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  Le 30/10/2016 à 08:10, cracou a dit :

Non, le soutien de tous les gens avec un cerveau en état de marche. Personne ne va parier sur un menteur pathologique, incapable de se contrôler, en faillite 3 fois.

C'est l'apanage d'hillary ce que tu nous cites. Elle a bien justifier ses discours à 250.000$ l'unité par sa faillite personnel, menti sur pleins de sujets, n'a pu se contrôler "pour des raisons de santé" d'après elle (utilisant cette excuse devant le FBI).

 


Clinton n'a pas fait faillite. Trump a fait banqueroute totale plusieurs fois. Elire comme "chef de l'économie" un mec qui a fait faillite plusieurs fois en n'étant même pas fichu de rembourses ses créanciers c'est risible.

Hillary menteuse? Compte le nombre de fois dans ses discours où elle ment et le nombre de fois où il ment. C'est aussi totalement risible (remarque bien que je ne dis pas qu'elle est bien mais que ce mec est un clown grotesque )

 

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2 hours ago, Boule75 said:

J'ai vu ça aussi. Rendez-vous compte du scandale : une personalité politique aurait eu connaissance par avance de 2 questions qui allait être posées lors d'un débat pour les primaire ! *
C'est super grave ! Ca n'est jamais arrivé ! La Démocratie est en péril si Clinton est élue ! En fait, une nana ouvertement démocrate et fréquentant à CNN a entendu une conversation dans l'ascenseur, a signalé qu'il y aurait probablement des questions pas originales sur 2 sujets.

La vacuité de la polémique est prodigieuse, et ensuite on va nous dire que la presse est "pour Clinton" ou "pro-démocrate".

En pratique les républicains sont juste encore en train de voler une élection : tout baigne.

-- * edit : si, c'est confirmé.

C'est le énième cas de triche impliquant Clinton, c'est important de le mentionner pour le peu de gens qui croient encore qu'il y a un fond d'honnêteté chez elle, on ne voudrait pas qu'ils soient déçus une fois qu'elle sera élue.

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

J'ai vu ça aussi. Rendez-vous compte du scandale : une personalité politique aurait eu connaissance par avance de 2 questions qui allait être posées lors d'un débat pour les primaire ! *
C'est super grave ! Ca n'est jamais arrivé ! La Démocratie est en péril si Clinton est élue ! En fait, une nana ouvertement démocrate et fréquentant à CNN a entendu une conversation dans l'ascenseur, a signalé qu'il y aurait probablement des questions pas originales sur 2 sujets.

La vacuité de la polémique est prodigieuse, et ensuite on va nous dire que la presse est "pour Clinton" ou "pro-démocrate".

En pratique les républicains sont juste encore en train de voler une élection : tout baigne.

-- * edit : si, c'est confirmé.

 

Non : ils l'ont déjà.

Sinon, ça, c'est vraiment inquiétant : Le Financial Times soutient Hillary Clinton

:coolc:

C'est bien ça le soucis, qui que ce soit qui gagne l'élection, l'autre camp pourra dire, avec force arguments, qu'il l'a volé. C'est consternant.

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il y a 14 minutes, Pseudonyme a dit :

C'est le énième cas de triche impliquant Clinton, c'est important de le mentionner pour le peu de gens qui croient encore qu'il y a un fond d'honnêteté chez elle, on ne voudrait pas qu'ils soient déçus une fois qu'elle sera élue.

Que triche ? Elle a entendu deux gars à la machine à café.

il y a 6 minutes, Coriace a dit :

C'est bien ça le soucis, qui que ce soit qui gagne l'élection, l'autre camp pourra dire, avec force arguments, qu'il l'a volé. C'est consternant.

Non : en l'occurence pour cette Xième non-affaire reprochée à Clinton, il s'agissait d'un débat interne au Parti Démocrate, en dehors de tout encadrement légal : contre Bernie Sanders.

Je ne sais pas ce qu'il y de plus bénin que ce truc là. Et si ça se trouve, la dame Clinton n'en avait rien à cirer  de l'info, ou vraiment très peu. Bon, allez, vivement une bonne violation des correspondances dans l'équipe Trump, qu'on ait un peu le pendant.

La dissymétrie est très étonnante :

  • d'un côté on* a une candidate dont la presque totalité des messageries pro ou semi-pro ont été violées illégalement ou divulguées à ses opposants politiques. On en est à lui reprocher des vétilles même pas illégales "commises" par des gens cherchant à lui plaire.
  • de l'autre on a un guignol qui se répand en propos immondes, absurdes voire incite à la haine raciale face caméra, escroc documenté, fraudeur, et dont on a même pas les déclarations fiscales.

Hors politique étrangère (où la première s'affiche "faucon" tandis que le second est indéchiffrable entre excès et incohérences) la première est issue d'un milieu modeste, propose des choses raisonnables, en matière environnementale ou sociale, sans qu'on ait beaucoup de raison de douter de sa volonté de les tenir. Le second, fils à papa, propose de faire comme Georges W. Bush, mais en beaucoup plus fort.

Et ce serait symétrique ?

* on : nous qui nous y intéressons, et surtout les électeurs étatsuniens.

