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4 hours ago, Alexis said:

 

D'autre part, et surtout, la confiance de la population américaine dans les principaux médias est historiquement basse, dernier point de mesure en septembre dernier à 32% pour le total de ceux qui font tout-à-fait ou plutôt confiance.

Et ce total est à 14% pour les électeurs républicains, ceux qui a priori intéressent le plus Trump. Chez les indépendants, on en est à 30%. Ce n'est que chez les électeurs démocrates que le total "confiance" est majoritaire, et encore pas de beaucoup... à 51% tout juste !

Si ces médias veulent regagner la confiance des Américains, ils ont pas mal de travail devant eux. Je ne suis pas sûr que donner tout l'écho possible à des rapports non sourcés et non prouvés, juste parce que ces rapports confortent les idées préétablies de la majorité des membres des rédactions soit la meilleure manière de commencer...

 

C'est certes très vrai, mais ces mêmes médias restent, directement ou indirectement, la seule source d'information à laquelle les Américains se raccrochent: même les alter-médias et ce qui se trouve sur les médias sociaux n'a de source d'info que venant des médias traditionnels, les seuls à avoir des moyens de collecte/acquisition de matériel de bases, des sources et réseaux humains.... La seule source d'information alternative à laquelle puise une "certaine presse" trumpiste et/ou ultra-conservatrice, c'est leur propre fion, d'où ils tirent, il faut bien le signaler, de belles bouses. Sinon, tout ce qu'ils font (alt médias de droite et de gauche) est de réinterpréter et critiquer ce que les médias tradis mettent sur le tapis, jouant, dans le meilleur des cas, le rôle de filtre face au flot d'infos, de traducteur/orienteur/éditorialiste réorientant les "lignes officielles" de la catéchèse médiatique principale, et d'exégète des faits minorés ou ignorés (mais quand même collectés) par les grands médias. Le rapport des citoyens aux médias est donc plus ambigu que ce qu'un simple sondage peut révéler: pourrait-on plutôt le qualifier de rapport amour-haine, de rancoeur vis--à-vis de la dépendance à leur égard? 

Mais surtout, il faut le signaler que si les médias sont hautement impopulaires et décrédibilisés, les partis, institutions et grandes organisations publiques et privées le sont encore plus, il y a donc beaucoup de colère qui n'a pas de moyen de s'exprimer de façon effective dans le processus politique et dans la conversation nationale, laquelle est monopolisée par une caste (politique, médiatique, économique) à peine plus représentative que les élus en place. C'est problématique, mais c'est le reflet d'une situation plus sérieuse dont l'impopularité chiffrée des médias que tu mentionnes n'est qu'une manifestation aléatoire et une mesure très imparfaite. Les ricains crachent plus sur la caste médiatique que sur les médias, ou plutôt ce qui y est publié (en terme de contenu brut, plus que les longues discussions tenues, sujets de débat préférés et certitudes affirmées), si on veut affiner. 

 

En tout cas, pour Flynn, qui est celui (par son fils) qui a promu le slogan "lock her up" ("enfermez-la") concernant Hillary Clinton, on peut dire que le proverbe américain "what goes around comes around" (approximativement "on récolte ce qu'on sème"), s'applique bien. Lock him up! Lock him up! J'adore quand, par miracle, ces démagos sont mis le nez dans leurs propres merdes et hypocrisies. Evidemment, ça ne semblera pas être le cas pour Trump ou Hillary Clinton, mais bon.... On prend ce qu'on peut. 

 

Modifié par Tancrède
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Il y a 4 heures, Alexis a dit :

Pas nécessairement.

D'une part les quatre "officiels américains présents ou passés" ne sont pas nommés ni n'ont apporté aucune preuve de ce qu'ils avancent.

D'autre part, et surtout, la confiance de la population américaine dans les principaux médias est historiquement basse, dernier point de mesure en septembre dernier à 32% pour le total de ceux qui font tout-à-fait ou plutôt confiance.

Et ce total est à 14% pour les électeurs républicains, ceux qui a priori intéressent le plus Trump. Chez les indépendants, on en est à 30%. Ce n'est que chez les électeurs démocrates que le total "confiance" est majoritaire, et encore pas de beaucoup... à 51% tout juste !

Si ces médias veulent regagner la confiance des Américains, ils ont pas mal de travail devant eux. Je ne suis pas sûr que donner tout l'écho possible à des rapports non sourcés et non prouvés, juste parce que ces rapports confortent les idées préétablies de la majorité des membres des rédactions soit la meilleure manière de commencer...

 

En même temps la masse américaine... Ces médias sont encore la seule source sur ce qui se passe à Washington, autre que les torche-culs de l'Alt-Right. Après ils ne sont pas exempts de toute critique hein, je dis juste que c'est quand même plus crédible que ce qui sort de la "presse" de l'autre bord. 

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Il y a 8 heures, Alexis a dit :

Pas nécessairement.

D'une part les quatre "officiels américains présents ou passés" ne sont pas nommés ni n'ont apporté aucune preuve de ce qu'ils avancent.

D'un autre côté, la justification officielle de la démission éjection de flynn (dixit le communiqué de presse de MB), c'est d'avoir menti a Pence (et sans doute aux autres poids lourds) sur les liens/discussions avec les Russes.

Si c'est vrai, vu la défiance pathologique de l'administration Trump envers les SR, c'est que les preuves (interceptions NSA) devaient être du lourd (smoking gun).

Ce qui renforce la position des faucons anti russes. Edit et qui semble valider au moins cette partie des allégations des SR sur les relations (intimes) avec les officiels russess.

Et si ce n'est pas la vraie raison, je suis perplexe , car Trump n'a pas tant de fidèles que ça.

Modifié par rogue0
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il y a 40 minutes, rogue0 a dit :

Et si ce n'est pas la vraie raison, je suis perplexe , car Trump n'a pas tant de fidèles que ça.

Il en a même très peu. Certains de ses "conseillers" seraient plus même plutôt ses "patrons" *regarde vers Carl Ilcahn*. 

 

Il y a 12 heures, Pseudonyme a dit :

Il n'y a absolument rien qui indique que Trump et Abe discutèrent de sujets classifiés alors qu'ils étaient en public, rien non plus ne dit que les documents sur la table étaient classifiés. L'identité d'un des porteur de la valise nucléaire n'est pas non plus secrète. Non-histoire !

