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il y a 47 minutes, Boule75 a dit :

Drôle d'idée vraiment... ou méconnaissance de ce qu'étaient les authentiques privilèges de naissance des aristocrates.

Vu comment ils ont redéfini "privilège", ça m'étonnerais beaucoup qu'ils sachent ce que ça veut dire en vrai.

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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Drôle d'idée quand même. Il dirait "une nouvelle bourgeoisie, qui n'est plus nécessairement propriétaire de l'outil de production mais dispose d'une assise patrimoniale et sociale lui fournissant confort, sécurité et de grandes facilités pour les transmettre à sa descendance", ça me semblerait plus juste. Plus juste car dans la notion d'aristocratie, il y a véritablement celle de transmission sure des privilèges sans aucun rapport avec le mérite et ça, précisément, c'est l'apannage des 0,1%, ce sont eux l'authentique aristocratie.
Les 9,9% du dessous, en plus, doivent en général trimer pour "maintenir leur rang", sous peine de chute plus ou moins rapide...

Et puis on n'a jamais eu 10% de nobles chez nous, n'est-ce pas ?

Drôle d'idée vraiment... ou méconnaissance de ce qu'étaient les authentiques privilèges de naissance des aristocrates.

Je crois que c'était 3% de noble aux alentours de 1780, en France.

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Il y a 6 heures, Boule75 a dit :

Ce qui me parraît beaucoup : la totalité de ceux-là ne vivaient pas la vie de château...

Wiki donne 2% (mais sans préciser de période...)

Je pense que cela implique aussi la petite noblesse.

On doit effectivement être entre 2% et 3%.

Ce qui est extrêmement limité.

Pendant la guerre de 100 ans on perdra en 1 bataille, près de 30% des nobles combattants...

 

Tancrède pourrait nous en dire plus.

Modifié par Snapcoke
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il y a une heure, Snapcoke a dit :

Pendant la guerre de 100 ans on perdra en 1 bataille, près de 30% des nobles combattants...

Ce qui a eu des effets à très long termes sur l'organisation politique de la France, permettant de renforcer l'autorité centrale du Roi grâce à l'affaiblissement de la noblesse.

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Il y a 15 heures, Boule75 a dit :

Drôle d'idée quand même. Il dirait "une nouvelle bourgeoisie, qui n'est plus nécessairement propriétaire de l'outil de production mais dispose d'une assise patrimoniale et sociale lui fournissant confort, sécurité et de grandes facilités pour les transmettre à sa descendance", ça me semblerait plus juste. Plus juste car dans la notion d'aristocratie, il y a véritablement celle de transmission sure des privilèges sans aucun rapport avec le mérite et ça, précisément, c'est l'apannage des 0,1%, ce sont eux l'authentique aristocratie.
Les 9,9% du dessous, en plus, doivent en général trimer pour "maintenir leur rang", sous peine de chute plus ou moins rapide...

Et puis on n'a jamais eu 10% de nobles chez nous, n'est-ce pas ?

Drôle d'idée vraiment... ou méconnaissance de ce qu'étaient les authentiques privilèges de naissance des aristocrates.

Apparemment la notion d'aristocratie est assez élastique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aristocratie

Une aristocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est officiellement détenu par une élite minoritaire mais dominante : caste, noblesse ou classe sociale, représentants élus ou cooptés, élite intellectuelle ou technocratique, voire philosophique. On désigne également par aristocratie les membres de cette élite, que ce soit des nobles ou des élus, des notables ou des riches, une nomenklatura ou un establishment, ou tout autre forme d'élite visible ou cachée.

Le terme aristocratie vient des racines grecques aristoi (άριστοι), les meilleurs, et kratos (κράτος), pouvoir, autorité, gouvernement. À partir de la Révolution française le terme aristocratie a été employé à tort pour désigner exclusivement la noblesse ce qui lui a fait perdre son sens plus général, surtout en français.

On pourrait parler aussi de régime mandarinal en référence aux mandarins chinois qui étaient recrutés sur concours, donc par une forme d'excellence scolaire.

Et de toute façon le reste de l'article se lit très bien en ne tenant pas compte de ce problème.

Le 15/06/2018 à 15:58, Wallaby a dit :

https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2018/06/the-birth-of-a-new-american-aristocracy/559130/ (juin 2018)

Article sur la structure sociale. L'auteur définit la classe des "9,9 %", c'est à dire les Américains qui sont les 10% les plus riches, à l'exception des 0.1% d'hyper-riches. On peut également l'appeler la "classe méritocratique", qui est en réalité une "nouvelle aristocratie".