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Bonjour,

J'ai entendu sur RTL que CNN a annoncé qu'un sondage donnait Trump victorieux un point pour la 1ère fois.

Certes un sondage ne fait pas un résultat d'élection mais en donnant la victoire à chacun des participants forcément on pourra dire : " Voyez les sondages l'avaient pronostiqué"

Blague à part vous allez voir que mon roman "Subtilités Chinoises "  va finir par être prémonitoire du point pour la partie américaine du roman et mon Ronaldt Dumb... si c'est le cas va juste falloir faire gaffe au 2 aout 2018 à San Francisco...

:tongue:

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C'est encore une "campagne à 4-5%" (la moyenne des écarts), en baisse par rapport aux sondages des semaines passées, pendant que Trump se faisait marteler; mais Clinton a encore un plancher qui reste plus haut que le plafond de Trump. On notera cependant que cette semaine, le décalage des niveaux d'enthousiasme est repassé du côté de Trump, avec 52% des électeurs du candidat orangé qui vont voter POUR lui (pas contre l'autre, ou contre quelque chose), contre 48% pour Clinton.... Dans les deux cas, ça reste lamentablement bas: Obama en 2012 (où l'enthousiasme était en baisse par rapport à 2008) était dans une fourchette de 65-70% en moyenne. 

La polémique des mails, déjà en train de s'effacer (et d'être efficacement retournée contre James Comey) n'a pas eu d'effet terrible sur les scores: le rééquilibrage était déjà entamé la semaine dernière, et les seuls que ce nouveau sursaut d'une vieille polémique sollicite, ce sont les déjà anti et pro Clinton, dont les choix électoraux sont depuis longtemps déterminés. 

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bonjour,

on serait dans le cadre d'un second tour des élections présidentielles françaises ou du référendum sur le Brexit, ces questions d'oscillation de sondages à plus ou moins un point pour l'une puis pour l'autre montreraient l'indécision et le suspens du scrutin. Mais ici avec le découpage par états et cumul de 270 grands électeurs à obtenir pour pouvoir devenir président des Etats Unis, la mécanique électorale n'est peut être pas aussi virevoltante et imprévisible que beaucoup ici l'espère ou le redoute.

Si, après avoir lu ici notamment que les sondages ne veulent rien dire et sont l'émanation d'une presse entièrement dévouée à Sata... Hillary R Clinton, les sondages donnent une inclinaison globale, un rapport de force au niveau fédéral, non des états en particulier.

Le sondage en question est ici :

http://abcnews.go.com/Politics/trump-leads-clinton-point-poll-enthusiasm-declines/story?id=43199459

Je vous conseille d'aller lire le document complet :

http://www.langerresearch.com/wp-content/uploads/1184a102016ElectionTrackingNo10.pdf

Notamment en bas de la page 2 le récapitulatif des sondages à une semaine des dernières élections présidentielles d'ABC/WP depuis 1992, avec l'estimation finale juste avant le vote et le résultat final de l'élection.

Un Kerry/Bush estimé en 2004 une semaine avant à 49/48 donna au final 48/51.

Je vous laisse regarder pour 2008 ..

Le Los Angeles Time donne aussi 4 points d'avance à Trump, mais en ne questionnant que sur choix à 2 et non à 4 comme dans la réalité, sans compter une méthode de sondage particulière :

"More than 3200 UAS panel members so far (July 2016) have agreed to participate in answering questions about the election, and we expect that number will increase over time. Each day, 1/7th of those who have agreed to participate (more than 400 per day) are invited to answer three predictive questions: What is the percent chance that... (1) you will vote in the presidential election? (2) if you were to vote, you will vote for Clinton, Trump, or someone else (percentages add to 100) and (3) Clinton, Trump or someone else will win (percentages add to 100). The order of the candidates in the questions is randomized so that about half of the respondents see Clinton as the first choice and half of the respondents see Trump as the first choice."

http://cesrusc.org/election/

Au final, à l'heure d'aujourd'hui maintenant là qu'on cause, sur les 9 états identifiés par Realclearpolitics comme tangents car avec des sondages indécis, Clinton est en avance selon les moyennes de sondages dans 4 et Trump dans 5, alors qu'il lui faudrait quasi tous les remporter pour espérer gagner.

Peut être que d'ici le 8 d'autres surprises pourraient tout faire basculer ... ou pas.

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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Que triche ? Elle a entendu deux gars à la machine à café. [...] Et ce serait symétrique ?

