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4 minutes ago, prof.566 said:

Les Thunderbirds de la US Army Air Force...

:laugh: J'héisite: c'est les marionnettes (attention référence), ou des rescapés de la 2ème GM

 

Sinon, la réalité politique du budget proposé par la MB, assez bien résumée:

http://www.defensenews.com/articles/analysts-new-white-house-plan-to-boost-defense-with-domestic-cuts-wont-happen

On va voir ce que Trump veut vraiment avec cette propale: pour passer la "budget resolution, la majorité républicaine suffit, pour peu que McCain et consorts acceptent, eux qui veulent beaucoup plus (ils demandent 640 milliards). Mais il faut aussi une nouvelle loi pour dégager les plafonds imposés sur les dépenses militaires et non militaires, qui doivent sinon être augmentées ou réduites de façon relativement symétrique. Et pour une telle loi, il faut passer, au Sénat, par une majorité de 60 élus, ce qui veut dire des démocrates (et les deux indépendants votant essentiellement avec les démocrates: King, I-Mai, et Sanders, I-Vt); or, si on excepte Joe Manchin (D-WV) et peut-être un ou deux autres "blue dogs", les démocrates sont pour l'instant bien "tenus" par Chuck Shumer, et, vu le comportement républicain (et surtout de Trump) ainsi que le niveau d'activisme dans le pays (les "town hall meetings" ne se calment pas), ils ne vont pas être d'humeur coopérative pour un moment (sauf sur certains sujets -pharma, banques....- parce que beaucoup sont des vendus comme tout le monde) ni n'auront aucune raison de l'être, étant donné que rien ne leur est concédé, qu'ils doivent s'écraser sur tout et qu'ils doivent essayer d'apparaître comme forts, décidés et défendant ce qui est censé être leur position afin de reconquérir leur base (ce qu'ils n'ont pas fait en élisant leur nouveau DNC). 

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Il y a 11 heures, Ciders a dit :

On dirait qu'il y a une vague d'actes antisémites assez sévère aux USA ces temps-ci. Le KKK a décidé de changer de cible ? Il se passe quoi au juste ?

 

      Et pas qu'aux USA ... En France le climat antisémite est épouvantable puisqu'aujourd'hui il a contaminé quasiment tout le monde autour des intérêts de la délinquance en France

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c'est certes secondaire mais "ça" donne une  curieuse image de la Maison Blanche

 

Kellyanne Conway, la conseillère de Donald Trump, se fait incendier pour son "manque de respect" sur cette photo

Maxime Bourdeau

Le Huffington Post28 février 2017

ÉTATS-UNIS - Même quand elle est tenue à l'écart des caméras, Kellyanne Conway trouve le moyen de s'attirer les foudres des internautes.

Après avoir concocté le concept de "faits alternatifs", inventé le "massacre de Bowling Green" et fait la promotion de la marque de vêtements de la fille de Donald Trump, la conseillère du président américain a de nouveau suscité la controverse sur les réseaux sociaux dans la nuit du lundi au mardi 28 février.

Tout est parti de la photo ci-dessous, publiée par AFP sur son compte Twitter à 2h32 du matin. "Kellyanne Conway regarde son téléphone après avoir pris une photo du président Donald Trump qui reçoit des directeurs d'universités noirs dans le Bureau ovale", écrit l'agence de presse française en légende.

C5ty7qyUoAA9D1v.jpg

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J'avais pas noté que les nominés de Trump pour les postes de Secretary of the Army et de Secretary of the Navy s'étaient désistés, tout comme plusieurs candidats pour le poste de NSA (finalement pris par McMaster) avaient décliné (ce qui ne se voit pas d'ordinaire), et Michelle Flournoy qui a refusé le poste de "assistant secretary of defense" après un entretien avec Mattis, qui l'avait pourtant personnellement demandée. Il est très rare de voir tant de gens refuser des postes de ce genre, ce qui donne un indice sur l'état de radio-rumeur à Washington, et sur la cote à l'Argus des jobs dans l'administration Trump (pour tout autre que des ploutocrates là pour se servir et partir rapidement, et des idéologues sûrs de pouvoir imposer leur agenda -genre Banon, Sessions ou DeVos). 