La classe méritocratique a maîtrisé le vieux truc qui consiste à consolider la richesse et à transmettre les privilèges aux dépens des enfants des autres. Nous ne sommes pas des spectateurs innocents de la concentration croissante de la richesse à notre époque. Nous sommes les principaux complices d'un processus qui étrangle lentement l'économie, déstabilise la politique américaine et érode la démocratie. Nos illusions du mérite nous empêchent maintenant de reconnaître la nature du problème que représente notre émergence en tant que classe. Nous avons tendance à penser que les victimes de notre succès ne sont que les personnes exclues du club. Mais l'histoire montre clairement que, dans le genre de jeu auquel nous jouons, tout le monde perd douloureusement à la fin.

Lorsque les 0.1% qui ne captaient que 10% de la richesse en 1963 sont passés à une captation de 22% de la richesse du pays, cela fut au détriment des 90% les moins riches dont la part de richesse est tombée de 35% à 23%, tandis que la "classe 9.9%" a été épargnée. Elle est passée entre les gouttes.

Nous sommes une foule bien élevée, en costume de flanelle, composée d'avocats, de médecins, de dentistes, de banquiers d'investissement de niveau intermédiaire, de MBAs avec des titres de fonction opaques, et d'autres professionnels assortis - le genre de personnes que vous pourriez inviter à dîner. En fait, nous sommes si effacés, nous nions notre propre existence. Nous continuons d'insister sur le fait que nous sommes de la "classe moyenne".

Nous regardons les 0,1% avec un mélange de crainte, d'envie et d'empressement à obéir. Par conséquent, nous manquons l'autre grand événement de notre époque. Nous avons laissé les 90% dans la poussière - et nous avons tranquillement jeté des barrages routiers derrière nous pour nous assurer qu'ils ne rattrapent jamais leur retard.

L'indice d'élasticité intergénérationnelle, qui mesure à quel point la situation financière des enfants est déterminée par celle de leurs parents, a grimpé de 0.3 il y a 50 ans à 0.5 aujourd'hui, c'est à dire que la situation financière des enfants est corrélée pour moitié avec celle des parents. Au Canada, cet indice est deux fois moindre.

Nous sommes les gens d'une bonne famille, d'une bonne santé, de bonnes écoles, de bons quartiers et de bons emplois.

L'endogamie de classe se révèle par exemple avec l'apparition d'une application de site de rencontre ouverte exclusivement aux anciens étudiants de l'Ivy League.

La famille biparentale elle-même devient un produit de luxe :

Il y a 60 ans, seulement 20 % des enfants nés de parents ayant fait des études secondaires ou moins vivaient dans un ménage monoparental ; aujourd'hui, ce chiffre est de près de 70 %.

Parmi les ménages ayant fait des études supérieures, par contre, le taux de monoparentalité demeure inférieur à 10 %. Depuis les années 1970, le taux de divorce a diminué considérablement chez les couples ayant fait des études supérieures, alors qu'il a augmenté de façon spectaculaire chez les couples n'ayant fait que des études secondaires.

Le taux de monoparentalité est ainsi le prédicteur le plus significatif de l'immobilité sociale.

L'obésité, le diabète, les maladies cardiaques, les maladies rénales et les maladies du foie sont deux à trois fois plus fréquents chez les personnes dont le revenu familial est inférieur à 35 000 $ que chez celles dont le revenu familial est supérieur à 100 000 $.

Nous, les 9,9 p. 100, vivons dans des quartiers plus sûrs, allons dans de meilleures écoles, avons des trajets plus courts, recevons des soins de santé de meilleure qualité et, lorsque les circonstances l'exigent, purgeons une peine dans de meilleures prisons. Nous avons aussi plus d'amis - le genre d'amis qui nous présenteront de nouveaux clients ou qui proposeront d'excellents stages pour nos enfants.

En Amérique aujourd'hui, le meilleur prédicteur de savoir si un individu va se marier, rester marié, poursuivre des études supérieures, vivre dans un bon quartier, avoir un réseau social étendu, et vivre en bonne santé est la performance de ses parents sur ces mêmes paramètres.