* on : nous qui nous y intéressons, et surtout les électeurs étatsuniens.

pfiou t'es amoureux ou quoi ?

c'est vrai que d'un coté il y a un guignol populiste, mais de l'autre, ouvre les yeux, on a une folle furieuse arriviste pourrie jusqu'à la moelle... A la fin je ne sais pas qui est le plus berlusconi des deux, je ne sais plus qui est le plus dangereux des deux. Trump est certes dans l'excès, mais le portrait en face, de plus en plus précis à travers les emails dévoilés (leaké serait plus juste) fait peur, plus même, car ce n'est plus un charlot qui se dessine...

le choix serait difficile si nous étions Américains, mais nous ne le sommes pas. Je me console juste en me disant que nous on aura le droit a des gens plus équilibrés l'année prochaine (si tout se passe bien) et moins pourris

Modifié par rendbo
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9 minutes ago, rendbo said:

pfiou t'es amoureux ou quoi ?

c'est vrai que d'un coté il y a un guignol populiste, mais de l'autre, ouvre les yeux, on a une folle furieuse arriviste pourrie jusqu'à la moelle... A la fin je ne sais pas qui est le plus berlusconi des deux, je ne sais plus qui est le plus dangereux des deux. Trump est certes dans l'excès, mais le portrait en face, de plus en plus précis à travers les emails dévoilés (leaké serait plus juste) fait peur, plus même, car ce n'est plus un charlot qui se dessine...

le choix serait difficile si nous étions Américains, mais nous ne le sommes pas. Je me console juste en me disant que nous on aura le droit a des gens plus équilibrés l'année prochaine (si tout se passe bien) et moins pourris

Moins pourris parce qu'ils ont juste accès à moins de masses de fric. Plus équilibrés? Que Trump sans doute, mais pour le reste.... 

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Bon j'ai pas suivi tout ce qui se dit mais voici un résumé perso de ce qui tombe sur le camp Clinton depuis quelques semaines, j'en oublie sûrement :

- corruption lors des élections :

-> on a choppé d'autres questions transmises à clinton lors des débats des primaires contre Bernie. Perso vu comment elle répond de manière robotique je pense qu'elle connait les réponses par coeur ou a peu près (surtout que le questions ont souvent évidentes de toute manière). Vu le comportement partisans pro-clinton des journalistes durant le débats clinton-trump, les inquiétudes côtées républicain sont justifiées d'après moi. En tout cas un certain nombre d'autres questions ont du lui être transmises à mon avis que ça ne m'étonnerait pas du tout.

-> les morts votent généralement démocrate comme dit le rép Giulani (surtout à chigaco ou en pennsylvanie). Rudy Giulani qui parle de cette habitude et d'autres voir 1)

 

tout ça à ajouter aux plus anciennes news wikileaks (le parti démocrate aide clinton etc...)

-> bon il y a la vidéo du mec "undercover" + de wikileaks qui montrent que des groupes démocrates ont payés des activistes pour aller semer le bordel dans les rallies de Trump (bordel qui avait été reproché à trump par le partie Démocrate) (vidéo : http://dailycaller.com/2016/10/17/hidden-camera-video-shows-democrats-sent-agitators-to-trump-rallies/ )

-corruption de la famille clinton :

dans un mail on apprenait il y a  une semaine ou 2  je crois que M. Bill Clinton a reçu 1 million d'un prince quatari pour son anniversaire (en échange il devait parler avec lui 5 min). Juste un exemple de comment ils ont obtenus leurs 150 millions j'imagine.

- réouverture de l'enquête sur les e-mails 

-> un ex assistant directeur du FBI (qui s'annonce pro-trump) dit que l'enquête au départ à été impossible à cause de la secrétaire  à la justice (on voit d'ailleurs des news/rumeurs comme quoi Obama aurait poussé pour que l'enquête s'arrête). Voir en 2)

 

1)

 

2)

http://www.dailymail.co.uk/news/article-3887380/Ex-FBI-assistant-director-calls-Clintons-crime-family-claims-foundation-cesspool.html

Modifié par gerole
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bonjour,

un article de francetvinfo sur les affaires de Donald Trump

http://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/presidentielle-americaine-les-affaires-du-businessman-donald-trump-battent-de-l-aile_1892215.html

"En pleine campagne présidentielle, Donald Trump a trouvé le temps de jouer les VRP. Le candidat républicain à la Maison Blanche a inauguré, mercredi 26 octobre, son nouveau palace de Washington D.C., symbole selon lui de son succès immobilier. Pourtant, ces derniers mois, la carrière politique du milliardaire et les polémiques qu'il a suscitées ont souvent pesé sur la santé de ses affaires, à en croire les récits des médias américains. Franceinfo vous donne quatre exemples qui montrent que les activités traditionnelles de la marque Trump battent de l'aile."

...

"

Le public n'est visiblement pas pressé de découvrir l'établissement. Début octobre, alors que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international tenaient congrès, des chambres étaient encore disponibles et bradées à moitié prix, raconte le New York Magazine (en anglais). Comptez 400 dollars (environ 366 euros) seulement pour loger dans une chambre deluxe. Pendant ce temps, tous les hôtels de même catégorie étaient complets à Washington D.C., précise le magazine.

"Les nouveaux protestataires qui défient Donald Trump", ce sont "ses clients", commente le New York Times (en anglais). Une agence de voyage en ligne, Hipmunk, a constaté que les réservations dans les hôtels Trump ont baissé de 58 % sur son site durant le premier semestre. Un autre voyagiste spécialisé dans le luxe, cité par Bloomberg (en anglais), évoque une baisse de 29 %. Des chiffres contestés par le groupe Trump, qui assure que ces sites "ne donnent pas une représentation exacte de notre performance".

...