Le gouvernement Trump a donc toujours du mal à staffer les organes du pouvoir exécutif, à haut et "moins haut" échelon (j'avais indiqué l'état des chiffres un peu plus haut, pour ce qui concerne les jobs impliquant une confirmation du Sénat: 14 pourvus sur environs 600, de mémoire); le milliardaire Wilbur Ross est cependant devenu hier le secrétaire au commerce, et ça ne sera pas forcément, à terme, un bon calcul pour Trump, vu les casseroles que ça risque d'amener. Outre le fait qu'il est, avec Carl Icahn, l'un des deux sauveurs de Trump suite à ses conneries à Atlantic City, il est aussi sa courroie principale avec la finance russe, entre autres par sa présence au board d'une banque chypriote aux côtés d'un des meilleurs potes de Poutine et du milliardaire qui a inexpliquablement acheté à Trump (qu'il ne connaissait alors ni d'Eve ni d'Adam, et qu'il ne connaît d'ailleurs toujours pas) une villa en Floride pour plus du double de sa valeur (environs 100 millions, pour une villa alors estimée à moins de 40 millions, et qui ne trouvait pas d'acheteur depuis des années), précisément à un moment où Trump avait un besoin urgentissime de cash (genre couteau sous la gorge.... Tenu par la Deutsche Bank). L'étrange nomination de Ross rend aussi  maintenant Trump politiquement responsable non seulement de ses propres liens douteux et casseroles russes, mais aussi de ceux de son "ami". 

Le business model de Trump depuis sa déconfiture majeure des années 90 a été d'emprunter beaucoup (souvent dans de mauvaises conditions) et de se lancer dans une fuite en avant permanente dans l'expansion (aidé par la seule chose qu'il sache faire: vendre son image -essentiellement imaginaire), créant un cycle perpétuel dette-investissement qui génère au final très peu de cash en net pour lui, mais donne l'illusion de fonctionner tant qu'il peut continuer.... Ce qui suppose de trouver une réserve de fric peu regardante; les banques américaines (et les banques "sérieuses" en général) ne lui prêtent plus depuis la fin des années 90 (sauf avec quasiment 90% de garantie sur le capital emprunté, essentiellement gagé sur son patrimoine -autant dire que même ses chemises sont hypothéquées), donc l'un des faux mystères du moment est d'identifier (traduction: prouver, parce qu'on sait très bien qui et quoi) ces prêteurs moins regardants. Et ils sont tous en Russie (ou à Chypre, ce qui, sur le plan financier, est la même chose), ce qui implique forcément un rôle pour le pouvoir russe dont les oligarques ne pètent pas sans demander la permission, surtout quand il s'agit de prêter du fric alors que l'intérêt commercial (vu l'emprunteur) est douteux, ou en tout cas certainement pas un choix logique par un acteur économique rationnel; prêter à Trump est un choix tenant à d'autres facteurs. 

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Sondages :

http://www.cbsnews.com/news/poll-majority-think-news-media-has-been-too-critical-of-trump/ (27 février 2017)

La presse est trop critique vis à vis de Trump : 51%

La presse est juste et objective vis à vis de Trump : 41%

http://www.politico.com/story/2017/02/trump-media-trust-poll-fox-news-235168 (17 février 2017)

Fait plus confiance aux responsables de l'administration Trump qu'aux reporters : 45% (Républicains 81%, Indépendants : 52%)

Fait plus confiance aux reporters qu'aux responsables de l'administration Trump : 42% (Démocrates 79%, Indépendants 26%).

La presse est plus dure avec Trump qu'avec Obama : 68% (Républicains 92%, Indépendants 74%, Démocrates 42%).

 

 

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Et en même temps, Trump a une cote de popularité négative (différence favorables-unfavorables), à -4% (44-48), une première dans l'histoire des sondages pour un président, à ce stade de son mandat censé être sa "lune de miel". Et c'est pas sûr que ça s'améliore après qu'il ait dit hier que personne n'avait compris avant lui que le sujet de l'assurance santé (pour le citer), c'était "compliqué":mellow:.... Facepalm time:

Daniel__s_Facepalm_by_xAikaNoKurayami.jp

D'autres sont d'accord

facepalmbear-5804f2af3df78cbc28913ff7.PN

Et puis tiens, non, ce n'est pas assez pour cette trumpade:

October-18-2011-20-12-49-DoubleFacePalm.

 

 

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il y a 31 minutes, Tancrède a dit :

Et en même temps, Trump a une cote de popularité négative (différence favorables-unfavorables), à -4% (44-48), une première dans l'histoire des sondages pour un président, à ce stade de son mandat censé être sa "lune de miel".