Si ils étaient des employés d'échelons moyen ou inférieur ils se feraient purement et simplement virer pour une telle négligence. Et pour la nature des docus j'ai envie de dire qu'on en sait rien, mais que c'est déjà assez grave de discuter d'un sujet sensible comme ça au milieu d'un restau et de prendre des décisions dans l'urgence, en public, à propos d'un sujet qui intéresse les intérêts vitaux des deux pays (les tirs de missiles nord coréens). Au mieux c'est de l'amateurisme, au pire de la négligence passible de sanctions dans n'importe quelle autre organisation humaine. 

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

et @Alexis : ce qu'il faut je pense prendre en compte dans l'attitude des services de renseignement US, c'est qu'ils se retrouvent quand même confrontés à une situation totalement inédite et ubuesque, à savoir celle de se retrouver devoir transmettre des informations mettant leurs programmes et leurs personnels en danger, alors même qu'ils n'ont aucune confiance dans l'équipe à laquelle ils rendent compte.

S'il n'était pas président, quel serait le niveau d'accréditation auquel Trump pourrait prétendre ? Confidentiel ? Secret-défense ? Super-super-secret ?

Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire avant l'élection américaine, si Trump et Clinton avaient été les seuls candidats à la mairie de la ville (assez petite) où j'habite, je me serais dépêché de me présenter, ou bien d'appuyer la candidature de n'importe lequel de mes voisins. Ceci afin d'éviter que ne s'installe à la mairie quelqu'un qui en soit évidemment indigne.

Cela dit, l'indignité de Trump en tant que président des Etats-Unis d'Amérique - sans qu'il soit le premier dans ce cas hein - n'empêche pas qu'il existe quelque chose qui s'appelle la démocratie, et aussi le principe arma cedant togae comme disaient les Romains, c'est-à-dire que le pouvoir civil prend le pas sur le pouvoir militaire.

Ce principe s'impose aussi aux Messieurs et Dames des services secrets américains, qui ne sont pas chargés du choix des dirigeants américains. Leur responsabilité est d'obéir, sauf à recevoir un ordre de commettre un crime de guerre ou un crime contre l'humanité.

Le reste, c'est de l'impertinence pure et simple. Même s'ils pensent que le Président est un con. Même s'ils ont raison.

 

Citation

Switch and bait, M. Alexis, Switch and bait : les médias sont hors-sujet.

Ils sont en plein dans le sujet au contraire. La remarque d' @Algerino à laquelle je répondais était "Ça commence à devenir chaud pour lui là !", le sujet étant donc l'influence concrète sur les destins de Trump des déclarations d' "officiels" rapportées par le New York Times. Et cette influence concrète dépend évidemment de l'audience de ce journal, plus précisément de la confiance que les Américains lui accordent... puisque justement aucune preuve n'est apportée.

 

Citation

On n'aura pas de preuves, comme d'habitude en matière de renseignement et encore en aurait-on (des enregistrements) qu'elle seraient  immédiatement attaquées comme fabriquées par une certaine non-presse.
Plus sérieusement : as-tu vu des démentis des personnes mises en cause, des vrais démentis circonstanciés, sur lesquels une procédure pour parjure puisse éventuellement s'appuyer si ce sont des mensonges ? Non ?

Je ne sais pourquoi tu t'accroches à l'idée que les divers éléments à charge concernant l'étroitesse des relations entre Trump, son équipe de campagne et des russes sont 100% faux.

Nous avons eu droit à la théorie comme quoi la révélation des malversations internes du parti démocrate contre Bernie Sanders par Wikileaks était en fait un coup des Russes. Théorie fort peu étayée, mais ayant l'avantage avant l'élection de détourner l'attention des malversations en elles-mêmes. Et après l'élection, l'avantage peut-être encore plus important de détourner l'attention des raisons pour lesquelles les Démocrates ont perdu - si c'est un complot de Moscou, alors c'est sûr, rien à changer du côté de l'establishment démocrate, circulez y a rien à voir, occupez-vous plutôt de la mobilisation patriotique contre ces salauds de Russes.

Nous avons eu droit à un tissu d'affirmation ridicules - les prostituées payées à se soulager sur le lit d'Obama pendant que Trump se fait du bien - et d'affirmations genre enfoncement de portes ouvertes - les Russes souhaitaient la victoire de Trump quelle nouvelle et quelle inquiétude - présenté gravement comme une preuve , et diffusé très largement dans la grande presse.

Si c'était le FSB qui avait sorti - ou "laissé sortir" - un rapport de ce genre sur tel adversaire politique, si Spoutnik en avait fait des gorges chaudes, on aurait raillé le pouvoir russe, et on aurait eu cent fois raison. Ce n'est pas parce que ce sont des journaux anglophones voire francophones, plutôt que russophones, qui reprennent et diffusent un paquet de m.... que l'odeur est moins forte. :smile:

En 2002 / 2003, je me suis accroché à l'idée que les divers éléments à charge concernant les armes de destruction massive préparées par Saddam Hussein et l'aide apportée par l'Irak aux terroristes du 11 septembre étaient 100% faux. Je prévois que ce cas ne sera pas différent.

 

il y a une heure, Skw a dit :

Au risque de gagner un point Godwin, les Allemands avaient en 1939 plutôt confiance dans leurs journaux relatant l'agression inacceptable commise par la Pologne à l'encontre de leur pays. Tout cela pour dire que la confiance/défiance en/envers la presse ne va pas forcément de paire avec la véracité/fausseté des faits.

Je suis bien d'accord. Concernant la véracité ou la fausseté des faits, ce que je remarque c'est :

- d'une qu'aucune preuve n'est apportée,

- d'autre part que prendre des contacts avec les services secrets russes aurait été particulièrement stupide de la part de Trump ou de ses conseillers. Des contacts avec des équipes gouvernementales, qui sait, d'ailleurs le fait n'a rien d'inhabituel les différents gouvernements étrangers ayant en général à cœur de "sonder" les équipes de chacun des candidats à une élection présidentielle, ne serait-ce que pour se préparer. Mais prendre des contacts avec le FSB ce serait stupide, donc improbable.

 

Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Pour préparer le terrain de ce qu'on pourrait reprocher a MLP...