"Pourtant, fin septembre, le groupe a dévoilé une nouvelle marque pour ses futurs hôtels, beaucoup plus passe-partout : Scion. Dans un communiqué (PDF en anglais), sa fille, Ivanka Trump, affirme que ce choix est "un clin d'œil à la famille Trump et à son incroyable succès", puisque Scion signifie "descendant d'une remarquable famille". Pourquoi avoir changé de marque, dans ce cas ? Raison officielle invoquée : pour "faire une distinction claire entre nos marques luxe et lifestyle". "Nos affaires se portent mieux que jamais", assure même la vice-présidente de l'entreprise. Donald Trump n'en en tout cas pas le premier à choisir Scion. Ce nom est également utilisé par Toyota, mais le constructeur automobile a commencé à abandonner la marque, en raison de ventes en déclin, explique Bloomberg(en anglais). Pas un très bon augure."

...

"Si le cœur du métier de Donald Trump est affecté par sa campagne, ses activités annexes le sont aussi. Après avoir violemment attaqué le Mexique et ses ressortissants dès son entrée en lice, en juin 2015, le milliardaire a rapidement perdu plusieurs juteux contrats, rappelle Fortune (en anglais). Le réseau de télévision américain en espagnol, Univision, a dans la foulée annoncé annuler la diffusion du concours Miss USA, propriété de Donald Trump. Décision suivie par NBC."

...

"Les chaînes de magasins Macy's et Lifestyle – la seconde est notamment implantée au Moyen-Orient – ont également retiré des produits Trump de leurs rayons. Les produits du milliardaire ne seront plus en tête de gondole."

La politique, fossoyeuse des affaires ou relais de croissance ?

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Il y a 3 heures, rendbo a dit :

pfiou t'es amoureux ou quoi ?

Ah non ! Une épouse de caractère suffit.

Citation

c'est vrai que d'un coté il y a un guignol populiste, mais de l'autre, ouvre les yeux, on a une folle furieuse arriviste pourrie jusqu'à la moelle...

Folle furieuse, en matière de politique intérieure US ? En quoi ?

Pourrie jusqu'à la moelle ? En quoi est-elle pire que les autres ? Mettons Obama et Carter à part, peut être : qu'a-t-elle fait, promis, voté, en quoi est-elle plus compromise que n'importe quel président US ? Parce qu'on a des détails qu'on avait pas sur les autres ? Tancrède signalait que le fait d'avoir noué des rapports avec tout ce qui compte de Washington à New-York avait forcément laissé des obligations, voire des dettes, des compromissions : ça me semble inévitable. Il signalait aussi qu'on en ignorait la profondeur, ce qu'elle a promis, les promesse qu'elle a éventuellement l'intention de tenir, etc...

Dans tout ce jeu du pouvoir, on cherche à connaître ceux qui sont ou seront au pouvoir, pour cerner leurs intentions, pouvoir éventuellement revenir les voir, éventuellement par vanité : l'idée qu'il s'agisse en permanence de service rendus en échange de gains immédiats est fausse, ou du moins très partielle, et notamment quand la personne en question n'est pas au pouvoir, ce qui est le cas d'HC depuis février 2013. Dans ceux qui ont payé pour l'entendre discourir depuis 3 ans figurent des gens qu'elle toucherait durement si elle était élue et parvenait à faire voter certaines de ces propositions, notamment, et très simplement, celles relatives à la gratuité des études universitaires (pas toutes probablement) via financement public assuré par une augmentation de la taxation des plus aisés. Goldman Sachs paye cependant pour l'écouter.

Autre aspect : qui peut devenir président, a fortiori présidente des USA sans un énorme égo, une énorme volonté d'y parvenir, une obstination et un travail énorme ? Surtout avec un jeu et des règles du type Citizens United ?

Si j'étais cynique, je prétendrais que l’âpreté au gain des Clinton, après toutes ces années, leur offre éventuellement une certaine liberté. :combatc:

 

Citation

A la fin je ne sais pas qui est le plus berlusconi des deux, je ne sais plus qui est le plus dangereux des deux. Trump est certes dans l'excès, mais le portrait en face, de plus en plus précis à travers les emails dévoilés (leaké serait plus juste) fait peur, plus même, car ce n'est plus un charlot qui se dessine...

Ses adversaires nous présentent le dessous des cartes les plus laides. Et c'est tout ce qu'ils ont ?

 

Le coup des copains qui essayent de connaître les questions des journalistes à l'avance, c'est en page 2 ou 3 du légendaire manuel des attachés de presse (première année), Relations publiques : longueur des jupes et maîtrise des débats"(666 pages, Fayot ed., traduction en 165 langues)*.

 

* Ne pas confondre avec Relations publiques : longueur des jupes et maîtrise des ébats, guide de déontologie de la presse tabloïd anglaise.

Modifié par Boule75
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2 hours ago, Boule75 said:

Ah non ! Une épouse de caractère suffit.

Folle furieuse, en matière de politique intérieure US ? En quoi ?

Pourrie jusqu'à la moelle ? En quoi est-elle pire que les autres ? Mettons Obama et Carter à part, peut être : qu'a-t-elle fait, promis, voté, en quoi est-elle plus compromise que n'importe quel président US ? Parce qu'on a des détails qu'on avait pas sur les autres ? Tancrède signalait que le fait d'avoir noué des rapports avec tout ce qui compte de Washington à New-York avait forcément laissé des obligations, voire des dettes, des compromissions : ça me semble inévitable. Il signalait aussi qu'on en ignorait la profondeur, ce qu'elle a promis, les promesse qu'elle a éventuellement l'intention de tenir, etc...