Nous avons tendance à négliger le fait que la parentalité est plus coûteuse et la maternité plus dangereuse aux États-Unis que dans tout autre pays développé, que les campagnes contre le planning familial et les droits reproductifs sont une agression contre les familles des 90 pour cent inférieurs et que la politique de la loi et de l'ordre sert à maintenir encore plus d'entre elles la tête sous l'eau. Nous préférons interpréter leur pauvreté relative comme un vice.

En 1985, 54 % des étudiants des 250 collèges les plus sélectifs provenaient de familles se situant dans les trois quartiles inférieurs de la répartition des revenus. Un examen similaire de la promotion de 2010 a chiffré ce chiffre à seulement 33 pour cent. Selon une étude réalisée en 2017, 38 collèges d'élite - parmi lesquels cinq des Ivies - comptaient plus d'étudiants du 1 % d'en haut que du 60 % d'en bas.

Pourquoi les médecins américains gagnent-ils deux fois plus que ceux des autres pays riches ? Dean Baker, économiste principal au Center for Economic and Policy Research, a une suggestion plus plausible : "Quand des économistes comme moi regardent la médecine en Amérique - que nous nous penchions à gauche ou à droite politiquement - nous voyons quelque chose qui ressemble beaucoup à un cartel.".

Voyez-vous, lorsque des personnes instruites qui possèdent d'excellents titres de compétence se regroupent pour promouvoir leur intérêt collectif, tout cela fait partie du service public en assurant un service de haute qualité, en établissant des conditions de travail équitables et en accordant le mérite qui lui est dû. C'est pourquoi nous le faisons par le biais d'"associations" et avec l'aide de collègues professionnels portant des chaussures blanches. Quand les gens de la classe ouvrière le font - par le biais des syndicats - c'est une violation des principes sacrés du marché libre.

En 1954, 28 pour cent de tous les travailleurs étaient membres de syndicats, mais en 2017, ce chiffre était tombé à 11 pour cent.

Selon un service de classement scolaire largement utilisé, sur plus de 5 000 écoles primaires publiques en Californie, les 11 premières sont situées à Palo Alto. Elles sont gratuites et ouvertes au public. Tout ce que vous avez à faire est de déménager dans une ville où la valeur médiane de la maison est de 3.211.100 $.

Le code postal, c'est qui nous sommes. Il définit notre style, annonce nos valeurs, établit notre statut, préserve notre richesse et nous permet de la transmettre à nos enfants.

Les comtés qui ont soutenu Hillary Clinton représentaient 64 pour cent du PIB, alors que les comtés de Trump n'en représentaient que 36 pour cent.

Aaron Terrazas, économiste principal à Zillow, a constaté que la valeur médiane des maisons dans les comtés de Clinton était de 250 000 $, tandis que la valeur médiane dans les comtés de Trump était de 154 000 $.

Dans The Great Leveler, l'historien Walter Scheidel démontre de façon inquiétante que l'inégalité ne s'est terminée de manière prédictible que par une violence catastrophique : guerres, révolutions, effondrement d'États, ou fléaux et autres catastrophes. C'est une théorie déprimante. Maintenant qu'une troisième vague d'inégalité américaine semble être à son apogée, dans quelle mesure voulons-nous parier que ce n'est pas vrai ?

 

Modifié par Wallaby
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https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/12/nouveau-revers-pour-le-lobby-americain-des-armes-nra-qui-ne-pourra-pas-echapper-a-la-justice-new-yorkaise_6079919_3210.html

Nouvel échec pour le puissant lobby américain des armes : la National Rifle Association (NRA) ne pourra pas se déclarer en faillite au Texas et échapper à la justice new-yorkaise, qui réclame sa dissolution, a décidé mardi 11 mai un juge texan.

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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/12/nouveau-revers-pour-le-lobby-americain-des-armes-nra-qui-ne-pourra-pas-echapper-a-la-justice-new-yorkaise_6079919_3210.html

Nouvel échec pour le puissant lobby américain des armes : la National Rifle Association (NRA) ne pourra pas se déclarer en faillite au Texas et échapper à la justice new-yorkaise, qui réclame sa dissolution, a décidé mardi 11 mai un juge texan.

Je dis "ouf !" pour leur système de Justice.

Et juste une précision : l'arrêt a bien été rendu de Dallas au Texas, mais par un juge (et une cour) fédéral.

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Oui, les faillites sont une compétence exclusive du droit fédéral.

