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Etats-Unis : Une université estime que si un violeur n'atteint pas l'orgasme, il n'y a pas viol

Aux Etats-Unis, les viols dans les milieux scolaires ou universitaires font l'objet de nombreuses polémiques, notamment quand ces histoires mettent en cause des sportifs à la carrière prometteuse. "Peut-être est-il plus important de traiter ces affaires de cette manière afin de protéger la réputation des joueurs de football. C’est répugnant", affirme Stéphanie Guerra, l'une des étudiantes.

Aux Etats-Unis, le culte du sportif est tellement énorme qu'il semble parfois prendre le pas sur la justice...

En savoir plus: http://www.gentside.com/%e9tats-unis/etats-unis-une-universite-estime-que-si-un-violeur-n-039-atteint-pas-l-039-orgasme-il-n-039-y-a-pas-viol_art53114.html

Mouais c'est qu'un prétexte cette loi... Je vois mal comment on pourrait prouver si oui ou non il y a eu orgasme avec une capote. C'est d'autant plus révoltant que cette loi rétrograde digne d'un pays du Moyen Orient est adoptée dans l'université d'un état réputé libéral comme la Californie.
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Mouais c'est qu'un prétexte cette loi... Je vois mal comment on pourrait prouver si oui ou non il y a eu orgasme avec une capote. C'est d'autant plus révoltant que cette loi rétrograde digne d'un pays du Moyen Orient est adoptée dans l'université d'un état réputé libéral comme la Californie.

Ils sont encore un pays démocratique avec des institutions qui peuvent changer la donne (voir le mariage gay).

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Le système est assez bizarre aussi dans le sens où seul la police du campus peut estimer si la plainte peut être transmise à la police régulière. L'étudiante ne peut pas aller trouver directement la police de la ville ?

Note : il ne s'agit pas d'une "loi", mais d'un "avis" d'un responsable du service de sécurité de la dite université.

Exact, c'est une interprétation très personnelle du viol mais qui ne s'appuie sur rien. Comme dit ici ça mériterait enquête approfondie et sanctions si nécessaire (ce qui à mon avis est le cas).

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Il n'a pas complètement tort non plus, la superficialité de bon nombre de reportages, une tendance à l'hyperbole dès qu'on parle de la NSA et des erreurs n'aident pas à bien informer le public.

N'est-ce pas toute la complexité du fait des services de renseignement dans une démocratie, ou même un Etat de droit en général? Rien de ce qu'ils font, au moins pour la partie souvent dite "action" (mais aussi pour une bonne partie de l'activité de collecte du renseignement comme on le voit actuellement), n'est réellement légale ou compatible avec la règle de droit, et tout repose sur l'intérêt impératif et concret d'une nation (tel que vu à un moment donné par le pouvoir en place), un certain niveau d'intérêt de la scène internationale (plus on en sait sur l'autre, moins on a tendance à être outrageusement paranoïaque et à réagir comme tel -souvent violemment) et le fait pur et simple de l'existence continue d'organisations permanente dédiées à cette tâche (qui deviennent donc des centres et enjeux de pouvoir en interne, des bureaucraties comme les autres "jouant" le jeu des administrations, se perpétuent comme une habitude, cherchent à se valoriser....).

De fait, les services ne sont pas vraiment quelque chose qu'on veut aborder dans le débat démocratique parce qu'ils n'ont rien de compatible avec les principes de la démocratie ou de la règle de droit, sauf parfois juste en titre, quand on les baptise avec des appellations genre "service d'archives", de "documentation"....

Hors du contexte d'un état de guerre déclarée avec un pays ou groupe de pays donné (et encore y'a t-il généralement certaines limites dans ce cadre légal), y'a pas vraiment un cas juridique pour défendre l'action, et plus précisément les modes d'action, des services, faut quand même se l'avouer: ils sont aussi nécessaires qu'indéfendables, de ce point de vue, comme dirait l'autre. Et c'est précisément là, au moins pour les démocraties, que le débat est important et qu'il n'y a pas tant de caricatures que ça, malgré la fréquente méconnaissance des journalistes.