Je ne crois pas que Marine Le Pen ait une véritable chance cette année. Sinon, on n'avait pas dit qu'on essayait d'éviter la politique française ? :smile:

 

il y a une heure, Tancrède a dit :

C'est certes très vrai, mais ces mêmes médias restent, directement ou indirectement, la seule source d'information à laquelle les Américains se raccrochent: même les alter-médias et ce qui se trouve sur les médias sociaux n'a de source d'info que venant des médias traditionnels, les seuls à avoir des moyens de collecte/acquisition de matériel de bases, des sources et réseaux humains....

C'est tout à fait vrai, il n'y a pas de véritable alternative à ces réseaux de recueil de l'information, sauf sur certains sujets où des groupes de passionnés / de professionnels peuvent obtenir des infos parfois meilleures, et encore faudrait-il y consacrer beaucoup de temps.

Cela dit, la question posée aux Américains était la confiance pour ce qui est de "reporting the news fully, accurately and fairly". Je m'avance peut-être, mais c'est à mon avis davantage les adjectifs "fairly" - impartialité au moins minimale - et "fully" - ne pas trop déformer l'image d'ensemble en choisissant les nouvelles que l'on souhaite rapporter et celles que l'on souhaite passer sous silence relatif - qui posent problème. Est-ce que la majorité des Américains sont du même avis ? Aucune idée. Je ne connais pas d'étude d'opinion plus fine que celle que j'ai citée.

Tout ça pour dire que l'absence d'alternative complète pour ce qui est de l'étendue des sujets et de la profondeur des détails ne veut pas dire que "the only game in town" soit satisfaisant... ni surtout qu'il soit généralement cru.

 

il y a une heure, Tancrède a dit :

C'est problématique, mais c'est le reflet d'une situation plus sérieuse dont l'impopularité chiffrée des médias que tu mentionnes n'est qu'une manifestation aléatoire et une mesure très imparfaite. Les ricains crachent plus sur la caste médiatique que sur les médias, ou plutôt ce qui y est publié (en terme de contenu brut, plus que les longues discussions tenues, sujets de débat préférés et certitudes affirmées), si on veut affiner. 

Oui, ce n'est qu'une partie d'un problème plus vaste.

Si on veut élargir, et peut-être s'approcher des causes, je noterais :

- Emmanuel Todd, je crois dans l'Illusion économique, remarquait que le progrès éducatif récent dans les pays développés fait apparaître deux tendances, d'une part l'élargissement de la partie de la population qui a fait des études supérieures, et qui continue donc à progresser, d'autre part la stagnation de la majorité du reste de la population. Donc, un groupe important mais minoritaire se détache, la majorité reste sur le bord de la route

- Christophe Guilluy dans la France périphérique, remarquait la séparation à la fois sociale et géographique d'une population un peu moins que majoritaire, urbaine, bien employée, bien intégrée à l'échange mondial des produits et des services, et d'une population un peu plus que majoritaire, périurbaine voire rurale, mal employée, mal intégrée à la globalisation. Un groupe important mais minoritaire continue à progresser, le reste - dans lequel il faut inclure une grande partie des Français natifs de "banlieues difficiles" est plus ou moins sur le bord de la route 

- On peut aussi noter, c'est une évidence, que la libéralisation croissante du commerce international profite plutôt aux gens en haut de l'échelle éducative et sociale - emploi peu menacé, revenus croissants, produits à bon marché fabriqués dans le Tiers-Monde - tandis qu'elle va à l'encontre des intérêts de ceux qui sont en bas de l'échelle. La libéralisation du commerce a tendance à importer dans chaque pays le niveau d'inégalités existant à l'échelle mondiale, et même si cette tendance ne va pas jusqu'au bout, elle est très puissante

Un pays comme la France a de puissants systèmes sociaux conçus pour "amortir" une partie de ces différents chocs, que ce soit sur le plan des revenus, de l'accès à l'éducation et à la santé, de limiter le handicap géographique et qui y parviennent effectivement... dans une certaine mesure. Mais pas complètement, loin de là, le chômage et la pauvreté s'étendent continûment. Puis évidemment un système de ce genre pourrait s'avérer difficile à maintenir indéfiniment devant des forces si puissantes... Cela fait partie des questions évoquées aux élections de cette année, par exemple.

Un pays comme les Etats-Unis a des systèmes sociaux moins puissants, et le choc y est encore plus rude.

De toute façon, les forces dont nous parlons sont très puissantes, et elles vont toutes dans le même sens, de déchirer les sociétés occidentales en :

- une grosse minorité voire une presque-majorité - ça dépend des sujets - de gens bien éduqués, bien intégrés au marché mondial avec de bons revenus qui continuent à augmenter, dans des métropoles reliées au reste du monde, et

- une petite voire plus grosse majorité - ça dépend encore une fois des sujets - de gens chez qui l'élévation séculaire du niveau éducatif piétine, mal intégrés au marché mondial avec des revenus faibles voire incertains et qui n'augmentent plus, avec de plus un handicap géographique

"Les bobos et les beaufs". :smile:

Evidemment c'est simplificateur, mais le fait que la réalité soit toujours plus complexe et nuancée... n'empêche pas que les forces dont on parle, essentiellement différence de performance éducative, libéralisation du commerce et des capitaux et séparation géographique existent bel et bien et sont très puissantes.

L'élection de Trump, et le Brexit avant cela, ne sont peut-être que les premières conséquences politiques de ce déchirement. Lesquelles pourraient s'étendre sur de nombreuses années.

Et il ne faut pas s'attendre à ce que ces conséquences à venir soient toutes univoques, ni qu'elles aillent toutes dans le même sens, ni qu'elles se manifestent dans chaque pays de la même manière.

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http://www.journaldemontreal.com/2017/02/14/les-200-000-evacues-du-barrage-doroville-vont-pouvoir-rentrer-chez-eux (14 février 2017)

Les 200 000 évacués du barrage d’Oroville vont pouvoir rentrer chez eux.

http://www.nbcbayarea.com/news/local/Anderson-Dam-Over-Capacity-Santa-Clara-Water-District-Fears-Earthquake-413399903.html (10 février 2017)

Lorsque le lac est plein comme actuellement, le barrage d'Anderson dans le comté de Santa Clara pourrait s'effondrer en cas de tremblement de terre. Normalement le lac ne devrait pas être rempli à plus de 68%. Des travaux de renforcement sismique sont prévus pour 400 millions de dollars, mais ils ne seront pas commencés avant trois ans, et dureront quatre ans.

