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De toute manière peu importe ce que dit la loi du texas. Pour les républicains, ce qui compte c'est la perception et la communication dans le public : dissuader les opposants d'aller voter en prétendant qu'ils n'ont pas les "bons" papiers ou qu'on leur fera toute les misères possibles s'ils veulent voter.

Le but est de saboter les élections en arrivant à convaincre que seuls les gens bien comme il faut (c'est à dire disposant d'un port d'arme, d'un gros 4x4, blanc et ayant toujours une bible sur soi) n'auront jamais aucun problème pour aller voter alors que pour les autres ça sera la galère et donc qu'ils ont intérêt à rester chez eux s'ils ne veulent pas d'emmerdes.

Vrai ou faux n'a pas d'importance. Les lois proposées ou votées sont discriminatoires et annulées par la cour suprême... mais en attendant le message est passé et toux ceux qui ne connaissent pas leurs droits seront bernés. 

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Euuuuh!!! Il n'y a pas de républicains noir??? Et ceux qui ne connaissent pas leur droits maintenant (donc qui sont bernés), les connaissaient-ils avant?

Statistiquement les "noirs" vote démocrates, du moins ceux qui vote, c'est encore plus prégnant avec un candidat démocrate Et "noir". Les statistiques ethniques existent au USA notament pour les élection, et les partis savent qui draguer et qui empecher de voter pour avoir plus de chance. Obama par exemple avait axé sa camapagne de terrain sur les sympathisant "démocrate" abstensionniste les mobilisant pour aller voter et s'investir dans la vie politique, ca a suffit a assurer un réservoir de voix - vu la quantité énorme d'abstentionniste y a de quoi faire -. La grande crainte républicaine c'est qu'Obama réitére cette mobilisation des non votant habituel - non votant qui sont essentiellement des sympathisant "gauchiste" - et déséquilibre durablement le corps électoral, d'autant plus avec la crise économique qui bouleverse les modele déconomique républicain plus durement que démocrates.

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Plus encore, Obama avait par ces méthodes acquis un fond de roulement inhabituellement important fondé sur les donations individuelles, qui lui avait donné plus de marge de manoeuvre dans sa campagne (pas dans la campagne post primaire des deux côtés, vu que les sommes en jeu à ce stade sont d'un autre calibre).... Si certains craignent qu'il réitère le porte à porte qui rapporte des voix habituellement non exprimées, il est néanmoins certain que ce coup du financement n'aura pas de redite. Pas au même niveau en tout cas.

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Il n'y a pas de républicains noir???

Et ceux qui ne connaissent pas leur droits maintenant (donc qui sont bernés), les connaissaient-ils avant?

Il doit bien en avoir un ou deux  =)    le message est : si tu correspond au profil type d'un républicain, tu peux aller voter tranquille comme avant, sinon...

Ceux qui ne connaissaient pas leur droit avant ne se posaient pas la question : ils allaient voter.

Maintenant ils sont obligés de se poser la question, et s'ils écoutent ce que disent les républicains ils pensent n'en avoir plus le droit à cause des nouvelles contraintes (ou que ça sera compliqué et très chiant). bref, tout est fait pour les dissuader de se déplacer au bureau de vote.  Et si par cette désinformation ils arrivent à convaincre que quelques % d'indécis à rester chez eux, c'est déjà ça de gagné pour eux !

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@ Tancréde,

Qu'il y est des fraudes aux USA cela je ne l'ai jamais nié, mais comme on le dit: il y a deux poids et deux mesures. Les Etats-Unis étant une nation comme la nôtre ayant aussi bien ses défauts comme ses qualités. Donc, il est bien connu qu'il existe des problèmes notamment avec le nombre d'électeur, qui ne repose sur peu chose quant on connaît le marasme administratif du pays ainsi que les différents législation existant non seulement entre les Etats mais aussi entre  les villes. Ou encore les difficultés que rencontre certaines personnes à mobilités réduites, sans parler des abus, du bourrage des urnes etc … mais dans une pays aussi grand et sous-administré on peut pas attendre la perfection. Cependant, les différents associations sur les droits l'Homme sont tous d'accord pour dirent que la fraude électorale est négligeable par rapport à l'assemble du paysage électorale. Que ses fraudes n'entachent en rien la crédibilité du gouvernement et que cela n'empêche pas les Etats-Unis d'être la plus grande démocratie du monde avec une réelle liberté de ton et une vrai séparation du pouvoir.  

Bref, j'ai l'impression que tous vous voulez catalyser tous les défauts de nos démocratie aux Etats-Unis.

@ G4lly,

Si moi il faut que j'arrête de boire, vous vous devriez réajustez vos lunettes!