Alors comment a fait la NRA pour réussir à déposer et à faire examiner sa demande de dépôt de bilan par un juge fédéral au Texas ?

http://stevesathersbankruptcynews.blogspot.com/2021/01/nra-filing-illustrates-venue-loophole.html

La National Rifle Association aime les armes. Les Texans aiment les armes. Par conséquent, lorsque la NRA a décidé de déposer son bilan, il y avait une certaine logique à le faire au Texas. Malheureusement, avant le 24 novembre 2020, la NRA n'avait pas le droit de déposer son bilan au Texas. Cela n'a pas découragé les défenseurs des droits des armes à feu. Ils en ont créé un.

Laissez-moi vous expliquer comment cela fonctionne. En vertu de la loi sur le lieu de faillite, 28 U.S.C. Sec. 1408(a), un débiteur peut déposer une faillite à son domicile, sa résidence, son principal lieu d'affaires ou à l'endroit où ses principaux actifs aux États-Unis étaient situés au cours des 180 jours précédents. La NRA ne remplissait aucun de ces critères. Elle est constituée en société à New York. Son principal établissement et vraisemblablement ses principaux actifs sont situés en Virginie. Toutefois, la section 1408(b) offre une échappatoire. Une société peut déposer une demande dans un district où une faillite de l'une de ses filiales est en cours. Une société affiliée comprend une société détenue par le débiteur.

Avant le 24 novembre 2020, la NRA n'aurait pas non plus pu déposer un dossier au Texas en vertu du lieu de l'affilié. Ainsi, ce jour-là, moins de soixante jours avant de déposer son bilan, la NRA a créé une société affiliée au Texas appelée Sea Girt, LLC. Sea Girt, LLC a déposé son bilan en premier et s'est vu attribuer le numéro de dossier 21-30080. Elle ne mentionne aucun créancier, ce qui n'est pas surprenant pour une entité créée si récemment. Quelques minutes plus tard, la National Rifle Association a déposé son dossier et s'est vu attribuer le numéro de dossier 21-30085.

Il s'agit d'un cas évident de "tourisme juridictionnel" (forum shopping). En effet, une déclaration de la NRA indiquait qu'elle essayait d'échapper à "l'environnement politique toxique de New York".

En 2001, la société texane Enron a fait faillite à New York sur la base d'un dépôt de bilan d'une obscure société affiliée. Maintenant, la NRA basée à New York tente de faire la même chose au Texas.

Modifié par Wallaby
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https://abcnews.go.com/Politics/dont-panic-biden-tells-americans-facing-gasoline-shortages/story?id=77666212 (13 mai 2021)

Dans l'espoir d'apaiser les inquiétudes de millions d'Américains confrontés à des pénuries d'essence et à une hausse des prix à la suite de l'attaque par ransomware contre Colonial Pipeline, le président Joe Biden a fait le point sur la situation jeudi, cherchant à résoudre un problème politique potentiellement dommageable et dans la foulée de son nouveau décret visant à prévenir de futures attaques.

Il a demandé aux Américains d'être patients pendant que la compagnie pipelinière reprend ses activités.

"Je veux être clair : nous ne ressentirons pas immédiatement les effets à la pompe", a déclaré M. Biden dans des propos tenus depuis la Maison Blanche et retransmis à la télévision nationale. "Ce n'est pas comme appuyer sur un interrupteur. Cet oléoduc fait 8 000 kilomètres de long."

M. Biden a déclaré qu'il s'attendait à un "retour à la normale région par région" à partir de ce week-end et de la semaine prochaine, mais il a demandé aux Américains de ne pas s'alarmer et de ne pas faire de stocks d'essence.

https://en.wikipedia.org/wiki/Colonial_Pipeline_cyberattack

Des pénuries de carburant ont commencé à se produire dans les stations-service au milieu d'achats de panique alors que la fermeture de l'oléoduc entrait dans son quatrième jour[19][20] L'Alabama, la Floride, la Géorgie, la Caroline du Nord et la Caroline du Sud ont toutes signalé des pénuries[19] Les zones allant du nord de la Caroline du Sud au sud de la Virginie ont été les plus durement touchées, 71 % des stations-service étant à court de carburant à Charlotte le 11 mai[21] Le prix moyen du carburant a atteint son plus haut niveau depuis 2014, atteignant plus de 3 dollars le gallon[22].
Réactions

Le président Joe Biden a déclaré l'état d'urgence le 9 mai. Biden a déclaré le 10 mai que, bien qu'il n'y ait aucune preuve que le gouvernement russe était responsable de l'attaque, il y avait des preuves que le groupe DarkSide se trouvait en Russie et que, par conséquent, les autorités russes "avaient une certaine responsabilité dans cette affaire"[24][25] Des chercheurs indépendants en cybersécurité ont également déclaré que le groupe de pirates était russe, car leurs logiciels malveillants évitent de crypter les fichiers dans un système dont la langue est réglée sur le russe[25][26].

