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Des commentateurs s’étonnent des différences de traitement entre Clinton et Petraeus. L’un a été viré de son poste alors que l’autre continue.

Mais  la situation légale n’est pas la même.

https://www.techdirt.com/articles/20160609/09071034664/gen-petraeus-leaked-classified-info-to-journalists-sent-sensitive-documents-to-non-secure-email-accounts.shtml

Petraeus a envoyé à envoyé des messages contenant des informations confidentielles à sa maitresse. C’est pour avoir une maitresse qu’il a été viré de son poste. C’est en effet interdit aux officiers dans leur code militaire. Pour avoir envoyé des messages contenant des informations confidentielles à une personne qui n’y avait pas accés, il a été condamné à deus ans de mise à l’épreuve. Pas de prison. Même pas d’amende.

Le Journaliste se plaint que c’est un cas manifeste de deux poids et deux mesures. La Justice américaine à montré à  de nombreuses reprises que pour les lanceurs d’alertes, ils accomplissaient 100 % de la peine pour la même faute. Si tu es militaire et que tu apprends que ton supérieur est corrompu, tu peux le dénoncer aux supérieurs de ton supérieur. Si tu apprends que ton supérieur et ses supérieurs sont aussi corrompus, tu ne peux rien faire de légal. La seule chose que tu peux faire est  de trouver un journaliste capable de révéler l’affaire. Et une fois que ce scandale est révélé, il y a une enquête officielle pour savoir tout ce qui est passé. La justice remerciera de manière gênée le soldat à l’origine de l’affaire et lui, il va écoper du maximum de la peine pour avoir révélé des informations confidentielles à un journaliste. Même s’il n’a pas révélé d’informations confidentielles, le simple fait d’avoir accédé à des informations confidentielles pour déterminer si son chef est corrompu suffit à inculper le soldat.

Clinton, elle a utilisée sa messagerie personnelle pour stocker des messages confidentiels. De nombreux responsable font déjà pareil, et pour eux, cela s’est terminé par un simple rappel de la loi suivit de la fin des poursuites. Mais, ici, pour Clinton, l’impact légal pourrait être bien pire et cela changera suivant le juge qui va juger. Sans même parler d’une taupe Républicaine, si Clinton tombe sur un juge très rigoriste, elle peut être mal…

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il y a 10 minutes, Tancrède a dit :

Incapacité à apprendre? A se remettre en question? A admettre l'avis d'autres personnes?

A mon avis, il n'a tout simplement pas le choix.

Ou plus précisément, il n'a qu'une alternative :

- Soit mener une campagne classique, ce qui nécessitera d'obtenir des fonds très importants des donateurs privés, donc nécessairement d'altérer son message, non pas tant sur l'immigration mais plutôt sur le libre-échange, le nationalisme économique et la lutte contre l'influence de l'argent sur l'élection, ou bien au minimum d'altérer sa liberté d'action pour qu'en cas d'élection il soit dans l'impossibilité de faire, parmi ce qu'il a proposé, ce qui irait contre les intérêts des super-riches

- Soit continuer à rechercher sa propre voie, acceptant une limitation de ses moyens et tentant pour compenser d'attirer sur son nom une partie au moins du "monster vote", c'est-à-dire les 43% d'Américains qui ont renoncé à voter et s'étaient abstenus en 2012. Bref crédibiliser son statut de hors-système, de candidat du peuple américain contre une bonne partie de ses élites, ramener dans les isoloirs une bonne partie des déçus de la politique, et si les médias et les bonnes volontés sont les seuls instruments disponibles pour cela, eh bien ce seront les siens

Il refuse le premier terme de l'alternative. Je ne suis pas dans sa tête, mais j'imagine fort bien que s'il s'est présenté à l'élection, ce n'est pas pour devenir le nouveau Jeb Bush, Marco Rubio ou autre politicien-système. D'une part il ne le souhaite pas, sinon il aurait commencé une carrière politique depuis longtemps, pas à 69 ans. D'autre part il méprise probablement sincèrement les personnages trop lisses, trop alignés, et trop sous contrôle de leurs donateurs. Enfin c'est Trump, donc un homme de "coups", de préférence fumants, pas quelqu'un qui travaille dans la durée et creuse son sillon depuis quarante ans comme un Sanders. Aut Caesar, aut nihil comme disaient les Romains : soit (devenir) César, soit rien.

Il joue donc le second. Ses chances de réussite, on va continuer à en discuter je pense, mais je suis bien d'accord sur une chose, il ne peut remporter de victoire classique... ne serait-ce que parce qu'il n'essaie pas. :happy:

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7 minutes ago, Alexis said:

A mon avis, il n'a tout simplement pas le choix.