Car je n'ai pas parlé de carte d'identité mais de document quelconque permettant l'identité. Aux États-Unis, l'inscription sur une liste électorale n'a jamais été obligatoire partout. C'est d'autant plus frustrant pour les statesticiens car les électeurs inscrits ne pouvent servir comme base uniforme de calcul, on se sert d'un électorat potentiel estimé … Maintenant que cela soit à nos yeux légale où illégale je crois pas que cela changera grand chose aux yeux des américains.

Ensuite pour les noirs, selon des enquête les comté (sur la façade Atlantique) qui compte le plus de noirs sont justement les plus actif lors des l'élections. (principalement présidentiel) Il est assez de mauvais foi de vouloir associer les chiffres de l'abstention avec la population noir ...

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Plus prosaïquement, il suffit à une commune de n'ouvrir que très peu de bureaux de votes dans certains quartiers, d'obliger les gens à aller voter à l'autre bout de la ville (quand t'es pauvre et sans voiture aller voter à 80Km d’où tu vis c'est problématique) ou encore de ne pas mettre un nombre important de machines de votes (genre 4 machines pour 10000 votant, la moitié ne pourra pas voter, environ) etc.

Souvent de petits artifices de la sorte s’avèrent très efficaces et ne sont pas puni fédéralement  :P

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Bref, j'ai l'impression que tous vous voulez catalyser tous les défauts de nos démocratie aux Etats-Unis.

Pourquoi tu es aussi défensif? Tu exagères énormément: certains ici font certes des commentaires très unilatéraux, mais il s'agit d'un sujet spécifiquement centré sur les USA, alors oui, les points délicats, précisément ceux qui font l'objet d'un débat (y'a rien à dire quand les choses marchent :lol:) ont un niveau de focus plus élevé. Mais toi, à l'inverse, minimise tous ces points comme "négligeables" ou "pareil que partout ailleurs" comme s'il n'y avait aucune spécificité aux USA. Et oui, les défauts de nos démocraties sont catalysés aux USA qui restent d'une part (subjective) le point focal du monde en la matière, qu'on le veuille ou non, et d'une autre part (plus mesurable dans de nombreux domaines) un lieu de plus grande caricature dans les défauts et les qualités du fonctionnement de la démocratie, particulièrement leur arène publique: désolé, mais une scène publique où une chaîne de grande audience comme FoxNews peut dire ce qu'elle dit et comme elle le dit (ayant apparemment un grand problème avec les chiffres et les faits) a de fait un énorme problème, que les autres démocraties n'ont pas a un tel niveau: on a des gens qui disent n'importe quoi et exagèrent énormément tout, mais pas à ce niveau d'audience et de pénétration, et pas de façon aussi idéologiquement teintée. L'autre bord politique aux USA n'a rien d'équivalent à Fox, à part peut-être à l'avenir ce qui semble commencer à se faire à MSNBC (qui n'a cependant pas la même gamme d'audience). Autres caricatures spécifiques aux USA en politique: la primaire républicaine, désolé de le dire, n'a RIEN d'équivalent dans les autres démocraties occidentales, pas plus que le nombre et l'importance de faux sujets imposés sur le devant de la scène et accaparant l'attention publique pour mieux ne pas parler du reste (grosso modo, quand tu résumes à "God, guns and gays", Evolution vs Creationism inclu dans le lot, tu as l'idée). On a évidemment aussi des faux sujets de crispation et une dérive des médias, mais désolé encore, c'est VRAIMENT pas au même niveau. Everything's bigger in the States, pour paraphraser un slogan :lol:.

Le sujet sur les fraudes électorales, c'est pareil: on retrouve les mêmes principes de dérives, truquages, erreurs et arnaques en tous genres parce que c'est inhérent à la démocratie et qu'il n'y a pas un nombre infini de façon de fausser un processus électoral. Mais là encore, le niveau n'est pas le même.... Sauf si on compte la Corse évidemment :lol:.

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Tout de même, le plus de un million de personnes qui ne sont plus de ce monde qui justement peuvent voter, cela me fait vraiment tiqué  :P

Même si les morts ne votent pas, rien que cela fausse totalement les résultats globaux sur les taux de participation - et je croit bien que lors des référendums organisé par les divers États il faut un minimum de gens qui ce déplacent pour qu'une proposition soit validé -.

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La campagne républicaine devient sanglante.

«Les gars de chez Romney ont mené une campagne assez sordide. Très personnel, très moche, très hostile. Il y a beaucoup de mauvais sang», commente Mike McKenna, stratège et sondeur républicain qui n'a pas de poulain dans la course actuelle.

Pour l'analyste McKenna, Romney se comporte en politique comme en affaires et voit la campagne des primaires comme une OPA (offre publique d'achat d'une société) dans laquelle les délégués républicains seraient les actionnaires.