DarkSide a publié une déclaration le 9 mai qui ne mentionnait pas directement l'attaque, mais affirmait que "notre objectif est de faire de l'argent, et non de créer des problèmes pour la société"[27] .

Le 10 mai, le gouverneur de la Géorgie, Brian Kemp, a déclaré l'état d'urgence et a également mis fin temporairement à la taxe sur l'essence[28]. Le 12 mai, le secrétaire américain aux Transports, Pete Buttigieg, et la secrétaire américaine à l'Énergie, Jennifer Granholm, ont tous deux mis en garde contre l'accumulation d'essence, réaffirmant que les États-Unis connaissaient une " pénurie d'approvisionnement " plutôt qu'une pénurie d'essence[29].

Le 12 mai, la Commission américaine de sécurité des produits de consommation a conseillé aux gens de " ne pas remplir les sacs en plastique avec de l'essence " ou d'utiliser des récipients qui ne sont pas destinés à contenir du carburant[30].

Modifié par Wallaby
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https://foreignpolicy.com/2021/05/17/big-industrialized-agriculture-climate-change-earth-systems-ecological-collapse-policy/

La directrice du renseignement national des États-Unis, Avril Haines, a annoncé que le changement climatique était "au centre de la sécurité nationale et de la politique étrangère du pays." Le maintien du statu quo n'est plus une stratégie viable, car de plus en plus d'institutions envisagent un avenir qui sera très différent.

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https://www.nytimes.com/live/2021/04/22/us/biden-earth-day-climate-summit

Mme Haines, qui s'est exprimée lors de la conférence mondiale virtuelle sur le climat de cette semaine, a adopté un ton d'urgence en désaccord avec l'attitude de nombre de ses prédécesseurs, qui ont minimisé le rôle de l'élévation du niveau des mers, des sécheresses, des mauvaises récoltes, des incendies, des maladies et des phénomènes météorologiques violents plus fréquents.

"Pour aborder le changement climatique de manière appropriée, il doit être au centre de la sécurité nationale et de la politique étrangère d'un pays", a-t-elle déclaré, faisant écho aux propos de Lloyd J. Austin III, le secrétaire à la défense, qui s'est adressé à la conférence quelques minutes plus tôt.

"Il doit être pleinement intégré à tous les aspects de notre analyse afin de nous permettre non seulement de surveiller la menace, mais aussi, et c'est essentiel, de faire en sorte que les décideurs politiques comprennent l'importance du changement climatique sur des politiques apparemment sans rapport", a déclaré Mme Haines.

Jeudi, la C.I.A. a annoncé qu'elle ajoutait une nouvelle catégorie couvrant l'environnement à son World Factbook. Le guide non classifié de l'agence fournira désormais les dernières données nationales sur le climat, les polluants atmosphériques, les maladies infectieuses, la sécurité alimentaire, les déchets et d'autres sujets environnementaux.

Deux rapports récents des services de renseignement ont dressé un sombre tableau du changement climatique. L'évaluation annuelle de la menace mondiale, qui porte sur les défis à court terme, indique que les conditions météorologiques extrêmes causées par le changement climatique augmenteraient le potentiel de migration et provoqueraient l'instabilité dans le monde.

Les changements vont "exacerber l'instabilité politique et les crises humanitaires", selon le rapport annuel sur les menaces.

Les agences de renseignement ont lancé des avertissements encore plus terribles dans le rapport quadriennal sur les tendances mondiales publié le 8 avril, selon lequel le changement climatique contribuerait à l'instabilité, mettrait à mal la préparation militaire et encouragerait de nouveaux mouvements politiques. Selon ce rapport, toutes les sociétés seraient obligées de s'adapter à une planète plus chaude par des changements à la fois petits et complexes, y compris la construction de nouvelles digues massives et la relocalisation de villes et de villages.

Le rapport indique que les effets physiques du changement climatique s'intensifieront au cours des vingt prochaines années, en particulier dans les années 2030, et qu'ils toucheront de manière disproportionnée les régions pauvres du monde.