C'est moyennement étonnant. On sait que le clivage est extrême la-bas, "président de tous les américains" ce n'est même pas la peine d'y songer, les "not my président" représentent 48% et le noyaux dur 44, voilà tout.

Compte tenu des tirs de barrage, de l'ambiance et des polémiques permanente (bien souvent pour des futilités, il faut dire ce qui est), 44% je trouve que c'est même pas si mal que ça et même presque étonnamment haut en vérité.

 

 

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18 minutes ago, c seven said:

C'est moyennement étonnant. On sait que le clivage est extrême la-bas, "président de tous les américains" ce n'est même pas la peine d'y songer, les "not my président" représentent 48% et le noyaux dur 44, voilà tout.

Compte tenu des tirs de barrage, de l'ambiance et des polémiques permanente (bien souvent pour des futilités, il faut dire ce qui est), 44% je trouve que c'est même pas si mal que ça et même presque étonnamment haut en vérité.

 

 

Le noyau dur de Trump n'est pas à 44, il n'est même pas dans les 40; il doit tourner autour de 20-25%, auxquels s'ajoutent avec reluctance les évangélistes (en tout cas ceux dont le vote est déterminé avant tout par les impératifs induits par leur religiosité) et une certaine portion de républicains/conservateurs qui ne peuvent se résoudre (surtout dans un système purement bipartisan, donc exclusif de toute autre option que l'adversaire) à soutenir qui que ce soit d'autre (bref, ceux coincés avec Trump qu'ils le veuillent ou non) et approuvent par discipline de parti (un truc qui n'existe quasiment plus chez nous, cette forme de tribalisme instinctif dans un parti). Et ce qu'on voit maintenant est le mieux que Trump aura avant très longtemps: à partir des premiers mois, la cote ne fait que baisser, et il faut une situation exceptionnelle (crise dure, surtout sécuritaire, qui fait resserrer les rangs) et/ou une floppée de résultats vraiment sensibles pour le plus grand nombre. Quand Gorsuch sera confirmé, et encore plus si quelques mesures passent, les évangélistes auront obtenu de Trump ce qu'ils attendaient de lui, donc ne le verront plus d'un oeil si tolérant (parce que hors de ces promesses essentielles, et à moins d'une autre ouverture à SCOTUS, ils n'ont pas vraiment d'estime pour lui) et se rangeront derrière Pence, leur chouchou, qui pèsera d'autant plus lourd face au Donald, surtout si les casseroles commencent à s'accumuler (éthique/conflits d'intérêts, Russie, méthodes illégales et abus d'autorité) pour lui et que la majorité républicaine commence à vouloir (et/ou être obligée de) regarder les choses de près (oversight committee). 

Encore une fois, on est en février de la première année de mandat: à ce stade, et sans avoir eu à faire grand-chose de très différent (un discours inaugural un peu moins mesquin, plus gracieux envers l'ex-président, avec un peu plus d'optimisme et d'inclusion; moins de conneries dans l'exécution, un peu plus de professionalisme, de patriotisme et de sérieux dans les nominations, une ou deux mains tendues au parti minoritaire....), il pourrait être à 60%. Là, sachant qu'il ne peut que descendre de cette phase lune de miel parce que la réalité va lentement s'implanter dans le paysage et que les effets d'annonce ne marchent qu'un court moment, 44%, ou même 50% (comme l'annonçait un sondage Rasmussen récemment, avant d'être décrédibilisé par l'échantillon considéré), c'est très faible pour un début de mandat. Evidemment, la question n'est pas de prendre ça trop au sérieux, parce que gouverner aux sondages n'est pas bon, mais l'impact de cette cote est néanmoins réel, tout comme son évolution est un outil crucial pour suivre et évaluer l'histoire, surtout à certains moments d'un mandat, comme ici le début où il est encore question pour le nouveau gouvernement de trouver ses marques et repères. On doit noter, par exemple, que la cote de Trump est meilleure dans les sondages réalisés auprès des "électeurs probables" (pas les adultes inscrits sur les listes) et par ordinateur (où le ressenti d'anonymat est plus grand); la chose doit être relativisée en importance car le filtre de l'ordinateur est aussi limité socio-économiquement et par classe d'âge (la proportion de la population y recourant spontanément n'est pas similaire à celle des électeurs probables, et encore moins à celle des adultes inscrits), et parce que la capacité des instituts de sondage à exactement déterminer qui sont les "électeurs probables" parmi la population adulte, est relative (ils classent les électeurs par catégories de probabilité de vote, et il y a une marge d'erreur entre chaque.... Comme la dernière élection l'a montré côté démocrate, où la campagne HRC a merdé dans ce domaine). 