Ou plus précisément, il n'a qu'une alternative :

- Soit mener une campagne classique, ce qui nécessitera d'obtenir des fonds très importants des donateurs privés, donc nécessairement d'altérer son message, non pas tant sur l'immigration mais plutôt sur le libre-échange, le nationalisme économique et la lutte contre l'influence de l'argent sur l'élection, ou bien au minimum d'altérer sa liberté d'action pour qu'en cas d'élection il soit dans l'impossibilité de faire, parmi ce qu'il a proposé, ce qui irait contre les intérêts des super-riches

Sauf que ce n'est que du blabla: même s'il était élu, il n'aurait pas ou très peu (genre se comptant sur les doigts d'une main) de représentants et sénateurs capable et/ou désireux d'opérer en ce sens. Et en tant que président, il ne pourrait pas grand-chose pour y changer quoi que ce soit, même à menacer d'un veto perpétuel (on a vu ce que ça a donné ces dernières années: corporate America peut attendre plusieurs mandats de gouvernance bloquée). De toute façon, il est déjà contraint de demander des fonds aux grands donateurs privés, quoiqu'il arrive, puisqu'il ne veut pas et ne peut pas financer sa propre campagne (il a pas le cinquantième du cash nécessaire): sa "liberté d'action" est juste du vent, quelque chose qu'il essaie de faire croire, mais qui sera démonté par l'opposition research de Clinton, et sans grande difficulté (et oui, ce sera un cas de roquefort critiquant l'hygiène corporelle du camembert).

Quote

- Soit continuer à rechercher sa propre voie, acceptant une limitation de ses moyens et tentant pour compenser d'attirer sur son nom une partie au moins du "monster vote", c'est-à-dire les 43% d'Américains qui ont renoncé à voter et s'étaient abstenus en 2012. Bref crédibiliser son statut de hors-système, de candidat du peuple américain contre une bonne partie de ses élites, ramener dans les isoloirs une bonne partie des déçus de la politique, et si les médias et les bonnes volontés sont les seuls instruments disponibles pour cela, eh bien ce seront les siens

Pour l'instant, il n'a pas fait venir d'indépendants vers lui, juste des conservateurs et "ultra-droitistes" qui avaient renoncé à voter; a t-il atteint son plafond en la matière, en plus? C'est très possible: l'effet de surprise est passé, et tout ce qu'il dit sent le réchauffé (et le moisi, mais ça, c'était dès le début), et il semble trop crevé pour se renouveler et savoir encore choisir la bonne polémique et le bon moment. Mais surtout, les limitations évoquées par cette certitude "hubristique" de pouvoir tout contrôler et faire par lui-même avec des invitations sur les networks et des tweets agressifs est une très grave sous-estimation de ce qu'il en coûte d'atteindre les différents types d'électeurs si on les classe en fonction de leur degré de distanciation vis-à-vis de la politique: networks et grands médias sociaux sont les médias les plus "superficiels". Ils touchent l'électorat déjà plus ou moins proche de la scène publique, certes le plus nombreux, mais aussi déjà le plus enclin à voter et/ou impliqué dans une forme d'activisme permanent ou une autre. C'est le plus cheap en somme, même si par sa masse, il représente des sommes considérables, des sommes dont Trump a pu de fait disposer même si pas sous forme d'argent directement en main: son statut et sa notoriété déjà acquises en 40 ans, les plus de 2 milliards de média gratuit, la plate-forme offerte par la primaire républicaine -donc en ce sens aussi payée par les autres, surtout quand ils parlaient de lui- et le caractère unique et donc par là hautement racoleur de ses provocations. Atteindre les "couches" d'électorats plus distantes de la politique devient exponentiellement plus cher au fur et à mesure qu'on s'éloigne de cette base. Trump a pu atteindre une partie spécifique de ces "distanciés", peut-être pas la plus éloignée du débat public, parce qu'elle était encore liée, affectivement, idéologiquement.... Au conservatisme, au parti républicain et/ou à une de ses mouvances ou chapelles internes (encore un facteur de "gratuité" qu'il acquiert en entrant dans la bulle médiatique de droite et en la revendiquant). Le reste des 43% est nettement plus coton, et le seul qui a pu y tremper réellement un doigt, c'est Sanders. Comment? En mettant en place un appareil de démarchage au porte à porte, à très grande échelle, et opéré par des bénévoles surmotivés. 

Quote

 

Il joue donc le second. Ses chances de réussite, on va continuer à en discuter je pense, mais je suis bien d'accord sur une chose, il ne peut remporter de victoire classique... ne serait-ce que parce qu'il n'essaie pas. 


 

On est d'accord, le seul débat est sur ses chances de réussites, pas tellement sur l'option fondamentale qu'il a choisie (quoiqu'au vu de son comité de collecte que j'ai évoqué plus haut, avec quelques-uns des plus sinistres pourris du monde corporate, et des opérateurs "violents" de levées de fonds..... On pourrait douter); c'est juste que plus je regarde la scène évoluer, les enquêtes et sondages se croiser, en essayant de me distancier du ton général des "corporate medias" qui ont prouvé leurs très importantes limites, plus j'ai cette vague impression que tout est en fait déjà plié (en grande partie par les limites de Trump lui-même) et qu'il y a plutôt un vaste accord tacite pour créer et maintenir un faux suspense, juste parce que ça rapporte et que la "classe parlante" des médias (et évidemment ses patrons) a besoin de ce fix pour maintenir son addiction, ses audiences et ses profits, en accord avec la classe politicienne qui a besoin de ça parce que c'est (devenu) son business. 

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Et puis Trump va s'en prendre plein le nez comme il ne l'a peut être jamais expérimenté.