Tous les arguments pour défendre tel ou tel programme, tel ou tel processus, tel ou tel mode d'action, voire telle ou telle action précise, découle d'une explication de la complexité de ces tâches, du risque qu'elles impliquent pour les personnels concernés, des nécessités induites par leur fonctionnement (confidentialité, rapidité de décision notamment).... Mais faut pas se faire d'illusions sur la justification en droit et en principe de ces choses: on est dans le régime de l'exception quasi permanente, de l'argutie juridique et du jeu souvent très abusif ou capillotracté avec la lettre de la loi (certainement pas avec son "esprit", son principe, qui est allègrement foulé au pied), de la justification d'une certaine commodité. Et ce sera le cas tant que l'on ne définira pas plus un cadre légal pour cela.... Ce qui est en fait quasiment impossible si l'on veut garder une certaine cohérence à l'édifice complexe et assez branlant qu'est l'Etat de droit (qui malgré tout reste ce qui se fait de moins pire pour une communauté humaine). Là où ça devient réellement problématique, c'est:

- dans le cas de services de renseignement vraiment très importants (par rapport au pays qu'ils servent et par rapport à la scène mondiale.... Comme les services US, et particulièrement la personnalité de l'actuel patron de la NSA, qui incarne le problème comme J Edgar Hoover à une autre époque)

- dans le cadre d'un Etat ayant un "projet de puissance" de grande ampleur, et des moyens significatif à l'échelle mondiale (ce pourquoi les quelques débats sur la chose en France sont ridicules et plus des affaires de principes et de débat théorique que des problèmes d'une échelle réelle). Grands projets, grande taille = grandes missions, grands besoins, grandes demandes toujours portées un cran plus loin. Et c'est cette tendance qui, quand le pays concerné a une certaine taille, amène le danger; c'est aussi pourquoi on voit la question atteindre un seuil crucial aux USA et pas en Finlande :lol:

- quand chaque débat porte sur un programme ou un mode d'action particulier plutôt que sur quelque chose de plus vaste, parce qu'on se retrouve en fait à débattre de ce qui facilite la vie aux décideurs des dits services et aux gouvernants (voire aux grands contractants bossant avec ces services), et on s'enferre alors dans la technique de la chose, où effectivement seuls les experts sont assez bien renseignés, et où leur logique d'efficience l'emporte sur celle du citoyen indigné choqué par ce que le principe du processus fait à des logiques plus vastes. On peut alors justifier tout et n'importe quoi en restant à ce niveau technique, seulement tout ce qui "facilite" l'existence et l'activité des services est en fait un abaissement de ce qui est censé faciliter et légitimer l'existence du corps social (concrètement, la règle de droit, qui n'est pas une abstraction pour esthète ou geek de la loi écrite). L'intérêt objectif des services est de s'affranchir autant que possible du droit et des "checks and balances" du processus défini par une constitution; et par "possible", il faut entendre "autant qu'ils peuvent en obtenir à chaque fois qu'ils demandent/font le forcing", aidés en cela par des décideurs politiques aux motivations diverses: besoins de "résultats" à afficher, entreprises à favoriser, commodités politiques.... Pas nécessairement que les dits services soient constitués de complotistes, d'aspirants au coup d'Etat ou d'ambitieux avides de pouvoir politique de fait (quoique ce ne soit pas toujours absent), mais simplement que l'envie de se faciliter la vie et le travail, l'enjeu d'obtenir des résultats pour se valoriser en interne, l'envie d'attirer des budgets, la certitude d'opérer pour "the greater good" (donc une vision très égocentrique qui en conduit plus d'un à se persuader qu'ils peuvent faire n'importe quoi parce qu'ils sont, au fond, moralement irréprochables et ne pensent pas à mal, et peuvent faire mieux et plus que ces cons de politiciens; ce fut notoirement le cas de Hoover).... Se conjugent pour donner une "vie propre" à ceux opérant dans ces sphères pour obtenir toujours plus de latitude d'action au détriment du reste (on est là dans la logique qui, ultimement, amène au paradoxe du "il fallait brûler ce village pour le sauver", et de ce dont est pavé l'enfer). Et c'est évidemment perpétué, complexifié et amplifié par le fait qu'on parle moins d'individus que d'organisations lourdes et complexes, aux interactions byzantines et aux tendances de fond ayant une grande inertie.