Modifié par Tancrède
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il y a 33 minutes, Tancrède a dit :

Grandiose, et tout frais d'hier soir: un très bon résumé par un duo d'experts à nul autre pareils....

La conclusion est très juste en effet : les grands médias ont une opportunité en or de réfléchir sur eux-mêmes et sur les moyens de s'améliorer. Ce qui donnerait sans doute une chance de faire remonter le niveau désastreux de la confiance que leur accordent les Américains. Ça aurait beaucoup plus de sens que les criailleries sur le président qui n'invite plus tel et tel média aux conférences de presse de la MB, ou qui ne va pas au dîner des correspondants.

 

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il y a 15 minutes, Alexis a dit :

La conclusion est très juste en effet :

Ils concluent par un "So you really think the media is going to take this opportunity to self-reflexion and then get better at their job?

_ I really do. Believe me". (ironic)

Il présente une opportunité mais au fond, il n'y croit pas une seconde. C'est pas très encourageant.

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5 minutes ago, Alexis said:

La conclusion est très juste en effet : les grands médias ont une opportunité en or de réfléchir sur eux-mêmes et sur les moyens de s'améliorer. Ce qui donnerait sans doute une chance de faire remonter le niveau désastreux de la confiance que leur accordent les Américains. Ça aurait beaucoup plus de sens que les criailleries sur le président qui n'invite plus tel et tel média aux conférences de presse de la MB, ou qui ne va pas au dîner des correspondants.

 

Surtout que le questionnement majeur qu'ils ont à opérer semble hors d'atteinte: il s'agirait d'abandonner le modèle de "l'access journalism", c'est-à-dire un soi-disant journalisme reposant avant tout sur les interviews et la venue systématique "d'experts"/consultants sur chaque chose discutée, qui ressemble vite à un pseudo talk show (non arbitré parce que les présentateurs sont trop cons, limités ou pressés par le besoin d'audience pour réellement "tenir" leurs invités), ainsi que sur les réseaux d'amitiés et d'obligations réciproques entre personnels télés (j'ai du mal à les appeler "journalistes") et politiques (et aussi business). Oups, je dis "personnels", c'est pas tout à fait exact: "personnalités" serait le mot plus juste, parce qu'un des piliers du modèle est de peopeliser/stariser tout ce petit monde et de créer des "noms" dans le métier. Ce genre de journalisme est typique d'une bulle fermée, et crée trop de dynamiques d'interdépendance pour pouvoir créer de la valeur ajoutée réellement.... Journalistique. Tout ça pour avoir "l'insider information" qui vous permet de dire 1 minute ou deux avant les autres que tel politique va dire telle chose sur tel sujet, et d'avoir pour annoncer cela une figure médiatique dont on suppose que la voix portera plus parce qu'on en a fait "quelqu'un". Le tout se faisant largement au détriment de l'enquête, de l'analyse, de l'intransigeance, du courage, de la capacité à envoyer chier le pouvoir, à risquer son siège à la MB ou au Congrès ou à être invité là où il faut. Avoir des réseaux d'insiders a toujours fait partie du métier, mais c'était un des outils dans une vaste boîte, et certainement pas le plus important; aujourd'hui, faire partie de ces réseaux de relations complexes et avoir une image médiatique est tout, et permet d'avoir des revenus indécents (tout dans le journalisme télé est asservi à cela). Il est ironique que l'audience soit structurellement en baisse depuis longtemps, et que ce modèle perdure et se renforce, au point, avec le temps, d'avoir largement influé sur la structuration même des newsrooms et des personnels recrutés qui, pour beaucoup, considèrent honnêtement le journalisme d'investigation comme une activité illégale, et l'analyse comme chiante, tout comme l'obsession pour les sondages et tendances du jour ou de l'heure sont pour eux des priorités absolues d'investissement (et c'est très cher) parce que ça permet de multiplier ces segments "exclusive!", "breaking news".... Qui sont devenus si nombreux et permanents que tout le monde s'en tape. 