Déclarations d'Elisabeth Warren :

Citation

 

“just a businessman who inherited a fortune and kept it rolling along by cheating people”. She described him as “a loud, nasty, thin-skinned fraud who … serves no one but himself”, and said his attacks on Gonzalo Curiel, the federal judge presiding over the Trump University suit, was “exactly what you would expect from somebody who is a thin-skinned racist bully”.

 

"ce n'est qu'un homme d'affaire qui a hérité d'une fortune et l'a maintenue en trompant son monde".  Elle l'a décrit comme un "escroc buyant, nuisible, irritable qui... ne se préoccupe de personne sauf de lui-même" et a affirmé que ses attaques contre Gonzalo Curiel, le juge fédéral chargé de l'affaire de la Trump University, correspondaient "exactement à ce qu'on peut attendre de quelqu'un qui est un butor raciste et colérique".

Et allez ! Et ce n'est que le début. Il va finir éreinté, "un pont trop loin" peut être.

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J'ajouterais que le phénomène médiatique qu'est Trump, au cours de l'année écoulée, outre le fait qu'il a trouvé des limites, créé des handicaps pour Trump, accumulé des casseroles, atteint un certain seuil de non renouvellement qui commence à se voir même pour les plus cons, a aussi permis de faire émerger une opposition: cette extrême médiatisation est une arme à double tranchant, puisqu'elle offre une plate-forme à ceux qui s'opposent à Trump, du moins s'ils le font bien. Clinton n'en bénéficie que marginalement parce qu'elle est le candidat démocrate (et dans l'esprit des médias, donc leur posture, leur discours, leurs choix et leurs actions, elle l'est depuis le début) et qu'elle a sa propre et très importante notoriété, et Sanders a acquis la sienne différemment (principalement en devenant une opposition efficace à Clinton et en tapant dans une réserve de colère et d'aspirations largement mise à l'écart), mais on a vu récemment émerger, comme Boule le rapppelle, Elizabeth Warren, par exemple, à un niveau national dépassant le cadre de la sphère progressiste, via sa très efficace prise de position par rapport à Trump, devenant tous les jours un peu plus un personnage, un pôle, à part entière, et une possible future tête de liste, d'autant plus qu'elle a habilement refusé de prendre parti pour Clinton ou Sanders tant qu'ils concouraient (ce pourquoi certains supporters de Sanders lui en veulent, mais pas trop). 

En attaquant Trump, et surtout en le faisant bien et de son côté, pas dans le concert habituel de la discussion ronronnante des grands médias, elle s'est offerte le même degré de pub gratuite que Trump, essentiellement à ses dépends, entre autres parce qu'il est incapable de ne pas répondre à la moindre attaque, lui concédant de ce fait une plate-forme à ses dépends. Et elle a exploité le filon, le tout en moins d'un mois. Evidemment, elle avait un bilan, une image et une crédibilité mérités avant cela, mais limité à une certaine audience (même si importante), et dont elle ne maîtrisait aucunement la narration dès lors qu'on parlait d'elle dans l'actualité (FoxNews ayant ainsi pu la labelliser "folle d'extrême gauche" sans grande possibilité pour elle de répondre, et MSNBC l'ayant trop peu sacralisée vu qu'ils ont complètement abandonné leur position majoritairement progressiste depuis quelques années pour devenir purement mainstream); cela vient de changer. 

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il y a 20 minutes, Boule75 a dit :

Et puis Trump va s'en prendre plein le nez comme il ne l'a peut être jamais expérimenté.

Déclarations d'Elisabeth Warren :

"ce n'est qu'un homme d'affaire qui a hérité d'une fortune et l'a maintenue en trompant son monde".  Elle l'a décrit comme un "escroc buyant, nuisible, irritable qui... ne se préoccupe de personne sauf de lui-même" et a affirmé que ses attaques contre Gonzalo Curiel, le juge fédéral chargé de l'affaire de la Trump University, correspondaient "exactement à ce qu'on peut attendre de quelqu'un qui est un butor raciste et colérique".

Et allez ! Et ce n'est que le début. Il va finir éreinté, "un pont trop loin" peut être.

Elle a aussi fait un discourt destructeur envers Trump à la convention démocrate du Massachuset, même si elle pousse pour être la running mate de Hilary dans les élections, ça sera difficile d'avoir deux femmes à la tête de la première puissance mondiale même pour les électeurs au US :

 

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il y a 27 minutes, Boule75 a dit :

Elisabeth Warren : "ce n'est qu'un homme d'affaire qui a hérité d'une fortune et l'a maintenue en trompant son monde"

En quoi est-ce que ce serait un argument dirimant pour être président ?

Maintenir la fortune de l'Amérique en trompant le monde extérieur, en quoi est-ce que ce serait un mauvais programme, du point de vue américain ?

Dire qu'il a maintenu cette fortune, c'est presque un compliment, car au moins il ne l'a pas dilapidée. Est-ce qu'au contraire les Américains n'ont pas l'impression que les gouvernements précédents ont dilapidé la fortune de l'Amérique ?

 

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il y a 32 minutes, Wallaby a dit :

En quoi est-ce que ce serait un argument dirimant pour être président ?