Dans tout ce jeu du pouvoir, on cherche à connaître ceux qui sont ou seront au pouvoir, pour cerner leurs intentions, pouvoir éventuellement revenir les voir, éventuellement par vanité : l'idée qu'il s'agisse en permanence de service rendus en échange de gains immédiats est fausse, ou du moins très partielle, et notamment quand la personne en question n'est pas au pouvoir, ce qui est le cas d'HC depuis février 2013. Dans ceux qui ont payé pour l'entendre discourir depuis 3 ans figurent des gens qu'elle toucherait durement si elle était élue et parvenait à faire voter certaines de ces propositions, notamment, et très simplement, celles relatives à la gratuité des études universitaires (pas toutes probablement) via financement public assuré par une augmentation de la taxation des plus aisés. Goldman Sachs paye cependant pour l'écouter.

Autre aspect : qui peut devenir président, a fortiori présidente des USA sans un énorme égo, une énorme volonté d'y parvenir, une obstination et un travail énorme ? Surtout avec un jeu et des règles du type Citizens United ?

Si j'étais cynique, je prétendrais que l’âpreté au gain des Clinton, après toutes ces années, leur offre éventuellement une certaine liberté. :combatc:

Disons que le niveau d'avidité démontré par les Clinton, acertainé par les échanges dévoilés par Wikileaks, relayé par les confirmations volontaires ou involontaires (par wikileaks entre autres: cf Colin Powell) de pas mal d'insiders, et certainement constaté de façon purement empirique, semble quelques crans plus haut que la "norme" washingtonienne, pour euphémiser un peu. Et le fait est que le couple Clinton baigne dedans depuis beaucoup plus longtemps, avec un objectif en vue -le pouvoir- qu'il a fallu garder "à niveau" pendant des années de "désert", continuant à faire croire les soutiens effectifs et potentiels qu'il restait atteignable, voire certain: si on pouvait faire une équation indiquant le nombre de casseroles et obligations acquise sur une durée donnée dans le "grand jeu" du game of thrones américain, les Clinton battraient des records vu le temps passé au service de cet objectif qui est comme un bonsaï..... Faut l'entretenir constamment, sans arrêt l'alimenter avec des apports extérieurs qui, dans ce cas, sont pour l'essentiel acquis à crédit, ce qui fait vite monter l'addition, avec pour seul facteur mitigeant le niveau de latitude et de capital polititiques que vos soutiens pensent que vous aurez (et que le candidat fait tout pour maximiser). Et dans le cas Clinton, ça fait beaucoup de soutiens à conserver (le soutien en politique est une chose hautement périssable), à acquérir, à garder motivés.... Et bien peu de marge de manoeuvre qu'ils peuvent crédiblement promettre, vu la situation politique à Washington depuis maintenant un bail, vu les haines, rancunes et méfiances accumulées par le couple ex et futur présidentiel, la perspective certaine d'un Congrès hostile, les obligations contractées et la cote d'amour et surtout de confiance anormalement basse de HRC. Même une fois élue, elle devra commencer immédiatement à réunir des masses de soutiens et de pognon pour les prochaines mid-terms qui risquent d'être sanglantes (plus que d'habitude), vu qu'elle semble avoir besoin de sommes plus élevées que la moyenne (déjà outrancière dans le système politique américain) pour pouvoir obtenir des résultats, et que la suite ne va pas démentir ce principe. 

Je doute réellement de la "liberté" acquise par les Clintons: certes, ils sont devenus pleins aux as et vivent en plus aux frais de la princesse depuis 2000, et c'est une marge de confort appréciable, mais ce sont deux requins avides de pouvoir et d'être au coeur des choses, d'être "là où ça se passe" (pour qui n'a jamais rencontré ce genre de personne, c'est une expérience dérangeante, je peux le confirmer personnellement), ce qui veut dire que leur marge de liberté réelle est déterminée par le besoin de soutiens et de frics dont ils ont besoin non pour vivre, mais pour se maintenir au pouvoir.... Et ils n'ont pas l'échelle de fric qui permet ça (sauf s'ils retournaient dans la politique de l'Arkansas, ou ne visaient qu'un -ou deux- sièges d'élus au Congrès), loin s'en faut. Dès lors qu'on voit que leurs besoins se déterminent à cette aune, et pas à celle de savoir s'ils ont de quoi vivre confortablement, on se rend compte qu'ils sont entièrement dépendants, et eux d'autant plus qu'ils ont à la fois beaucoup d'ambition (pas seulement être au top, mais faire la pluie et le beau temps, et repayer leurs soutiens pour se maintenir au top) et beaucoup de casseroles et d'adversaires (dont beaucoup à un niveau viscéral, personnel), ce qui fait de la survie et de la prospérité politique un exercice hors de prix, qui demande toujours plus de soutiens. 