Evidemment cette critique vaut plus pour l'info télé que pour la presse écrite, mais celle-ci (sans compter le brouillage des lignes, les sites de journaux ayant leur "branche" audiovisuelle, les sites de journaux télé ayant leurs pages écrites) n'est pas exempte de certains travers similaires (dans d'autres proportions), notamment un relatif enfermement dans une bulle professionnelle fonctionnant en circuit très partiellement ouvert (la bulle de droite étant notablement plus fermée que celle de gauche, même si c'est déjà pas joyeux pour celle-ci). Je note d'ailleurs un phénomène amusant, pour ceux qui se font des "bouquets" youtube/médias sociaux divers pour suivre l'actualité avec de nombreux points de vue sur certains sujets: pour tout ce qui concerne les sujets sociétaux, le commentaire de points d'actualité particuliers ou de thèmes spécifiques hors de la grande politique et de l'économie en général, les sites, chaînes et blogs individuels et quelques proto-médias indépendants ont désormais bien plus d'audience que les médias traditionnels. Les pages "société/culture" de trucs comme Vox, Salon.... Sont loin derrière de nombreux internautes individuels, en terme d'audience et de puissance d'impact, comme vient d'ailleurs de le démontrer (c'est encore partiellement en cours) la polémique sur PewDiePie (le plus gros youtubeur du monde): attaqué par le Wall Street Journa, le Guardian, Vox, Salon et quelques autres, le gars aux presque 54 millions d'abonnés ressort de l'aventure avec 3 millions d'abonnés en plus et une floppée d'intervenants accourus à sa défense. A côté des audiences observées chez les intervenants et PewDiePie lui-même, les scores des articles l'attaquant, malgré leurs grands noms (des parutions et de certaines plumes.... Dont JK Rawlings elle-même), sont ridiculement petits (mais en cumulé, surtout avec aussi une floppée d'intervenants de ce côté, ça pèse lourd quand même: PewDiePie a perdu pour quelques millions de dollars de contrats). 

 

28 minutes ago, zone 51 said:

Ils concluent par un "So you really think the media is going to take this opportunity to self-reflexion and then get better at their job?

_ I really do. Believe me". (ironic)

Il présente une opportunité mais au fond, il n'y croit pas une seconde. C'est pas très encourageant.

Il y a quelques signes d'espoir quand même: la presse écrite s'est remise à embaucher du journaliste d'investigation et à créer des postes "en dur" (par opposition aux pigistes). Je crois que la critique principale de Stewart s'adresse surtout aux infos télés (sa tête de turc pendant des années), et il a sans doute raison sur leur incapacité à se remettre en question. Ils crèveront avant de changer. 

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https://www.washingtonpost.com/news/checkpoint/wp/2017/02/27/retired-generals-cite-past-comments-from-mattis-while-opposing-trumps-proposed-foreign-aid-cuts/ (27 février 2017)

120 généraux à la retraite demandent à Trump de ne pas faire de coupes budgétaires dans les budgets du Département d'État, de l'USAID, du Peace Corps, etc... arguant que l'aide au développement permet de prévenir les conflits.

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il y a 7 minutes, Alexis a dit :

Du Ronald Reagan, sans Union soviétique, et avec une dette publique à >120% du PIB - contre à peine plus de 40% en 1981. Cherchez l'erreur... :mellow:

 

il y a 42 minutes, Wallaby a dit :

http://www.lactualite.com/actualites/lutte-contre-daech-des-generaux-canadiens-craignent-le-virage-reclame-par-trump/ (21 février 2017)

Lutte contre Daech: des généraux canadiens craignent le virage réclamé par Trump

 

il y a 33 minutes, Wallaby a dit :

https://www.washingtonpost.com/news/checkpoint/wp/2017/02/27/retired-generals-cite-past-comments-from-mattis-while-opposing-trumps-proposed-foreign-aid-cuts/ (27 février 2017)

120 généraux à la retraite demandent à Trump de ne pas faire de coupes budgétaires dans les budgets du Département d'État, de l'USAID, du Peace Corps, etc... arguant que l'aide au développement permet de prévenir les conflits.

Si l'on croise cette volonté d'augmenter drastiquement le budget de la défense avec cette autre volonté de remettre en question à peu près toutes les institutions plus soft par le truchement desquelles les USA ont en fait assis leur puissance et leur influence à travers le globe depuis 70 ans, on se pose forcément des questions sur la manière que Trump peut avoir de se représenter le monde et les relations internationales. Il semble certes pertinent de se poser des questions quant à la rentabilité des sommes investies dans ces organes/liens de domination plus soft... mais on a l'impression que Trump ne perçoit que les intérêts de la puissance brute tout en omettant d'ailleurs ses limites et ses aspects parfois contreproductifs.

