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http://www.vox.com/2015/12/17/10416532/brett-baier-ted-cruz (17 décembre 2015)

La classe dirigeante ("establishment") du parti républicain est intervenue en soutien de Rubio contre Cruz. Mais pour l'auteur c'est stratégiquement contre-productif, car ils feraient mieux de leur point de vue de considérer Cruz comme quelqu'un qui siphonne les voix de Trump et l'affaiblit.

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1 minute ago, Wallaby said:

http://www.vox.com/2015/12/17/10416532/brett-baier-ted-cruz (17 décembre 2015)

La classe dirigeante ("establishment") du parti républicain est intervenue en soutien de Rubio contre Cruz. Mais pour l'auteur c'est stratégiquement contre-productif, car ils feraient mieux de leur point de vue de considérer Cruz comme quelqu'un qui siphonne les voix de Trump et l'affaiblit.

Pas suffisamment, et de toute façon, ils détestent Cruz autant ou plus que Trump: au Sénat, Cruz n'a strictement aucun ami, aucun interlocuteur, de par ses postures, son refus de participer, son bilan complètement vide en tant que léglislateur, son radicalisme refusant tout compromis.... Précisément ce qui fait sa popularité dans une partie de l'opinion conservatrice. Cruz est une candidature radicale, à bien des égards plus radicale que celle de Trump, et encore moins disposée à composer avec les démocrates ou avec l'establishment républicain. 

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http://foreignpolicy.com/2015/12/18/hagel-the-white-house-tried-to-destroy-me/ (18 décembre 2015)

Chuck Hagel a donné sa première grande interview depuis qu'il a quitté le Pentagone, retraçant son action. C'est toujours pareil : pas de stratégie en Syrie. Susan Rice pas bien compétente. Beaucoup de réunionite peu productive. Un Congrès hostile. Son désaccord avec Obama sur le rythme de fermeture de Guantanamo est peut-être le seul point nouveau pour moi.

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Je ne me souviens plus si on avait parlé de cela dans ce fil :

http://www.nytimes.com/2015/04/24/us/cash-flowed-to-clinton-foundation-as-russians-pressed-for-control-of-uranium-company.html (23 avril 2015)

C'est une grande enquête sur l'acquisition par le russe Rosatom de 20% de la production d'uranium aux États-Unis via le rachat d'"Uranium One", une société basée au Canada. Le rachat a nécessité l'autorisation du Département d'État sous la direction d'Hillary Clinton. Même s'il n'y a rien d'illégal a priori, les journalistes s'interrogent sur le "défi éthique" que représentent certains dons d'Uranium One dans les caisses de la Fondation Clinton.

 

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http://www.vox.com/cards/marco-rubio-issues-policies/marco-rubio-foreign-policy-hawk (9 août 2015)

Marco Rubio a inventé une figure de style assez unique qui tient à la fois de la lapalissade et de l'oxymore - appelons-cela l'anti-lapalissade :

Sa politique pour le Moyen-Orient, a-t-il dit à Fox News en juin, n'est pas la construction-de-nation (nation-building), mais "les aider à construire leur nation".

 

 

 

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http://www.vox.com/2015/12/18/10461080/marco-rubio-man-in-a-hurry (18 décembre 2015)

Rubio n'est pas un choix évident pour la classe dirigeante (establishment) républicaine. Il traine une réputation de carriériste concentré sur son ambition personnelle et de déloyauté à l'égard de l'intérêt général du parti. Créature de Jeb Bush qui l'a soutenu contre le candidat du parti lors de l'élection sénatoriale de Floride, le voilà maintenant qui se retourne contre son mentor en le défiant dans cette course à la Maison-Blanche. Il s'est opposé à divers compromis budgétaires permettant d'éviter les gels des activités de l'État (shutdowns). Il est le sujet de plusieurs revirements sur la question de l'immigration. Ce côté électron libre imprévisible qui poignarde ses amis dans le dos ne rassure pas.

C'est le contraire d'un Obama qui a pu miser sur sa loyauté pour obtenir face à Hillary Clinton le soutien des pontes du parti démocrate.