C'est terriblement dirimant quand même (j'y mettrais bien deux R :-)

Citation

Maintenir la fortune de l'Amérique en trompant le monde extérieur, en quoi est-ce que ce serait un mauvais programme, du point de vue américain ?

Pas sûr que ce soit conforme à ce qu'ils pensent d'eux même...

Citation

Dire qu'il a maintenu cette fortune, c'est presque un compliment, car au moins il ne l'a pas dilapidée.

On ne sait pas : il refuse toujours de divulguer ses déclarations fiscales :rolleyes:
Et puis escroc ça tache un peu, quand même. Si encore il avait escroqué des mexicains, passe encore, mais non : ce sont des biens blancs à mèches blondes qui ont payés 35 000$ pour les cours fumeux de la Trump University.

Citation

Est-ce qu'au contraire les Américains n'ont pas l'impression que les gouvernements précédents ont dilapidé la fortune de l'Amérique ?

Merci d'adresser vos remarques sur ce sujet à l'artiste peintre texan et à ses amis qui soutiennent désormais Trump, fut-ce en se bouchant le nez. La dette publique US a décru sous Clinton ; ne pas oublier que l'ami Trump a dans son (embryon) de programme une série de baisse de la fiscalité pour les plus riches tout à fait spectaculaires et qui vont mécaniquement re-plomber le budget fédéral.

Modifié par Boule75
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il y a 26 minutes, Wallaby a dit :

En quoi est-ce que ce serait un argument dirimant pour être président ?

Maintenir la fortune de l'Amérique en trompant le monde extérieur, en quoi est-ce que ce serait un mauvais programme, du point de vue américain ?

Dire qu'il a maintenu cette fortune, c'est presque un compliment, car au moins il ne l'a pas dilapidée. Est-ce qu'au contraire les Américains n'ont pas l'impression que les gouvernements précédents ont dilapidé la fortune de l'Amérique ?

 

ça casse le mythe de Trump auprès de ses supporters qui se dit qu'il n'a pas bénéficier de la fortune parentale et qu'il a juste reçus une petite aide de son pére sous forme de prêt pour construire son empire et ou Trump se désigne comme "Self made" et voudrait incarner le rêve Américain alors que c'est un mensonge

https://www.washingtonpost.com/news/fact-checker/wp/2016/03/03/trumps-false-claim-he-built-his-empire-with-a-small-loan-from-his-father/

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On en a déjà parlé plus haut: son ascension a effectivement été faite essentiellement grâce à l'ombrelle, aux relations et à la garantie de son père, et avec l'outil (le boîte familiale, un business de taille très conséquente) créé par ses grands parents et son père, dont il a eu la direction effective (avec le papounet en arrière plan comme garde fou) depuis 1971. Et avec en addition les divers dispositifs mis en place par le père pour garantir le train de vie du Donald. Comme le dit l'article: 

Quote

 

Moreover, Trump’s claim that he built a real-estate fortune out of a “small” $1 million loan is simply not credible. He benefited from numerous loans and loan guarantees, as well as his father’s connections, to make the move into Manhattan. His father also set up lucrative trusts to provide steady income. When Donald Trump became overextended in the casino business, his father bailed him out with a shady casino-chip loan—and Trump also borrowed $9 million against his future inheritance. While Trump asserts “it has not been easy for me,” he glosses over the fact that his father paved the way for his success — and that his father bailed him out when he got into trouble.

For ignoring and playing down the substantial advantages his father’s wealth gave him, Trump earns Four Pinocchios.

 

 

Ou comme le dit Bill Maher: "congratulations, you made it.... Against no odds". 

 

 

Une façon intéressante de présenter la candidature de Trump et son impact sur l'opinion, que j'ai entendue ce matin, est de voir qu'il est parvenu à incarner le changement; le problème est qu'il a aussi, contrairement à Sanders, réussi à incarner une face particulière du changement. On peut arriver à représenter le saut dans l'inconnu ou, comme Trump, le saut vers quelque chose qui fait peur. Et le problème qu'il s'est créé, au fil du temps mais encore plus dans les dernières semaines, une masse de thèmes mal définis mais assez clairement identifiés, qui l'associent à cette deuxième version du changement, celui qui fait au moins un peu plus peur qu'il n'exalte, et ce alors même qu'un changement de cap assez radical était effectivement la donne la plus puissante de cette primaire, ce qu'il avait identifié et ce sur quoi il a su surfer. Lui-même s'est défini comme voulant être une page blanche sur laquelle les électeurs placeraient leurs craintes et leurs espérances: il n'a apparemment pas pu faire autrement qu'accepter les souhaits et craintes d'une certaine partie de l'électorat, ce qui a quand même fini par le définir, si bien que le thème de la page blanche ne marche plus très bien (sauf pour la caractéristique essentielle: "blanche".... Ca, c'est un thème qui lui est devenu vraiment très associé). Il est bien trop défini politiquement, désormais, pour pouvoir jouer à l'attrape-tout selon les circonstances, comme il avait pu le faire au début malgré ses insistances régulières sur certains thèmes liés au "white nationalism". C'est devenu sa ligne trop dominante, à l'exclusion de beaucoup trop d'autres choses, ce qui lui aliène maintenant beaucoup de réservoirs démographiques, la plus grave perte en la matière pouvant être les femmes, y compris les femmes blanches et femmes blanches mariées en particulier, normalement deux électorats républicains solides (en partie confondus, évidemment, mais qu'on aborde de manière ciblée et différentiée quand même). 