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Le système est assez bizarre aussi dans le sens où seul la police du campus peut estimer si la plainte peut être transmise à la police régulière. L'étudiante ne peut pas aller trouver directement la police de la ville ?

Exact, c'est une interprétation très personnelle du viol mais qui ne s'appuie sur rien. Comme dit ici ça mériterait enquête approfondie et sanctions si nécessaire (ce qui à mon avis est le cas).

Faut voir la taille du campus aussi. Ce sont de véritables petites villes. Une telle police gère surtout les vols entre étudiants, accidents de bagnoles etc. ça décharge la police de la ville et ça spécialise un minimum la force. C'est cohérent et les dossiers les plus sérieux finissent en théorie transmis à la police "régulière". Le problème est quand comme ici un responsable se met à faire ce genre de considérations qui sont a priori contra legem. Autant que j'en sais sur les définitions occidentales du viol, l'élément matériel est constitué dès la pénétration quelque que soit le membre ou l'objet...

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http://www.nytimes.com/2013/06/28/opinion/the-criminal-nsa.html?pagewanted=all&_r=0  (27 juin 2013)

L'auteure déplore que même les commentateurs réputés libéraux comme David Ignatius ou Hendrik Hertzberg aient accepté et adopté la rhétorique de la NSA pour minimiser l'illégalité des écoutes. Elle s'appuie sur la décision de la Cour Suprême de 2012 "États-Unis contre Jones" qui établit que le 4e amendement de la constitution est d'interprétation stricte.

Ayant lu les extraits de son livre disponibles gratuitement sur Amazon ( http://www.amazon.com/dp/1590799755#reader_B00DDZS358 ), je remarque que John W. Whitehead fait une interprêtation diamétralement opposée à celle de Jennifer Stisa Granick de la décision de la cour suprême "États-Unis contre Jones" :

Même la décision prise à 9 contre zéro de la cour suprême dans "États-Unis contre Jones" a pris grand soin de ne pas limiter la possibilité pour le gouvernement de surveiller nos activités. La décision, qui a déclaré que la police doit obtenir un mandat de perquisition avant d'utiliser une technologie GPS [une puce sur une automobile] pour suivre la trace de suspects a été écrite de façon si étroite, qu'elle ne s'applique qu'à des intrusions "physiques". Dans une époque où les citoyens respectueux de la loi peuvent facilement être pris en filature par l'utilisation des signaux émis par nos téléphones portables, ceci revient à vraiment très peu de protection. En fait, la technologie des drones, des téléphones portables, des scanneurs corporels mobiles et des logiciels de reconnaissance du visage ne constituent que quelques-unes des manières par lesquelles le gouvernement peut effectuer une surveillance des hommes et des femmes du peuple américain sans envahir physiquement leur espace privé.

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Les drones du FBI.

Alors que les débats vont bon train outre Atlantique concernant l’usage des drones de surveillance sur la population américaine, le FBI vient de révéler quelques informations sur son usage des UAV :

http://www.generation-nt.com/fbi-revele-avoir-utilise-drones-surveillance-usa-dans-seulement-10-cas-enquete-actualite-1766712.html

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Faut voir la taille du campus aussi. Ce sont de véritables petites villes. Une telle police gère surtout les vols entre étudiants, accidents de bagnoles etc. ça décharge la police de la ville et ça spécialise un minimum la force. C'est cohérent et les dossiers les plus sérieux finissent en théorie transmis à la police "régulière". Le problème est quand comme ici un responsable se met à faire ce genre de considérations qui sont a priori contra legem. Autant que j'en sais sur les définitions occidentales du viol, l'élément matériel est constitué dès la pénétration quelque que soit le membre ou l'objet...

  Rien de pire que d'avoir une "sous police" qu'on déploie dans un terrain limité pour s'occuper de ce que la police (la vraie ...) ne veut apparemment pas "faire" ... Pour la simple et bonne raison que c'est un type de police qu'on prendra forcément bien moins au sérieux si elle est amené a vous faire des "avertissements" avant actes d'arrestations et déférement ...