«Dans une OPA, ce n'est pas grave de démolir l'autre parce qu'on ne va plus jamais le voir, mais en l'occurrence, Romney ne semble pas conscient du fait qu'il aura besoin que des gars comme Gingrich et Santorum ne lui vouent pas une haine farouche», souligne McKenna.

La suite :

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/la-colere-contre-les-methodes-de-romney-garde-ses-131912.html

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  • 2 weeks later...

De TheatrumBelli : http://www.theatrum-belli.com/

Russie "ennemie" des USA : Romney devrait faire appel à la raison (Medvedev)

Parlant de la Russie comme de "l'ennemi numéro un" des Etats-Unis, Mitt Romney fait penser au cinéma d'Hollywood, alors qu'un candidat à la présidence américaine devrait réfléchir avant de tenir de tels propos, a estimé mardi à Séoul le président russe Dmitri Medvedev.

"Quant aux clichés idéologiques, (…) quand une partie utilise des poncifs, tels que "l'ennemi numéro un", cela sent le cinéma d'Hollywood et une certaine époque", a déclaré devant les journalistes M. Medvedev.

Le chef de l'Etat russe a recommandé à tous les candidats au poste présidentiel américain au moins deux choses : réfléchir avant de se prononcer et consulter la montre. "On est en 2012 et non au milieu des années 1970", a indiqué M. Medvedev.

Commentant les entretiens Medvedev-Obama lors du sommet nucléaire de Séoul, le candidat républicain au poste présidentiel américain, ancien gouverneur du Massachussetts Mitt Romney, a déclaré lundi soir dans une interview à la chaîne CNN, que c'était la Russie, et pas l'Iran ou la Corée du Nord, qui était aujourd'hui l'ennemi géopolitique des Etats-Unis (…), car elle ne soutenait que les pires régimes du monde.

Je ne pensais pas que les Républicains puissent trouver pire que Bush fils (ex-bigot encarté aux alcooliques anonymes). Mais Mitt Romney est un bon challenger.

Le bellâtre de Tex Avery est aussi très con envers ses animaux :

http://www.time.com/time/nation/article/0,8599,1638065,00.html

Dogs against Romney :

http://www.dogsagainstromney.com/

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Un peu d'humour...

Le comédien et scénariste David Javerbaum utilise les principes de la physique quantique pour percer les mystères du candidat à l'investiture républicaine américaine. D'après les principes de la «politique quantique» énoncés par le comédien, Mitt Romney correspondrait donc aux propriétés suivantes:

• La complémentarité. Sorte d'hermaphrodite politique, le candidat républicain est à la fois conservateur et modéré. A l'image du chat de Schrödinger, impossible de déterminer sa tendance politique tant que l'on n'a pas soulevé le couvercle de la boîte.

• La probabilité. Les positions de Mitt Romney ne s'expriment pas sur un axe pour/contre, mais en probabilité, le républicain étant virtuellement capable de soutenir n'importe quel point de vue.

• L'incertitude. Impossible selon David Javerbaum de prévoir quelle sera la position future de Mitt Romney sur un point particulier, même en connaissant sa position actuelle.

• L'enchevêtrement. En Bob l'éponge de la politique, Mitt Romney absorbe la question qu'on lui pose, si bien que le fait même de lui demander quelque chose influence sa position sur un sujet.

• La non-causalité. Ce n'est pas parce qu'il a le plus de votes qu'il est considéré comme le candidat le plus susceptible de gagner, c'est parce qu'il est vu comme le favori qu'il récupère davantage de voix.

•La dualité. L’existence de Mitt Romney supposerait la possibilité de créer un anti-Mitt Romney (son adversaire Rick Santorum?). Mais leur mise en contact conduirait à l’annihilation des deux…

:lol:

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Le comédien et scénariste David Javerbaum utilise les principes de la physique quantique pour percer les mystères du candidat à l'investiture républicaine américaine. D'après les principes de la «politique quantique» énoncés par le comédien, Mitt Romney correspondrait donc aux propriétés suivantes:

Effectivement,c'est effrayant comme c'est efficace pour le décrire.

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Le point sur Ron Paul:

Que Ron Paul parvienne ou non à attirer davantage de voix qu’en 2008, il n’en sera pas moins que ses idées se seront répandues d’elles-mêmes. Et c’est le plus important.

Par Alex Altman

Le soleil tombe sur le New Hampshire tandis qu’un vieil homme grimpe à la tribune. LIBERTY : TOO BIG TO FAIL (“La liberté est trop importante pour disparaître”) peut-on lire sur une banderole. Il a difficilement la stature d’un chef, et pourtant un millier de personnes scandent son nom et s’approchent pour écouter Ron Paul prononcer son discours de campagne. Il n’y a ni slogan clientéliste ni paroles en l’air : les propos de Paul ont plus leur place dans un séminaire pour haut-diplômés sur la théorie économique ou sur l’histoire oubliée et les subtilités de la Constitution américaine. “Le système de la Réserve fédérale et tous ses membres se sont rendus coupables de contrefaçon depuis longtemps” dit-il, forçant sa voix. “La monnaie métallique fait partie intégrante des notions de marché libre, du message de liberté et de la Constitution, et nous pouvons expliquer tout cela aux gens. Cela me passionne, et je suis sûr que cela passionne aussi beaucoup d’entre vous.”