Modifié par Tancrède
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1:

il y a une heure, Boule75 a dit :

La dette publique US a décru sous Clinton ;

2:

il y a 58 minutes, Omar1985 a dit :

ça casse le mythe de Trump auprès de ses supporters qui se dit qu'il n'a pas bénéficier de la fortune parentale et qu'il a juste reçus une petite aide de son pére sous forme de prêt pour construire son empire et ou Trump se désigne comme "Self made" et voudrait incarner le rêve Américain alors que c'est un mensonge

https://www.washingtonpost.com/news/fact-checker/wp/2016/03/03/trumps-false-claim-he-built-his-empire-with-a-small-loan-from-his-father/

2 :L'expression de Trump "un petit prêt d'un million" fait rire les enfants : voir la vidéo ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?do=findComment&comment=958407

Pour beaucoup d'Américains l'expression est un oxymore car pour eux, un million ce n'est pas "petit". Donc ils décodent la roublardise de cette phrase et ne sont pas dupes.

1 : Est-on encore avec Elisabeth Warren quand on fait l'éloge de la présidence Bill Clinton ? J'en étais resté à une Elisabeth Warren voyant dans la présidence Bill Clinton l'origine partagée avec la présidence Reagan de la dérégulation à l'origine du crash financier de 2008 : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?page=222#comment-960730

Je ne pense pas qu'Elisabeth Warren ait les atouts qu'il faut pour être un personnage qui puisse adresser directement un message au public américain. Je ne pense pas qu'elle soit une grande oratrice, elle n'a pas le charme d'Obama, et elle est perçue surtout comme une professeur d'université du Nord-Est. Si elle avait ces atouts, elle aurait elle-même présenté sa candidature aux primaires. Je pense qu'elle peut faire changer l'Amérique, mais de façon indirecte : elle a besoin de médias au sens originel du terme : des médiateurs qui fassent la médiation de sa pensée au public de façon plus large, voire même en lui volant ses idées sans lui accorder de copyright.

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Il y a 3 heures, Tancrède a dit :

Sauf que ce n'est que du blabla: même s'il était élu, il n'aurait pas ou très peu (genre se comptant sur les doigts d'une main) de représentants et sénateurs capable et/ou désireux d'opérer en ce sens. Et en tant que président, il ne pourrait pas grand-chose pour y changer quoi que ce soit (...) sa "liberté d'action" est juste du vent, quelque chose qu'il essaie de faire croire, mais qui sera démonté par l'opposition research de Clinton, et sans grande difficulté (et oui, ce sera un cas de roquefort critiquant l'hygiène corporelle du camembert).

Si je suis ce raisonnement - et je le force à peine :smile: - peu importe finalement si c'est Trump ou Clinton qui est élu, ou du moins pourvu que l'on imagine que le Républicain gagne, qu'il s'agisse de Trump, de Kasich ou de Bush. "Business as usual", de toute façon, et c'est seulement la couleur du papier peint qui changera, voire seulement le portrait de Mère-Grand qu'on déplacera un peu sur le mur.

Puisque de toute façon un président n'a pas de liberté d'action.

J'avoue ne pas être convaincu, et c'est une litote. Assez révélateur il me semble, pas mal de gens aux Etats-Unis semblent ne pas être convaincus non plus.

 

Citation

C'est très possible: l'effet de surprise est passé, et tout ce qu'il dit sent le réchauffé (et le moisi, mais ça, c'était dès le début), et il semble trop crevé pour se renouveler et savoir encore choisir la bonne polémique et le bon moment.

Je ne sais pas. Si c'est le cas, on s'en apercevra d'ici quelques semaines ou davantage. Ça me paraît bien tôt pour le dire, ou pour dire le contraire d'ailleurs.

 

Citation

networks et grands médias sociaux sont les médias les plus "superficiels". Ils touchent l'électorat déjà plus ou moins proche de la scène publique, certes le plus nombreux, mais aussi déjà le plus enclin à voter et/ou impliqué dans une forme d'activisme permanent ou une autre.

Je pense que la très grande majorité des Américains regardent la télévision, comme dans les autres pays développés, et que parmi ceux qui ne la regardent que rarement voire presque pas, on trouvera davantage de gens au contraire bien informés voire impliqués dans un activisme quelconque - mais qui simplement trouvent la télé pas si intéressante et préfèrent d'autres médias - que de gens habitant une cabane sans électricité dans les Appalaches et qui ne connaissent pas les noms des candidats de cette année. 

Ces derniers, on est d'accord, ils ne risquent pas de voter. :happy: 

 

Citation

plus je regarde la scène évoluer, les enquêtes et sondages se croiser, en essayant de me distancier du ton général des "corporate medias" qui ont prouvé leurs très importantes limites, plus j'ai cette vague impression que tout est en fait déjà plié (en grande partie par les limites de Trump lui-même) et qu'il y a plutôt un vaste accord tacite pour créer et maintenir un faux suspense, juste parce que ça rapporte 

"Déjà plié" :huh: ?