Les soutiens comprennent le jeu et comment il est joué: à ce niveau, l'essentiel de ce qu'on paie n'a pas 100% de garantie de retour direct, et on paie surtout pour l'accès, l'oreille de la personne, et un niveau minimum de retours, qui est lui certain tant que la dite personne a encore une élection devant elle, une faction à tenir pour gouverner (qui elle aussi est faite d'individus avec des ambitions, des élections en vue, des plans de reconversion....), des accords à trouver, y compris avec l'adversaire (lui aussi soutenu par les mêmes entités). Et il ne faut pas oublier l'un des principaux vecteurs et vices de ce fonctionnement politique: obtenir ces soutiens, surtout financiers (mais les financiers aident ou contraignent de bien d'autres façons: les lobbyistes réunissent des politiques adverses sur les questions qui les intéressent, rédigent des articles de lois, trouvent des formules politiques pour les voter....), est un effort constant et très long, qui tend à monopoliser le temps et l'attention des politiques. Ceux-ci baignent littéralement à H24 dans les propos, idées et marchandages des financiers, de leurs factotums plus ou moins déguisés (think tanks et autres, dont aujourd'hui bien peu sont ce qu'ils étaient censés être à l'origine), et d'autres politiques, soit ce qu'on appelle souvent "la bulle". Et cette bulle, si elle n'est pas totalement sur un mode de pensée unique, a un registre très limité, notamment dans les registres comme l'économie ou la politique extérieure: il est aujourd'hui impossible à Washington de trouver un seul avis qui ne soit pas radicalement anti-iranien (et "anti" au point de considérer la guerre comme la perspective la plus probable) et plus ou moins extrêmement favorable à l'Arabie Saoudite et à ses vues sur le MO. De même qu'en économie, il n'y a pas réellement de débat, dans ces sphères: les vues dominantes de Wall Street (trucider l'imposition, libre-échangisme sans restriction, pas de protection du consommateur ou autre forme de régulation, pas de transparence..... On connaît le catéchisme) sont la doxa unique et absolue qu'on assimile au terme de "réalisme", tous ceux qui en dévient étant immanquablement considérés comme débiles ou au mieux "économiquement illettrés". Il y a une vraie "bulle" sur le sujet économique (et la politique extérieure) dans Washington, que même le Wall Street Journal (pourtant majoritairement penchant vers ces idées) a pointé du doigt. Et politiques, lobbyistes, analystes et journalistes sont à fond dedans. 

Et Clinton est réellement l'incarnation de ce moule de pensée, ce qui a été confirmé de toutes les manières possibles: elle baigne en continu dans cet univers depuis 30 ans, sans même la légère soupape qu'avait son mari, qui a le sens du contact et ne dédaigne pas la rencontre avec l'électeur, là où elle n'a aucun sens du contact et a, de notoriété publique (et par confirmation wikileaks) peu d'estime pour la population. 

Avec les Clintons, c'est moins un problème de différence de principe avec les autres requins politiciens: c'est plus un problème d'échelle. C'est tout, en cent fois pire: beaucoup plus de bagage accumulé à plus haut niveau, à plus grand coût, pendant beaucoup plus de temps, avec trop peu de comptes à rendre et trop peu de responsabilité (et donc possibilité de sanction) directe vis-à-vis du public. Sans doute aussi, à leur décharge, trop de dures leçons de la décennie 90. 

Modifié par Tancrède
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Quelque chose d'important mis à jour par les derniers Podesta Leaks : Eric Schmidt, CEO de Alphabet/Google aide la campagne de Hillary depuis déjà plus de 2 ans. La plupart des grosses entreprises de la Silicon Valley on déjà montré d'une façon ou d'une autre qu'elles soutiennent Hillary (censure des liens wikileaks par Facebook lors du DNCleaks, censure des hashtag par Twitter, donations...), quant à Eric Schmidt et Google, Julian Assange a déjà écrit pas mal de pages là dessus, notamment sur leur proximité avec le gouvernement américain, mais là c'est peut être la première fois qu'on le voir directement en train d'aider un candidat à la présidentielle. Bonne chose pour Hillary, il parait que Eric Schmidt est loin d'être un con et si en plus il peut leur apporter des données récoltées par Google c'est un soutient de poids.

https://wikileaks.org/podesta-emails/emailid/41853#efmALeAVr

Edit : Vidéo de The Young Turks sur les liens Clinton Foundation/Teneo (j'aime bien le mail où Doug Band de Teneo se vante d'avoir négocié 2 conférences payées pour Bill Clinton avec Barclays pour un montant de plus de 700000 USD).

https://www.youtube.com/watch?v=ApcqXijVzYU

Modifié par Pseudonyme
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Tiens, petit commentaire vu tout à l'heure sur un forum pour ado, et si les américains voté pour Trump car leur QI à baissé suite à la malbouffe ? :mechantc:

Article de 2014

http://www.atlantico.fr/decryptage/millions-points-qi-collectif-perdus-comment-toxines-attaquent-nos-cerveaux-philippe-grandjean-1016233.html

Des millions de points de QI collectif perdus : comment les toxines attaquent nos cerveaux

Des chercheurs de l'université de Harvard ont calculé que 41 millions de points de QI ont été collectivement perdus par les Américains en raison de l’exposition aux plomb, mercure et autres pesticides.