En temps normal, les discours ésotériques de Paul laisseraient les électeurs perplexes, désorientés, ou simplement de marbre. Mais ce n’est pas un temps normal, et la foule rugissante hurle son approbation. Les participants partagent sa conviction qu’un grand homme est là pour entrer dans l’histoire. “Notre temps est venu” déclare Paul, et cette fois, il s’agit peut-être d’autre chose que d’un vœu pieu.

Pendant des décennies, le membre républicain du Congrès venant du Texas a prêché un même message, mélange de politique libertarienne et d’économie autrichienne. Lorsqu’il s’est présenté pour la présidence, il y a quatre ans, Paul a attiré un public passionné mais réduit, et ses avertissements sur le fait que la politique monétaire obscure, l’explosion des dépenses et un impérialisme sans limite finiraient par ruiner le pays, ont parus loufoques à de nombreux républicains. Ses rivaux républicains le moquaient ou l’ignoraient simplement. Et bien que Paul soit parvenu à lever la somme impressionnante de 35 millions de dollars, il n’a obtenu que 1% des délégués républicains.

Mais dans les quatre années qui ont suivi, le monde a changé et est devenu plus menaçant, d’une façon qui semble donner raison aux arguments de Paul. Ses commentaires sur l’oubli de la Constitution et sur la relation Washington-Wall Street ont participé à la formation du mouvement Tea Party. Les conservateurs qui avaient traité sa politique étrangère d’ “isolationniste” commencent à être plus circonspects sur la guerre. Ses appels pour une Réserve Fédérale plus transparente sont devenus une obsession étrange des Républicains traditionnels, mise en avant au Congrès et lors des meetings de campagne.

En tant que prétendant à la Maison Blanche, Paul a encore un long chemin à faire. Dans les sondages, il reste distancé par des candidats de premiers plans comme Mitt Romney ou Rick Perry. Les piliers de sa philosophie libertarienne — le retour à l’étalon-or, l’abolition de la banque centrale, la permission offerte aux États de légaliser les drogues, de larges coupes dans les dépenses du gouvernement et dans l’État providence, la réduction massive de l’intervention américaine dans le monde — sont trop extrêmes pour l’électeur urbain moyen. Et cela sans évoquer le fait qu’à 76 ans, Paul serait le plus vieux président à effectuer un premier mandat.

Mais en tant que prophète, il s’est imposé dans la course républicaine. Il est arrivé juste derrière Michele Bachmann lors du très commenté straw poll d’Iowa le 13 août, et a forcé Tim Pawlenty à se retirer en l’empêchant de prendre la deuxième place. Et quand des poids lourds comme Newt Gingrich ou Rick Perry se mettent à taper sur la politique monétaire de la Réserve fédérale, il se moque d’eux en les traitant de retardataires. “Qui aurait pu imaginer que l’ancien porte-parole à la Chambre des Représentants finirait par souhaiter « Auditer la Fed » ?” demande Paul au milieu d’applaudissements assourdissants. “Maintenant nous avons un gouverneur du Sud ; je ne me souviens pas de son nom” — une référence ironique à Perry, qui a suggéré qu’un nouveau mouvement d’assouplissement monétaire par Ben Bernanke serait presque une trahison — “[qui] a compris que parler de la Réserve fédérale était une bonne idée.”

Paul se bat encore pour gagner l’attention des grands medias, à tel point que Jon Stewart a comparé sa candidature au “treizième étage d’un hôtel” — ce numéro portant malheur, les hôtels ont pris l’habitude de passer directement du douzième au quatorzième étage. Mais les soutiens de Paul sont plus intéressés par l’influence que par le pouvoir politique. “Il n’a pas un immense désir personnel d’être Président” raconte Jesse Benton, son directeur de campagne et petit-fils par alliance. Au contraire, il est un type d’homme très rare en politique aujourd’hui : un homme d’idées, quoique ces idées puissent être non-conventionnelles.

La naissance d’un non-conformiste

C’est le 15 Août 1971 que le destin politique de Ron Paul est né. Ce jour-là, Richard Nixon, espérant relancer une économie américaine tombée en récession, annonçait la suspension de la convertibilité du dollar en or. Peu de gens ont compris ou se sont souciés de ce changement. Mais pour Paul, c’était une calamité. “C’est à ce moment là que je me suis rendu compte que quelque chose de très étrange était en train d’arriver au sein du gouvernement” se rappelle-t-il, assis à un bureau dans son siège de campagne. Paul considère qu’une monnaie qui n’est pas basée sur l’or est basée, en fait, sur rien, et qu’imprimer simplement de la monnaie de papier mène inévitablement à la ruine. “J’ai pensé que c’était un véritable désastre” précise-t-il.