24 août 2016. Vidéo montrant l'état d'avancement des travaux de construction d'un deuxième déversoir au barrage Folsom en amont de Sacramento.

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Des conseillers de Trump installent des messageries sécurisées pour se protéger d’autres d’enquêtes légales.

 

http://www.theregister.co.uk/2017/02/15/white_house_drama_and_confide_app/

 

Suite à l’affaire Flynn, les conseillers de Trump ont peur que leurs messages soient utilisés contre eux. Trump, lui-même, s’est plaint violemment des trop nombreuses fuites. Maintenant, les conseillers de Trump ont un niveau élevé de paranoïa. Certains conseillers de Trump utiliseraient Confide, une messagerie cryptées qui supprime les messages dés que leurs destinataires l’ont lu.

 

Est-ce que Confide est capable de protéger ses utilisateurs contre les services secrets comme la NSA, la CIA, le KGB… ?

 

Probablement non. La société Confide se vante d’utiliser des méthodes sécurisée  (OpenPGP, AES, TLS, …). Mais le programme reste secret. Il n’y a aucun vrai audit sérieux fait par de vrais spécialistes indépendants de la sécurité. Impossible de savoir s’ils ont fait des erreurs dans la sécurité. On ne peut donc pas avoir confiance dans Confide.

 

Est-ce que Confide est capable de protéger ses utilisateurs contre une enquête légale de la justice Américaine ?

 

Evidemment non. Confide est une société Américaine. Elle doit répondre à toutes les demandes imposées par la la justice Américaine. Surtout que les clefs de chiffrement sont stockées aux niveaux des serveurs Confide. Après une demande officielle, la justice Américaine va vite avoir accés aux messages décodés. Et même les messages supprimés : Confide est obligé légalement de garder intégralement des archives accessibles.

 

Est-ce que Confide aurait pu protéger Flynn s’il l’avait utilisé pour échanger des informations confidentielle avec ?

 

Evidemment non. A partir du moment où le VP a fait lancer  une enquête légale sur Flynn, le département de la justice Américaine  aurait pu demander accés à tous ses messages Confide.

 

Si des conseillers de Trump utilisent Confide, la seule chose que cela montre est  qu’ils sont bien plus idiots que paranos. Rien que le fait d’utiliser Confide est très facile à repérer par les services secrets.  Cette application n’est utile qu’à ceux qui veulent détruire leurs messages. Son usage va attirer l’attention.  Les services secrets vont  ensuite accéder discrètement aux serveurs Confide. Ensuite, ils récupéreront les archives  que Confide garde pour la justice Américaine. Même les  messages supprimés seront récupérés.  Surtout les  messages supprimés seront récupérés...

 

Une remarque finale. Utiliser ce genre de messageries qui suppriment les messages envoyés  est illégal pour les conseillers présidentiels. En effet, ces personnes doivent légalement garder des archives intégrales.  C’est ce qui avait été reproché potentiellement à Hillary Clinton  quand elle utilisait son serveur de messagerie privée.

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il y a une heure, pascal a dit :

Merde moi qui envisage de partir en vacances en Iran, pays absolument magnifique  ...

HS : Idéalement, pour partir en Iran sans difficulté pour les voyages suivants, il est intéressant de disposer d'un deuxième passeport spécifique à cet usage, qui ne servira ni pour aller en Israël, ni en Arabie Saoudite, ni aux Etat Unis. D'ailleurs, les deux premiers de ces pays ne doivent pas, non plus, pouvoir cohabiter sur les pages de ton passeport.

S'il n'est pas réellement permis d'avoir plusieurs passeports, en France, cette mesure peut cependant être contournée avec les demandes de passeport supplémentaires pour divers motifs (dont l'incompatibilité des destinations) : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21517

De l'expérience d'un proche, l'entrée aux USA n'était déjà pas toujours facile pour un français qui a des visas Chinois, Algériens et Russes sur son passeport, mais si l'on ajoute l'Iran, c'est un bon moyen de passer du temps en compagnie des agents de l'immigration ou du Border Control, surtout depuis Trump.

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il y a 34 minutes, FATac a dit :

De l'expérience d'un proche, l'entrée aux USA n'était déjà pas toujours facile pour un français qui a des visas Chinois, Algériens et Russes sur son passeport, mais si l'on ajoute l'Iran, c'est un bon moyen de passer du temps en compagnie des agents de l'immigration ou du Border Control, surtout depuis Trump.

Vécu par un proche l'été dernier, avant Trump donc :

  • besoin d'un vrai visa en lieu et place de la procédure allégée (et multiplication du prix par 10) ; procédure longue à l'ambassade parisienne, questions, attente...
  • pas de soucis en douane une fois sur place.
Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire avant l'élection américaine, si Trump et Clinton avaient été les seuls candidats à la mairie de la ville (assez petite) où j'habite, je me serais dépêché de me présenter, ou bien d'appuyer la candidature de n'importe lequel de mes voisins. Ceci afin d'éviter que ne s'installe à la mairie quelqu'un qui en soit évidemment indigne.

Ca fait des mois que tu répète ça et en pratique, plus ça va, moins ça ressemble à une opinion censée, si tant est que ça l'ait jamais été. Paille, poutre...

Il y a 1 heure, Alexis a dit :

Cela dit, l'indignité de Trump en tant que président des Etats-Unis d'Amérique - sans qu'il soit le premier dans ce cas hein - n'empêche pas qu'il existe quelque chose qui s'appelle la démocratie, et aussi le principe arma cedant togae comme disaient les Romains, c'est-à-dire que le pouvoir civil prend le pas sur le pouvoir militaire.

Ce principe s'impose aussi aux Messieurs et Dames des services secrets américains, qui ne sont pas chargés du choix des dirigeants américains. Leur responsabilité est d'obéir, sauf à recevoir un ordre de commettre un crime de guerre ou un crime contre l'humanité.

Pardonnes moi : je n'adhère pas à ça. Soit un responsable d'un service ayant des gars sur le terrain susceptibles de se faire zigouiller : s'il tient à eux et redoute qu'ils ne soient pris suite à des fuites à l'issue d'une réunion avec un tiers, que ce tiers soit président ou pas, il pourra choisir de ne pas exposer pas ses agents. Il sera peut être contraint de ne fournir qu'une partie des informations qu'il aurait pu fournir s'il avait eu confiance.

Pas sûr qu'on puisse le blâmer.