Dans un décret annoncé jeudi en fin de matinée, la Maison Blanche a également déclaré qu'elle "chercherait" à mettre fin aux investissements dans des projets de combustibles fossiles "à forte intensité carbonique" à l'étranger. Il n'a pas été précisé si cela concernait les fonds destinés aux gazoducs et aux terminaux. Les États-Unis sont l'un des principaux exportateurs de gaz, et l'aide au développement a été utilisée pour promouvoir l'expansion du gaz, notamment en Afrique.

- - -

Dans plusieurs études récentes, des chercheurs ont exploré ce à quoi pourrait ressembler l'Amérique du futur si elle veut atteindre l'objectif de M. Biden : réduire d'ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre du pays d'au moins 50 % par rapport aux niveaux de 2005.

Selon ces études, d'ici la fin de la décennie, plus de la moitié des nouvelles voitures et des nouveaux 4x4 vendus chez les concessionnaires devraient être alimentés à l'électricité et non à l'essence. La quasi-totalité des centrales électriques au charbon devraient être fermées. Les forêts devraient se développer. Le nombre d'éoliennes et de panneaux solaires qui parsèment le paysage national pourrait quadrupler.

C'est réalisable en théorie, disent les chercheurs, mais c'est un énorme défi. Pour y parvenir, le gouvernement Biden devrait probablement mettre en place un vaste éventail de nouvelles politiques fédérales, dont beaucoup pourraient se heurter à des obstacles au Congrès ou devant les tribunaux. Et les responsables politiques devront veiller à élaborer des mesures qui ne causent pas de dommages économiques graves, tels que des pertes d'emplois généralisées ou des pics de prix de l'énergie, qui pourraient entraîner des réactions négatives.

"Ce n'est pas une tâche facile", a déclaré Nathan Hultman, directeur du Center on Global Sustainability de l'université du Maryland. "Nous ne pourrons pas nous asseoir et espérer que les seules forces du marché fassent le travail".

Dans deux études récentes, M. Hultman et ses collègues ont modélisé les voies possibles pour atteindre une réduction d'au moins 50 % des émissions d'ici 2030. Les changements seraient profonds :

    D'ici 2030, la moitié de l'électricité du pays proviendrait de sources renouvelables telles que l'énergie éolienne, solaire ou hydroélectrique, contre un cinquième aujourd'hui.

    Les nouvelles centrales au gaz naturel seraient construites en grande partie à l'aide d'une technologie permettant de capter le dioxyde de carbone au lieu de le rejeter dans l'atmosphère - une technologie qui en est encore à ses débuts.

    La quasi-totalité des 200 centrales au charbon encore en activité aux États-Unis seraient fermées, à moins qu'elles ne puissent elles aussi capter leurs émissions et les enfouir sous terre.

    D'ici 2030, les deux tiers des nouvelles voitures et des nouveaux 4x4 vendus seraient alimentés par des batteries, contre environ 2 % aujourd'hui.

    Tous les nouveaux bâtiments seraient chauffés à l'électricité plutôt qu'au gaz naturel.

    Les industries nationales du ciment, de l'acier et de la chimie adopteraient de nouveaux objectifs stricts en matière d'efficacité énergétique.

    Les producteurs de pétrole et de gaz réduiraient de 60 % les émissions de méthane, un gaz puissant qui piège la chaleur.

    Les forêts du pays se développeraient et les pratiques agricoles seraient modifiées de manière à ce qu'elles retirent de l'air 20 % de dioxyde de carbone de plus qu'aujourd'hui.

Pour mémoire :

Le 22/02/2021 à 23:43, Wallaby a dit :

https://www.realclearinvestigations.com/articles/2021/02/18/why_bidens_new_dawn_of_net-zero_is_looking_like_a_dark_day_for_labor_127138.html

La récente promesse de General Motors de transférer complètement la production vers les véhicules électriques d'ici 2035 ne réduira pas la pollution si ceux-ci sont branchés sur un réseau sale pour recharger les batteries.

Mais le fait d'avancer à un rythme aussi rapide constitue une menace pour les syndicats industriels. Cela entraînerait la fermeture d'une grande partie, sinon de la plupart, des 670 mines de charbon et des 280 centrales électriques restantes, qui luttent déjà pour être compétitives avec la chute des prix de l'énergie, et cela ferait prendre conscience à l'industrie du gaz naturel qu'elle est la prochaine.