Paul, l’homme politique original, est aussi le messager des problèmes économiques. Né dans la banlieue de Pittsburgh, il intégra l’école de médecine de Duke avant de rejoindre la Air Force en 1963. Il fut chirurgien durant la guerre du Vietnam, une expérience qui suffit pour le convaincre de la folie de l’impérialisme américain. Tandis qu’il ouvrait son cabinet à Brazoria County au Texas, il passa son temps libre à étudier les théories de Friedrich Hayek et de Ludwig von Mises, deux géants de l’école autrichienne d’économie, favorables à des marchés pleinement libres, aux droits individuels et à une monnaie basée sur une matière comme l’or ou l’argent. “Quand j’ai découvert des économistes comme Mises, pour moi c’étaient des génies”, raconte Paul. “Ils savaient expliquer ces choses là. Cela m’a permis de me rassurer en me disant que je n’étais pas le seul au monde.”

En 1974 il se présenta au poste de membre du Congrès pour le Texas, promettant “liberté, honnêteté, et une monnaie métallique”. Il perdit cette élection mais obtint le siège deux ans plus tard. Les dernières campagnes publicitaires pour Paul proclament qu’il est “guidé par ses principes”, et son bilan soutient cette affirmation. Bien qu’il représente un district rural et côtier, Paul vote régulièrement contre les subventions agricoles et les assurances contre les inondations. Il n’a jamais voté pour une augmentation d’impôt ni un budget en déficit. Il s’est opposé à la distribution de médailles congressionnelles pour Rosa Parks, Ronald Reagan, le Pape Jean Paul II et Mère Thérésa, ainsi qu’à l’aide aux victimes de l’ouragan Katrina, considérant que le Congrès n’avait pas à se mêler de ce genre de choses.

Paul n’est pas un libertarien pur souche. Il ne se prononce pas en faveur de l’avortement ou du mariage homosexuel ; il considère que ce sont les États qui devraient avoir la main sur ces sujets. Mais il a une vision du monde cohérente : il croit que la liberté individuelle est le plus grand idéal de l’Amérique, et qu’une économie de marchés libres en est le socle. La monnaie de papier est un mirage fondé sur la confiance envers un État qui ne mérite pas cette confiance. L’allégeance à la Constitution nécessite d’en accepter les parties que vous pourriez ne pas aimer, que ce soit le droit de votre voisin de se shooter à l’héroïne ou de gaspiller son salaire dans les jeux d’argent. “Vous pouvez utiliser votre vie pour être très productif, ou pour être destructeur”, explique-t-il, “mais vous ne pouvez pas vous immiscer dans la vie des autres.”

Les proches de Paul parlent souvent de lui comme d’un messie. “C’est comme une lumière qui s’allume. Vous voyez des choses que vous n’avez jamais vues auparavant”, confie Doug Wead, un ancien conseiller qui travailla avec George W. Bush et le père de celui-ci. Après le discours de Paul à Concord, des centaines de fans abondent pour l’accueillir. Kate Baker, présidente d’un groupe appelé Women for Ron Paul, essaie de trouver un bon mot. “Ron Paul marche et s’arrête où il veut” dit-elle à un fan impatient. “Nous le suivons.”

Une révolution qui se développe

Pour un prophète politique, Paul n’est pas un si bon orateur. Sa syntaxe est vacillante et sa prose décousue. Mais un homme maladroit est un homme authentique, et quand vous présentez un candidat comme celui qui dit la vérité, il vaut mieux que son apparence ne semble pas contradictoire. Sa dernière publicité de campagne l’oppose aux “beaux parleurs de la politique” contre qui il se présente. “Nous avons été voir Romney. Nous avons été voir McCain. Quoi qu’ils disent, vous avez l’impression que tout est comme programmé à l’avance”, explique Jesse Coffey, un volontaire de 17 ans qui est parmi les nombreux jeunes adeptes du candidat. “Lorsque vous rencontrez Paul, c’est comme si vous rencontriez un vieil ami que vous n’aviez pas vu depuis des années.”

Pendant l’heure qui suit, Paul reste dans la foule, serrant des mains, posant pour des photos, et signant des objets divers : des billets de 2$, un portrait de lui en aquarelle, un exemplaire du magazine de la John Birch Society. “Je vous demanderai bien de signer sur ma poitrine, mais ce serait sans doute un peu déplacé” lui dit une femme, montrant alors son épaule. Trois jeunes hommes — l’un d’eux portant un t-shirt représentant George W. Bush en vampire, les crocs enfoncés dans la Statue de la Liberté — tournent autour du membre du Congrès pour obtenir son avis sur le sort réservé à Bradley Manning, le soldat emprisonné pour avoir fourni des documents confidentiels à WikiLeaks. “Ils ont également essayé de jeter Daniel Ellsberg en prison” répond Paul, hochant de la tête, avant de rappeler le scandale des papiers du Pentagone d’il y a quatre ans.