Si les services US n'ont aucune confiance en Trump (et pourquoi donc auraient-ils confiance ? ! ) le système est totalement dysfonctionnel. C'est très différent d'une défiance basée sur des divergences d'opinion avec le chef.

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Il y a 1 heure, FATac a dit :

De l'expérience d'un proche, l'entrée aux USA n'était déjà pas toujours facile pour un français qui a des visas Chinois, Algériens et Russes sur son passeport, mais si l'on ajoute l'Iran, c'est un bon moyen de passer du temps en compagnie des agents de l'immigration ou du Border Control, surtout depuis Trump.

Pour les visas algériens, russes ou iraniens je ne sais pas. Mais pour les visas chinois, non, clairement non, j'en ai plein le passeport et cela ne m'a aucunement gêné pour rentrer aux USA, ce à plusieurs reprises.

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il y a 23 minutes, tipi a dit :

Pour les visas algériens, russes ou iraniens je ne sais pas. Mais pour les visas chinois, non, clairement non, j'en ai plein le passeport et cela ne m'a aucunement gêné pour rentrer aux USA, ce à plusieurs reprises.

Lui, si, et clairement, et à plusieurs reprises, à Dallas et à Houston principalement. Au point d'avoir passé plusieurs heures d'interrogatoire il y a quelques années, avant d'être relaché sans suite.

Et ça va beaucoup mieux depuis que ces visa sont dans un passeport séparé. Il a quelques visa chinois qui trainent sur son passeport "USA", mais il s'agit de vols directs avec des dates coincidant avec les entrées/sorties des USA.

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Pour ceux que ça intéresse, un vrai regard sur la réalité du corps enseignant des universités américaines, TRES loin des snobs détachés de la réalité vivant dans des tours d'ivoire, soit le genre de métaphores si souvent employées par certains, et avant tout la droite version Trump/FoxNews et autres "alt médias". Notez bien que cela n'exempte pas (une partie dont la taille est difficilement déterminable) le dit corps enseignant, du moins celui des Humanités, de nombreuses critiques quand à l'idéologisation des contenus vers certaines tendances dominantes, quand à certains comportements.... Et il faut aussi noter qu'on parle là des 83% des profs d'universités (un peu moins d'un million de personnes) qui ne sont PAS "tenured" (ayant un poste à vie), et sont des temps partiels extrêmement sous-payés et corvéables à merci.

http://www.chronicle.com/article/The-Great-Shame-of-Our/239148

Passages choisis:

Quote

Yet to talk about adjuncts is to talk about the centerpiece of higher education. Tenured faculty represent only 17 percent of college instructors. Part-time adjuncts are now the majority of the professorate and its fastest-growing segment. From 1975 to 2011, the number of part-time adjuncts quadrupled. And the so-called part-time designation is misleading because most of them are piecing together teaching jobs at multiple institutions simultaneously. A 2014 congressional report suggests that 89 percent of adjuncts work at more than one institution; 13 percent work at four or more. The need for several appointments becomes obvious when we realize how little any one of them pays. In 2013,The Chronicle began collecting data on salary and benefits from adjuncts across the country. An English-department adjunct at Berkeley, for example, received $6,500 to teach a full-semester course. It’s easy to lose sight of all the people struggling beneath the data points. $7,000 at Duke. $6,000 at Columbia. $5,950 at the University of Iowa.

These are the high numbers. According to the 2014 congressional report, adjuncts’ median pay per course is $2,700. An annual report by the American Association of University Professors indicated that last year "the average part-time faculty member earned $16,718" from a single employer. Other studies have similar findings. Thirty-one percent of part-time faculty members live near or below the poverty line. Twenty-five percent receive public assistance, like Medicaid or food stamps. One English-department adjunct who responded to the survey said that she sold her plasma on Tuesdays and Thursdays to pay for her daughter’s day care. Another woman stated that she taught four classes a year for less than $10,000. She wrote, "I am currently pregnant with my first child. … I will receive NO time off for the birth or recovery. It is necessary I continue until the end of the semester in May in order to get paid, something I drastically need. The only recourse I have is to revert to an online classroom […] and do work while in the hospital and upon my return home." Sixty-one percent of adjunct faculty are women.

La conséquence "macro" sur le travail effectué;

Quote

You have asked me to speak to you today about literary criticism, and so we might note that the conditions ravaging our profession are also ravaging our work. The privilege of tenure used to confer academic freedom through job security. By now, decades of adjunctification have made the professoriate fearful, insular, and conformist. According to the AAUP, adjunct faculty are about half as likely to undertake risky research projects, and the timidity moves up the ladder. "Professionalization" means retrofitting your research so that it accommodates the critical fads that will make you marginally more employable. It means cutting and adding chapters so that feathers remain unruffled. Junior faculty play it safe — conceptually, politically, and formally — because they write for job and tenure committees rather than for readers. Publications serve careers before they serve culture.

Quote

If my book deserves recognition, then we must also recognize that no young scholar with any sense would be foolish enough to write it. Graduate students must tailor their research projects to a fickle job market, and a book like mine simply doesn’t fit.

Quote

The message is clear: Stick to the old dissertation formula — six chapters about six authors. The most foolish mistake is addressing an audience beyond the academy. Publishing with Penguin or Random House should be a wonderful opportunity for a young scholar. Yet for most hiring committees, a trade book is merely one that did not undergo peer review. It’s extracurricular. My book exists because I was willing to give up a tenure-track job to write it.

L'impact du business model actuel des universités:

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We cannot blame this professional anemia on scarce funding. The largest adjunct-faculty increases have taken place during periods of economic growth, and high university endowments do not diminish adjunctification. Harvard has steadily increased its adjunct faculty over the past four decades, and its endowment is $35.7 billion. This is larger than the GDP of a majority of the world’s countries.

The truth is that teaching is a diminishing priority in universities. Years of AAUP reports indicate that budgets for instruction are proportionally shrinking. Universities now devote less than one-third of their expenditures to instruction. Meanwhile, administrative positions have increased at more than 10 times the rate of tenured faculty positions. Sports and amenities are much more fun.

Last year the University of New Hampshire made news when one of its librarians, Robert Morin, who had saved almost 50 years of paychecks, left $4 million to the university upon his death. UNH spent $1 million of the librarian’s gift on a 30-by-50-foot high-definition scoreboard for the new, $25-million football stadium. The university defended its decision by stating that the donation had been used for "our highest priorities and emerging opportunities." Adjuncts in the English department there reportedly receive $3,000 per class. They already knew they weren’t a high priority.