Surtout si en + le background est une mini ville uniquement peuplée de jeunes gens dont les comportements peuvent être rapidement excessif (bien que je ne suis moi même pas un grand fan de l'ordre et de la police ... Un gêne anarcho allez savoir ...)

  On construit alors un cadre parfait pour de fil en aiguille se passe des actes graves dans le campus : Puisqu'il est sous l'autorité d'une pseudo police, et qu'on s'en rend compte, au fur et a mesure on le ressent bien que cette police n'est pas la même que celle qui fait autorité dehors

Pour moi c'est comme si on envoyait des pervenches faire bouger un camp de gens du voyage avec sa souche a prune  =D  Même si en vérité je grossit le trait, pour moi c'est la pire idée a faire que de créer des polices spéciales pour traiter le quotidien des campus qui au final sera une police du genre libidineuse le jour ou il faudra traiter des actes graves ils seront mous du genoux, pas compétents, dépassés et n'ayant quasi aucune autorité pour "calmer"

  C'est aussi du même ordre que d'envoyer des policiers municipaux gérer des quartiers chauds en été le soir passé 22h ... Ils y seront dans les choux

Au final tu crée un cadre ou il est moins grave de voler puisque si tu te fais choper : Tu as a faire avec la "sous police" et ses moyens très probablement pas les mêmes que ce de la "vraie", de quoi a la longue créer un climat ou la violence croissante peut exploser ou ils seront incpapables de reprendre le dessus

  Pour moi une police a pour devoir d'être la même de partout, même moyens, même "droits" d'agir, même capacité de riposte ect

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Ici ce n'est pas que la police classique ne veut pas s'occuper du campus, c'est que c'est peut-être une question d'effectifs. La police classique a déjà bien à faire avec la ville et déléguer des tâches de police de proximité peut se comprendre. Par contre là où tu as raison c'est les risques encourus par une sous-police. De plus, quelle est la formation de ces sous-policiers ? Pas extraordinaire vu les conneries lâchées par certains d'entre-eux lors de ces affaires de viols.

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http://www.nytimes.com/2013/07/24/nyregion/bloomberg-vetoes-measures-for-police-monitor-and-lawsuits.html?ref=stopandfrisk&_r=1& (24 juillet 2013)

Le maire de New York a utilisé son droit de veto pour annuler la réglementation votée fin juin par le conseil municipal pour limiter les fouilles systématiques visant des catégories de population spécifiques. Cette réglementation crée d'une part un inspecteur indépendant avec d'importants pouvoirs d'enquête, chargé d'enquêter sur la police et de proposer des réformes, et d'autre part, elle simplifie le régime des preuves en permettant que des statistiques sur les fouilles suffisent à établir qu'il y a abus de la part de la police. Le veto pourrait être contourné par de nouveaux votes à la majorité des deux tiers.

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Cette affaire de "stop and frisk" continue de faire des remous importants, d'autant plus que le flic en chef qui l'a mise en place à NY est aujourd'hui le candidat désigné pour le poste de secrétary (ministre en fait) for homeland security.... Et qui se trouve d'autant plus embarrassé que des vidéos de lui dans les années 90 (et jusqu'à la moitié de la décennie 2000) sont sorties, le montrant condamnant fermement des méthodes policières de ce type, autant pour leur illégitimité que pour leur inefficacité, et leur effet contre productif sur la relation de la police avec les communautés (évidemment surtout celles de couleur) qu'elle protège (et "sert"). Dur de se contredire à l'ère de la vidéo :lol:, surtout quand on n'est pas un élu (qui ont apparemment un certain "droit" à dire n'importe quoi, puis son contraire, et s'en sortir.... Ou même à montrer leur service trois-pièce et continuer à se présenter comme des gens sérieux :-[).

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J'avoue que je ne comprends pas grand chose à ce département for Holeland Security. ça ressemble vaguement à un truc inédit aux USA à savoir un ministère de l'intérieur tout en n'étant pas un. La tutelle exercée sur les services de police et de renseignement (en particulier le FBI) me semble des plus théoriques, ses actions ne semblent pas correspondre à une logique déterminable, son budget est imposant mais on ne comprend pas vraiment dans quoi il est claqué.