En apprenant son dernier et assez maladroit revirement sur l'UE - "Bien sûr (...) Je suis totalement favorable à l’UE. Je pense que c’est formidable, s’ils sont contents. S’ils sont contents, j’y suis favorable" - on n'a pu s'empêcher de penser que Mike Pence, qui aurait amené le Président à adopter une position plus conciliante, lui a enseigné quelques principes de psychologie primaire en matière de relations internationales : si tu veux renforcer l'UE et en faire un institution qui se façonne contre nous, continue sur ta voie... sinon adopte un ton différent et un peu plus subtile.

 

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Quand on pense que le budget du State Department et de tous les programmes internationaux divers (aide au développement, coopération.... Mais pas les Foreign Military Sales, comptées via le Pentagone) doit tourner autour de 50 milliards (un peu plus en pratique, mais le SD dégage aussi un revenu d'environs 6 milliards via divers services procurés), soit moins que l'augmentation voulue par Trump pour la Défense (elle-même jugée bien trop basse par les drones du complexe militaro-industriel au Sénat), on se dit qu'il y a foutage de gueule et franche idéologie dans ce choix, sauf évidemment qu'il s'agit d'une salve d'ouverture pour la vraie négociation.... Qui va être vive. 

La demande des généraux en retraite (plus qu'un quarteron, vous confirmera tout Français.... Désolé :destabilisec:) n'a rien d'étonnant, car il faut bien se rappeler que nombre des augmentations de budgets militaires décidées au Congrès n'ont pas toujours été appréciées des décideurs militaires, le plus souvent évidemment parce qu'il ne s'agit pas d'une enveloppe avec un chèque en blanc, mais d'un champ de dépense bien spécifique qui répond aux besoins des fournisseurs, des circonscriptions des élus concernés, d'un parti.... Mais aussi parfois parce que certains généraux gardent une conscience malgré les étoiles. 

 

 

Sinon, des bruits amusants commencent à circuler sur l'élection de Perez à la tête du DNC, notamment que le dit DNC a interdit la publication des détails des scrutins successifs (tours multiples) de l'élection, ce qui est pourtant rendu obligatoire par le règlement choisi par le parti... Mais apparemment, "ceux d'en haut" ne veulent pas qu'on sache qui a voté pour qui, qui a tourné casaque entre les tours.... De même, l'orchestration d'au moins une partie du vote par des hiérarques précédemment hillaristes semble évidente pour beaucoup, ce qui s'est vu entre autres par la campagne de dénigrement à l'encontre d'Ellison et celle de blanchiment concernant Perez: le premier s'est vu attaqué (mais indirectement: "ô mon dieu non madame, on est tous amis ici, et je ne pense que du bien de Keith, mais savez-vous que....") pour un pamphlet qu'il avait co-écrit avec Louis Farrakhan alors qu'il était étudiant.... Une position radicale (qui n'a pas été étudiant?) dont Ellison est revenu depuis longtemps et dont il s'est expliqué depuis des années. En revanche, rien contre Perez, qui fait partie de ceux qui n'ont RIEN fait (alors qu'il était au gouvernement, à la justice puis au travail, puis au logement) à l'encontre des profiteurs de la crise de 2008 (banque, propriété foncière, emprunts immobiliers.... Rien!), qu'il a refusé de poursuivre les organismes saisissant les domiciles de vétérans et de soldats déployés (pendant la crise), qu'il a recommandé de prioriser la collecte de fonds auprès de grands donneurs corporate, qu'il était pro-TPP.... Et les hiérarques démocrates pro-Obama/pro-Hillary ont fortement milité pour Perez auprès des représentants des partis d'Etat (ceux qui votaient), et ont poussé la chose à tel point que beaucoup de gens présents se sont détournés de l'élection (notamment en "militant" en interne auprès des votants, ce qui apparemment compte dans le processus) à cause du climat que ce noircissement a créé. 