 

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But the problem goes deeper than administration as well. It’s systemic. The key feature of adjunctification is a form of labor-market polarization. The desirability of elite faculty positions doesn’t just correlate with worsening adjunct conditions; it helps create the worsening conditions. The prospect of intellectual freedom, job security, and a life devoted to literature, combined with the urge to recoup a doctoral degree’s investment of time, gives young scholars a strong incentive to continue pursuing tenure-track jobs while selling their plasma on Tuesdays and Thursdays.

This incentive generates a labor surplus that depresses wages. Yet academia is uniquely culpable. Unlike the typical labor surplus created by demographic shifts or technological changes, the humanities almost unilaterally controls its own labor market. New faculty come from a pool of candidates that the academy itself creates, and that pool is overflowing. According to the most recent MLA jobs report, there were only 361 assistant professor tenure-track job openings in all fields of English literature in 2014-15. The number of Ph.D. recipients in English that year was 1,183. Many rejected candidates return to the job market year after year and compound the surplus.

It gets worse. From 2008 to 2014, tenure-track English-department jobs declined 43 percent. This year there are, by my count, only 173 entry-level tenure-track job openings — fewer than half of the opportunities just two years ago. If history is any guide, there will be about nine times as many new Ph.D.s this year as there are jobs. One might think that the years-long plunge in employment would compel doctoral programs to reduce their numbers of candidates, but the opposite is happening. From the Great Recession to 2014, U.S. universities awarded 10 percent more English Ph.D.s. In the humanities as a whole, doctorates are up 12 percent.

Why? Why are professional humanists so indifferent to these people? Why do our nation’s English departments consistently accept several times as many graduate students as their bespoke job market can sustain? English departments are the only employers demanding the credentials that English doctoral programs produce. So why do we invite young scholars to spend an average of nearly 10 years grading papers, teaching classes, writing dissertations, and training for jobs that don’t actually exist? English departments do this because graduate students are the most important element of the academy’s polarized labor market. They confer departmental prestige. They justify the continuation of tenure lines, and they guarantee a labor surplus that provides the cheap, flexible labor that universities want.

The abysmal conditions of adjuncts are not the inevitable byproducts of an economy with limited space for literature. They are intentional. Universities rely upon a revolving door of new Ph.D.s who work temporarily for unsustainable wages before giving up and being replaced by next year’s surplus doctorates. Adjuncts now do most university teaching and grading at a fraction of the price, so that the ladder faculty have the time and resources to write. We take the love that young people have for literature and use it to support the research of a tiny elite.

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If you are a tenured (or tenure-track) faculty member teaching in a humanities department with Ph.D. candidates, you are both the instrument and the direct beneficiary of exploitation. Your roles as teacher, adviser, and committee member generate, cultivate, and exploit young people’s devotion to literature. This is the great shame of our profession. We tell our students to study literature because it will make them better human beings, that in our classrooms they will learn empathy and wisdom, thoughtfulness and understanding. And yet the institutions supporting literary criticism are callous and morally incoherent.

No one, of course, signed up for this. You wanted to teach Milton and Toni Morrison. You wanted to change the way we understand novels and plays. You agree that the current state of affairs is awful. You have written all about the patriarchy and racism and poverty and the subaltern. You call administrators "neoliberals," and that feels good. You have little job-market chats with incoming grad students. It makes you sad the way local decisions ripple out across the wide surface of a culture, how literary intentions end up serving unforeseen interests, how people may grow rich or suffer, how what was an expression of freedom now becomes a trap, how what was virtuous now becomes immoral.

La conclusion, très lyrique, mais très visuelle, et très forte: 

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How did we become like this? What does the narrative historicism of this profession look like? It looks like the bright 21-year-old peeking into office hours seeking advice about grad school and your wanting to help. It looks like the papers stacked on the wobbly cafe table of the adjunct who doesn’t have an office. It looks like the miles ticking away on her shabby car’s odometer. It looks like the hiring-committee member who, by the time you’ve given your job talk, still has not bothered to read your application’s cover letter. It is coming to terms with the appalling fact that you have spent the better part of the last decade applying for a seat at this table, trying to convince committees in hotel suites that you would be a more effective member of this particular team. It is the painful recognition that it never fully outraged you until the jobs didn’t work out.

It is the grad student about to make her first foray into the job market who nods in agreement about all of this in a crowded restaurant on a cold night in Madison, Wisconsin, and who replies over her tepid coffee that she will have a better chance of changing the system from within. It is suddenly seeing yourself 10 years ago. It is remembering how powerful the word "system" made us grad students feel, how it tricked us into imagining locations and targets, pillars we could smash, wires we could cut. It is arriving at the proper sense of wonder at the atmosphere we once called "the system." It is being told over the phone that you have won an award and finally getting that metaphor ("the system"), finally grasping, after all these years, that change is more cunning than we were prepared for, that change is as gentle as the snow falling faintly onto the surface of the lake outside while we wait for the server to bring the bill.

You have asked me to speak to you today about literary criticism. This is what literary criticism feels like.

 

 

Pour la note, le système et la structure socio-économique pour les sciences exactes sont les mêmes. 

 

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Il y a 7 heures, Boule75 a dit :

S'il n'était pas président, quel serait le niveau d'accréditation auquel Trump pourrait prétendre ? Confidentiel ? Secret-défense ? Super-super-secret ?

La réponse, je pense, serait : accréditation refusée, point barre, et pour plusieurs motifs (condamnations personnelles et faillites, affaires et comptes personnels obscurs susceptibles de donner prise sur la personne, instabilité émotionnelle, nombreux contacts non-documentés avec des personnalités étrangères, propension manifeste à l'affabulation et à la vantardise, mépris des consignes de sécurité, etc...)

Je tique sur l'argument "instabilité émotionnelle". Se placer sur ce terrain comme le fait Nicole Bacharan à la minute 2:55 de "C dans l'air" du 14 février ( http://pluzz.francetv.fr/videos/c_dans_lair_,153331678.html )...

- Bacharan : C'est doublé ou triplé d'une couche supplémentaire d'inquiétude sur la santé mentale de ce président.

- Bruce Toussaint : Carrément ?