Avec environ 750 000 emplois dans le secteur des combustibles fossiles, pour la plupart bien rémunérés et appartenant à la classe moyenne, plusieurs syndicats du secteur de l'énergie ont rejeté l'objectif de Biden pour 2035, le jugeant trop ambitieux. Ils réclament la date butoir de 2050.

De telles pertes d'emplois rivaliseraient avec les bouleversements de l'industrie automobile américaine qui ont laissé des villes comme Detroit en miettes. De 1979 à 2003, les trois grands constructeurs automobiles ont supprimé environ 600 000 emplois aux États-Unis et au Canada, soit plus de la moitié de leurs effectifs.

De nombreux travailleurs du secteur des combustibles fossiles ne profiteront pas du boom des énergies renouvelables. La plupart des nouveaux emplois seront dans la construction de parcs éoliens et solaires, qui est un travail temporaire et souvent pas dans les mêmes régions que celles qui fournissent des emplois dans le secteur des combustibles fossiles. Le salaire est également nettement inférieur. Le salaire médian d'un installateur solaire est d'environ 45 000 dollars par an, selon le Bureau des statistiques du travail.

Une fois que les installations éoliennes et solaires seront en service, elles n'embaucheront pas beaucoup de travailleurs du secteur des combustibles fossiles. Une centrale au charbon emploie quelques centaines de travailleurs, et paie environ 82 000 dollars pour un opérateur qualifié. Une installation renouvelable fonctionne principalement par elle-même.

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https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/18/l-excedent-budgetaire-historique-en-californie-tombe-a-pic-pour-les-democrates_6080539_3232.html

L’économie californienne a dégagé un surplus cinq fois plus important que prévu. Une manne pour le gouverneur Gavin Newsom.

Il a proposé un plan de relance de 100 milliards – l’investissement le plus important depuis les années 1950 – pour moderniser les infrastructures, généraliser l’Internet haut débit, accélérer la transition énergétique, prévenir les incendies…

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il y a une heure, Zalmox a dit :

Alors

1) la source est un immonde torchon connu pour sa désinformation, son manque de qualité et les théories délirants complotistes. Le bas fond des égoûts

2) qui source comme preuve de cet article... ben rien. Il n'y a pas de source. Zéro ... ah si il se cite lui même 

3) ala citation de la citation cite lui même  le new york post (qui est un torchon que personne prend au sérieux)

Un TRE rapide regarde à des sites US de gauche et de droite montre que c'est un ramassi de conneries (désolé du terme) pour plusieurs raisons dont quelques unes sont assez violentes:
- les informatitiens se sont plantés et les fichiers informatiques sont juste ouverts maintenant

- les bulletins papiers sont encore stockés. On sait où, dans, par qui, à quel étage. Il n'y a même pas de discussion sur ça. 

https://edition.cnn.com/2021/05/16/politics/arizona-audit-deleted-files-fact-check/index.html

 

Ce qui se passe est tellement grotesque que les élus des deux bords sont plus que gênés par le côté clownesque et pathétique....

The closer you look and the more you listen, the stranger this situation gets. Over the past month, workers used ultraviolet light to check ballots for watermarks that don’t exist. Cyber Ninjas anticipated an attack by left-wing militants that has not occurred. Doors have been propped or left open in this “large, porous public venue,” as Arizona’s elections director described the coliseum. Pigeons have gotten inside, adding to the concerns that ballots may be suspiciously marked. A former state representative who was on the ballot — and was photographed at a Trump rally in D.C. on the day of the insurrection — was counting votes for a while. What was that about?

https://www.washingtonpost.com/lifestyle/2021/05/21/arizona-election-audit-trump-maricopa/

 

 

 

 

 

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Il y a 1 heure, Zalmox a dit :

C'est vraiment juste de la diffusion de fausses nouvelles : même pas être foutus de fournir 1 seul lien vers un site en anglais, pas une citation, pas un nom, nada : juste 1 chiffre, qui serait scandaleux s'il était vérifié.

Et qui est totalement inventé jusqu'à preuve du contraire.

Pourquoi nous infliges-tu ça, pourquoi te l'infliges-tu en fait ? Qui te renvoie sur ces torchons ?

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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Pourquoi nous infliges-tu ça, pourquoi te l'infliges-tu en fait ? Qui te renvoie sur ces torchons ?

Je n'ai pas besoin d'être "envoyé" pour lire ce que je veux.