Moi je lance une recherche "youtube why trump will be president" sur un moteur de recherche célèbre comme Gogol, et je tombe sur des tas de vidéos qui expliquent en alternance :

- "Trump can NEVER be president", "WILL NOT be president" etc.

- "Trump WILL BE president", "WILL SMASH Hillary" etc. - et je passe les prophéties de la Bible qui l'annoncent même si ça doit être franchement drôle :laugh:

Mon opinion personnelle, c'est que je suis d'accord avec tous ces avis. Il est évident que Trump ne sera pas président, et il est tout aussi évident qu'il le sera.

Et comme les deux sont évidents... je réserve mon jugement. :smile:

 

Et le fond de ma pensée c'est ceci : You're not in Kansas anymore.

Ce n'est plus le système classique, les mécanismes bien huilés et le petit train-train du quotidien dans le meilleur des Washington possibles. Les choses sont en mouvement, peut-être profond, en tout cas de grande ampleur. Ça ne veut pas dire que n'importe quoi peut arriver bien sûr. Mais ça signifie que faire la distinction entre ce qui est possible - et qui surprend voire stupéfie, et qu'on aurait cru exclu - et ce qui reste impossible est extrêmement difficile. Les clés d'analyse utilisées jusqu'ici ont une valeur au minimum sujette à caution, et celles que l'on construira en tenant compte de l'analyse a posteriori de ces événements... eh bien il va falloir attendre un peu pour les avoir.

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Modifié par Alexis
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il y a 6 minutes, Wallaby a dit :

Est-on encore avec Elisabeth Warren quand on fait l'éloge de la présidence Bill Clinton ?

Je ne sais pas mais constater que la dette publique régressait du fait de l'excédent budgétaire primaire dégagé par le budget fédéral, c'est factuel, et c'est surtout très opposé à la vision classique "gauche = irresponsables" (je parle bien de la gauche américaine) propagée par beaucoup de gens.

La dérégulation financière a été un peu continue (ou déréglementation si on veut) depuis Reagan. Il n'empèche, quand même, que Greenspan, par exemple, porte une responsabilité majeure, et que la crise ne survient qu'au bout de 8 ans de présidence Bush : si les acrobaties des banques d'affaires avaient commencé avant (et elles étaient je crois assez compliquées à cerner), la bulle immobilière monstrueuses, elle, s'est montée sous Bush / Greenspan, a été identifée en avance, et ces deux là (et leurs nombreux soutiens) ont absolument refusé de prendre les mesures nécessaires pour la combattre, très au contraire. C'est la période reine du "on se régule tous seuls, dormez, braves gens" proféré par les Goldman Sacks, Enron, etc, etc...

il y a 22 minutes, Wallaby a dit :

Je ne pense pas qu'Elisabeth Warren ait les atouts qu'il faut pour être un personnage qui puisse adresser directement un message au public américain

D'accord. Trop intello, et puis, comme dit plus haut, Clinton aura probablement à coeur de choisir un homme comme co-listier, l'inverse serait absurde.

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2 hours ago, Alexis said:

Si je suis ce raisonnement - et je le force à peine :smile: - peu importe finalement si c'est Trump ou Clinton qui est élu, ou du moins pourvu que l'on imagine que le Républicain gagne, qu'il s'agisse de Trump, de Kasich ou de Bush. "Business as usual", de toute façon, et c'est seulement la couleur du papier peint qui changera, voire seulement le portrait de Mère-Grand qu'on déplacera un peu sur le mur.

Puisque de toute façon un président n'a pas de liberté d'action.

J'avoue ne pas être convaincu, et c'est une litote. Assez révélateur il me semble, pas mal de gens aux Etats-Unis semblent ne pas être convaincus non plus.

 