Bref à part acheter des 4x4 blindés et participer à la militarisation de la vie publique je comprends pas trop à quoi ils servent.

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Les détenus de "grande valeur" de Guantanamo sont accros au livre érotique "Cinquante Nuances de Grey", selon des élus américains de retour de la prison située sur l'île de Cuba.

"Plus que le Coran, le livre le plus demandé par les détenus du "Camp 7" est "Cinquante Nuances de Grey", a indiqué le représentant démocrate Jim Moran au Huffington Post, avant que ses propos ne soient confirmés mercredi par sa porte-parole.

"Ils ont lu toute la trilogie en anglais", a poursuivi M. Moran, qui est en faveur de la fermeture du centre de détention.

"J'imagine qu'il ne se passe pas grand chose (dans la prison). Ces types n'ont rien à faire, alors ils se disent pourquoi pas?", se plonger dans cette saga sadomaso soft vendue à plus de 70 millions d'exemplaires.

L'élu a fait partie d'une délégation du Congrès américain qui s'est rendue à Guantanamo et y a rencontré le commandant de la base militaire, le médecin-chef, ainsi que l'officier chargé du "Camp 7", la zone la plus sécurisée de la prison où sont détenus les prisonniers dits de "grande valeur", dont les cinq accusés des attentats du 11-Septembre.

http://fr.news.yahoo.com/cinquante-nuances-grey-lecture-pris%C3%A9e-%C3%A0-guantanamo-202343161.html

Pourtant question sado-masochisme ils ont dû déguster à Guantanamo...  :lol:

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au départ en lisant ça j'ai un peu rit comme une baleine.

Mais en fait c'est pas très élégant de balancé ça. Une sorte de propagande: "vous voyez les combattant d'allah ils aiment aussi le haram".

"Plus que le Coran, le livre le plus demandé par les détenus du "Camp 7" est "Cinquante Nuances de Grey"

On ce fou pas de la gueule d'un mec en cage et de sa promiscuité sexuelle. l'intime en taule c'est déja pas la joie le senateur aurait ptr pu respecter ça. 

Enfin c'est pas non plus la laisse d'abu graiib, pas de quoi en faire un scandale.

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Nouvelle révélation de Snowden hier avec l'indication du programme X-Keyscore de la NSA.

Ce qui permet de surveiller en temps réel toutes les activités d'une personne sur internet.

L'article sur The Guardian : http://www.theguardian.com/world/2013/jul/31/nsa-top-secret-program-online-data

Détail du projet : http://www.theguardian.com/world/interactive/2013/jul/31/nsa-xkeyscore-program-full-presentation

Et comme cela date de 2008, ils ont bien du avancer depuis.

Un des commentaires sur The Guardian :

Just like East Germany, but with worse beer.

  :happy:
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Mais en fait c'est pas très élégant de balancé ça. Une sorte de propagande: "vous voyez les combattant d'allah ils aiment aussi le haram".

Ca rappelle l'énoncé des possessions de Ben Laden au lendemain de son exécution, avec insistance sur sa collection de porno et la bombonne de lubrifiant qui allait avec :-[.

J'avoue que je ne comprends pas grand chose à ce département for Holeland Security. ça ressemble vaguement à un truc inédit aux USA à savoir un ministère de l'intérieur tout en n'étant pas un. La tutelle exercée sur les services de police et de renseignement (en particulier le FBI) me semble des plus théoriques, ses actions ne semblent pas correspondre à une logique déterminable, son budget est imposant mais on ne comprend pas vraiment dans quoi il est claqué.