- Bacharan : Absolument : c'est quelqu'un qui a été diagnostiqué par X psychiatres qui l'observent comme ayant un trouble grave de la personnalité narcissique. Voilà. Il parait que c'est une chose qui ne s'arrange pas. D'ailleurs il a 70 ans et on voit assez mal comment il pourrait changer de personnalité, ce qui donne quelqu'un avec un ego extrêmement surdimensionné, Tout président a une certaine idée de soi-même mais là ça va au delà de ça, et en même temps un ego très fragile, ne supportant pas la critique, mélangeant les petites critiques les plus triviales avec des choses fondamentales, très impulsif. Oui, plein de raisons d'être inquiet.

...je pense que cela relève du discours totalitaire. C'est en Union Soviétique qu'on mettait les opposants en asile psychiatrique, avec la caution de la science.

Si on remonte un peu plus dans le temps, on trouve Louis II de Bavière qui a été destitué par une assemblée de psychiatres qui l'ont déclaré fou, à distance, sans même le rencontrer, et sans consulter son médecin personnel.

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5 minutes ago, Wallaby said:

Je tique sur l'argument "instabilité émotionnelle". Se placer sur ce terrain comme le fait Nicole Bacharan à la minute 2:55 de "C dans l'air" du 14 février ( http://pluzz.francetv.fr/videos/c_dans_lair_,153331678.html )...

- Bacharan : C'est doublé ou triplé d'une couche supplémentaire d'inquiétude sur la santé mentale de ce président.

- Bruce Toussaint : Carrément ?

- Bacharan : Absolument : c'est quelqu'un qui a été diagnostiqué par X psychiatres qui l'observent comme ayant un trouble grave de la personnalité narcissique. Voilà. Il parait que c'est une chose qui ne s'arrange pas. D'ailleurs il a 70 ans et on voit assez mal comment il pourrait changer de personnalité, ce qui donne quelqu'un avec un ego extrêmement surdimensionné, Tout président a une certaine idée de soi-même mais là ça va au delà de ça, et en même temps un ego très fragile, ne supportant pas la critique, mélangeant les petites critiques les plus triviales avec des choses fondamentales, très impulsif. Oui, plein de raisons d'être inquiet.

...je pense que cela relève du discours totalitaire. C'est en Union Soviétique qu'on mettait les opposants en asile psychiatrique, avec la caution de la science.

Si on remonte un peu plus dans le temps, on trouve Louis II de Bavière qui a été destitué par une assemblée de psychiatres qui l'ont déclaré fou, à distance, sans même le rencontrer, et sans consulter son médecin personnel.

Ben tiens: les cercles bavarois pro-prussiens avaient un peu trop intérêt à ce diagnostic.

Mais pour Trump, faut quand même avouer que le gars a de plus en plus l'air complètement hors du coup et révèle la simple réalité qu'il n'a pas le quart du dixième de la carrure pour le job: incapacité à apprendre et refus de même essayer, besoin de répéter sans arrêt qu'il est très intelligent, obsession sur les trucs mineurs (déco de la Maison Blanche -avec laquelle il bassine tout le monde-, taille de la foule à son inauguration, réaction délirante à tout ce qui est perçu comme une critique....), incapacité à gérer la charge de travail (sort des meetings très tôt pour aller tweeter, demande des mémos d'une page avec beaucoup de graphiques et cartes :sleep:), attitude de gamin (refuse d'avouer qu'il ne sait pas.... Puis pose des questions basiques et/ou détourne la conversation quand on le presse sur un sujet à un niveau autre que superficiel), complaisance et abus dans l'apparat et les priivilèges de la position (tous les WE à Mar A Lago: ça coûte une blinde), refus de toute contrainte basique (son portable, les mesures de sécurité....), rétraction systématique sur ce qu'il connaît (exemple: il entraîne Shinzo Abe, au milieu d'un échange, vers une salle de Mar A Lago pour aller photobomber un couple en pleine noce et parler pendant 3 plombes avec les convives).... Bref, le gamin sur-gâté et irresponsable qui a toute sa vie eu quelqu'un pour rattraper ses multiples conneries, qui n'a jamais eu de comptes à rendre, qui n'a jamais été foutu d'être un manager correct (5 ou 6 banqueroutes, un groupe si endetté et tricard auprès des banques que seule la fuite en avant dans toujours plus de développement -avec son nom mais une participation réduite- avec de l'argent emprunté plus ou moins douteux, lui a permis de continuer), a peut-être enfin trouvé le poste où son incompétence sera visible (parce que le seuil d'incompétence a été dépassé depuis longtemps). Mais bon, la seule réussite de sa vie (avec sa fille.... Non, pas la deuxième.... SA fille :laugh:), c'est l'image qu'il a malgré tout pu se faire, grâce à son seul talent, celui d'un grand arnaqueur/vendeurs de miroirs aux alouettes et de voitures d'occase. *

Je commence à me sentir comme un client de Marc Antoine quand l'incompétence de ce dernier a commencé à se manifester et qu'Octavien a commencé à se dérouiller les muscles. 

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Le seul souci, c'est qu'il n'y a pas d'Octavien en vue et que la perspective de deux triumvirats, d'une proscription en règle et d'un bon vieux conflit civil autour de la Méditerranée m'excite à eu près autant qu'un pass VIP pour le prochain concert de Benjamin Biolay. Ceci dit, ce n'est un mystère pour personne, enfin sauf pour ses fans et les tenants de l'anti-système : ce type est taré. Ou au moins décalé intellectuellement.

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il y a 21 minutes, Tancrède a dit :

incapacité à apprendre

C'est à voir. Il a fait des erreurs. A-t-il recommis deux fois la même erreur ?

Il a signé un décret non revu par des juristes qui s'est fait retoquer par les juges en deux coups de cuiller à pot. Va-t-il resigner d'autres décrets aussi mal fichus que celui-là ?

Seul l'avenir le dira. Et alors nous pourrons répondre à la question. Mais pour l'instant, il me parait prématuré de dire qu'il n'apprend pas de ses erreurs.

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il y a 43 minutes, Wallaby a dit :

Je tique sur l'argument "instabilité émotionnelle". Se placer sur ce terrain comme le fait Nicole Bacharan à la minute 2:55 de "C dans l'air" du 14 février ( http://pluzz.francetv.fr/videos/c_dans_lair_,153331678.html )...

[...]