 

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Ce qui me fait beaucoup marrer dans cette campagne de gens aussi provinciaux en terme de mentalité, et centrés sur leurs impératifs idéologiques intérieurs (tous les politiques le sont, mais dans la première puissance mondiale, avec un niveau de chauvinisme comme on n'en fait plus chez nous, c'est assez radical), c'est leur prétention à parler de géopolitique, essentiellement en termes débiles, confinant souvent à des dialogues dignes d'une mauvaise série B ou du trash talking des sports de combat, et, pire encore, à se donner des airs "d'hommes du monde" en dernière minute en voyageant (aux frais de la princesse) dans quelques pays sélectionnés pour serrer la pogne d'un officiel, si possible gouvernemental, et essayer ainsi de donner l'impression qu'ils sont des personnalités mondiales. Les voyages à Londres et à Tel Aviv sont les principaux pèlerinages ainsi requis, le parcours minimal obligatoire pour avoir l'air d'un vieux routier du world business. Là-dessus, on rajoute quelques couches de conneries qui sonnent bien aux oreilles des ploucs du parti, et dans les débats, on dit à quel point le président en place est con et incompétent, mais surtout, "faible", et que quand on sera en place, "on va voir ce qu'on va voir": on peut ainsi se faire bander soi-même en parlant de grandes flottes, de déplacements d'armées de centaines de milliers de bonshommes (une sorte de Risk virtuel dont on espère qu'il vous donnera l'air sérieux), de bombardements massifs (parfois nucléaires).... Et on croise les doigts pour que les journaleux (ou pire encore -on sait jamais, ça peut arriver- un de vos concurrents du même parti qui, par accident, connaîtrait quelque chose sur le sujet) ne posent pas de questions même basiques et se laissent entraîner dans le fantasme ainsi décrit. 

Dommage pour Trump qui s'est fait choper cette semaine à ne pas savoir ce qu'est la triade nucléaire, mais bon, c'est pas grave, il a un passe pour tout auprès de son audience de base. Mais avec le batch de candidats républicains de cette année, le fact checking ne peut pas suivre tant le débit de conneries à la minute est devenu important. Chris Christie pouvait ainsi affirmer en toute impunité dans le débat de cette semaine, avec des trémolos dans la voix, qu'il avait personnellement assuré le roi de Jordanie que l'Amérique le soutiendrait.... Il évoquait ainsi avec force le roi HUSSEIN de Jordanie, mort depuis 15 ans, devant une large audience, en référence à son voyage récent (payé par les contribuables du New Jersey et l'actuel roi de Jordanie) qui fut essentiellement un voyage familial de vacances (gratuites). 

Ce sont des gens très sérieux. Après, il suffit de voir le contenu de leurs postulats de politique extérieure.....C'est franchement atterrant. Churchill disait que rien ne pouvait vous dégoûter de la démocratie autant que 5 minutes de conversation avec l'électeur moyen.... Il aurait du mentionner 5 minutes d'écoute du candidat moyen avant ça. 

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Un article très intéressant qui explique pourquoi les candidats modérés ont encore une chance :

http://www.dailywire.com/news/1998/3-reasons-moderate-republicans-have-major-ben-shapiro

En gros :

- les votants républicains des Etats bleus sont plus modérés que ceux des rouges et apportent plus de délégués (plus de population dans ces Etats)

- la part des délégués qui est choisie avec un nombre fixe par discrict : favorise les candidats qui plaisent plus aux minorités

- les Etats du sud donnent leur voix à la proportionnelle contrairement à ceux du nord (le gagnant a toutes les voix de l'Etat)

Ceci favorise beaucoup des candidats comme Rubio. La course devrait être plus serrée. cependant je continue à penser que Trump devrait l'emporter. les derniers sondages sont toujours très porteurs pour lui. 

Cruz et rubio se tapent sur l'un l'autre.. Rubio baisse, Cruz se stabilise. Trump monte encore un peu. Pas grand chose qui change quoi.

Modifié par gerole
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Opinion intéressante sur Donald Trump de Conrad Black, ancien directeur de journaux, lui-même personnage scandaleux car condamné pour malversation aux dépens des actionnaires.

In defence of Donald Trump

(je n'ai pas le temps de traduire des extraits, mais la traduction automatique fonctionne assez bien sur ce texte)

Le principal intérêt est que Black, qui précise d'une part être un ami de Trump, d'autre part ne pas être partisan de sa candidature, remet quelques pendules à l'heure au sujet de ce que Trump propose vraiment, et remarque avec justesse que les opposants de Trump ont réagi à sa candidature avec des commentaires incomparablement plus extrémistes voire délirants que tout ce que Trump a bien pu proposer.