Il faut noter d'ailleurs que l'élection n'était pas la seule chose passée au vote: un referendum interne était aussi en place, sur le rétablissement ou non d'une interdiction faite au DNC d'accepter des donations de lobbyistes (un dispositif spécifique proposé en son temps par Obama et brièvement adopté: c'est très étroitement défini et n'interdit pas grand-chose, mais c'est symbolique).... Et il a été refusé, comme de bien entendu, ce qui souligne essentiellement la nature du vote du WE passé: victoire (apparente) de ceux qui veulent être près de l'assiette au beurre, dont Perez est le hérault. C'est la "corporate wing", l'establishment (qui se présente comme l'aile "centriste", ou "raisonnable"), qui semble dominer le jeu pour l'instant, avec une drôle d'ironie: Ellison a été immédiatement choisi par Perez pour être "vice chair" (ou je sais plus quel titre, mais c'est genre le second, en tout cas en apparence), et la rumeur veut que ce soient lui et Sanders (et sans doute aussi Elizabeth Warren et Sherod Brown) qui "vendront" le parti dans les médias et en campagne: bref, la stratégie des vendus du parti est de diriger, et en plus de se servir de l'image des "populistes" pour l'avenir..... Ont-ils même fait semblant de comprendre ce qui s'est passé en novembre? Pensent-ils qu'Ellison, Sanders et consorts sont si cons ou qu'ils croient ne pas avoir le choix? 

Par ailleurs, plusieurs représentants au DNC ont soulevé des questions dérangeantes pour cette gangrène dans l'appareil du parti: le chef du parti démocrate du Maine (et ex candidat de ce WE) Ray Buckley a signalé, avec d'autres, que malgré sa position de membre exécutif du DNC (comme tous les représentants des partis démocrates), il n'avait jamais eu accès aux comptes de la campagne électorale de 2016. C'est en fait le cas pour la plupart des membres, et une bonne partie des leaders (ce qui a l'avantage de signaler qui est réellement partie de "l'establishment" qui décide, et qui n'en est pas): aucun d'eux n'a de moyen de savoir comment ont été utilisés les montants records de fric levés pour cette campagne, ce qui est dérangeant quand on compte en milliards de dollars. Ce fait souligne une autre division profonde au sein du parti, en plus de celle désormais symbolisée depuis l'an dernier entre "progressives" et "establishment": le fossé entre les partis (un dans chaque Etat) et le comité national (le DNC: la structure centrale "unifiant" les partis démocrates, et ce pourquoi on dit -ce qui est faux techniquement- "le" parti démocrate).

C'est l'un des autres facteurs de défaite souvent mis en avant (à raison): l'extrême centralisation de la gestion du fric collecté et l'allocation réduite au niveau des Etats et de leurs circonscriptions, au bénéfice quasi exclusif des hiérarques centraux et de la campagne présidentielle, ainsi que, au compte-goutte, ce qu'ils distribuent (à des fins de contrôle et de pouvoir, sous prétexte de "stratégie") aux candidats de leur choix. C'est une logique normale dans un parti (en concurrence avec la position inverse, de voir les représentations locales tout contrôler et le centre anémique), mais elle semble avoir été poussée ici à un degré extrême et contre productif, sauf pour le petit groupe au sommet qui en profite largement, et avec lui ses réseaux relationnels, sa "cour". Outre une stratégie erronée et un effort de campagne ainsi handicapés (beaucoup de campagnes locales se sont retrouvées sous-financées et soutenues, beaucoup de circonscriptions abandonnées, voire sans candidat), on constate ainsi beaucoup d'omissions étranges, et la chose semble commencer à faire gronder les représentants d'Etats: personne ne sait, par exemple, combien ont été payés les très nombreux "consultants" et experts en tous genres de la campagne "principale" et des candidats préférés du sommet (des gens à haut profil, souvent payés pendant 2 ans ou plus, sans vraiment de comptes à rendre ou de contrôle des comptes de campagne.... Ca donne quoi?): cette seule masse salariale représente des sommes conséquentes tout en entretenant une clientèle. Le DNC (comme le RNC d'ailleurs) n'a pas de budget transparent: les embauches, contrats de consultants et les contrats en tous genres qu'il signe n'ont en fait pas ou peu de revue par les représentants d'Etats censés être "l'assemblée" de l'organisation, dont, dans les faits l'exécutif dicte l'horizon. L'argent collecté pour 2016 n'a dans l'ensemble que très peu été orienté vers les campagnes locales et l'organisation des locaux par les locaux, au profit d'un management top-down (d'où le mésemploi de la pourtant très importante organisation démocrate dédiée au "ground game", mal recrutée, mal encadrée, avec un mauvais discours) et d'une surutilisation des fonds par et pour la candidate présidentielle et son entourage. 

Et apparemment, la révolte gronderait: les partis démocrates (les Etats, donc) veulent pouvoir avoir plus de contrôle et faire campagne localement, et ce avec de l'appui "d'en haut" pour aider à combler les vides, et les progressistes sont en guerre contre la domination complète du "big money" au sein de la direction du DNC. L'issue semble évidente, mais en fait pas tant que ça, dans l'état de la coalition que représente le parti démocrate et l'électorat qu'il cible aujourd'hui, qui inclue une forte portion de supposés centristes. Donc l'avenir reste ouvert, même si après ce WE, c'est 1-0 en faveur de l'establishment. Balle au centre. 