On peut dire que la grande majorité des Américains ne savent pas vraiment comment leur propre système fonctionne, et on ne se trompera pas de beaucoup, et ce même s'il y a ce fond de sagesse et de perception populaire qui fait sentir que "le système est truqué", qui est bien sûr plus vrai à certains moments qu'à d'autres. Mais sur ce sujet particulier de la présidence, on dira qu'il y a président et président :rolleyes: (et non, aucun des deux n'est un camembert), surtout quand on veut un président "transformateur"; pour qu'un président puisse avoir un tel rôle, il faut pas mal de conditions, en plus de ses qualités et motivations personnelles (et déjà, j'ai de sérieux doutes sur les deux domaines concernant Trump, au-delà de ce qu'il prétend être, être capable de, et vouloir). Le premier pouvoir du président pour être un canal de changements majeurs, c'est de savoir bien occuper le "bully pulpit", le poste présidentiel perçu comme tribune pour changer la conversation, pointer les fautes, désigner des coupables, proposer des solutions même si elles n'ont pas d'application immédiate.... Et le tout de façon insistante et percutante, avec acuité et force, sans pour autant perdre de capital politique ou de popularité. Un exercice déjà difficile. Ensuite, il faut avoir un vrai mouvement politique derrière soi, quelque chose de solide, pas comme les deux vastes coalitions appelées "partis" et dont le duopole dominant contraint la scène politique et les solutions possibles, rendant autre chose que le statu quo difficile, voire inatteignable. Historiquement, le progressisme américain, puis le néo-conservatisme dans les domaines fiscal et économique, ont été les deux plates-formes où un "marais" bipartisan a pu servir de point d'appui à certains présidents. A noter qu'une partie de ce soutien parlementaire à un président fort peut aussi être de nature personnelle, ou lié à ses qualités de médiateur ou de rassembleur (on peut penser ainsi aux 2 Roosevelts et à Lyndon Johnson). Ces deux piliers de l'action d'un président transformateur qui démarre sans soutien significatif pour sa plate-forme de changement majeur ne fonctionnent qu'avec le temps, ce qui fait essentiellement d'un premier mandat la période où il accumule la capacité à opérer du vrai changement, mais où il doit aussi faire suffisamment de choses pour être réélu. C'est ainsi qu'a procédé Théodore Roosevelt, mais aussi Woodrow Wilson, ou encore la "double présidence" Kennedy/Johnson. J'ajoute aussi que le président même le plus agressivement transformateur doit garder de bonnes relations avec suffisamment de monde au Sénat pour pouvoir exercer ce qui est peut-être son pouvoir le plus important, en tout cas le plus déterminant pour la nation (avec le veto, on argumentera): la nomination de juges à la Cour Suprême. S'il veut placer des gens qui auront un impact profond et durable sur l'interprétation de la loi dans la durée, il doit pouvoir limiter ses desideratas en matière de changement radical, et/ou avoir d'excellentes relations avec beaucoup de sénateurs. 

Un Sanders n'aurait pas eu d'autre moyen de mener son action, commençant un mandat, s'il avait été élu, avec une bien maigre mouvance parlementaire et peu de ponts à proposer aux camps d'en face. 

Donc c'est possible, mais pas comme Trump le suggère, et pas avec ce que lui amène à la table: une telle stratégie demande du temps, un plan bien défini et auquel on se tient (pas des humeurs du moment), des qualités personnelles conséquentes et une mouvance parlementaire, pour pouvoir graduellement bâtir le capital politique nécessaire. 

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Je pense que la très grande majorité des Américains regardent la télévision, comme dans les autres pays développés, et que parmi ceux qui ne la regardent que rarement voire presque pas, on trouvera davantage de gens au contraire bien informés voire impliqués dans un activisme quelconque - mais qui simplement trouvent la télé pas si intéressante et préfèrent d'autres médias - 

C'est toujours une supposition exagérée qu'on trouve dans tous les médias: croire que la majorité des Américains suivent la campagne en détail, ou font beaucoup plus que voir quelques trucs dessus (pendant pas trop longtemps) une fois par semaine au max. Mais sinon oui, je soulignais aussi le rôle croissant des "alter médias", soulignant cependant qu'il ne faut pas non plus les surestimer en terme de quantité ou de force d'impact sur la population en général. Les Américains regardent beaucoup les télés locales, par ailleurs, qui sont nettement moins politisées. 

Mais plus généralement, en termes politiques, quand je parle de "toucher" un électorat, c'est faire plus que simplement être sur l'écran qu'ils regardent (ce qui est déjà cher quand on veut être vu de 80-90% de la population américaine): c'est de faire passer le discours, de les convaincre d'aller voter, de prendre parti, de voter pour untel.... Voire de les faire venir militer. A chacune de ces réponses recherchées correspond un coût additionnel. 

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Mon opinion personnelle, c'est que je suis d'accord avec tous ces avis. Il est évident que Trump ne sera pas président, et il est tout aussi évident qu'il le sera.

Et comme les deux sont évidents... je réserve mon jugement. 

 

Et le fond de ma pensée c'est ceci : You're not in Kansas anymore.

Ce n'est plus le système classique, les mécanismes bien huilés et le petit train-train du quotidien dans le meilleur des Washington possibles. Les choses sont en mouvement, peut-être profond, en tout cas de grande ampleur. Ça ne veut pas dire que n'importe quoi peut arriver bien sûr. Mais ça signifie que faire la distinction entre ce qui est possible - et qui surprend voire stupéfie, et qu'on aurait cru exclu - et ce qui reste impossible est extrêmement difficile. Les clés d'analyse utilisées jusqu'ici ont une valeur au minimum sujette à caution, et celles que l'on construira en tenant compte de l'analyse a posteriori de ces événements... eh bien il va falloir attendre un peu pour les avoir.

 

Pas tant que ça, je crois. A moins que Trump ne change profondément quelque chose dans sa posture, son discours et ses choix. 

Modifié par Tancrède
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Il y a 4 heures, Marcus a dit :

Petraeus a envoyé à envoyé des messages contenant des informations confidentielles à sa maitresse. C’est pour avoir une maitresse qu’il a été viré de son poste. C’est en effet interdit aux officiers dans leur code militaire.

C'est inexact, Petraeus avait quitté l'armée avant de prendre le poste de directeur de la CIA. Il a démissionné, "conseillé" en ce sens par son supérieur le DNI Clapper.