 

Modifié par Alexis
Précision
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Phénomène intéressant, relevé par quelques journalistes US: les audiences actuelles de la campagne, en fait surtout des débats, sont sans précédent dans l'histoire américaine, même si cela semble nettement plus développé côté républicain, les "primaires tarées" ayant transformé le processus pré-électoral en show de télé réalité. Plus avec Donald Trump, certes, mais cela avait déjà commencé avec le cycle de 2012: grand nombre de candidats, financements énormes et moins dépendants des structures de parti, grand nombre de candidats clownesques, rhétorique extrême et souvent hors de toute réalité. Le débat démocrate de samedi a été pointé du doigt comme étant volontairement placé à cette date (un samedi, avec un important match de foot sur une autre chaîne, et le dernier WE avant Noël: 3 raisons pour plomber l'audimat) pour attirer moins de monde, et ce, comme celui d'avant, et comme la polémique sur le faible nombre de débats côté démocrate, afin de favoriser la hiérarchie existante, cad la candidature Clinton et sa confortable avance. 

Malgré tout, ce débat a fait une audience importante: en fait, il a rassemblé beaucoup plus de monde:

- que les débats Clinton-Obama en 2008

- que tous les débats présidentiels (Obama-Romney) de 2012

- que tous les débats des primaires républicaines de 2012

Et la marge n'est pas petite. Le fait est, évidemment, que les audiences des débats républicains ce coup-ci sont bien plus conséquentes (le zoo attire l'audience?). Mais le point global demeure: le niveau d'attention des Américains pour cette campagne est un fait nouveau: le grand ras le bol, les candidats populistes, le niveau de préoccupation, la croissance du phénomène politique-spectacle.... Tout semble se conjuguer dans cette tendance peut-être lourde, soulevant la question de savoir si l'effet sera comparable dans la participation au vote, chroniquement peu élevée aux USA (un peu plus les années présidentielles). 

 

Dernier détail, sur le débat républicain de la semaine dernière: le candidat qui a reçu le plus grand nombre de nouveaux adhérents Twitter/facebook pendant et juste après ce débat fut.... Bernie Sanders (devant Trump)! Et il a réitéré samedi, pendant et juste après le débat démocrate (où, là, il était, évidemment). 

Modifié par Tancrède
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Il y a 1 heure , Tancrède said:

Phénomène intéressant, relevé par quelques journalistes US: les audiences actuelles de la campagne, en fait surtout des débats, sont sans précédent dans l'histoire américaine, même si cela semble nettement plus développé côté républicain, les "primaires tarées" ayant transformé le processus pré-électoral en show de télé réalité. Plus avec Donald Trump, certes, mais cela avait déjà commencé avec le cycle de 2012: grand nombre de candidats, financements énormes et moins dépendants des structures de parti, grand nombre de candidats clownesques, rhétorique extrême et souvent hors de toute réalité.

D'accord sur cette réflexion sur le rôle de l'argent. Pourrait-on compléter cette analyse avec une réflexion sur le rôle de la technologie ?

Ce qui m'y fait penser, c'est le film "Les Vacances de monsieur Hulot" qui est passé hier à la télé. Avec le noir et blanc, et des gags en moyenne assez moyens, j'ai eu du mal à m'accrocher sauf peut-être à la musique et à quelques trouvailles dont une scène assez bizarre de vacanciers qui font la fête, qui dansent, qui boivent, qui rient, avec pour fond sonore la radio allumée où résonne la voix d'un président du Conseil à la tonalité, je dirais gaullienne avec des trémolos dans la voix, et des appels solennels à l'effort, à soutenir l'action du gouvernement qui bientôt portera ses fruits, à surveiller que les importations ne dépassent pas les exportations et caetera...

Et je me suis demandé si la réflexion de Tati avec cette scène n'était pas de montrer que cette technologie permettait de massifier la diffusion des discours politiques, tout en montrant le revers de la médaille, qui est aussi une réaction naturelle : l'effet de saturation chez les citoyens habitués d'écouter ces discours qui sont toujours les mêmes, et finissent par ne plus les écouter. Même si la radio est en marche, même si le son est là, il ne pénètre plus à l'intérieur des oreilles. Les citoyens sont en vacances, les citoyens s'amusent, ils se sont mis des "boules Quies" virtuelles, l'amusement c'est cela qui est sérieux, et c'est l'homme politique qui a l'air ridicule, sur une autre planète avec ses propos sur l'économie, sur le pays, sur le patriotisme. On est en 1953, la guerre, la politique, c'est fini : on veut passer à autre chose.