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Il y a 8 heures, Tancrède a dit :

Le noyau dur de Trump n'est pas à 44, il n'est même pas dans les 40; il doit tourner autour de 20-25%, auxquels s'ajoutent avec reluctance les évangélistes (en tout cas ceux dont le vote est déterminé avant tout par les impératifs induits par leur religiosité)

Marrant ce soutient sans failles des Evangélistes : mes souvenirs de mon catéchisme me laisserait plutôt à penser que Jésus serait d’extrême gauche tendance révolutionnaire... :chirolp_iei:

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il y a 21 minutes, g4lly a dit :

Tu n'as pas lu le bon catéchisme ...

Moui, tout ça c'est la faute des papistes qui ne nous donne que le droit de lire 4 évangiles, les autres évangiles étant sans doute ceux que ce sont procurés les Evangélistes.

Modifié par rendbo
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il y a 12 minutes, g4lly a dit :

Tu n'as pas lu le bon catéchisme ...

Ah tu ne peux quand même pas nier un sens aigu de la théâtralité dans le martyr doublé d'une vénération pour l'improbable. Si ça, ça n'est pas révolutionnaire de gauche, c'est à en perdre son latin !

Modifié par Boule75
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il y a une heure, rendbo a dit :

mes souvenirs de mon catéchisme me laisserait plutôt à penser que Jésus serait d’extrême gauche tendance révolutionnaire... :chirolp_iei:

L'exigence de la justice, le rejet absolu de l'hypocrisie, le pardon inconditionnel, le refus impératif du rejet de quelque personne que ce soit et de la bonne conscience des "gens bien" qui en est l'envers... tout cela, et plus encore, vient de l’Évangile.

Le messianisme des mouvements de gauche historiques en revanche est tout sauf évangélique, car il est terrestre. Jésus a toujours refusé que l'on s'attache à lui comme à un roi, il a fui les tentatives de faire de lui le symbole et le chef d'une révolte, il a répondu au procurateur romain "Mon royaume n'est pas de ce monde".

En cela, il était bien peu de gauche, et il n'était certainement pas révolutionnaire au sens de Marx, ni à celui de Lénine ou Mao. Même pas au sens de Mahomet, porteur d'une révolution bien concrète, fondateur d'une théocratie militaire et exigeant de ses partisans qu'ils lui obéissent comme à Dieu même.

L’Évangile n'est ni le Petit livre rouge d'un Mao, ni le manuel et les plans d'une communauté idéale comme la Charia d'un Mahomet, ni l'annonce d'une révolution balayant l'ancien monde comme le Capital d'un Marx.

Jésus n'a pas laissé les plans :ohmy::unsure: ! Quel oubli !

Ou bien... est-ce que ça pourrait avoir un rapport avec ses paroles comme quoi "La vérité fera de vous des hommes libres" ? :happy:

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8 hours ago, Alexis said:

 

Jésus n'a pas laissé les plans :ohmy::unsure: ! Quel oubli !

En même temps, il était ni architecte, ni ingénieur, juste menuisier. C'est plus à l'instinct, au savoir-faire, et sans schéma, comme activité. 

Quote

 

Ou bien... est-ce que ça pourrait avoir un rapport avec ses paroles comme quoi "La vérité fera de vous des hommes libres" ? 


 

Ses paroles selon qui? Je crois me souvenir qu'il y a quelques coquilles entre les divers bouquins (4 ayant le tampon "lu et approuvé") d'auteurs contemporains, même si le monsieur en chasuble essayait de nous dire que c'était super clair, totalement cohérent et hyper bien pensé. 

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il y a 34 minutes, Tancrède a dit :

Ses paroles selon qui? Je crois me souvenir qu'il y a quelques coquilles entre les divers bouquins (4 ayant le tampon "lu et approuvé") d'auteurs contemporains, même si le monsieur en chasuble essayait de nous dire que c'était super clair, totalement cohérent et hyper bien pensé. 

ll y a quatre témoignages d'époque en effet, ou recueils / collections de témoignages. Qui ont les divergences que l'on peut attendre lorsque plusieurs personnes différentes rapportent un événement donné, chacun avec son propre regard.

En l'occurrence, il s'agit de l'évangile de Jean 8, 32.

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