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Juste pour actualiser: Clinton est à 42% d'intentions de vote, Trump à 39 (dernier sondage Fox). Mais les points notables de ce sondage:
- Trump a connu une chute de 6%
- la chute fut très rude chez les indépendants (-11%), chez qui il ne mène plus que 35-30
- ce sondage se termine juste avant la réunification des démocrates, et donc le fort coup de pouce que Clinton va avoir après la "réconciliation" à la Maison Blanche, qui va, pour la première fois, autoriser à voir son premier véritable score

 

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Ce qui est moins banal, c'est que l'assassin s'est tué tout seul sans faire exprès avoir que le frère de la victime se soit jeté sur lui pour tenter de protéger sa sœur. On va encore apprendre qu'il s'agit un bon WASP psychotique mais qui s'était acheté un M-16 sérigraphié GI Joe à la foire aux armes du coin.

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il y a 19 minutes, Kiriyama a dit :

Je me demande si le tueur avait vraiment un mobile bien précis.

A moins d'avoir laissé un message posthume, il y a peu de chance autrement de connaitre le mobile de son acte ...  après ce type d'agression est assez courant dans ces milieux, même si cela atteint rarement ce degré de violence.

il y a 6 minutes, collectionneur a dit :

J'avais lu qu'il avait deux armes et qu'il s'est suicidé ?!

Rappelons l'attaque d'une ''idol'' a Tokyo il y deux semaines qui a reçu une vingtaine de coups de couteau...

 

Vous parlez de Tomita ? Si je me souviens bien elle n'est pas mort, et l'agresseur fut arrêté vivant. Lors de son interrogatoire il a révélé que l'idol l'a "vexé" en lui renvoyant son cadeaux sans explication, l'enquête précise par la suite que l'individu en question harcelait l'idol depuis déjà de nombreux mois.

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C'est en HS mais mlle Tomita a repris connaissance en début de mois. Elle a eu énormément de chance dans son malheur. La police de Tokyo n'a pas prit la plainte pour harcèlement au sérieux, et a mit 6 minutes pour arriver sur place après l'agression (délai plus que correcte part rapport a ses homologues occidentaux) :

http://www.nipponconnection.fr/la-jeune-idole-poignardee-par-un-fan-a-repris-connaissance-et-est-dans-un-etat-stable/

Modifié par collectionneur
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Un aperçu de la situation économique des Américains sur une période de 15 ans:

- les 10% les plus riches: en 1998, la "valeur" moyenne (net worth, ou situation nette) d'un foyer de cette catégorie était de 646 600$, contre 1 130 700$ en 2013, soit +74,9%

- la classe moyenne (une compilation un peu généralisante à mon goût de 5 déciles avec trop de diversité) est passée de 76 300 à 61 700$, soit -19,1%

- la "working class" (7ème et 8ème décile) est passée de 47 400$ à 22 400$, soit -52,7%

- la "lower class", aussi parfois appelée "underclass", est passée de 8300$ à 6100$, soit -26,5%

- globalement, on constate ainsi un patrimoine américain moyen de 102 500$ en 1998, contre 81 200 en 2013, soit une baisse de 20,8%

On peut contester les tranches choisies pour donner ces tendances, mais les écarts sont trop importants pour ne pas souligner les évolutions en cours. Même dans les 10% de tête, on trouvera que les fameux 1% au top, et plus encore le "terrible" 0,1% (en fait moins encore) des super riches, fausse de beaucoup le chiffrage pour ce décile tant les déséquilibres induit par la surconcentration des richesses ont atteint des dimensions macro-économiques. L'évolution des revenus est aussi mauvaise, et encore plus si on regarde la qualité et les perspectives de la grande majorité des jobs créés/recréés avec la "reprise" et qu'on examine la réalité du marché du travail américain, loin du taux de chômage "officiel" (si on regarde le non emploi, le sous-emploi et le taux de participation au marché du travail). 

Géographiquement, ce que les Américains appellent "middle class", définie par le niveau de revenus, est en retrait net dans 203 des 229 aires urbaines ("metropolitan areas"; je ne suis pas sûr de l'exacte définition) significatives. 

Mais globalement, la majorité de ces tendances ne datent pas de la crise, qui ne fut qu'un accélérant: elles étaient déjà largement en cours avant. Et les programmes publics censés minimiser ces écarts dans certains secteurs essentiels de la vie, et/ou amortir les chocs et les transitions (transports, justice, aide au logement, sécurité sociale....) n'ont pas suivi, voire ont souvent diminué. On peut aussi noter que ces tendances ont touché beaucoup plus durement certains groupes ethniques, surtout les noirs et latinos, beaucoup plus représentés dans le bas de la "middle class", dans la "working class" et dans la "lower class". La "valeur" médiane d'un foyer noir est de 7 113$, celle d'un foyer latino de 8 348$, celle d'un "blanc" est à 111 146$ (mais il y a une diversité bien plus vaste, et l'extrême sur-représentation des blancs dans le 1er décile, et surtout dans le 1% et dans le 0,1% fausse complètement ces données): ces chiffres reflètent avant tout la différence d'accès aux opportunités et à la mobilité sociale, aujourd'hui extrêmement basse aux USA (ce pourquoi le cas des "blancs" devrait être beaucoup plus décomposé -notamment sur base géographique- étant donné l'extrême diversité des situations dans cette population). 

 

Modifié par Tancrède
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