Les soutiens de Paul pour la campagne de 2008 ont été une coalition d’anarchistes, d’activistes anti-guerre, de partisans de l’étalon-or, de paléo-conservateurs, de libertariens purs et durs et de théoriciens du complot. Ses partisans sur le terrain ont organisé des manifestations sensationnelles, ont fait flotté un dirigeable aux couleurs de Ron Paul, ont fêté le révolutionnaire britannique Guy Fawkes — tristement célèbre pour avoir tenté de faire exploser le Parlement — et ont soulevé d’énormes sommes d’argent  sur internet à travers les “bombes de dons” (money bombs).

Mais cette organisation n’a pas été aussi efficace lorsqu’il s’est agit de traduire cet enthousiasme en voix. “La dernière fois, nous ne savions pas ce que nous faisions” raconte Chris Lawless, volontaire de 42 ans qui avait déjà voté pour Paul en 1988 quand celui-ci s’était présenté à la présidentielle en tant que candidat du Parti Libertarien. “Nous avions fait des t-shirts QUI EST RON PAUL ?”  — une référence au refrain “Qui est John Galt ?” du roman d’inspiration libérale Atlas Shrugged, par Ayn Rand. “Nous avons eu un super dirigeable.”

Paul est presque resté passif dans ce mouvement, faisant passer son message avant les tactiques de campagne. “Son but, je crois, était d’utiliser cette plateforme pour parler de toutes ces choses jusqu’à ce que les gens finissent par comprendre” explique Jim Forsythe, son directeur de campagne dans le New Hampshire. “Suffisamment de personnes comprennent maintenant. Il est temps d’agir.”

Convaincu d’avoir sa chance en 2012 — un sondage de Gallup en août le montrait très proche du Président Obama en cas de duel pour la présidentielle — Paul et ses soutiens ont engagé des agents de terrain concentrés sur les résultats électoraux, une stratégie payante dès la victoire dans le straw poll d’Iowa.  Et Ron Paul continue à lever beaucoup d’argent, preuve en est le money bomb organisé pour son anniversaire, le 20 Août, et qui a rapporté 1,8 millions de dollars.

Cela n’est néanmoins pas sans rapport avec le caractère du candidat lui-même. “Il est incorruptible” remarque Wead. “Il n’est pas du genre à dire ou faire quelque chose qui soit contraire à ses convictions, même si cela peut aider son mouvement. C’est très frustrant, car parfois l’utilisation d’un double discours serait beaucoup plus efficace électoralement.”

Qu’il parvienne ou non à attirer davantage de voix qu’en 2008, il n’en sera pas moins que ses idées se seront répandues d’elles-mêmes. Et c’est pour Paul le plus important. “Je fais ce que je fais parce que je crois que la vérité finit toujours par l’emporter” explique-t-il. Sa candidature aura du mal à suivre le même chemin.

—-

Article de Alex Altman, initialement paru dans le Time du 5 Septembre 2011

Traduction par Benoît Malbranque

https://www.contrepoints.org/2012/02/19/69739-ron-paul-le-prophete
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  • 2 weeks later...

Un membre du parti nazi américain est devenu pour la toute première fois lobbyiste à Washington dans l'espoir d'influencer les élus du Congrès à se pencher sur des législations pour favoriser les intérêts de son camp, révèle ABC News. Le site du parti nazi américain ANP estime qu'il s'agit d'une 'avancée tactique' dans l'histoire de son mouvement.

http://fr.news.yahoo.com/nazi-américain-devient-lobbyiste-à-washington-150616898.html

:O

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...

Je ne sais pas ce qui m'indigne le plus dans cette histoire  :P

Le fait qu'il y ait un parti nazi aux USA.

Le fait qu'aux USA on confonde liberté d'expression et liberté de dire des conneries, au point de laisser se développer un parti nazi.

Le fait que le lobbyisme soit une chose normal au plus haut niveau de l'état le plus puissant du monde, laissant ainsi un lobbyiste nazi intégrer ces hautes sphères.

Le fait que j'ai eu un sourire en coin après avoir lu cette nouvelle, tellement on ne peut qu'en rire et à défaut d'en pleurer.

Image IPB

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Un scandale ternit la visite d'Obama au Sommet des Amériques.

(Reuters) - Une affaire de prostitution impliquant des membres des services de sécurité américains a éclipsé samedi l'offensive de charme que Barack Obama s'apprêtait à mener à l'égard de ses homologues réunis au sommet des Amériques en Colombie.