Et s'il faut avoir que des sources "sérieuses", autant sortir les vieux numéros de la Pravda et du Völkischer Beobachter.

Pour l'anecdote, j'ai été "puni" ici pour avoir donné une information d'un site "douteux" sur le témoignage d'un postier qui aurait assisté à une manipulation des votes.

L'information était vraie, dans le sens de l'existence de ce témoignage, pas de sa véracité comme il s'ensuivit, le type a même fait un affidavit dans ce sens ce qu'il y avait de plus officiel. Mais il est revenu sur sa déclaration ensuite, l'infirmant.

C'est comme Ziad Takieddine qui accusait de divers méfaits Sarkozy faisant les choux gras des journaux pendant longtemps.

Il est revenu sur ses accusations, pourtant je n'ai pas entendu qu'un journal comme le Monde soit un torchon parce qu'il a repris ses propos.

Modifié par Zalmox
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Il y a 7 heures, Zalmox a dit :

Je n'ai pas besoin d'être "envoyé" pour lire ce que je veux.

Et s'il faut avoir que des sources "sérieuses", autant sortir les vieux numéros de la Pravda et du Völkischer Beobachter.

Pour l'anecdote, j'ai été "puni" ici pour avoir donné une information d'un site "douteux" sur le témoignage d'un postier qui aurait assisté à une manipulation des votes.

Ce que je ne comprend pas, c'est l'intérêt de propager ce qui relève probablement du domaine de l'invention avec volonté de nuire, sans source, sans le moindre détail qui permette d'apprécier de quoi ils parlent, rien. A accusation extraordinnaire, preuves ou indices extraordinnaires et là : néant.

A quoi ça sert ? Qu'est-ce que ça vise ?

Modifié par Boule75
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il y a 57 minutes, Boule75 a dit :

relève probablement du domaine de l'invention avec volonté de nuire

Loin de moi d'avoir l'intention de nuire, autant à la vérité qu'à ce site.

J'ai surtout voulu mettre en exergue cette spécificité du système américain qui, même si une fraude massive et manifeste serait avérée, à partir du moment que le Congrès ait proclamé le vainqueur, rien ne peut changer.

L'auteur de l'article du BV est avocat, c'est pour cela qu'il donne cet angle et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai mis plus d'une once de crédibilité dans ces dires.

J'efface mon "bouthéon"(sic) et bonne lecture officielle !

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Hélas, il y a bien longtemps que le statut d'avocat n'est plus une preuve de qualité intellectuelle. Il suffit de voir que tous nos politiques en France ou presque sont des avocats. Giuliani aussi est avocat et on a vu ce que ça donnait l'année dernière.

Dans tous les cas, il n'y a toujours aucune preuve de fraude.

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il y a 26 minutes, Ciders a dit :

Il suffit de voir que tous nos politiques en France ou presque sont des avocats.

Chez nous, c'est juste une autre forme corruption autorisée officiellement. Cela veut dire que les politiques peuvent se recycler quasi à volonté dans des missions de conseils facturés grassement à a la minute tout en bénéficiant du secret du travail des avocats. Au lieu de donner des valises de billets, tu emploies les gens officiellement sans vraiment avoir à justifier d'un travail réel.

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il y a 57 minutes, Zalmox a dit :

J'ai surtout voulu mettre en exergue cette spécificité du système américain qui, même si une fraude massive et manifeste serait avérée, à partir du moment que le Congrès ait proclamé le vainqueur, rien ne peut changer.

La fraude fantasmée on s'en fout car ce qui compte, ce sont les Grands Electeurs, pas les simples votants. Même si tu démontrais que 90% des "petits" électeurs on voté Trump, ça ne changerait rien à l'affaire, ce sont les Grands qui décident et ils ont voté Biden. Voilà.

Après qu'une fois que le cirque soit terminé on tourne la page et arrête de vouloir réécrire l'histoire, c'est sans doute la seule chose positive dans le système américain. Ils passent déjà les deux dernières années de leur mandat à faire leur campagne de réélection, si en plus ils devaient passer les deux premières en campagne de confirmation de leur élection... Je veux même pas imaginer les conneries qu'ils feraient au niveau mondial, vu que faire des conneries en politique extérieure est, aux USA, la meilleure manière de se faire mousser en politique intérieure. Ils auraient sans doute déclenché une troisième guerre mondiale contre l'Union Européenne à cause des diesels pourris de Volkswagen.

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