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il y a 13 minutes, jeansaisrien a dit :

un peu d'humour dans une campagne de brutes :

Pas mal. :happy:

Mais je préfère celle-là :

TrumpWorldx2.png

 

 

 

Il y a 23 heures, Skw a dit :

Sarkozy s'est essayé à la trumpitude (l'agroécologie ou la ferme pour les bobos, l'arrogance de celui qui pense que l'homme aurait contribué au changement climatique, les ancêtres les gaulois, etc.) sans qu'il n'ait obtenu les retours espérés. On ne peut pas affirmer avec certitudes que les trolls à répétition ne paieront jamais, mais pour l'instant cela s'est avéré plutôt contre-productif d'un point de vue électoraliste.

 

Il y a 22 heures, TimTR a dit :

Que les Dieux t'entendent.

Je rappelle cette prédiction d'un médium célèbre :

Citation

2016 : Brexit

2017 : Trump et Marine Le Pen élus

2018 : Kim Jong-Un Secrétaire Général de L'ONU

2019 : Sauron récupère l'anneau unique

Pas d'inquiétude les mecs. Tout va bien se passer. :happy:

 

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Je n'aimerais pas devoir voter aux États-Unis et choisir entre Trump et Clinton... C'est vraiment pathétique d'une façon générale cette campagne, les candidats... Je ne comprends toujours pas comment une grande puissance comme les États-Unis, qui a engendré tant de scientifiques, artistes, etc. a pu en arriver à ça.

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Le 14/10/2016 à 15:44, Alexis a dit :

Et je soupçonne fort, pour filer la métaphore de la digue du "système" et de la vague de la révolte, que d'ici la fin octobre, la vague (*) aura encore eu le temps de remonter une nouvelle fois.

Je ne sais pas si Trump perdra de peu ou gagnera de peu l'élection américaine. Mais une victoire très prononcée pour Clinton, comme l'indiquerait l'état des sondages à la date d'aujourd'hui, je n'y crois pas.

 

Le 22/10/2016 à 02:07, Alexis a dit :

Un petit point d'étape au sujet de ma prédiction d'il y a une semaine. Oui, parce que faire des prédictions, et qui plus est au sujet de l'avenir, ce n'est pas un risque que je prends souvent, alors j'suis un peu nerveux je le reconnais j'aime pas trop avoir l'air bête :unsure:

Aux premiers jours de novembre, ma prédiction de la mi-octobre s'est effectivement réalisée. 

Oui, je sais, je suis en train de me vanter. Mais enfin, si je m'étais planté, vous auriez eu le droit de vous payer ma tête, alors puisque ce n'est pas le cas j'ai bien droit de le souligner mince ! :happy:

Trump a effectivement remonté de manière spectaculaire depuis son creux d'il y a deux/ trois semaines, comme ça avait déjà été le cas lors de ses précédentes périodes de faiblesse. Il est maintenant à moins de deux points derrière Clinton dans la moyenne des sondages nationaux, pour six points de différence à mi-octobre. Plus encore, la carte prévisionnelle du collège électoral au vu des derniers sondages est en forte dynamique dans sa direction, Clinton étant prévue avec un avantage de 273 grands électeurs à 265 dans la carte à jour au vu des derniers sondages dans les différents Etats, quand elle avait plus de 100 grands électeurs d'avance il y a trois semaines dans la même carte.

Si l'élection commençait le 8 novembre et pas avant, les chances des deux candidats seraient globalement égales, entre la petite avance qui reste à Clinton, et la dynamique actuelle favorisant Trump.

Comme les votes par anticipation ont déjà commencé pour une partie des Américains, ceci dans une période où Clinton avait une avance substantielle, la démocrate conserve des chances supérieures, le tout faisant cependant un avantage relatif et rien de plus.

Je reste personnellement sur l'estimation 2 chances sur 3 pour la Harpie et 1 chance sur 3 pour le Vantard.

Quoi qu'il en soit, l'incertitude perdurera très probablement jusqu'au dernier moment. La nuit de mardi à mercredi prochain sera pleine de suspense...

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10 minutes ago, Kiriyama said:

Je n'aimerais pas devoir voter aux États-Unis et choisir entre Trump et Clinton... C'est vraiment pathétique d'une façon générale cette campagne, les candidats... Je ne comprends toujours pas comment une grande puissance comme les États-Unis, qui a engendré tant de scientifiques, artistes, etc. a pu en arriver à ça.

Parce qu'elle n'a pas engendré que des scientifiques et des artistes.... Comme tous les autres pays. 

 

 

Sinon, quelques faits de la campagne....