Onze agents du Secret Service ont été rapatriés aux Etats-Unis et cinq militaires ont été consignés en raison d'allégations sur leurs comportements dans un hôtel de Carthagène des Indes où se déroule le sommet.

Selon une source de la police colombienne et selon le Washington Post, les agents auraient ramené des prostituées locales dans leurs chambres d'hôtel.

L'affaire a pris une telle ampleur que le directeur adjoint du Secret Service, Paul Morrissey, a dû annoncer que les agents avaient été suspendus à titre temporaire, le temps de mener une enquête sur les rumeurs.

La controverse a occulté les sujets majeurs qui devaient être abordés lors de cette réunion de deux jours, samedi et dimanche.

"J'avais une réunion de petit-déjeuner pour discuter du commerce et de la drogue, mais la seule chose dont les autres délégués voulaient parler était de cette histoire des agents et des prostituées", a commenté un diplomate américain, tout sourire.

Un parlementaire américain qui préside la commission du Congrès chargée de contrôler les activités du Secret Service a précisé à la chaîne CNN que les 11 agents avaient "effectivement ramené des femmes dans leurs chambres d'hôtel".

L'incident se serait produit un jour ou deux avant l'arrivée de Barack Obama, vendredi, dans la cité portuaire historique située sur la mer des Caraïbes.

http://fr.news.yahoo.com/un-scandale-ternit-la-visite-dobama-au-sommet-083317650.html

Pas croyable !  :lol:

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Le truc pas croyable, c'est que l'affaire éclate, pas que des gorilles aient ramené des péripathéticiennes dans leurs chambres. Vous croyez sincèrement que ce serait la première fois? Ou que les services diplomatiques et de sécurité, ne serait-ce que ceux du pays hôte, l'ignorent? Voire même les journalistes ayant un peu de bouteille (et un QI même à deux chiffres)? Il y a donc fort à parier que quelqu'un voulait que le scandale éclate; surtout si d'autres diplomates ne veulent gloser que de ça dans la silence feutré des salles de conférences. Qui, pourquoi, c'est autre chose, mais les voyages et conférences diplomatiques ont largement plus qu'une réputation pour ce genre de "commodités" pour toutes les parties présentes, et ce quasiment depuis que la diplomatie existe, et si ça choquait quelqu'un, ça se saurait. Cela veut donc plutôt dire que quelqu'un, ou quelques-uns, avaient intérêt à ce que le scandale éclate et pourrisse le sommet, limite la marge de manoeuvre pendant les échanges, occupe du temps, aiguille certains pans de diverses opinions publiques à peu de frais.

Non, c'est pas de la théorie du complot, loin de là: vu l'extrême banalité du fait mis en cause, l'étalage de ces "activités" en place publique (dans les milieux diplomatiques comme dans les voyages d'affaires) est en fait la seule chose anormale dans cette histoire.

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Le truc pas croyable, c'est que l'affaire éclate, pas que des gorilles aient ramené des péripathéticiennes dans leurs chambres. Vous croyez sincèrement que ce serait la première fois? Ou que les services diplomatiques et de sécurité, ne serait-ce que ceux du pays hôte, l'ignorent? Voire même les journalistes ayant un peu de bouteille (et un QI même à deux chiffres)? Il y a donc fort à parier que quelqu'un voulait que le scandale éclate; surtout si d'autres diplomates ne veulent gloser que de ça dans la silence feutré des salles de conférences. Qui, pourquoi, c'est autre chose, mais les voyages et conférences diplomatiques ont largement plus qu'une réputation pour ce genre de "commodités" pour toutes les parties présentes, et ce quasiment depuis que la diplomatie existe, et si ça choquait quelqu'un, ça se saurait. Cela veut donc plutôt dire que quelqu'un, ou quelques-uns, avaient intérêt à ce que le scandale éclate et pourrisse le sommet, limite la marge de manoeuvre pendant les échanges, occupe du temps, aiguille certains pans de diverses opinions publiques à peu de frais.

Non, c'est pas de la théorie du complot, loin de là: vu l'extrême banalité du fait mis en cause, l'étalage de ces "activités" en place publique (dans les milieux diplomatiques comme dans les voyages d'affaires) est en fait la seule chose anormale dans cette histoire.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/04/13/01003-20120413ARTFIG00553-l-amerique-latine-conteste-washington.php

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  • 2 weeks later...

Le discours d'Obama a la soirée annuelle des journalistes accrédités à la Maison-Blanche "White house correspondents Dinner"

Cette "cérémonie" est assez particulière car elle met en scène le Président dans des situations d'auto-dérision, parfois très poussé ou d'humour sur le paysage politique.

Un rôle de show-man dans lequel Barack Obama excelle !