J'ignore le sens clinique précis que ce terme pourrait recouvrir, il ne faut donc pas le prendre dans ce sens. En revanche, on est certainement fondé à parler d'un narcissisme prononcé confiant au pathologique et nuisible (toujours pour lui) : il faut quand même être largement atteint et dénué de sens commun pour revenir sans cesse, comme il l'a fait, sur la comparaison des audiences entre son intronisation et l'inauguration de ses prédécesseur, pour prétendre - faussement - que la pluie a cessé quand il a entamé son discours, pour aduler à ce point l'apparence grossière de la fortune, se croire fondé à étaler un pseudo droit de cuissage, etc, etc...

J'ai peine à croire qu'il ne soit pas un peu trop pénétré par son personnage du gars "en colère" capable de raconter n'importe quoi, de prendre n'importe quelle décision de m... juste parce que la "colère" le justifie. Il rentre beaucoup trop dans un rôle qui ne correspond en rien à son passé.

Je n'ai pas encore vu passer grand chose sur des engueulades ou sa capacité à être imbuvable : ça m'étonne, ça cadrerait assez bien dans le tableau clinique pour le coup.

"Reste calme, Donald, laisse ce bouton tranquille, les jolies dames en blouse blanche vont venir très bientôt. Viens dans les bras de ta fille."

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Il y a 5 heures, FATac a dit :

HS : Idéalement, pour partir en Iran sans difficulté pour les voyages suivants, il est intéressant de disposer d'un deuxième passeport spécifique à cet usage, qui ne servira ni pour aller en Israël, ni en Arabie Saoudite, ni aux Etat Unis. D'ailleurs, les deux premiers de ces pays ne doivent pas, non plus, pouvoir cohabiter sur les pages de ton passeport.

S'il n'est pas réellement permis d'avoir plusieurs passeports, en France, cette mesure peut cependant être contournée avec les demandes de passeport supplémentaires pour divers motifs (dont l'incompatibilité des destinations) : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21517

De l'expérience d'un proche, l'entrée aux USA n'était déjà pas toujours facile pour un français qui a des visas Chinois, Algériens et Russes sur son passeport, mais si l'on ajoute l'Iran, c'est un bon moyen de passer du temps en compagnie des agents de l'immigration ou du Border Control, surtout depuis Trump.

Je suis entré il y a un peu moins de deux ans sans soucis aux US avec dans mon passeport : Iran, Chine, Vietnam, Qatar, Russie, Corée du Sud, Japon, Cambodge,... Le gros du Border Control ne m'a pas posé une seule question sur tous ces tampons et visas.

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6 minutes ago, Boule75 said:

 

J'ignore le sens clinique précis que ce terme pourrait recouvrir, il ne faut donc pas le prendre dans ce sens. En revanche, on est certainement fondé à parler d'un narcissisme prononcé confiant au pathologique et nuisible (toujours pour lui) : il faut quand même être largement atteint et dénué de sens commun pour revenir sans cesse, comme il l'a fait, sur la comparaison des audiences entre son intronisation et l'inauguration de ses prédécesseur, pour prétendre - faussement - que la pluie a cessé quand il a entamé son discours, pour aduler à ce point l'apparence grossière de la fortune, se croire fondé à étaler un pseudo droit de cuissage, etc, etc...

J'ai peine à croire qu'il ne soit pas un peu trop pénétré par son personnage du gars "en colère" capable de raconter n'importe quoi, de prendre n'importe quelle décision de m... juste parce que la "colère" le justifie. Il rentre beaucoup trop dans un rôle qui ne correspond en rien à son passé.

Je n'ai pas encore vu passer grand chose sur des engueulades ou sa capacité à être imbuvable : ça m'étonne, ça cadrerait assez bien dans le tableau clinique pour le coup.

"Reste calme, Donald, laisse ce bouton tranquille, les jolies dames en blouse blanche vont venir très bientôt. Viens dans les bras de ta fille."

D'après ce que j'ai compris, il est plutôt du genre à avoir la rancune tenace, plus qu'à savoir réagir sur le moment: il a plutôt montré une tendance à se venger quand il est dans une position de "force" réelle ou supposée, en tout cas depuis une plate-forme où il ne peut être contredit.... Ce qui se traduit dans les faits par des discours, attaques et invectives depuis un média/mode d'action "top down" où bébé n'est pas interrompu: twitter, un podium, une interview avec un journaleux accommodant.... Soit des situations où il peut dire n'importe quoi et se donner des grands airs de type qui sait tout et a tout vu et tout fait, et parler en généralités et platitudes en faisant l'important. Et évidemment des trucs plus concrets quand il peut s'en prendre à plus petit que lui (type employés, subordonnés et petits prestataires et fournisseurs). C'est une petite brute de cour de récré. 

27 minutes ago, Wallaby said:

C'est à voir. Il a fait des erreurs. A-t-il recommis deux fois la même erreur ?

Il continue à mentir même devant l'évidence la plus flagrante, à s'obséder sur les mêmes trucs, à essayer d'imposer ses crises d'ego dans tous les newscycles (et les journalistes ont enfin commencé à réagir à ce système), à gaspiller ce qu'il a de crédit et de capital politique, "d'autorité morale" (terme employé au sens très large, pas juste la dimension éthique: cette "auctoritas" assortie d'un bon niveau de "gravitas" est vitale pour un dirigeant, qui ne peut se contenter de l'autorité formelle), dans des futilités qui lui ont fait perdre une grande partie de ce qu'il avait pu gagner comme crédit avec l'élection, et la quasi totalité du bénéfice de la période "d'état de grâce" par lequel une bonne portion de l'opinion se disait "on lui laisse une chance". Résultat, il est en train de perdre beaucoup de soutien au Congrès (déjà plutôt dubitatif à la base), ce qui va réduire grandement sa capacité à prendre des décisions. Et il continue à s'entourer de sycophantes (genre Conway et le nouveau débile visible, Miller) et de purs produits du "swamp" (très mal vus par la population, hors de gens comme Mathis) qu'il arrive en plus à diviser bien au-delà de ce qui peut être productif dans un environnement de bureau: diviser pour régner, certes, mais passé un certain point, c'est juste un bordel parasitaire, ce dont le niveau de fuites témoigne, tout comme le sous-staffage de l'exécutif (surtout le NSC, mais aussi le personnel de la MB elle-même), qui commence à être alarmant. 

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