Il semblerait, en tout cas dans l'Etat crucial de Floride, que les Afro-Américains ne se ruent pas aux urnes; si le vote latino a explosé par rapport à 2012 (quasiment doublé: 99% d'électeurs en plus) grâce à un important effort d'inscription sur les listes, qui commence à faire refléter le changement démographique sur la réalité électorale, le vote noir connaît un grave "enthusiasm gap" qui serait assez grave pour inquiéter la campagne Clinton. Il ne s'agit encore que de la période "d'early voting", mais de nombreux facteurs convergent pour indiquer que ça n'améliorera pas la participation de cette communauté le jour J: les noirs tendent à être plus représentés dans les zones où le vote est plus difficile d'accès (surtout dans les Etats gouvernés par des républicains, qui pratiquent des mesures actives de "voter suppression"), dans les groupes ayant plus d'obstacles pour aller voter (hauts taux d'incarcération et de privation de droits civiques), dans les CSP modestes (avec des emplois souvent précaires où la difficulté de s'absenter pour voter est beaucoup plus grande), et plus généralement dans les catégories qui votent moins (règle générale de l'histoire électorale mondiale depuis plusieurs milliers d'années: les populations modestes ou marginalisées votent peu). Qui plus est, le niveau d'enthousiasme pour Clinton est très nettement en-dessous de celui qu'a eu Obama, et la campagne Clinton semble avoir considéré le vote noir comme acquis, et n'a pas en conséquence fait beaucoup d'efforts pour l'obtenir, surtout après les primaires. Le facteur mitigeant reste néanmoins que les dits afro-Américains, quand ils voteront, voteront Clinton, sans doute à plus de 90%. 

Dans l'ensemble, la course semble se rapprocher, dans la veine du mouvement entamé depuis plus d'une semaine, mais avec une marge d'écart qui reste confortable pour Clinton Etat par Etat. Par ailleurs, le travail du "ground game" démocrate produit ses effets, boostant la participation de ses électorats-clés là où ça compte, allant grapiller les quelques pourcents qui font la différence. Mais le fait demeure que les chances de victoire au Sénat se sont largement amenuisées depuis bientôt deux semaines, un certain niveau de dissociation entre Trump et les candidats républicains ayant apparemment réussi à opérer, phénomène de plus aidé par le moindre niveau d'attention sur Trump. Loin des scores mirobolants d'il y a encore 10 jours, la probabilité démocrate estimée d'empocher la chambre haute serait maintenant autour de 60%, et les courses importantes (surtout 6 en fait) se sont beaucoup resserrées. Le parti en place -plus assimilé à celui qui a la présidence que toute autre chose- a toujours du mal et trimballe ainsi structurellement un désavantage qu'on assimile commodément à "l'usure du pouvoir", un facteur avant tout psychologique (désir de changement pour le changement, même fondé sur des motifs irrationnels) qui est d'autant plus multiplié que l'opinion du pays désapprouve ce qui se passe à Washington (et ce niveau de désapprobation est, comme on le sait, très élevé en ce moment, malgré la très bonne cote de popularité et de "job approval" d'Obama). 

Autre indicateur amusant en Floride: parmi ceux qui ont déjà voté (plus d'un quart de l'électorat total), 28% des votants républicains auraient choisi Clinton. 

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bonjour,

comparer une carte de realclearpolitics sans "toss up states" (tous les états étant attribués selon la moyenne des sondages, 0.1 point d'avance suffisant pour faire basculer dans un camp ou dans un autre) avec une autre carte qui n'attribue pas les grands électeurs des états incertains, c'est sûr que ca donne facilement l'impression que Trump vient de faire une remontée spectaculaire de presque 100 grands électeurs :bloblaugh:

Modifié par jeansaisrien
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5 minutes ago, Alexis said:

 

 

Quoi qu'il en soit, l'incertitude perdurera très probablement jusqu'au dernier moment. La nuit de mardi à mercredi prochain sera pleine de suspense...

Et je dormirai pourtant comme un bébé: 99,9% de chances que ce soit le cas. 0,1% restent en balance, parce qu'on sait jamais: l'absolu n'est pas de ce monde, et je pourrais bouffer un truc qui posera problème pendant la nuit.... 

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Encore un truc qu'on n'a pas du etre beaucoup relayé dans les medias trop ocuppés à infantiliser leurs publics, le très synthétique et rationnel discours de Peter Thiel qui dit en somme :

- Plusieurs décennies sous les élites de Bush et Clinton, atteintes régulièrement d'épisodes maniaques pour fuir la réalité :

==> Propension massive à engendrer des bulles 

==> DotCom pendant les années 90, immobilier pendant les 2000, financières, etc

==> Bulle de la guerre. Les américains ont en marre de ces guerres sanglantes, ruineuses et désastreuses.

==> Bulle de la globalisation. Non tout le monde n'est pas gagnant.

- Voilà pourquoi il soutient Trump, qui s'il est loin d'etre un homme parfait, a parfaitement compris la situation et se montre pret a relever le défi d'un redressement face au fatalisme et au cynisme ambiants.

Pendant que FB, Twitter et surtout Google font mouliner non-stop leurs algos de data-mining et d'intelligence artificielle pour diriger gentiment l'opinion vers le vote Hillary, Peter Thiel est le seul nom issu de la Silicon Valley a se mettre ainsi en avant et aussi à contre-courant. C'est loin d'etre un farfelu, pas un hippie ni un nazi, on connait son role dans Paypal mais c'est lui aussi qui est derrière Palantir. Après avoir été acclamé comme un entrepreneur visionnaire et gay, son soutien à Trump l'ai vite fait plonger dans le coté obscur des méchants patrons gays pas assumés qui n'en sont pas vraiment, des innovateurs pas très innovants et des agents secret de Poutine !!!!

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