Autrefois, avant la radio, ces discours étaient faits sur la place publique, et les citoyens étaient tenus de bien se tenir, d'écouter religieusement l'homme politique qui parle. L'intrusion de la parole publique dans la vie privée, dans le domicile privé par le biais de la radio permet au citoyen de s'en moquer irréligieusement et finalement de se déconnecter. Trop de connection tue la connection.

Aujourd'hui la technologie a encore progressé avec les écrans, avec internet et les téléphones "branchés" : elle est en théorie beaucoup plus massive et distributive d'une connexion ubiquitaire avec "l'info" et donc avec le pouvoir.

Mais l'ironie des renversements de situation entre le sérieux et l'amusement, la saturation des oreilles et des yeux par rapport aux écrans et aux écouteurs, ont probablement grandi en proportion.

Donc il faut vraiment beaucoup "jeter de l'argent aux problèmes" (throw money at problems) - pensent-ils, avec une part de vérité - pour obtenir ce que Patrick Le Lay appelle le « temps de cerveau humain disponible ».

Plus la technologie progresse, plus l'électeur fuit, s'évade, et plus il est difficile de le rattraper par le col pour le faire voter.

D'où aussi l'infotainment qui essaie de brouiller les cartes entre le sérieux et le plaisir, qui est une sorte de réponse au "problème" exposé par Tati.

 

 

Modifié par Wallaby
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1 hour ago, Kineto said:

On entend beaucoup parler de Trump dans les médias français,  mais assez peu de Sanders ; j'ai un peu du mal à me faire une idée sur lui, sa crédibilité, projet politique...

ça ressemble à quoi la "gauche de la gauche" américaine ? à du NKM ou du Mélanchon ?

Honnêtement, en termes de points majeurs du programme, il serait en termes européens un social démocrate bien affirmé: couverture santé universelle avec "single payer system", séparation nette des banques d'affaire et de dépôt, réglementation de Wall Street, Education supérieure à bas coût, augmentation des impôts sur les "0,1%" et les one percenters", sans doute aussi un peu sur le premier décile de la population, limitation des dépenses de défense.... Rien de très communiste: pas de nationalisation des "moyens de production", de plafonnement décrété des revenus.... Plutôt "liberal" (sens américain) sur les moeurs et droits des minorités, avec un seul bémol: le sujet des flingues, où, s'il est pour un certain niveau de contrôle limité (et une limitation des types d'armes accessibles), il ne se montre pas non plus excessivement assertif. Il vient du Vermont, un Etat très rural, où les flingues font partie du paysage. 

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il y a 39 minutes, Tancrède said:

un seul bémol: le sujet des flingues, où, s'il est pour un certain niveau de contrôle limité (et une limitation des types d'armes accessibles), il ne se montre pas non plus excessivement assertif. Il vient du Vermont, un Etat très rural, où les flingues font partie du paysage. 

J'ai cru lire une histoire d'élection gagné grace un lobbying actif de la NRA contre son adversaire pro "gun-control"

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Il y a 3 heures , Tancrède said:

Dernier détail, sur le débat républicain de la semaine dernière: le candidat qui a reçu le plus grand nombre de nouveaux adhérents Twitter/facebook pendant et juste après ce débat fut.... Bernie Sanders (devant Trump)! Et il a réitéré samedi, pendant et juste après le débat démocrate (où, là, il était, évidemment). 

J'ose un pronostique : si Trump est le candidat républicain, la participation sera en hausse, à l'avantage des démocrates.

C'était mon instant "aventure sans risque" du jour...

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Il y a 9 heures , Tancrède said:

Honnêtement, en termes de points majeurs du programme, il serait en termes européens un social démocrate bien affirmé: couverture santé universelle avec "single payer system", séparation nette des banques d'affaire et de dépôt, réglementation de Wall Street, Education supérieure à bas coût, augmentation des impôts sur les "0,1%" et les one percenters", sans doute aussi un peu sur le premier décile de la population, limitation des dépenses de défense....

Pas mal.

A noter que la partie en gras... n'est au programme d'aucun parti dit "de gouvernement" en Europe. Et surtout pas de celui de Monsieur "Mon véritable adversaire, c'est la finance".

 

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il y a 2 minutes, Alexis said:

Une visualisation claire de la polarisation croissante des parlements américains successifs entre 1949 et 2012

journal.pone.0123507.g002

Explication : les points rouges sont des parlementaires Républicains, les points bleus des Démocrates. Les points sont regroupés en fonction de leur tendance à voter ensemble ou séparément sur les différentes propositions examinées par le parlement durant sa durée, qui aux Etats-Unis est de deux ans.