Parce qu'il y a en fait 2 logiques distinctes et dominantes dedans: la sécurité civile (ou ce que nous appelons comme tel) et le contrôle des frontières et de l'immigration (clandestine et régulière). La première représente une consolidation d'une myriade d'agences de tailles diverses qui représentent le niveau fédéral de la prévention et de la gestion de toute une gamme de catastrophes et d'urgences (naturelles, terroristes....), et de problèmes génériques (contrôle animalier et agricole, de l'hygiène et de normes sanitaires en général....), la seconde est essentiellement le service des douanes, de la surveillance des frontières et de la "gestion" de la citoyenneté et de la nationalité. C'est une logique de ministère de l'intérieur, mais en fait la version "fourre tout", ou plutôt "fourre tout le reste à part la police" (à l'échelon fédéral), parce que là, le FBI, l'ATF, la DEA, le Marshall Services et l'USSS (qui rappelons le, avant de protéger le président, est la "police de la monnaie") sont des organisations bien en place au service de ministères aussi très en place. Il n'y a pas de tutelle sur la police et le renseignement autant qu'il y a une coopération théorique (avec les habituels dysfonctionnements et aléas des guerres de service) et des structures permanentes de coopération sur des sujets donnés (notamment le terrorisme dans ses divers aspects).

Il ne faut pas oublier qu'il y a de légitimes raisons pour ne pas trop "rationaliser" les services fédéraux américains; si on part de ce strict point de vue de "rationalité" de la mission, le FBI pourrait et devrait en théorie être LA police fédérale en général et constituer une agence unique concentrant un maximum de trucs..... Sauf que ça rappelle un peu trop le temps de J Edgard Hoover. De ce point de vue, le DHS est une rationalisation de tout ce qui n'est pas police stricto sensu, et avant tout les services de prévention sécuritaire et d'urgence, et tout ce qui concerne la nationalité et les frontières, tous domaines qui peuvent légitimement ressortir d'un ministère de l'Intérieur tel que nous le concevons, si ce n'est que la police proprement dite n'y est pas, vu qu'historiquement, elle ressort plutôt du département de la Justice aux USA (ce qui est assez légitime car n'oublions pas qu'on parle d'un Etat fédéral, donc fait d'Etats ayant eux, déjà, leur police, et en fait plusieurs échelons de police). Après, le fait est que la rationalisation opérée avec la création du DHS a été extrêmement mal menée, et l'occasion de beaucoup de malversations et usage politique du processus pour lancer en grand des "pork barrel politics", ce qui est en fait surtout le cas dans la partie "douane et frontières" de l'organisation, très abondante en personnels, et surtout très présente sur la frontière mexicaine qui est un "objet" politique dantesque aux USA, comme le dernier plan délirant de développement de la "sécurité" de cet endroit le rappelle. Plus de 30 milliards de dollars supplémentaires (et des milliers d'agents recrutés, de drones achetés et déployés, de milliers de systèmes vidéos....) pour une frontière qui, dans la réalité, est déjà sursaturée, sécurisée, et ne représente plus un problème réel d'immigration clandestine (bilan migratoire nul depuis plusieurs années, nombre de clandestins se comptant juste en dizaines/centaines....). Mais quand les tarés hurlent à l'invasion et que les politiciens locaux en font une plate-forme de campagne pour alimenter la parano et le nombrilisme d'un certain électorat....

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Pourtant question sado-masochisme ils ont dû déguster à Guantanamo...  :lol:

Guantanamo est l'équivalent contemporain des camps de concentration nazis et symbolise le déclin moral des États-Unis d'Amérique. Je suis extrêmement choqué par ce [:lol:]. Pour moi il y a plus à pleurer qu'à rire dans cette affaire.

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http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/jul/29/poll-nsa-surveillance-privacy-pew

Dans un sondage Pew Research Center effectué du 17 au 21 juillet, 56% des Américains interrogés pensent que les tribunaux fédéraux ne font pas leur travail consistant à limiter l'usage par le gouvernement des écoutes téléphoniques et internet, et 70% pensent que les donnés sont utilisées pour autre chose que combattre le terrorisme. Pour la première fois depuis que la question est posée par les sondeurs (c'est à dire depuis 2004), une majorité (47%) pense que les politiques anti-terroristes ont été trop loin en restreignant les libertés civiles contre 35% qui pensent qu'elles n'ont pas été assez loin pour assurer la sécurité du pays.

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Une journaliste américaine a eu droit à une visite impromptue du FBI chez elle. Il faut dire qu’elle l’avait bien cherché : il est apparu que des recherches google effectuées depuis chez elle ont concerné des autocuiseurs, et des sacs à dos.

