptions pour diplomates par exemple - on peut la requalifier de "inapplicable" (s'il avait voulu y inclure des citoyens américains de religion musulmane) à "centre-européenne". La proposition de Trump serait bienvenue et pas du tout extrémiste - voire peut-être un peu faiblarde après tout il n'exclut pas d'accepter des immigrants musulmans ultérieurement même si on n'est pas obligé de le croire sur ce point :dry: - en Europe centrale, par exemple chez Droit et Justice, le parti au pouvoir en Pologne. En revanche, le Donald gagnerait à rendre une visite à Darth Marinador la Bretonne pour prendre une leçon de modération :laugh:

Mais une majorité d'Américains ne sont pas prêts à prendre ce chemin. Et ils ont raison bien entendu. Il est vrai que la majorité des pays du monde, à commencer par l'essentiel de l'Asie et incluant l'Europe centrale, appliquent une telle politique sans le dire. Mais ce n'est pas être majoritaire qui donne raison.

Ce n'est pas une question de "correction politique" ni d'indignation vertueuse, c'est une question de simple justice.

 

Modifié par Alexis
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