Une soirée inimaginable en Europe.

Ce soir, une intro parodiant les problèmes de micro resté ouvert avec Medvedev (Obama est supposé être au toilette), un rappel du traitement réservé à une personnage très spécial il y a un an (tout le monde pense à Ousama Ben Laden mais c'est une photo de Donald Trump qui avait violemment attaqué Obama au sujet de son lieu de naissance et sur sa nationalité qui apparait)  et un final sur son Service Secret, qu'il doit raccompagner à la maison avant leur nouveau couvre-feu (relatif à leur fête nocturne en Colombie avec prostitués).

La soirée est patronnée par un comique populaire aux USA qui fait un sketche sur l'actualité politique US, cette année Jimmy Kimmel.

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  • 3 weeks later...

WASHINGTON (Reuters) - Pour la première fois, il y a plus de bébés noirs, hispaniques, asiatiques et issus d'autres minorités nés aux Etats-Unis que de nouveau-nés blancs, selon des chiffres gouvernementaux publiés jeudi, qui confirment une tendance de longue haleine.

Les chiffres du Bureau du recensement montrent que les Etats-Unis vont devenir "majoritairement minoritaires". Près de la moitié de ses jeunes enfants appartiennent actuellement à des minorités.

Au 1er juillet 2011, 50,4% des bébés de moins d'un an appartenaient pleinement à une minorité ou étaient métis, contre 49,5% en 2010.

Selon les chiffres du Bureau du recensement, les habitants issus de minorités sont déjà majoritaires dans les Etats de Hawaï, de Californie, du Nouveau-Mexique, du Texas et dans Washington, la capitale des USA.

Au total, 36,6% des Américains appartenaient à une minorité en 2011, contre 36,1% en 2010.

Alors que les 197 millions et demi de blancs représentent deux tiers de la population, les 52 millions d'Hispaniques constituent la minorité la plus importante, devant les 43,9 millions de noirs.

La minorité hispanique est en outre celle qui connaît la croissance la plus rapide, devant la population asiatique qui, avec 17 millions de personnes, a augmenté de 3% entre 2010 et 2011.

Ces chiffres sont publiés alors que les questions raciales, et d'immigration, en particulier en ce qui concerne les minorités hispaniques, s'annoncent centrales dans la campagne pour les élections présidentielle et législatives du 6 novembre.

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  • 2 weeks later...

(B2) Le ministre de la Défense américain, Leon Panetta, a démarré à Singapour une visite qui va le mener dans plusieurs pays (le Vietnam – un come back ! (*) – et l’Inde), pour présenter la nouvelle stratégie des USA dans la région. « Appelez-cela un changement de pivot, un recentrage ou un rééquilibrage, la ligne de fond est que la stratégie militaire américaine dans la région Asie-Pacifique est en mutation » a expliqué le ministre.

Cette stratégie va reposer sur des traités d’alliance. Les Etats-Unis est déjà un tel traité avec le Japon, la Corée du Sud, la Thaïlande, les Philippines, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Et ils veulent en « établir des relations avec les autres nations de la région ». Leon Panetta a cependant dénié que cette stratégie visait à contenir la Chine. Au contraire… « Il s’agit de faire entrer la Chine dans cette relation pour tenter de faire face aux défis communs auxquels nous faisons face », a-t-il déclaré. Et de citer l’envoi d’aide humanitaire, la lutte contre le terrorisme, contre les trafiquants de drogue, contre la piraterie…

L’armée américaine veut également renforcer ses capacités de projection de puissance dans la région. Il y aura ainsi « de nouvelles plateformes et des capacités pour les troupes dans la région » a confirmé Panetta. Mais selon un format nouveau. « Nous nous éloignons de la stratégie de guerre froide où vous construisez des bases permanentes pour imposer notre pouvoir sur la région. Nous nous dirigeons vers un principe très innovant et créatif dans lequel nous développons des déploiements de rotation, qui vont travaill(er) avec ces pays pour développer leurs capacités, ce qui permettra de renforcer notre relation de partenariats pour l’avenir. » Le nombre de soldats présents devrait augmenter. Il y a déjà 330.000 militaires US dans la zone de commandement Pacifique. De même, le nombre de navires Us présents dans la zone va être renforcé : la proportion actuelle de 50/50 entre l’Atlantique et le Pacifique devrait ainsi passer à 60/40.

(*) Au Vietnam, le secrétaire d’Etat à la Défense signera un mémorandum d’accord sur la coopération de défense. Mais il discutera aussi de l’aide des Vietnamiens pour aider à trouver et récupérer les restes des Américains portés disparus au combat lors de la guerre du Vietnam.

http://www.bruxelles2.eu/politique-etrangere/panetta-explique-la-nouvelle-strategie-us-en-asie-come-back-au-vietnam.html

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