De là à faire le rapprochement avec les récents attentats de Boston, il n’y a qu’un pas que les fédéraux n’ont pas hésité à franchir. Et non, vous ne rêvez pas, aux Etats Unis, les recherches Google sont passées à la moulinettes !

http://www.gizmodo.fr/2013/08/01/google-fbi-2.html

Correction : Le bureau d'investigation a, en revanche, confirmé que des policiers locaux, du comté de Nassau, s'étaient bien rendus au domicile de la blogueuse. Cette dernière a depuis mis a jour son billet, expliquant qu'il s'agissait en fait de policiers antiterroristes et pas d'agents fédéraux. De son côté, la police locale n'a pas encore fait de déclaration.

http://www.20minutes.fr/article/1199155/ynews1199155?xtor=RSS-176

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Un climat tout simplement délirant ...

Les terroristes de boston ont très probablement fait une recherche sur google de sac a dos et cocote minute avant de faire leur attentat ... Ou pas !

J'appelle pas ça de l'anti-terrorisme, j'appelle ça du travail d'amateur ... Un simple travail de renseignement aurait du faire apparaitre qu'aucun danger n'existe avec cette journaliste ...

  Pendant ce temps, de vrais terroristes s'affairent ailleurs devant bien rire de ces conneries

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http://www.nybooks.com/articles/archives/2013/aug/15/nsa-they-know-much-more-you-think/ (15 juillet 2013)

C'est un article qui retrace l'histoire de la surveillance des communications, en prenant pour fil conducteur le roman "1984" d'Orwell. L'autre point clé de ce roman, en plus de la surveillance, est la "double pensée" : le régime tout en connaissant la vérité diffuse des mensonges astucieux qui la cachent. On commence avec la Black Chamber qui dans les années 1920 a passé un accord avec l'entreprise de télégraphe Western Union pour pratiquer des écoutes illégales. L'auteur a interviewé une employée de la NSA, Adrienne J. Kinne, qui en 2001 avait 24 ans et travaillait à la NSA, pas toujours avec un mandat judiciaire : "c'était incroyablement gênant d'écouter les conversations privées des Américains. C'est comme passer par là, trébucher sur quelque chose, trouver le journal intime d'une personne et le lire". Après que le New York Times eut révélé ces pratiques illégales en 2005, le congrès au lieu de placer de nouveaux garde-fous les a affaiblis, généralement en légalisant ce qui auparavant était illégal. William Binney, haut responsable de la NSA, a démissionné en 2001 pour protester contre le fait que les programmes mis en place pour surveiller l'étranger était retourné pour surveiller les Américains. Et puis on en arrive à Snowden, et à la litanie de programmes écrits en lettres capitales : UPSTREAM, PRISM, SHELLTRUMPET, MOONLIGHTPATH, SPINNERET. L'article se termine par une citation du sénateur Franck Church qui avait mené une enquête sur les écoutes téléphoniques en 1975 :

« Cette capacité pourrait être retournée contre le peuple américain et aucun Américain n'aurait plus aucune vie privée lui restant, car c'est ce dont est capable cette capacité à surveiller tout : les conversations téléphoniques ou les télégrammes, peu importe. Il n'y aurait aucun refuge. Si ce gouvernement devait se transformer en tyrannie, et si un dictateur prenait le pouvoir dans notre pays, la capacité technologique que la communauté du renseignement a donnée au gouvernement pourrait lui permettre d'imposer une tyrannie totale, et il n'y aurait aucun moyen de contre-attaquer, car l'effort le plus prudemment mis en œuvre pour combiner ensemble la résistance au gouvernement, quel que soit le degré de discrétion, est à portée de la capacité de savoir du gouvernement. Telle est la capacité de cette technologie... Je ne veux pas que ce pays bascule de l'autre côté. Je sais la capacité qui est là de créer une tyrannie totale en Amérique, et nous devons veiller à ce que cette agence et toutes les agences qui possèdent cette technologie opèrent dans le cadre de la loi et sous une supervision adéquate, pour que nous ne franchissions pas l'abysse qui nous sépare de l'autre côté. C'est une abysse d'où l'on ne revient pas ».

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