 L'information n'est pas nouvelle... mais il est difficile d'imaginer la visualiser plus clairement.

La même image en plus grand.

 

<mode poésie ON>

ça me rappelle mes schémas d'école sur la mitose tiens.
Ou les lignes de force séparant 2 aimants permanents.

</mode>

Faudrait aussi surimposer le nombre de "government shutdowns" entre chaque période.

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13 hours ago, Alexis said:

Une visualisation claire de la polarisation croissante des parlements américains successifs entre 1949 et 2012

journal.pone.0123507.g002

Explication : les points rouges sont des parlementaires Républicains, les points bleus des Démocrates. Les points sont regroupés en fonction de leur tendance à voter ensemble ou séparément sur les différentes propositions examinées par le parlement durant sa durée, qui aux Etats-Unis est de deux ans.

 L'information n'est pas nouvelle... mais il est difficile d'imaginer la visualiser plus clairement.

La même image en plus grand.

 

Super représentation, merci de l'avoir trouvée et postée.

Une autre série de chiffres publiée récemment, qui aide à décrypter le "trumpisme" et la base électorale qu'il a su conquérir et, semble t-il, commencer à consolider; je ne développerais pas, ayant déjà décrit plus haut dans le topic l'électorat de Trump et les mécanismes de sa campagne, qui créent autant ses opportunités que ses limites. Les chiffres concernent la façon dont se répartit l'électorat pas/peu éduqués, techniquement, ceux sans diplôme universitaire. La définition de "qualifié" est donc ici assez restrictive (voire même un peu condescendante), mais reste globalement indicative tant le déséquilibre est prononcé. Dans cette portion de la population américaine, en tout cas sa partie qui vote républicain ou tend plus vers les républicains: 

- Trump "prend" 37% d'entre eux

- Cruz 16%

- Carson 13%

- Rubio 12%

- Bush 5%

Le "college divide" (terme employé dans la presse US) semble donc vraiment très marqué, donnant à l'électorat de Trump une caractéristique forte, et expliquant aussi le radicalisme et le ras le bol anormalement élevés de ce cycle électoral, côté républicain: l'anti-élitisme est vraiment porté par Trump qui, dans la cohue des candidats républicains, est réellement le seul à avoir porté le sujet durablement, contrairement à Carson qui ne l'a porté qu'un moment, ou à Cruz dont l'électorat est nettement plus éduqué. Le fait que 3 autres candidats aient une part à deux chiffres de cet électorat ne suffit pas à les présenter comme portant la rhétorique anti-establishment: par rapport à Trump, leur score est suffisamment bas comme "part de marché" de cet électorat, pour signaler que cette caractéristique n'est pas le premier motif de vote de ces électeurs (les facteurs religieux, géographique, culturel ou racial peuvent plus jouer pour eux, par exemple). En revanche, pour Trump, mobiliser nettement plus du tiers d'entre eux est un signe de rassemblement plus indicatif qui montre qu'il est le seul à réellement "porter le message" anti-système, anti-élite, anti-stablishment, au sein du GOP..... A un moment où ce message est plus porteur que d'habitude. Ce message se décline en divers faisceaux de propositions, en combinaisons qu'on ne retrouve pas chez ses concurrents: protectionnisme, couverture santé, anti-immigration (ce point précis est retrouvé ailleurs, mais pas en combo avec les autres points), frontières "durcies", nationalisme aggressif.... 

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les pourcentages que tu donnes sont peu ou prou ceux de leur part de l'électorat républicain actuellement :

trump : 35%

cruz : 18%

carson : 10%

rubio : 11,5%

bush : 4,4%

source : http://www.realclearpolitics.com/epolls/2016/president/us/2016_republican_presidential_nomination-3823.html

Mais tu trouves un college divide " vraiment très marqué" pour Trump. Il faudrait que tu m'expliques comment tu en viens à cette conclusion stp. Etant donné les approximations des sondages je suis moi assez étonné de la correspondance entre ces montants.

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L'avis de chris Hernandez ( ce militaire US qui aime l'armée française ) 

Citation

Open Carry might be okay, if only there weren't so many dumbasses openly carrying.

The best argument against rifle OC is to simply show pictures of the kind of absolute fools who carry a rifle in public to prove a point.

Rule of thumb: if you're carrying a weapon to make a political statement instead of to defend yourself and your family, you're probably screwing it up. So stop it.

 

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